FR2834222A1 - Adaptateur pour convertir un ski alpin en ski de randonnee - Google Patents

Abstract

Adaptateur pour convertir un ski alpin en ski de randonnée comprend un ensemble de base d'adaptateur (1) destiné à être monté en ablocage dans les butées avant (2) et arrière (3) de la fixation du ski et une platine d'appui (5) articulée à la partie avant de l'ensemble de base (1) selon un axe géométrique avant perpendiculaire à l'axe longitudinal du ski et sur laquelle prend appui et est bloquée la partie avant de la semelle de la chaussure de ski. Selon l'invention, l'ensemble de base d'adaptateur (1) comprend un élément avant (8) avec platine d'appui (5) et un élément arrière (9) avec cale de montée (13), les dits éléments avant (8) et arrière (9) étant maintenus à distance par une entretoise (12) démontable. Les éléments avant et arrière comportent respectivement un épaulement avant (10) et un épaulement arrière (11), par lesquels ils sont bloqués dans les butées avant et arrière de la fixation de ski.

Description

<Desc/Clms Page number 1>

ADAPTATEUR POUR CONVERTIR UN SKI ALPIN EN SKI DE RANDONNEE.

La présente invention est relative à un adaptateur pour fixations de ski alpin disposé en blocage dans les fixations du ski et sur la chaussure et destiné à conférer à la chaussure une liberté de pivotement autour d'un axe avant perpendiculaire à l'axe longitudinal du ski et donc ajouter une mobilité entre le ski et la chaussure et convertir ainsi le ski alpin en ski de randonnée.

On connaît de l'état de la technique des adaptateurs du genre précité.

Ainsi la demande de brevet FR 2 377 815 montre un dispositif comprenant une embase destinée à être montée de manière amovible entre les butées avant et arrière de la fixation. À cette embase est articulée une platine d'appui de la semelle de la chaussure, sur laquelle sont installés des moyens de fixation de ladite chaussure. La disposition selon ce brevet prévoit une platine occupant toute la longueur de la semelle de la chaussure et une embase en plusieurs tronçons tubulaires agencés de manière télescopique.

On connaît aussi du brevet CH 499 333 un dispositif adaptateur comprenant une plaque de base, extensible longitudinalement, prévue pour être montée entre les butées avant et arrière de la fixation. La partie avant de la plaque de base porte une fixation classique de ski de randonnée.

La demande de brevet internationale WO 83 02398 montre aussi un adaptateur comprenant une plaque de base enfichable dans la fixation de ski, recevant en articulation, selon un axe transversal, une plaque de pied supérieure, pourvue de moyens de fixation de la chaussure de ski.

Ces différents dispositifs sont destinés à être montés de manière temporaire dans les fixations de skis alpins afin que le skieur, lorsque la configuration du terrain l'exige, (montée ou plat) puisse évoluer en marchant les skis aux pieds, et ce de manière aisée grâce à la liberté de pivotement des chaussures. En revanche pour la descente, ces dispositifs sont retirés et le skieur repositionne ses chaussures dans les fixations des skis.

L'un des principaux inconvénients de ce genre de fixation est leur poids relativement élevé. Or on sait qu'un poids même faible dans l'absolu, se révèle un facteur particulièrement handicapant notamment en montagne sur des distances notoires. Un autre inconvénient est leur encombrement qui n'autorise pas un rangement aisé dans un sac à dos de volume volontairement réduit. Par

<Desc/Clms Page number 2>

ailleurs leur configuration et/ou leur impossibilité de démontage, ne permettent pas un rangement dans un sac sans générer de volumes morts.

Enfin en raison de leurs prix relativement élevés, certains de ces matériels ne sont réservés qu'à des professionnels comme les pisteurs-secouristes.

La présente invention, a pour objet de pallier les inconvénients précédemment évoqués en mettant en oeuvre un nouveau type d'adaptateur d'un poids réduit et démontable sans outil et dont l'assemblage des différents composants et le réglage, en vue d'une mise à longueur, s'effectue également sans outil.

Pour convertir une paire de skis de piste en skis de randonnée, sont requis deux adaptateurs selon l'invention. Ces adaptateurs sont identiques l'un à l'autre et dans la suite du présent texte ne sera décrit qu'un seul adaptateur.

L'adaptateur selon l'invention, pour convertir un ski alpin ou ski de piste, en ski de randonnée comprend un ensemble de base d'adaptateur destiné à être monté en blocage dans et entre les butées avant et arrière de la fixation du ski alpin et une platine d'appui articulée à la partie avant de l'ensemble de base d'adaptateur selon un axe géométrique avant perpendiculaire à l'axe longitudinal du ski et sur laquelle prend appui la partie avant de la semelle de la chaussure de ski, cette platine comportant des moyens de fixation de la chaussure assurant l'immobilisation de ladite chaussure sur ladite platine mais n'interdisant pas le mouvement de pivotement de la chaussure autour de l'axe avant d'articulation par pivotement de la platine. L'adaptateur tel que défini se caractérise essentiellement en ce que l'ensemble de base d'adaptateur est constitué par deux éléments avant et arrière dotés, pour l'élément avant, d'un épaulement avant et pour l'élément arrière, d'un épaulement arrière, par lesquels ils sont respectivement engagés en blocage dans les butées avant et arrière, les dits éléments avant et arrière étant maintenus à distance l'un de l'autre par une entretoise tubulaire fixée de manière amovible aux dits éléments, ladite entretoise étant parallèle à l'axe longitudinal du ski et venant en appui sur le mécanisme de frein équipant le ski afin de maintenir ce mécanisme en position inactive, l'élément avant recevant de plus en articulation la platine d'appui et l'élément arrière recevant de manière amovible une cale de montée.

<Desc/Clms Page number 3>

L'adaptateur selon l'invention est divisible en trois composants distincts en vue de réduire son encombrement pour le rangement. En fonction des emplacements disponibles dans le sac les trois composants désassemblés peuvent être rangés dans une même zone du sac ou bien être dispersés dans le sac. On évite ainsi toute perte de volume utile.

Préférentiellement, l'entretoise tubulaire est réalisée en aluminium ou en alliage d'aluminium, en fibre de carbone ou en toute autre matière possédant des propriétés de légèreté et de résistance mécanique. Les éléments avant, arrière, la platine d'appui seront avantageusement réalisées en matière synthétique par exemple en polypropylène pour les mêmes raisons qu'exposées précédemment. Par ailleurs cette matière se prête particulièrement bien à une fabrication par moulage qui présente l'avantage de réduire l'importance des usinages ultérieurs.

D'autres avantages, but et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'une forme préférée de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif, en se référant aux dessins annexés en lesquels : - la figure 1 est une vue de côté d'un adaptateur selon l'invention, en situation dans une fixation de ski, une chaussure de ski étant fixée à la platine de cet adaptateur et cette chaussure occupe une position inclinée, écartée de la cale de montée, laquelle occupe une position de montée, - la figure 2 reprend la figure 1, hormis le fait que la chaussure de ski est en appui sur la cale de montée, cette dernière occupant toujours une position de montée, - la figure 3 reprend la figure 1, hormis le fait que la cale de montée occupe une position d'effacement et que la chaussure de ski est en appui sur la cale de montée, - la figure 4 est une vue en perspective d'un adaptateur selon l'invention, les moyens de fixation de la chaussure de ski n'étant représentés qu'en partie, - la figure 5 est une vue en perspective d'un élément qui peut indifféremment constituer élément avant ou élément arrière, - la figure 6 est une vue en coupe longitudinale d'un adaptateur selon l'invention, les moyens de fixation de la chaussure n'étant pas représentés sur cette figure,

<Desc/Clms Page number 4>

- la figure 7 est une vue en perspective d'un adaptateur selon l'invention, démonté en vue de son rangement, les moyens de fixation de la chaussure étant représentés de manière schématique.

Tel que représenté, l'adaptateur selon l'invention, pour convertir un ski alpin en ski de randonnée, comprend un ensemble de base d'adaptateur 1 destiné à être monté en blocage dans et entre les butées avant 2 et arrière 3 de la fixation du ski alpin 4 et une platine d'appui 5 articulée à la partie avant de l'ensemble de base d'adaptateur selon un axe géométrique avant AA' perpendiculaire à l'axe longitudinal du ski. Cette platine 5 est destinée à recevoir en fixation une chaussure de ski 6, du type de celles comportant un épaulement avant saillant et un épaulement arrière saillant, lesquels pour la pratique du ski de piste sont engagés respectivement dans les butées avant 2 et arrière 3 de la fixation de ski. Cette platine 5 est pourvue d'une face plane d'appui 5a, parallèle à l'axe M'sur laquelle prend appui la partie avant de la semelle de la chaussure de ski. Cette platine 5 est dotée de moyens de fixation 7 de la chaussure, connus en soi. Ces moyens de fixation 7 assurent l'immobilisation de la chaussure sur la platine 5 mais n'interdisent pas le mouvement de pivotement de la chaussure autour de l'axe avant d'articulation, ce mouvement s'opérant par pivotement de la platine. Cette disposition, lors d'une marche à ski, autorise un mouvement de pivotement du pied proche du mouvement naturel de la marche.

Conformément à l'invention, l'ensemble de base d'adaptateur 1 est constitué par deux éléments avant 8 et arrière 9 dotés, pour l'élément avant, d'un épaulement avant 10 et pour l'élément arrière, d'un épaulement arrière 11.

Par ces épaulements, les éléments avant et arrière sont respectivement engagés en blocage dans les butées avant 2 et arrière 3 de la fixation du ski. Ces épaulements avant et arrière, tant en formes que dimensions sont proches des épaulements avant et arrière des chaussures de ski alpin.

Ces éléments avant et arrière 8,9 sont maintenus à distance l'un de l'autre par une entretoise tubulaire 12, rigide, de section droite constante en forme de couronne circulaire. Cette entretoise 12 est fixée de manière amovible aux éléments 8,9, et s'étend de manière parallèle à l'axe longitudinal du ski. Par ailleurs, cette entretoise, par rapport aux éléments avant et arrière 8,9, occupe

<Desc/Clms Page number 5>

une position basse et vient en appui sur le mécanisme de frein équipant le ski afin de maintenir ce mécanisme en position inactive.

Comme on peut le voir sur les figures, l'élément avant 8 reçoit en articulation la platine d'appui 5 et l'élément arrière 9 reçoit de manière amovible, une cale de montée 13. Cette cale de montée, en constituant butée au mouvement arrière de pivotement de la chaussure, a pour but de maintenir cette dernière dans une position horizontale ou proche de l'horizontale et de compenser ainsi la déclivité du terrain.

Préférentiellement, chaque élément avant 8 et arrière 9 comporte un logement horizontal 8a, 9a, de forme cylindrique, s'étendant de manière parallèle à l'axe longitudinal du ski. Ce logement 8a, 9a est prévu pour recevoir en ajustement glissant, la zone avant ou arrière de l'entretoise tubulaire 12.

Pour assurer leur immobilisation relative, les éléments avant 8, arrière 9, et l'entretoise 12 comportent des moyens d'blocage mutuels.

Selon la forme préférée de réalisation, les moyens d'blocage de chaque élément 8,9 et de l'entretoise tubulaire 12 l'un par rapport à l'autre, sont constitués par au moins un orifice radial 14, traversant, pratiqué dans ledit élément 8,9 et ce depuis sa face inférieure vers le logement cylindrique 8a, 9a, dans lequel il débouche, et par un système d'épingle 15 monté à l'extrémité correspondante de l'entretoise tubulaire, ce système d'épingle comportant un pion de positionnement 16 à extrémité arrondie, porté par un ressort à lame 17 solidaire de l'entretoise tubulaire 12. Le pion 16 est destiné à être engagé dans le perçage radial 14 pour assurer l'immobilisation de l'entretoise 12 par rapport à l'élément correspondant 8,9 et ce tant en translation qu'en rotation.

L'entretoise tubulaire 12 est pourvue de deux systèmes d'épingle montés à chacune de ses portions terminales. Comme on peut le voir, ces deux systèmes d'épingle sont montés dans l'entretoise 12, le pion 16 de chacun d'entre eux étant engagé en libre coulissement dans un perçage radial pratiqué dans l'entretoise pour former saillie à l'extérieur de cette dernière.

L'intérêt de l'utilisation d'un système d'épingle tel que décrit, réside d'une part dans sa simplicité et dans son très faible poids et d'autre part dans sa maniabilité même avec des gants de ski. D'autre part ces systèmes d'épingle sont largement diffusés et sont d'un coût réduit.

<Desc/Clms Page number 6>

Préférentiellement sont prévus plusieurs orifices traversants 14 régulièrement espacés sur une même génératrice. Cette disposition est particulièrement avantageuse puisque d'une manière particulièrement simple et aisée il est possible, sans outil, d'adapter le dispositif selon l'invention à différents modèles de fixation de chaussure de ski et à différentes tailles.

Cependant pourront être prévus deux types de modèles à savoir un modèle pour adulte et un modèle pour enfant, ces deux modèles se distinguant l'un de l'autre essentiellement par la longueur de l'entretoise et par la taille de la platine d'appui.

L'élément avant 8, en partie supérieure, est pourvu d'au moins deux ailettes latérales 20, verticales, saillantes, parallèles à l'axe longitudinal de l'entretoise tubulaire. Ces ailettes, selon l'axe géométrique d'articulation AA', sont pourvues chacune d'un perçage traversant dans lequel est engagée une broche d'articulation 19 pour recevoir en articulation la platine 5 d'appui de la chaussure. À cet effet, la platine 5, en zone avant, est équipée de deux ailes latérales verticales 18, parallèles, dirigées vers le bas, comportant selon l'axe géométrique d'articulation M'des perçages traversants dans lesquels est engagée la broche d'articulation 19. Préférentiellement, pour notamment renforcer la liaison, par articulation, de la platine 5 à l'élément avant 8, ce dernier est pourvu entre les ailettes latérales 20, de deux ailettes internes 20a, verticales saillantes, parallèles aux ailettes latérales 20. Ces ailettes 20a sont pourvues chacune, selon l'axe géométrique d'articulation M', d'un perçage traversant dans lequel est engagée la broche d'articulation 19. De surcroît, la platine 5, entre les deux ailettes latérales 18, est pourvue de trois charnons 21. Ces charnons sont respectivement positionnés dans les intervalles entre les ailettes latérales 20 et internes 20a de l'élément avant 8. Bien entendu, chaque charnon 21 est doté selon l'axe M'd'un perçage traversant dans lequel est engagé la broche d'articulation 19.

La platine d'appui 5 et la broche 19 sont immobilisées en translation latérale par rapport à l'élément avant 8. On évite ainsi tous mouvements parasites de la platine par rapport à l'élément avant, susceptibles de perturber la marche à ski. À cet effet la longueur des charnons 21 correspond sensiblement à l'écart entre les ailettes 20,20a et l'écart entre les faces internes des ailettes

<Desc/Clms Page number 7>

latérales 18 de la platine 5 correspond sensiblement à l'écart entre les faces externes des ailettes latérales 20 de l'élément avant 8. Bien entendu sera prévu un jeu fonctionnel de quelques dixièmes de millimètres pour réduire l'importance des forces de frottements lors du mouvement de pivotement de la platine par rapport à l'élément avant.

La platine en position extrême de pivotement arrière prend appui sur les ailettes 20 et 20a de l'élément avant 8.

Préférentiellement, pour notamment alléger le poids de l'adaptateur, la longueur de la platine d'appui 5 est réduite, et préférentiellement, est inférieure à la moitié de la longueur de la semelle de la chaussure. Avantageusement la longueur de la platine 5 est limitée à la longueur de la zone avant de la semelle de la chaussure de ski, cette longueur étant inférieure au quart de la longueur de la semelle et sensiblement équivalente au cinquième de cette longueur.

La platine 5, en saillie sur sa face supérieure 5a ou face d'appui, est pourvue d'une paroi frontale avant 22 dotée à écartement de la face 5a et audessus de cette dernière, d'un rebord d'accrochage 22a tourné vers l'arrière, sous lequel est engagé l'épaulement avant de la chaussure de ski 6. La face supérieure de l'épaulement de la chaussure vient en regard et à très faible distance de la face inférieure plane du rebord d'accrochage, cette face inférieure plane étant parallèle à la face d'appui 5a de la platine 5. La face supérieure de l'épaulement avant de la chaussure peut aussi venir au contact de la face inférieure plane du rebord d'accrochage 22a. Cette disposition permet de caler longitudinalement la chaussure de ski sur la platine ; par ailleurs en constituant butée, le rebord d'accrochage 22, limite ou s'oppose au mouvement de tangage de la chaussure dans la platine 5.

Le rebord d'accrochage 22a, présente un cintre épousant sensiblement le contour de l'avant de la chaussure.

La paroi frontale avant 22 est avantageusement pourvue d'une ouverture dans laquelle se positionne l'épaulement avant de la chaussure de ski.

La faible longueur de la platine 5 pourrait être à l'origine de problèmes de maintien latéral de la chaussure pouvant se traduire par l'apparition de mouvements parasites de lacet. Pour écarter cet inconvénient, la platine 5 est pourvue en saillie sur sa face supérieure 5a de deux ailes latérales 23 se faisant

<Desc/Clms Page number 8>

face, entre lesquelles est engagée la semelle de la chaussure, cette semelle par ses faces latérales venant en appui contre ces ailes latérales. Est réalisé ainsi un calage latéral de la chaussure dans la platine. Préférentiellement, les ailes, en extrémité avant, sont cintrées de façon à épouser le contour de l'épaulement avant de la chaussure.

Le maintien de la chaussure sur la platine 5 contre les ailes latérales 23 et sous le rebord d'accrochage 22a est assuré par les moyens de fixation 7. Ces moyens de fixation pourront être constitués par un lien inextensible, agencé en boucle, et fixé par chacune de ses extrémités à la platine 5. Ce lien sera équipé d'un mécanisme de mise en tension non représenté. La forme de boucle que présente ce lien sera disposée autour de la chaussure.

La manoeuvre du mécanisme de mise en tension, dans le sens du serrage, assure la mise en tension du lien et par voie de conséquence le blocage de la chaussure contre les ailes latérales et sous le rebord d'accrochage. On assure ainsi une immobilisation de la chaussure par rapport à la platine 5. Préférentiellement, le mécanisme de mise en tension est constitué essentiellement par un levier solidaire du lien inextensible. Selon une première forme d'exécution, le levier est solidarisé au lien à mi-distance des deux extrémités de ce dernier et est destiné à être engagé, lors du serrage, sur l'épaulement arrière de la chaussure.

Selon une autre forme de réalisation, le levier est monté articulé dans un support du mécanisme de mise en tension, ce support étant solidarisé à la platine par tous moyens connus. Dans ce cas de figure, la boucle que forme le lien inextensible est directement engagée sur l'épaulement arrière et se bloque contre l'angle que forme cet épaulement avec la tige de la chaussure.

Préférentiellement, pour l'accrochage du lien inextensible, la platine 5 est pourvue de deux oreilles latérales 24, verticales, en saillies vers le bas, disposées à distance de l'articulation. Ces oreilles sont chacune pourvue d'un perçage traversant dans lequel est engagé en fixation l'extrémité correspondante du lien inextensible ou bien du doigt de fixation que comporte le support de levier. Par rapport au plan d'appui de la semelle de la chaussure sur la platine, c'est-à-dire le plan géométrique contenant la face 5a de la platine, les oreilles 24 et plus précisément les points d'attache à la platine, du moyen de fixation 7 sont

<Desc/Clms Page number 9>

à un niveau inférieur tant par rapport à ce plan d'appui que par rapport à l'épaulement arrière de la chaussure si bien que le lien, à l'état serré, se développe de manière oblique par rapport à ce plan d'appui et par rapport à la semelle de la chaussure.

En variante, les points d'attache pourront être disposés au-dessus du plan d'appui sus évoqué, les moyens 7 dans ce cas de figure, seront situés audessus de ce plan.

Selon la forme préférée de réalisation, l'élément arrière 9 est pourvu d'au moins deux ailettes verticales 25, latérales, saillantes, parallèles à l'axe longitudinal de l'entretoise tubulaire, entre lesquelles est positionnée une cale de montée 13 dont le but est de limiter le mouvement de pivotement de la chaussure vers l'arrière lors de la marche à ski. Avantageusement, l'élément arrière comportera deux autres ailettes 26 internes, disposées entre les ailettes latérales parallèlement à ces dernières. Ces différentes ailettes, selon un axe géométrique commun BB'parallèle à l'axe géométrique M'sont pourvues d'orifices traversants destinés à recevoir des tourillons d'articulation dont est équipée la cale 13 de montée.

Préférentiellement la cale de montée est réalisée par pliage d'un profilé métallique plein, de section droite circulaire. Cette cale de montée présente une forme en U inversée, comportant deux branches latérales, parallèles, réunies l'une à l'autre en partie supérieure par une branche transversale. Parallèlement au plan du U, la cale est pourvue de deux tourillons coaxiaux tournés l'un vers l'autre, destinés à être engagés de manière libre en rotation dans les perçages traversants des ailettes 25, ou des ailettes 26 ou bien encore des ailettes 25 et 26 de l'élément arrière. La cale 13 présentera par ailleurs une forme de butée limitant le pivotement vers l'arrière, par appui sur l'élément arrière et plus précisément sur les ailettes que comporte ce dernier. La forme de butée est obtenue par décalage latéral avant des tourillons par rapport au plan que forme le U, et est constituée par les segments de profilé formés entre les branches du U et les tourillons du fait de ce décalage. Ces segments de profilé sont raccordés aux branches du U par des coudes. Cette cale peut pivoter vers l'avant, vers une position d'effacement et venir en appui contre l'entretoise tubulaire. Dans cette position d'effacement, les coudes sus évoqués occupent une position supérieure

<Desc/Clms Page number 10>

et peuvent recevoir en appui le talon de la chaussure. La branche transversale de la forme de U inversée de la cale prend appui, dans cette position d'effacement, sur l'entretoise 13. On peut remarquer que la distance entre la branche transversale de la cale 13 et les tourillons de cette dernière est supérieure à la distance entre ces mêmes tourillons et les coudes que présente la cale. On peut remarquer aussi qu'en position d'effacement, le bras de levier de l'effort d'appui de la chaussure sur les coudes de la cale est faible en comparaison du bras de levier de l'effort de réaction exercé par l'entretoise 12 sur la branche transversale de la forme de U. Cette disposition de bras de levier réduit le risque de poinçonnage de l'entretoise par la traverse sous l'effet du poids de l'utilisateur exercé sur les parties coudées de la cale par l'intermédiaire de la chaussure.

Avantageusement, les éléments avant 8 et arrière 9 sont identiques de sorte qu'ils peuvent être fabriqués à partir d'un même moule en vue de rationaliser leur fabrication. Ainsi chaque élément 8 ou 9, comportera un épaulement avant et un épaulement arrière, chaque élément pouvant être élément avant ou élément arrière. Par ailleurs le logement 9a formé dans chaque élément et destiné à recevoir la portion avant ou arrière de l'entretoise, traverse de part en part ledit élément et débouche au niveau des épaulements avant et arrière.

On peut remarquer que la forme d'épaulement avant jouxte la forme d'épaulement arrière ou est séparée de cette dernière de quelques millimètres ce qui réduit notablement l'empattement axial de chaque élément. À titre d'exemple purement indicatif, l'empattement axial de chaque élément est compris entre cinq et sept centimètres.

Il va de soi que la présente invention peut recevoir tous aménagements et variantes sans pour autant sortir du cadre du présent brevet.

Claims (11)

REVENDICATIONS.

1/Adaptateur pour convertir un ski alpin ou ski de piste en ski de randonnée, comprenant un ensemble de base d'adaptateur (1) destiné à être monté en blocage dans et entre les butées avant (2) et arrière (3) de la fixation du ski alpin (4) et une platine d'appui (5) articulée à la partie avant de l'ensemble de base d'adaptateur (1) selon un axe géométrique avant perpendiculaire à l'axe longitudinal du ski et sur laquelle prend appui la partie avant de la semelle de la chaussure de ski, ladite platine (5) comportant des moyens de fixation (7) de la chaussure assurant l'immobilisation de ladite chaussure sur ladite platine (5) mais n'interdisant pas le mouvement de pivotement de la chaussure autour de l'axe avant d'articulation AA', ce mouvement s'opérant par pivotement de la platine (5) caractérisé en ce que l'ensemble de base d'adaptateur (1) est constitué par deux éléments avant (8) et arrière (9) dotés pour l'élément avant d'un épaulement avant (10) et pour l'élément arrière d'un épaulement arrière (11), par lesquels ils sont respectivement engagés en blocage dans les butées avant (2) et arrière (3), les dits éléments avant (8) et arrière (9) étant maintenus à distance l'un de l'autre par une entretoise tubulaire (12) fixée de manière amovible aux dits éléments (8), (9), ladite entretoise (12) étant parallèle à l'axe longitudinal du ski (4) et venant en appui sur le mécanisme de frein équipant le ski (4) afin de maintenir ce mécanisme en position inactive, l'élément avant (8) recevant de plus en articulation la platine d'appui (5) et l'élément arrière (9) recevant de manière amovible une cale de montée (13).

21 Adaptateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque élément (8,9) comporte un logement horizontal (8a, 9a), parallèle à l'axe longitudinal du ski, dans lequel est engagé la zone avant ou arrière de l'entretoise tubulaire (12), ledit élément et ladite entretoise comportant des moyens d'blocage mutuels.

31 Adaptateur selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisée en ce que l'élément avant (8) en partie supérieure est pourvu d'au moins deux ailettes verticales (20), saillantes, parallèles à l'axe longitudinal de l'entretoise tubulaire (12), lesdites ailettes, selon l'axe géométrique d'articulation (AA') étant pourvue chacune d'un perçage traversant dans lequel est engagée une broche d'articulation (19) recevant en articulation la platine d'appui (5) de la chaussure.

<Desc/Clms Page number 12>

4/Adaptateur selon la revendication 3, caractérisé en ce que la platine (5) comporte au moins deux ailes verticales (18), parallèles, dirigées vers le bas comportant selon l'axe géométrique d'articulation des perçages traversant dans lesquels sont engagés la broche d'articulation (19).

5/Adaptateur selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que les moyens d'blocage de chaque élément (8,9) et de l'entretoise tubulaire (12) l'un par rapport à l'autre sont constitués par au moins un orifice radial traversant (14) pratiqué dans ledit élément depuis sa face inférieure vers le logement (8a, 9a) et par un système (15) d'épingle monté à l'extrémité correspondante de l'entretoise tubulaire (12), ce système d'épingle comportant un pion (16) de positionnement à extrémité arrondie porté par un ressort à lame solidaire de l'entretoise tubulaire (12), ledit pion étant destiné à être engagé dans le perçage radial (14) pour assurer l'immobilisation de l'entretoise (12) par rapport à l'élément correspondant.

6/Adaptateur selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'entretoise (12) est pourvue de deux systèmes d'épingle (15) monté à chacune de ses portions terminales.

7/Adaptateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la longueur de la platine (5) est réduite, sa longueur étant inférieure au quart de la longueur de la semelle de la chaussure.

8/Adaptateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la platine (5), en saillie sur sa face supérieure (5a) est pourvue d'une paroi frontale avant (22) dotée à écartement de la face (5a) et audessus de cette dernière, d'un rebord d'accrochage (22a) tourné vers l'arrière, sous lequel est engagé l'épaulement avant de la chaussure de ski.

9/Adaptateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la platine d'appui (5) et de positionnement de la chaussure est pourvue en saillie sur sa face supérieure de deux ailes latérales (23) se faisant face entre lesquelles est engagée la semelle de la chaussure afin de caler latéralement cette dernière et éviter tout mouvement de lacet lors de la marche à ski.

10/Adaptateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément arrière (9) est pourvu d'au moins deux ailettes

<Desc/Clms Page number 13>

verticales (25), saillantes, parallèles à l'axe longitudinal de l'entretoise tubulaire (12), entre lesquelles est positionnée une cale de montée (13) pour limiter le mouvement de pivotement de la chaussure vers l'arrière lors de la marche à ski.

11/Adaptateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque élément (8,9) comporte un épaulement avant (10) et un épaulement arrière (11), chaque élément pouvant être élément avant ou élément arrière.

12/Adaptateur selon les revendications 2 et 11 prises ensemble, caractérisé en ce que le logement (8a, 9a) destiné à recevoir la portion avant ou arrière de l'entretoise (12) traverse de part en part l'élément (8,9) correspondant et débouche au niveau des épaulements avant et arrière (10,11).

13/Adaptateur selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que les deux éléments avant (8) et arrière (9) sont identiques.