FR2863476A1 - Dispositif permettant de solidariser au moins deux vertebres consecutives - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne les dispositifs permettant de solidariser au moins deux vertèbres 1, 2 consécutives séparées par l'espace 3 d'un disque intervertébral, chaque vertèbre comportant un corps vertébral 4, 5 d'une hauteur H et l'espace intervertébral 3 ayant une épaisseur nominale égale à E.Le dispositif selon l'invention se caractérise par le fait qu'il comporte une plaque 10 et des vis 11 traversant la plaque par des orifices 12 au nombre de quatre, ces quatre orifices étant situés deux à deux sur respectivement deux première et seconde droites 21, 22 parallèles entre elles et séparées d'une distance égale à H + E, et une percée oblongue 23 réalisée dans la plaque 10 pour le passage d'un écarteur 24, l'axe longitudinal 25 de la percée oblongue 23 étant parallèle aux deux droites 21, 22 et à égale distance de l'une et de l'autre, la longueur de la percée suivant son axe longitudinal 25 étant au moins égale à E.Application, notamment, au maintien des vertèbres cervicales.

Description

DISPOSITIF PERMETTANT DE SOLIDARISER AU MOINS DEUX VERTEBRES CONSECUTIVES

La présente invention concerne les dispositifs permettant de solidariser au moins deux vertèbres consécutives séparées par un espace de disque intervertébral, qui trouvent une application particulièrement avantageuse pour la fixation de vertèbres cervicales par la voie antérieure.

On connaît déjà des dispositifs permettant de solidariser au moins deux vertèbres consécutives séparées par un espace de disque intervertébral, chaque vertèbre comportant un corps vertébral d'une hauteur H et l'espace intervertébral ayant une épaisseur égale à E. D'une façon générale, ces dispositifs comportent au moins une plaque et des vis traversant la plaque à travers des orifices, chaque vis comportant une tige de fixation à filetage auto taraudant et une tête d'épaulement solidaire de la tige de fixation apte à venir au contact de la plaque quand la tige de fixation est entièrement vissée dans le corps osseux d'une vertèbre.

Un tel dispositif est par exemple décrit et illustré dans le DE-A-4 201 043. Ce dispositif comporte une plaque dans laquelle sont réalisés au moins six orifices ou équivalents. Deux de ces orifices sont destinés à laisser passer les deux tiges d'un distracteur dont les extrémités filetées sont aptes à être vissées respectivement dans deux vertèbres, et les quatre autres orifices sont destinés à recevoir des vis osseuses de fixation vissées deux à deux respectivement dans les deux vertèbres après que le distracteur ait été actionné pour donner aux vertèbres leur position souhaitée dans le but de faire disparaître le siège par exemple d'une douleur cervicale ou analogue.

Ce dispositif donne de bons résultats, mais présente l'inconvénient de demander, pour solidariser deux vertèbres, au minimum six perçages par auto taraudage dans la partie osseuse des deux corps vertébraux, soit trois perçages dans chaque corps. Cependant, avec ce dispositif, il est certain que les deux vertèbres ne se déplacent pas l'une par rapport à l'autre après qu'elles aient été repositionnées au moyen du distracteur.

Pour tenter de pallier l'inconvénient du dispositif mentionné ci-dessus, un autre dispositif a été réalisé, comme celui qui est décrit et illustré dans le EP-A-1 199 994.

Ce dispositif pour fixer deux vertèbres l'une par rapport à l'autre, comporte une plaque dans laquelle ne sont réalisés que quatre orifices, les tiges du distracteur passant par deux de ces orifices. Une fois les vertèbres réalignées, les tiges du distracteur sont retirées et remplacées par des vis osseuses de fixation.

Dans ce cas, le nombre de perçages par auto taraudage dans les corps osseux des deux vertèbres est limité à quatre mais, en revanche, cette technique nécessite un nombre important de plaques pour répondre à tous les cas possibles d'écartement de deux vertèbres. En outre, entre l'instant où les deux tiges du distracteur sont retirées et celui où elles sont remplacées par les vis de fixation, il n'est jamais certain que les deux vertèbres n'aient pas subi un déplacement, aussi léger soit- il.

Aussi, la présente invention a pour but de réaliser un dispositif permettant de solidariser au moins deux vertèbres consécutives séparées par un espace de disque intervertébral, qui pallie en grande partie les inconvénients des deux dispositifs de l'art antérieur définis ci-dessus.

Plus précisément, la présente invention a pour objet un dispositif permettant de solidariser au moins deux vertèbres consécutives séparées par l'espace d'un disque intervertébral, chaque vertèbre comportant un corps vertébral d'une hauteur H et l'espace intervertébral ayant une épaisseur nominale égale à E, le dispositif comportant au moins une plaque et des vis traversant ladite plaque à travers des orifices, chaque vis comportant une tige de fixation à filetage auto taraudant et une tête d'épaulement solidaire de la tige de fixation, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins quatre des dits orifices réalisés dans ladite plaque, ces quatre orifices étant situés deux à deux sur respectivement deux première et seconde droites sensiblement parallèles entre elles et séparées d'une distance sensiblement égale à H + E, et une percée oblongue réalisée dans ladite plaque permettant le passage d'un écarteur, l'axe longitudinal de ladite percée oblongue étant sensiblement parallèle aux première et seconde droites et à égale distance de l'une et de l'autre, la longueur de ladite percée oblongue définie suivant son axe longitudinal étant au moins égale à E. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels: La figure 1 représente, en vue de face, un mode de réalisation d'une plaque du dispositif selon l'invention permettant de solidariser au moins deux vertèbres consécutives, La figure 2 représente, vue en coupe et en éclaté, la plaque selon la figure 5 1 apte à être implantée sur deux vertèbres consécutives, la coupe selon cette figure 2 étant référencée II-II sur la figure 1, La figure 3 représente une vue de côté, partiellement en coupe et en éclaté, d'un autre mode de réalisation du dispositif selon l'invention, la plaque selon ce mode de réalisation étant identique à celle selon les figures 1 et 2, la coupe selon cette figure 3 étant référencée III-III sur la figure 1, et La figure 4 représente, sous forme schématique, une partie d'un mode de réalisation perfectionné de la plaque représentée sur la figure 1.

Il est tout d'abord précisé que, sur les figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments. De même, si des éléments ne sont pas spécifiquement référencés sur l'une des figures, leurs références peuvent être aisément retrouvées en se reportant à une autre figure.

II est aussi précisé que les figures représentent essentiellement deux 20 modes de réalisation de l'objet selon l'invention, mais qu'il peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention.

II est en outre précisé que, lorsque, selon la définition de l'invention, l'objet de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments.

Réciproquement, si les modes de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustrés comportent plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet de l'invention pourra être défini comme comportant "au moins un" de ces éléments.

Il est enfin précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, [par exemple E = E(p, ti, E, ...)], ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, [par exemple s, et/ou i, et/ou p,

.], soit en combinaison totale et/ou partielle, [par exemple E(s, , p), et/ou E( s, t), et/ou E(ti, p), et/ou E( s, p)]...DTD: Le dispositif selon l'invention, en référence aux figures 1 à 3, permet de solidariser au moins deux vertèbres consécutives 1, 2 (fig. 2) séparées par l'espace 3 d'un disque intervertébral.

De façon connue, chaque vertèbre comporte un corps vertébral 4, 5 d'une hauteur H et l'espace intervertébral 3 a une épaisseur nominale égale à E, c'est-à-dire égale à la hauteur du disque intervertébral, lorsqu'il est sain, situé entre les deux vertèbres 1, 2.

Le dispositif comporte au moins une plaque 10 et des vis 11 traversant la plaque à travers des orifices 12, chaque vis (fig. 2) comportant une tige de fixation 13 à filetage auto taraudant 14 et une tête d'épaulement 15 solidaire de la tige de fixation.

Selon une caractéristique de l'invention, le dispositif comporte au moins quatre de ces orifices 12 réalisés dans la plaque 10, ces quatre orifices étant situés deux à deux sur respectivement deux première et seconde droites 21, 22 sensiblement parallèles entre elles et séparées d'une distance sensiblement égale à H + E, et une percée oblongue 23 réalisée dans la plaque 10 permettant le passage d'un écarteur 24, l'axe longitudinal 25 de cette percée oblongue 23 étant sensiblement parallèle aux première et seconde droites 21, 22 et à égale distance de l'une et de l'autre, la longueur de la percée oblongue définie suivant son axe longitudinal 25 étant au moins égale à E. Dans une réalisation préférentielle, lorsque l'écarteur 24 est constitué d'une pièce 30 de forme sensiblement oblongue dont la section transversale présente une largeur égale à d et une longueur égale à D, avec d et D respectivement inférieure et au moins égale à E, la longueur de la percée oblongue 23 est au moins égale à D et sa largeur au moins égale à d.

Comme mentionné ci-dessus, la plaque est liée aux deux vertèbres par les vis au nombre de quatre, avec une sécurité de positionnement de ces deux 30 vertèbres au moyen de l'écarteur comme il sera explicité ci-après.

De ce fait, pour éviter que les vis ne se dévissent au cours du temps, le dispositif comporte avantageusement des moyens 40 pour bloquer au moins l'une des vis 11 par rapport à la plaque 10.

Ces moyens 40 pour bloquer une vis 11 par rapport à la plaque 10 sont constitués par un couvercle 41, figure 3, apte à recouvrir la tête 15 de la vis 11 quand sa tige de fixation 13 est enfichée à fond dans l'orifice correspondant 12, et des moyens 42 pour clipser le couvercle 41 sur la plaque 10.

Dans une réalisation particulièrement avantageuse, ces moyens 42 pour clipser le couvercle 41 sur la plaque 10 sont constitués par au moins deux rainures longitudinales 43, 44 sensiblement parallèles réalisées sur la plaque de part et d'autre de l'orifice correspondant 12, et deux rebords recourbés 45, 46 réalisés sur deux côtés opposés 47, 48 parallèles du couvercle 41.

Ce couvercle est en outre réalisé en un matériau substantiellement élastique et conformé de façon que, lorsqu'il est au repos, comme représenté en traits continus sur la figure 3, il est essentiellement en arc de cercle et la distance séparant les extrémités libres respectivement de ses deux rebords recourbés 45, 46 est inférieure à la distance séparant les deux rainures 43, 44, et que, lorsque le couvercle est déformé élastiquement à partir de sa position de repos, par exemple en l'amenant sensiblement dans un plan, comme représenté en traits interrompus sur la figure 3, les extrémités libres respectivement de ses deux rebords 45, 46 recourbés soient aptes à pénétrer dans les deux rainures 43, 44.

Cependant, dans le cas d'une réalisation pratique, on utilise un seul couvercle 41 pour recouvrir toutes les têtes 15 des vis 11, soit les quatre têtes de vis 15. De plus, la plaque 10, comme illustré sur la figure 1, présente deux parties de paroi latérale 51, 52 opposées définies dans deux plans sensiblement parallèles. Les deux rainures 43, 44 sont alors avantageusement réalisées dans ces deux parties de paroi latérale, les deux rebords recourbés 45, 46 du couvercle 41 sont rentrants et le couvercle est agencé de façon que, lorsqu'il est au repos, la distance séparant les extrémités libres respectivement de ses deux rebords recourbés rentrants soit inférieure à la distance séparant les fonds des deux rainures 43, 44 et que, lorsque le couvercle est déformé à partir de sa position de repos, la distance séparant les extrémités libres respectivement de ses deux rebords recourbés rentrants soit au moins égale à la distance séparant les bords 53, 54 des deux rainures 43, 44.

Selon une réalisation avantageuse, comme illustré schématiquement sur la figure 4, les deux orifices 12 situés sur une même des deux première et seconde droites 21, 22 définies ci-dessus, en l'occurrence la droite 21 illustrée sur cette figure 4, présentent une section sensiblement trapézoïdale selon un axe perpendiculaire à cette droite. Dans le mode de réalisation illustré, la petite base est la plus proche de l'autre droite, en l'occurrence la droite 22, mais il est bien évident que l'inverse est possible. En outre, il est aussi possible que les deux orifices sur l'autre droite 22 présentent, eux aussi, une section trapézoïdale.

De plus, les vis de fixation 11 aptes à coopérer avec ces orifices 12 à section trapézoïdale comportent, entre la tige de fixation 13 et la tête 15, une partie tronconique 16 dont la petite base 60 est liée à la tige de fixation 13 et dont la grande base 61 est liée à la tête 15, la section de la petite base 60 de cette partie tronconique 16 étant inférieure à la petite base de la section trapézoïdale des deux orifices 12 tandis que la section de sa grande base 61 est supérieure à la grande base de cette section trapézoïdale.

L'ensemble "partie tronconique 16 - tête 15" peut par exemple être vissé dans la tige de fixation, de façon à pouvoir, comme il sera explicité ciaprès, être remplacé par un ensemble "partie de tige de fixation cylindrique - tête plate".

Le dispositif permettant de solidariser au moins deux vertèbres 1, 2 consécutives séparées par l'espace 3 d'un disque intervertébral, tel que décrit ci-dessus, s'utilise de la façon suivante: Il faut tout d'abord supposer que le disque intervertébral qui se trouvait entre les deux vertèbres 1, 2 a été au moins partiellement retiré par le praticien. La plaque 10 est alors positionnée en étant plaquée contre les deux corps osseux 4, 5 des deux vertèbres 1, 2.

Ensuite, par exemple deux vis 11 sont vissées dans le corps d'une première vertèbre en les passant dans les deux orifices 12 de la plaque qui sont 25 situés sur l'une des deux droites 21, 22.

De ce fait, la plaque 10 est fixée par rapport à l'une première des deux vertèbres 1, 2, mais pas par rapport à la seconde vertèbre qui peut donc être déplacée par rapport à la première.

La Praticien introduit ensuite l'écarteur 24 dans l'espace intervertébral 3 en 30 passant la pièce 30 à travers la percée oblongue 23 dans une position comme celle représentée en tirets sur la figure 2.

Puis il fait pivoter l'écarteur 24 autour de son axe longitudinal pour que la pièce 30 vienne, en pivotant, buter contre les faces en regard des deux corps 4, 5 et les écarter en faisant levier, jusqu'à les amener à la distance souhaitée l'un de l'autre par le Praticien. La pièce 30 peut prendre une position comme celle qui est représentée en traits-points sur cette même figure 2.

Tout en maintenant l'écarteur dans la position qui donne le bon écartement entre les deux vertèbres 1, 2, le Praticien place les deux autres vis dans le corps 5 osseux de la seconde vertèbre en les passant à travers les deux orifices 12 situés sur l'autre droite 22, 21.

Les deux vertèbres 1, 2 sont ainsi parfaitement maintenues l'une par rapport à l'autre, et l'écarteur peut alors être retiré en repassant par la percée oblongue 23.

Le couvercle 41 est ensuite clipsé dans les rainures 43, 44, dans la position représentée en tirets sur la figure 3.

Il a été décrit ci-dessus une plaque 10 comportant deux couples d'orifices 12 avec une percée oblongue 23 entre les deux couples d'orifices. Mais il est bien évident que la présente invention s'applique aussi à un dispositif permettant de solidariser entre elles plus de deux vertèbres.

Pour solidariser, par exemple, trois vertèbres entre elles, le dispositif peut comporter une plaque 10 avec trois couples de deux orifices situés respectivement sur trois droites parallèles, avec deux percées oblongues 23 situées respectivement à égale distance de ces trois droites.

II en est de même pour plus de trois vertèbres. Pour N vertèbres, le dispositif comportera N couples de deux orifices respectivement sur N droites parallèles avec N - 1 percées oblongues situées respectivement à égale distance entre les N droites.

De même, il a été décrit une plaque 10 avec quatre orifices 12 pour solidariser deux vertèbres entre elles. Ce nombre d'orifices est nécessaire et théoriquement suffisant. Mais, par sécurité, la plaque peut comporter d'autres orifices pour le passage de vis osseuses de fixation supplémentaires.

Quand la plaque comporte deux orifices 12 à section trapézoïdale par exemple sur la droite 21, et que les vis 11 aptes à coopérer avec ces deux orifices comportent la partie tronconique 16, une fois que les deux vertèbres 1, 2 ont été pré positionnées avec l'écarteur comme décrit cidessus, l'écartement de ces deux vertèbres peut être plus finement ajusté.

Pour cela, après que l'écarteur ait pris sa position souhaitée par le Praticien, il suffit de visser les deux vis 11 dans les deux orifices 12 à section trapézoïdale, par exemple sensiblement au milieu de ces orifices, jusqu'à ce que la partie tronconique 16 des vis arrive au contact des bords non parallèles de la section trapézoïdale des orifices. Pour ajuster l'écartement des deux vertèbres, il suffit, dans le mode de réalisation illustré, de continuer le vissage des vis 11 pour les éloigner l'une de l'autre, ou de dévisser les vis pour les rapprocher.

La fixation définitive de la plaque sur la vertèbre peut être obtenue avec des vis supplémentaires traditionnelles, comme mentionné ci-dessus mais non représenté sur les figures, ou en remplaçant les vis 11 comportant la partie tronconique 16 par des vis osseuses traditionnelles d'une section avantageusement légèrement supérieure pour assurer un vissage plus rigide. Comme mentionné auparavant, il est aussi possible de remplacer l'ensemble amovible "partie tronconique 16 - tête 15" par un ensemble "partie de tige de fixation cylindrique -tête plate".

En outre, la percée oblongue 23 peut permettre l'introduction d'un greffon 15 osseux entre les corps vertébraux 4, 5 après que la plaque 10 ait été parfaitement fixée sur les deux vertèbres, ou même d'une cage intervertébrale.

Ce dispositif trouve une application particulièrement avantageuse pour solidariser des vertèbres cervicales par la voie antérieure, mais il peut aussi être utilisé pour solidariser entre elles des vertèbres de toute autre région de la colonne vertébrale.

Claims (1)

1. 9 REVENDICATIONS

   1. Dispositif permettant de solidariser au moins deux vertèbres (1, 2) consécutives séparées par l'espace (3) d'un disque intervertébral, chaque vertèbre comportant un corps vertébral (4, 5) d'une hauteur H et l'espace intervertébral (3) ayant une épaisseur nominale égale à E, le dispositif comportant au moins une plaque (10) et des vis (11) traversant ladite plaque à travers des orifices (12), chaque vis comportant une tige de fixation (13) à filetage (14) auto taraudant et une tête d'épaulement (15) solidaire de la tige de fixation (13), caractérisé par le fait qu'il comporte au moins quatre des dits orifices (12) réalisés dans ladite plaque (10), ces quatre orifices étant situés deux à deux sur respectivement deux première et seconde droites (21, 22) sensiblement parallèles entre elles et séparées d'une distance sensiblement égale à H + E, et une percée oblongue (23) réalisée dans ladite plaque (10) permettant le passage d'un écarteur (24), l'axe longitudinal (25) de ladite percée oblongue (23) étant sensiblement parallèle aux première et seconde droites (21, 22) et à égale distance de l'une et de l'autre, la longueur de ladite percée oblongue définie suivant son axe longitudinal (25) étant au moins égale à E. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que, ledit écarteur (24) étant constitué d'une pièce (30) de forme sensiblement oblongue dont la section transversale présente une largeur égale à d et une longueur égale à D, avec d et D respectivement inférieure et au moins égale à E, la longueur de ladite percée oblongue (23) est au moins égale à D et sa largeur au moins égale à d.

   3. Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait qu'il comporte en outre des moyens (40) pour bloquer au moins l'une des vis (11) par rapport à la plaque.

   4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait que lesdits moyens (40) pour bloquer une vis par rapport à la plaque (10) sont constitués par un couvercle (41) apte à recouvrir la tête de la vis (11) quand sa tige de fixation (13) est enfichée à fond dans l'orifice correspondant (12), et des moyens (42) pour clipser ledit couvercle (41) sur ladite plaque (10).

   5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé par le fait que lesdits moyens (42) pour clipser le couvercle (41) sur la plaque (10) sont constitués par: É au moins deux rainures longitudinales (43, 44) sensiblement parallèles réalisées sur la plaque de part et d'autre du dit orifice correspondant (12), et É deux rebords recourbés (45, 46) réalisés sur deux côtés opposés (47, 48) parallèles du couvercle (41), ledit couvercle étant en outre réalisé en un matériau substantiellement élastique et conformé de façon que, lorsqu'il est au repos, la distance séparant les extrémités libres respectivement de ses deux rebords recourbés (45, 46) soit inférieure à la distance séparant les deux rainures (43, 44) et que, lorsque ledit couvercle est déformé élastiquement à partir de sa position de repos, les extrémités libres respectivement de ses deux rebords (45, 46) recourbés soient aptes à pénétrer dans les deux rainures (43, 44).

   6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait que, ladite plaque (10) présentant deux parties de paroi latérale (51, 52) opposées définies dans deux plans sensiblement parallèles, les deux rainures (43, 44) sont réalisées dans ces deux parties de paroi latérale, les deux rebords recourbés (45, 46) sont rentrants et ledit couvercle (41) est agencé de façon que, lorsqu'il est au repos, la distance séparant les extrémités libres respectivement de ses deux rebords recourbés rentrants soit inférieure à la distance séparant les fonds des deux rainures (43, 44) et que, lorsque ledit couvercle est déformé à partir de sa position de repos, la distance séparant les extrémités libres respectivement de ses deux rebords recourbés rentrants soit au moins égale à la distance séparant les bords (53, 54) des deux rainures (43, 44) .

   7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que les deux orifices (12) situés sur une même (21) des deux première et seconde droites (21, 22) présentent une section sensiblement trapézoïdale selon un axe perpendiculaire à cette droite, et que les vis de fixation (11) comportent, entre la tige de fixation (13) et la tête (15), une partie tronconique (16) dont la petite base (60) est liée à la tige de fixation (13) et dont la grande base (61) est liée à la tête (15), la section respectivement de la petite base (60) et de la grande base (61) de cette partie tronconique (16) étant respectivement inférieure à la petite base de la section trapézoïdale des orifices (12) et supérieure à la grande base de ladite section trapézoïdale.