FR2797172A1 - Articulateur dentaire et procede pour confectionner des matieres modeles avec des portions amovibles pour la fabrication de protheses dentaires - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un articulateur pour l'art dentaire utilisé par un prothésiste dentaire pour confectionner les portions amovibles (83) et il permet la mise en articulation automatique et une occlusion parfaite (fig 24) à partir d'une prise d'empreintes " mordu " pour la fabrication des prothèses dentaires. L'articulateur se compose de deux branches articulées inférieure (21) et supérieure (22), la partie centrale comprend une cavité assurant une fonction de coffrage (33) destinée à supporter un maître modèle muni d'une fourche (27) au postérieur qui sert de verrouillage du modèle (85). Les cavités en forme de coffrage (33) et (43) sont identiques et symétriques et ont des moyens d'identifications : des dentelures (30) des épaulements (60) et (61) et la forme ovoïde (53) du coffrage (33) et (43); ainsi que les fourches (27) sont des images réfléchies et interchangeables.

Description

Cette invention est relative à un procédé et à un dispositif nouveau utilisable par un Dentiste ou principale ment par un Prothésiste Dentaire.

Après avoir réalisé une empreinte des dents préparées dans la bouche d'un patient par le Chirurgien Dentiste et pour la production de couronne, céramique métal, couronne de richmond, incrustations dénommées inlay, onlay, couronne à incrustation vestibulaire (CIV) et bridges ...etc, le Prothésiste Dentaire doit travailler sur un maitre modèle qui est la réplique exacte des dents et gencives des parties du mandibule et de la mâchoire. Elles sont enregistrées à partir d'une empreinte qui représente le négatif grâce à des matériaux tel que silic8ne,alginate, polyéther ou poly- sufide...etc. Cette empreinte est ensuite remplie d'une masse de plâtre extra-dur spécial dentaire au laboratoire ou au cabinet dentaire permettant aussi la réalisation du maitre modèle.

Différents types de prise d'empreinte sont pratiqués: - 1/ Empreinte totale avec laquelle on obtient un modèle complet pour chaque arcade dentaire.

- 2/ Empreintes totales avec lesquelles on obtient une double empreinte, partie supérieure et partie inférieure en même temps - 3/ Empreinte partielle avec laquele on obtient un modèle partiel d'une arcade.

- 4/ Double empreintes partielles sans occasioner de risque de vomissement de la part du patient avec lesquelles on obtient une double empreinte partielle appelé "MORDU" qui donnent deux modèles partielles en hémi-arcades, partie supérieure et partie inférieure en même temps, toutes deux en relation d'occlusion.

METHODE CONVENTIONNELLE La coulée des empreintes se fait par remplissage à l'aide d'un vibreur pour éviter des bulles d'air qui fragi lisent le modèle, avec un plâtre extra-dur ayant en général un coefficient d'expansion de 0,10%. <B>Après retrait du modèle de l'empreinte, la surface du bas</B> est taillée et égalisée partout en maintenant une largeur suffisante pour placer les tenons. Après avoir effectué les forages des puits et encollé la tête de chaque tenon avec de la colle, le Prothésiste insère ces derniers dans les puits. Cette première partie est alors posée sur un socle en plâtre ordinaire de coefficient 0,14 %. Après avoir réa lisé les maitres modèles inférieur et supérieur du même patient le Prothésiste Dentaire doit les positionner dans leur relation d'occlusion, semblable à celle qui existe en bouche.

Pour se faire il utilise un articulateur qui est un dispositif mécanique supportant des modèles en plâtre supé rieur et inférieur, permettant de simuler les mouvements mandibulaires d'occlusion et de mastications du patient.

Toutes ces méthodes et dispositifs présentent beaucoup d'inconvénients 1/ Ils ne tiennent pas compte de l'expansion naturelle du plâtre et lorsque deux plâtres différents sont utilisés, ce qui peut produire un phénomène de bascule des "dies" ou portions amovibles .

La nécessité d'utiliser<B>un</B> articulateur compliqué et coûteux, avec des résultats<B>non</B> satisfaisants.

2/ Chaque fois qu'on présente le maitre modèle en plâtre à nouveau sur l'articulateur son positionnement est très différent de ce qu'était initialement.

3/ De plus des déformations des différents types de plâtres modifient la forme et la hauteur de dents artificielles qui ne sont pas celles des dents naturelles des patients ; cela nuit à la qualité du travail, et a une répercussion sur les travaux prothétiques et engendre une mauvaise adaptation clinique.

L'invention permet donc d'éviter ces inconvénients au prothésiste dentaire. Ce nouveau procédé et dispositif rapide améliore la qualité et la maitrise de la dilatation naturelle du plâtre. I1 permet également de respecter l'intégrité de l'empreinte tout en réduisant le prix de revient de la prothèse dentaire.

L'invention a pour objet de réaliser un maître modèle en plâtre complet à partir d'une empreinte de dents pré parées du patient et une mise en occlusion automatiquement pour confectioner une prothèse dentaire.

Elle est caractérisée par .

Une première branche inférieure d'articulateur réalisé en matières de biens durables dont la partie anté rieure forme un plateau incisif, sur lequel une tige inci sive vient en appui pour ajuster la hauteur. Au milieu une cavité sans fond assure une fonction de coffrage.

Ce coffrage laisse passer une fourche à deux broches coulissantes permettant le verrouillage du maître modèle et après le démoulage, le repositionnement s'effectue avec précision. La partie postérieure avec une entretoise de renfort entre deux montants verticaux munis de logements appropriés de forme concave pour recevoir les bosses spé cifiques condyliennes qui forment rotules sur lesquelles s'articulent la branche supérieure.

Une deuxième branche supérieure d'articulateur réalisé en matières de biens durables dont la partie pos térieure comprend deux bosses spécifiques condyliennes qui forment rotules ont une disposition symétrique sur les parois extérieures et sont agencées pour maintenir et guider la branche supérieure au cours des mouvements reproduisant sensiblement les mouvements anatomiques de la mâchoire humaine et au milieu une cavité assurant une fonction de coffrage rigoureusement identique à celle de la branche inférieure guidé d'une fourche à deux broches coulissantes qui fixe le modèle et dans la partie antérieure un écrou monté en force dans lequel sera vissé la tige incisive.

L'invention a pour objet d'effectuer à l'aide du dispositif précité une mise en oeuvre des manipulations suivantes: - On coulisse la fourche dans la cavité en forme de coffrage vide de la branche inférieure et on la fixe. - On coule le plâtre extra-dur dentaire dans la cavité en forme de coffrage ainsi que dans l'empreinte.

- On met en place l'empreinte coulée bien aligné par rapport à la tige incisive dans l'axe du coffrage pendant que le plâtre est encore frais.

- On répète la même opération pour la cavité du coffrage supérieure, et l'empreinte n'étant pas toujours démoulée, on coule le plâtre extra-dur dentaire dans la partie correspondante aux dents antagonistes et dans un même temps on rabat la branche supérieure de l'articulateur supportant le coffrage dans lequel aura été coulé le plâtre extra-dur.

On dispose d'un maître modèle complet de parfaite occlusion. sur l'articulateur après que le plâtre extra-dur ait durçi ; le maître modèle est alors amovible et on peut le démonter et le repositionner avec précision autant de fois que l'on souhaite.

L'invention permet à l'utilisateur de se libérer des problèmes de l'expansion du plâtre par une seule et unique manipulation pour éviter la réhydratation du plâtre sec qui aurait pour conséquence une expansion secondaire et une diminution de la résistance à la compression et peut produire un phénomène de bascule des "dies" ou portions amovibles donc fragilité du maitre modèle en plâtre.

L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins en annexe, donnés à titre d'exemple nullement limitatifs. Ils permettront de mieux comprendre l'invention et les avantages considérables que l'invention est susceptible de procurer Figure 1 : Vue en perspective de l'articulateur avec les fourches montées et la tige incisive de blocage ; Figure 2 : Vue en perspective de la fourche à deux broches ; Figure 3 : Vue en perspective de la branche inférieure sans la fourche ; Figure 4 : Vue en perspective de dessous de la branche supérieure et la rotule et la fourche ; Figure 5 : Vue de dessous de la branche supérieure avec les rotules et sans la fourche ; Figure 6 : Coupe A/A de la branche supérieure de la figure 5, pour montrer la forme évasée du coffrage ; Figure 7 : Vue de dessous de la branche supérieure; Figure 8 : Coupe B/B partielle de la branche supérieure de la figure 7, à grande échelle montrant les profondeurs des gorges des dentelures cylindriques ; Figure 9 : Vue de dessus de la branche inférieure Figure 10 : Coupe suivant la ligne C/C de la branche inférieure et aussi la vue arrière de la figure 9 ; Figure 11: Vue de dessus de la branche inférieure; Figure 12 : Coupe suivant la ligne B/B de la branche inférieure de la figure 11, à grande échelle montrant la forme évasée de la cavité du coffrage ; Figure 13 : Vue de dessus de la branche inférieure; Figure 14 : Coupe A/A de la branche inférieure de la figure 13, à plus grande échelle montrant les détails de l'intérieur du coffrage y compris les issues de guidages, le montant avec le logement de la rotule condylienne avec la rampe inclinée de guidage et l'entretoise de ronfort ; Figure 15 : Vue de dessus de la branche supérieure; avec les rotules pour l'embranchement ; Figure 16 : Coupe suivant la ligne D/D de la branche supérieure de la figure 15 pour monter l'embranchement ; Figure 17 : Coupe E/E de la branche inférieure de la figure 25, des concavités pour loger les rotules en effectuant une traction élastique pour l'embranchement du membre supérieur ; Figure 18 : Vue en perspective de l'articulateur avec des mouvements de latéralités, de propulsion et rétropulsion indiqués avec des flèches ; Figure 19 : Vue de dessus de la branche supérieure de la figure 18, avec les rotules pour les différents mouvements possibles indiqués avec des flèches ; Figure 20 : Vue du montant vertical de la branche inférieure avec une loge concave liée a une rampe inclinée de 20 qui guide la rotule de la branche supérieure ; <B>Figure 21</B> :<B>Vue partielle de l'embranchement de la</B> <B>rotule de la branche supérieure avec le montant vertical</B> <B>de la figure 20</B> ; <B>Figure 22</B> :<B>Vue en perspective de</B> l'articulateur <B>avec la fourche se retirant de sa position initiale sur les</B> <B>rainures de guidages pour libérer le</B> maitre <B>modèle</B> ; <B>Figure 23</B> :<B>Vue en perspective de la branche</B> <B>inférieure et le démoulage du</B> maitre <B>modèle en plâtre</B> durçi; <B>Figure 24</B> :<B>Vue de côté vestibulaire de</B> l'articulateur <B>monté avec</B> 2<B>modèles en plâtre</B> ; Figure 25 : Vue de côté avec une dent sciée et sortie <B>du coffrage de la branche inférieure</B> ; Les mêmes références numériques désignent les mêmes éléments sur les diverses figures.

Comme le représente les figures, l'articulateur est réalisé en matières de biens durables selon l'invention, et comprend une branche inférieure (21) sur laquelle s'arti cule une branche supérieure (22). La branche inférieure (21) dont la partie antérieure supporte un plateau incisif (38).

La partie centrale de la branche (21) comporte une cavité assure une fonction de coffrage (33) pour le moulage de la mandibule.

La partie postérieure de la branche inférieure (21) se raccorde à une entretoise de renfort (24) à deux montants latéreaux <B>verticaux (25) et (26) dont les zones intérieures</B> <B>et supérieures portent chacune un logement en forme de</B> concavité (32) et (72) avec des rampes de guidages (31) et <B>(71) décalées</B> angulairement <B>les unes par rapport aux autres</B> et avec une inclinaison angle de Bennett de 0 à 20 "définition de l'académie de prothèse des Etats-Unis" pour que s'encliquettent et s'engagent en un élastique les bosses spécifiques condyliennes (36) et (46) permettent la propulsion et la rétropulsion. Les deux logements ont une disposition symétrique et sont agencés pour maintenir et guider la branche supérieure (22) au cours des mouvements reproduisant sensi blement les mouvements anatomiques de la mandibule humaine. Les deux parois antérieures (39) et (59) des montants laté raux (25) et (26) et les parois postérieures de la branche supérieure (75) et (76) assurent également une fonction de butées qui limitent les mouvements de la branche supérieure (22) lors des déplacements latéraux, permettent l'angle de Bennett, et s'opposent à l'arrachement de la branche supé rieure (22).

La branche supérieure (22) comprend deux bosses spéci fiques condyliennes dans la partie postérieure respectivement (36) et (46). Les bosses spécifiques de formes coniques condyliennes (36) et (46) sont disposées en regard l'une de l'autre et font saillie des faces extérieures.

La branche supérieure (22) est embranchable avec ses bosses condyliennes (36) et (46). La partie antérieure de la branche (22) comprend un dispositif de guidage et de blocage comportant un canon fileté d'axe vertical dans lequel une tige incisive (23) peut être vissée, cette tige est bloquée à l'aide d'un contre-écrou (41) pour venir en appui sur le plateau incisif (38) et maintenir en position de travail la branche supérieure (22).

La partie centrale forme une cavité en forme de cof frage supérieure (43). Elle est rigoureusement identique et parallèle à la cavité en forme du coffrage inférieure (33).

La cavité assurant la fonction de coffrage (43) est formée de façon à traverser totalement le corps en forme ovoïde (53) et sans fond. Ce coffrage s'élargit progres sivement de la surface inférieure (51) vers la surface supé rieure (52) pour former une cavité évasée vers l'extérieur dont l'extrémité supérieure est plus large que l'extrémité inférieure (51).

L'invention présente des moyens d'identifications suffisants pour réajuster avec précision le maitre modèle (85) en plâtre ou les portions amovibles (83) dans la cavité en forme de coffrage .

La cavité en forme de coffrage (33) comprend deux parois intérieures (47) et (48). Des ondulations ou des dentelures cylindriques inclinées (30) sur une distance uniforme font saillie le long des deux parois (47) et (48) de sorte que les portions amovibles (83) d'un modèle en plâtre scié peuvent être réajustées, mais les groupes de dentelures cylindriques inclinées du côté linguale (47) sont plus courtes que le groupe de dentelures cylindriques inclinées (30) du côté vestibulaire (48) de la cavité en forme de coffrage (33) de sorte que les portions amovibles (83) et le maître modèle en plâtre (85) peuvent être identifiés par les tailles de dentelures cylindriques inclinées (30) de la cavité en forme de coffrage et qu'ils peuvent donc être repositionnés correctement dans la cavité en forme de coffrage (33).

Les dentelures cylindriques inclinées (30) en vis à vis sont décalées d'un demi-pas et la profondeur de la gorge (77) pour le repositionnement assure une stabilisation optimale des portions amovibles (83) même les plus étroits en réduisant au maximum les mouvements de latéralitées y compris pour les incisives mandibulaires dans la cavité assurant une fonction de coffrage (33) et (43) là où le positionnement des tenons peut poser des problèmes dans les procédés habituels.

Les épaulements ou sièges (60) et (61) sont formés en retrait au dessus de dentelures cylindriques inclinées (30); les épaulements évidés le long des parois intérieures (47) et (48) sont de tailles différentes : ils sont plus larges du côté linguale (61) que du côté vestibulaire (60), les faces linguales et vestibulaires peuvent être facilement identifiées pour la remise en place des portions amovibles dans la cavité en forme de coffrage.

Les épaulements (60) et (61) sont destinés à limiter l'enfoncement et le maintien du maître modèle dans la cavité assurant la fonction de coffrage (33) .

La cavité assurant la fonction de coffrage (33) se présente sans fond. De la sorte, il est possible d'accéder à la face inférieure (51) afin d'éjecter vers le haut (52) de la cavité assurant la fonction de coffrage (33) le maître modèle (85) soit en totalité soit en portions amovibles (83) séparées. Selon la forme avantageuse de l'invention ovoide (53) et lors du découpage du maître modèle en plâtre à l'aide d'une scie, chaque portion amovible (83) a sa forme unique de sorte que l'orientation appropriée des faces distales et mésiales pour le repositionnement ne peut s'effectuer que dans une seule direction unique, ça prouve que le cof frage (33) et (43) non déformé n'a pas été affecté par l'expansion du plâtre en cours de durcissement.

La fourche à deux broches plates (27) a la forme des parois intérieures (29) et (89) bien paralèlles et symé triques. Les parois périphériques (28) et (88) sont coniques en V , de sorte que quand la fourche est coulissée en place complètement et que les deux broches (78) et (79) sont logées dans les fenêtres (34) et (37), les extrémités (45) dans les issues de guidages (44) et (84) par le fait de cette coniçité en V s'autobloquent, et le maître modèle en plâtre (85) se trouve verrouillé par emboitement.

La fourche (27) a deux broches (78) et (79) de fixation inférieure est identique à celle de la fourche supérieure (27), toutes les deux étant des images refléchies l'une de l'autre (Fig.2).

Au sommet des parois latérales intérieures (47) et (48) du coffrage se trouvent deux rainures de guidages (63) et (64) pour recevoir la fourche (27) à deux broches (78) et (79).

Les Fenêtres (34) et (37) et les issues (44) et (84) constituent les points de guidages de la fourche et de fixa tion par les extrémités des broches (45) pour le maître modèle (85) et les portions amovibles (83) dans le coffrage ainsi que l'évacuation des particules du plâtre délaissées par le frottement des broches.

On retire la fourche par la poignée (97) qui fait saillie du caté postérieur vers l'extérieur afin de libérer le maître modèle en plâtre (85) ou les portions amovibles (83) .

La fourche de retenue (27) et les broches (78) et (79) s'étendent au-dessus de la cavité et sont insérées sur les rainures de guidages (64) et (63) du coffrage (33) de façon à former des rainures de clavetage dans le maître modèle, qui favorisent le maintien du maître modèle (85) achevé et les portions (83) lorsqu'ils sont replacés dans le coffrage (33).

Selon l'invention l'articulateur en matière composite est à gérer de façon à faciliter les opérations pour le Prothésiste Dentaire lors de la formation des maitres modèles, la mise en articulation précise et à permettre à la fois d'extraire et de réinsérer aisément le maure modèle (85)où les portions amovibles (83) de leurs cavités en coffrage (33) et (43) pour la production du travail prothétique autant de fois que l'on désire.

Claims (1)

1. <B><U>REVENDICATIONS</U></B> <B>1/ Dispositif pour l'art dentaire, notamment pour</B> <B>la réalisation de maîtres modèles (85) en plâtre</B> extra-dûr <B>dentaire, répliques des arcades dentaires partielles, et</B> <B>la mise en articulation automatique avec une parfaite occlu-</B> <B>sion pour la confection de prothèses dentaires<U>caractérisé</U></B> <B>en ce qu'il comporte un</B> articulateur <B>réalisé en matières</B> <B>très résistantes d'usage de biens durables, en ce qu'il se</B> <B>compose de deux branches articulées respectivement inférieure</B> <B>(21) et supérieure (22), la branche inférieure (21) dont</B> <B>la partie antérieure supporte un plateau incisif (38), est</B> destinée à recevoir la tige incisive (23), la partie centrale comprenant une cavité assurant une fonction de coffrage (33) destinée à supporter un moulage de mâchoire en forme ovoide (53) sans fond (51) traversant totalement le corps dans une <B>direction s'élargissant vers le haut d'une surface inférieure</B> (51) à la surface supérieure (52) formant ainsi une contre dépouille évasée, cette cavité en forme de coffrage est délimitée par des parois latérales opposées (47) et (48), <B>des ondulations ou des dentelures cylindriques inclinées</B> <B>(30) en continu et uniformes sont formées sur les parois</B> intérieures de la cavité, la première paroi étant vesti- bulaire <B>(48) et la deuxième étant linguale (47), et font</B> saillie dans l'espace de cette cavité assurant une fonction <B>de coffrage (33), afin que le maître modèle (85) puisse être</B> <B>réinséré dans le coffrage et</B> une' partie<B>postérieure comprend</B> <B>une entretoise de renfort (24) et deux montants latéraux</B> <B>et verticaux (25) et (26) chacun muni d'un logement approprié</B> à la zone supérieure en forme concave (32) et (72) pour rece <B>voir des bosses spécifiques condyliennes (36) et (46).</B> 2/ Dispositif selon la revendication N 1 caractérisé <B>en ce que la branche supérieure (22) comprend deux bosses</B> <B>spécifiques formant rotules condyliennes dans sa partie</B> postérieure respectivement (36) et (46), et sont disposées en regard l'une de l'autre et font saillie sur les parois <B>extérieures de la branche</B> ;<B>la partie centrale avec une</B> cavité assurant une fonction de coffrage (43) destinée à recevoir un moulage de la mâchoire est rigoureusement identique et symétrique à celle de la branche inférieure (21). La partie antérieure reçoit une tige incisive (23) venant en appui sur le plateau incisif (38) avec laquelle s'effectue le guidage et le blocage de la branche supérieure (22). 3/ Dispositif selon la revendication N 2 caractérisé en ce que les logements (32) et (72) des bosses spécifiques condyliennes (36) et (46) ont une forme de concave avec rampe de guidages (31) et (71) avec une inclinaison de 20 ; les bosses spécifiques condyliennes (36 ) et (46) s'engagent en tractions élastique et s'encliquettent par les rampes de guidages (31) et (71) dans les formes concaves (32) et (72) et permettent la propulsion et la rétropulsion. 4/ Dispositif selon la revendication N 3 caractérisé en ce que la branche supérieure (22) en partie postérieure présente des faces de butées identiques (75) et (76), de même que les parties antérieures des montants (39) et (59) de l'entretoise de renfort (24), que les concavités d'encli quetages (32) et (72) et les rampes de guidages (31) et (71) sont décalées angulairement les un par rapport aux autres, l'ensemble formant une<B>limite</B> aux déplacements lors des mouvements de latéralités prédéterminées d'angle de bennett (0 à 20 ) et s'opposent à l'arrachement de la branche supérieure (22). 5/ Dispositif selon la revendication N 4 caractérisé en ce que les dentelures cylindriques inclinées (30) situées sur la paroi latérale vestibulaire (48) de la cavité en forme de coffrage (33) sont plus hautes que les dentelures cylind riques inclinées (30) situées sur la paroi latérale linguale (47) du coffrage (33) plus courtes, de sorte que les portions amovibles (83) du maure modèle (85) sciées peuvent être identifiés rapidement pour être réinsérées correctement dans la cavité en forme de coffrage. La forme ovoïde (53) de la cavité en forme de coffrage (33) et (43) de la branche inférieure (21) et de la branche supérieure (22) permet, lors du découpage du maftre modèle (85) en plâtre que chaque portion amovible (83) ait sa forme unique, de sorte que l'orientation appropriées des faces distales et mésiales pour la reconnaissance immédiate de l'emplacement ne peut s'effectuer que dans une seule direction. 6/ Dispositif selon la revendication N 5 caractérisé en ce que les dentelures cylindriques inclinées (30) en vis à vis sont décalées d'un demi-pas et la profondeur de la gorge (77) pour le repositionnement assure une stabilisation optimale des portions amovibles (83) même les plus étroits en réduisant au maximum les mouvements de latéralitées y compris pour les incisives mandibulaires dans la cavité assurant une fonction de coffrage (33) et (43) là où le positionnement des tenons peut poser des problèmes dans les procédés habituels. 7/ Dispositif selon la revendication N 6 caractérisé en ce qu'il comprend des sièges ou épaulements vestibulaires (60) et linguales (61) en retrait identifiant les parois intérieures (47) et (48), afin que le maître modèle (85) et les portions amovibles (83) puissent être réinsérés facilement et afin que l'enfoncement et le maintien du maitre modèle dans la cavité assurant la fonction de coffrage (33) et (43), soient limités. 8/ Dispositif selon la revendication N 7 caractérisé en ce que les parois intérieures (47) et (48) comportent des rainures de guidages (63) côté vestibulaire et (64) du côté linguale aux dessus des épaulements vestibulaire (60) et linguale (61) en retrait, et orientées symétriquement pour recevoir une fourche (27) de retenue. 9/ Dispositif selon la revendication N 8 caractérisé en ce que la fourche (27) présente deux broches plates (78) et (79), toutes ses faces étant verticales par rapport au plan principal en vue de dessus, les faces internes (89) et (29) étant paralèlles et symétriques, les faces exté rieures (88) et (28) étant en<B>V</B> pour permettre un autoblocage de la fourche, le maître modèle (85) ou les portions amovibles (83) en plâtre étant bridés par emboitement dans la cavité. 10/ Dispositif selon la revendication N 9 caractérisé en ce que les deux broches de la fourche s'étendent sur les rainures de guidages (63 ) et (64), sont logées dans les fenêtres de positionnement (34) et (37), et sont en butée convenablement dans les issues de guidages (44) et (84) en couvrant légèrement la cavité (33), ces rainures de guidage forment des rainures de clavetages pour maintenir en place et empêcher le soulèvement du maître modèle (85) ou des portions amovibles (83) lorsqu'ils sont formés. Les Fenêtres (34) et (37) et les issues (44) et (84) constituent les points de guidages de la fourche et de la fixation pour le maître modèle (85) et les portions amovibles (83) dans le coffrage et des voies pour l'évacuations des particules délaissées par le frottement du plâtre. 11/ Dispositif selon la revendication N 10 caractérisé en ce que la fourche comporte une poignée (97) au moyen de laquelle on peut la retirer pour libérer de sa position de verrouillage le maître modèle en plâtre (85) ou les portions amovibles (83). 12/ Dispositif selon la revendication N 9 caractérisé en ce qu'il comporte deux fourches rigoureusement identiques entre elles, ce qui permet une totale interchangeabilité et riversibilité. 13/ Dispositif selon la revendication N 11 caractérisé en ce que sur la branche supérieure (22) au niveau postérieur sur les parois extérieures, deux bosses spécifiques cons tituent les rotules condyliennes (36) et (46) et forment un axe pour permettre de simuler les mouvements de la mandibule et, à l'opposé sur la partie antérieure de la branche se trouver un trou longitidunal fileté dans lequel est vissée la tige incisale (23) avec un contre-écrou (41) pour ajuster la hauteur et bloquer l'occlusion et venir s'appuyer sur le plateau incisif (38 ). 14/ Procédé pour la mise en oeuvre du dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes . - On fait coulisser la fourche (27) dans sa position de verrouillage sur les rainures de guidages (63) et (64) et les fenêtres (34) et (37) jusqu'aux butées dans les issues de guidages (44) et (84) de la cavité en forme de coffrage (33). - On coule le plâtre extra dur dans l'empreinte ainsi que dans le coffrage (33) et on la positionne et on l'aligne par rapport à la tige incisive (23) dans l'axe pendant que le plâtre est encore frais. - On répète la même opération pour la partie antagoniste supérieure du coffrage (43). - Finalement on dispose rapidement de deux maftres modèles complets de parfaite occlusion sur l'articulateur innovant sans déformation des maftres modèles grâce aux cavités assurant une fonction de coffrage (33) et (43) de parfaite symétrie l'un par rapport à l'autre au centre de l'articula- teur en matière de composite rigide et durable innovante, et alors amovible et on peut les démonter et les reposi- tionner avec grande précision autant de fois que l'on souhaite.