FR2803872A1 - Dispositif a cartouche d'huile amovible et consommable pour alimenter en huile moteur un moteur a combustion interne, et procede correspondant - Google Patents

Abstract

Dispositif à cartouche d'huile amovible et consommable pour alimenter en huile moteur un moteur à combustion interne, caractérisé en ce que - on raccorde le point bas du carter d'huile du moteur à un élément d'interface comportant -a) des moyens pour envoyer de l'huile vers le carter ou soutirer de l'huile du carter, par le moyen de au moins une tubulure de circulation d'huile et de préférence par deux tubulures de circulation d'huile, l'une pour envoyer de l'huile vers le carter et l'autre pour soutirer de l'huile du carter, -b) des moyens pour envoyer de l'huile vers une cartouche contenant un volume adapté d'huile, ou soutirer de l'huile de ladite cartouche, par le moyen de au moins une tubulure de circulation d'huile et de préférence par deux tubulures de circulation d'huile, l'une pour envoyer de l'huile vers ladite cartouche et l'autre pour soutirer de l'huile de ladite cartouche, on raccorde ledit élément d'interface à ladite cartouche par la ou lesdites tubulure (s).

Description

Dispositif à cartouche d'huile amovible et <B>consommable pour alimenter en huile moteur un</B> moteur à combustion interne, et procédé <B>correspondant.</B> SECTEUR TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne le secteur technique des moteurs à combustion interne.

L'invention concerne plus particulièrement le secteur des moteurs à combustion internes de l'automobile.

L'invention concerne encore plus particulièrement le secteur technique de la lubrification de tels moteurs par une huile moteur.

L'invention concerne un procédé et un dispositif pour - alimenter en huile moteur le système de lubrification de tels moteurs, en assurant en temps réel un niveau optimal d'huile dans les systèmes prévus par le motoriste (en particulier, dans le carter d'huile placé sous le moteur et dans lequel baigne des organes mobiles essentiels tels que vilebrequin, et analogues.

- et permettre (dans un mode de réalisation tout à fait préféré), de manière tout à fait simple, la vidange complète de l'huile moteur puis son remplacement par une huile propre, y compris par un personnel non spécialement qualifié comme notamment l'utilisateur (trice) du véhicule. ART ANTERIEUR Le brevet FR 2 546 230 décrit un dispositif à réservoir d'appoint d'huile, commandé par une jauge, pour maintenir le niveau d'huile constant dans le carter d'un moteur à combustion interne.

Le brevet FR 2 546 969 décrit un dispositif semblable à nourrice . Le brevet WO 86 00373 décrit un récipient retirable de filtre à huile. Le brevet EP 0 807 748 décrit une cuvette-carter comportant une pompe à huile intégrée, l'ensemble étant démontable.

Le brevet EP 0 794 323 décrit un système électrique de régulation de niveau associé à un dispositif de recomplètement du niveau d'huile. Aucun de ces dispositif ne suggère ni le problème original posé, ni sa solution, générale et particulière, selon l'invention.

DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION La présente invention s'attache en premier lieu à poser un problème nouveau que l'art antérieur ne s'était pas posé, à savoir un dispositif (et le procédé correspondant) visant à permettre simultanément une alimentation optimale du moteur en huile de lubrification des pièces en mouvement ( huile moteur ) et une vidange complète, rapide, propre , par un personnel non qualifié.

L'un des mérites de l'invention est donc en premier lieu d'avoir posé ce nouveau problème technique général, qui opère une rupture par rapport à l'état de la technique.

Un autre mérite de l'invention est d'avoir su apporter à ce problème complexe une solution simple et efficace, sous la forme d'un concept général entièrement nouveau d'alimentation en huile moteur, qui opère lui aussi une rupture par rapport à l'état de la technique. L'invention concerne donc en premier lieu et de manière tout à fait générale, selon une définition fonctionnelle, un procédé pour alimenter en huile moteur un moteur à combustion interne, caractérisé en ce que - on raccorde le point bas du carter d'huile du moteur à un élément d'interface comportant -a) des moyens pour envoyer de l'huile vers le carter ou soutirer de l'huile du carter, par le moyen de au moins une tubulure de circulation d'huile et de préférence par deux tubulures de circulation d'huile, l'une pour envoyer de l'huile vers le carter et l'autre pour soutirer de l'huile du carter, -b) des moyens pour envoyer de l'huile vers une cartouche contenant un volume adapté d'huile, ou soutirer de l'huile de ladite cartouche , par le moyen de au moins une tubulure de circulation d'huile et de préférence par deux tubulures de circulation d'huile, l'une pour envoyer de l'huile vers ladite cartouche et l'autre pour soutirer de l'huile de ladite cartouche, - on raccorde ledit élément d'interface à ladite cartouche par la ou lesdites tubulure(s).

Selon un mode de mise en oeuvre particulier, l'invention concerne un procédé pour alimenter en huile moteur un moteur à combustion interne, tel que décrit fonctionnellement ci dessus, caractérisé en ce que - ledit élément d'interface comporte des moyens pour détecter le niveau d'huile se trouvant dans le carter du moteur.

Selon un autre mode de mise en oeuvre particulier, l'invention concerne un procédé pour alimenter en huile moteur un moteur à combustion interne, tel que décrit fonctionnellement ci dessus, caractérisé en ce que - lesdits moyens de détection comportent un flotteur. Selon un autre mode de mise en oeuvre particulier, l'invention concerne un procédé pour alimenter en huile moteur un moteur à combustion interne, tel que décrit fonctionnellement ci dessus, caractérisé en ce que - ladite cartouche est amovible et consommable.

Selon un autre mode de mise en oeuvre particulier, l'invention concerne un procédé pour alimenter en huile moteur un moteur à combustion interne, tel que décrit fonctionnellement ci dessus, caractérisé en ce que - ledit élément d'interface comporte des moyens pour commander et réguler le flux d'huile de la cartouche vers le carter, ou en provenance du carter vers la cartouche, - en fonction des indications desdits moyens de détections.

Selon un autre mode de mise en oeuvre particulier, l'invention concerne un procédé pour alimenter en huile moteur un moteur à combustion interne, tel que décrit fonctionnellement ci dessus, caractérisé en ce que - lesdits moyens de détection sont adaptés pour agir eux-mêmes comme organes de commande ou de régulation du flux d'huile, ou sur des organes de commande ou de régulation du flux d'huile.

Selon un autre mode de mise en oeuvre particulier, l'invention concerne un procédé pour alimenter en huile moteur un moteur à combustion interne, tel que décrit fonctionnellement ci dessus, caractérisé en ce que - lesdits moyens de détection sont adaptés pour agir eux-mêmes sur des organes de commande ou de régulation du flux d'huile comportant un dispositif d'inversion du flux d'huile - de la position alimentation du carter en huile vers - la position soutirement d'huile du carter - et inversement.

Selon un autre mode de mise en oeuvre particulier, l'invention concerne un procédé pour alimenter en huile moteur un moteur à combustion interne, tel que décrit fonctionnellement ci dessus, caractérisé en ce que - lesdits moyens de détection comportent un flotteur dont le mouvement vertical (fonction du niveau d'huile dans le carter) entraîne directement ou indirectement par des liaisons mécaniques un dispositif d'inversion du flux d'huile - de la position alimentation du carter en huile vers - la position soutirement d'huile du carter - et inversement, - ledit dispositif comportant au moins une combinaison de valve commandée par ledit flotteur, et de siège non commandé par ledit flotteur (ou inversement) capable de coopérer ensemble pour - soit ouvrir un circuit de prélèvement d'huile de la cartouche pour la diriger vers le carter, et fermer le circuit inverse, lorsque " soit le niveau d'huile dans le carter est trop faible ou est suffisant ou normal * soit l'on veut remplir le moteur d'huile après une vidange ; - soit effectuer l'opération inverse lorsque, " soit le niveau d'huile dans le carter est trop élevé * soit l'on souhaite vidanger le moteur. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, et en se référant au dessin annexé sur lequel - la figure 1 représente schématiquement, sous la forme de quatre phases importantes, la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, ainsi que le dispositif selon l'invention.

- la figure 2, qui se compose des figures 2A, 2B et 2C, représente une vue en coupe d'une cartouche d'huile selon l'invention, selon un mode de réalisation non limitatif.

- la figure 3 représente une vue en coupe d'un interface régulateur selon l'invention, selon un mode de réalisation non limitatif<B>;</B> ce mode de réalisation sera celui utilisé pour les figures suivantes, à titre d'exemple non limitatif .

- la figure 4 représente une vue en coupe de l'interface régulateur selon l'invention, selon le mode de réalisation non limitatif représenté à la figure 3, en mode position A de la figure 1, c'est à dire trop plein (accidentel) du carter d'huile moteur.

- la figure 5 représente une vue en coupe de l'interface régulateur selon l'invention, selon le mode de réalisation non limitatif représenté à la figure 3, en mode position B de la figure 1, c'est à dire circulation normale et niveau normal d'huile moteur. - la figure 6 représente une vue en coupe de l'interface régulateur selon l'invention, selon le mode de réalisation non limitatif représenté à la figure 3, en mode position C de la figure 1, c'est à dire phase de remplissage (envoi d'huile vers le carter) pour pallier un niveau d'huile trop faible (soit accidentel, soit dû à une opération de vidange) dans le carter d'huile moteur.

- la figure 7 représente une vue en coupe de l'interface régulateur selon l'invention, selon le mode de réalisation non limitatif représenté à la figure 3, en mode position D de la figure 1, c'est à dire vidange de l'huile par aspiration de l'huile vers la cartouche.

- la figure 8 représente un mode de réalisation non limitatif du système selon l'invention, à savoir le principe de connexion entre l'interface-régulateur et la cartouche, en position accidentelle trop- plein du carter , qui correspond à la figure 1 A ou à la figure 4 ; - la figure 9 représente un mode de réalisation non limitatif du système selon l'invention, à savoir le principe de connexion entre l'interface-régulateur et la cartouche, en position fonctionnement normal du moteur , qui correspond à la figure 1 B ou à la figure 5 ; - la figure 10 représente un mode de réalisation non limitatif du système selon l'invention, à savoir le principe de connexion entre l'interface-régulateur et la cartouche, en position de vidange par aspiration de l'huile vers la cartouche , qui correspond à la fin de la configuration représentée sur la figure 1 D1 ou à la figure 7 ; sur la figure 10, la cartouche est déjà sortie de son logement, mais on comprend que ceci ne se produit que lorsque la totalité de l'huile résiduelle a été extraite du carter, de l'interface et des tubulures H1 et H2 ; - la figure 11 représente un mode de réalisation non limitatif du système selon l'invention, à savoir le principe de connexion entre l'interface-régulateur et la cartouche, en position pose de la nouvelle cartouche , qui correspond à la figure 1 D2 ; - la figure 12 représente un mode de réalisation non limitatif du système selon l'invention, à savoir le principe de connexion entre l'interface-régulateur et la cartouche, en position de remplissage par une huile propre , qui correspond à la figure 1 D3 ou à la figure 6 .

- les figures 13 à 18, qui se composent chacune des figures 13 A, B et C, 14 A, B et C, 15 A, B et C, 16 A, B et C, 17 A, B et C, et 18 A, B et C, représentent schématiquement et en coupe un mode de réalisation tout à fait préféré (sans ressort) de la cartouche et du régulateur selon l'invention, (figures de type A) avec un schéma simplifié (figures de type B) et un schéma d'analogie électrique (figures de type C).

La figure 19 représente en coupe le régulateur correspondant à ce mode de réalisation particulièrement préféré, La figure 20 représente en coupe la cartouche sans ressort correspondant à ce mode de réalisation particulièrement préféré.

La figure 21, qui se compose des figures 21 A et 21 B (qui se composent respectivement elles-mêmes des figures 21 A1, A2 et A3, et 21 B1, B2 et 133) représente schématiquement le mode de mise en place, fonctionnement et vidange du système préféré.

La figure 22, qui se compose des figures 22 A et 22 B (cette dernière - B représentant l'analogie électrique de la figure - A -), représente schématiquement le fonctionnement du régulateur et de la cartouche selon l'invention, dans le mode de réalisation particulièrement préféré, lors de la mise en place de la cartouche ; La figure 23, qui se compose des figures 23 A et 23 B (cette dernière - B représentant l'analogie électrique de la figure - A -), représente schématiquement le fonctionnement du régulateur et de la cartouche selon l'invention, dans le mode de réalisation particulièrement préféré, lors de la mise en place de la cartouche avec appui manuel sur celle-ci et remplissage du carter ; La figure 24, qui se compose des figures 24 A et 24 B (cette dernière - B représentant l'analogie électrique de la figure - A -), représente schématiquement le fonctionnement du régulateur et de la cartouche selon l'invention, dans le mode de réalisation particulièrement préféré, lors de l'ajustage automatique du niveau d'huile par le dispositif selon l'invention, au démarrage du moteur; La figure 25, qui se compose des figures 25 A et 25 B (cette dernière - B représentant l'analogie électrique de la figure - A -), représente schématiquement le fonctionnement du régulateur et de la cartouche selon l'invention, dans le mode de réalisation particulièrement préféré, lors du fonctionnement normal du moteur; La figure 26, qui se compose des figures 26 A et 26 B (cette dernière - B représentant l'analogie électrique de la figure - A -), représente schématiquement le fonctionnement du régulateur et de la cartouche selon l'invention, dans le mode de réalisation particulièrement préféré, lors de la détection d'un trop plein d'huile dans le carter (niveau maxi atteint) ; La figure 27, qui se compose des figures 27 A et 27 B (cette dernière - B représentant l'analogie électrique de la figure - A -), représente schématiquement le fonctionnement du régulateur et de la cartouche selon l'invention, dans le mode de réalisation particulièrement préféré, lors de la vidange.

Sur les figures annexées, les mêmes références ont, sauf indication contraire, les mêmes significations, qui sont les suivantes M moteur (non représenté) P pompe alimentant les organes moteur M en huile de lubrification, de manière connue, à partir du carter, l'huile retombant ensuite dans le carter après avoir rempli sa fonction de lubrification dans le moteur, également de manière tout à fait connue. CRT, carter moteur Niveau A niveau d'huile trop élevé dans le carter (on sait que, dans un tel cas, l'huile est brûlée dans le moteur, sans aucun bénéfice et même avec des inconvénients, sans compter la consommation inutile d'huile ; il est donc important, comme on le verra ci-dessous, de ne pas fonctionner avec un trop-plein d'huile).

Niveau B niveau d'huile normal dans le carter.

Niveau C niveau d'huile trop faible dans le carter (on sait que, dans un tel cas, il existe un risque grave d'endommager irrémédiablement le moteur ; il est donc encore plus important que dans le cas de figure A de ne pas fonctionner avec un niveau trop faible ; sur les véhicules modernes, un capteur déclenche d'ailleurs une alarme arrêt immédiat ).

Niveau D niveau dit résiduel d'huile dans le carter, lors de l'opération de vidange.

R régulateur (ou interface - régulateur) X, Y vannes (ou tout autre système fonctionnant en mode ouvert/fermé) montées sur les circuits ou tubulures de circulation d'huile H1 et H2 (de manière préférée mais non limitative dans le régulateur R) Z vanne (ou tout autre système fonctionnant en mode ouvert/fermé) séparant le volume supérieur C2 de la cartouche Ct du volume inférieur C1 de ladite cartouche CT.

H1 circuit ou tubulure de circulation d'huile reliant la vanne Y (de manière préférée mais non limitative, via le régulateur R) au volume inférieur C1 de la cartouche CT H2 circuit ou tubulure de circulation d'huile reliant la vanne X (de manière préférée mais non limitative, via le régulateur R) au volume supérieur C2 de la cartouche CT S cloison séparant le volume supérieur C2 du volume inférieur C1, dans la cartouche CT.

e interstice ou espace ménagé entre les pièces 9 et 11 pour mettre en communication les volumes 20 et C2 avec l'intérieur 15 de la tubulure H2.

RT ressort de compression entre les parois appropriées des volumes C1 et C2 de la cartouche (dans un mode de réalisation particulier et préféré) 1 vanne ou clapet anti-retour (correspond à Z sur la figure 1 de schéma général fonctionnel) 2 partie inférieure de la paroi interne 6 délimitant en partie le corps supérieur 4 de la cartouche CT, et servant à maintenir (par encastrement dans le cas particulier représenté) la pièce 3 servant de support ou siège au clapet 1 3 pièce support de la vanne ou clapet 1, et montée - d'une part coulissante, avec un joint d'étanchéité 26, vers le centre de la cartouche CT, sur la pièce 13 délimitant le volume 22 dans le corps inférieur 25 de la cartouche CT, et - d'autre part fixe (par encastrement dans le cas particulier représenté) sur la pièce 6 formant (avec la pièce 7) la partie inférieure du corps supérieur 4 de la cartouche CT, - et adaptée pour servir de support ou siège à la vanne ou clapet anti-retour 1. 4 corps supérieur de la cartouche CT (délimitant le volume supérieur C2 de ladite cartouche) 5 pièce coopérant avec les pièces 6 et 8 de la cartouche CT pour délimiter la surface extérieure du volume C2 6 pièce coopérant avec les pièces 5 et 8 de la cartouche CT pour délimiter la surface extérieure du volume C2 7 pièce coaxiale ou sensiblement coaxiale avec la pièce 6, et coopérant avec la pièce 6 pour coulisser autour de la pièce 10 formant la paroi extérieure du volume C1 8 pièce coopérant avec les pièces 6 et 5 de la cartouche CT pour délimiter la surface extérieure du volume C2 9 pièce cylindrique ou sensiblement cylindrique, ouverte à sa partie inférieure, et solidaire par sa partie supérieure avec la paroi supérieure 8 de la cartouche CT, et capable de coopérer par coulissement avec la pièce 11, la pièce 11 coulissant, dans l'exemple non limitatif représenté, à l'intérieur de la pièce 9.

10 pièce formant, avec les pièces 60 et 65, la paroi extérieure du volume C1 11 pièce montée fixe par rapport au support fixe 40 et capable de coopérer par coulissement avec la pièce 8, la pièce 11 coulissant, dans l'exemple non limitatif représenté, à l'intérieur de la pièce 9.

12 pièce dont la partie horizontale est solidaire de la pièce 11 et donc solidaire du support fixe 40, et dont la partie verticale 13 délimite, avec la pièce 65 formant une paroi du volume C1, un volume 22.

13 partie verticale, ou sensiblement verticale, de la pièce 12 14 volume intérieur de la tubulure H1 du circuit d'huile délimitée par les parois 16 et 17.

15 volume intérieur de la tubulure H2 du circuit d'huile délimitée par les parois 18 et 19.

16, 17 parois de la tubulure H1 18, 19 parois de la tubulure H2 20 volume intérieur délimité par la pièce fixe (c'est à dire solidaire du support fixe 40) 11 et la pièce montée coulissante 9, communiquant - d'une part avec le reste du volume supérieur C2 de la cartouche par l'interstice ou espace e ménagé entre les pièces 9 et 11, - d'autre part avec l'intérieur 15 de la tubulure H2 (le volume supérieur C2 étant donc en communication, via l'espace e et le volume central 20, avec ladite tubulure H2).

21 volume fixe délimité par les pièces 12 (fixe) et 65 (partie horizontale de la paroi 65) (fixe), et coopérant avec le volume communicant avec lui 22, et avec l'orifice o ménagé dans la partie supérieure horizontale de la pièce 65, de manière à mettre en communication le volume inférieur C1 de la cartouche avec l'intérieur 14 de la tubulure H1 de circuit d'huile.

22 volume, en communication avec le volume C1 et la tubulure H1, et délimité par les pièces 65 (paroi de C1 vers l'intérieur de la cartouche) et 12.

23 pièce formant coulisse (coulissement de C1 par rapport à C2) 24 pièce d'encliquetage solidaire de la pièce 65 25 corps inférieur de la cartouche CT (délimitant le volume supérieur C1 de ladite cartouche) <B>26,27</B> joints de coulissement et d'étanchéité 40 support fixe solidaire du châssis du véhicule ou de toute autre structure fixe du véhicule, et serrant de support général à la cartouche CT (en coopération, éventuellement, avec des moyens de fixation ou de guidage de la cartouche, latéraux, non représentés par simplicité).

50 pièce solidaire du support fixe 40 et dont la géométrie permet l'encliquetage de la cartouche CT sur le support fixe 40, par coopération de ladite pièce 50 avec la pièce d'encliquetage 24, la collerette 56 de support des tubulures H1 et H2 et le joint 55.

55 joint 56 collerette de support des tubulures H1 et H2 et de pièce 11, coopérant avec le joint 55 et la pièce 24 ainsi qu'avec le joint 55.

60 pièce extrémité intérieure de la pièce 65 et formant, avec les pièces 10 et 65, la paroi extérieure du volume C1 et engagée de manière fixe (solidaire) dans une gorge de la pièce 11 65 pièce formant, avec les pièces 65, 60 et 10, la paroi extérieure du volume C1 70 Filtre à huile monté en amont des orifices des tubulures H1 et H2 (et donc empêchant toute impureté de passer dans le moteur) 80 opercule de scellement de la cartouche, perforable à la mise en place par perforation sur les extrémités taillées en biseau, 85 et 87, des tubulures H1 et H2 <B>85,87</B> extrémités taillées en biseau des tubulures H1 et H2 90 siège du clapet anti-retour 1 (figure 2C) 95 lumière ou passage du clapet anti-retour 1 (figure 2C) 97 pièce flexible prolongeant le carter 98 98 carter pour contenir la cartouche CT 99 rebord d'encliquetage avec la pièce flexible 97 100 corps moteur 102 joint de carter (entre le carter CRT et le régulateur R) 105 tube de raccordement du régulateur R avec la pompe de circulation d'huile moteur vers le moteur, P.

110 axe longitudinal du régulateur R 120 bague supérieure du flotteur 150 flotteur 170 bague inférieure du flotteur 175 écrou de carter soudé 180 joint du régulateur 190 douille 195 joint d'axe du régulateur 200 joint de douille du régulateur 210 embase (solidaire de la base du carter, donc fixe) 300 niveau d'huile dans le régulateur (même niveau que dans le carter, selon une disposition tout à fait préférée) 600 vanne du régulateur, solidaire du flotteur 150 700 siège de la vanne du régulateur <U>NOTES</U> 1 les vocables intérieur et extérieur sont définis par rapport à l'axe longitudinal X X ' de la cartouche : intérieur désigne une pièce proche de l'axe, par opposition à extérieur qui désigne une pièce de même nature mais plus éloignée de l'axe.

2 l'homme de métier reconnaîtra, sans qu'il soit besoin, sauf cas particulier, des pièces conçues en symétrie de révolution, notamment autour de l'axe XX de la cartouche, notamment les pièces 9, 11, 13,65, 60, 6, 7, 12,1, 27, 26, 3, 10, 5, 4, 25, C 1 et C2, H 1 et H2, 40, 50, 55, e, etc...

La figure 1, qui se compose des figures 1A, 1B, 1C, et 1D, illustre schématiquement le principe général de fonction de l'invention, de disposition des différents organes, ainsi que les fonctions (procédé général) de régulation et de vidange /remplissage, selon le concept général de l'invention.

Dans tous les cas de figure, la cartouche selon l'invention est un volume 1) clos et 2) qui est en permanence rempli d'huile, ledit volume pouvant cependant varier en fonction des opérations du procédé selon l'invention.

Si l'on suppose le moteur alimenté correctement en huile et en fonctionnement par hypothèse normal , on se trouve dans la situation de la figure 1B, qui est le cas général de fonctionnement normal (ou d'arrêt moteur en conditions normales ).

Par conditions normales , on entend ici que le moteur est correctement alimenté en huile de lubrification à partir du carter CRT par la tubulure 105 et la pompe à huile P, que le niveau d'huile dans le carter est à une position définie par le constructeur, et que l'huile redescend vers le carter, au travers des organes moteur qu'elle lubrifie, avec des pertes normales, c'est à dire extrêmement faibles ou négligeables sur les moteurs modernes.

Le régulateur / interface R (représenté schématiquement, dans sa généralité fonctionnelle, sur la figure 1 par un cercle) est alimenté en huile par une connexion au point bas du carter CRT. Par le principe bien connu dit des vases communicants , le niveau dans le régulateur est le même que dans le fond du carter, où trempent certains organes essentiels du moteur comme le vilbrequin, et analogues.

Ficiure <U>1 B</U> En fonctionnement normal, le niveau d'huile dans le fond du carter (et donc dans le régulateur) est par hypothèse normal , c'est à dire ici le niveau B.

L'homme de métier comprendra que - le régulateur R, piloté par son capteur de niveau (non représenté sur la figure 1, qui traite du principe général de l'invention) autorise la pompe à huile P (qui, évidemment, fonctionne) à soutirer de l'huile, vers le moteur M, depuis la cartouche CT, via le régulateur R et la tubulure H2 reliant le volume supérieur C2 de la cartouche à la vanne X du régulateur, laquelle vanne X est en position ouverte autorisant le soutirement de l'huile ; - ledit soutirement de l'huile depuis le volume C2 supérieur de la cartouche CT provoque, la cartouche étant un volume clos, une aspiration d'huile du fond du carter CRT, via la vanne Y du régulateur qui se place en position adaptée à cette aspiration, vers le volume inférieur C1 de la cartouche CT, par la tubulure H1 ; - le clapet Z anti retour étant en position ouverte du fait de cette aspiration qui crée un flux d'huile du volume C1 inférieur vers le volume C2 supérieur, - et que le système fonctionne en circuit fermé du fait que l'huile envoyée vers le moteur par la pompe P redescend vers le carter par les organes moteur qu'elle lubrifie au passage.

On aura notamment compris qu'il existe dans ce circuit un élément moteur qui est la pompe à l'huile, les autres éléments étant purement passifs.

Un grand avantage de ce mode de fonctionnement normal est qu'il permet de maintenir en continu un niveau constant dans le fond du carter. On verra en effet ci dessous que, en cas de baisse du niveau, une autre configuration du régulateur peut prendre temporairement le relais et réalimenter quasi-instantanément le carter en huile. Ainsi, le niveau d'huile moteur dans le carter est toujours optimum.

<U>Figure 1 C</U> Si, par hypothèse, le niveau d'huile moteur dans le carter descend, en fonctionnement, à un niveau C jugé trop faible, - le détecteur de niveau de l'interface régulateur R selon l'invention inverse le sens des flux d'huile dans les tubulures H1 et H2 ; - la pompe P, qui naturellement fonctionne toujours, continue à soutirer de l'huile de la cartouche (car il est bien entendu essentiel que le moteur continue à être alimenté en huile) mais l'huile est prélevée du volume C2 par la tubulure H1 et alimente le fond du carter via la vanne Y du régulateur puis le moteur via la tubulure 105 et la pompe P ; - ce prélèvement crée une dépression dans le volume C1 qui ferme le clapet anti-retour Z de la cartouche CT ; - l'huile ainsi prélevée, après avoir lubrifié les organes moteur, redescend dans le carter où elle fait remonter le niveau de C (insuffisant) à B (normal) car, le clapet Z étant fermé, aucune aspiration d'huile vers la cartouche via la tubulure H2 ne peut se produire (le volume d'huile dans H2 et C2 reste statique et constant dès que Z est fermé) ; - lorsque le niveau a atteint le niveau B normal, le capteur le détecte et fait repasser le régulateur en mode de fonctionnement normal (Figure 1 B).

A ce jour, aucun système de lubrification ne permet de réguler en temps quasi réel le niveau d'huile dans le carter à son niveau optimal. Les moteurs connus sont alimentés en huile et les inévitables pertes en huile (huile brûlée, légères pertes etc.... ) ne sont pas compensées, et le niveau dans le carter baisse. On doit d'ailleurs le surveiller périodiquement par le moyen d'une jauge. On ne peut alors réagir que manuellement en complétant le niveau par un orifice de remplissage du carter, en vérifiant à la jauge que l'on n'a pas versé trop d'huile, ce qui présente des inconvénients déjà mentionnés.

Au contraire, l'un des avantages de l'invention est de réguler automatiquement le niveau, sauf évidemment fuite importante et anormale que le détecteur de niveau détecterait (avec alarme STOP ), avec une réserve d'huile suffisante pour atteindre en toute sécurité la date de la vidange suivante, par exemple 15, 20 ou 30 000 km selon les véhicules, sans avoir à vérifier la jauge.

En théorie, même si au plan commercial ce n'est peut-être pas souhaitable, l'invention permet de supprimer la jauge manuelle et même le bouchon de remplissage manuel.

On gardera cependant de préférence ces éléments d'une part pour des raisons de confort psychologique du conducteur, et également en cas de fuite anormale mais contrôlable, afin de pouvoir compléter le niveau pour atteindre la station-service la plus proche où faire réparer la fuite. <U>Figure</U> 1 Cette figure couvre un cas qui ne se produit que dans des conditions exceptionnelles ; il s'agit de traiter le problème du trop-plein d'huile dans le fond du carter, c'est à dire niveau d'huile trop élevé en A. A noter que le système selon l'invention ne peut pas conduire, à la situation de niveau trop élevé. Seul un ajout manuel intempestif, ou un défaut de fonctionnement d'une pièce mécanique, peut y conduire. L'invention présente cependant l'avantage d'être capable de traiter également ce problème.

En cas de trop - plein, l'homme de métier comprendra (Figure 1A) que - le détecteur de niveau du régulateur détecte le niveau trop élevé ; - si l'on suppose, par hypothèse, partir d'une situation de fonctionnement normal (Figure 1 B), avec pour corollaire que la pompe P fonctionne, le détecteur de niveau agit au sein du régulateur pour mettre en communication directe la tubulure 105 alimentant la pompe et donc le moteur (il est toujours essentiel que le moteur soit alimenté correctement en huile) avec l'huile contenue dans le volume du régulateur, et le détecteur de niveau agit simultanément pour que le régulateur ferme les deux tubulures H1 et H2 reliant le régulateur à la cartouche ; sur la figure 1A, on a représenté ceci par le fait que la tubulure 105 n'est plus reliée à aucune tubulure H1 ou H2 mais plonge simplement dans l'huile moteur contenue dans le régulateur.

- l'huile moteur contenue dans le régulateur étant, comme delà indiqué, en communication directe avec le point bas du carter, le fait que la pompe soutire de l'huile alors que le régulateur, ni le carter, ne sont plus alimentés par la cartouche, se traduit inévitablement par une baisse du niveau d'huile dans le régulateur et donc dans le carter, et le niveau carter revient à son niveau normal B ; - le détecteur de niveau détecte ce retour au niveau normal, et agit sur le régulateur pour le faire repasser en mode de fonctionnement normal c'est à dire selon la figure 1 B. L'invention évite donc ainsi les inconvénients connus d'un trop-plein d'huile, c'est à dire huile inutilement brûlée et même, paradoxalement, risque de lubrification incorrecte du moteur.

L'invention, selon un mode de réalisation particulièrement avantageux et totalement original, permet également d'effectuer la vidange complète du moteur par simple remplacement de la cartouche.

Le procédé général est représenté sur la Figure <U>1 D</U> annexée, qui se compose des figures 1 D1, 1 D2, et 1 D3.

Pour effectuer la vidange, l'homme de métier comprendra que <U>Figure 1 D 1</U> - le moteur est obligatoirement stoppé, et la pompe P également ; - le fait de commencer à retirer la cartouche par un effort de traction vers le haut (ou autre disposition selon la position de la cartouche, dont il est rappelé qu'il s'agit d'un volume clos, donc insensible à l'angle de positionnement) fait, de par l'adaptation des corps 4 et 25 de la cartouche montés coulissants l'un par rapport à l'autre par exemple, que la partie supérieure 4 de ladite cartouche coulisse vers le haut par rapport à la partie inférieure 25 de ladite cartouche, ce qui crée un accroissement du volume supérieur C2, le volume C1 étant fixe ; - cette augmentation du volume C2, dans un volume fermé, crée immédiatement un début d'aspiration de l'huile contenue dans le régulateur (et donc dans le carter avec lequel le régulateur R communique) ; - le niveau d'huile commence donc à baisser et le détecteur de niveau détecte rapidement un niveau d'huile trop bas dans le régulateur (niveau C) ; le détecteur agit donc normalement sur le régulateur pour placer le système en position de remplissage carter (Figure <B>1C)</B> c'est à dire ouverture des deux vannes X et Y; - comme cependant la pompe ne fonctionne pas (moteur à l'arrêt), il ne se produit bien entendu aucune alimentation du régulateur en huile par la tubulure H1 (contrairement au cas de la figure 1C où le moteur tourne et donc où la pompe P fonctionne) ; - le fait de poursuivre l'effort de traction sur la partie 4 de la cartouche, pour continuer à enlever la cartouche de son support 40, entraîne la continuation de l'aspiration, qui peut se faire par les deux tubulures H1 et H2, , cf. flèches ; - le volume de la cartouche, dans son état dilaté au maximum , est calculé pour que le volume aspiré soit au moins égal au volume total de l'huile moteur, y compris l'huile résiduelle contenue dans le régulateur ; lorsque l'effort de traction et le coulissement sont achevés, la vidange est donc bien complète ; c'est cette position que représente exactement la figure 1 D1 : toute l'huile usagée a été aspirée dans l'ensemble des volumes C1 et C2 de la cartouche CT par les tubulures H1 et H2, y compris tous les volumes résiduels, y compris ceux des tubulures H1 et H2.<U>Aucune huile usagée</U> ne subsiste donc plus dans le circuit moteur et alimentation en huile /interface.

- on retire alors la cartouche de son support 40, ce qui déconnecte les tubulures H1 et H2, l'ensemble des pièces étant adapté pour qu'aucun volume d'huile ne puisse s'échapper de la cartouche à ce moment. On n'a pas représenté cette étape intermédiaire.

<U>Figure 1 D2</U> On place alors une nouvelle cartouche pleine d'huile propre, la cartouche se trouvant dans son état dilaté au maximum de manière à offrir un volume total C1 + C2 maximum ; il est rappelé que, dans cet état, les volumes C1 et C2 sont adaptés pour contenir toute l'huile propre nécessaire au remplissage du carter, de l'interface, des tubulures, et à la lubrification des pièces du moteur, avec un niveau suffisant dans le carter, et une réserve tampon qui reste de préférence dans la cartouche. Comme on le verra plus en détail ci-dessous, on commence par positionner la cartouche, sans appuyer, sur les supports 50 de fixation ; dès que l'on commence ensuite à appuyer sur la cartouche, on enclenche celle ci dans les systèmes d'enclenchement 50 (figure 2) et éventuellement d'autres systèmes d'enclenchement, encliquetage, etc.... non représentés et qui sont à la portée de l'homme de métier), ce qui perfore simultanément l'opercule étanche perforable (par exemple un opercule en feuille d'aluminium ou analogue bien connu) par perforation sur, dans le mode de réalisation préféré mais non limitatif, la partie supérieure taillée en biseau des tubulures H1 et H2. Cette position est représentée sur la figure 1 D2.

<U>Figure 1 D3</U> Si l'on poursuit l'action d'appuyer sur le sommet de la cartouche, qui est une action normale et instinctive au plan de l'ergonomie, la cartouche ne peut plus descendre d'avantage puisqu'elle repose à fond dans son logement 50 ; par conséquent, le volume C2 va commencer à coulisser par rapport au volume C1. Cette action chasse donc l'huile propre contenue dans la cartouche, par les tubulures H1 et H2, vers le carter au travers de l'interface ; le carter se remplit jusqu'au niveau C ; on met alors en route le moteur, et donc d'abord la pompe à huile P, qui aspire immédiatement de l'huile propre du carter et lubrifie immédiatement les organes moteur ; le détecteur de niveau, notamment un flotteur, détecte le niveau légèrement trop faible C dans le carter, et déclenche le système de régulation qui se place automatiquement dans la position déjà décrite ci dessus de la figure 1 C ; la régulation, comme décrit ci- dessus, ramène le niveau dans le carter jusqu'au niveau normal B de fonctionnement moteur.

A titre de variante, on peut aussi prévoir que lorsque la cartouche est enfoncée au maximum, on atteint directement le niveau normal B ; ou même un niveau de léger trop-plein A, qui est aussitôt régulé vers le retour au niveau normal B comme décrit plus haut en relation avec la figure 1A.

L'opération de vidange et d'échange de cartouche est alors terminée. <U>Conception</U> de la<U>cartouche</U> T L'homme de métier saura envisager diverses réalisations particulières de conception pour la cartouche à volume clos variable, à partir de la fonctionnalité qui vient d'être décrite, de ses connaissances générales, et de l'exemple par coulissement qui est décrit en détail dans la présente demande, notamment en relation avec la figure 2 annexée. On peut envisager par exemple une cartouche à paroi à soufflet, ou à paroi souple ou partiellement souple, et solutions analogues, l'essentiel étant qu'une opération manuelle simple entraîne l'accroissement du volume clos de la cartouche dans une proportion suffisante pour aspirer et contenir la totalité de l'huile moteur y compris résiduelle.

A ce jour, la solution par coulissement représente seulement le meilleur mode de réalisation, d'autant plus élégant qu'il fonctionne de manière tout à fait naturelle pour l'utilisateur, c'est à dire par une traction dans le sens d'enlèvement de la cartouche.

On peut aussi penser à une cartouche non amovible, dotée d'un système permettant l'aspiration de l'huile moteur vers la cartouche puis l'extérieur de la cartouche, par exemple par le moyen d'une seconde cartouche sous dépression ou analogue. On comprend immédiatement que l'invention couvre ce genre de variantes, car elles reposent sur le même principe général, mais que l'avantage de la simplicité et du faible coût seraient perdus.

Si l'on revient au mode de réalisation préféré de la vidange qui vient d'être décrit en détail, on comprend que le moteur est en mesure de recevoir une nouvelle cartouche, contenant de l'huile propre, dès que l'on a aspiré l'huile usagée dans la cartouche précédente et enlevé celle-ci. <U>Figure 2</U> De préférence, il s'agira d'une cartouche scellée et dans un mode de réalisation préféré mais non limitatif (cf. figure 2) l'opercule de scellement 80 représenté sur la figure 2C disposé sera destiné à être percé à la mise en place par, par exemple, l'extrémité coupante et biseautée 85, 87 (ou toute autre forme appropriée) des tubulures H1 et H2.

Quelle que soit la solution technique envisagée pour la mise en place, celle-ci s'accompagne, selon l'invention, de la mise en communication immédiate du volume inférieur C1 avec la tubulure H1 et du volume supérieur C2 avec la tubulure H2. Pour un exemple de réalisation précis, on se reportera à la figure 2 annexée.

<U>Mise en place d'une nouvelle cartouche après la vidange</U> L'homme de métier comprend donc que - la nouvelle cartouche doit contenir un volume d'huile moteur identique à celui qui a été soutiré lors de la vidange ; la cartouche neuve se présente donc dans un état dilaté contenant le volume d'huile nécessaire au remplissage de l'interface et des tubulures H1 et H2, du fond du carter jusqu'au niveau optimum D, au mouillage ou à la lubrification de toutes les pièces en mouvement en fonctionnement normal, et à une réserve dans la cartouche permettant les opérations de régulations décrites ci-dessus ; - la mise en place de la nouvelle cartouche (le moteur et la pompe étant naturellement stoppés) sur son support 40 s'accompagne, selon l'invention, de la mise en communication immédiate du volume inférieur C1 avec la tubulure H1 et du volume supérieur C2 avec la tubulure H2 ; - le fait de pousser vers le bas (dans l'exemple non limitatif de positionnement angulaire choisi) pour achever l'encliquetage de la cartouche sur son support 40, 50 va avoir pour premier effet de réduire le volume C2 par coulissement vers le bas du corps supérieur 4 par rapport au corps inférieur 25 (manceuvre inverse de celle opérée pour la vidange) ; - les vannes X et Y étant toujours en position ouvertes, depuis la vidange, il se produit donc un refoulement ou chasse manuelle d'une partie de l'huile de la cartouche (partie qui correspond au volume disparu lorsque le corps supérieur 4 arrive en butée de coulissement, avec encliquetage de la nouvelle cartouche dans son logement) vers les tubulures H1 et H2, le volume du régulateur et, au delà, le carter ; - en pratique, le volume ainsi chassé sera calculé pour que le niveau d'huile atteigne dans le fond du carter le niveau normal B ou à la rigueur C; - le détecteur de niveau détecte naturellement un niveau normal et replace le régulateur dans la configuration de la figure 1B; (ou bien, si le niveau est en C, régule et le niveau repasse en B normal) ; - on démarre alors la pompe P (de préférence au moins quelques seconde avant le démarrage du moteur) ce qui provoque une aspiration par la pompe P, via la tubulure H2, de l'huile d'abord nécessaire à la relubrification totale des pièces, puis (moteur démarré) le fonctionnement normal en circuit fermé comme décrit plus haut en relation avec la figure 1 B.

<U>Structure de la</U> cartouche <U>(figure 2l</U> Selon un mode préféré mais non limitatif de réalisation, la cartouche d'huile interchangeable CT selon l'invention est caractérisée en ce que - elle comporte un corps 4 supérieur délimitant un volume supérieur C2, et un corps inférieur 25 délimitant un volume inférieur C1 - les volumes C1 et C2 peuvent coulisser l'un par rapport à l'autre notamment par la paroi de coulisse 23 et la pièce creuse 9 femelle interne au volume C2 et qui coulisse autour de la pièce creuse mâle 11 ; - le volume C1 + C2 forme donc un volume clos - les volumes C1 et C2 sont mis en communication entre eux par un clapet anti-retour 1 (Z sur la figure 1) - le volume inférieur C1 est mis en communication par une chambre ou tubulure annulaire 22 et par un orifice annulaire o avec l'intérieur 14 de la tubulure H1 - le volume supérieur C2 est mis en communication, par l'interstice e ménagé entre les pièces coulissantes 9 et 11, et par l'intérieur 20 de la pièce creuse 11, avec l'intérieur 15 de la tubulure H2 - des joints 27, 26 assurent les étanchéités au coulissement.

Selon un mode particulier, préféré mais non limitatif, de la cartouche selon l'invention, la cartouche CT comporte un ressort RT de compression (représenté - en partie afin de ne pas surcharger le dessin sur la figure 2B, et représenté schématiquement sur la figure 1 par les trais obliques) qui est monté autour des pièces 9 et 11, et dont les extrémités s'appuient, vers le haut (dans le cas où l'axe XX' de la cartouche est vertical) sur la face intérieure de la pièce 8 supérieure de la cartouche, et vers le bas sur la partie supérieure de la pièce 12.

Ce ressort participe, comme le comprendra aisément l'homme de métier, aux mouvements de coulissement nécessaires au fonctionnement du système de régulation automatique de l'invention.

Ce ressort RT sera donc choisi, selon des critères bien connus des motoristes, de manière à être assez puissant pour coopérer à la régulation, mais pas assez puissant pour s'y opposer. De manière préférée, la cartouche CT comporte un filtre 70 à huile moteur répondant aux normes en vigueur, et monté (Figure 2B) en amont des orifices d'entrée des tubulures H1 et H2 après perforation de l'opercule 80) de manière à empêcher toute impureté éventuellement présente dans l'huile de passer dans le moteur.

Ce filtre est monté dans le volume C2 selon la réalisation particulière envisagée, et entoure les pièces coulissantes 9 et 11 Le clapet anti-retour 1, comme représenté sur la figure 2, repose sur un siège inférieur 90 et ne peut donc s'ouvrir, pour libérer le passage 95, que dans le sens d'un flux du volume inférieur C1 vers le volume supérieur C2 ; en présence d'un flux inverse, le clapet se ferme et interdit ce flux inverse.

Selon encore un mode particulier de réalisation, la cartouche CT selon l'invention comporte des moyens d'emboîtement ou encliquetage avec son support 40 solidaire du châssis moteur.

De tels moyens sont avantageusement constitués d'une pièce 55 dont la forme extérieure est adaptée pour coopérer avec le moyen flexible d'encliquetage 50 monté sur le support 40.

On peut également prévoir des moyens latéraux 97 représentés sommairement sur la figure 2B, comme par exemple un carter 98 solidaire du support 40 et terminé par une pièce flexible 97 capable de s'encliqueter avec un rebord 99 de l'enveloppe 7 de la cartouche.

II est également possible de prévoir, selon les cas, des moyens complémentaires de fixation de la cartouche sur le support 40, comme par exemple un système de blocage en position dit quart de tour , ou une bague de vissage, ou analogue, qui sont directement accessibles à l'homme de métier et n'ont pas été représentés. On peut prévoir également des moyens de préhension de la cartouche, comme une poignée d'extraction et/ou de blocage en quart de tour, et analogues évidents.

De manière avantageuse, cette pièce 55 coopère avec la pièce 24, avec laquelle elle est encliquetée ou autrement montée solidaire de manière connue et donc non détaillée ici, comme par exemple par une encoche visible mais non référencée sur la figure 2C, de manière à enserrer l'opercule 80, comme représenté sur la figure 2C.

La cartouche CT peut présenter toute forme adaptée aux différents motoristes et aux volumes disponibles dans les capots moteur des véhicules, par exemple allongée ou cylindrique aplatie, de section horizontale (dans le cas où son axe XX est vertical) circulaire, ovale, carrée, hexagonale, ou même asymétrique afin de s'adapter au mieux à l'espace libre sous le capot.

La cartouche CT, formant un volume ajustable par coulissement mais clos, n'est pas sensible à l'orientation de son axe XX, et peut être montée verticalement ou sensiblement verticalement, ou inclinée, ou horizontale, ou même en position inversée (partie supérieure 8 vers le bas) à condition que la position ne s'oppose pas aux fonctionnements qui viennent d'être décrits.

<U>Interface-régulateur : structure et fonctionnement</U> Sur la figure 3, on voit que, selon un mode de réalisation préféré mais non limitatif, le système de détection de niveau est un flotteur 150, dont le mouvement coopère avec la douille 190 pour assurer la régulation selon l'invention. Selon ce mode particulier, l'interface selon l'invention joue donc également le rôle de régulateur des flux d'huile. On voit que l'interface régulateur est essentiellement placé dans une enveloppe composée pour une partie du carter CRT et pour une autre partie du corps moteur 100.

Bien entendu, ledit interface - régulateur peut être placé dans un corps distinct de toute pièce du carter et du moteur, et relié au carter CRT par au moins une tubulure d'huile, de préférence deux ; mais le mode de réalisation de la figure 3 est le plus rationnel à ce stade de l'étude.

Cette enveloppe est ouverte d'une part vers la pompe à huile du moteur par une tubulure 105, et d'autre part vers la cartouche CT de l'invention par au moins une, et ici de préférence deux tubulures de circulation d'huile H1 et H2. Ceci est la partie interface .

La partie régulateur , qui est ici harmonieusement intégrée à l'interface, pour des raisons évidentes de coût et d'encombrement, est essentiellement constituée par un flotteur annulaire 150 flottant au niveau du niveau d'huile 300 (par hypothèse, le niveau d'huile 300 dans le régulateur est le même que le niveau d'huile dans le fond du carter CRT, par le principe simple des vases communicants), qui coopère avec le siège 700 solidaire de l'embase fixe 210 du régulateur.

L'homme de métier comprendra aisément que ; selon que le niveau 300 monte ou descend, le flotteur 150 monte et descend avec lui, ce qui entraîne des mouvements relatifs, d'une part des pièces fixes solidaires de l'embase du régulateur, dont la douille 190 et le siège 700 qu'elle porte à sa partie supérieure, par rapport d'autre part aux pièces solidaires du flotteur, donc mobiles avec lui, comme notamment les bagues inférieure 170 et supérieure 120, et la partie formant vanne 600, adaptée en géométrie pour coopérer en étanchéité avec le siège 700.

Le fonctionnement de cet interface-régulateur va maintenant être expliqué en référence aux figures annexées 8 à 12, et en relation avec la description qui précède des figures 1 à 3. <U>Note :</U> sur les figures 4 à 7, on n'a représenté que les références essentielles à la clarté de l'exposé ;les autres pièces sont naturellement les mêmes que sur la figure 3.

Sur la figure 4, trop plein d'huile dans le carter, le niveau 300 est en A de la figure 1A . le flotteur étant plus haut que la normale, les pièces mobiles liées au flotteur sont également en position haute, et la pompe P ne peut aspirer que l'huile du régulateur, c'est à dire ici du fond du carter CRT (il est rappelé que le régulateur est placé ici dans le fond du carter CRT) ; le niveau dans le carter va par conséquent descendre, ce qui ramènera le flotteur et ses pièces mobiles vers le niveau normal (figure 5).

Sur la figure 5, on voit que le flotteur et les pièces mobiles qui en sont solidaires sont revenues au niveau 300 correspondant au niveau B de la figure 1 B ; la bague inférieure 170 du flotteur peut alors coopérer en étanchéité avec la face latérale extérieure du siège 700, tandis que, au contraire, la vanne 600 est au dessus du siège 700, ce qui laisse un passage libre en les deux pièces, et la pompe fonctionne normalement avec l'huile aspirée de la cartouche via la tubulure H2, puis retournée au carter au travers des pièces moteur lubrifiées.

Sur la figure 6, le niveau dans le flotteur, et donc dans le carter, est tombé à un niveau trop faible qui correspond au niveau C de la figure 1 C ; la vanne 600 coopère alors en étanchéité avec le siège 700 pour refermer tout passage entre ces deux pièces, et la bague inférieure 170 du flotteur se dégage au contraire, vers le bas, de la face latérale extérieure du siège 700, ce qui ouvre un passage entre les pièces 700 et 170 ; la pompe aspire alors directement par ce passage l'huile en provenance de la cartouche par la tubulure H1, et n'aspire plus d'huile du régulateur-carter ; le niveau dans le carter et le régulateur va donc remonter jusqu'à la condition de fonctionnement normal de la figure 5. Sur la figure 7, on aspire manuellement (par coulissement des deux corps de la cartouche l'un par rapport à l'autre) l'huile contenue dans le carter-régulateur ; le flotteur descend donc au contact du fond du carter ; notamment , un passage se crée entre les pièces 170 (bague inférieure du flotteur) et siège 700, ce qui permet à la totalité de l'huile d'être aspirée par succion dans H1 et H2 vers la cartouche. Lorsque l'on aura installé une nouvelle cartouche et que l'on commencera, par le mouvement de coulissement inverse, à chasser l'huile propre vers le régulateur, l'huile propre alimentera le régulateur par les mêmes tubulures H1 et H2 et commencera à faire remonter le niveau dans le carter-régulateur.

Le fonctionnement général de l'invention, dans l'exemple de réalisation préféré mais non limitatif choisi, va maintenant être expliqué en détail à l'aide des figures 8 à 12.

En fait, on a représenté simultanément, sur les figures 8 à 12, la cartouche en position avec l'interface régulateur de la figure 3.

Les explications qui viennent d'être données sont donc suffisantes à la compréhension des figures 8 à 12.

La figure 8 correspond à la figure 4, la figure 9 à la figure 5, la figure 10 à la figure 7 (phase aspiration vers la cartouche), la figure 11 également à la figure 7 (mais phase refoulement de l'huile propre vers le régulateur-interface), et la figure 12 correspond au remplissage complet du carter par compression complète de la cartouche (figure 1 D3). Mode de réalisation préféré Ce mode de réalisation est représenté sur les figures 13 à 27.

Les figures 13 à 18 se composent respectivement des figures 13 A (dispositif schématisé en coupe), 13 B (système fonctionnel schématisé) et 13C (figures 13 A ou 13 B représentées en analogie électrique), 14 A,B,C, 15 A,B,C, 16 A,B,C, 17 A,B,C, et 18 A,B,C.

La figure 19 représente en coupe le régulateur correspondant à ce mode de réalisation particulièrement préféré, et la figure 20 représente en coupe la cartouche sans ressort correspondant à ce mode de réalisation particulièrement préféré.

La figure 21, qui se compose des figures 21 A et 21 B (qui se composent respectivement elles-mêmes des figures 21 A1, A2 et A3, et 21 B1, B2 et B3) représente schématiquement le mode de mise en place, fonctionnement et vidange du système préféré.

Les références utilisées sont les mêmes que pour les figures 1 à 12, sauf en ce que - la référence A désigne aussi le volume inférieur C1 de la cartouche ; - la référence E désigne aussi le volume supérieur C2 de la cartouche ; - la référence C désigne aussi le carter CRT , sur les figures 13 à 18 , figures B et C. - 800 support de la cartouche, fixé au bâti moteur ou au chassis ou autre partie fixe du véhicule - 801 premier moyen d'encliquetage (supérieur) du support 800 - 802 second moyen d'encliquetage (inférieur) du support 800 - 803 partie saillante destinée à coopérer en encliquetage avec le moyen 801 - 804 partie saillante destinée à coopérer en encliquetage avec le moyen 802 - 805 opercule étanche de la cartouche, comme une feuille de plastique métallisé ou analogue bien connu - T première distance d'abaissement par coulissement du volume C2(E), dans la phase d'ajustage du niveau, le volume flottant C1 (A) restant fixe - t seconde distance d'abaissement par coulissement du volume C2(E), dans la phase de réglage fin en position de fonctionnement normal du moteur, le volume flottant C1 (A) restant fixe - K troisième distance d'abaissement par coulissement du volume C2(E), dans la phase de résorption d'un trop-plein d'huile moteur dans le carter, le volume flottant C1 (A) restant fixe - 850 axe clippé du régulateur - 851 axe vissé du régulateur - 852 joint plat d'étanchéité - 853 embout fileté - 854 corps du moteur - 900 flottant délimitant la partie supérieure du volume C1 (A) - 901 biseau extérieur (de la tubulure H1) - 902 biseau intérieur (de la tubulure H2) - 903 bague vissée - 904 joint plat d'étanchéité - 905 joint plat d'étanchéité - 906 embout fileté Note générale 1: dans le mode de réalisation précédent, la cartouche comporte un ressort RT dont la fonction est d'aider à l'augmentation du volume supérieur C2 de la cartouche lorsque le régulateur détecte un trop-plein d'huile dans le carter ; selon ce mode précédent, l'augmentation du volume C2, aidée par l'action du ressort RT, aspire l'huile et contribue donc à vider le trop-plein du carter, en complément de l'huile aspirée par la pompe P.

Dans le mode de réalisation préféré qui va être maintenant décrit, on a supprimé le ressort RT.

Note générale 2: dans la description qui va suivre du mode de réalisation préféré, sans ressort RT, on ne reproduira ni les pièces ou références, ni les fonctions, qui ont déjà été décrites en relation avec le mode de réalisation précédent ; seules les pièces, fonctions etc.... différentes du mode de réalisation précédent seront décrits et détaillés. Note générale 3: sur les figures représentant les analogies électriques , c'est à dire sur les figures 13 à 18 et 22 à 27, les tubulures sont inversées par rapport aux tubulures de la même figure, version mécanique .

Ainsi, sur les figures 13 à 18, H1 (qui part du volume inférieur C1 ou A) est en bas sur les figures de type B, et est en haut sur les figures de type C, et inversement pour H2 (qui part volume supérieur C2 ou E).

De même, sur les figures 22 à 27, H1 (aussi dénommée E ) est en bas sur les figures de type A, et est en haut (sous la référence H), sur les figures de type B, tandis que H2 (aussi dénommée A ) est en haut sur les figures de type A et est en bas sur les figures de type B où elle est dénommée B.

Figures 21 A1 et 13 : mise en place de la cartouche.

Le carter et les tubulures H1 et H2 ayant été totalement vidées de l'huile lors de l'opération de vidange, on place dans un réceptacle 800 fixé solidairement au véhicule, et de formes et résistances mécaniques adaptées, une nouvelle cartouche CT, comportant un opercule 805 obturant hermétiquement les chambres 806 et 807 de mise en communication de l'huile de la cartouche avec les tubulures H1 (14) et H2 (15).

Le réceptacle comporte, selon un mode de réalisation non limitatif, deux moyens d'encliquetage de type connu 801 (supérieur) et 802 (inférieur), qui sont adaptés pour coopérer avec deux parties saillantes adaptées 803 et 804 montées sur la périphérie de la cartouche.

Comme l'indique la flèche, on fait descendre la cartouche dans le réceptacle, le moteur étant naturellement arrêté. <B>Figures 21 A2 et 14</B> : enfoncement de la cartouche dans le réceptacle.

On descend la cartouche jusqu'à encliquetage des moyens 801, 803 et 802, 804.

L'opercule 805 est perforé dans ce mouvement par les extrémités supérieures taillées en biseau des chambres 14 (H1) et 15 (H2).

Le régulateur, en l'absence d'huile dans le carter, détecte naturellement un niveau trop faible et les deux tubulures H1 et H2 sont en position d'alimentation de la cartouche vers le carter.

Dans le mouvement de mise en place et de descente de la cartouche, un volume adapté d'huile est donc envoyé manuellement vers le carter par les deux tubulures H1 et H2 qui sont ouvertes.

A ce stade, le moteur est prêt à fonctionner.

Par volume adapté , on entend que les dimensions de la cartouche, notamment les volumes C1 et C2, ou A et E, ainsi que les longueurs de coulissement de ces deux volumes l'un par rapport à l'autre, comme décrit en relation avec le mode précédent de réalisation, sont adaptés aux besoins du moteur, et donc notamment du carter de ce moteur, aussi bien en mode remplissage qu'en mode fonctionnement normal et en mode vidange totale, y compris volumes des tubulures H 1 et H2, volume du régulateur et autres volumes morts éventuels . Une telle adaptation est naturellement à la portée de tout homme de métier à partir des caractéristiques du moteur et de notions simples de géométrie.

Cette définition est valable dans toute la demande.

Figures 21 A3 et 15 : ajustage du niveau dans le carter moteur. A la mise en place de la cartouche, avec un volume adapté d'huile dans le carter, le régulateur ouvre la conduite 105 (alimentation de la pompe à huile) Le moteur ayant un certain besoin en huile pour la lubrification des organes internes, lors de la mise en route du moteur, la pompe à huile P commence par envoyer de l'huile par la canalisation 105 vers lesdits organes internes et cette huile est donc prélevée par la pompe, via la tubulure H2, directement dans le volume supérieur C2 (B) de la cartouche. Les volumes C1 et C2 peuvent communiquer par la vanne à une voie 1 mais, dans le cas d'aspiration d'huile par la pompe dans le volume supérieur C2, ce clapet 1 est fermé, et il en résulte un mouvement de descente supplémentaire, d'amplitude T, de la partie supérieure de la cartouche, par coulissement du volume C2 par rapport au volume C1, comme décrit en relation avec le mode de réalisation précédent.

A ce stade, le moteur tourne en fonctionnement normal, c'est à dire que ses organes sont correctement lubrifiés et que le niveau d'huile dans le carter est normal.

Figures 21 B1 et 16 : fonctionnement normal du moteur.

L'huile nécessaire au fonctionnement est prélevée par la pompe P directement dans le volume supérieur E de la cartouche via la tubulure H2.

La montée du niveau dans le carter fait monter le niveau d'huile et l'aspiration de la pompe crée une dépression qui provoque l'ouverture du clapet 1, avec donc communication des deux compartiments E et A. Le volume supérieur de la cartouche coulisse d'avantage vers le bas d'une distance t ce qui ouvre le clapet 1 sous l'influence de la remontée d'huile du volume inférieur C1 (A) vers le volume supérieur C2 (B). La circulation d'huile depuis le fond du carter vers la pompe est alors libre tant que le niveau d'huile maintient le régulateur dans cette position.

Dans ce mode de fonctionnement, le système de lubrification opère en boucle avec une déperdition minimale d'énergie.

<B>Figures 21 B2 et 17</B> : ajustage en cas de trop-plein dans le carter. (c'est à dire niveau d'huile au dessus du niveau maximum imposé par le constructeur, pour quelque raison que ce soit) Le régulateur selon l'invention, ici le flotteur du régulateur agissant comme détecteur de niveau et comme moyen de régulation, comme indiqué plus haut en relation avec le premier mode de réalisation, détecte le niveau trop élevé. Le flotteur s'élève.

II modifie ainsi le circuit (inversion du circuit) pour que la pompe P prélève l'huile directement dans le volume inférieur C1 (A) de la cartouche ; le volume global C1 (A) + C2(E) de la cartouche étant fermé, le clapet 1 se ferme et le volume supérieur C2(E) de la cartouche aspire de l'huile dans le carter, résorbant ainsi le trop-plein ; le volume supérieur C2(E) coulisse encore d'avantage d'une distance K vers le bas.

<B>Figures 21 B3 et 18</B> : opération de vidange.

Pour effectuer l'opération de vidange, il s'agit, comme indiqué en détail en relation avec le premier mode de réalisation, de soutirer l'intégralité de l'huile moteur usagée, non seulement du carter, mais également des tubulures H1 et H2, du régulateur et volumes morts analogues.

L'opération, moteur arrêté, et donc pompe P arrêtée, consiste à tirer vers le haut (dans la configuration de cartouche verticale choisie, dont il est rappelé qu'elle n'est pas limitative, la cartouche pouvant être inclinée sous tout angle puisqu'elle est étanche) la partie supérieure 4 de la cartouche, munie d'une poignée PO (qui est configurée de telle sorte qu'elle présente une partie supérieure 8 sensiblement plane pour permettre la poussée vers le bas, par l'opérateur, lors de la mise en place), et d'un rebord RB (ou tout autre forme ergonomique adaptée) formant poignée et permettant à l'opérateur de tirer vers le haut).

Cette opération a pour premier effet de dilater au maximum les volumes C1 (A) et C2(E), avec un effet de dépression sur les deux compartiments, puisque la cartouche va remonter les distances K + t + T, ce qui aspire donc de l'huile dans le carter ; le régulateur va alors détecter un niveau anormalement bas, et va donc se placer dans la position identique à celle de la mise en place de la cartouche (figure 13) c'est à dire H1 et H2 ouvertes ; si l'on poursuit le mouvement de la cartouche vers le haut, on aspire ainsi par dilatation des deux volumes C1(A) et C2(B) toute l'huile présente non seulement dans le carter mais également dans le régulateur et dans les tubulures H1 et H2, puis on désencliquète la cartouche et on peut l'ôter.

Le régulateur étant en position H1 et H2 ouvertes, on peut mettre en place une nouvelle cartouche.

Les détails de réalisation du type axe clippé, axe vissé, bague vissée, embout fileté, tubes sertis, joints plats, etc.... ne sont naturellement pas limitatifs et ne font qu'illustrer un mode pratique de réalisation. Description du régulateur dans le mode de réalisation préféré Si l'on se réfère notamment aux figures 22 à 27, et plus particulièrement à la figure 22, on voit que le régulateur préféré comporte essentiellement - un flotteur F composé - d'un élément central vertical 950 ouvert à sa partie supérieure 955 sur la tubulure d'aspiration D, 105, de la pompe à huile P, ladite ouverture 955 étant capable de coulisser verticalement par rapport à une branche descendante de ladite tubulure, et ledit élément central comportant des parois externes 950 et internes 960, concentriques ou sensiblement concentriques, et la partie inférieure de cet élément central étant capable de coulisser dans une chambre inférieure Q du carter, de dimensions adaptées au coulissement, ladite chambre inférieure Q du carter étant en communication directe avec la tubulure A (H2) reliant le fond du carter au volume supérieur H (C2) de la cartouche d'huile lesdites parois internes 960 comportant deux orifices U1 et U3 mettant en communication l'espace 965 compris entre lesdites parois externes 950 et internes 960 avec le volume intérieur 970 défini par l'intérieur des parois internes et ladite paroi externe 950 comportant un orifice U2 placé sous les ballasts BL et à un niveau intermédiaire entre U3 et<B>U l,</B> et mettant en communication l'espace 965 avec le fond du carter C, - de ballasts annulaires BL assurant la flottabilité du flotteur régulateur, - un tube de guidage T fixe, solidaire du bâti-moteur, positionné dans le volume intérieur 970 et dont les parois latérales 980 sont adaptées pour coulisser le long des parois internes 960, lesdites parois latérales 980 dudit tube de guidage T présentant trois orifices V1, V2 et V3 de positionnement et de dimensions adaptées pour coïncider ou non avec au moins un des orifices U1, U2 et/ou U3, en fonction du coulissement vertical de la partie centrale 950 du régulateur, commandée par la flottaison des ballasts BL, par rapport audit tube central, ledit tube T étant connecté à sa partie inférieure à la tubulure E (H1) reliant ledit tube au volume inférieur B (C1) de la cartouche. Fonctionnement du régulateur dans le mode préféré d e réalisation, avec un cartouche sans ressort interne RT Les figures 22 à 27 représentent schématiquement les positions des organes internes de ce régulateur, en fonction du niveau d'huile 300, et donc en relation avec les diverses opérations décrites aux figures 13à18.

Ces figures représentent en coupe le régulateur selon l'invention, dans le mode de réalisation particulièrement préféré qui vient d'être décrit.

Les éléments fonctionnels essentiels, et les fonctions générales, de ce régulateur sont identiques à ceux du régulateur de la figure 3 par exemple, sauf en ce que, pour ce mode préféré, les pièces internes ont des formes et des fonctions particulières adaptées au mode préféré qui vient d'être décrit, et qui seront décrites en détail ci-après.

Figure 22 : mise en place de la cartouche. On part d'une situation où le carter C, la chambre inférieure Q, et les tubulures H1(E) et H2 (A) ont été complètement purgés par l'extraction de la cartouche précédente, par exemple selon la figure 18.

Le régulateur comporte un chambre inférieure Q et une chambre supérieure R, un flotteur F, un tube de guidage T positionné dans la chambre inférieure, et un tube D (105) raccorde cette chambre supérieure R à la pompe P.

L'introduction manuelle de la cartouche (ici, verticale) est guidée dans le logement adapté du support X par de grandes lames de clippage L de ce support, et, après percussion de l'opercule serti O dans les embouts coaxiaux G des tubulures E (H1) (reliant le régulateur au compartiment ou volume inférieur B (C1) de la cartouche) et A (H2) (reliant le régulateur au volume supérieur H (C2) de la cartouche), la mise en place finale s'effectue par clippage des ergots J de la partie inférieure I de la cartouche dans les logements 802 prévus au bas des petites lames de clippage N portées par le support X.

L'emboîtage des embouts G avec l'opercule serti O est réalisé de manière étanche par tout matériau et configuration ou géométrie adaptée, qui apparaîtront clairement à l'homme de métier.

Figure 23 : appui manuel et remplissage du carter.

La pression exercée sur la partie supérieure S de la cartouche engendre, par le déplacement de la partie supérieure S et de la cloison K de la cartouche (qui sépare les volumes supérieur H (C2) et inférieur B (C1) de la cartouche et porte le clapet ou valve anti-retour W (1)) dans la partie inférieure I de la cartouche, le déplacement ou chasse de l'huile des deux compartiments H et B dans les tubulures A et E jusqu'à la chambre inférieure Q, par les orifices U2 et U3 du fond du carter C qui sont ouverts même en position totalement basse du flotteur F, à l'intérieur du tube de guidage T et par les orifices V1 et V3 vers la chambre supérieure R du flotteur F. Le déplacement est stoppé par le clippage des ergots M dans les lames de clippage L du support X.

Le niveau de l'huile dans le carter (et donc le niveau du flotteur F) est alors en position correspondant sensiblement au niveau de fonctionnement normal du moteur, grâce au volume adapté défini plus haut. Lorsque l'on mettra le moteur en fonctionnement, celui aura cependant besoin d'ajuster le niveau, comme cela se produit lors de n'importe quelle remise en route après une vidange classique, lorsque le moteur est vide d'huile, et ceci sera effectué automatiquement par le régulateur.

Figure 24 : ajustage à la mise en route.

Le déplacement vertical du flotteur jusqu'au niveau d'ajustage représenté sur la figure 24 a entraîné la fermeture des deux orifices V1 et V3 du tube de guidage T relié à la tubulure A (H2) et donc au compartiment ou volume inférieur B (C1) de la cartouche. Toute circulation d'huile dans cette partie du circuit est devenue momentanément impossible.

La mise en route du moteur entraîne une aspiration d'huile par la pompe P via les orifices D1 de son tube de raccordement D (105) avec la chambre supérieure R interne du flotteur et cette aspiration est transmise, par les orifices U1 situés en regard des orifices V2 du tube de guidage T, à la chambre inférieure Q du carter C connectée au conduit E (H1) lui- même relié au compartiment ou volume supérieur H (C2) de la cartouche. La pompe à huile aspire donc directement une certaine quantité d'huile depuis le volume supérieur H (C2) de la cartouche, qui lubrifie le moteur. Cette aspiration provoque, le volume H + B étant clos, une descente de la partie supérieure S par coulissement étanche (avec des joints appropriés représentés plus en détail sur la figure 13 ou la figure 20 par exemple), la cloison K restant immobile en raison de la fermeture de la tubulure A (H2). Le niveau d'huile va donc s'élever dans le carter, en raison de l'aspiration de l'huile du volume h vers le moteur, et ce jusqu'au niveau de fonctionnement normal du moteur.

Figure 25 : fonctionnement normal (après ajustage).

La montée du niveau d'huile depuis le mode ajustage jusqu'au mode normal a provoqué un déplacement vertical supplémentaire du flotteur, tout en maintenant l'orifice V1 du tube de guidage T fermé. U1 est en regard de V2 et U3 est en regard de V3, ce qui réalise la mise en communication de la tubulure A (H2) et donc du volume inférieur B (C1) de la cartouche, avec le fond du carter C par les orifices V3, U2, U3.

L'aspiration de la pompe par la tubulure A (H2) et les orifices alignés V2 et U1 provoque une dépression du compartiment H (C2) de la cartouche qui provoque, les orifices U3 et V3 étant alignés et donc la circulation d'huile retour étant possible dans la tubulure E (H1), l'ouverture du clapet ou valve W (1) de la cloison K et donc la mise en communication des deux compartiments H et B de la cartouche.

Le système se met alors en position de circulation en boucle, la pompe aspirant l'huile depuis le volume H (C2) de la cartouche directement au travers de la chambre inférieure Q du carter puis supérieure interne r du flotteur, et l'huile retournant à la cartouche, vers le volume B communiquant avec le volume H, grâce à l'aspiration de la pompe qui organise un retour d'huile depuis le fond du carter C vers le volume B via la tubulure E (H1).

Cet état est stationnaire tant que le niveau d'huile dans le carter conserve les orifices U1 en face de V2 et U3 en face de V3.

Figure 26 : correction d'un trop plein d'huile dans le carter.

Si, pour une raison quelconque, le niveau d'huile dans le carter s'élève au dessus du niveau maxi fixé par le constructeur, le flotteur s'élève de telle façon à organiser le déplacement de l'orifice U1, qui reste en face de l'orifice V1, et de l'orifice U3 de façon à être en face de l'orifice V2, et par ailleurs met en communication directe le fond du carter C avec la chambre inférieure Q par l'ouverture de l'orifice Z.

On provoque ainsi une inversion du circuit de circulation : la tubulure A (H2) se trouve maintenant connectée directement au fond du carter tandis que la tubulure E (H1) est reliée à la pompe par les orifices U1 et V1. Cette inversion de circuit opère une dépression du compartiment B de la cartouche, qui ferme le clapet ou valve W, ce qui rompt la communication entre les deux compartiments. L'aspiration par la pompe de l'huile du volume B par la tubulure E provoque la descente de la cloison K, ce qui provoque à son tour une aspiration d'huile, en provenance directe du carter, par la tubulure A vers le volume H.

II y a donc résorption du trop plein par soutirage direct d'huile du carter vers la cartouche.

Figure 27 : extraction de la cartouche et vidange.

Le retrait vertical (dans le cas non limitatif représenté) de la cartouche, symbolisé par la flèche, hors de son support fixe X entraîne la mise en dépression des deux compartiments H et b et crée donc une aspiration simultanée, par les deux tubulures A et E, de l'huile contenue dans le fond du carter C, dans la chambre inférieure Q, dans le tube de guidage T et la chambre supérieure interne R du flotteur, et dans les deux tubulures A et E. La purge est totale, au moment où le dernier déclippage intervient c'est à dire le déclippage des ergots J (804) d'avec les logements 802 des lames N qui intervient après le déclippage des ergots M (803) d'avec les logements 801 des lames L.

Le moteur est totalement vide d'huile usée et le support X peut recevoir une nouvelle cartouche.

La figure 20 décrit un mode de cartouche correspondant au mode particulièrement préféré qui vient d'être décrit. Les éléments fonctionnels essentiels de cette cartouche sont identiques à ceux de la cartouche de la figure 2B par exemple, sauf en ce que, pour ce mode préféré, la cartouche ne comporte pas de ressort RT.

II est donc inutile de décrire en détail la figure 20, puisqu'il suffira de se référer à ce qui précède pour en comprendre les éléments et les fonctions.

Selon un mode de réalisation préféré, la cartouche selon l'invention est caractérisée en ce qu'elle comporte - une partie inférieure, et une partie supérieure 4 montée coulissante sur la partie inférieure, - les deux parties définissant deux volumes ou compartiments inférieur C1 (A) (B) et supérieur (C2 (E) (H) séparés par une cloison sensiblement horizontale 12 (K) comportant au moins un orifice 26 de communication entre les deux compartiments, fermé par un clapet ou valve 1, W, anti-retour dans le sens du volume supérieur vers le volume inférieur, - les deux volumes étant clos, c'est à dire ne possédant pas de communication avec l'extérieur autre que par les tubulures H1 (E) et H2 (A) - un tube central 20 traversant ladite cloison 12 (K), et le long duquel ladite cloison peut coulisser, - ledit tube central communiquant avec la tubulure H2 (A) reliant le volume supérieur C2 (E) (H) de la cartouche au bas du carter ou de la chambre inférieure Q du carter, - un moyen pour mettre en communication le volume inférieur C 1 (A) (B) de la cartouche avec la tubulure H1 (E) reliant ledit volume inférieur à l'interface- régulateur ; - des moyens d'étanchéité au niveau des divers éléments montés coulissants, comme des joints plats - un moyen de fermeture étanche de la cartouche pleine d'huile neuve, comme un opercule perforable par les embouts des tubulures H1 et H2 - des moyens inférieurs d'encliquetage 804 destinés à coopérer avec des logements 802 ménagés à la partie inférieure N du support fixe de la cartouche, pour opérer un premier encliquetage, - des moyens supérieurs d'encliquetage 803 destinés à coopérer avec des logements 801 ménagés à la partie supérieure L du support fixe de la cartouche, pour opérer un second encliquetage, - le volume total de la cartouche, en position totalement dilatée, formant un volume adapté qui correspond au impératifs de fonctionnement moteur du constructeur.

Les détails de réalisation du type bague vissée, embout fileté, tubes sertis, joints plats, etc.... ne sont naturellement pas limitatifs et ne font qu'illustrer un mode pratique de réalisation.

La cartouche peut être constituée dans les deux modes décrits en tout matériau approprié, comme une matière plastique moulable. Naturellement, tous les composants du système, y compris les joints, doivent être compatibles chimiquement avec l'huile, c'est à dire inertes vis à vis de l'huile et des additifs usuels que cette huile peut contenir, et compatibles avec la température de l'huile moteur en circulation.

Selon un aspect particulier de l'invention, la cartouche contient un filtre amovible (par exemple en dévissant ou en désencliquetant la partie supérieure 8 de la cartouche, qui peut aussi être montée façon quart de tour ), que l'on peut alors nettoyer et recycler, de même que la cartouche vide.

On peut ainsi récupérer facilement l'huile usagée, récupérer le filtre et les éléments de la cartouche, et recycler la cartouche et le filtre, après sa régénération, pour un nouveau remplissage par de l'huile propre, avec un sertissage final de l'opercule.

L'opercule doit être en un matériau perforable par les embouts biseautés G des tubulures H1 et H2, assurant l'étanchéité après la mise en place de la cartouche, au niveau des passages des embouts G par compression des fragments d'opercule perforés, et on utilisera de préférence un matériau résilient du type caoutchouc ou analogue, éventuellement métallisé, également capable de refermer suffisamment l'ouverture de la cartouche, lors de son extraction, pour éviter une perte de l'huile usagée contenue dans la cartouche. On connaît dans ce domaine des caoutchoucs dits auto-obturants pour l'aéronautique. on notera également que, comme la cartouche est étirée au maximum lors de l'extraction, donc en dépression, l'huile n'aura pas tendance à s'écouler facilement durant les quelques secondes nécessaires à l'extraction de la cartouche.

Claims (5)

<U>REVENDICATIONS</U> 1 Procédé pour alimenter en huile moteur un moteur à combustion interne, caractérisé en ce que - on raccorde le point bas du carter d'huile du moteur à un élément d'interface comportant -a) des moyens pour envoyer de l'huile vers le carter ou soutirer de l'huile du carter, par le moyen de au moins une tubulure de circulation d'huile et de préférence par deux tubulures de circulation d'huile, l'une pour envoyer de l'huile vers le carter et l'autre pour soutirer de l'huile du carter, -b) des moyens pour envoyer de l'huile vers une cartouche contenant un volume adapté d'huile, ou soutirer de l'huile de ladite cartouche , par le moyen de au moins une tubulure de circulation d'huile et de préférence par deux tubulures de circulation d'huile, l'une pour envoyer de l'huile vers ladite cartouche et l'autre pour soutirer de l'huile de ladite cartouche, - on raccorde ledit élément d'interface à ladite cartouche par la ou lesdites tubulure(s). 2 Procédé pour alimenter en huile moteur un moteur à combustion interne, selon la revendication 1, caractérisé en ce que - ledit élément d'interface comporte des moyens pour détecter le niveau d'huile se trouvant dans le carter du moteur. 3 Procédé pour alimenter en huile moteur un moteur à combustion interne, selon la revendication 2, caractérisé en ce que - lesdits moyens de détection comportent un flotteur. 4 Procédé pour alimenter en huile moteur un moteur à combustion interne, selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que - ladite cartouche est amovible et consommable. 5 Procédé pour alimenter en huile moteur un moteur à combustion interne, selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que - ledit élément d'interface comporte des moyens pour commander et réguler le flux d'huile de la cartouche vers le carter, ou en provenance du carter vers la cartouche, - en fonction des indications desdits moyens de détections. 6 Procédé pour alimenter en huile moteur un moteur à combustion interne, selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que - lesdits moyens de détection sont adaptés pour agir eux-mêmes comme organes de commande ou de régulation du flux d'huile, ou sur des organes de commande ou de régulation du flux d'huile. 7 Procédé pour alimenter en huile moteur un moteur à combustion interne, selon la revendication 6, caractérisé en ce que - lesdits moyens de détection sont adaptés pour agir eux-mêmes sur des organes de commande ou de régulation du flux d'huile comportant un dispositif d'inversion du flux d'huile - de la position alimentation du carter en huile vers - la position soutirement d'huile du carter - et inversement. 8 Procédé pour alimenter en huile moteur un moteur à combustion interne, selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que - lesdits moyens de détection comportent un flotteur dont le mouvement vertical (fonction du niveau d'huile dans le carter) entraine directement ou indirectement par des liaisons mécaniques un dispositif d'inversion du flux d'huile - de la position alimentation du carter en huile vers - la position soutirement d'huile du carter - et inversement, - ledit dispositif comportant au moins une combinaison de valve commandée par ledit flotteur, et de siège non commandé par ledit flotteur (ou inversement) capable de coopérer ensemble pour - soit ouvrir un circuit de prélèvement d'huile de la cartouche pour la diriger vers le carter, et fermer le circuit inverse, lorsque * soit le niveau d'huile dans le carter est trop faible ou est suffisant ou normal * soit l'on veut remplir le moteur d'huile après une vidange ; - soit effectuer l'opération inverse lorsque, * soit le niveau d'huile dans le carter est trop élevé * soit l'on souhaite vidanger le moteur. 9 Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la cartouche selon l'invention est un volume 1) clos et 2) qui est en permanence rempli d'huile, ledit volume pouvant cependant varier par compression ou dilatation du volume global de la cartouche, en fonction des opérations du procédé selon l'invention. 10 Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que - le moteur est correctement alimenté en huile de lubrification à partir du carter CRT par la tubulure 105 et la pompe à huile P, que le niveau d'huile dans le carter est à une position définie par le constructeur, et que l'huile redescend vers le carter, au travers des organes moteur qu'elle lubrifie, avec des pertes normales, c'est à dire extrêmement faibles ou négligeables, et en ce que le régulateur / interface R est alimenté en huile par une connexion au point bas du carter CRT. ; par le principe bien connu dit des vases communicants , le niveau dans le régulateur est le même que dans le fond du carter, où trempent certains organes essentiels du moteur comme le vilebrequin, et analogues ; - le régulateur R, piloté par son capteur de niveau autorise la pompe à huile P (qui, évidemment, fonctionne) à soutirer de l'huile, vers le moteur M, depuis la cartouche CT, via le régulateur R et la tubulure H2 reliant le volume supérieur C2 de la cartouche à la vanne X du régulateur, laquelle vanne X est en position ouverte autorisant le soutirement de l'huile ; - ledit soutirement de l'huile depuis le volume C2 supérieur de la cartouche CT provoque, la cartouche étant un volume clos, une aspiration d'huile du fond du carter CRT, via la vanne Y du régulateur qui se place en position adaptée à cette aspiration, vers le volume inférieur C1 de la cartouche CT, par la tubulure H1 ; - le clapet Z anti retour étant en position ouverte du fait de cette aspiration qui crée un flux d'huile du volume C1 inférieur vers le volume C2 supérieur, - et le système fonctionne en circuit fermé du fait que l'huile envoyée vers le moteur par la pompe P redescend vers le carter par les organes moteur qu'elle lubrifie au passage. 11 Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que - si le niveau d'huile moteur dans le carter descend, en fonctionnement, à un niveau C jugé trop faible, - le détecteur de niveau de l'interface régulateur R selon l'invention inverse le sens des flux d'huile dans les tubulures H1 et H2 ; - la pompe P, qui naturellement fonctionne toujours, continue à soutirer de l'huile de la cartouche (car il est bien entendu essentiel que le moteur continue à être alimenté en huile) mais l'huile est prélevée du volume C2 par la tubulure H1 et alimente le fond du carter via la vanne Y du régulateur puis le moteur via la tubulure 105 et la pompe P ; - ce prélèvement crée une dépression dans le volume C1 qui ferme le clapet anti-retour Z de la cartouche CT ; - l'huile ainsi prélevée, après avoir lubrifié les organes moteur, redescend dans le carter où elle fait remonter le niveau de C (insuffisant) à B (normal) car, le clapet Z étant fermé, aucune aspiration d'huile vers la cartouche via la tubulure H2 ne peut se produire (le volume d'huile dans H2 et C2 reste statique et constant dès que Z est fermé) ; - lorsque le niveau a atteint le niveau B normal, le capteur le détecte et fait repasser le régulateur en mode de fonctionnement normal (Figure 1 B). 12 Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que - il se forme un trop - plein d'huile dans le carter CRT ; - le détecteur de niveau du régulateur détecte le niveau trop élevé ; - le détecteur de niveau, la pompe P étant en fonctionnement, agit au sein du régulateur pour mettre en communication directe la tubulure 105 alimentant la pompe et donc le moteur avec l'huile contenue dans le volume du régulateur, et le détecteur de niveau agit simultanément pour que le régulateur ferme les deux tubulures H1 et H2 reliant le régulateur à la cartouche ; - l'huile moteur contenue dans le régulateur étant, comme déjà indiqué, en communication directe avec le point bas du carter, le fait que la pompe soutire de l'huile alors que le régulateur, ni le carter, ne sont plus alimentés par la cartouche, se traduit inévitablement par une baisse du niveau d'huile dans le régulateur et donc dans le carter, et le niveau carter revient à son niveau normal B ; - le détecteur de niveau détecte ce retour au niveau normal, et agit sur le régulateur pour le faire repasser en mode de fonctionnement normal . 13 Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que, afin d'effectuer la vidange complète du moteur, - le moteur est obligatoirement stoppé, et la pompe P également ; - on commence à retirer la cartouche - le fait de commencer à retirer la cartouche par un effort de traction vers le haut (ou autre disposition selon la position de la cartouche, dont il est rappelé qu'il s'agit d'un volume clos, donc insensible à l'angle de positionnement) fait, de par l'adaptation des corps 4 et 25 de la cartouche montés coulissants l'un par rapport à l'autre par exemple, que la partie supérieure 4 de ladite cartouche coulisse vers le haut par rapport à la partie inférieure 25 de ladite cartouche, ce qui crée un accroissement du volume supérieur C2, le volume C1 étant fixe ; - cette augmentation du volume C2, dans un volume fermé, crée immédiatement un début d'aspiration de l'huile contenue dans le régulateur (et donc dans le carter avec lequel le régulateur R communique) ; - le niveau d'huile commence donc à baisser et le détecteur de niveau détecte rapidement un niveau d'huile trop bas dans le régulateur (niveau C) ; le détecteur agit donc normalement sur le régulateur pour placer le système en position de remplissage carter c'est à dire ouverture des deux vannes X et Y; - comme cependant la pompe ne fonctionne pas (moteur à l'arrêt), il ne se produit aucune alimentation du régulateur en huile par la tubulure H1 ; - le fait de poursuivre l'effort de traction sur la partie 4 de la cartouche, pour continuer à enlever la cartouche de son support 40, entraîne la continuation de l'aspiration, qui peut se faire par les deux tubulures H1 et H2 ; - le volume de la cartouche, dans son état dilaté au maximum , est calculé pour que le volume aspiré soit au moins égal au volume total de l'huile moteur, y compris l'huile résiduelle contenue dans le régulateur ; lorsque l'effort de traction et le coulissement sont achevés, la vidange est donc bien complète : toute l'huile usagée a été aspirée dans l'ensemble des volumes C1 et C2 de la cartouche CT par les tubulures H1 et H2, y compris tous les volumes résiduels, y compris ceux des tubulures H1 et H2. - on retire alors la cartouche de son support 40, ce qui déconnecte les tubulures H1 et H2, l'ensemble des pièces étant adapté pour qu'aucun volume d'huile ne puisse s'échapper de la cartouche à ce moment ; - on place alors une nouvelle cartouche pleine d'huile propre, la cartouche se trouvant dans son état dilaté au maximum de manière à offrir un volume total C1 + C2 maximum ; il est rappelé que, dans cet état, les volumes C1 et C2 sont adaptés pour contenir toute l'huile propre nécessaire au remplissage du carter, de l'interface, des tubulures, et à la lubrification des pièces du moteur, avec un niveau suffisant dans le carter, et une réserve tampon qui reste de préférence dans la cartouche ; - on commence par positionner la cartouche, sans appuyer, sur les supports 50 de fixation ; - dès que l'on commence ensuite à appuyer sur la cartouche, on enclenche celle ci dans les systèmes d'enclenchement 50 et éventuellement d'autres systèmes d'enclenchement, encliquetage, etc.... ce qui perfore simultanément l'opercule étanche perforable ; - on poursuit l'action d'appuyer sur le sommet de la cartouche, la cartouche ne peut plus descendre d'avantage puisqu'elle repose à fond dans son logement 50 ; par conséquent, le volume C2 va commencer à coulisser par rapport au volume C1 ; - cette action chasse l'huile propre contenue dans la cartouche, par les tubulures H1 et H2, vers le carter au travers de l'interface ; le carter se remplit jusqu'au niveau C ; on met alors en route le moteur, et donc d'abord la pompe à huile P, qui aspire immédiatement de l'huile propre du carter et lubrifie immédiatement les organes moteur ; - le détecteur de niveau, notamment un flotteur, détecte soit un niveau légèrement trop faible C dans le carter, et déclenche le système de régulation qui se place automatiquement dans la position déjà décrite ci dessus de la figure 1 C ; la régulation ramène le niveau dans le carter jusqu'au niveau normal B de fonctionnement moteur ; soit un niveau normal B ; soit même un niveau de léger trop-plein A, qui est aussitôt régulé vers le retour au niveau normal B.

1 4 Procédé selon la revendication 13, caractérisé en ce que ledit opercule est un opercule en feuille d'aluminium ou analogue qui est perforé par perforation sur la partie supérieure taillée en biseau, 85, 87, des tubulures H1 et H2. 15 Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que on effectue, à la mise en place d'une nouvelle cartouche CT, une mise en communication immédiate du volume inférieur C1 de la cartouche avec la tubulure H1 et du volume supérieur C2 avec la tubulure H2. 16 Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que, à la mise en place d'une nouvelle cartouche après l'opération de vidange, - la nouvelle cartouche doit contenir un volume d'huile moteur identique à celui quia été soutiré lors de la vidange ; la cartouche neuve se présente donc dans un état dilaté contenant le volume d'huile nécessaire au remplissage de l'interface et des tubulures H1 et H2, du fond du carter jusqu'au niveau optimum D, au mouillage ou à la lubrification de toutes les pièces en mouvement en fonctionnement normal, et à une réserve dans la cartouche permettant les opérations de régulations décrites ci-dessus ; - la mise en place de la nouvelle cartouche (le moteur et la pompe étant naturellement stoppés) sur son support 40 s'accompagne, selon l'invention, de la mise en communication immédiate du volume inférieur C1 avec la tubulure H1 et du volume supérieur C2 avec la tubulure H2 ; - le fait de pousser vers le bas (dans l'exemple non limitatif de positionnement angulaire choisi) pour achever l'encliquetage de la cartouche sur son support 40, 50 va avoir pour premier effet de réduire le volume C2 par coulissement vers le bas du corps supérieur 4 par rapport au corps inférieur 25 (manceuvre inverse de celle opérée pour la vidange) ; - les vannes X et Y étant toujours en position ouverte, depuis la vidange, il se produit donc un refoulement ou chasse manuelle d'une partie de l'huile de la cartouche (partie qui correspond au volume disparu lorsque le corps supérieur 4 arrive en butée de coulissement, avec encliquetage de la nouvelle cartouche dans son logement) vers les tubulures H1 et H2, le volume du régulateur et, au delà, le carter ; - en pratique, le volume ainsi chassé sera calculé pour que le niveau d'huile atteigne dans le fond du carter le niveau normal B ou à la rigueur C; - le détecteur de niveau détecte naturellement un niveau normal et replace le régulateur dans la configuration de la figure 1B; (ou bien, si le niveau est en C, régule et le niveau repasse en B normal) ; - on démarre alors la pompe P (de préférence au moins quelques seconde avant le démarrage du moteur) ce qui provoque une aspiration par la pompe P, via la tubulure H2, de l'huile d'abord nécessaire à la relubrification totale des pièces, puis (moteur démarré) le fonctionnement normal en circuit fermé comme décrit plus haut en relation avec la figure 1B. 17 Cartouche pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisée en ce qu'il s'agit d'un volume clos variable, comportant deux volumes C1 et C2 capables de coulisser l'un par rapport à l'autre, à paroi coulissante, ou à soufflet, ou à paroi souple ou partiellement souple, et solutions analogues, adaptées pour qu'une opération manuelle simple entraîne l'accroissement du volume clos de la cartouche dans une proportion suffisante pour aspirer et contenir la totalité de l'huile moteur usagée y compris résiduelle, ou au contraire refouler le même volume d'huile propre vers le carter. <B>1 8</B> Cartouche selon la revendication 17, caractérisée en ce que elle est scellée et comporte un opercule de scellement 80 destiné à être percé à la mise en place de la cartouche par l'extrémité coupante et biseautée 85, 87 (ou toute autre forme appropriée) des tubulures H1 et H2. 1 9 Cartouche selon la revendication 17 ou 18, caractérisée en ce que - elle comporte un corps 4 supérieur délimitant un volume supérieur C2, et un corps inférieur 25 délimitant un volume inférieur C1 - les volumes C1 et C2 peuvent coulisser l'un par rapport à l'autre notamment par la paroi de coulisse 23 et la pièce creuse 9 femelle interne au volume C2 et qui coulisse autour de la pièce creuse mâle 11 ; - le volume C1 + C2 forme donc un volume clos - les volumes C1 et C2 sont mis en communication entre eux par un clapet anti-retour 1 (Z sur la figure 1) - le volume inférieur C1 est mis en communication par une chambre ou tubulure annulaire 22 et par un orifice annulaire o avec l'intérieur 14 de la tubulure H1 - le volume supérieur C2 est mis en communication, par l'interstice e ménagé entre les pièces coulissantes 9 et 11, et par l'intérieur 20 de la pièce creuse 11, avec l'intérieur 15 de la tubulure H2 - des joints 27, 26 assurent les étanchéités au coulissement.

2 0 Cartouche selon l'une quelconque des revendications 17 à 19, caractérisée en ce que - la cartouche CT comporte un ressort RT de compression qui est monté autour des pièces coulissantes 9 et 11, et dont les extrémités s'appuient, vers le haut (dans le cas où l'axe XX de la cartouche est vertical) sur la face intérieure de la pièce 8 supérieure de la cartouche, et vers le bas sur la partie supérieure de la pièce 12. 21 cartouche selon la revendication 20, caractérisée en ce que le ressort RT est choisi de manière à être assez puissant pour coopérer à la régulation, mais pas assez puissant pour s'y opposer. 2 2 Cartouche selon l'une quelconque des revendications 17 à 21, caractérisée en ce que la cartouche CT comporte un filtre 70 à huile moteur et monté en amont des orifices d'entrée des tubulures H1 et H2 (après perforation de l'opercule 80) de manière à empêcher toute impureté éventuellement présente dans l'huile de passer dans le moteur. 2 3 Cartouche selon la revendication 22, caractérisée en ce que ce filtre 70 est monté dans le volume C2 et entoure les pièces coulissantes 9 et 11 2 4 Cartouche selon l'une quelconque des revendications 17 à 23, caractérisée en ce que les volumes C1 et C2 sont séparés par un clapet anti-retour 1, qui repose sur un siège inférieur 90 et ne peut donc s'ouvrir, pour libérer le passage 95, que dans le sens d'un flux du volume inférieur C1 vers le volume supérieur C2 ; en présence d'un flux inverse, le clapet se ferme et interdit ce flux inverse. 2 5 Cartouche selon l'une quelconque des revendications 17 à 24, caractérisée en ce que la cartouche CT comporte des moyens d'emboîtement ou encliquetage avec son support 40 solidaire du châssis moteur. 2 6 Cartouche selon la revendication 25, caractérisée en ce que de tels moyens sont constitués d'une pièce 55 dont la forme extérieure est adaptée pour coopérer avec le moyen flexible d'encliquetage 50 monté sur le support 40. <B>2</B> 7 Cartouche selon la revendication 25 ou 26, caractérisée en ce que on peut également prévoir des moyens latéraux 97 comme par exemple un carter 98 solidaire du support 40 et terminé par une pièce flexible 97 capable de s'encliqueter avec un rebord 99 de l'enveloppe 7 de la cartouche. 2 8 Cartouche selon la revendication 25, 26 ou 27, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens complémentaires de fixation de la cartouche sur le support 40, comme par exemple un système de blocage en position dit quart de tour , ou une bague de vissage, ou analogue, ainsi éventuellement que des moyens de préhension de la cartouche, comme une poignée d'extraction et/ou de blocage en quart de tour, et analogues. 2 9 Cartouche selon l'une quelconque des revendications 26 à 28, caractérisée en ce que cette pièce 55 coopère avec la pièce 24, avec laquelle elle est encliquetée ou autrement montée solidaire, comme par exemple par une encoche, de manière à enserrer l'opercule 80.

3 0 Cartouche selon l'une quelconque des revendications 20 à 29, caractérisée en ce que la cartouche CT peut présenter toute forme adaptée aux différents motoristes et aux volumes disponibles dans les capots moteur des véhicules, par exemple allongée ou cylindrique aplatie, de section horizontale (dans le cas où son axe XX' est vertical) circulaire, ovale, carrée, hexagonale, ou même asymétrique afin de s'adapter au mieux à l'espace libre sous le capot, et en ce que, la cartouche CT, formant un volume ajustable par coulissement mais clos, n'est pas sensible à l'orientation de son axe XX, et peut être montée verticalement ou sensiblement verticalement, ou inclinée, ou horizontale, ou même en position inversée (partie supérieure 8 vers le bas) à condition que la position ne s'oppose pas aux fonctionnements qui viennent d'être décrits. 31 Cartouche selon l'une quelconque des revendications 20 à 30, caractérisée en ce qu'elle est non amovible, dotée d'un système permettant l'aspiration de l'huile moteur vers la cartouche puis l'extérieur de la cartouche, par exemple par le moyen d'une seconde cartouche sous dépression ou analogue. 3 2 Interface - Régulateur pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 19, et/ou en coopération avec une cartouche selon l'une quelconque des revendications 20 à 31, caractérisé en ce que - il comporte comme système de détection de niveau un flotteur 150, dont le mouvement coopère avec la douille 190 pour assurer la régulation des flux d'huile. 3 3 Interface - Régulateur selon la revendication 32, caractérisé en ce qu'il est essentiellement placé dans une enveloppe composée pour une partie du carter CRT et pour une autre partie du corps moteur 100, ou bien dans un corps distinct de toute pièce du carter et du moteur, et relié au carter CRT par au moins une tubulure d'huile, de préférence deux. 3 4 Interface - Régulateur selon la revendication 32 ou 33, caractérisé en ce que cette enveloppe est ouverte d'une part vers la pompe à huile P du moteur par une tubulure 105, et d'autre part vers la cartouche CT d'huile par au moins une, et de préférence deux, tubulures de circulation d'huile H1 et H2, ce qui forme la partie interface . 3 5 Interface - Régulateur selon l'une quelconque des revendications 32 à 34, caractérisé en ce que la partie régulateur est essentiellement constituée par un flotteur annulaire 150 flottant au niveau du niveau d'huile 300 (par hypothèse, le niveau d'huile 300 dans le régulateur est le même que le niveau d'huile dans le fond du carter CRT, par le principe simple des vases communicants), qui coopère avec le siège 700 solidaire de l'embase fixe 210 du régulateur, <B>36</B> Interface - Régulateur selon l'une quelconque des revendications 32 à 35, caractérisé en ce que selon que le niveau 300 monte ou descend, le flotteur 150 monte et descend avec lui, ce qui entraîne des mouvements relatifs, d'une part des pièces fixes solidaires de l'embase du régulateur, dont la douille 190 et le siège 700 qu'elle porte à sa partie supérieure, par rapport d'autre part aux pièces solidaires du flotteur, donc mobiles avec lui, comme notamment les bagues inférieure 170 et supérieure 120, et la partie formant vanne 600, adaptée en géométrie pour coopérer en étanchéité avec le siège 700. 3 7 Procédé de régulation du niveau d'huile moteur dans le carter d'un moteur à combustion interne, et de vidange dudit carter, utilisant un interface-régulateur selon l'une quelconque des revendications 32 à 36, caractérisé en ce que - lorsqu'il se produit un trop plein d'huile dans le carter, le niveau 300 est en A, le flotteur 150 étant plus haut que la normale, les pièces mobiles liées au flotteur sont également en position haute, et la pompe P ne peut aspirer que l'huile du régulateur, c'est à dire ici du fond du carter CRT (il est rappelé que le régulateur est placé ici dans le fond du carter CRT) ; le niveau dans le carter va par conséquent descendre, ce qui ramènera le flotteur et ses pièces mobiles vers le niveau normal (figure 5) ; - lorsque le flotteur et les pièces mobiles qui en sont solidaires sont revenues au niveau 300 correspondant au niveau B, la bague inférieure 170 du flotteur peut alors coopérer en étanchéité avec la face latérale extérieure du siège 700, tandis que, au contraire, la vanne 600 est au dessus du siège 700, ce qui laisse un passage libre en les deux pièces, et la pompe P fonctionne normalement avec l'huile aspirée de la cartouche via la tubulure H2, puis retournée au carter au travers des pièces moteur lubrifiées ; - lorsque le niveau dans le régulateur, et donc dans le carter, est tombé à un niveau trop faible qui correspond au niveau C, la vanne 600 coopère en étanchéité avec le siège 700 pour refermer tout passage entre ces deux pièces, et la bague inférieure 170 du flotteur se dégage au contraire, vers le bas, de la face latérale extérieure du siège 700, ce qui ouvre un passage entre les pièces 700 et 170 ; la pompe aspire alors directement par ce passage l'huile en provenance de la cartouche par la tubulure H1, et n'aspire plus d'huile du régulateur-carter ; le niveau dans le carter et le régulateur va donc remonter jusqu'à la condition de fonctionnement normal ; - pour effectuer la vidange, on aspire manuellement (par coulissement des deux corps de la cartouche l'un par rapport à l'autre) l'huile contenue dans le carter-régulateur ; le flotteur descend donc au contact du fond du carter ; notamment , un passage se crée entre les pièces 170 (bague inférieure du flotteur) et siège 700, ce qui permet à la totalité de l'huile d'être aspirée par succion dans H1 et H2 vers la cartouche ; puis on installe une nouvelle cartouche et on commence, par le mouvement de coulissement inverse, à chasser l'huile propre vers le régulateur, l'huile propre alimentant le régulateur par les mêmes tubulures H1 et H2 mais en sens inverse et commençant à faire remonter le niveau dans le carter-régulateur. 3 8 Cartouche selon l'une quelconque des revendications 20 à 31 caractérisée en ce que la cartouche peut être constituée en tout matériau approprié, comme une matière plastique moulable, tous les composants du sytème, y compris les joints, étant compatibles chimiquement avec l'huile, c'est à dire inertes vis à vis de l'huile et des additifs usuels que cette huile peut contenir, et compatibles avec la température de l'huile moteur en circulation. 3 9 Cartouche selon l'une quelconque des revendications 20 à 31 et 38, caractérisée en ce que la cartouche contient un filtre à huile amovible 70 (par exemple en dévissant ou en désencliquetant la partie supérieure 8 de la cartouche, qui peut aussi être montée façon quart de tour ), que l'on peut alors nettoyer et recycler, de même que la cartouche vide, ce qui permet de récupérer facilement l'huile usagée, récupérer le filtre et les éléments de la cartouche, et recycler la cartouche et le filtre, après sa régénération, pour un nouveau remplissage par de l'huile propre, avec un sertissage final de l'opercule.

4 0 Procédé pour alimenter en huile moteur un moteur à combustion interne, selon l'une quelconque des revendications 1 à 9 caractérisé en ce que - on part d'une situation où le carter C, la chambre inférieure Q, et les tubulures H1(E) et H2 (A) ont été complètement purgés par l'extraction de la cartouche précédente, - on introduit manuellement la cartouche qui est guidée dans le logement adapté de son support X par de grandes lames de clippage L de ce support, et, après percussion de l'opercule serti O dans les embouts coaxiaux G des tubulures E (H1) (reliant le régulateur au compartiment ou volume inférieur B (C1) de la cartouche) et A (H2) (reliant le régulateur au volume supérieur H (C2) de la cartouche), la mise en place finale s'effectue par clippage des ergots J de la partie inférieure I de la cartouche dans les logements 802 prévus au bas des petites lames de clippage N portées par le support X ; - la pression exercée sur la partie supérieure S de la cartouche engendre, par le déplacement de la partie supérieure S et de la cloison K de la cartouche (qui sépare les volumes supérieur H (C2) et inférieur B (C1) de la cartouche et porte le clapet ou valve anti-retour W (1)) dans la partie inférieure I de la cartouche, le déplacement ou chasse de l'huile des deux compartiments H et B dans les tubulures A et E jusqu'à la chambre inférieure Q, par les orifices U2 et U3 du fond du carter C qui sont ouverts même en position totalement basse du flotteur F, à l'intérieur du tube de guidage T et par les orifices V1 et V3 vers la chambre supérieure R du flotteur F ; - le déplacement est stoppé par le clippage des ergots M dans les lames de clippage L du support X. - le niveau de l'huile dans le carter (et donc le niveau du flotteur F) est alors en position correspondant sensiblement au niveau de fonctionnement normal du moteur, grâce au volume adapté de la cartouche ; la mise en fonctionnement du moteur fait que celui ci doit ajuster le niveau ; - le déplacement vertical du flotteur jusqu'au niveau d'ajustage de l'étape précédente a entraîné la fermeture des deux orifices V1 et V3 du tube de guidage T relié à la tubulure A (H2) et donc au compartiment ou volume inférieur B (C1) de la cartouche et toute circulation d'huile dans cette partie du circuit est devenue momentanément impossible ; - la mise en route du moteur entraîne une aspiration d'huile par la pompe P via les orifices D1 de son tube de raccordement D (105) avec la chambre supérieure R interne du flotteur et cette aspiration est transmise, par les orifices U1 situés en regard des orifices V2 du tube de guidage T, à la chambre inférieure Q du carter C connectée au conduit E (H1) lui- même relié au compartiment ou volume supérieur H (C2) de la cartouche, et la pompe à huile aspire donc directement une certaine quantité d'huile depuis le volume supérieur H (C2) de la cartouche, qui lubrifie le moteur ; cette aspiration provoque, le volume H + B étant clos, une descente de la partie supérieure S par coulissement étanche (avec des joints appropriés représentés plus en détail sur la figure 13 ou la figure 20 par exemple), la cloison K restant immobile en raison de la fermeture de la tubulure A (H2) ; - le niveau d'huile va donc s'élever dans le carter, en raison de l'aspiration de l'huile du volume H vers le moteur, et ce jusqu'au niveau de fonctionnement normal du moteur. - la montée du niveau d'huile depuis le mode ajustage jusqu'au mode normal a provoqué, dans l'étape précédente, un déplacement vertical supplémentaire du flotteur, tout en maintenant l'orifice V1 du tube de guidage T fermé ; U1 est en regard de V2 et U3 est en regard de V3, ce qui réalise la mise en communication de la tubulure A (H2) et donc du volume inférieur B (C1) de la cartouche, avec le fond du carter C par les orifices V3, U2, U3 ; - l'aspiration de la pompe par la tubulure A (H2) et les orifices alignés V2 et U1 provoque une dépression du compartiment H (C2) de la cartouche qui provoque, les orifices U3 et V3 étant alignés et donc la circulation d'huile retour étant possible dans la tubulure E (H1), l'ouverture du clapet ou valve W (1) de la cloison K et donc la mise en communication des deux compartiments H et B de la cartouche ; - le système se met alors en position de circulation en boucle, la pompe aspirant l'huile depuis le volume H (C2) de la cartouche directement au travers de la chambre inférieure Q du carter puis supérieure interne R du flotteur, et l'huile retournant à la cartouche, vers le volume B communiquant avec le volume H, grâce à l'aspiration de la pompe qui organise un retour d'huile depuis le fond du carter C vers le volume B via la tubulure E (H1) ; - cet état est stationnaire tant que le niveau d'huile dans le carter conserve les orifices U1 en face de V2 et U3 en face de V3 ; 41 Procédé selon la revendication 40 caractérisé en ce que si, pour une raison quelconque, le niveau d'huile dans le carter s'élève au dessus du niveau maxi fixé par le constructeur, - le flotteur s'élève de telle façon à organiser le déplacement de l'orifice U1, qui reste en face de l'orifice V1, et de l'orifice U3 de façon à être en face de l'orifice V2, et par ailleurs met en communication directe le fond du carter C avec la chambre inférieure Q par l'ouverture de l'orifice Z ; - on provoque ainsi une inversion du circuit de circulation : la tubulure A (H2) se trouve maintenant connectée directement au fond du carter tandis que la tubulure E (H1) est reliée à la pompe par les orifices U1 et V1 ; cette inversion de circuit opère une dépression du compartiment B de la cartouche, qui ferme le clapet ou valve W, ce qui rompt la communication entre les deux compartiments ; l'aspiration par la pompe de l'huile du volume B par la tubulure E provoque la descente de la cloison K, ce qui provoque à son tour une aspiration d'huile, en provenance directe du carter, par la tubulure A vers le volume H ; il se produit donc une résorption du trop plein par soutirage direct d'huile du carter vers la cartouche. <B>4 2</B> Procédé selon la revendication 40 ou 41, caractérisé en ce que, pour vidanger le moteur, le retrait vertical (dans le cas non limitatif représenté) de la cartouche, symbolisé par la flèche, hors de son support fixe X entraîne la mise en dépression des deux compartiments H et B et crée donc une aspiration simultanée, par les deux tubulures A et E, de l'huile contenue dans le fond du carter C, dans la chambre inférieure Q, dans le tube de guidage T et la chambre supérieure interne R du flotteur, et dans les deux tubulures A et E ; la purge est totale, au moment où le dernier déclippage intervient c'est à dire le déclippage des ergots J (804) d'avec les logements 802 des lames N qui intervient après le déclippage des ergots M (803) d'avec les logements 801 des lames L. 4 3 Interface-régulateur pour la mise en ceuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications 40 à 42, caractérisé en ce qu'il comporte essentiellement - un flotteur F composé - d'un élément central vertical 950 ouvert à sa partie supérieure 955 sur la tubulure d'aspiration D, 105, de la pompe à huile P, ladite ouverture 955 étant capable de coulisser verticalement par rapport à une branche descendante de ladite tubulure, et ledit élément central comportant des parois externes 950 et internes 960, concentriques ou sensiblement concentriques, et la partie inférieure de cet élément central étant capable de coulisser dans une chambre inférieure Q du carter, de dimensions adaptées au coulissement, ladite chambre inférieure Q du carter étant en communication directe avec la tubulure A (H2) reliant le fond du carter au volume supérieur H (C2) de la cartouche d'huile lesdites parois internes 960 comportant deux orifices U1 et U3 mettant en communication l'espace 965 compris entre lesdites parois externes 950 et internes 960 avec le volume intérieur 970 défini par l'intérieur des parois internes et ladite paroi externe 950 comportant un orifice U2 placé sous les ballasts BL et à un niveau intermédiaire entre U3 et U1, et mettant en communication l'espace 965 avec le fond du carter C, - de ballasts annulaires BL assurant la flottabilité du flotteur régulateur, - un tube de guidage T fixe, solidaire du bâti-moteur, positionné dans le volume intérieur 970 et dont les parois latérales 980 sont adaptées pour coulisser le long des parois internes 960, lesdites parois latérales 980 dudit tube de guidage T présentant trois orifices V1, V2 et V3 de positionnement et de dimensions adaptées pour coïncider ou non avec au moins un des orifices U1, U2 et/ou U3, en fonction du coulissement vertical de la partie centrale 950 du régulateur, commandée par la flottaison des ballasts BL, par rapport audit tube central, ledit tube T étant connecté à sa partie inférieure à la tubulure E (H1) reliant ledit tube au volume inférieur B (C1) de la cartouche. 4 4 Procédé selon l'une quelconque des revendications 40 à 42 caractérisé en ce que l'interface-régulateur selon la revendication 43 est positionné dans une chambre Q ménagée à la base du fond du carter. 4 5 Cartouche pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 9 et 40 à 42 et 44, caractérisée en ce qu'elle comporte - une partie inférieure, et une partie supérieure 4 montée coulissante sur la partie inférieure, - les deux parties définissant deux volumes ou compartiments inférieur C1 (A) (B) et supérieur (C2 (E) (H) séparés par une cloison sensiblement horizontale 12 (K) comportant au moins un orifice 26 de communication entre les deux compartiments, fermé par un clapet ou valve 1, W, anti-retour dans le sens du volume supérieur vers le volume inférieur, - les deux volumes étant clos, c'est à dire ne possédant pas de communication avec l'extérieur autre que par les tubulures H1 (E) et H2 (A) - un tube central 20 traversant ladite cloison 12 (K), et le long duquel ladite cloison peut coulisser, - ledit tube central communiquant avec la tubulure H2 (A) reliant le volume supérieur C2 (E) (H) de la cartouche au bas du carter ou de la chambre inférieure Q du carter, - un moyen pour mettre en communication le volume inférieur C1 (A) (B) de la cartouche avec la tubulure H1 (E) reliant ledit volume inférieur à l'interface-régulateur ; - des moyens d'étanchéité au niveau des divers éléments montés coulissants, comme des joints plats - un moyen de fermeture étanche de la cartouche pleine d'huile neuve, comme un opercule perforable par les embouts des tubulures H 1 et H2 - des moyens inférieurs d'encliquetage 804 destinés à coopérer avec des logements 802 ménagés à la partie inférieure N du support fixe de la cartouche, pour opérer un premier encliquetage, - des moyens supérieurs d'encliquetage 803 destinés à coopérer avec des logements 801 ménagés à la partie supérieure L du support fixe de la cartouche, pour opérer un second encliquetage, - le volume total de la cartouche, en position totalement dilatée, formant un volume adapté qui correspond au impératifs de fonctionnement moteur du constructeur. 4 6 Cartouche selon l'une quelconque des revendications 17 à 31 et 45, caractérisée en ce qu'elle est constituée en tout matériau approprié, comme une matière plastique moulable, et en ce que tous les composants, y compris les joints, doivent être compatibles chimiquement avec l'huile, c'est à dire inertes vis à vis de l'huile et des additifs usuels que cette huile peut contenir, et compatibles avec la température de l'huile moteur en circulation. 4 7 Cartouche selon la revendication 46 caractérisée en ce qu'elle contient un filtre amovible (par exemple en dévissant ou en désencliquetant la partie supérieure 8 de la cartouche, qui peut aussi être montée façon quart de tour ), que l'on peut alors nettoyer et recycler, de même que la cartouche vide. 4 8 Cartouche selon la revendication 46 ou 47 caractérisée en ce que l'opercule est en un matériau perforable par les embouts biseautés G des tubulures H1 et H2, assurant l'étanchéité après la mise en place de la cartouche, au niveau des passages des embouts G par compression des fragments d'opercule perforés, de préférence un matériau résilient du type caoutchouc ou analogue, éventuellement métallisé, également capable de refermer suffisamment l'ouverture de la cartouche, lors de son extraction, pour éviter une perte de l'huile usagée contenue dans la cartouche, comme des caoutchoucs dits auto-obturants . 4 9 Moteurs à combustion interne, ou carters d'huile pour un tel moteur, caractérisés en ce qu'ils sont équipés d'une cartouche selon l'une quelconque des revendications 17 à 31 ou 45 à 47 et / ou d'un interface - régulateur selon l'une quelconque des revendications 32 à 36 ou 43, pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 16 ou 37 ou 40 à 44.

5 0 Véhicules caractérisés en ce qu'ils sont équipés d'un moteur ou d'un carter d'huile selon la revendication 40.