FR2845008A1 - Baton d'appui a tubes telescopiques et a poignee mobile. - Google Patents

Abstract

Un bâton d'appui présente au moins un tube longitudinal, une poignée de préhension (2), une pointe inférieure et des moyens de verrouillage, destinés à bloquer une pièce (2) en une position souhaitée par un utilisateur, ladite pièce (2) étant enfilée et coulissante par rapport à l'un des tubes longitudinaux, et qui comprennent un organe d'actionnement (15) coopérant avec un élément de serrage (14).L'élément de serrage (14) comprend au moins une branche élastique dont une surface vient se dégager du tube longitudinal, pendant que l'utilisateur agit sur l'organe d'actionnement (15), autorisant ainsi un coulissement de ladite pièce (2), ladite surface venant s'engager automatiquement contre le tube longitudinal dès que l'utilisateur relâche l'organe d'actionnement (15), entraînant ainsi un blocage de ladite pièce (2).

Description

B TON D'APPUI TUBES T LESCOPIQUE ET POIGN E MOBILE

La présente invention concerne un bâton d'appui comprenant au moins deux tubes 5 télescopiques emboîtés l'un dans l'autre, et qui est pliable et dépliable et réglable en hauteur. La présente invention concerne également un bâton d'appui comprenant une

poignée de préhension mobile, et qui est donc réglable en hauteur.

Les bâtons d'appui, appelé également cannes de marche, sont particulièrement 10 destinés à la pratique de sports tels que la randonnée pédestre, du ski de randonnée, du ski nordique et de la raquette à neige. L'utilisateur utilise généralement un ou deux bâtons pour prendre appui avec un seul ou avec ses deux bras, pour faciliter sa progression, pour s'équilibrer dans ses mouvements et pour soulager ses articulations, notamment celles dés genoux. Un bâton comprend ainsi un ou plusieurs tubes 15 longitudinaux, une pointe inférieure entrant en contact avec le sol et une poignée de préhension. Une dragonne insérée au niveau de la poignée de préhension permet à

l'utilisateur de maintenir fermement son bâton.

Cependant, les bâtons d'appui présentent l'embarras majeur de ne pas être facilement adaptables aux conditions variables résultant d'une utilisation sur le terrain. 20 En effet, en montagne, par exemple en cas de pente d'un seul côté du sentier, en cas de

dévers, il va exister une différence de hauteur importante entre la bordure du sentier o se place la pointe du bâton et le sentier lui-même o sont posés les pieds de l'utilisateur.

En conséquence, la poignée du bâton, le cas échéant associée à sa dragonne, ne va absolument pas être située à la bonne hauteur par rapport à une position naturelle 25 souhaitée par l'utilisateur.

Il résulte de ceci que l'utilisateur, ne s'adaptant pas à la situation et gardant sa main sur la poignée, Va se trouver déséquilibré en ayant son bras trop haut par rapport à son propre centre de gravité. Si l'utilisateur s'adapte à la situation, il peut incliner son bâton et poser la pointe loin devant lui ou loin derrière lui. Dans ce cas, les forces 30 d'appui et de poussée sur le bâton ne sont plus transmises dans l'axe du corps de l'utilisateur mais de manière inclinée par rapport à la verticale. Il pourra même en résulter un dérapage de la pointe. Si l'utilisateur s'adapte à la situation, il peut également lâcher la poignée de préhension et la dragonne, afin de saisir le bâton plus bas sur le tube, avec le risque de laisser échapper son bâton ou que sa main glisse sur le

tube lisse.

D'autres fabricants ont apporté une solution en rajoutant une bande d'agrippant,

de type guidoline, sur la partie supérieure du tube et sous la poignée. Cependant, cette 5 dernière solution est très loin de remplacer l'ergonomie de la poignée de préhension et de sa dragonne.

Pour faciliter le transport de tels bâtons, les fabricants les ont rendus repliables, dépliables et réglables en longueur. Les revendeurs et détaillants conseillent généralement de régler la hauteur du bâton, de façon à avoir l'avant-bras à l'horizontale 10 lorsque la main enserre la poignée de préhension. Toutefois, ces bâtons ne sont pas entièrement satisfaisant en raison de la difficulté d'emploi des moyens de réglage et de serrage qui ne permettent pas à l'utilisateur d'ajuster aisément et très rapidement la

longueur de son bâton.

Etat de la technique Des dispositifs ont été envisagés par agencement d'une poignée mobile coulissant sur le tube du bâton. On connaît ainsi d'après le document DE- 26.32.201 un bâton d'appui dont la poignée peut être verrouillée grâce à un dispositif de serrage à levier présentant une came au niveau de son axe de pivotement. Quatre fentes longitudinales 20 sont ménagées dans la partie supérieure de la poignée. Lors du serrage, la came vient

appuyer contre la partie supérieure pour la comprimer contre le tube principal du bâton.

On connaît également d'après le document FR- 2.818.155 un bâton d'appui comprenant deux tubes longitudinaux coulissant l'un par rapport à l'autre, une pointe inférieure et une poignée de préhension. La poignée de préhension est enfilée et coulisse 25 au niveau du tube longitudinal supérieur, de manière à pouvoir être réglée en hauteur et à y être bloquée dans une position souhaitée par l'utilisateur. Le blocage se fait grâce à des moyens de verrouillage qui comprennent un organe d'actionnement disposé sur la

poignée de préhension et coopérant avec un élément de serrage à came.

Les documents EP- 0.641.578 et US- 5.441.307 décrivent un bâton télescopique 30 équipé d'un dispositif de serrage de type rotule. Le dispositif de serrage comprend une bague fendue longitudinalement. Une tige disposée tangentiellement traverse les deux parois de la fente. Un bras recourbé est fixé à la tige et pivote entre une position bague

serrée et une position bague desserrée.

Le document FR- 2.818.332 décrit un bâton à deux tubes télescopiques comprenant des moyens de verrouillage qui comprennent un organe d'actionnement disposé sur une bague fendue longitudinalement et coopérant avec un élément de

serrage à came.

Un premier inconvénient est que leur principe de serrage est inefficace en raison

de l'action de la came sur un seul des côtés du tube. Du jeu apparaît dans la rotule au fur et à mesure que le dispositif de serrage est utilisé. Un autre inconvénient encore est que la force de serrage s'avère quelque fois insuffisante pour une utilisation intensive et pour des efforts longitudinaux s'appliquant directement et simultanément sur les deux 10 tubes ou sur la poignée et le tube supérieur.

En outre, dans ces bâtons existants, il s'avère nécessaire que l'utilisateur agisse sur l'organe d'actionnement pour déverrouiller l'élément de serrage à came. Ensuite, et après avoir fait coulisser la poignée ou le tube jusqu'à la bonne hauteur, il s'avère nécessaire que l'utilisateur agisse sur l'organe d'actionnement pour re-verrouiller 15 l'élément de serrage à came. Ces étapes de déverrouillage et de reverrouillage de

l'élément de serrage sont en fait longues et complexes. Enfin, un réglage assez précis de la hauteur est presque impossible à obtenir, en raison du coulissement totalement libre de la poignée ou du tube, une fois que l'élément de serrage à came est déverrouillé. Il est quasiment obligatoire pour l'utilisateur de maintenir le bâton à deux mains lors du 20 réglage.

Exposé de l'invention Un premier problème que se propose de résoudre l'invention est d'obtenir un

bâton de conception simple, dont la poignée et/ou les tubes soit réglable en hauteur.

Un deuxième problème est celui d'obtenir un bâton comprenant une ou plusieurs pièces coulissantes, sous la forme d'une poignée et/ou de tubes télescopiques et dont les

moyens de verrouillage fonctionnent de manière équivalente.

Un bâton d'appui présente au moins un tube longitudinal, une poignée de 30 préhension, une pointe inférieure et des moyens de verrouillage. Les moyens de verrouillage sont destinés à bloquer une pièce en une position souhaitée par un utilisateur. Ladite pièce est enfilée et coulissante par rapport à l'un des tubes longitudinaux. Les moyens de verrouillage comprennent un organe d'actionnement

coopérant avec un élément de serrage.

Conformément à la présente invention, l'élément de serrage comprend au moins 5 une branche élastique dont une surface vient se dégager du tube longitudinal, pendant que l'utilisateur agit sur l'organe d'actionnement, autorisant ainsi un coulissement de ladite pièce, ladite surface venant s'engager automatiquement contre le tube longitudinal dès que l'utilisateur relâche l'organe d'actionnement, entraînant ainsi un

blocage de ladite pièce.

Autrement dit, grâce aux moyens utilisés, l'élément de serrage présente une fonction inverse des dispositifs de serrage utilisés dans l'état de la technique. Pendant toute la durée d'actionnement de l'utilisateur, la pièce peut coulisser librement. Ensuite, il existe un retour de l'élément de serrage contre le tube, ceci sans intervention de 15 l'utilisateur. Les moyens de l'élément de serrage viennent se dégager du tube

longitudinal, lorsque organe d'actionnement et élément de serrage coopèrent entre eux.

Les moyens de l'élément de serrage viennent s'engager automatiquement contre le tube longitudinal, lorsque organe d'actionnement et élément de serrage ne coopèrent plus

entre eux.

La ou les branches élastiques de l'élément de serrage peuvent comprendre un trou, de façon à permettre le passage du tube longitudinal. De cette manière, l'élément de serrage peut entourer le tube longitudinal. Le trou peut présenter un diamètre sensiblement supérieur au diamètre du tube longitudinal. Une inclinaison de la ou des branches élastiques de l'élément de serrage par rapport au tube longitudinal peut 25 permettre de rendre concentrique le trou de la ou des branches de l'élément de serrage avec le tube longitudinal. Avec cette disposition du trou par rapport au tube longitudinal, le dégagement de l'élément de serrage du tube longitudinal peut être obtenu. La ou les branches élastiques de l'élément de serrage peuvent se terminer par une 30 extrémité libre. L'élément de serrage peut comprendre deux branches élastiques et peut

être sensiblement triangulaire en vue latérale.

L'organe d'actionnement peut favorablement fonctionner par pression sur l'élément de serrage et peut comprendre un bouton-poussoir inséré sur la surface

extérieure des moyens de verrouillage. Le bouton poussoir peut être solidarisé à un coin qui vient s'insérer entre les deux extrémités libres de l'éernent de serrage et/ou les deux branches élastiques de l'élément de serrage. De cette façon, les deux extrémités libres et/ou les deux branches peuvent être écartées l'une de l'autre pour permettre de rendre 5 concentrique le trou de la ou des branches de l'élément de serrage avec le tube longitudinal.

De cette façon, le dégagement de l'élément de senrage du tube longitudinal peut

être obtenu. Ainsi lorsque l'utilisateur actionne le bouton-poussoir, l'élément de serrage se dégage du tube longitudinal. Et lorsque l'utilisateur relâche le bouton-poussoir, 10 l'élément de serrage s'engage contre le tube longitudinal.

Dans un premier exemple de réalisation, la pièce enfilée et coulissante par rapport à l'un des tubes longitudinaux peut être la poignée de préhension. Les moyens de verrouillage peuvent être intégrés dans le corps creux de ladite poignée. De préférence, la poignée de préhension peut comprendre une dragonne formée à partir d'une sangle, 15 dont les deux extrémités sortent latéralement de la poignée, parallèlement à l'axe

longitudinal du bâton.

Dans un deuxième exemple de réalisation, la pièce enfilée et coulissante par rapport à l'un des tubes longitudinaux peut être un autre tube longitudinal. Cet autre tube présente alors un diamètre inférieur au diamètre du tube longitudinal dans lequel il 20 coulisse, les moyens de verrouillage étant maintenus de manière fixe à l'une des

extrémités du tube longitudinal dans lequel il coulisse.

Description sommaire des figures

L'invention sera bien comprise et ses divers avantages et différentes 25 caractéristiques ressortiront mieux lors de la description suivante, de l'exemple non

limitatif de réalisation, en référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels: - la Figure 1 représente une vue partielle en perspective d'un bâton à trois tubes repliés avec sa poignée en position haute; - la Figure 2 représente une vue partielle en perspective du bâton de la Figure 1 30 déployé, avec sa poignée en position abaissée; - la Figure 3 représente une vue en perspective de la poignée munie d'une dragonne; - la Figure 4 représente une vue en perspective écorchée du corps de la poignée; - la Figure 5 représente une vue en éclaté des pièces constitutives de la poignée; - la Figure 6 représente une vue en perspective de l'élément de serrage; - la Figure 7 représente une vue en coupe longitudinale de la poignée en position verrouillée - la Figure 8 représente une vue en coupe longitudinale d'un dispositif de blocage en position verrouillée; - la Figure 9 représente une vue en coupe longitudinale de la poignée en position coulissante - la Figure 10 représente une vue en coupe longitudinale du dispositif de blocage en 10 position coulissante; - la Figure 11 représente un agrandissement du détail (A) des Figures 7 et 8; et

- la Figure 12 représente un agrandissement du détail (A) des Figure 9 et 10.

Description détaillée de l'invention

Comme l'illustrent les Figures 1 et 2, un bâton d'appui télescopique (1) comprend trois tubes de différents diamètres et de section sensiblement circulaire (101, 102 et 103), une poignée de préhension (2), une pointe (104) et à titre d'exemple de réalisation une rondelle d'appui sur la neige (106) enfilée au niveau de la pointe (104). La poignée de préhension (2) est enfilée et coulisse sur le tube supérieur (101), vers le haut 20 (flèche H en Figure 2) et vers le bas (flèche B en Figures 1 et 2), en direction de la

pointe (104), selon l'axe longitudinal (L) du bâton (1).

La poignée (2) comprend une première zone (3) pour le positionnement des doigts de l'utilisateur, une deuxième zone (4) pour le positionnement de la paume de la main de l'utilisateur et une troisième zone évasée formant pommeau (6). Ces trois zones (3, 4 25 et 6) sont conformées de manière ergonomique, de façon à permettre un maintien ferme de la poignée (2) et par voie de conséquence de l'ensemble du bâton (1). Ces trois zones (3, 4 et 6) sont réalisées en caoutchouc agrippant, voire recouvertes de liège, de façon à

éviter tout glissage, et.notamment en cas de transpiration sur la main de l'utilisateur.

La poignée (2) comprend un corps creux (8), à travers lequel est ménagé un 30 orifice supérieur (9) et un orifice inférieur (11). Le tube supérieur (101) passe ainsi à la

fois par l'orifice supérieur (9) et l'orifice inférieur (11) du corps creux (8). Une cavité (12) est prévue dans le corps creux (8) de la poignée (2), au niveau de la région supérieure (13) de la deuxième zone (4) pour le positionnement de la paume de la main.

C'est dans cette cavité (12) que se positionnent les moyens de verrouillage (100), c'està-dire les éléments constitutifs permettant le verrouillage et le déverrouillage de la

poignée (2).

Ces moyens de verrouillage (100) comprennent un élément de serrage (14) et un 5 organe d'actionnmemelit (15) qui sont mécaniquement séparés, mais qui coopèrent entreeux. L'élément de serrage (14) vient se placer dans la cavité (12) du corps creux (8).

L'organe d'actionnement (15) ferme aussi la cavité (12).

Le tube supérieur (101), de diamètre plus important, s'enfile sur le deuxième tube médian (102) présentant un diamètre sensiblement plus faible. Le deuxième tube 10 médian (102) s'enfile sur le troisième tube inférieur (103) présentant un diamètre sensiblement encore plus faible. La différence de diamètre entre le tube supérieur (101) et le tube médian (102) ou entre le tube médian (102) et le tube inférieur (103)

correspond à sensiblement deux fois l'épaisseur de la paroi de l'un des tubes.

Un dispositif de blocage supérieur (107) réalise une fixation ferme et sr du tube 15 supérieur (101) sur le tube médian (102). Le dispositif de blocage supérieur (107) est maintenu (voir aussi les Figures 8 et 10) sur l'extrémité inférieure (109) du tube supérieur (101). Un dispositif de blocage inférieur (108) réalise une fixation ferme et sir du tube médian (102) sur le tube inférieur (103). Le dispositif de blocage inférieur (1 08)

est maintenu sur l'extrémité inférieure (111) du tube médian (102).

L'utilisateur fait ainsi coulisser (flèche T en Figures 1 et 2) selon l'axe longitudinal (L) du bâton (1) le tube médian (102) à l'intérieur du tube supérieur (101) et/ou le tube inférieur (103) à l'intérieur du tube médian (102), soit pour régler la hauteur souhaitée pour le bâton télescopique (1), soit pour replier totalement le bâton télescopique (1). L'utilisateur va bloquer le tube supérieur (101) sur le tube médian 25 (102) grâce au dispositif de blocage supérieur (107), afin d'empêcher tout déplacement intempestif du tube médian (102) par rapport au tube supérieur (101). L'utilisateur va bloquer ensuite le tube médian (102) sur le tube inférieur (103) grâce au dispositif de blocage inférieur (108) , afin d'empêcher tout déplacement intempestif du tube inférieur

(103) par rapport au tube médian (102).

Le dispositif de blocage supérieur (107) et le dispositif de blocage inférieur (108) comprennent chacun un corps creux (8), à travers lequel est ménagé un orifice supérieur (9) et un orifice inférieur (11). Le tube supérieur (101) passe par l'orifice supérieur (9) du corps creux (8) du dispositif de blocage supérieur (107). Le corps creux (8) du dispositif de blocage supérieur (107) est fixé au tube supérieur (101) par différents moyens, tels que collage, surmoulage, encliquetage. Le tube médian (102) passe par

l'orifice inférieur (11) du corps creux (8) du dispositif de blocage supérieur (107).

Le tube médian (102) passe par l'orifice supérieur (9) du corps creux (8) du 5 dispositif de blocage inférieur (108). Le corps creux (8) du dispositif de blocage inférieur (108) est fixé au tube médian (102) par différents moyens, tels que collage, surmnoulage, encliquetage. Le tube inférieur (103) passe par l'orifice inférieur (11) du

corps creux (8) du dispositif de blocage inférieur (108).

Une cavité (12) est prévue dans le corps creux (8). C'est dans cette cavité (12) que 10 se positionnent les moyens de verrouillage, c'est-àdire les éléments constitutifs penrmettant le verrouillage et le déverrouillage du dispositif de blocage supérieur (107) et

du dispositif de blocage inférieur (108).

Ces pièces comprennent un élément de serrage (14) et un organe d'actionnement (15) qui sont mécaniquement séparés, mais qui coopèrent entre-eux. L'élément de 15 serrage (14) vient se placer dans la cavité (12) du corps creux (8). L'organe

d'actiomnnement (15) ferme aussi la cavité (12).

La description qui suit concerne à la fois la poignée de préhension (2), le

dispositif de blocage supérieur (107) et le dispositif de blocage inférieur (108).

L'élément de serrage (14) se présente (voir Figure6) sous la forme d'un élément 20 métallique élastique avec une branche de base (16), à partir de laquelle se déploient deux branches latérales (17 et 18). Les deux branches latérales (17 et 18) se terminent chacune par une extrémité libre ou excroissance (19 et 21). L'élément de serrage (14) est conformé de façon à ce que la branche de base (16) possède pour l'essentiel une

fonction de ressort.

La branche de base (16) est disposée longitudinalement et parallèlement aux tubes

longitudinaux (101, 102 et 103). Les deux branches latérales (17 et 18) sont disposées en travers par rapport aux tubes (101, 102 et 103). La distance entre les deux extrémités libres (19 et 21) des deux branches latérales (17 et 18) est inférieure à la hauteur de la branche de base (16). De ce fait, l'élément de serrage (14) présente une forme 30 sensiblement triangulaire en vue latérale.

Les deux branches latérales (17 et 18) compremnnent chacune un orifice ou trou (22 et 23). Les deux trous (22 et 23) sont destinés à laisser passer le tube (101, 102). Les deux trous (22 et 23) présentent chacun un diamètre (Do) sensiblement supérieur au

diamètre extérieur (DT) du tube (101, 102 ou 103).

Dans le cas de la poignée (2), I'organe d'actionnement (15) comprend ainsi un

bouton-poussoir (24) venant à fleur avec la deuxième zone (4) pour le positionnement de la paume de la main de la poignée (2) et entre en continuité avec le pommeau (6). 5 L'organe d'actionnement (15) avec le bouton-poussoir (24) vient totalement compléter la région supérieure (13) de la deuxième zone (4) et fenner la cavité (12). Dans le cas du dispositif de blocage supérieur (107) et le dispositif de blocage inférieur (108), l'organe d'actiolnement (15) comprend ainsi un boutonpoussoir (24) venant à fleur avec la surface extérieure (112) du dispositif de blocage supérieur (107) et du dispositif de 10 blocage inférieur (108). L'organe d'actionnement (15) s'encliquette dans la cavité (12).

Le bouton poussoir (24) comprend un bossage ou un coin (26) faisant saillie à

partir de sa face intérieure (27) dans l'intérieur de la cavité (12). Le coin (26) est dimensionné et positionné sur la face intérieure (27) du bouton poussoir (24), de façon à pouvoir s'insérer entre les deux extrémités libres (19 et 21) des deux branches latérales 15 (17 et 18).

L'élément de serrage (14) est placé au fond de la cavité (12), sa branche de base

(16) étant inséré et maintenue dans un évidement spécifique (28). Dans le cas de la poignée (2), le tube supérieur (101) est enfilé par l'orifice inférieur (11) du corps creux (8), puis traverse les deux trous (22 et 23) des deux branches latérales (17 et 18) de 20 l'élément de serrage (14) et enfin il ressort par l'orifice supérieur (9) du corps creux (8).

Le bouton poussoir (24) est placé sur l'élément de serrage (14).

Dans le cas du dispositif de blocage supérieur (107), le tube supérieur (101) est enfilé par l'orifice supérieur (11) du corps creux (8). Le tube médian (102) est enfilé par l'orifice inférieur (9) du corps creux (8), puis traverse les deux trous (22 et 23) des deux 25 branches latérales (17 et 18) de l'élément de serrage (14) et enfin il rentre à l'intérieur

du tube supérieur (101). Dans le cas du dispositif de blocage inférieur (108), le tube médian (102) est enfilé par l'orifice supérieur (11) du corps creux (8). Le tube inférieur (102) est enfilé par l'orifice inférieur (9) du corps creux (8), puis traverse les deux trous (22 et 23) des deux branches latérales (17 et 18) de l'élément de serrage (14) et enfin il 30 rentre à l'intérieur du tube médian (102).

Comme cela est plus particulièrement représenté en Figures 3 et 5, une dragonne (29) est fonmée à partir d'une sangle (31). Les deux extrémités (32 et 33) de la sangle (31) sortent latéralement de la poignée (2), parallèlement à l'axe longitudinal (L) du tube (101). Cette configuration de sortie pour la sangle (31) a été adoptée, de façon à libérer un accès physique de la main et des doigts de l'utilisateur à la deuxième zone (4), plus précisément à la région supérieure (13) de la deuxième zone (4) et très

spécifiquement au bouton-poussoir (24).

La sangle (31) est plaquée contre la surface intérieure vers le haut de la cavité

(12). L'organe d'actionnement (15) comprend également un anneau (34) partant de la surface du bouton poussoir (24) et se déployant dans la cavité (12). Cet anneau (34) présente une gorge plate formant un passage (36), à l'intérieur duquel va être placée la sangle (31). L'amnneau (34) va également faciliter la solidarisation de l'organe 10 d'actiomnlement (15) dans la cavité (12).

Fonctionnement de l'invention Lorsque l'utilisateur a besoin de faire descendre ou de faire remonter (flèches B et H en Figures 1 et 2) la poignée de préhension (2) de son bâton (1), ou lorsque 15 l'utilisateur a besoin de faire rentrer ou ressortir les tubes (102 et 103) de son bâton (flèche T en Figure 2), il va appuyer par exemple avec son pouce (flèche P) sur le

bouton poussoir (24).

Cet appui (P) va déplacer (flèche M en Figure 11) le coin (26) du boutonpoussoir (24) en direction du centre de la cavité (12). Les faces supérieure et inférieure (37) du 20 coin (26) vont glisser sur les faces intérieures (38) des deux extrémités libres (19 et 21) des deux branches latérales (17 et 18). Ce glissement va entraîner un écartement (flèches S en Figure 11) des deux extrémités libres (19 et 21) et donc des deux branches

latérales (17 et 18), à l'encontre de la force de rappel créée par la branche de base (16).

Cet écartement (S) va progressivement rendre les deux branches latérales (17 et 25 18) perpendiculaires à l'axe longitudinal (L) du tube (101). Cette orthogonalité de plus en plus marquée des deux branches latérales (17 et 18) par rapport au tube (101, 102 ou 103) va modifier la position des deux trous (22 et 23) par rapport au tube (101, 102 ou 103). De cette manière, deux trous (22 et 23) vont devenir progressivement 30 concentriques avec le tube circulaire (101, 102 ou 103). En d'autres termes, les axes passant par le centre des deux trous (22 et 23) et perpendiculaires aux branches latérales (17 et 18) vont quitter leur position distincte et inclinée pour devenir commun avec l'axe longitudinal (L) du tube (101, 102 ou 103). En conséquence de quoi, et en raison Il du diamètre (Do) plus élevé des deux trous (22 et 23) par rapport au diamètre extérieur (DT) du tube (101, 102 ou 103), la tranche (39) sur la totalité du pourtour des deux trous

(22 et 23) va s'écarter de la surface extérieure (41) du tube (101, 102 ou 103).

Cette absence de contact par friction des branches latérales (17 et 18) avec la 5 surface extérieure (41) du tube (101, 102 ou 103), va donner un déverrouillage de l'élément de serrage (14) permettant ainsi un libre coulissement de la poignée (2) ou un libre coulissement du tube médian (102) par rapport au tube supérieur (101) ou un libre coulissement du tube inférieur (103) par rapport au tube médian (102). L'utilisateur peut déplacer la poignée (2) librement sur le tube (101) du haut vers le bas (H et B) et vice10 versa, tout en gardant sa main sur la première zone (3) et tout en gardant la dragonne

(29) accrochée à son poignet.

Lorsque l'utilisateur a trouvé la hauteur souhaitée pour la poignée (2) et/ou pour les tubes (102 et 103), il va relâcher son appui (P) sur le bouton-poussoir (24). Etant donné que la branche de base (16) possède une force de rappel, un retour élastique 15 (flèche R en Figure 8) du boutonpoussoir (24) va se produire. Ce retour (R) va entraîner une rétractation (flèche N en Figure 12) du coin (26). Les deux extrémités libres (19 et 21) des deux branches latérales (17 et 18) vont alors se rapprocher

(flèche C en Figure 12) l'une de l'autre.

Les deux branches latérales (17 et 18) vont se repositionner en travers par rapport 20 à l'axe longitudinal (L) du tube (101, 102 ou 103). Les deux trous (22 et 23) de chacune

des branches latérales (17 et 18) vont devenir progressivement excentrés par rapport au tube circulaire (101, 102 ou 103). En d'autres termes, les axes passant par le centre des deux trous (22 et 23) et perpendiculaires aux branches latérales (17 et 18) vont progressivement quitter leur position commune avec l'axe longitudinal (L) du tube 25 (101, 102 ou 103) pour devenir distincts et inclinés.

En conséquence de quoi, la tranche (39) sur la totalité du pourtour des deux trous

(22 et 23) va se rapprocher et toucher la surface extérieure (41) du tube (101, 102 ou 103). Un contact par friction de branches latérales (17 et 18) va s'établir avec la surface extérieure (41) du tube (101, 102 ou 103) , et va donner un verrouillage de l'élément de 30 serrage (14) permettant ainsi un blocage complet de la poignée (2).

Les matériaux recouvrant la paroi extérieure (41) du tube longitudin(101, 102 ou 103) et les matériaux de l'élément de serrage (14) ont été prévus pour éviter tous bruits, tout crissements intempestifs lors du coulissement de la poignée (2) ou des tubes

(102 ou 103) le long du tube respectif (101, 102 ou 103).

La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés. De nombreuses modifications peuvent être réalisées, sans pour autant sortir du

cadre défini par la portée du jeu de revendications.

La forme de l'élément de serrage (14) peut être variable. Le dispositif de blocage

supérieur (107) pourra être plus grand que le dispositif de blocage inférieur (108).

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Baton d'appui, présentant au moins un tube longitudinal (101, 102, 103) , une 5 poignée de préhension (2), une pointe inférieure (104) et des moyens de verrouillage (100, 107, 108), destinés à bloquer une pièce (2, 102, 103) en une position souhaitée par un utilisateur, ladite pièce (2, 102, 103) étant enfilée et coulissante (H. B, T) par rapport à l'un des tubes longitudinaux (101, 102), lesdits moyens de verrouillage (100, 107, 108) comprenant un organe d'actionnement 10 (15) coopérant avec un élément de serrage (14), caractérisé en ce que l'élément de serrage (14) comprend au moins une branche élastique (17, 18) dont une surface (39) vient se dégager du tube longitudinal (101, 102, 103), pendant que l'utilisateur agit sur l'organe d'actionnement (15), autorisant ainsi un coulissement de ladite pièce (2, 102, 103), ladite surface (39) venant s'engager 15 automatiquement contre le tube longitudinal (101, 102, 103) dès que l'utilisateur relâche l'organe d'actionnement (15), entraînant ainsi un blocage de ladite pièce

(2, 102, 103).

2. Bâton selon la revendication 1, caractérisé en ce que la ou les branches élastiques 20 (17, 18) de l'élément de serrage (14) comprennent un trou (22, 23) permettant le passage du tube longitudinal (101, 102, 103) et présentant un diamètre (Do)

sensiblement supérieur au diamètre (DT) du tube longitudinal (101, 102, 103).

3. Bâton selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'une inclinaison de la ou des 25 branches élastiques (17, 18) de l'élément de serrage (14) par rapport au tube longitudinal (101, 102, 103) permet de rendre concentrique le trou (22, 23) de la ou des branches (17, 18) de l'élément de serrage (14) avec le tube longitudinal (101, 102, 103), pour obtenir le dégagement de l'élément de serrage (14) du tube

longitudinal (101, 102, 103).

4. Bâton selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la ou les

branches élastiques (17, 18) de l'élément de serrage (14) se terminent par une

extrémité libre (19, 21).

5. Bâton selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément de senrage (14) comprend deux branches élastiques (17, 18) et est sensiblement

triangulaire en vue latérale.

6. Bâton selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'organe 10 d'actionnement (15) fonctionne par pression sur l'élément de serrage (14) et

comprend un bouton-poussoir (24) inséré sur la surface extérieure (13, 112) des

moyens de venrrouillage (100, 107, 108).

7. Bâton selon la revendication 6, caractérisé en ce que le bouton poussoir (24) est 15 solidarisé à un coin (26) venant s'insérer entre les deux extrémités libres (19, 21) de l'élément de serrage (14) et/ou les deux branches élastiques (17, 18) de l'élément de serrage (14), de façon à les écarter l'une de l'autre pour permettre de rendre concentrique le trou (22, 23) de la ou des branches élastiques (17, 18) de l'élément de serrage (14) avec le tube longitudinal (101, 102, 103), de façon à 20 obtenir le dégagement de l'élément de serrage (14) du tube longitudinal

(101, 102, 103).

8. Bâton selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la pièce

enfilée et coulissante (H, B) par rapport à l'un des tubes longitudinaux (101) est la 25 poignée de préhension (2), les moyens de verrouillage (100) étant intégrés dans le

corps creux (8) de la poignée (2).

9. Bâton selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la poignée

de préhension (2) comprend une dragonne (29) formée à partir d'une sangle (31), 30 dont les deux extrémités (32, 33) sortent latéralement de la poignée (2),

parallèlement à l'axe longitudinal (L) du bâton (101, 102, 103).

10. Bâton selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la pièce

enfilée et coulissante (T) par rapport à l'un des tubes longitudinaux (101, 102) est un autre tube longitudinal (102, 103) présentant un diamètre (DT) inférieur au diamètre du tube longitudinal (101,102) dans lequel il coulisse, les moyens de verrouillage (107, 108) étant maintenus de manière fixe à l'une des extrémités

(109, 111) dudit tube longitudinal (101, 102) dans lequel il coulisse.

Déposant Mandataire

SKIS ROSSIGNOL S.A.

Cabinet LAURENT & CHARRAS