FR2826675A1

FR2826675A1 - Dispositif pour realiser un deplacement lateral de divers elements de balisage de voie de circulation routiere liaisonnes rigidement entre eux

Info

Publication number: FR2826675A1
Application number: FR0109326A
Authority: FR
Inventors: Bernard Aversenq
Original assignee: SARL GESTRA
Current assignee: SARL GESTRA
Priority date: 2001-07-02
Filing date: 2001-07-02
Publication date: 2003-01-03
Anticipated expiration: 2021-07-02
Also published as: FR2826675B1

Abstract

Dispositif (2) pour réaliser un déplacement latéral de divers éléments de balisage de voie de circulation routière (1) liaisonnés rigidement entre eux, et formant une poutre autoportante (1a), caractérisé en ce qu'il est conçu au minimum sous la forme de deux équipements de translation indépendants (2a, 2b) motorisés, portés ou tractés par des engins quelconques (3a, 3b) possédant au minimum deux roues directrices, les deux éléments de translation (2a, 2b) comportant chacun un chemin bas de guidage (4a, 4b) constitués d'éléments de guidage (5a, 5b) à axes horizontaux, sur lesquels reposent par leur base, plane ou évidée, les éléments de balisage (1), et de moyens de guidage latéraux (6a, 6b) à axes pas forcément verticaux, placés de part et d'autre des chemins de guidage bas (4a, 4b), au minimum un des chemins de guidage latéral (6a, 6b) étant équipé d'un dispositif de réglage pour s'adapter à la largeur et la forme des profils en travers de tous les types de blocs (1), lesdits blocs (1) formant entre les deux têtes de translation (2a, 2b) une poutre auto-portante (1a) lors des opérations de transfert.

Description

DISPOSITIF POUR REALISER UN DEPLACEMENT LATERAL DE
DIVERS ELEMENTS DE BALISAGE DE VOIE DE CIRCULATION
ROUTIERE LIAISONNES RIGIDEMENT ENTRE EUX.

La présente invention a pour objet un dispositif pour réaliser un déplacement latéral de divers éléments de balisage de voie de circulation routière liaisonnés rigidement entre eux.

Les chantiers routiers importants sont systématiquement protégés par des dispositifs de balisage constitués de blocs plastiques, métalliques, béton ou mixtes, tous de formes différentes, liés les uns aux autres pour protéger les personnels qui travaillent sur les chantiers des voies laissées libres à la circulation des usagers. Ces blocs sont liaisonnés entre eux par des attaches qui permettent de conserver souple l'articulation dans le sens transversal. Cette souplesse d'attache a été exploitée dans le cadre de plusieurs brevets existants pour effectuer le déplacement latéral de ces dispositifs de sécurité, de manière à remettre en circulation au plus tôt les voies de circulation neutralisées pour effectuer des travaux.

Ainsi, dans le brevet FR 9109551, l'inventeur avait prévu de déplacer latéralement les blocs en les prenant par le dessous du pied, ceci au moyen de deux têtes de préhension orientables et d'un chemin de guidage de 1 quelques mètres de longueur, placé entre les deux têtes orientables.

Egalement dans le brevet EP-A-O 172 062, l'inventeur avait prévu de déplacer latéralement les blocs liaisonnés entre eux en les prenant par le dessous de la tête des blocs spécialement conformés à cet effet, la machine à tranférer les blocs était également constituée de deux têtes de préhension, placées de part et d'autre d'un chemin de guidage de quelques mètres de longueur. La conception des machines à transférer nécessitait autant de modèles de machines que de forme d'éléments de balisage existant sur le marché.

Les inconvénients de la souplesse d'attache des blocs liaisonnés entre eux étaient dans leur mise en place assez difficile pour les aligner de façon rectiligne lors des translations, ceux-ci étant plutôt posés au sol en faisant des ondulations, voire des mises en épi. Egalement en cas de chocs par des véhicules en perdition, le jeu dans les articulations provoquait un déplacement important de plusieurs blocs, créant ainsi un danger sur les voies adjacentes. Pour les transférer, il fallait également les supporter sur toute la longueur de la zone à transférer.

Pour pallier à ce problème, les industriels ont conçu des dispositifs de balisage constitués en général d'éléments de balisage métalliques, mixtes (métal-béton) ou autres, possédant des embases pleines ou évidées, ou des blocs possédant des têtes spécialement étudiées pour être soulevées par un dispositif de translation. Ces blocs sont liaisonnés rigidement entre eux ; soit par boulonnage, soit par un système d'attaches rapides, ce qui crée des files continues de blocs, donnant l'effet d'un mur continu, d'une très grande rigidité vis à vis d'un choc avec un véhicule en perdition.

L'inconvénient majeur de ces nouveaux dispositifs est qu'ils ne sont plus tranférables latéralement par les machines conçues pour déplacer les blocs liaisonnés entre eux par attaches souples qui permettait de déplacer latéralement les blocs en les soulevant et en profitant de la souplesse de l'attache pour créer un angle entre les blocs de petites longueur. Pour transférer les nouveaux blocs à attaches rigides avec les dispositifs de translation actuels constitués de têtes de préhension et de chemin de guidage continu ou discontinu, il faudrait créer des chemins de guidage de plusieurs mètres pour les blocs à liaisons rigides qui possèdent une légère 1 souplesse transversale, et de plusieurs dizaines de mètres pour les blocs rigides de grandes longueurs (blocs mixtes béton-métal ou blocs réalisés en tôles pliées) qui sont montés clavetés, et dont la conception ne laisse, en souplesse transversale, que quelques degrés de liberté entre deux blocs.

Si ces chemins de guidage de grandes longueurs sont techniquement réalisables, ils sont presque inconcevables au niveau de l'exploitation d'un chantier ou l'espace limité nécessite des moyens très compacts. Le prix de revient élévé de tel système de translation des blocs rigides serait également dissuasif, sans compter les différents modèles de machines à créer en fonction des différents éléments de balisage existant et à venir sur le marché. Une autre solution consisterait à mettre plusieurs machines standards en série pour transférer les blocs, comme les machines conçues dans le brevet FR 9109551 qui permettent chacune de déplacer des blocs sur de faibles largeurs, mais cela multiplie d'autant le prix des transferts.

Dans la suite du texte, tous les blocs liaisonnés entre eux par boulonnage, clavetage ou autre seront appelés sans distinction :"balisage liaisonnés rigidement entre eux".

Aussi, il a été conçu un nouveau dispositif de transfert latéral de tout type de blocs liaisonnés rigidement entre eux par boulonnage ou clavetage, caractérisé en ce qu'il comporte uniquement deux dispositifs de préhension indépendants, conçus sous forme de cage, motorisés ou tractés, prenant et guidant les blocs par le dessous du pieds et les faces latérales, la tête et les faces latérales, ou par guidage sur une nervure existante sur les deux faces latérales, avec suppression pure et simple du chemin de guidage central de type convoyeur droit ou en courbe, tel qu'il existait sur les machines actuelles, et qui reliait en général les têtes de préhension des machines à transférer les blocs. C'est la rigidité verticale et la faible élasticité transversale des blocs liaisonnés rigidement entre eux (boulonnés ou clavetés) qui créent une poutre auto-portante entre les deux têtes de la nouvelle machine. Il n'est pas nécessaire également de rajouter des chariots intermédiaires mobiles pour maintenir le poutre en suspension. Ainsi, le dispositif créé est relativement compact, simple d'utilisation et permet de redonner aux blocs liaisonnés rigidement entre eux (boulonnés ou clavetés) les mêmes fonctions de transférabilité que les blocs liaisonnés entre eux par attaches souples. Cette innovation permet de transférer latéralement tout type de blocs, de quelques centimètres à plusieurs mètres, sans démonter les dispositifs de sécurité, l'éclairage ou les autres éléments dont seraient équipés les blocs. Pour effectuer le

rippage des blocs, les deux dispositifs de translation, indépendants l'un de l'autre, sont décalés transversalement en position de travail sur une voie de circulation, l'inter-distance entre les deux têtes nécessaire pour créer la poutre auto-portante, constituée des éléments liaisonnés rigidement entre eux, dépendant de la largeur de voie à tranférer latéralement. Pour effectuer le transfert de voie, il suffit d'engager le premier élément dans l'un des 2 dispositifs de translation indépendants, de faire avancer le

dispositif de quelques métres pour créer le début d'une poutre auto-portante, puis d'engager les blocs liaisonnés entre eux dans le 1 deuxième dispositif de préhension. Les deux dispositifs indépendants sont conçus pour ne pas empiéter les voies adjacentes lors des translations des blocs, la translation des blocs pouvant se faire légèrement en retrait de la position définitive des alignements recherchés, ceci pour tenir compte de l'effet d'élasticité transversale engendrée par la poutre auto-porteuse lors des phases de translation. Cette technique permet d'auto-protéger en permanence le personnel qui doit effectuer les translations avec les deux dispositifs de rippage indépendants. Contrairement aux autres types de machines à transférer les balisages constitués de blocs à liaisons souples, il n'est pas obligatoire que le débord de la machine soit dans l'aplomb du bloc, car le nouvel engin de translation est à l'intérieur de la zone de balisage, légèrement en retrait de la circulation, ce qui contribue à améliorer la sécurité du personnel qui travaille sur ces appareils. Tout ce qui vient d'être décrit en transférant les blocs par le dessous du bloc peut aussi être réalisé en transférant les blocs par sa tête ou une partie de son 1 corps, une nervure par exemple, dans la mesure où sa forme permet de soulever le bloc en continu.

Selon une première forme d'exécution où les élements de balisage liaisonnés rigidement entre eux sont pris par le dessous du pied, le dispositif comporte deux équipements de translation constitués d'un ) chemin de guidage central placé en partie basse et de deux chemins de guidage latéraux, ces équipements étant en général constitués de galets ou de rouleaux, pas généralement à axes horizontaux pour le chemin de guidage, d'un angle quelconque, pour les chemins de guidage latéraux, adapter pour guider les blocs, en faisant épouser au mieux la forme des blocs par les rouleaux de guidage. Ces dispositifs de translation peuvent être montés sur des engins auto-portés type poids-lourds, tracteurs agricoles, tractés par les mêmes types d'engins que cités précédemment, ou autonome. Dans ce cas ils sont montés sur des engins automoteurs spécialement conçus à cet effet. Egalement, les deux dispositifs de translation pourraient être tractés de manière indépendante par un même engin type poids-lourd ou tracteur, une poutre de traction assurant simplement la liaison entre les deux équipements.

Selon une deuxième forme d'exécution, les élements de balisage liaisonnés rigidement entre eux sont pris par la partie basse des blocs rigides et par une seule face latérale verticale ou biaise de la tête des blocs. En effet la rigidité de la poutre permet de ne réaliser qu'un seul guidage par l'une des deux faces latérale de la file des blocs liaisonnés entre eux, contrairement aux blocs à liaison souple, qui eux n'ont aucune tenue, et nécessitent

d'être guidés sur les deux faces latérales des blocs. Le système comporte deux dispositifs de translation constitués de deux chemins de guidage, un central placé en partie basse du dispositif, et un latéral placé en partie haute du dispositif. Dans cette solution, les rouleaux ou galets de ce chemin latéral sont inclinés à façon de manière à suivre la forme du bloc pour assurer le guidage par une seule série de rouleaux. Le mode de traction des deux dispositifs de translation de cette deuxième forme d'exécution reste identique à la première forme d'exécution. Cette solution apporte l'avantage de n'avoir aucun élément de la tête de translation qui dépasse le gabarit sur un côté des blocs liaisonnés rigidement entre eux, ce qui augmente considérablement la sécurité lors des opérations de translation des blocs sur chantier. Avantageusement, les galets de la partie haute du dispositif pourraient être asservis par un automatisme, de manière à pouvoir adapter l'angle d'inclinaison des rouleaux à la demande, notamment lorsqu'une file de glissières est constituée d'éléments de balisage différents, nécessitant des réglages des angles des galets différents. En effet, compte tenu du nombre et de la diversité des blocs, ceux-ci ne seront pas forcément mis de façon homogène, ce qui nécessitera un système automatique de réglage des galets.

Enfin, en variante, pour tenir compte de la particularité de certains blocs possédant une tête de préhension et liaisonnés rigidement entre eux, les dispositifs de transfert ne comporteront pas nécessairement de système de guidage bas, mais uniquement des dispositifs de guidage haut et latéraux, constitués par des galets à axes inclinés qui seront placés sous la tête et contre les parois latérales des blocs à transférer, les blocs formant toujours une poutre autoportante entre les deux têtes de ripage, lors des opérations de transfert.

En autre variante, il n'est pas exclu que pour translater latéralement des blocs de plusieurs mètres, 7 à 10 mètres par exemple, il est tout à fait possible d'utiliser plus de 2 équipements de tranlation, trois ou quatre par exemple, ce qui permet en une seule opération de passer une file de blocs de balisage du bord extérieur d'une chaussée d'autoroute vers le bord intérieur de la même chaussée de l'autoroute.

De toute façon l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence aux dessins schématiques annexés, représentant à titre non limitatif, plusieurs formes d'exécution des nouveaux dispositifs de translation.

La figure 1 représente en une vue de dessus un dispositif de translation (2) se présentant sous la forme de deux équipements de translation indépendants et automoteurs (2a, 2b), où les élements de balisage (1) liaisonnés rigidement entre eux, et formant une poutre autoportée (la) entre les deux équipements de transfert (2a, 2b), sont déplacés par le dessous du pied des blocs et guidés par les faces latérales du pied des blocs, Les deux têtes (2a, 2b) sont auto-portées par des véhicules motorisés (3a, 3b) dont au minimum 2 roues sont articulées. Chaque dispositif (2a, 2b) comporte un chemin bas de guidage (4a, 4b) constitué d'une série de rouleaux (5a, 5b) à axes horizontaux, et deux guidages

latéraux constitués de séries de rouleaux (6a, 6b) à axes pas forcément verticaux, les galets (6a, 6b) se réglant à l'angle désiré pour épouser le profil en travers des blocs (1). Il est possible de régler la position des rouleaux (6a, 6b) de façon à modifier l'écartement des rouleaux verticaux pour les adapter à la largeur de tous les blocs (1) à translater. En pratique les deux têtes de ripage (2a, 2b) sont placées à quelques métres de distance de manière à constituer entre elles une poutre auto-portante (la) constituée par les blocs (1) liaisonnés rigidement entre eux. Les deux têtes (2a, 2b) sont décalées transversalement par rapport au sens de translation.

Pour obtenir une plus ou moins grande largeur de translation, il suffit de décaler l'entraxe des deux têtes ; en conséquence, la poutre autoportante (la) sera plus ou moins longue.

La figure 2 représente en vue de côté les deux têtes de translation (2a, 2b) et leurs chemins de guidage bas (4a, 4b) équipés de leurs rouleaux de guidage à axes horizontaux (5a, 5b) qui supportent les blocs (1) liaisonnés rigidement entre eux, les dits blocs formant une poutre auto-porteuse (la) entre les deux têtes (2a, 2b).

La figure 3 représente en vue de côté un dispositif de translation (2a), équipé en partie basse de rouleaux à axes horizontaux (5a) et de rouleaux par forcément verticaux (6a) montés un chemin de guidage (4a), la dite tête de translation (2a) étant montée sur un engin de translation (3a). Les blocs (1) sont uniquement guidés et translatés par l'action conjointe des rouleaux (5a, 6a).

La figure 4 représente en variante, une vue de côté d'une tête de translation (2a) équipée de rouleaux à axes horizontaux (5a) montés sur un chemin de guidage (4a), et de rouleaux à axes inclinés (6a), placés en partie haute du bloc, sur un seul côté du bloc (1), la dite tête de translation (2a) étant montée sur un engin de translation (3a). Les blocs (1) sont uniquement guidés et translatés par l'action conjointe des rouleaux (5a, 6a), sans avoir d'élément de la tête de balisage (2a) qui dépasse sur une face des blocs (1).

Comme il en ressort de ce qui précède, l'invention apporte une grande amélioration aux techniques existantes de transfert des blocs liaisonnés rigidement entre eux de par la simplicité de conception et d'exploitation, et la sécurité qu'elle procure au personnel chargé des manipulation des blocs (1). Elle permet de réaliser des balisages parfaitement rectilignes qui suivent les limites des bords de chaussées, sans empietement, ce qui réduit considérablement l'impact du chantier et notamment la mise en épi des blocs lors des phases de ripage des blocs. La sécurité des personnels de chantiers et des usagers vis à vis des flux de circulation est considérablement renforcée.

Claims

REVENDICATIONS : - 1 Dispositif (2) pour réaliser un déplacement latéral de divers éléments de balisage de voie de circulation routière (1) liaisonnés rigidement entre eux, et formant une poutre autoportante (la), caractérisé en ce qu'il est conçu au minimum sous la forme de deux équipements de translation indépendants (2a, 2b) motorisés, portés ou tractés par des engins quelconques (3a, 3b) possédant au minimum deux roues directrices, les deux éléments de translation (2a, 2b) comportant chacun un chemin bas de guidage (4a, 4b) constitués d'éléments de guidage (Sa, 5b) à axes horizontaux, sur lesquels reposent par leur base, plane ou évidée, les éléments de balisage (1), et de moyens de guidage latéraux (6a, 6b) à axes pas forcément verticaux, placés de part et d'autre des chemins de guidage bas (4a, 4b), au minimum un des chemins de guidage latéral (6a, 6b) étant équipé d'un dispositif de réglage pour s'adapter à la largeur et la forme des profils en travers de tous les types de blocs (1), lesdits blocs (1) formant entre les deux têtes de translation (2a, 2b) une poutre auto-portante (la) lors des opérations de transfert, - 2 Dispositif de translation (2) selon la revendication (1) caractérisé en ce que les deux chemins de guidage latéral (6a, 6b) peuvent être avantageusement remplacés par au minimum un seul chemin de guidage constitué d'éléments inclinés (6a) disposés sur une des deux faces de la tête des blocs (1), et assurant le guidage latéral des blocs (1), - 3 Dispositif de translation (2) selon l'une des revendications 1 et 2 caractérisé en ce que les deux têtes (2a, 2b) tractées par les deux engins (3a, 3b) peuvent être tractées par un seul engin (3a), une poutre reliant les deux dispositifs de translation (2a, 2b), - 4 Dispositif de translation (2), selon la revendication 1, caractérisé en ce que, suivant la forme particulière des blocs (1), les dispositifs de guidage (6a, 6b) sont avantageusement placés dans une nervure existante sur les faces latérales des blocs (1), ou sous la tête des blocs (1), - 5 Dispositif de translation (2) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les chemins de guidage transversal (6a, 6b) sont avantageusement montés sur des systèmes automatiques de réglage permettant d'adapter automatiquement la largeur et la forme des profils en travers à tous les types de blocs (1), même liaisonnés rigidement de façon non homogène entre eux, et formant toujours entre les deux têtes de translation (2a, 2b) une poutre auto-portante (la) lors des opérations de transfert, - 6 Dispositif de translation (2), selon la revendication 1, caractérisé en ce que, suivant la largeur à ripper des blocs (1), il pourra être utilisé plus de deux équipements de translation indépendants motorisés (2a ou 2b).