SYSTEME POUR MAINTENIR AU MOINS DEUX VERTEBRES L'UNE PAR RAPPORT A L'AUTRE POUR REALISER UNE OSTEOSYNTHESE
RACHIDIENNE
La présente invention concerne les systèmes pour maintenir au moins deux vertèbres d'une colonne vertébrale l'une par rapport à l'autre pour réaliser une ostéosynthèse rachidienne, par exemple chez un être humain, dans le but de supprimer par exemple la cause des douleurs générées par un disque intervertébral endommagé ou suite à un traumatisme.
Les praticiens dans le domaine de la chirurgie osseuse utilisent notamment des systèmes d' ostéosynthèse rachidienne comportant au moins une tige métallique qui est fixée sur les vertèbres à l'aide de vis pédiculaires ou analogues via des connecteurs adaptés qui relient solidairement la tige et les vis.
Pour réaliser une telle ostéosynthèse, le praticien solidarise généralement deux tiges avec les deux vertèbres, ces deux tiges étant situées de chaque côté des apophyses épineuses .
L'art antérieur connaît ainsi la demande de brevet européen EP 301 489, la demande de brevet français FR 2 687 561 et le brevet américain US 5 947 965.
Les systèmes qui sont utilisés jusqu'à présent donnent de bons résultats mais peuvent présenter des inconvénients, notamment pour leur mise en place, -car les emplacements pour la fixation des vis pédiculaires sont généralement difficiles à atteindre et les apophyses des vertèbres rendent difficile le passage des tiges métalliques .
De plus, les extrémités de ces tiges, ainsi que les connecteurs, viennent parfois buter ou au moins frotter
contre les facettes articulaires de la vertèbre située au- dessus de la zone traitée qui n'est pas soumise à 1 'ostéosynthèse, et ainsi gêner leur mouvement et provoquer leur dégénérescence. Tel est plus particulièrement le cas lorsque est réalisée une ostéosynthèse dans la région lombaire, ce qui constitue à l'évidence un inconvénient qui peut être, à plus ou moins court terme, très dommageable pour le patient . La présente invention a donc pour but de réaliser un système pour maintenir au moins deux vertèbres l'une par rapport à l'autre, qui pallie les inconvénients des systèmes similaires de l'art antérieur mentionnés ci- dessus . Plus précisément, la présente invention a pour but de permettre de préserver l'articulaire.
La présente invention se rapporte, dans son acception la plus large, à un système d'ostéosynthèse rachidienne, notamment pour la région lombaire, du type comportant :
- au moins une tige de liaison présentant une partie principale présentant un axe,
- au moins une vis pédiculaire comportant un filetage osseux pour la pénétration dans une vertèbre, - au moins un connecteur, pour la connexion respectivement d'une vis pédiculaire avec ladite tige de liaison, chaque connecteur comportant des premiers moyens de fixation pour la fixation dudit connecteur avec la tige de liaison et des seconds moyens de fixation pour la fixation dudit connecteur avec une vis pédiculaire, caractérisé en ce que ladite tige de liaison présente au moins une partie secondaire présentant un axe et au moins un point d'inflexion de telle manière que l'axe soit orienté d'un angle OC non nul par rapport à l'axe,
ladite partie secondaire étant venue de matière à son extrémité libre avec un connecteur d'extrémité.
Le connecteur d'extrémité est, de préférence, positionné à une extrémité de la partie secondaire de la tige de liaison de telle manière que l'axe soit sécant avec l'axe de la vis pédiculaire dudit connecteur d'extrémité.
Les seconds moyens de fixation pour solidariser la vis pédiculaire avec le connecteur d'extrémité sont, de préférence, constitués par : - une rotule réalisant une partie mâle destinée à coopérer avec une partie femelle ménagée dans ledit connecteur, et
- des moyens de blocage permettant d'opérer une pression sur ladite partie mâle lorsqu'elle est positionnée dans ladite partie femelle.
La partie mâle de la rotule est, de préférence, constituée par une olive creuse, la section intérieure de ladite olive étant sensiblement complémentaire de la section extérieure de la vis pédiculaire, la section extérieure maximale S de ladite olive étant légèrement inférieure à la section intérieure de ladite partie femelle dudit connecteur, afin d'autoriser le pivotement de ladite olive à l'intérieur de ladite partie femelle selon sensiblement l'axe de ladite partie femelle. La partie femelle de la rotule, est constituée, de préférence, par un orifice traversant réalisé dans le corps du connecteur, la section intérieure de cet orifice traversant étant au moins égale à la section extérieure maximale S l'olive déformable . Les moyens de blocage permettant d'opérer une pression sur ladite partie mâle lorsqu'elle est positionnée dans ladite partie femelle sont, de préférence, constitués :
- d'un trou taraudé présentant un axe incliné d'un angle β , non nul, par rapport à l'axe de la partie femelle, et
- d'une vis de blocage se vissant dans le trou taraudé, ledit trou taraudé débouchant dans ladite partie femelle de manière à permettre qu'une extrémité de ladite vis de blocage puisse opérer une pression contre ladite partie mâle lorsque la vis de blocage est vissée dans le trou taraudé.
La paroi extérieure de l'olive comporte, de préférence, au moins une rainure d'affaiblissement.
L'angle β entre l'axe du trou taraudé et l'axe de la partie femelle est, de préférence, sensiblement de 30 degrés .
L'axe de la partie femelle de la rotule est, de préférence, sensiblement perpendiculaire au plan défini par l'axe de la partie principale de la tige de liaison et l'axe de la partie secondaire.
L'angle OC entre l'axe de la partie femelle de la rotule et l'axe de la partie principale de la tige de liaison est, de préférence, sensiblement de 30 degrés.
La section de la partie secondaire va, de préférence, en augmentant vers l'extrémité.
Avantageusement, la présente invention permet ainsi de bloquer la compresssion/distraction, tout en laissant les facettes articulaires libres.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustrâtif mais nullement limitatif, dans lesquels :
La figure 1 représente le schéma de principe d'un mode de réalisation d'une partie du système selon l'invention permettant de maintenir au moins deux vertèbres l'une par rapport à l'autre, le système étant représenté implanté sur une vertèbre devant être soumise à une ostéosynthèse, bordée par une autre vertèbre non soumise à cette ostéosynthèse ;
La figure 2 représente une vue de dessus d'un mode de réalisation industriel possible d'une partie du système selon l'invention ;
La figure 3 représente une vue en éclaté de la partie du système selon le mode de réalisation illustré sur la figure 2 ; et
La figure 4 représente une vue en coupe de cette même partie dans le même mode de réalisation, référencée IV-IV sur la figure 2.
La figure 1 représente un schéma de principe d'un mode de réalisation du système selon l'invention pour maintenir au moins deux vertèbres l'une par rapport à l'autre, et les figures 2 à 4 représentent un mode de réalisation industriel possible de ce système. Cependant, dans le but de faciliter la compréhension de la présente description, les mêmes références y désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments.
Ceci ayant été précisé, la présente invention concerne un système pour maintenir au moins deux vertèbres l'une par rapport à l'autre pour obtenir une ostéosynthèse rachidienne, sur la figure 1 une seule, référencée (1) , de ces deux vertèbres étant représentée, la vertèbre référencée (2) étant une vertèbre non soumise à 1 ' ostéosynthèse , jouxtant de façon adjacente la vertèbre (1) .
En se référant plus particulièrement à la figure 1, le système comporte au moins une tige ou barre de liaison (10) , par exemple en titane ou analogue, au moins une vis pédiculaire (11, 12, 12'), deux vis (11, 12) étant illustrées schématiquement sur cette figure, chaque vis comportant une tige à filetage osseux et éventuellement une tête de manipulation.
Le système comporte en outre au moins un connecteur (13, 14, 14'), deux connecteurs (13, 14) étant schématisés sur la figure 1 et trois connecteurs (13, 14, 14') étant schématisés sur la figure 2, pour la connexion respectivement des vis pédiculaires (11, 12, 12') avec ladite tige de liaison (10) .
Chaque connecteur (13, 14, 14') comporte des premiers moyens de fixation (15, 15') pour la fixation dudit connecteur (13, 14, 14') avec la tige de liaison (10) et des seconds moyens de fixation (16) pour la fixation dudit connecteur (13, 14, 14', ...) avec une vis pédiculaire (11, 12, 12' ) . Selon l'invention, ladite tige de liaison (10) comporte une partie principale (21) présentant un axe (23) . Ladite tige de liaison (10) comporte également au moins une partie secondaire (22) présentant un axe (20) et au moins un point d'inflexion (30) de telle manière que l'axe (20) soit orienté d'un angle OC non nul par rapport à l'axe (23), ladite partie secondaire (22) étant en outre venue de matière avec au moins un connecteur d'extrémité (13) à son extrémité libre, c'est-à-dire à l'extrémité opposée à la partie principale (21). Comme illustré sur toutes les figures, le système comporte ainsi un connecteur d'extrémité (13) solidaire d'une manière inamovible de la partie secondaire (22) d'extrémité de la tige de liaison (10).
Ce connecteur d'extrémité (13) est positionné à une extrémité (24) de la partie secondaire (22) de la tige
de liaison (10) de telle manière que l'axe (20) de la partie secondaire (22) soit sécant en un point avec l'axe de la vis pédiculaire (11) dudit connecteur d'extrémité (13) .
Les premiers moyens de fixation (15) définis ci-dessus, pour solidariser le connecteur (13) avec la partie secondaire d'extrémité (22) de la tige (10) sont alors constitués par le fait que la partie secondaire (22) de la tige et le connecteur (13) sont réalisés d'une seule pièce comme illustré sur les figures 1 à 4, par exemple par usinage ou plus généralement par un procédé de forgeage ou analogue. Il est possible de prévoir que la section de la partie secondaire (22) aille en augmentant vers l'extrémité (24) .
Les connecteurs (14, 14') comportent, de préférence, des premiers moyens de fixation (15') et des seconds moyens de fixation (16) du type de ceux connus de la demande internationale de brevet N° WO 01/3977 et notamment de la version illustrée figures 1 à 9, incorporée ici par voie de référence.
Dans une réalisation préférentielle, les seconds moyens de fixation (16) définis ci-dessus, pour solidariser les vis pédiculaires (11) avec les connecteurs (13) , sont constitués par : une rotule (30) réalisant une partie mâle (31) destinée à coopérer avec une partie femelle (32) ménagée dans ledit connecteur (13) , et des moyens de blocage (33) permettant d'opérer une pression sur ladite partie mâle (31) lorsqu'elle est positionnée dans ladite partie femelle (32) .
De façon préférentielle, la partie mâle (31) de la rotule (30) est constituée par une olive (34) creuse, déformable, ayant une forme générale sensiblement tubulaire avec des extrémités de sections plus réduites que la section de la partie centrale et présentant une percée traversante (35). La section intérieure de ladite olive (34) est sensiblement complémentaire de la section extérieure de la vis pédiculaire (11), la section extérieure maximale S de ladite olive (34) étant légèrement inférieure à la section intérieure de ladite partie femelle (32) dudit connecteur (13), afin d'autoriser le pivotement de ladite olive (34) à l'intérieur de ladite partie femelle (32) selon sensiblement l'axe (42) de ladite partie femelle (32) . La partie femelle (32) de la rotule (30) du connecteur (13) , est constituée par un orifice traversant (36) réalisé directement dans le corps du connecteur (13) , la section de cet orifice traversant étant au moins égale à la section extérieure maximale S de l'olive déformable (34), avant déformation, de façon que, comme il sera explicité ci-après dans la description d'un mode d'utilisation du système selon l'invention, l'olive déformable soit, au moins initialement, apte à pivoter dans l'orifice traversant (36). Dans une réalisation préférentielle, l'axe (42) de la partie femelle (32) est sensiblement perpendiculaire au plan défini par l'axe (23) de la partie principale (21) de la tige de liaison (10) et l'axe (20) de la partie secondaire (22), comme illustré sur les figures 2 à 4.
Dans le cas du mode de réalisation préférentiel de la rotule (30) décrit ci-dessus, les moyens (33) pour bloquer entre eux les quatre éléments suivants : les deux parties mâle (31) et femelle (32) de la rotule (30) , la vis
pédiculaire (11) et le connecteur (13) , sont avantageusement constitués :
- d'un trou taraudé (40) présentant un axe (41) incliné d'un angle β, non nul, par rapport à l'axe (42) de la partie femelle (32) , et
- d'une vis de blocage (47) se vissant dans le trou taraudé (40) , ledit trou taraudé (40) débouchant dans ladite partie femelle (32) de manière à permettre qu'une extrémité (48) de ladite vis de blocage (47) puisse opérer une pression contre ladite partie mâle (31) lorsque la vis de blocage (47) est vissée dans le trou taraudé (40) .
Ainsi, le trou taraudé (40) et l'orifice traversant (36) ont une partie de paroi commune ou une lumière d'intersection (44). Le connecteur (13) comporte ainsi une butée (43) pour déterminer la position de l'olive (34) dans l'orifice traversant (36) de façon qu'une partie de cette olive soit située sur la partie de paroi commune (44) .
Dans une réalisation préférentielle, la butée (43) pour déterminer la position de l'olive (34) dans l'orifice traversant (36) de façon qu'une partie de cette olive soit située sur la partie de paroi commune (44) est constituée par une portion du corps du connecteur en saillie dans l'orifice traversant (36), cette portion ayant une forme sensiblement sphérique de façon que l'olive (34) puisse pivoter dans l'orifice (36) tout en y étant maintenue en position, en regard du trou taraudé (40) . Pour faciliter la mise en place de la vis pédiculaire (11) dans la vertèbre (1) en coopération avec la rotule (30) et le connecteur (13), il est très avantageux, comme illustré sur la figure 4, que la percée traversante (35) réalisée dans l'olive déformable (34) comporte un filetage sensiblement complémentaire de celui
de la tige de la vis pédiculaire (11), pour déplacer aisément la vis pédiculaire par rapport au connecteur.
L'olive déformable peut être réalisée de différentes façons, mais elle sera avantageusement réalisée dans un matériau biocompatible comme du titane ou analogue et, pour favoriser sa déformation au moins partielle, du fait de la dureté du titane, sa paroi latérale extérieure comportera alors au moins une rainure d'affaiblissement (37) et de préférence quatre rainures d'affaiblissement (37) équiangulairement réparties par rapport à l'axe de la percée traversante (35), comme illustré figure 3.
La Demanderesse a obtenu de bons résultats, lorsque l'angle non nul β que fait l'axe (41) du trou taraudé (40) avec l'axe (42) de l'orifice traversant (36) est sensiblement égal à trente degrés, l'angle non nul OC que fait l'axe (20) de la partie secondaire (22) de la tige de liaison (10) avec l'axe (23) de la partie principale (21) de ladite tige étant lui aussi sensiblement égal à trente degrés .
Dans le mode de réalisation illustré sur les figures, la partie secondaire (22) de la tige de liaison (10) a été représentée rectiligne. Mais il est bien évident que, si nécessaire, elle pourrait présenter une courbure, son axe (20) défini ci-dessus représentant alors sa direction moyenne par rapport à la partie principale (21) de la tige de liaison.
Le système selon l'invention tel que décrit ci- dessus s'utilise et fonctionne de la façon suivante :
Quand un praticien veut réaliser une ostéosynthèse entre au moins deux vertèbres (1) avec un système selon l'invention dans sa réalisation industrielle comme celle qui est plus particulièrement illustrée sur les
figures 2 à 4, il positionne la tige de liaison (10) comme rappelé ci-avant et fixe la partie principale (21) de cette tige de liaison aux vertèbres (1) à relier par ostéosynthèse, au moyen de plusieurs connecteurs (14, 14') et vis pédiculaires (12, 12') de la même façon qu'avec les systèmes de l'art antérieur.
Cependant, de par la structure décrite ci- avant, lorsque la tige de liaison (10) est ainsi positionnée, la partie secondaire (22) courbée, avec son connecteur (13) , se trouve éloignée de la facette articulaire de la vertèbre (2) sus-jacente, qui suit immédiatement la zone traitée, ne gênant ainsi donc pas son déplacement .
Le praticien présente alors la vis pédiculaire (11) en regard de l'orifice traversant (36), avec l'olive (34) pré-vissée par exemple sur le début du filetage de la tige.
Il enfiche cet ensemble dans l'orifice traversant (36) jusqu'à ce que l'olive vienne buter contre la butée (43) en forme de portion de paroi sphérique, l'extrémité pénétrante de la vis pédiculaire (11) ne venant pas initialement au contact de la partie osseuse de la vertèbre (1) dans laquelle elle doit être implantée, du fait de la position initiale de l'olive sur la tige filetée de la vis.
Le praticien donne ensuite à la vis pédiculaire (11) , en la manipulant par sa tête, la bonne position angulaire choisie pour son implantation dans la partie osseuse de la vertèbre (1) , le pivotement de la vis pédiculaire étant facilité par la forme sphérique de l'olive montée en coopération dans l'orifice traversant (36) , constituant une rotule comme défini auparavant .
Quand le praticien a trouvé la bonne position angulaire de la vis pédiculaire (11) par rapport à la
partie osseuse de la vertèbre (1) , il tourne la vis pour la faire pénétrer par auto-taraudage dans la vertèbre, la tige filetée de cette vis pédiculaire (11) pouvant se translater par rapport à l'olive (34) puisque la percée traversante (35) de l'olive comporte un filetage complémentaire et que l'olive est retenue par la butée (43) comme explicité ci-avant.
Quand la vis pédiculaire (11) a suffisamment pénétré dans la vertèbre (1) , le praticien visse à fond la vis de blocage (47), jusqu'à ce que son extrémité (48) vienne buter en force contre la partie de l'olive (34) passant par la partie de paroi commune (44) . Un serrage de cette vis de blocage avec une force donnée déforme suffisamment l'olive (34) pour en quelque sorte la sertir sur la tige filetée de la vis pédiculaire (11) , et agit de même sur l'extrémité (48) de la vis de blocage (47) par rapport au corps de l'olive, rendant ainsi solidaire rigidement l'ensemble comprenant la vis pédiculaire (11), l'olive (34), le connecteur (13) et la vis de blocage (47), comme recherché pour obtenir 1 ' ostéosynthèse.
La technique chirurgicale décrite ci-dessus n'est pas limitative ; elle n'est donnée qu'à titre d'exemple. Notamment les vis pédiculaires sont montées en coopération avec la rotule (30) pour être ensuite vissées dans les vertèbres. Cette possibilité est offerte par l'absence de tête sur la vis pédiculaire. Une technique de mise en place des vis pédiculaires en premier dans les vertèbres, et une introduction par la suite des rotules sur celles-ci est aussi tout à fait possible. Bien entendu, les paramètres du système implanté, à savoir la longueur de la partie secondaire (22) courbée de la tige de liaison (10) et la valeur exacte de l'angle OC du système seront choisies par le praticien en fonction de la physiologie des vertèbres (1, 2, ...) de la colonne vertébrale à traiter, et avantageusement
préalablement à la pose du système d' ostéosynthèse, pour ne pas allonger le temps d'intervention et ainsi éviter au patient un trop grand traumatisme. Pour ce faire, une gamme de systèmes présentant différentes valeurs de paramètres est proposée au praticien.