FR2824239A3 - Sandale moulee integree - Google Patents

Abstract

Sandale moulée intégrée ayant une semelle 70 formée par un premier et un deuxième moules 10, 20 ayant chacun une première et une deuxième cavités 11, 21 ayant la forme de la semelle 70. La première cavité 11 a une première rainure ménagée en un emplacement sélectionné. La deuxième cavité a une pluralité de blocs saillants 23 d'une seule pièce avec le moule 20 disposés en des emplacements sélectionnés et une deuxième rainure s'adaptant à la première rainure pour y loger un élément tampon 30.

Description

ladite pointe d'actionnement dans ladite sortie (80) dudit réservoir (8)

d'air.

SANDALE MOULEE INTEGREE

La présente invention concerne une chaussure et plus précisément une sandale à semelle intégrée destinée à diminuer le coût de fabrication et à améliorer la

qualité du produit.

Un procédé classique de réalisation d'une semelle pour chaussure comme montré sur la Fig. 1 comporte en général la fabrication d'une semelle en crêpe et d'un intercalaire selon un procédé de moulage par injection, le placement d'une lanière dans une fente de lanière ménagée en un point choisi de la semelle, I' application d'une colle entre l'intercalaire et la semelle en crêpe, et le pressage de la semelle en crêpe contre 1'intercalaire afin de coller ensemble la semelle en crêpe et l'intercalaire pour obtenir un corps d'un seul tenant. C' est un procédé long et fastidieux. Comme montré sur la FIG.2, le procédé classique de fabrication d'une semelle classique comprend les étapes consistant à injecter, meuler, appliquer une colle, presser, coller, racler et attendre. La semelle ne peut pas être fabriquée selon un procédé de fabrication en série. De plus, lorsque la semelle a été fabriquée, on fixe la lanière sur l'intercalaire en un point sélectionné par piquage. Le piquage nécessite une main d'_uvre qualifiée, et l'emploi de cette main d'_uvre devient une lourde charge pour les fabricants. Comme le piquage est un procédé lent du fait de la forme incurvée et irrégulière de la chaussure, cela augmente le coût et le temps de fabrication. Les fils de piqûre ont tendance à s'user et à casser pendant le piquage, et cela peut faire appara^tre des fils cassés à la surface de la semelle. La qualité du

produit fini est diffcile à maintenir et risque de ne pas satisfaire l'utilisateur.

En raison des inconvénients ci-avant mentionnés, un objet de la présente invention est donc de fournir une structure d'intercalaire et de semelle en crêpe améliorée et intégrée pour fabriquer des chaussures et sandales sans avoir à recourir à un adhésif ou à de la main d'_uvre qualifiée afin de permettre au fabricant d'obtenir

un avantage concurrentiel.

Un autre objet de l'invention est de placer au préalable un élément tampon, un élément d'ancrage et une lanière dans les moules en des points sélectionnés, puis d' injecter le matériau de moulage à l' intérieur des moules pour réaliser la semelle de manière à ce qu'elle comporte un élément tampon, un élément d'ancrage et une lanière intégrés ce qui réduit le temps d' assemblage et le coût. Pour atteindre les objectifs ci- avant mentionnés, la technique utilisée par cette invention comprend l'utilisation d'un premier moule et d'un deuxième moule comportant chacun, à l'intérieur, une cavité en forme de semelle. La cavité du premier moule comporte en outre une première rainure. Le deuxième moule comprend une seule pièce, une pluralité d'éléments saillants placés dans sa cavité pour s'engager avec des éléments d'ancrage et une deuxième rainure correspondant à la première rainure et coopérant avec ladite première rainure pour former un Iogement pour un élément tampon. Une lanière peut également être placée à l'avance dans les moules être intégrée directement lors du formage de sorte que l'élément d'ancrage, I'élément tampon et la lanière forment avec la semelle finie une sandale

d'un seul tenant.

L'invention, tout comme ses nombreux avantages, sera mieux comprise à

l'étude de la description détaillée et des dessins sur lesquels:

La Figure 1 est une vue éclatée d'une semelle en crêpe classique et d'un intercalaire. La Figure 2 est un diagramme de fabrication classique d'une semelle de chaussure. La Figure 3 est une vue éclatée des moules pour la fabrication d'une

chaussure selon l' invention selon un mode de réalisation.

La Figure 4 est une vue en coupe schématique des moules selon 1'invention.

La Figure 5 est une vue en perspective d'une semelle selon la présente invention. La Figure 6 est une vue éclatée de la semelle et de la lanière selon la présente invention. La Figure 7 est une vue en coupe partielle d'une boucle de lanière engagée

dans un élément d'ancrage.

La Figure 8 est une vue en coupe partielle d'une boucle de lanière dégagée

d'un élément d'ancrage.

La Figure 9 est une vue en coupe partielle d'une autre réalisation de l'invention, La présente invention concerne une sandale moulée intégrée constituée d'une semelle en crêpe et d' un intercalaire moulés ensemble selon un pro cédé de moulage par injection sans assemblage ni collage. Si on se réDère à la FIG. 3, un dispositif de fabrication d'une sandale comprend un premier moule 10 et un deuxième moule 20 ayant chacun une première cavité 11 et une deuxième cavité 21 situées en regard et qui s'adaptent 1'une à 1'autre pour le formage d'une semelle. Dans les cavités 11 et 21 sont ménagées respectivement une première rainure 12 et une deuxième rainure 22 situées en regard et qui permettent de loger un élément tampon 30 disposé entre lesdites première et seconde rainures 12, 22. Dans la deuxième cavité 21, des blocs 23 saillants et d'une seule pièce avec le moule sont placés en un point sélectionné pour s'engager avec un élément d'ancrage 40. L'élément tampon 30 a deux

extrémités dont chacune comporte une partie 31 d'enclenchement entaillée.

Si on se réfère aux Figs. 4 et 5 pour la fabrication d'une semelle selon l'invention, I' élément d' ancrage 40 comprend des plots de fixation 42 orientés vers le haut pour venir en contact avec les blocs saillants 23. L'élément tampon 30 est disposé dans les rainures 12 et 22. Puis les moules 10 et 20 sont couplés ensemble avec l'élément d'ancrage 40 et 1'élément tampon 30 placés à des hauteurs sélectionnées dans les moules 10 et 20. La partie 31 d'enclenchement s'engage de manière fixe avec une plaque 41 formant clavette de 1'élément d'ancrage 40 pour maintenir fermement l'élément tampon 30 dans les cavités 12 et 22. Le matériau de moulage (un matériau élastique fondu ou une mousse par exemple) est ensuite injecté à l'intérieur des moules 10 et 20 pour recouvrir complètement 1'élément tampon 30 et l'élément d'ancrage 40. Après un temps déterminé, les moules 10 et 20 sont ouverts et séparés pour récupérer la semelle finie 70. Les plots de fixation 42 comprennent à leur extrémité orientée vers le haut des ouvertures 43 axiales affleurant la surface de la semelle 70. On peut ainsi, en pla,cant à l'avance l'élément tampon 30 et 1'élément d'ancrage 40 dans les rainures 12 et 22 des moules 10 et 20 et sur les blocs saillants 23 réaliser une semelle 70 formée intégrée avec 1'élément

tampon 30 et 1'élément d'ancrage 40 noyés dans celle-ci.

Corome mentionné ci-avant, I'élément d'ancrage 40 comprend une plaque 41 formant clavette, un plot de fixation 42 situé au-dessus de la plaque 41 formant clavette, une ouverture 43 axiale au centre du plot de fixation 42. Sur les Figures 7 et 8, à 1'intérieur de 1'ouverture 43, une première tige 44 comprend une extrémité fixée à une paroi latérale de l'ouverture 43 et une extrémité libre qui s'étend obliquement vers le haut vers le bord supérieur de l'ouverture 43 et est espacée de la paroi latérale de l'ouverture 43. La première tige 44 comprend une première surface 441 pourvue de dents orientées obliquement vers le bas perpendiculaires à la surface 441, des faces inclinées des dents pointant vers le haut et des faces des dents pointant vers le

bas (comme on le voit aussi sur la FIG. 7).

Si on se réfère aux FIGS. 6 et 7 pour l' assemblage d'une sandale selon l' invention, il est prévu au moins deux boucles 5 0 de lanières. Chaque boucle 50 comporte une fente 51 traversante ménagée dans sa partie supérieure afin d'y faire passer une extrémité d'une lanière 60 pliée et cousue sur celle-ci. La boucle 50 comporte une extrémité inférieure qui forme au moins un doigt de fixation 52. Le doigt de fixation 52 comprend du côté opposé à la fente 51 une tige comprenant à son extrémité opposée à la fente 51 une deuxième surface 521 pourvue de dents de scie transversales situées en regard de la première surface 441 mais dont les dents pointent obliquement vers le haut. Cela permet d'introduire facilement le doigt de fixation 52 en le faisant glisser dans l'ouverture 43 sur les surfaces 441 et 521 à dents obliques. Lorsque le doigt de fixation 52 est à 1'intérieur de 1'ouverture 43, les surfaces 441 et 521 dentées transversales s'engagent 1'une avec 1'autre de manière

fixe pour empécher que la boucle 50 ne se dégage de la semelle 70.

Si on se rétère à la Fig. 8, la lanière 60 comprend une fente 61 ménagée du côté intérieur dans une direction latérale afin de maintenir une lamelle 62. Lorsqu'il est nécessaire de détacher la lanière 60 de la semelle 70, on introduit la lamelle 62 dans l'ouverture 43 en poussant l'extrémité libre de la tige 44 vers la paroi latérale de 1'ouverture 43 du côté de la tige 44 opposé à la surface 521, de façon à séparer les surfaces 441 et 521; la tige 44 peut alors être séparée du doigt de fixation 52, ce qui s permet de tirer la boucle 50 hors de 1'ouverture 43. Des boucles SO ou des lanières 60

de types ou coloris divers peuvent ensuite étre replacées comme on le désire.

La Figure 9 montre un autre mode de réalisation. Un dispositif de fabrication comprend un premier et un deuxième moules 10' et 20'avec un élément tampon 30' préalablement placé dans les rainures 12' et 22' à une hauteur sélectionnée dans les moules 10' et 20' accouplés. La lanière 80' est également placée dans la semelle 70' en un emplacement sélectionné. Puis le matériau de moulage est injecté dans les moules 10' et 20' pour recouvrir en totalité 1'élément tampon 30' et la lanière 80' afin de former une semelle intégrée 70' portant la lanière 80' et 1'élément tampon 30'

Claims (4)

REVENDICATIONS

1. Sandale moulée intogrce comprenant une semelle (70), caractérisoe par le fait qu'elle comprend un élément tampon (30) et une pluralité d'éléments d'ancrage (40) de lanière, placés en des points sélectionnés, les éléments d'ancrage (40) et l'élément tampon (30) étant incorporés dans la semelle (70).

2. Sandale moulée intogrce selon la revendication 1, caractérisce par le fait que l'élément d'ancrage (40) comprend une plaque (41) formant clavette avec au moins un plot de fixation (42) orienté vers le haut et comportant une ouverture axiale (43) dans laquelle est disposce une tige (44) ayant une extrémité fixce à une paroi latérale de l'ouverture (43) et une extrémité libre s'étendant obliquement vers le bord supérieur de l'ouverture (43) en étant espacce de la paroi latérale de l'ouverture (43), la tige (44) comprenant une première surface (441) pourvue de dents transversales orientées

obliquement vers le bas.

3. Sandale moulée intogrce selon la revendication 2, caractérisce par le fait que l'élément tampon (30) comprend deux extrémités (31) formant chacune une partie d'enclenchement pour s'engager de manière fixe avec la plaque (41) formant clavette d'un

élément d'ancrage (40).

4. Sandale moulée intogrce selon l'une quelconque des

revendications 2 ou 3, caractérisce par le fait que la lanière (60)

comprend des boucles (50) engagées dans les éléments d'ancrage (40) et que la boucle (50) comprend au moins un doigt de fixation (52) comprenant une deuxième surface (521) pourvue de dents transversales orientées obliquement vers le haut situces en regard de ladite première