FR2818190A1 - Procede permettant d'elargir le mode de fonctionnement des groupes de mouillage conventionnels des presses a imprimer offset - Google Patents

Procede permettant d'elargir le mode de fonctionnement des groupes de mouillage conventionnels des presses a imprimer offset Download PDF

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Abstract

Procédé permettant d'élargir le mode de fonctionnement des groupes de mouillage conventionnels tout en conservant leurs éléments fixes tels que rouleaux de bassine 4 chromés, tables à eau 8 chromées ou autres, ainsi que leur mode de fonctionnement d'origine, à l'aide des rouleaux preneurs d'eau 13 et 19 micro-spongieux, des rouleaux toucheurs mouilleurs 16 et 17 caoutchoutés et rouleau égaliseur 18, permettant de choisir et modifier alternativement, en fonction des impressions successives à réaliser, le mode fonctionnement le mieux approprié à leur réalisation.

Description

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Procédé permettant d'élargir le mode de fonctionnement des groupes de mouillage conventionnels des presses à imprimer offset
La présente invention concerne un procédé permettant, en conservant les éléments fixes des groupes de mouillage de type conventionnel, utilisant des rouleaux mouilleurs moletonnés et en intervertissant, à la demande, leurs éléments amovibles par des moyens de l'invention, de choisir, en fonction des différents types d'impression successifs à traiter, le mode de fonctionnement le mieux adapté à leur réalisation.
Présentement, un très grand nombre de presses à imprimer en service sont encore équipées de groupes de mouillage conventionnels, possédant des rouleaux mouilleurs d'eau recouverts de manchons moletonnés fibreux. Ces groupes de mouillage présentent un certain nombre de défauts majeurs, faisant que progressivement ils disparaissent du marché pour être remplacés par des groupes de mouillage plus élaborés, permettant, avec précision, de créer de manière quasi-instantanée un microfilm d'eau de mouillage continu pour humidifier la plaque imprimante.
Les principales insuffisances des groupes de mouillage de type conventionnel se décrivent globalement comme suit : - moyens utilisés pour obtenir une imprégnation d'eau de mouillage convenable des trois moletons recouvrant les rouleaux mouilleurs, totalement aléatoires et empiriques, occasionnant un temps de réponse important pour obtenir un équilibre eau/encre acceptable, entraînant, avant de pouvoir imprimer correctement, l'impression d'un grand nombre d'imprimées inutilisables, - à chaque arrêt de la presse à imprimer, l'équilibre eau/encre doit être à nouveau recherché de la même manière empirique, - les moletons fibreux, de quelque nature qu'ils soient, déposent en cours d'impression des particules fibreuses qui se retrouvent sur les blanchets d'impression et plaques imprimantes, apportant fréquemment des défauts d'impression sur les imprimés, nécessitant, en cours de tirage, d'arrêter la presse à imprimer pour nettoyer ces éléments, - les moletons fibreux se recouvrent d'encre et nécessitent, à chaque changement de couleur ou lorsqu'ils sont trop imprégnés d'encre, d'être
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nettoyés obligeant, pour cette fonction, à les démonter et retirer de la presse, occasionnant ainsi des pertes de temps et un travail long et désagréable à exécuter, - qualité de l'impression médiocre, due à l'épaisseur approximative et variable de la pellicule d'eau formée à l'aide d'une eau ne possédant pas, par ce principe de mouillage élémentaire, une tension superficielle élevée par rapport à celle conférée aux eaux de mouillage alimentant les groupes de mouillage à film d'eau continu, obligeant l'imprimeur, pour éviter les risques de "sèche" de la plaque imprimante, à se trouver toujours en léger excès d'eau de mouillage, paramètre négatif en impression offset, qui oblige, pour compenser la perte d'intensité de l'encre due à cet excès d'eau, à devoir augmenter plus que nécessaire l'encrage.
Tous ces paramètres négatifs entraînent obligatoirement une perte de productivité non négligeable de la presse à imprimer.
En contrepartie de ces lourdes insuffisances, il est connu des imprimeurs que l'emploi des rouleaux toucheurs mouilleurs moletonnés fibreux, par leur touche particulière de la plaque imprimante, très différente de celle des rouleaux toucheurs mouilleurs caoutchoutés et par leur entraînement par friction, obtenu par léger contact sur la table à eau chromée humide et la plaque imprimante, qui génère une sorte d'essuyage permanent de celle-ci par le fait que ces trois éléments tournent à des vitesses circonférentielles très légèrement différentes les unes des autres. Cette touche particulière et cet"essuyage"apportent, dans certaines configurations d'impression, des services irremplaçables. En effet, la touche fibreuse et spongieuse des moletons et leur mode d'entraînement sur la plaque imprimante régularisent, estompent et dans certains cas effacent un certain nombre de défauts d'impression, aussi bien ceux résultant d'une usure mécanique de la presse à imprimer, apportant des"stries"et"coups de rouleaux" des rouleaux toucheurs encreurs et mouilleurs caoutchoutés et atténuent fortement des défauts d'impression provenant de certaines configurations d'impression, produisant, par exemple, des"reports d'images","effets fantômes"et autres phénomènes négatifs que les rouleaux toucheurs mouilleurs caoutchoutés, par leur précision de défilement et nature, ont tendance, au contraire, à révéler et amplifier.
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Quelques fabricants, dans le but de remplacer ces groupes de mouillage conventionnels, proposent et installent, en substitution, des groupes de mouillage indépendants, travaillant en film continu d'eau ou d'émulsion eau/encre. Dans ce sens, le brevet d'invention NO d'enregistrement national 9302085 - NO de publication 2.701. 891, classification B41 F 7/26 7/40-date de dépôt 24/2/93, nom du demandeur SARDA Jean Lucien apporte une réponse en proposant des moyens de transformation de ces groupes de mouillage pour leur permettre d'alimenter la plaque imprimante à partir d'un film continu d'émulsion eau/encre ou éventuellement eau de mouillage seule.
Ces transformations des groupes de mouillage conventionnels, quoique présentant un réel progrès, trouvent, dans la pratique, leur limite d'utilisation par le fait que l'intégration des groupes de mouillage transformés nécessite le changement, en substitution, des principaux éléments fixes de ces groupes, tels que tables à eau, rouleaux de bassine, etc... ne permettant pas, après transformation, de pouvoir passer en quelques minutes, du mode de mouillage transformé à celui d'origine. Par ailleurs, ces transformations occasionnent, sur beaucoup de presses à imprimer, des interventions mécaniques lourdes et onéreuses dont le coût est souvent disproportionné à la valeur marchande de ces presses, même en très bon état de fonctionnement, mais vieillissantes et de ce fait, à l'effort pécuniaire que l'imprimeur est prêt à consentir pour les équiper et qui, dans ce cas, abandonne ce projet, limitant ainsi fortement le développement de ces extensions. Par contre, il est parfois reproché, par des imprimeurs ayant transformés leurs groupes de mouillage conventionnels en groupes de mouillage à film continu, et quoique, dans la majorité des cas d'impression cette transformation leur donne toute satisfaction, sur certains types d'impression, le résultat obtenu est, pour les raisons précédemment expliquées, de moins bonne qualité générale qu'avec leurs groupes de mouillage d'origine.
Pour tenter de remédier aux inconvénients dûs à l'emploi de rouleaux toucheurs mouilleurs moletonnés, différents moyens substitutifs ont été, au cours des années, proposés aux imprimeurs. Ces moyens, n'apportant pas, dans le temps, de remèdes suffisemment satisfaisants, ne se sont
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pratiquement pas implantés. Ces moyens substitutifs se présentent, par exemple, sous forme de rouleaux recouverts en surface de complexes caoutchouc-fibres, très chargés en fibres ou sous forme de rouleaux caoutchoutés, en surface desquels sont projetées et fixées des fibres. Ces rouleaux conservent sensiblement les mêmes insuffisances générales que les rouleaux moletonnés car, comme ceux-ci, ils déposent des particules fibreuses sur les blanchets d'impression et plaques imprimantes, s'encrassent facilement d'encre, se nettoient mal et n'apportent pas d'économie appréciable sur le temps de réponse pour obtenir l'équilibre eau/encre. Par ailleurs, ils perdent en grande partie les avantages apportés par la touche particulière des rouleaux toucheurs mouilleurs moletonnés ainsi que par leur léger "essuyage" en surface de la plaque imprimante. Une autre solution proposée consiste, d'une part, à remplacer la table à eau chromée du groupe de mouillage par une table à eau chromée, mécaniquement similaire, fortement microbillée en surface et, d'autre part, à conserver l'utilisation du rouleau preneur d'eau moletonné et à remplacer les rouleaux toucheurs mouilleurs moletonnés par des rouleaux toucheurs mouilleurs caoutchoutés qui rendent, de ce fait, le fort micrograinage de surface de la table à eau nécessaire à leur entraînement, car les rouleaux toucheurs mouilleurs lisses et encrés, tournant sur une table à eau chromée lisse, à l'état humide, patinent dessus et accumulent de l'eau de mouillage, détruisant, en début de tirage, l'équilibre eau/encre nécessaire à une impression convenable. Ces moyens améliorent néanmoins le fonctionnement général de ces groupes de mouillage conventionnels, par le fait qu'un seul rouleau preneur d'eau moletonné nécessite d'être démonté de la presse et nettoyé manuellement, mais les risques de dépôts fibreux persistent et l'utilisation d'eau de mouillage, possédant une plus faible tension superficielle de surface, améliorant fortement les propriétés filmogènes de l'eau et l'accrochage d'un film d'eau de mouillage régulier et de fine épaisseur sur le rouleau de bassine chromé et sur la plaque imprimante, améliorant largement l'impression, sont à exclure par l'emploi de rouleaux preneurs d'eau moletonnés. Par contre, le temps de réponse pour obtenir un bon équilibre eau/encre est légèrement diminué, mais les avantages précités résultant de l'emploi des rouleaux toucheurs mouilleurs
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moletonnés disparaissent.
Les principaux inconvénients et avantages des groupes de mouillage connus ont conduit les Demandeurs à imaginer et mettre au point un nouveau procédé et ensemble de moyens destinés à élargir les possibilités de fonctionnement des groupes de mouillage conventionnels existants, ou à construire, à rouleaux mouilleurs moletonnés. A cette fin l'invention permet de conserver globalement, en l'élargissant, le même mode d'utilisation que celui habituellement employé sur ces groupes de mouillage, mais elle a pour but de corriger les insuffisances des différents groupes de moulage connus.
Dans ses différentes formes et à l'aide de l'ensemble de ses moyens, les objectifs visés par ce procédé sont de différents ordres et se résument comme suit.
- possibilité de conserver l'intégralité des fonctions des groupes de mouillage à rouleaux mouilleurs moletonnés d'origine, permettant à l'imprimeur de bénéficier, dans certains cas d'impression, des avantages résultant de leur emploi, - amélioration de l'emploi du mode de fonctionnement utilisant des rouleaux toucheurs mouilleurs moletonnés, - suppression de l'utilisation de la totalité des rouleaux mouilleurs moletonnés.
Cette suppression de l'ensemble des rouleaux mouilleurs moletonnés fait disparaître, en mouillage à prise d'eau de mouillage alternative ou continue, la majorité des inconvénients résultant de leur utilisation et apporte : - un équilibre eau/encre stable, s'obtenant rapidement en mouillage à prise d'eau alternative et quasi-instantanément en mouillage à prise d'eau continue, - la suppression des défauts d'impression dûs aux particules fibreuses, - une régularité et stabilité répétitives, parfaites, de l'apport en eau de mouillage sur la plaque imprimante, durant toute la durée du tirage, aussi bien à partir d'un mouvement alternatif de prélèvement d'eau de mouillage que d'un mouvement continu, apportant, dans la grande majorité des cas d'impression, une très nette amélioration de la qualité et du suivi de l'impression, amélioration due également au fait de réduire fortement la
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quantité d'eau en permettant de l'apporter à la plaque imprimante sous forme de microfilm d'eau de mouillage, à faible tension superficielle, entraînant, tout en conservant une meilleure intensité à l'imprimé, une forte réduction de l'encrage (de l'ordre de vingt pour cent). Ces différents paramètres positifs améliorent fortement la netteté de l'impression sur des tramés fins, - le nettoyage automatique du groupe de mouillage, simultané à celui du groupe d'encrage, sans démontage d'aucun de ses rouleaux, - une forte augmentation de productivité de la presse.
Une des caractéristiques essentielles de ce procédé repose sur le fait que, dans ses différentes formes d'application, il a pour but d'utiliser l'intégralité des éléments fixes du groupe de mouillage d'origine, tels que table à eau, rouleau de bassine ou autre, ainsi que ceux présentant des difficultés de démontage et remplacement entraînant des frais disproportionnés au coût de ces élargissements, de manière à simplifier et rendre accessible au plus grand nombre d'utilisateurs, par la facilité et faible coût de ces modifications, l'élargissement des possibilités de fonctionnement de ces groupes de mouillage et ceci même sur des presses très usagées où le démontage est parfois impossible à réaliser sans devoir endommager ces éléments et leurs moyens de fixation et entraînement.
A titre d'exemple non limitatif permettant d'illustrer l'invention, sont décrits schématiquement ci-dessous, en référence aux dessins annexés, les éléments et le mode de fonctionnement d'un groupe de mouillage conventionnel, à rouleaux mouilleurs moletonnés, ainsi que l'ensemble des moyens de ce procédé permettant d'élargir les possibilités de leur mode de mouillage.
La Figure 1 représente, en coupe, une presse à imprimer offset traditionnelle munie d'un groupe de mouillage conventionnel équipé de rouleaux mouilleurs moletonnés.
La Figure 2 représente, en coupe, la même presse à imprimer offset munie de son groupe de mouillage dont les éléments amovibles ont été remplacés pour supprimer la totalité des rouleaux mouilleurs moletonnés en conservant le mouvement alternatif de prélèvement d'eau de mouillage d'origine.
La Figure 3 représente la même vue que la Figure 2, à l'exception du
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positionnement du rouleau preneur d'eau permettant de transformer, à la demande, le mouvement alternatif de prélèvement d'eau de mouillage d'origine en un mouvement continu.
L'on voit Figure 1, une presse à imprimer de type conventionnel ou les rouleaux et tables à eau du groupe d'encrage sont en noir pour les différencier de ceux du groupe de mouillage Le container 1 contient la réserve en eau de mouillage et alimente la bassine 2 en eau de mouillage 3, dans laquelle barbotte en permanence le rouleau de bassine 4 chromé d'origine qui, selon les types de presses tourne, à chaque cycle d'impression, soit dans un mouvement rotatif d'amplitude variable, réglable par l'imprimeur ou soit en continu, à vitesse variable automatique ou ajustée par l'imprimeur. Le rouleau preneur d'eau 5 amovible, muni de son manchon moletonné 6, pivote alternativement sur l'axe 7 auquel il est relié, pour venir prélever un ruban d'eau de mouillage en tournant sur le rouleau de bassine 4, pour le déposer ensuite sur la table à eau 8 chromée d'origine. La table à eau 8 est entraînée en rotation sur son axe et possède en plus un mouvement de déplacement axial important, ayant pour fonction de laminer et égaliser le ruban d'eau de mouillage. Le rouleau preneur d'eau 5, muni de son manchon moletonné 6, à forte capacité d'absorption, absorbe le ruban d'eau de mouillage prélevé sur le rouleau de bassine 4, qui est ensuite successivement transféré à la table à eau 8, au deuxième toucheur mouilleur 9 moletonné amovible, au rouleau dégraisseur 11 chromé amovible et au toucheur mouilleur 10 moletonné amovible. Les deux rouleaux toucheurs mouilleurs 9 et 10 moletonnés, en cours d'impression, humidifient en permanence la plaque imprimante 12.
La Figure 2 est similaire à la Figure 1, à l'exception du fait que le rouleau preneur d'eau 5 moletonné ainsi que le ou les rouleaux toucheurs mouilleurs 9 et 10 Figure 1 moletonnés sont remplacés par des rouleaux toucheurs mouilleurs 16 et 17 Figure 2 de nature différente et ne comportent aucun moleton et que le rouleau dégraisseur 11 Figure 1 chromé amovible est remplacé par le rouleau égaliseur 18 Figure 2, mécaniquement similaire, mais dont l'état de surface présente des propriétés oléophiles et non pas hydrophiles à l'état humide comme celui des rouleaux dégraisseurs 11 Figure 1 dont le chrome de surface humide, par répulsion physico-
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chimique aux corps gras, évite aux encres grasses d'imprimerie de s'y fixer. Cette forme de l'invention, comme celle décrite Figure 3, est caractérisée par le fait que son fonctionnement repose sur l'emploi en combinaison : - d'un rouleau preneur d'eau 13 ou 19 "micro-spongieux" possédant un revêtement d'élastomère résistant aux solvants des encres grasses d'imprimerie, dont la surface est formée de très fines cavités, destinées à lui conférer des propriétés micro-spongieuses absorbantes de l'eau et dont les crêtes de ces micro-cavités présentent un état de surface fin, régulier et bien cylindrique sur toute la longueur du rouleau pour lui permettre, avantageusement, de s'encrer régulièrement, avant d'être mouillé. A titre d'exemple non limitatif, son mode de fabrication, selon l'importance des séries à réaliser, peut être exécuter : a) par moulage, permettant ainsi d'obtenir directement ce bon état de surface micro-spongieux, b) par deux rectifications successives dont la première, destinée à créer les fines cavités spongieuses, est effectuée avec une meule d'ébauche dont le grain est choisi en fonction de la rugosité à obtenir, qui est de l'ordre de dix à quarante microns, suivie d'une deuxième rectification d'extrême surface avec une meule de finition, permettant d'obtenir une surface parfaitement lisse.
Pour l'emploi de rouleaux preneurs d'eau 13 ou 19 micro-spongieux, présentant des faibles rugosités de surface, de l'ordre de quinze à vingt microns et selon la nature des matériaux utilisés, la deuxième rectification de finition n'est pas forcément utile, car ces faibles rugosités permettent un encrage suffisemment régulier en surface de ces rouleaux. Les mesures de rugosité fournies ci-dessus sont données à titre indicatif car selon la nature des meules employées, la taille de ces meules leur conférant un état plus ou moins coupant, l'avance de ces meules en cours de rectification, etc... l'on peut obtenir, à rugosité égale, un état micro-spongieux différent, présentant des propriétés asorbantes très variables. Ces propriétés absorbantes sont également fonction des propriétés spécifiques à chaque élastomère, c) par formation de ces très fines cavités par un traitement tel que"sablage", microbillage ou autre, réalisé, avantageusement, sous cryogénie de surface permettant ainsi d'obtenir, suivant la forme, grosseur et nature du matériau projeté sous pression, des très faibles cavités de forme variable, sans devoir
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ensuite forcément rectifier, pour affiner et rendre bien cylindrique leur extrême surface. Ce dernier moyen, quoique plus contraignant, apporte un résultat supérieur à celui résultant d'une ou deux rectifications successives car il permet d'obtenir un état de surface micro-spongieux très fin, formant un réseau de très fines micro-cavités plus dense, qui contient régulièrement les particules d'eau tout en permettant, avec un état de surface plus fin, d'obtenir une meilleure absorption du film d'eau. Ces différents moyens de réalisation de ces surfaces micro-spongieuses fournis ci-dessus, à titre d'exemples non limitatifs, sont ajustés en fonction : - des différents types de presses à imprimer à équiper, - en tenant compte soit de la zone de réglage choisie à l'intérieur de leur plage de réglage, permettant d'ajuster la valeur du déplacement angulaire rotatif du rouleau de bassine ou soit de sa vitesse de rotation en avance continue, en tenant également compte de la tension superficielle des eaux de mouillage qui modifie l'épaisseur du film d'eau prélevé sur le rouleau de bassine 4 chromé, - de la nature de l'élastomère à disposition pour confectionner ce type de rouleau, de la capacité plus ou moins forte de ses propriétés hydrophiles ainsi qu'éventuellement de celles lui permettant de réduire la tension superficielle de l'eau, - de la souplesse générale et dureté de surface de l'élastomère employé à la confection de ce rouleau, - de l'encrage plus ou moins régulier selon la régularité et finesse de son état de surface, - de la tension superficielle de l'eau de mouillage employée, - de la puissance d'encrage des groupes d'encrage des différentes presses à imprimer, paramètre important en mode de mouillage à film d'eau de mouillage à faible tension superficielle, de très faible épaisseur (de l'ordre du micron) car le mouillage et l'encrage travaillent, dans ce cas, en osmose étroite. Un encrage très puissant peut en effet nécessiter le double d'eau pour dégager correctement les zones d'impression de la plaque imprimante 12, - des cadences d'impression de la presse à imprimer.
Tous ces paramètres variables influencent fortement la quantité d'eau
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prélevée à chaque cycle d'impression et nécessitent, de ce fait, un ajustement de l'état de surface micro-spongieux des rouleaux preneurs d'eau 13 ou 19 pour obtenir le meilleur compromis de fonctionnement de ces groupes de mouillage selon les différents types de presse à imprimer à équiper. La qualité de la structure de surface de ce rouleau est également très importante car de la régularité de ses très fines cavités et de la finesse de son extrême surface, dépend, en bonne partie, la régularité du prélèvement d'eau de mouillage 3 sur le rouleau de bassine 4 chromé et de celle de son transfert sur la table à eau 8 chromée via la plaque imprimante 12. Ce rouleau possède des propriétés hydrophiles et avec certains élastomères, de formulations récentes, de bonnes propriétés d'abaissement de la tension superficielle des eaux de mouillage. Ce rouleau présente une résistance mécanique de surface lui permettant de résister, sans usure anormale, à la mise en contact et légère pression sur un rouleau chromé, humide, tournant à une vitesse circonférencielle différente de la sienne.
Avantageusement, ce rouleau, selon sa destination, est constitué à l'aide d'élastomère de deux duretés différentes, pour lui permettre, artificiellement, de présenter à la demande, par exemple, une dureté moyenne d'une grande souplesse, de l'ordre de vingt cinq shores, à partir d'une première couche d'élastomère d'une dizaine de millimètres d'épaisseur, dont la dureté est d'environ quinze shores, revêtue en surface, sur une épaisseur d'environ un millimètre, d'une deuxième couche d'élastomère fusionnée avec la première d'une dureté d'environ quarante à quarante cinq shores, dont la surface est traitée pour être rendue micro-spongieuse et possède, par ce mode opératoire, une résistance mécanique de surface bien supérieure à celle du même type d'élastomère possédant une dureté d'environ vingt cinq shores.
Dans les différentes formes de réalisation de l'invention, le rôle des rouleaux preneurs d'eau 13 ou 19 micro-spongieux est déterminant pour assurer un bon fonctionnement précis, constant et répétitif aux groupes de mouillage car leur surface absorbe et doit contenir impérativement, dans ses très fines cavités, l'intégralité du film d'eau prélevé régulièrement sur le rouleau de bassine 4 chromé pour éviter, contrairement à des rouleaux preneurs d'eau de même nature présentant un état de surface lisse ou de très faible rugosité, de former un cordon d'eau entre eux et le rouleau de bassine 4
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chromé, cordon qui se sépare de manière totalement anarchique en prise de mouvement alternatif de prélèvement d'eau et qui en prise d'eau continue constitue une réserve d'eau parasite, apportant rapidement une accumulation d'eau incompatible avec le bon fonctionnement de ces groupes de mouillage. L'encrage de ces rouleaux preneurs d'eau lisses accélère ce
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défaut par la répulsivité de l'encre et de l'eau, ce qui n'est pas le cas des rouleaux preneurs 13 et 19 micro-spongieux, car leurs fines cavités conservent leur propriété hydrophile et sont avides d'eau et leur extrême surface encrée, par ses propriétés oléophiles, contient en place, à l'intérieur de ces fines cavités, les particules d'eau et évite ainsi leur dispersion et propagation sur les bords des rouleaux preneurs et tables à eau. L'état micro-spongieux de ces rouleaux ne gêne pas leur nettoyage automatique simultané à celui du groupe d'encrage et évite ainsi leur démontage ainsi que celui des rouleaux toucheurs mouilleurs 16 et 17 caoutchoutés, - de deux rouleaux toucheurs mouilleurs 16 et 17 caoutchoutés, finement rectifiés en surface, - d'un rouleau égaliseur 18, possédant des propriétés oléophiles, - de la table à eau 8 chromée d'origine dont l'axe est muni, de chaque côté, de galet ou autre moyen d'entraînement positif en rotation du rouleau toucheur mouilleur 16 caoutchouté, de manière à éviter qu'il ne patine lorsqu'il est encré et tourne sur la table à eau 8, humide en position de prémouillage de la presse à imprimer, de manière à supprimer une accumulation parasite d'eau de mouillage détruisant le bon équilibre eau/encre. Ces galets d'entraînement sont mécaniquement réalisés en deux parties jointives et se fixent sur l'axe de la table à eau 8 chromée sans nécessiter son démontage. Ces galets d'entraînement en rotation du rouleau toucheur mouilleur 16 caoutchouté évitent, pour son entraînement en rotation, le remplacement de la table à eau chromée d'origine par une table à eau microbillée, chromée qui ne favorise pas, par son état de surface relativement grossier, l'obtention d'un film d'eau de mouillage de très faible épaisseur, dont la faible tension superficielle confère un bon accrochage sur un chrome lisse et un état filmogène jouant, comme précédemment expliqué, un rôle important sur la qualité de l'impression.
La Figure 3 montre les mêmes éléments que ceux de la Figure 2, à
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l'exception du rouleau preneur d'eau 13 Figure 2 micro-spongieux qui est remplacé par le rouleau preneur d'eau 19 Figure 3 micro-spongieux, présentant les mêmes caractéristiques techniques générales, mais dont le diamètre est augmenté, pour pouvoir, à la demande, modifier le mode de fonctionnement à prélèvement d'eau alternatif en prélèvement continu, en mettant la manette de commande de la presse à imprimer en position d'appui sur la table à eau 8 chromée, pour permettre à ce rouleau d'être en contact permanent avec celle-ci ainsi qu'avec le rouleau de bassine 4 chromé, ceci pour transformer plus rapidement, en début d'impression, le prélèvement d'eau de mouillage en un film continu. Pour pouvoir modifier en cours de fonctionnement les différents positionnements du rouleau preneur d'eau 19 micro-spongieux, l'on peut, par exemple, de manière schématique non limitative, obtenir un léger mouvement de déplacement axial du rouleau preneur d'eau 19 micro-spongieux en le munissant d'un axe excentré permettant, selon le positionnement de la partie haute de l'excentrique, de l'orienter temporairement soit vers le rouleau de bassine 4 chromé pour l'éloigner légèrement (environ un millimètre et demi) de la table à eau 8 chromée ou inversement ou soit pour l'éloigner temporairement de ces deux éléments. La poignée de manoeuvre 20 de l'axe excentré permet, selon son positionnement, d'exécuter ces différents mouvements.
Dans ces deux dernières formes de l'invention, Figures 2 et 3, leur meilleur fonctionnement est assuré par l'ensemble des paramètres suivants, réunis en combinaison : - emploi de solutions de mouillage comportant des tensio-actifs permettant d'abaisser et ajuster la tension superficielle de l'eau de mouillage, pouvant être avantageusement de nature non nocive en utilisant, par exemple, des substituts aux alcools isopropyliques nocifs, qui apportent de fortes propriétés filmogènes à l'eau de mouillage qui de ce fait s'étale finement et s'accroche régulièrement, de manière stable et répétitive, sur le rouleau de bassine 4 chromé contrairement aux solutions de mouillage traditionnelles utilisées pour le mouillage grossier des rouleaux mouilleurs moletonnés, - pré-encrage régulier des rouleaux preneurs d'eau 13 ou 19 microspongieux, avant mouillage par le rouleau de bassine, à l'aide de la table à eau non mouillée prenant l'encre et s'encrant par l'intermédiaire du ou des
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rouleaux toucheurs mouilleurs 16 et 17 caoutchoutés, eux-mêmes encrés par la plaque Imprimante 12 sèche et elle-même pré-encrée par les rouleaux toucheurs encreurs du groupe d'encrage. Cette précaution évite, entre autre, des modifications de prise d'eau entraînant des perturbations dans le mouillage de la plaque imprimante 12 en cours de tirage lorsque, par exemple, après un arrêt de la presse à imprimer ou suite à une fausse manoeuvre, ce rouleau se trouve irrégulièrement encré par zones. Ce préencrage régulier en surface des rouleaux preneurs d'eau 13 ou 19 microspongieux permet également, en contenant l'eau de mouillage à l'intérieur de leurs très fines cavités hydrophiles, de générer, régulariser et entretenir durant l'impression, la formation rapide d'un film d'eau de mouillage de faible épaisseur, sur toute la largeur d'impression, dont les propriétés filmogènes garantissent, en plus, une constance de fonctionnement durant toute la durée de l'impression. Ce pré-encrage régulier s'ajoutant à la forme des très fines cavités pré-déterminées permet également, en contenant à l'intérieur de ces très fines cavités l'eau de mouillage, d'éviter au film d'eau son étalement naturel se formant par migration de l'eau en surface du caoutchouc non encré et par le fort mouvement de déplacement axial des tables à eau 8 chromées, paramètre négatif apportant rapidement un excès d'eau sur les bords des plaques imprimantes 12 rendant, de ce fait, impossible l'impression. Dans ces deux formes de l'invention, contrairement aux rouleaux mouilleurs 5,9 et 10 moletonnés qui doivent être manuellement imbibés et essorés avant d'être positionnés sur la presse à imprimer, de telle sorte à contenir à l'intérieur de leur masse fibreuse une relativement forte réserve d'eau, dont la quantité est ajustée manuellement en début de tirage, de manière aléatoire, à l'aide d'un flacon et qui ensuite s'entretient automatiquement, durant l'impression, par les moyens d'alimentation en eau de mouillage de la presse à imprimer, la réserve d'eau des rouleaux preneurs d'eau 13 ou 19 micro-spongieux est relativement très faible et se forme sur quelques tours de presse et par ce procédé, la régularité et constance du film d'eau de mouillage est de très bonne qualité, même à partir d'une alimentation en eau de mouillage à prise alternative. Dans ce cas d'utilisation, le principal avantage apporté par la transformation de ce mouvement alternatif en mouvement continu, est d'accélérer et stabiliser,
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rapidement, en début de tirage, la formation du film d'eau de mouillage, entraînant une réduction du temps de réponse de l'équilibre eau/encre et de la gâche de papier en résultant. Par ailleurs, le mouvement continu évite l'usure du mécanisme donnant le mouvement alternatif et permet, dans cette forme de l'invention, d'accélérer sensiblement les cadences d'impression. En dehors de ces avantages, la qualité d'impression, par ces deux modes de fonctionnement, est sensiblement similaire et l'imprimeur peut à volonté, selon les différents types de presse à imprimer à équiper et natures des travaux d'impression à exécuter, opter pour le mode de mouillage qu'il juge le mieux adapté.
De la même manière, le ou les rouleaux toucheurs mouilleurs 16 et 17 caoutchoutés améliorent également la qualité du film d'eau de mouillage continu avant qu'ils humidifient la plaque imprimante 12 et ceci contrairement aux rouleaux toucheurs mouilleurs moletonnés qui absorbent l'eau sans pratiquement la répartir ni l'étaler. Par ce mode de mouillage, l'on peut, pour des travaux très fins, mettre en fonction le deuxième rouleau toucheur mouilleur 17 caoutchouté qui n'est pas utile dans la majorité des cas d'impression, et remplacer le rouleau dégraisseur 11 Figure 1 chromé par le rouleau égaliseur 18 Figures 2 et 3 avantageusement réalisé en cuivre pur pour affiner l'émulsion eau/encre qu'il génère ou à défaut, dans tous matériaux présentant des propriétés de surface oléophiles de manière à éviter la formation de stries circulaires en surface des rouleaux toucheurs mouilleurs 16 et 17 caoutchoutés qui se formeraient inévitablement en utilisant un rouleau chromé ne possédant pas de mouvement de déplacement axial. Dans ce mode de fonctionnement, ce rouleau égaliseur 18 affine le film d'eau déposé en surface des rouleaux toucheurs mouilleurs 16 et 17 caoutchoutés avant qu'ils ne mouillent la plaque imprimante 12 car il tourne sur ceux-ci avant d'humidifier la plaque.
Dans le cas ou la presse imprime avec son groupe de mouillage conventionnel, à l'aide des rouleaux mouilleurs moletonnés, une amélioration substantielle peut lui être apportée par ce procédé, en remplaçant le rouleau preneur d'eau 5 Figure 1 moletonné par l'un ou l'autre des rouleaux preneurs d'eau 13 ou 19 Figures 2 et 3 micro-spongieux, de manière à obtenir un apport d'eau de mouillage rapidement régulier et plus
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filmogène permettant, en laissant la presse à imprimer tourner à vide une vingtaine de tours, d'affiner le mouillage, de manière régulière, des deux rouleaux toucheurs mouilleurs 9 et 10 Figure 1 moletonnés et de conserver, en cours de tirage, un apport d'eau plus régulier tout en supprimant le démontage et nettoyage manuel du rouleau preneur d'eau 5. Par cette manière de procéder, l'eau de mouillage a une tension superficielle supérieure à celle utilisée avec des rouleaux toucheurs mouilleurs 16 et 17 Figure 3 caoutchoutés. Cette tension superficielle restant toutefois très Inférieure à celle de l'eau de mouillage alimentant habituellement les rouleaux toucheurs mouilleurs moletonnés. Dans ce cas d'utilisation, les rouleaux preneurs d'eau 13 ou 19 micro-spongieux présentent avantageusement des cavités d'environ cinquante à cent pour cent plus importantes que celles destinées à alimenter les rouleaux toucheurs mouilleurs 16 et 17 caoutchoutés mais conservent le même état lisse 15 d'extrême surface. Ces cavités plus importantes permettent, en prélevant plus d'eau, de diminuer le temps de réponse pour obtenir l'équilibre eau/encre et compensent l'évaporation de l'eau de mouillage qui est beaucoup plus importante en utilisant les rouleaux toucheurs mouilleurs 9 et 10 moletonnés qu'en utilisant les rouleaux toucheurs mouilleurs 16 et 17 caoutchoutés.
Les rouleaux preneurs d'eau 13 ou 19 micro-spongieux permettent, à l'état encré mouillé, contrairement à des rouleaux similaires caoutchoutés lisses, encrés et mouillés, de pouvoir, en plus de former un film d'eau de mouillage régulier, être naturellement entraînés par des tables à eau 8 chromées lisses et mouillées, ce qui, selon leur mode d'utilisation, permet d'éviter des moyens d'entraînement complémentaires. Le fait d'apporter un état de surface bien lisse et régulier sur toute la largeur de ces rouleaux, malgré leur état micro-spongieux, représente un avantage certain, car un état de surface micro-spongieux grossier interdit un encrage régulier qui garantit un prélèvement régulier de l'eau de mouillage et le maintient en place de ses particules d'eau.
Pour compléter les possibilités apportées par ce procédé et dans la mesure où, sur certaines presses à imprimer, l'incorporation du ou des galets d'entraînement ou tous moyens similaires permettant d'entraîner en rotation
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le rouleau toucheur mouilleur 16 caoutchouté n'est pas possible à installer, par manque de place entre la table à eau 8 et le bâti de la presse à Imprimer, un moyen consiste, sans la démonter, à modifier les propriétés hydrophiles de surface de la table à eau 8 chromée en lui conférant, par n'importe quel moyen, des propriétés oléophiles lui permettant d'être encrée et de ce fait d'entraîner positivement en rotation le rouleau toucheur mouilleur 16 caoutchouté A titre d'exemple non limitatif l'on peut, par exemple, en utilisant un rouleau destiné à cet usage, venant en substitution provisoire au rouleau preneur d'eau 5, étaler sur ce rouleau, à l'aide d'une spatule, un adhésif puissant, à prise rapide, de type par exemple époxy, acrylique, silicone ou autre, résistant aux solvants des encres grasses d'imprimerie, se présentant comme une encre et obtenir, en mettant la presse à imprimer en fonctionnement, sa parfaite répartition sur le table à eau 8 chromée après quoi, le rouleau est éloigné de cette dernière puis enlevé et nettoyé. A partir de ces quelques exemples non limitatifs d'élargissement du mode de fonctionnement des groupes de mouillage conventionnels, toutes sortes de variantes peuvent être apportées à ce procédé, sans sortir du cadre de la présente invention.
L'ensemble des moyens apportés par ce procédé s'incorpore et s'adapte sur tous types de presses à imprimer existantes ou à construire, à mouillage conventionnel, imprimant indifféremment en mode d'impression feuille à feuille, bande continue ou autre.
Ce procédé est appelé à un fort développement grâce à sa facilité de mise en oeuvre permettant sa réalisation, même sur des presses anciennes ainsi que par le fait qu'il réduit au maximum le coût résultant de l'élargissement du mode de fonctionnement des groupes de mouillage conventionnels existants, en supprimant la nécessité de démonter et remplacer leurs principaux éléments de base fixes coûteux et également par le fait que, dans ses différentes formes, il facilite largement l'emploi de ces groupes de mouillage et améliore fortement la qualité d'impression des presses à imprimer équipées par les moyens apportés par ce procédé.

Claims (8)

REVENDICATIONS
1) - Dispositif permettant d'élargir le mode de fonctionnement des groupes de mouillage conventionnels, caractérisé en ce qu'il consiste à utiliser dans ses différentes formes l'ensemble des éléments fixes de ces groupes, tels que rouleaux de bassine 4 chromés, tables à eau 8 chromées et autres ainsi que dans une de ses formes leur mode de fonctionnement d'origine, en ce que les rouleaux preneurs d'eau 13 et 19 micro-spongieux prélèvent, absorbent en surface et transfèrent, indifféremment, de manière alternative ou continue, l'intégralité du film d'eau de mouillage du rouleau de bassine 4 chromé à la table à eau 8 chromée, en ce que les rouleaux toucheurs mouilleurs 16 et 17 caoutchoutés de la plaque imprimante 12 sont entraînés en rotation par des galets d'entraînement de toute nature fixés de chaque côté sur l'axe de la table à eau 8 chromée, sans devoir la démonter ou en modifiant ses propriétés hydrophiles de surface en propriétés oléophiles, en ce que le rouleau égaliseur 18 en cuivre ou autre, possédant des propriétés de surface oléophiles, remplace le rouleau dégraisseur 11 chromé.
2)-Dispositif permettant d'élargir le mode de fonctionnement des groupes de mouillage conventionnels selon la revendication 1, caractérisé en ce que les rouleaux preneurs d'eau 13 et 19 micro-spongieux comportent, en surface, de très fines cavités dont la rugosité est de l'ordre de dix à quarante microns et présentent un état d'extrême surface lisse, régulier et bien cylindrique et qu'ils sont pré-encrés, avant mouillage, pour contenir en place à l'intérieur de leurs très fines cavités les particules d'eau de mouillage.
3)-Dispositif permettant d'élargir le mode de fonctionnement des groupes de moulage conventionnels selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les rouleaux preneurs d'eau 13 et 19 micro-spongieux présentent, en surface, des propriétés hydrophiles leur permettant d'abaisser la tension superficielle de l'eau de mouillage, leur fabrication résultant de l'emploi en combinaison de deux couches d'élastomère dont la première
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d'une épaisseur d'environ dix millimètres est d'une dureté de l'ordre de quinze shores et la deuxième, de surface, fusionnée avec la première, d'une épaisseur d'environ un millimètre et d'une dureté de l'ordre de quarante à quarante cinq shores, de manière à ce que ces deux couches présentent une dureté moyenne de l'ordre de vingt cinq shores, en ce que le traitement micro-spongieux est effectué en surface de la deuxième couche de surface qui présente une résistance mécanique suffisante lui permettant, sans usure anormale, d'être mise en légère pression sur un rouleau chromé humide tournant à une vitesse circonférentielle différente de la sienne.
4)-Dispositif permettant d'élargir le mode de fonctionnement des groupes de mouillage conventionnels selon les revendications 1,2 et 3, caractérisé en ce que les rouleaux preneurs d'eau 13 et 19 micro-spongieux résultent d'un moulage, de deux rectifications successives, d'un sablage avantageusement effectué par traitement cryogénique préalable de la surface de ces rouleaux.
5)-Dispositif permettant d'élargir le mode de fonctionnement des groupes de mouillage conventionnels selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'li utilise des rouleaux toucheurs mouilleurs 16 et 17 caoutchoutés présentant des propriétés hydrophiles et un état de surface très fin.
6)-Dispositif permettant d'élargir le mode de fonctionnement des groupes de mouillage conventionnels selon la revendication 1, caractérisé en ce que des galets d'entraînement, fixés de chaque côté de l'axe de la table à eau 8 chromée, sont réalisés en deux parties jointives pour éviter son démontage.
7)-Dispositif permettant d'élargir le mode de fonctionnement des groupes de mouillage conventionnels selon la revendication 1, caractérisé en ce que le rouleau preneur d'eau 19 micro-spongieux, utilisé en prélèvement continu d'eau de mouillage sur le rouleau de bassine 4 chromé, est muni d'un axe excentré, commandé par la poignée de manoeuvre 20, permettant selon l'orientation de la partie haute de son excentrique, de lui
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donner les différents positionnements nécessaires au bon fonctionnement du groupe de mouillage.
8)-Dispositif permettant d'élargir le mode de fonctionnement des groupes de mouillage conventionnels selon la revendication 1, caractérisé en ce que, sans démontage de la table à eau 8 chromée, ses propriétés de surface hydrophiles sont transformées en propriétés oléophiles en la recouvrant d'un adhésif résistant aux encres grasses d'imprimerie, distribué régulièrement en utilisant la presse à imprimer pour cette opération.
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