FR2852803A1 - Appareil pour ouvrir des coquillages bivalves - Google Patents

Abstract

L' invention concerne un appareil qui s'apparente à un couteau et comprend un manche (2) qui forme une coque possédant une large cavité centrale, dans le fond (5) de ladite cavité est positionnée une lame (1) à plat qui comporte une fente dans sa partie médiane, dans laquelle fente bascule, vers l'arrière, un ergot (10) qui pivote sur un axe rotatif par l'entremise d' un ressort (14), lequel ergot (10) est articulé au moyen d'un bras (17), ce dernier le fait pivoter vers une pièce support formant un arceau (13) sur lequel est placé le bord du coquillage. L'ergot (10) vient poinçonner la partie supérieure de la coquille pour faciliter l'introduction de la pointe de la lame.

Description

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L'invention concerne un appareil pour ouvrir des coquillages bivalves et tout particulièrement des huîtres, lequel appareil s'apparente à un couteau et comporte une lame fixe et une pince constituée d'un ergot articulé au moyen d'un bras et associé à un arceau de support pour couper le bord de la coquille afin de faciliter l'introduction de la pointe de la lame dans le coquillage.

Les appareils existants pour ouvrir les coquillages sont très divers et cela va du simple couteau comportant une lame relativement résistante et munie, entre ladite lame et le manche, d'une couronne transversale de protection pour la main, aux appareils un 10 peu plus complexes. Le brevet DORMOY FR 2807305 décrit un couteau à lame rétractable dans le manche, lequel manche renferme des ressorts permettant le rappel de la lame dans sa position initiale. Ce type d'ouvre huîtres permet de réduire la distance entre la pointe de la lame et le manche du couteau et donc de réduire les risques de dérapage, sans toutefois les supprimer complètement.

Il existe également un autre type de dispositif pour ouvrir les coquillages tel que le document BERTRAN No 2805980, qui se rapporte à un couteau comprenant une lame pour sectionner le muscle, une collerette de protection et un ergot servant à ébrécher les coquilles pour faciliter la pénétration de la lame. Cependant, dans ce 20 brevet, l'ergot a la forme d'un cylindre biconcave qui est fixé sur le bord relevé de la collerette de protection et ledit ergot étant un élément immobile, l'ébrèchement de la coquille se fait à la force du poignet et par une torsion de ce dernier.

Il existe le brevet FR N0380 406 PANKOW qui comporte une lame et un bras de levier 25 pivotant sur cette lame, présentant une partie en ligne avec celle-ci et pénétrant avec elle entre les coquilles. En outre, les éléments de travail tels que la pince, le bras de levier, le ressort et le mécanisme rotatif sont directement placés sur la grande lame du couteau, loin du manche, augmentant de ce fait la difficulté d'utilisation.

On connaît aussi le brevet FR 2 649 000 Mirambeau relatif à un appareil pour ouvrir les huîtres, lequel comporte une lame de couteau et une pince de découpe. Un bras articulé se prolonge par la lame, lequel bras actionne simultanément la lame du couteau et la pince de découpe qui pivotent sur un axe transversal. Lors de son utilisation, cette conception demande un premier mouvement vertical pour couper la coquille 35 et un deuxième mouvement qui consiste en une rotation du poignet pour présenter la lame parallèle à la jonction des deux parties de l'huître, afin d'en per-mettre son introduction et de couper le muscle du mollusque. Un autre inconvénient de cet appareil réside dans la conception de la pince qui provoque un écrasement de la coquille et en introduit par ce fait des petits morceaux à l'intérieur, nécessitant un retrait et engendrant des risques d'absorption. Les dispositifs connus, énoncés ci- dessus, requièrent pour ouvrir des huîtres ou tous autres coquillages tels que praires, clams, un effort du poignet et une certaine dextérité.

Différemment, l'appareil objet de la présente demande possède une conception qui permet d'éviter les inconvénients susmentionnés, en ce qu'elle simplifie les mouvements pour l'ouverture des coquillages avec plus de précision et confère à l'appareil 10 une forme ergonomique appropriée pour donner une bonne prise en main.

L'appareil objet des présentes, comprend deux éléments de travail: une lame de couteau et une pince de découpe logées partiellement dans la cavité d'un manche, laquelle pince comprend un élément coupant actionné au moyen d'un bras s'articulant 15 sur un axe, situé à l'extrémité et dans le manche de ladite lame du couteau et un élément immobile jouant le rôle d'un support pour le positionnement du coquillage lors de l'opération de coupe.

La pince de découpe consiste en un poinçon de perforation formé d'un ergot saillant 20 qui est situé dans une extrémité de la cavité du manche, lequel ergot est porté par un bras pivotant sur un axe.

L'autre élément de la pince concerne une pièce immobile constituant un support pour placer un point de la périphérie du coquillage en appui pour l'opération de découpe.

Le support a sensiblement la forme d'un arceau et est placé en vis-à-vis avec l'ergot, 25 ce dernier étant susceptible de s'engager sous l'arceau pour pratiquer une ouverture sur le bord de la coquille supérieure du coquillage.

Le manche de préhension de l'appareil a une forme longitudinale et oblongue formant une coque ouverte sur la longueur qui présente une large cavité centrale sur toute la 30 profondeur dudit manche, dans laquelle cavité est positionné le pied proprement dit d'une lame qui comporte dans sa partie médiane et sur son axe longitudinal, une fente suffisamment large, dans laquelle fente se meut l'ergot dont le mouvement est indépendant de la lame.

L'ergot pivote sur un axe transversal au moyen d'un bras qui se positionne sur l'ex35 térieur de la cavité, lors du fonctionnement, et fait basculer l'ergot en arrière sous la lame. Le bras est maintenu en position d'attente sur l'extérieur et l'ergot dans sa position de départ, sous la lame, au moyen d'un ressort monté sur l'axe rotatif. Le rapprochement du bras de levier fait pivoter l'ergot en un mouvement demi- circulaire, vers l'arceau formé avec deux jambes, ces dernières sont solidarisées par leur base, de part et d'autre, aux deux chants de la lame fixée à plat.

La lame du couteau est placée à plat dans le fond de la cavité du manche, et repose sur des épaulements latéraux, de manière à réserver un espace entre le fond et ladite lame pour le basculement de l'ergot en position arrière en attente d'une action de coupe. En effet, ledit ergot pivote vers l'arrière, vers le fond de la cavité, sous la pression du ressort de rappel, par l'entremise de la fente médiane de la lame dudit couteau.

Cependant, l'ergot a une arrête coupante plus longue que la fente de la lame, de sorte qu'il ne s'éclipse pas totalement sous ladite lame, de manière à garder son arrête Au-dessus de ladite lame, pour éviter ainsi toute gêne dans sa rotation par des débris de coquille.

L'ergot se prolonge par le bras vers l'arrière du manche et ces deux éléments sont solidaires et pivotent sur l'axe transversal qui tourne par ses deux extrémités sur les jambes de l'arceau qui ont un écartement légèrement supérieur à la largeur de la lame. La partie haute de l'arceau est orientée vers la pointe de la lame de l'appareil de manière à contenir le bord inférieur du coquillage lors de l'opération du poinçonnage 20 avec l'ergot et cet arceau forme une excroissance à l'extérieur du manche.

En position d'attente, le bras étant déverrouillé pivote sous la pression du ressort hélicoïdal vers l'extérieur du manche et est maintenu hors de son logement, donnant une position écartée aux deux éléments de la pince prête à recevoir le bord d'un coquil25 lage. Lorsque le manche et le bras sont rapprochés l'un vers l'autre, l'ergot est apte à venir s'engager dans l'arceau tout en brisant le bord du coquillage, pratiquant ainsi une ouverture dans la coquille supérieure. Ensuite, tout en maintenant le manche et le bras réunis, la lame de l'appareil peut être engagée dans l'ouverture pratiquée entre les deux parties du coquillage pour les disjoindre.

En position de rangement, le bras est logé dans la cavité du manche de l'appareil et par ce fait positionne l'ergot entre les jambes de l'arceau, constituant une protection, vis-à-vis de l'ergot, quand l'appareil est rangé.

L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide de dessins permettant de 35 mettre en évidence d'autres caractéristiques et représentant seulement un mode d'exécution à titre d'exemple non limitatif.

La figure 1 représente une vue longitudinale d'ensemble de l'appareil pour ouvrir les coquillages, conforme à l'invention, avec le bras déployé.

La figure 2 représente une coupe longitudinale de l'appareil en position repliée.

La figure 3 représente une coupe verticale dans le sens longitudinal de l'appareil.

La figure 4 représente en perspective une vue longitudinale partiellement éclatée de l'appareil.

La figure 5 représente, en vue longitudinale, l'ensemble des éléments de travail lame, bras, ergot, arceau, dégagés du manche de l'appareil, avec le bras déployé.

La figure 6 représente en perspective, une vue de dessus des éléments selon la figure 10 précédente, avec le bras crocheté.

La figure 7 représente en perspective, une vue de dessous des éléments de travail selon la figure précédente.

La figure 8 représente en perspective une vue extérieure de dessus de l'appareil.

La figure 9 représente en perspective une vue extérieure de dessous de l'appareil. 15 Comme représenté par les figures 1 à 9, l'appareil comprend une lame 1 de couteau et une pince de découpe logées dans la cavité d'un manche 2 pour poinçonner en un point la périphérie supérieure de la coquille d'un coquillage.

La coque du manche 2 de l'appareil a une forme sensiblement oblongue, aux contours arrondis, dont les extrémités se réduisent suffisamment pour conférer une forme ergonomique adéquate pour l'usage de l'appareil et facilitent son rangement après utilisation.

La coque du manche comporte une large ouverture 3 longitudinale, dans l'axe, laquelle ouverture se prolonge intérieurement formant une large cavité aux parois 4 parallèles et au fond sensiblement plat 5. La périphérie 3 de la paroi de l'ouverture longitudinale suit le contour du manche de l'arrière vers l'avant jusqu'au trois quarts de sa longueur, puis la périphérie 3 de la paroi 4 décroît vers la base de la cavité et cela 30 sensiblement jusqu'au niveau de la lame 1, jusqu'à l'extrémité du manche 2.

La lame 1 est positionnée à plat, proche du fond 5 de la cavité, de façon perpendiculaire aux parois intérieures 4 et parallèles de la cavité. Les parois intérieures 4 de la cavité comportent à mi-hauteur et sur toute la longueur un épaulement 6 sur lequel 35 repose le pied proprement dit de la lame, laquelle lame s'appuie à mi-longueur sur une extrémité du manche 2 et se prolonge au-delà pour former la partie extérieure utilisable et coupante. La lame ainsi positionnée à plat, perpendiculairement aux parois latérales 4 de la cavité, est immobilisée avec trois petites vis 8 sur le fond de ladite cavité, au moyen de canons verticaux de vissage 8a solidarisés audit fond.

La lame 1 dans sa partie médiane comporte une fente 9 longitudinale (fig. 7), dans l'axe, située dans l'extrémité du manche, au niveau de la diminution des parois intérieures de la cavité, dans laquelle fente 9 se glisse un ergot 10 tranchant qui est monté sur un axe rotatif 11 et transversal, par rapport à l'axe du couteau. L'axe 11 est placé parallèlement au plat de la lame 1 du couteau, mais est séparé par un espace suffisant entre eux de manière que l'axe 11 puisse pivoter par ses deux extrémités sur des jambes 12 d'une pièce support fixée de part et d'autre de la lame 1 formant un 10 arceau.

Les deux jambes 12 composent un écartement supérieur à la largeur de la lame ( fig.6 et 7) et se rejoignent en partie haute formant un arceau sur l'extérieur du manche proprement dit, lequel arceau forme une courbe produisant une avancée 13 orientée vers 15 la pointe de la lame. Les jambes 12 de l'arceau sont maintenues par leur base, de part et d'autre de la lame 1, sur les deux chants longitudinaux 15 de ladite lame et sont solidarisées à cette dernière par des points de soudure.

L'ergot 10 est composé d'une petite lame de forme sensiblement demicirculaire ( fig.3) dont une partie de son diamètre présente une arrête 16 affûtée et l'autre partie 20 se prolonge par un bras 17 longitudinal dont l'orientation par rapport à l'arrête affûtée compose sensiblement un angle de cent vingt degrés. L'ergot 10 est positionné perpendiculairement par rapport à son axe rotatif 11 et est placé en vis-à-vis de la fente 9, de manière à pouvoir basculer en arrière, dans ladite fente, pour prendre du recul, à fin de s'écarter de la pièce support formée par l'arceau 12.

L'ergot 10 et le bras 17 sont produit dans une même pièce (fig.4 et 5) métalliquel8 de façon qu'ils soient solidaires et dans le prolongement l'un de l'autre de sorte que l'ensemble pivote par le biais d'un trou, effectué à la base du bras et à proximité de l'ergot, sur l'axe rotatif 11 qui est sollicité par un ressort hélicoïdal 14 dont les deux tiges de pression du ressort 7 sont orientées vers l'arrière du manche et s'appuient sur 30 le plat de la lame.

Pour éviter que la fente 9 s'obstrue avec des éclats de coquilles, ledit ergot 10 a son arrête coupante16 plus longue que la fente de la lame, de telle manière qu'en pivotant vers l'arrière, le dos 1 Oa de l'ergot vient buter, par sa partie proche de l'arrête, dans 35 sa rotation finale vers l'arrière, sur l'extrémité de la fente 9 de la lame, de manière à maintenir l'arrête coupante au-dessus de ladite lame du couteau, afin de ne pas disparaître complètement sous cette dernière. L'extrémité avant de la fente 9 est occupée par une vis 8 qui immobilise la partie de la lame 1 extérieure sur le manche.

La pièce métallique 18 du bras 17 est habillée, en ce qui concerne les parties des surfaces en contact avec la main, à savoir: la partie supérieure et les côtés, avec un élément 19 en matière synthétique et recouverts d'une pellicule souple pour conférer un meilleur toucher et une forme ergonomique, afin de donner au dos du bras 17 un contour similaire à celui du manche de l'appareil.

Pour verrouiller le bras 17 en position fermée, pour ranger l'appareil, la partie arrière 10 du bras possède, sur sa face en regard avec la cavité du manche 2, sur la pièce métallique 18 dudit bras, une découpe formant un crochet 20 pour retenir le bras après son rabattement.

En effet, lors du rabattement du bras dans son logement formé par la cavité du manche, ledit crochet bute sur une tige 21 transversale à la cavité et celui-ci se crochète à 15 cette tige. La tige transversale 21 est placée perpendiculairement à l'axe du bras et glisse par ses deux extrémités sur des ouvertures 22 ( fig.3, 4 et 8) effectuées en visà-vis dans les parois 4 de la cavité. Les ouvertures 22 ont une forme rectiligne et avantageuse pour permettre un déplacement aisé de ladite tige vers l'avant de l'appareil, du seul fait de la gravité, lorsque ce dernier a la lame orientée légèrement vers 20 le bas, permettant de crocheter de manière autonome le bras.

La tige transversale 21 est retenue par ses deux extrémités extérieures sur les ouvertures 22 en vis-à-vis au moyen de pièces circulaires extérieures 23, empêchant tout déboîtement, lesquelles pièces circulaires sont logées respectivement dans un évidement 24 approprié à leur forme circulaire et suffisamment grand pour autoriser le 25 déplacement de la tige 21.

L'appareil a été présenté, dans différentes figures, dans la position avec le bras de l'ergot situé au-dessus du manche, pour en faciliter la compréhension, cependant lors de son utilisation, l'appareil est positionné dans la main avec le bras 17 en bas, com30 me représenté en figure 1, et le pouce vient prendre appui dans un évidement 25 formé sur la partie extérieure de l'extrémité du manche qui renferme l'ergot 10 de poinçonnage, de façon à prendre appui pour actionner le bras 17 avec les phalanges des autres doigts pour couper avec l'ergot 10 la coquille de la partie supérieure du coquillage.

L'appareil objet des présentes est conçu pour ouvrir des coquillages bivalves tels que clams, palourdes, praires, huîtres et autres.

Claims (10)

Revendications

1) Appareil pour ouvrir des coquillage bivalves et tout particulièrement des huîtres comportant une lame (1) fixe et une pince constituée d'un ergot (10) associé à un arceau de support pour couper le bord de la coquille, afin de faciliter l'introduction de la pointe de la lame, caractérisé en ce que le manche de préhension (2) de l'appareil a une forme oblongue formant une coque à large ouverte (3) sur la longueur qui présente une large cavité centrale, dans le fond (5) de laquelle cavité est positionné à plat le pied proprement dit d'une lame (1) de couteau, laquelle lame comporte une 10 fente (9) dans sa partie médiane, située dans une extrémité du manche (5), dans laquelle fente se meut un ergot (10) sur un axe (11) rotatif et transversal au moyen d'un bras (17) se positionnant sur 1' extérieur de ladite cavité, lequel bras (17) fait pivoter l'ergot (10) par un mouvement demi-circulaire, vers un arceau composé de deux jambes (12) qui sont solidarisées par leur base, de part et d'autre de la lame (1) 15 et sur les deux chants (15) de celle-ci, en ce que le bras (17) en se positionnant sur l'extérieur de la cavité lors du fonctionnement fait basculer l'ergot (10) en arrière dans la fente (9) et sous la lame et pour le verrouillage dudit bras (17) celui-ci possède sur sa partie arrière, sur sa face en regard avec la cavité du manche (2), un crochet 20 qui bute sur une tige (21) transversale à la cavité. 20

2) Appareil pour ouvrir des coquillages selon la revendication 1, caractérisé en ce que la lame (1) du couteau placé à plat dans le fond de la cavité, repose sur des épaulements latéraux (6), à mi-hauteur des parois intérieures (4) et parallèles de la cavité, de manière à réserver un espace entre le fond (5) et ladite lame. 25

3) Appareil pour ouvrir des coquillages selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'ergot (10) se prolongeant par le bras (17) forme un ensemble pivotant à la base dudit bras et à proximité de l'ergot, sur un axe rotatif (11) transversal qui porte un ressort hélicoïdal (14) dont les deux tiges de pression (7) dudit ressort s' appuient sur 30 le plat de la lame (1).

4) Appareil pour ouvrir des coquillages selon les revendications 1 ou 3, caractérisé en ce que l'axe rotatif (1 1) portant l'ergot (10), est placé parallèlement au plat de la lame (1), mais ces derniers sont séparés par un espace suffisant de manière que ledit axe rotatif (11) puisse pivoter sans gêne

5) Appareil pour ouvrir des coquillage selon les revendications 1 ou 4, caractérisé en ce que l'axe rotatif (11) sur lequel est monté un ressort hélicoïdal (14) et portant l'ensemble ergot (10) et bras (17), pivote par ses deux extrémités sur les jambes (12) de l'arceau, basculant le bras (17) sur l'extérieur. 10

6) Appareil pour ouvrir des coquillages selon les revendications let 2, caractérisé en ce que l'ergot (10) est composé d'une lame de forme sensiblement demi-circulaire dont une partie de son diamètre présente une arrête affûtée 16 et l'autre partie se prolonge par le bras (17) dont l'orientation par rapport à l'arrête affûtée compose 15 sensiblement un angle de cent vingt degrés.

7) Appareil pour ouvrir des coquillages selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que l'ergot (10) a son arrête coupante (16) plus longue que la fente (9) de la lame (1), de telle manière qu'en pivotant vers l'arrière, le dos (1 Oa) de l'ergot (10) 20 vient buter, dans sa rotation finale vers l'arrière, sur l'extrémité de la fente (9).

8) Appareil pour ouvrir des coquillages selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'ergot (10) étant positionné perpendiculairement par rapport à son axe rotatif (11) est placé en vis-à-vis de la fente (9), de manière à pouvoir basculer en arrière 25 dans ladite fente (9) à fin de s'écarter de la pièce support.

9) Appareil pour ouvrir des coquillages selon la revendication 1, caractérisé en ce que la tige (21) transversale de crochetage glisse par ses deux extrémités sur des ouvertures (22) rectilignes et avantageuses effectuées en vis-à-vis dans les parois 30 (4) de la cavité .

10) Appareils pour ouvrir des coquillages selon les revendications 1ou 8, caractérisé en ce que la tige transversale (21) de crochetage est retenue par ses deux extrémités extérieures sur les ouvertures (22) au moyen de pièces circulaires extérieures (23) logées respectivement dans un évidement (24) approprié à leur forme et suffisamment grand pour autoriser le déplacement de la tige (21).

1i1)Appareil pour ouvrir des coquillages selon la revendication 1, caractérisé en ce que la lame (1) positionnée perpendiculairement aux parois (4) latérales de la cavité, est immobilisée avec trois vis (8) sur le fond de ladite cavité, au moyen de canons 10 verticaux de vissage (8a) solidaires du fond.