FR2792619A1 - Etui de conditionnement pour produits unitaires preconditionnes - Google Patents

Abstract

- Conditionnement de produits.- L'étui est caractérisé en ce que :. le corps comporte, sur la face interne de l'une au moins de ses parois définissant l'enveloppe périmétrique, un rebord saillant (11) situé à une distance (D) de la face interne du fond,. et le manchon (6) est constitué par un fût tubulaire (12), indépendant, de section droite transversale complémentaire à celle du corps, de hauteur supérieure à celle dudit corps, emboîté à l'intérieur de ce dernier et immobilisé par engagement, derrière le rebord saillant d'une arête (16) présentée extérieurement par au moins l'une des parois du fût. - Application aux étuis de conditionnement de produits préconditionnés.

Description

La présente invention est relative au conditionnement en général et, plus

particulièrement, aux étuis de conditionnement réservés à l'emballage et la protection de produits unitaires préconditionnés, généralement mais non exclusivement en tubes,

en flacons.

L'objet de l'invention concerne, plus spécialement, des étuis de

conditionnement de formes polyédriques et, plus particulièrement, parallélépipédiques.

L'art antérieur a certainement proposé de réaliser de tels étuis pour le conditionnement de produits unitaires, de tels étuis comprenant un corps de réception définissant, par une enveloppe périmétrique, un volume utile fermé par un fond et ouvert à l'extrémité opposée à partir de laquelle s'élève un manchon d'emboîtement

réservé à la mise en place, par glissement, d'une coiffe.

L'objectif visé par le choix d'un tel volume est d'obtenir un étui de conditionnement qui, dans son état fermé, présente une forme volumique régulière qui facilite grandement le conditionnement groupé, le stockage, la manipulation, voire la

présentation en rayons de commercialisation.

Jusqu'à présent, il peut être estimé qu'un étui de conditionnement du type ci-dessus est réalisé par la technique dite "coffret", qui fait intervenir le choix d'une matière première, telle qu'un carton épais, initialement découpé pour donner lieu, par

collage, à la formation des éléments constitutifs de l'étui.

Si une telle technique permet d'obtenir des étuis d'excellente facture, elle

est pénalisée par deux conséquences négatives.

La première est le coût important de production de tels étuis.

La seconde tient à l'impossibilité de livrer sur site de conditionnement des étuis à plat qui peuvent être aisément montés et constitués par simple opération

automatique de pliage et collage.

L'objet de l'invention est justement de répondre à cette demande en proposant un nouvel étui de conditionnement de produits unitaires préconditionnés, qui soit à même de surmonter les inconvénients cidessus, tout en offrant la possibilité

de constituer un volume de conditionnement qui réponde aux exigences habituelles.

Pour atteindre les objectifs ci-dessus, l'étui de conditionnement pour produits unitaires préconditionnés est du type comprenant:

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un corps de section droite transversale polygonale, délimitant, par une enveloppe périmétrique, un volume utile fermé par un fond et accessible par une ouverture opposée audit fond, * un manchon d'emboîtement saillant à partir de l'ouverture en présentant une section droite transversale réduite par rapport à celle du corps d'une mesure voisine de l'épaisseur de paroi dudit corps, * et une coiffe de fermeture enfilable par glissement sur le manchon d'emboîtement, un tel étui étant caractérisé en ce que: * le corps comporte, sur la face interne de l'une au moins de ses parois définissant l'enveloppe périmétrique, un rebord saillant situé à une distance de la face interne du fond, * et le manchon est constitué par un fût tubulaire, indépendant, de section droite transversale complémentaire à celle du corps, de hauteur supérieure à celle dudit corps, emboîté à l'intérieur de ce dernier et immobilisé par engagement, derrière le rebord saillant d'une arête présentée extérieurement par la paroi correspondante du fûlt.

Diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description

faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non

limitatifs, une forme de réalisation de l'objet de l'invention.

La fig. 1 est une perspective d'un étui de conditionnement pour produits

unitaires conforme à l'invention.

La fig. 2 est une coupe transversale de l'un des éléments constitutifs de l'étui. La fig. 3 est une perspective mettant en évidence la forme constructive

d'un autre élément constitutif de l'étui.

La fig. 4 est une coupe-élévation prise sensiblement selon le plan IV-IV

de la fig. 1.

La fig. S est une coupe partielle, à plus grande échelle, montrant un détail

constructifde l'étui.

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La fig. 6 est une vue en plan développée d'un flan permettant la

constitution de l'un des éléments de l'étui.

La fig. 7 est une vue en plan, analogue à la fig. 6, illustrant une étape de constitution. La fig. 8 est une perspective illustrant une phase finale de constitution de

l'élément suivant la fig. 6.

La fig. 9 est une vue en plan, analogue à la fig. 6, mais correspondant à

un autre élément constitutif de l'étui.

La fig. 10 est une vue en plan, analogue à la fig. 9, mais illustrant une

autre phase opératoire de constitution du même élément de l'étui.

La fig. 11 est une vue en plan illustrant une autre forme de réalisation d'un autre élément constitutif La fig. 12 est une perspective montrant la dernière phase constitutive de

l'élément selon la fig. 11.

La fig. 13 est une perspective partielle illustrant une caractéristique constructive. L'étui de conditionnement pour produits unitaires préconditionnés, tel qu'illustré par la fig. 1, comprend un corps d'étui 1 formé par une enveloppe périmétrique 2 polyédrique et, par exemple, parallélépipèdique, délimitant un volume

utile 3 de réception d'un produit unitaire préconditionné, tel qu'un tube ou un flacon.

L'enveloppe périmétrique 2 est fermée à une extrémité par un fond 4 et offre, à l'opposé de ce dernier, une section ouverte 5 qui présente la caractéristique d'être surmontée par un manchon d'emboîtement 6 présentant une section réduite par rapport à l'enveloppe périmétrique 2 de sensiblement l'épaisseur de paroi de cette enveloppe. De cette manière, le corps 1 comporte une sorte d'épaulement 51 à la base du manchon 6. L'étui est enfin composé d'une coiffe 7 formée par une enveloppe périmétrique 8, analogue à l'enveloppe 2, qui est fermée par un dessus 9, à l'opposé duquel l'enveloppe 8 comporte une ouverture 10 par laquelle la coiffe 7 peut être

enfilée par glissement sur le manchon d'emboîtement 6.

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L'objet de l'invention est de rendre possible la constitution d'un tel étui, en ayant recours à des flans prédécoupés qui peuvent être montés sur place, de façon automatique.

Pour atteindre ce résultat, le corps 1 est réalisé à partir d'un flan décrit ci-

après, de telle sorte qu'après son montage et sa constitution, il comporte, sur l'une au moins des parois telle que 2a, constitutives de l'enveloppe périmétrique 2 et sur la surface interne de cette paroi, un rebord saillant 11 qui s'étend à une distance D de la face interne du fond 4. De préférence mais non exclusivement, le rebord 11 s'étend sur

toute la largeur de la paroi 2a.

L'étui selon l'invention comporte aussi un fit tubulaire 12, de hauteur générale supérieure à celle du corps 1 et constitué par une enveloppe périmétrique 13 dont la section extérieure est voisine de celle intérieure de l'enveloppe 2 en présentant la même section droite transversale que cette dernière. L'enveloppe 13 peut comporter

un fond fermé 14 et possède, à l'opposé de ce dernier, une section ouverte 15.

Selon une disposition de l'invention, l'une au moins des parois constitutives de l'enveloppe 13, telle que 13a, comporte, sur sa surface extérieure, une arête 16 qui s'étend perpendiculairement à la hauteur du fûit 12, à une distance d du fond 14, égale ou légèrement inférieure à la distance D. Cette arête 16 définit une différence d'épaisseur ou un saut de surface correspondant sensiblement à la saillie du

rebord 11.

Enfin, le fûit 12 possède une section droite transversale prise à l'extérieur des parois de l'enveloppe périmétrique, voisine, sinon légèrement inférieure à celle du

volume utile 3 du corps 1.

Le fûit 12 est monté dans le corps 1 en procédant, tout d'abord, à une orientation de telle manière que les faces 2a et 13a coïncident. L'engagement axial dans le corps 1 est effectué par le fond 14 en progressant par glissement jusqu'à atteindre l'appui du fond 14 sur la face interne du fond 4, alors que, simultanément, l'arête 16 vient se placer sous le rebord 11. Une telle possibilité de montage est autorisée en choisissant, pour la constitution du corps 1 et du fûit 12, une matière en plaque relativement déformable, de manière à compenser le passage superposé de

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l'arête 16 et du rebord 11. Une telle plaque est, avantageusement, réalisée en carton compact. L'encliquetage, qui intervient entre l'arête 16 et le rebord 11, immobilise le fût 12 à l'intérieur du corps 1, comme cela est illustré par les fig. 4 et 5 qui montrent que cette coopération s'oppose à tout retrait du fût 12 qui est ainsi immobilisé dans une position axiale dans laquelle il est solidaire du corps 1 et dans laquelle sa mesure axiale excédentaire s'élève au-dessus de l'ouverture 5 pour constituer le manchon

d'emboîtement 6.

Par les moyens décrits ci-dessus, il devient possible d'obtenir un étui de conditionnement à faible coût, répondant aux objectifs d'un volume de conditionnement de forme régulière, qui peut être monté sur place en adoptant une forme constructive à partir de flans prédécoupés montés in situ, comme cela est

illustré par les figures ci-après.

La fig. 6 montre un flan 20 réalisé à partir d'une feuille de carton compact ou analogue, prédécoupé et rainuré pour être livré à plat et permettre l'obtention du corps 1 par une simple opération de pliage et de collage. Le flan 20 comporte une partie centrale 21 bordée, au-delà de deux lignes de pliage parallèles 22 et 23, par deux parties latérales 24 et 25. La partie centrale est divisée par des lignes de pliage parallèles 26 à 29, parallèles entre elles et perpendiculaires aux lignes 22, 23, en

quatre panneaux 30, 31, 32 et 33, ce dernier étant bordé par une patte de collage 34.

La partie latérale 24 est découpée et divisée par des fentes 35 et 36, alignées avec les

lignes 26 et 27, en volets 37 à 40 dont la fonction apparaît dans ce qui suit.

La partie latérale 25 est constituée par une bande qui peut être continue et qui présente alors, dans le prolongement des lignes 26, 27 et 28, des lumières allongées 41, 42 et 43 qui sont raccordées au bord extrême 25a par des prolongements des lignes de pliage 26, 27 et 28. Il va de soi que la partie 25 pourrait être formée par des rabats séparés par des découpes s'étendant entre la ligne 23 et le

bord 25a.

Le flan 20, tel que décrit ci-dessus, est soumis à une opération de pliage le long de la ligne 23 pour rabattre la bande 25 ou les rabats la constituant sur les panneaux 30 à 33, comme cela est illustré par la fig. 7. Ensuite, le flan subit une

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opération de marquage des lignes 26 à 29, de manière à pouvoir être soumis à une forme d'enveloppement, de telle manière que la patte de collage 34 puisse être amenée en relation avec la face interne du panneau 30 sur laquelle, la partie correspondante de la bande 25 est rabattue. Une opération de solidarisation dans cet état intervient pour former l'enveloppe périmétrique 2, comme cela apparaît à la fig. 8. Une opération subséquente consiste à marquer la ligne de pliage 22 pour replier, en direction les uns

des autres, les volets 37 à 40, afin de former le fond 4 du corps 1.

Dans cet état, et comme cela ressort de la fig. 8, le bord latéral 25a de la bande 25 est constitutif du rebord 11 qui, dans l'exemple illustré, s'étend périmétriquement à l'intérieur de l'enveloppe 2 à la distance D du fond 4. S'il ne fallait constituer un rebord que sur la face interne de l'une des parois, alors la partie latérale , au lieu d'être formée par une bande, pourrait être limitée à un prolongement en

alignement du panneau concerné.

La fig. 9 montre un exemple de réalisation d'un flan 50, prédécoupé à partir d'une feuille de carton compact ou analogue, dans des conditions similaires à ce qui vient d'être dit en relation avec la fig. 6 et destiné à permettre la formation du fût 12. Le flan 50 comporte une partie centrale 51 qui est séparée par des lignes de pliage 52 et 53 de deux parties latérales 54 et 55. La partie centrale est divisée par des lignes de pliage 56 à 59, parallèles entre elles et perpendiculaires aux lignes 52 et 53, en

quatre panneaux 60 à 63, ce dernier étant bordé par une patte de collage 64.

La partie latérale 54 est composée, essentiellement, de deux rabats 65 et

66 qui s'étendent dans le prolongement des panneaux 61 et 63 au-delà de la ligne 52.

La partie latérale 55 est constituée sous la forme d'une bande de sensiblement même largeur que celle de la partie centrale 50 et qui, en fait, correspond à la hauteur du fût 12. La partie latérale 55 possède, dans le prolongement des lignes à 59, trois lumières 67, 68 et 69 qui sont raccordées au bord 55a par les prolongements des lignes de pliage. Comme dit précédemment, la partie latérale 55 pourrait n'être constituée que par des rabats séparés prolongeant chacun l'un des

panneaux 60 à 63.

Le flan 50 possède, par ailleurs, dans l'un des panneaux 60, 62, voire de préférence dans les deux, deux lignes de pliage 70 qui sont marquées parallèlement à

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D

la ligne 52, en retrait de cette dernière d'une même mesure Dl sensiblement égale à -

d

ou a -.

Il doit être noté que la distance séparant les lignes de pliage 52 et 53 est supérieure à la mesure homologue considérée entre les lignes 22 et 23 du flan 20 selon la fig. 6. De même, la distance entre la ligne 53 et le bord 55a est inférieure, ou au

plus égale à la hauteur des panneaux 60 à 63.

Pour conformer le flan 50, la ligne de pliage 53 est marquée pour rabattre

la partie latérale 55 sur les panneaux 60 à 63, comme cela est illustré par la fig. 10.

Ensuite, les volets 65 et 66 sont rabattus dans le même sens par pliage de la ligne 52, puis les lignes 56 à 59 sont marquées pour permettre l'enveloppement de la partie centrale 51, afin d'amener la patte 64 sur la face interne du panneau 60

duquel elle est rendue solidaire par collage.

A ce stade, le flan 50 est alors conformé pour constituer le fit 12 illustré

par la fig. 3, puis les volets 65 et 66 sont solidarisés pour constituer le fond 14.

Dans une dernière étape, les lignes de pliage 70 sont marquées pour relever vers et sur l'extérieur de l'enveloppe périmétrique 13, les parties 60, et 621, dont les bords 60,a et 621a constituent les arêtes 16. Il doit être considéré que, lorsqu'une seule arête 16 doit être fournie, il suffit de ne prévoir qu'une ligne de pliage

dans un panneau, tel que 60.

La forme de réalisation selon la fig. 10, combinée à celle du flan 20, permet de disposer d'un corps 1 et d'un fit 12 qui ne nécessitent aucune orientation de

coïncidence de parois portant les rebords et les arêtes.

Il doit être remarqué que la constitution des flans 20 et 50 fait intervenir le repliage des bandes 25 et 55 pour assurer un doublement d'épaisseur, au moins pour partie, des enveloppes périmétriques 2 et 13. Ce doublement d'épaisseur n'entrave pas

le pliage d'enveloppement, en raison de la présence des lumières 41, 43 et 67 à 69.

La fig. 11 montre une variante de réalisation consistant à réaliser le flan de manière à remplacer la partie 55 par une partie latérale 75 qui possède une hauteur moindre, sensiblement inférieure à la hauteur utile du manchon d'emboîtement

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6 que le fûit 12 laisse subsister hors du corps 1 après engagement et encliquetage à

l'intérieur de l'enveloppe 2.

Dans cet exemple de réalisation, la ligne de pliage 53 est marquée aussi, mais dans le sens inverse à celui décrit précédemment, de manière que la bande 75 soit repliée, non plus sur la face interne de l'enveloppe future, mais sur la face externe. Les opérations suivantes s'exécutent comme dit précédemment, de manière à former l'enveloppe 13, de telle sorte que la bande 75 vienne doubler, pour partie, le manchon d'emboîtement 6 en s'étendant, par son bord 75a, à distance D2 de

l'épaulement 5, tel que cela est illustré par les fig. 12 et 13.

Cette forme de réalisation est choisie en correspondance d'une conformation de coiffe 7, de telle manière que l'une au moins des parois constitutives de l'enveloppe 8, telle que par exemple 76, comporte un retour 77 vers l'intérieur et dont la hauteur correspond à l'intervalle qui subsiste après emboîtement du fûit 12 dans

le corps 1 et encliquetage de ce dernier, entre le bord 75 et l'ouverture 5.

De cette manière, la mise en place de la coiffe 7 produit l'encliquetage du

retour 77 derrière le bord 75a et le verrouillage dans une position fermée.

Cette variante est, avantageusement, mise à profit lorsqu'il convient d'assurer la fermeture contrôlée de l'étui pour éviter tout prélèvement intempestif ou pour garantir l'authenticité du produit interne préconditionné. Dans une telle variante, il peut alors être avantageux de ménager, par une zone de moindre résistance, telle que 78, une bande ou une languette de déchirure 79, de même hauteur ou de hauteur

supérieure au retour 77, de manière à permettre l'ouverture contrôlée par l'utilisateur.

La languette 79 constitue alors aussi, dans un tel cas, un témoin de violabilité.

L'invention n'est pas limitée à l'exemple décrit et représenté car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre. En particulier, il peut être avantageux, dans le cas de constitution du corps 1 par une enveloppe comportant un nombre pair de côtés, de prévoir les arêtes 11 sur deux parois opposées et de faire

de même pour le fûit 12.

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Claims (7)

REVENDICATIONS:

1 - Etui de conditionnement pour produit unitaire préconditionné, du type comprenant: * un corps (1) de section droite transversale polygonale, délimitant, par une enveloppe périmétrique (2), un volume utile (3) fermé par un fond (4) et accessible par une ouverture (5) opposée audit fond, * un manchon d'emboîtement (6) saillant à partir de l'ouverture (5) en présentant une section droite transversale réduite par rapport à celle du corps d'une mesure voisine de l'épaisseur de paroi dudit corps, * et une coiffe de fermeture (7) enfilable par glissement sur le manchon d'emboîtement, caractérisé en ce que: * le corps (1) comporte, sur la face interne de l'une au moins de ses parois définissant l'enveloppe périmétrique, un rebord saillant (11) situé à une distance (D) de la face interne du fond, * et le manchon (6) est constitué par un fût tubulaire (12), indépendant, de section droite transversale complémentaire à celle du corps, de hauteur supérieure à celle dudit corps, emboîté à l'intérieur de ce dernier et immobilisé par engagement, derrière le rebord saillant d'une arête (16) présentée extérieurement par au

moins l'une des parois du fûlt.

2 - Etui de conditionnement selon la revendication 1, caractérisé en ce que le fût (12) est en appui sur la face interne du fond du corps dans la position

d'engagement de l'arête derrière le rebord saillant.

3 - Etui de conditionnement selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le fûlt (12) comporte une arête de butée (16) située, par rapport à l'extrémité dudit fûlt prenant appui sur le fond du corps, à une distance (d), égale ou légèrement

inférieure à la distance (D).

4 - Etui selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le

rebord saillant (11) est constitué par un rabat (25) prolongeant la paroi à l'opposé du fond et replié vers l'intérieur du volume utile contre la face interne de la paroi qui lui

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correspond et en ce que l'arête de butée (16) est constituée par le bord d'un volet (60) découpé et relevé sur la face extérieure de la paroi du fût lui correspondant en

direction opposée au fond.

- Etui selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il

présente une section polygonale à au moins quatre côtés. 6 - Etui selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il présente une section polygonale à un nombre pair de côtés et en ce que deux parois se faisant face sont pourvues de rebords saillants avec lesquels coopèrent des arêtes de butée

présentées par deux parois homologues du fût complémentaire au corps.

7 - Etui selon la revehdication 1, caractérisé en ce que le manchon d'emboîtement (6) s'élève à partir de l'ouverture (5) du corps (1) avec laquelle il délimite un épaulement (51) à une distance (D2) duquel la face extérieure de l'une au moins des parois dudit manchon forme un rebord saillant (75a) et en ce que la coiffe comporte, sur la face interne de la paroi homologue, un retour (77) engagé derrière le rebord dans la position dans laquelle la coiffe est enfilée sur le manchon

d'emboîtement en butée contre l'épaulement (5X).

8 - Etui selon la revendication 7, caractérisé en ce que le rebord saillant (75a) est formé par un rabat (75), prolongeant la paroi correspondante du fût et replié sur la face extérieure de ce dernier, et en ce que le retour (77) est formé par

l'enveloppe périmétrique de la coiffe.

9 - Etui selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que le retour (77) est formé pour s'étendre en retrait d'au moins une ligne de moindre résistance (78)

marquée dans la paroi pour ménager une languette de déchirement (79).

- Etui selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le

corps, le fût et la coiffe sont obtenus par pliage et collage de flans prédécoupés.