FR2802265A1 - Embrayage de verrouillage, notamment pour vehicule automobile - Google Patents

Abstract

L'embrayage de verrouillage comporte un piston (4) équipé d'au moins un élément de guidage (8) d'organes élastiques (6), ledit élément comportant une portion périphérique en forme de gorge (80) ouverte axialement vers le piston pour montage des organes élastiques (6). Application véhicule automobile.

Description

La présente invention concerne un embrayage de verrouillage, notamment pour véhicule automobile, propre à intervenir entre un carter et la roue de turbine d'un appareil d'accouplement hydrocinétique, comportant un élément d'entrée, comprenant un piston propre à être lié de manière débrayable avec le carter, un élément de sortie propre à être solidarisée à la roue de turbine, des organes élastiques intervenant circonférentiellement entre l'élément d'entrée et l'élément de sortie, dans lequel le piston présente un rebord annulaire d'orientation axiale entourant les organes élastiques, tandis que l'élément de sortie présente des pattes d'appui dirigées axialement vers le piston et implantés radialement en-dessous du rebord du piston pour appui des extrémités circonférentielles des organes élastiques, et dans lequel l'élément d'entrée, d'une part, présente au moins un élément de guidage solidaire du piston pour retenir radialement intérieurement les organes élastiques, et, d'autre part, porte des premiers et des seconds appuis disposés radialement de part et d'autre des pattes d'appui pour appui des extrémités circonférentielles des organes élastiques. Un tel embrayage est décrit dans le document FR-A-2 721 084. Dans celui-ci le piston est durci à sa périphérie externe, notamment au niveau de son rebord, pour éviter les phénomènes d'incrustation des organes élastiques dans le rebord du piston et réduire les usures du dit piston. Par exemple le piston subit une opération de carbonitruration. Tout ceci accroît le coût<B>du</B> piston.

La présente invention a pour objet de pallier cet inconvénient. Suivant l'invention un embrayage de verrouillage du type sus indiqué est caractérisé en ce que l'élément de guidage présente à sa périphérie externe, radialement en-dessous du rebord annulaire du piston, une portion annulaire périphérique conformée en gorge axiale ouverte axialement vers le piston et présentant un fond, en ce que la portion annulaire guide circonférentiellement les organes élastiques et, à la faveur de son fond, retient axialanent les organes élastiques en direction opposée au piston et en ce que le fond de la gorge présente une ouverture circonférentiellement de forme oblongue pour le passage d'une patte d'appui associée.

Grâce à l'invention le piston n'a pas besoin d'être traité car les organes élastiques ne sont pas en contact avec le rebord du piston du fait qu'ils sont logés dans une poche constituée par la gorge de l'élément de guidage en sorte que le piston, de manière simple et économique, peut être en tôle emboutie ce qui permet de lui donner la forme requise pour venir au plus près de la roue de turbine. Le piston, dans une forme de réalisation, présente ainsi à sa périphérie interne au moins un dégagement réalisé à la faveur d'une bosse pour éviter toute interférence avec au moins une patte d'agrafage d'une aube au dgni tore extérieure de la roue de turbine. De plus le piston et l'élément de sortie conservent la rogne forme que dans l'art antérieur grâce notamment à l'ouverture réalisée dans le fond de l'élément de guidage pour le passage d'une patte d'appui associée. On appréciera qu'il est aisé de réaliser un sous ensemble comprenant le piston, les organes élastiques et l'élément de guidage. Le montage s'effectue en montant d'abord les organes élastiques dans l'élément de guidage, puis en fixant l'élément de guidage équipé des organes élastiques sur le piston. On obtient ainsi un sous ensemble manipulable et transportable renfermant des organes élastiques imperdables. De préférence de guidage est fractionné en secteurs annulaires de guidage pour faciliter le montage des organes élastiques et réduire les coûts.

La gorge, avantageusement fractionnée, est délimitée radialement par une partie extérieure annulaire d'orientation axiale et par une partie intérieure annulaire également d'orientation axiale, qui sont reliées entre elles par le fond.

Les appuis primaires et secondaires sont formés au moins en partie dans les parties externe et interne. Ces parties retiennent radialenent les organes élastiques. Avantageusement la partie extérieure est en appui contre le rebord du piston.

Le fond de la gorge est conformé pour venir au plus près de la roue de turbine.

La partie extérieure présente dans une forme de réalisation à son extrémité libre au moins une saillie pour retenir axialement les organes élastiques. Cette disposition permet de monter par avance de manière imperdable les organes élastiques dans l'élément de guidage. Cela permet également d'éviter tout contact des organes élastiques avec le piston.

De préférence, de manière précitée, l'élément de guidage est fractionné en secteurs annulaires de guidage. La forme des ouvertures dépend de la longueur des organes élastiques. Ces ouvertures dans une forme de réalisation sont des fentes fermées réalisées dans le fond d'un secteur de guidage, en sorte qu'un seul organe élastique peut être monté dans un seul secteur de guidage, qui ainsi est robuste.

variante les organes élastiques sont plus longs et montés dans deux secteurs de guidage en sorte que les ouvertures sont des fentes fermées à chacune des extrémités axiales d'un secteur.

La gorge de la portion périphérie se raccorde à une portion de fixation en contact avec le piston. Des masses d'équilibrage sont dans un mode de réalisation montées par encliquetage dans cette portion à la faveur chacune d'une patte d'agrafage relevée issue de cette portion.

La description qui va suivre illustre l'invention en regard des dessins annexés dans lesquels - la figure 1 est une demi. vue partielle en coupe d'un appareil d'accouplement hydrocinétique équipé d'un embrayage de verrouillage selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective du piston et de l'élément de guidage fractionné de la figure 1 ; - les figures 3 et 4 sont des vues partielles selon respectivement la flèche 3 et la flèche 4 de la figure 1 sans la paroi transversale et la roue de turbine ; - les figures 5 à 8 sont des vues analogues aux figures 1 à 4 pour un autre exemple de réalisation ; - la figure 9 est une vue analogue à la figure 1 pour un second exemple de réalisation.

Dans les figures on voit en 1 un embrayage de verrouillage pour appareil d'accouplement hydrocinétique comprenant un carter étanche rempli d'un fluide tel que de l'huile. Ce carter est destiné à être solidarisé en rotation à un arbre menant classiquement par l'intermédiaire d'un flasque et présente à cet effet une paroi annulaire globalement d'orientation transversale, dotée de moyens de fixation pour le flasque. Cette paroi appartient à une première partie du carter, doté d'une deuxiàne partie se fixant de manière étanche sur la première partie. L'appareil d'accouplement présente un axe de symétrie axiale constituant l'axe de rotation de celui-ci. L'embrayage de verrouillage 1 est logé à l'intérieur du carter ainsi qu'une roue d'impulseur à aubes, solidaire de la deuxième partie du carter, faisant face à une roue de turbine à aubes solidaire d'un moyeu par l'intermédiaire duquel elle est destinée à être solidarisée en rotation à un arbre mené doté centralement d'un canal d'alimentation en fluide. Pour ce faire le moyeu est cannelé intérieurement pour sa liaison en rotation à l'arbre mené. Classiquement il est également prévu une roue de réaction en sorte que l'ensemble des roues de turbine, d'irrpulseur et de réaction constitue un convertisseur de couple. L'embrayage 1 comporte un piston de forme annulaire et globalement d'orientation transversale. Le piston, ainsi que l'embrayage, est implanté axialenent entre la roue de turbine et la paroi transversale du carter avec laquelle il est destiné à venir en contact. Ce contact peut être direct. Classiquement une garniture de friction est fixée sur une portée annulaire solidaire de l'un des éléments piston-paroi du carter pour venir en contact avec une portée annulaire de frottement solidaire de l'autre des éléments paroi du carter-piston. Les portées sont d'orientation transversale en étant implantées en vis à vis à la périphérie externe du piston et de la paroi du carter. Ainsi en faisant varier la pression de part et d'autre du piston on déplace axialement le piston en direction de la paroi du carter pour serrer la garniture de friction, ou vers la roue de turbine pour libérer la garniture de friction. Dans le premier cas on engage ou on ponte l'embrayage 1, tandis que dans le second cas on désengage ou on déponte l'embrayage 1. Ceci est réalisé par exemple en faisant varier la pression dans la chambre, dite chambre de commande, délimitée par le piston, la paroi du carter, et la garniture de friction. Cette chambre communique avec le canal d'alimentation de l'arbre mené, qui dans le cas d'une application pour véhicule automobile est l'arbre d'entrée d'une boîte de transmission de mouvement, tandis que l'arbre menant est l'arbre de sortie du moteur du véhicule automobile sur le vilebrequin duquel se fixe le flasque précité de liaison de la paroi, et donc du carter, avec l'arbre menant.

Ainsi qu'on le sait au démarrage du véhicule automobile l'arbre mené est entraîné en rotation par l'arbre menant grâce à la circulation d'huile entre les aubes des roues de turbine et d'impulseur respectivement solidaires en rotation de l'arbre mené via le moyeu et de l'arbre menant via la deuxième partie du carter. L'embrayage est alors désengagé. Pour réduire la consommation du véhicule on engage par la suite l'embrayage en sorte que l'arbre mené est entraîné directt en rotation par l'arbre menant via l'embrayage de verrouillage 1.

Plus précisément le piston est accouplé en rotation de manière élastique à l'ensemble roue de turbine-moyeu pour filtrer les vibrations engendrées par le moteur du véhicule. Un amortisseur de torsion intervient donc entre le piston et l'ensemble roue de turbine-moyeu. Cet ensemble sera appelé par la suite ensemble de sortie.

Le piston appartient donc à l'élément d'entrée de l'amortisseur de torsion, dont l'élément de sortie est solidaire de l'un des éléments roue de turbine-moyeu, c'est à dire de l'ensemble de sortie.

Des organes élastiques d'action circonférentielle interviennent entre le piston et l'élément de sortie de l'amortisseur de torsion, pour accoupler l'élément de sortie de manière élastique au piston.

Ainsi à la figure 1 on voit en 1 l'embrayage de verrouillage, en 2 la roue de turbine, en 3 une partie du flasque transversal du moyeu représenté en pointillés, en 4 le piston, en 5 une partie de la paroi transversale du carter 15 représentée en pointillés, en 60 la garniture de friction intervenant entre les portées transversales 61 et 62 solidaires respectivement du piston 4 et de la paroi 5, en 6 les organes élastiques à action circonférentielle et en 7 l'élément de sortie de l'amortisseur de torsion solidaire de l'ensemble de sortie 2, 3.

Le piston 4 présente à sa périphérie externe un rebord annulaire d'orientation axiale 40 dirigé axialement vers la roue de turbine 2. Au moins un élément de guidage 8 est solidaire du piston 4 pour retenir radialement vers l'intérieur les organes élastiques 6 consistant ici en une pluralité de ressorts à boudin implantés à la périphérie externe de la roue de turbine 2 de forme sari torique. Les ressorts 6 sont dans les exemples de réalisation montés pour certains par paire de ressorts concentriques. Le piston 4 est monté coulissant axialanent le long d'une portée de guidage (non référencée) du moyeu 3 et ce à étanchéité. Ce piston 4 a une forme sinueuse à sa périphérie interne pour venir au voisinage de la roue de turbine et éviter toute interférence avec les agrafes (non représentées) de fixation des aubes (non représentées) au tore extérieur de la roue de turbine. Le piston 4 présente ainsi une bosse 41 de dégagement pour éviter toute interférence avec les agrafes précitées. Intérieurement il est doté d'une douille 42 dirigée vers l'anneau interne que présente la roue de turbine 2 à sa périphérie interne pour sa fixation ici par rivetage au flasque transversal 3 du moyeu. Le piston 4 est en tôle emboutie. Un problérne se pose car les ressorts 6 sont montés sous le rebord 40 du piston et sont donc admis, sous l'action de la force centrifuge, à venir en contact avec la périphérie interne du rebord 40. Les ressorts 6 peuvent donc s'incruster dans le rebord si aucune précaution n'est prise.

D'une manière générale les ressorts peuvent provoquer une usure de la partie périphérique externe du piston 4.

Pour cette raison il est proposé de loger les organes élastiques dans des poches 80 de l'élément de guidage. Ces poches sont interposées entre les organes élastiques 6 et le rebord 40 pour éviter tout contact avec ce rebord, en sorte que contrairenient à la solution de l'art antérieur le piston 4 n'a pas besoin d'être traité pour être durci. Ainsi on évite par exemple une opération de carbonitruration.

En considérant la figure 1, la partie gauche de celle-ci étant considérée comme l'avant et la partie droite comme l'arrière, les poches 80 retiennent axialement vers l'avant et vers l'arrière de manière décrite ci-après les organes élastiques 6 montés dans uen cage délimitée par le piston 4 et par l'élément de guidage 8.Plus précisent l'élément de sortie 7 est solidaire de la roue de turbine 2 en étant ici fixé directement sur la périphérie externe de celle-ci par exile par soudage, ou agrafage en même teks que les aubes de la roue de turbine. L'élément de sortie 7 présente une pluralité de pattes d'appui 77 pour les extrémités circonférentielles des organes élastiques 6. Les pattes 77 sont dirigées axialement vers le piston 4. Elles sont ici d'orientation axiale. L'élément de sortie a donc une forme de peigne avec une partie annulaire de fixation sur le demi tore extérieur de la roue de turbine 2. Cette partie de fixation est ici continue. En variante elle peut être fractionnée. La partie de fixation est de forme courbe pour épouser la forme de la roue de turbine. Les pattes 77 sont obtenues par découpe et pliage. L'élément d'entrée de l'embrayage de verrouillage comporte le piston 4 et l'élément de guidage 8 fixé sur le piston 4 ici par rivetage, de manière décrite ci-après, en variante par soudage, collage ou tout autre moyen.

Cet élément d'entrée porte des premiers 181 et des seconds appuis 182 disposés radialement de part et d'autre des pattes d'appuis 77 pour appui des extrémités circonférentielles des organes élastiques. L'élément d'entrée 4, 8 est propre, par l'intermédiaire de son piston 4, portant ici la garniture de friction 60, à être liée de manière débrayable au carter 15, plus précisément à la paroi globalement transversale 5, de celui-ci du fait que de manière précitée l'embrayage 1 peut être ponté ou déponté.

Lors d'un mouvement relatif entre les éléments d'entrée 4, 8 et de sortie 7 les pattes 77 se déplacent relativement par rapport aux appuis 181, 182 en sorte que les organes élastiques 6 sont comprimés. Les poches 80 sont formées à la faveur d'une gorge 80 sachant que l'élément de guidage 8 est ici fractionné en secteurs annulaires de guidage 90. En variante l'élément de guidage 8 est continu. Dans tous les cas selon l'invention l'élément de guidage 8 présente à sa périphérie externe, radialement en-dessous du rebord annulaire 40 du piston 4, une portion périphérique 80 conformée en gorge axiale ouverte axialennent vers le piston 4, c'est à dire vers l'arrière en considérant la figure 1. La gorge 80 présente un fond 85, 86. Cette gorge guide circonférentiellement les organes élastiques 6 et, à la faveur de son fond 85, 86, retient axialennent grâce à sont fond 85, 86 les organes élastiques 6 en direction opposée au piston 4, c'est à dire vers l'avant de la figure 1. Le fond 85, 86 présente une ouverture 87 circonférentiellen-ent de forme oblongue pour le passage d'une patte associée. La gorge 80 retient radialement intérieurement et extérieurement les organes 6.

Ici la gorge 80 est délimitée radialement, d'une part, par une partie radialement extérieure 83 adjacente au rebord 40 du piston 4 en étant ici en contact avec la périphérie interne du rebord 40, et, d'autre part, par une partie radialement intérieure 84. Les parties 83, 84 sont dirigées axialenent vers le piston 4. Elles sont ici d'orientation axiale en étant parallèles entre elles et parallèles au rebord 40 du piston 4. Les parties 83, 84 sont dirigées axialen-ment en sens inverse par rapport au rebord 40. D'une manière générale l'élément de guidage 8 est moins épais que le piston 4. A son extrémité libre la partie radialennent extérieure 83 présente au moins une saillie 88, de préférence au moins deux saillies diamétralement opposées 88 pour retenir axialement les organes élastiques 6 vers l'arrière de la figure 1, c'est à dire vers le piston 4.

Grâce à cette disposition on évite toute interférence entre les organes élastiques 6 et le piston 4. Cela facilite le montage par avance des organes élastiques 6 sur le piston 4. Les organes 6 se montent aisément par encliquetage dans la gorge 80, qui dans les figures représentées est fractionnée en secteurs annulaires cote tenu que l'élément de guidage 8 est fractionné en secteurs annulaire de guidage 90.

Dans les figures chaque secteur 90 comporte une saillie 88 en forme de lèvre, l'extrémité libre de la partie extérieure étant inclinée vers l'intérieur. En variante la saillie 88 consiste en un bourrelet. Bien entendu l'élément de guidage 8, et donc les secteurs 90 sont, est (sont) doté(s) d'une protection contre l'usure des organes 6 ici constitués par des ressorts à boudin. Chaque secteur peut être carbonitruré, nitruré ou subir une autre opération de durcissement. Eh variante chaque secteur est revêtu d'une couche en matière anti-usure. Le fractionnent de l'élément 8 en secteur 90 permet de réduire les coûts car un plus grand nombre de pièces peuvent être traitées simultanément.

Chaque portion périphérique 80 d'un secteur 90 se raccorde intérieurement à une portion de fixation 81, ici de forme plane et destinée à venir en contact avec le piston 4 plus précisément avec la partie transversale de celui-ci. La fixation d'un secteur 90 au piston est réalisée ici par rivetage à l'aide de rivets 82 à raison de deux rivets 82 par portion de fixation 81 s'étendant radialement en-dessous de la garniture de friction 60. Les rivets 82 sont implantés au voisinage des extrémités circonférentielles des secteurs 90. Pour ce faire chaque secteur comporte deux trous de passage 282 pour les rivets 82 traversant également le piston 4. Bien entendu en variante le nombre de rivets 82 et de trous 282 peut être supérieur à deux et dépend des applications. Eh variante les rivets 82 sont des rivets obtenus par extrusion d'un seul tenant avec la portion 81. On profite de l'espace libre entre deux trous 282 pour créer dans chaque portion de fixation 81 une patte d'agrafage surélevée 284 implantée centralement dans la portion 81. Chaque patte 284 est formée par découpe et pliage à partir d'une ouverture fermée 285. Chaque patte 284 est en forme de demi crevé comporte une zone d'enracinement sinueuse prolongée par une zone terminale globalement d'orientation transversale s'étendant globalement parallèlement à la portion 81. Les pattes 284 sont donc des pattes saillantes dont la zone terminale est décalée axialement en direction du fond 85, 86 de la gorge 80. Les pattes 284 sont dotées de zone terminale s'étendant transversalement en direction opposée à la portion périphérique 80. Cette disposition permet de monter une plaquette d'équilibrage 283 sur chaque patte 284 et ce par encliquetage. Chaque plaquette 283 a ici une forme trapézoïdale et présente une ouverture 286 en forme de queue d'aronde dans sa partie supérieure au niveau de sa petite base. Les plaquettes 283 sont plus larges que les ouvertures fermées 285 au niveau de leur grande base. Le montage de la plaquette 283 se fait en poussant par enfilage transversal sous la patte 284, dont l'extrémité libre de sa zone terminale est légèrement courbée, en variante chanfreinée pour pouvoir déployer celle-ci.

Ainsi lors du mouvement de montage sous la patte 284, la plaquette 283 soulève légèrement celle-ci, qui exerce ensuite une action de serrage. Le montage est réalisé ainsi par encliquetage à force de la plaquette 283 sur la portion 81, la patte 284 venant en contact avec la plaquette au niveau du fond de l'ouverture 286.

Eh variante on peut prévoir un nombre de pattes 284 supérieur par exile deux pattes par plaquettes 283.

Bien entendu tous les secteurs 90 ne sont pas dotés d'une plaquette 283, celles-ci étant montées en fonction du balourd détecté sur l'ensemble élément de guidage 8-piston 4-ressorts 6 pour équilibrage dynamique de l'ensemble. L'ouverture 286 est débouchante au niveau de la petite base de la plaquette 283. Les bords inclinés, délimitant l'ouverture 286, viennent en prise avec les bords latéraux de la zone d'enracinement robuste de la patte 284 en sorte que la plaquette 283 ne peut pas tourner du fait qu'elle est en contact avec les bords de la zone d'enracinement et qu'elle est plaquée au contact de la portion 81 par la patte 284 exerçant une action de serrage. Chaque plaquette 283 est donc montée à force. La forme de la plaquette 283 dépend bien entendu des applications.

On appréciera que les plaquettes d'équilibrage 283 sont implantées à la périphérie externe du piston 4 là où leur action est la plus favorable.

Bien entendu ce type de montage est applicable à n'inporte quel type d'élément de guidage présentant une portion de fixation 81 sur le piston 4, dont l'étanchéité n'est pas détruite. On tire donc partie de l'élément de guidage 8 sans augmenter le nombre de pièces puisque les pattes 284 sont d'un seul tenant ici avec les secteurs 90. La fixation des plaquettes 283 ne nécessite donc pas de faire appel à des organes de fixation supplémentaires, tels que des rivets. Il y a donc uniquement à stocker en supplément les plaquettes 283.

Les pattes 284 ont une certaine élasticité ce qui permet de rattraper les tolérances de fabrication.

Dans les figures les ressorts 6 sont représentés de manière schématique. Des coupelles 61 sont montées à chacune des extrémités circonférentielles des ressorts 6. Les coupelles 61, de manière connue, présente chacune un téton cylindrique (non référencé) engagé dans les ressorts 6. C'est donc indirectement par l'intermédiaire des coupelles 61 que les ressorts 6 prennent appui sur les premiers 181 et seconds appuis 182 formés respectivement dans la partie intérieure 84 et dans la partie extérieure 83. Comme mieux visible sur les figures 3 et 4 les ressorts 6 ont une forme courbe. Ces ressorts 6 peuvent être précintrés à l'état libre. Dans le mode de réalisation des figures 1 à 4 les ressorts 6 sont relativement courts, un seul ressort 6 étant monté par secteur annulaire de guidage 90. Dans ce cas les ressorts 6 peuvent être droits à l'état libre. La longueur circonférentielle des ressorts 6 est globalement égale à celle de la portion périphérique 80 en forme de gorge du secteur 90. En pratique les appuis 181, 182 sont réalisés aux extrémités circonférentielles de la portion périphérique 80. Les appuis 181, 182 s'étendent de part et d'autre de l'ouverture 87 réalisée centralenent dans le fond 85, 86 de la gorge. Ces appuis sont globalement perpendiculaire aux parties respectivement intérieure 84 et extérieure 83.

Plus précisément on replie globalement à 90 les extrémités circonférentielles de la portion périphérique 80 pour former des cloisons s'étendant de part et d'autre de l'ouverture 87 pour former les appuis 181, 182 affectant donc les parties 84, 83 ainsi que le fond 85, 86 de part et d'autre de l'ouverture 87 circonférentiellement de forme oblongue, ici en forme de fente borgne de forme annulaire débouchante au niveau de l'extrémité circonférentielle concernée de la portion 80. Les fentes 87 ont une hauteur légèrement supérieure à l'Épaisseur des pattes d'appui 77 de forme plates et minces, c'est à dire de hauteur inférieure à leur largeur circonférentielle. Les pattes 77 sont donc de section globalement rectangulaire et traversent les fentes 87 de forme annulaire. La longueur circonférentielle des fentes 87 est fonction du débattement angulaire relatif entre les pattes 77 et le piston 4. Les pattes 77 sont donc admises à pénétrer dans deux fentes 87 consécutives 87 appartenant chacune à un secteur différent 90. Tout se passe comme si on était en présence d'une fente unique fermée à ses extrémités circonférentielles et coupée en son milieu du fait que l'élément de guidage est fragmenté en secteurs 90. Pour chaque secteur on est donc en présence de deux fentes borgnes dirigées circonférentiellement en sens inverse avec continuité de matière dans la zone centrale du fond de chaque portion. on notera que le rebord 40 du piston présente localement des déformations 41 sous forme de bandes de matière continue avec donc latéralement deux zones extrêmes d'enracinement au rebord 40 et une zone centre reliant entre elles les zones d'enracinement. Les déformations 41 consistent donc en des crevées. Les extrémités circonférentielles des déformations 41, constituées par les zones d'enracinement des défornations forment des contre-appuis pour les appuis 182. Chaque secteur 90 équipé d'au moins un ressort 6 est donc monté entre deux déformations 41. Les appuis 182 sont donc renforcés.

Bien entendu, comme visible dans les figures 5 à 8 chaque portion 80 peut être dotée d'une unique ouverture de passage d'une patte d'appui 77 associée.

L'ouverture 187, circonférentiellement de forme oblongue, comme les ouvertures 87 des figures 1 à 4, est alors en forme de fente fermée de forme annulaire. De la matière existe entre les fonds, ou extrémités circonférentielles, de la fente 187 et les extrémités circonférentielles d'une portion périphérique 80. La matière est ainsi répartie de manière différente par rapport à celle des figures 1 à 4. Le fond 85, 86 de la gorge 80 est plus robuste au niveau de ces extrémités circonférentielles. Les premiers appuis 381, formés dans la partie interne 84 de la gorge 80, et les seconds appuis 382, formés dans la partie externe de cette gorge, sont formés par des pattes inclinées découpées centralement dans les parties 84, 83. Quatre pattes inclinées 381, 382 sont prévues par secteur. Les deux pattes 381, sont inclinées circonférentiellement en sens inverse en étant dirigées vers la partie externe 83. De même les deux pattes 382 sont inclinées circonférentiellement en sen inverse en étant dirigées vers la partie interne 84. Les pattes 381 sont disposées de part et d'autre d'une patte 284 de fixation d'une plaquette 283. Il en est de même des pattes 382 implantées radialement au-dessus des pattes 381, elles-mêmes implantées radialement au-dessus de la patte 284.

Les pattes 381, 382 définissent deux paires de pattes 381, 382 dirigées vers la fente 187. Les extrémités d'une paire de pattes 381, 382 définissent ainsi un appui primaire et secondaire pour la coupelle 61 montée à l'extrémité circonférentielle concernée d'un ressort 6 comme dans les figures 1 à 4.

Chaque ressort 6 s'étend ainsi entre deux secteurs 90 et peut donc être plus long.

Les pattes 77 s'étendent centralement dans un secteur 90, tandis que dans les figures 1 à 4, les pattes 77 s'étendent entre deux secteurs. Dans toutes le figures le fond comporte un tronçon transversal 86 se raccordant à la partie externe 83. C'est dans ce tronçon qu'est réalisé la fente respectivement 87, 187. Le fond 86, 85 comporte également un tronçon incliné 85 de raccordement à la partie interne 84. Cette disposition permet de réduire l'encombrement de la portion périphérique, qui grâce aux tronçons inclinés peut venir au plus près de la roue de turbine 2 sans interférence avec le ressort 6. En variante le fond peut avoir une forme semi circulaire en sorte que la gorge 80 a en section une forme de U. En variante les pattes d'appui 87 peuvent être solidaire d'un voile fixé à la périphérie interne de la roue de turbine bien que cela augmente l'encombrement. Par exemple les ms rivets assurent, de manière connue, la fixation au moyeu 3 de la roue de turbine 2 et du voile conformé pour épouser la forme de la roue de turbine 2.

On notera que dans les figures 5 à 8 le rebord 40 du piston 4 est dépourvu de contre-appuis et que les pattes 381 et 382 sont décalées axialement les unes par rapport aux autres, les pattes 382 étant plus proches du fond 85, 86.

Dans les figures on notera qu'il est possible de loger un ressort interne 6' à l'intérieur du ressort 6 pour constituer un ressort de fin de course agissant entre les coupelles 61 ou pour transmettre plus de couple. Tous les ressorts 6 ne sont pas forcément associés à un ressort interne 6'.

Bien entendu les pattes 381 peuvent également être issues en partie du tronçon incliné 85 du fond 85, 86. En variante les appuis primaires et secondaires peuvent être issus uniquement des parties interne 84 et externe 83.

Ainsi à la figure 9 on voit en 481 et 482 ces appuis primaires et secondaires issus par pliage globalement à 90 des extrémités circonférentielles des parties respectivement intérieure 84 et extérieure 83.

Les appuis 481 et 482 consistent donc en des languettes disposées de part et d'autre d'une fente 87, les languettes 481 étant plus courtes axialement. Les pattes inclinées 381 ou 382 d'une même paire peuvent être reliées l'une à l'autre en sorte que les appuis primaires et/ou secondaires peuvent consister en des crevés.

Ces modes de réalisation sont applicables au cas où l'élément de guidage 8 est d'un seul tenant. I1 en est de mème lorsque ces appuis consistent en des languettes.

on notera qu'à la figure 9 le déplacement axial du piston 4 est limité par venue en butée du tronçon 85 contre la partie de fixation de l'élément de sortie 7, tandis qu'à la figure 1, c'est la périphérie interne, en forme de douille, du piston 4 qui butte conte la roue de turbine, plus précisément contre l'anneau de fixation de la roue de turbine au moyeu 3. La douille (non référencée du piston 4) est destinée à coulisser axialement le long d'une partie de guidage issue du moyeu.

Ainsi le tronçon 85 a une double fonction, à savoir réduction de l'encombrement axial et butée de limitation de la course axiale du piston.

Bien entendu les appuis peuvent être rapportés sur la portion 80. Par exemple les cloisons 181, 182 des figures 1 à 4 sont rapportées par soudage sur les extrémités circonférentielles d'un secteur 90. En variante l'élément 8 est d'un seul tenant et les cloisons sont rapportées dans la gorge 80 par soudage. Il en est de même des languettes 481, 482. Les appuis peuvent être formés à la faveur des branches d'épingles agrafées sur la portion 80. Les plaquettes d'équilibrage peuvent être rapportées par soudure sur le rebord 40 formant jupe, du piston 4. Le rebord 40 et ou la partie transversale du piston 4 peuvent être dotés de pattes ou de crevés pour retenir les secteurs 90. Par exemple des pattes peuvent être réalisées à l'extrémité libre du rebord 40 pour fixer axialernent les secteurs.

Claims (1)

1. <B><U>REVENDICATIONS</U></B> 1.- gnbrayage de verrouillage, notamment pour véhicule automobile, propre à intervenir entre un carter (15) et la roue de turbine (2) d'un appareil d'accouplement hydrocinétique, comportant un élément d'entrée (4, 8), comportant un piston (4) propre à être lié de manière débrayable avec le carter (15), un élément de sortie (7) propre à être solidarisée à la roue de turbine (2), des organes élastiques (6) intervenant circonférentiellement entre l'élément d'entrée (4, 8) et l'élément de sortie (7), dans lequel le piston (4) présente un rebord annulaire (40) d'orientation axiale entourant les organes élastiques (6), tandis que l'élément de sortie (7) présente des pattes d'appui (77) dirigées axialement vers le piston (4) et implantés radialement en-dessous du rebord (40) du piston (4) pour appui des extrémités circonférentielles des organes élastiques (6), et dans lequel l'élément d'entrée (4, 8), d'une part, présente au moins un élément de guidage (8) solidaire du piston (4) pour retenir radialement intérieurement les organes élastiques (6), et, d'autre part, porte des premiers (181, 381, 481) et des seconds appuis (182, 382, 482) disposés radialement de part et d'autre des pattes d'appui (77) pour appui des extrémités circonférentielles des organes élastiques (6). caractérisé en ce que l'élément de guidage (8) présente à sa périphérie externe, radialement en-dessous du rebord annulaire (40) du piston (4), une portion annulaire périphérique (80) conformée en gorge axiale ouverte axialt vers le piston (4) et présentant un fond (85, 86), en ce que la portion annulaire périphérique (80) guide circonférentiellement les organes élastiques et, à la faveur de son fond (85, 86), retient axialement les organes élastiques (6) en direction opposée au piston (4) et en ce que le fond (85, 86) de la gorge présente une ouverture (87, 187) circonférentiellement de fornie oblongue pour le passage d'une patte d'appui (77) associée. 2.- Embrayage selon la revendication 1, caractérisé en ce que la gorge (80) est délimitée radialement, d'une part, par une partie radialement extérieure (83) adjacente au rebord (40) du piston (4), et, d'autre part, par une partie radialement intérieure (84), en ce que le fond (85, 86) relie entre elles les parties extérieure (83) et intérieure (84) et en ce que les parties extérieure (83) et intérieure (84) sont globalement d'orientation axiale. 3.- Embrayage selon la revendication 2, caractérisé en ce que les premier (181, 381, 481) et second appuis (182, 382, 482) sont issus au moins en partie respectivement de la partie radialement intérieure (84) et de la partie radialement extérieure (83). 4.- Embrayage selon la revendication 3, caractérisé en ce que les premiers appuis (181) sont issus également du fond (85, 86) de la gorge (80). 5.- Embrayage selon la revendication 3, caractérisé en ce que les premiers (381, 481) et seconds (382, 482) appuis sont issus uniquement des parties extérieures (83) et intérieures (84). 6.- Embrayage selon la revendication 3, caractérisé en ce que les premiers appuis (381) et les seconds appuis (382) consistent en des pattes inclinées. 7.- Embrayage selon la revendication 3, caractérisé en ce que les premiers appuis (381) et les seconds appuis (382) consistent en des crevés. 8.- Embrayage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les ouvertures (187) consistent en des fentes fermées de fornm annulaire. 9.- Embrayage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément de guidage (8) est fragmenté en secteurs annulaires de guidage (90). 10.- Embrayage selon l'une quelconque des revendications 2 à 5 prises en combinaison avec la revendication 9, caractérisé en ce que les appuis primaires (181) et secondaires (182) consistent en des cloisons formées aux extrémités circonférentielles d'un secteur de guidage par pliage des parties radialement extérieure (83) et intérieure (84). 11.- Embrayage selon la revendication 10, caractérisé en ce que l'ouverture (87) consiste en une fente borgne ouverte au niveau d'une des extrémités circonférentielle d'un secteur de guidage (90). 12.- Embrayage selon la revendication 11, caractérisé en ce que chaque secteur de guidage comporte deux fentes borgnes (87) débouchantes respectivement à l'une et à l'autre des extrémités circonférentielles d'un secteur de guidage (90) et en ce que les fentes (87) sont séparées l'une de l'autre par une bande de matière du fond (85, 86) de la portion périphérique (80). 13.- Embrayage selon la revendication 12, caractérisé en ce que l'un au moins des appuis primaire (381) et secondaire (382) consiste en une cloison obtenue par pliage de l'extrémité circonférentielle de la partie intérieure (84) et extérieure (83). 14.- Embrayage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la portion annulaire périphérique (80) se raccorde intérieurement à une portion de fixation (81) au piston (4) et en ce qu'une patte d'agrafage (284) relevée est issue de la portion de fixation pour montage à volonté d'une plaquette d'équilibrage (283) sous la patte d'agrafage (284). 15.- Embrayage selon la revendication 14, caractérisé en ce que la patte d'agrafage (284) présente une zone d'enracinement à la portion de fixation et une zone terminale décalée axialement par rapport à la portion de fixation (71) en direction du fond (85, 86) de la portion périphérique (84). 16.- Embrayage selon la revendication 15, caractérisé en ce que la plaquette (283) c#porte une ouverture (286) débouchante pour introduction de la plaquette sous la patte (284). 17.- Embrayage selon la revendication 16, caractérisé en de que l'ouverture (286) a une forme de queue d'aronde et en ce que les extrémités des bords inclinés de l'ouverture (286) sont destinées à coopérer avec les bords de la zone d'enracinernent de la patte, tandis que la patte d'agrafage (284) est destinée à venir en appui sur la plaquette au voisinage du fond de l'ouverture (286). 18.- Embrayage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les organes élastiques (6) consistent en des ressorts à boudin et en ce que ces ressorts (6) sont équipés à leurs extrgnités circonférentielles de coupelle d'appui (61) destinées à venir en prise avec les pattes d'appui (77) et les appuis primaires (181 , 381, 481) et secondaires (182, 382, 482). 19.- Embrayage selon l'une quelconque des revendications précédentes prises en combinaison avec la revendication 2, caractérisé en ce que la partie extérieure (83) présente à son extrémité libre au moins une saillie (88) pour retenir axialement les organes élastiques. 20.- Embrayage selon la revendication 19, caractérisé en ce que la saillie (88) consiste en une lèvre inclinée vers la partie intérieure (84).