FR2792035A1 - Instrument de travail entraine par un moteur thermique a carburateur et allumage commande - Google Patents

Abstract

L'invention vise plus spécialement à éviter la pollution résultant de l'expulsion de carburant non brûlé pendant la marche par inertie du moteur à l'arrêt.L'instrument comprend un premier dispositif de réglage pour commander la puissance du moteur, qui est constitué d'une gâchette d'accélérateur (2), du papillon dans le carburateur et d'un élément de liaison (4) reliant la gâchette au papillon. Un second dispositif de réglage (3) sert à couper l'allumage. Selon l'invention, ce second dispositif permet de désaccoupler la liaison fonctionnelle entre la gâchette (2) et le papillon, lequel se ferme automatiquement, à l'état désaccouplé, sous l'effet d'un ressort de rappel.Applicable à un appareil tenu et guidé manuellement, tel qu'un appareil de soufflage.

Description

I L'invention concerne un instrument de travail, entraîné par un moteur

thermique à allumage commandé (moteur cycle Otto) et à carburateur, comprenant un premier dispositif de réglage pour commander la puissance du moteur, constitué d'un dispositif de commande des gaz ou accélérateur, d'un papillon monté dans le carburateur et d'un élément de liaison établis- sant une liaison fonctionnelle entre l'accélérateur et le papillon, ainsi qu'un

second dispositif de réglage pour couper l'allumage.

De tels instruments de travail peuvent être des appareils fixes ou des appareils tenus et guidés manuellement. Ils ont l'inconvénient que lorsque

l'allumage est coupé alors que le papillon est partiellement ou complète-

ment ouvert, le moteur d'entraînement continue à tourner pendant un laps de temps sous l'effet de l'inertie de sa propre masse et de la masse mobile qui y est accouplée, en aspirant ainsi une certaine quantité de mélange carburé, sans le brûler du fait que l'allumage est coupé. Ce mélange carburé non brûlé provoque des émissions qui risquent de ne pas respecter les normes prescrites par la loi, des encrassements du carburateur et du moteur et, lors du passage du système d'échappement chaud, en particulier en cas d'utilisation d'un catalyseur, des explosions qui chargent l'appareil

inutilement et représentent une gêne sonore pour l'environnement.

Cet effet négatif se produit à un degré particulier avec les instruments de travail ayant une grande masse d'inertie. En particulier, dans le cas d'appareils de soufflage tenus et guidés manuellement, l'importante masse

d'inertie de la roue de ventilateur, laquelle est fixée directement sur le vile-

brequin - sans interposition d'un embrayage centrifuge - est à l'origine d'un long temps de marche par inertie. Si l'opérateur manoeuvre par erreur le papillon pendant la phase de marche par inertie du ventilateur alors que l'allumage est coupé, une quantité de carburant particulièrement grande est

expulsée à l'état imbrûlé à travers l'échappement.

Par le document DE-OS 33 30 994, on connaît une soupape de

carburant qui est montée dans le circuit d'amenée de carburant et comman-

dée par la dépression régnant dans le carburateur. Comme une dépression considérable est établie dans le carburateur lors de la phase de marche par inertie du moteur à partir d'une vitesse de rotation élevée, la soupape de carburant peut s'ouvrir intempestivement; le carburant arrivant est alors

expulsé sans être brûlé.

Partant d'un instrument de travail, entraîné par un moteur thermique à carburateur et allumage commandé, comprenant un premier dispositif de réglage pour commander la puissance du moteur, constitué d'une gâchette d'accélérateur, d'un papillon dans le carburateur et d'un élément de liaison établissant une liaison fonctionnelle entre la gâchette et le papillon, ainsi qu'un second dispositif de réglage pour couper l'allumage, I'invention vise donc à limiter de façon significative et de manière simple l'amenée de

carburant dans un tel instrument de travail alors que l'allumage est coupé.

Conformément à l'invention, on obtient ce résultat par le fait que la liaison fonctionnelle entre la gâchette et le papillon est désaccouplable au

moyen du second dispositif de réglage, et le papillon se ferme automatique-

ment, à l'état désaccouplé, sous l'effet d'un ressort de rappel.

L'invention est basée sur le concept consistant à fermer également le papillon lorsque l'allumage est coupé et à limiter ainsi l'amenée de

carburant à un minimum.

On peut obtenir ce résultat par un accouplement forcé du dispositif de réglage pour couper l'allumage avec le papillon. Cependant, afin d'éviter que le dispositif de coupure de l'allumage et la gâchette d'accélérateur n'agissent intempestivement l'un en sens contraire de l'autre, ce qui peut arriver surtout au cas o l'accélérateur et le dispositif de réglage pour couper l'allumage sont disposés sur une poignée de manoeuvre de manière que l'un soit actionné par le pouce et l'autre par l'index d'une main, il est préférable que la liaison fonctionnelle entre l'accélérateur et le papillon soit

désaccouplable par le dispositif de réglage pour couper l'allumage.

Avec un papillon qui, à l'état désaccouplé, se ferme automatiquement sous l'effet d'une force de ressort, on obtient ainsi, lorsque le dispositif de réglage pour couper l'allumage est actionné, que l'amenée de carburant au moteur soit limitée efficacement ou même rendue impossible, suivant la

construction du carburateur.

S'agissant d'instruments de travail tenus et guidés manuellement, l'accélérateur est réalisé de préférence comme une gâchette destinée à être manoeuvrée par l'index et montée pivotante autour d'un axe de rotation dans une poignée de manoeuvre. Sur de tels instruments de travail, il est avantageux que le dispositif de réglage pour couper l'allumage soit réalisé comme un poussoir d'arrêt, déplaçable linéairement dans la poignée de manoeuvre et destiné à être manoeuvré par le pouce en conformité avec l'ergonomie de celui-ci. Pour la manoeuvre d'une seule main de la gâchette d'accélérateur et du poussoir d'arrêt, il est préférable que les deux soient installés sur deux côtés mutuellement opposés de la poignée de manoeuvre de l'instrument de travail. Surtout dans cette dernière exécution, il est recommandé que la liaison fonctionnelle entre la gâchette et le papillon soit réalisée pour qu'elle puisse être désaccouplée, au moyen d'un poussoir d'arrêt, au point de

liaison entre la gâchette et l'élément de liaison.

Une liaison désaccouplable de façon réversible entre la gâchette et l'élément de liaison est réalisable sous une forme simple lorsque ces deux dispositifs sont mécaniquement reliés entre eux dans la direction de réglage, de préférence par l'intermédiaire d'un organe d'accouplement en

forme de rouleau disposé sur l'élément de liaison.

De cette manière, l'élément de liaison peut être déplacé par la gâchette dans la direction de réglage et décroché transversalement à la

direction de réglage.

Il est avantageux que, pour le ré-accrochage automatique, l'extrémité,

dirigée vers la gâchette, de l'élément de liaison soit élastiquement dépla-

çable transversalement à la direction d'actionnement de cet élément, à l'encontre d'une force de ressort, et soit réalisée en particulier sous la forme

d'un câble Bowden élastique en flexion.

Il est opportun de doter la gâchette d'une rainure en forme de L pour la réception de l'organe d'accouplement disposé sur l'élément de liaison. Il est avantageux qu'une première branche de cette rainure soit agencée de manière qu'elle présente un flanc coupant à angle obtus la ligne d'action de

l'élément de liaison et destiné à recevoir l'organe d'accouplement en posi-

tion d'entraînement. Une liaison mécanique entre la gâchette et l'élément de liaison est ainsi établie dans la direction de réglage et la libre mobilité transversalement à cette liaison est assurée en même temps. La seconde branche de la rainure en L est agencée de préférence sous un angle aigu ou parallèlement à la direction de réglage et de longueur suffisante pour constituer un dispositif à mouvement libre en forme de gorge pour l'organe

d'accouplement à la position désaccouplée. Lorsque l'organe d'accouple-

ment est amené dans cette gorge à mouvement libre alors que la gâchette occupe une position quelconque, le papillon et l'élément de liaison relié à lui, prennent automatiquement la position de ralenti sous l'effet de la force de ressort. Il est opportun que la ligne médiane du dispositif à mouvement libre soit latéralement décalée par rapport à la ligne d'action de l'élément de liaison pour que celui-ci soit élastiquement précontraint, transversalement à la direction de réglage, à la position désaccouplée. De ce fait, l'organe d'accouplement s'encliquette de nouveau, automatiquement, à la position

d'entraînement lorsque la gâchette est ramenée à la position de ralenti.

Il est avantageux que la gâchette soit alors chargée par un ressort de rappel en direction de la position de ralenti puisque, à l'état désaccouplé, la

force de rappel du papillon à fermeture automatique fait défaut.

Un mode de réalisation avantageux du poussoir d'arrêt prévoit, sur ce poussoir, un flanc oblique coopérant avec l'organe d'accouplement. A l'actionnement du poussoir, ce flanc pousse l'organe d'accouplement, selon le principe d'un plan incliné, hors de sa position d'entraînement et jusqu'à la position désaccouplée dans la gorge à mouvement libre. Ledit flanc est

conformé de manière qu'à la position ARRET du poussoir, il pousse l'élé-

ment de liaison hors de la position d'entraînement, quelle que soit la position de la gâchette, et qu'il empêche un ré-encliquetage automatique de la gâchette en position de ralenti. On obtient ainsi qu'après coupure de l'allumage et relâchement de la gâchette, un attouchement involontaire de

la gâchette ne puisse pas ouvrir de nouveau le papillon.

Cependant, pour démarrer le moteur, l'organe d'accouplement s'encli-

quette automatiquement en position d'entraînement lorsque le poussoir d'arrêt est amené à la position MARCHE et la gâchette est amenée à la

position de ralenti.

Pour couper l'allumage, il est opportun de prévoir une paire de contacts électriques qui peuvent être interconnectés par le poussoir d'arrêt,

en particulier par l'intermédiaire d'un ressort-lame.

Afin d'établir des positions définies, il est avantageux de réaliser le poussoir d'arrêt de manière qu'il soit encliquetable à la position ARRET et à la position MARCHE. Un dispositif d'encliquetage formé de deux creux d'arrêt et d'un ressort-lame avec un coude s'engageant dans l'un ou l'autre creux convient particulièrement. Dans le but de réduire la complexité, il est avantageux de prévoir seulement un ressort-lame à la fois pour couper l'allumage et pour produire l'encliquetage du poussoir d'arrêt, ressort qui est disposé en particulier sur le poussoir, tandis que les creux d'arrêt et la paire de contacts électriques pour couper l'allumage sont agencés sur une partie

fixe de l'instrument et en particulier de la poignée de manoeuvre.

En vue d'un montage simple, le ressort-lame est de préférence relié mécaniquement au poussoir d'arrêt. Dans le but d'éviter qu'une position intermédiaire indéfinie puisse s'établir entre les positions ARRET et MARCHE du poussoir, il est avantageux de prévoir, entre les deux creux d'arrêt, une

rampe, solidaire de la partie fixe, qui coopère avec le coude du ressortlame.

La paire de contacts électriques pour couper l'allumage est disposée de préférence dans le creux d'arrêt définissant la position ARRET. Ainsi est garanti que le coude du ressort-lame produise simultanément l'arrêt et

l'interconnexion des contacts à la même position du poussoir.

Afin de compenser de petits défauts d'alignement de la paire de

contacts électriques, il est avantageux que le ressort-lame soit divisé longi-

tudinalement en deux extrémités distinctes de ressort à l'endroit du coude.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus

clairement de la description qui va suivre d'un exemple de réalisation non

limitatif, ainsi que des dessins annexés, sur lesquels: - la Figure 1 est une vue en perspective d'une poignée de manoeuvre ouverte, dans laquelle sont disposés des éléments pour commander les gaz, couper l'allumage et désaccoupler la liaison entre la gâchette et le papillon; - la Figure 2 est une coupe longitudinale de cette poignée, montrant l'organe d'accouplement en position d'entraînement et la gâchette en position pleins gaz, en combinaison avec une représentation schématique d'un carburateur dont le papillon est ouvert; et - la Figure 3 est la même représentation que la Figure 2, mais avec l'organe d'accouplement en position désaccouplée et le papillon en

position fermée.

Les Figures 1 à 3 montrent une liaison fonctionnelle entre un dispositif de commande des gaz 2 et un papillon 9a, liaison qui est désaccouplable au moyen d'un dispositif de réglage 3 pour couper l'allumage. Selon les Figures 2 et 3, le papillon 9a du carburateur 9 est relié à un ressort de rappel 9b, de

manière qu'il se ferme automatiquement à l'état désaccouplé.

Le dispositif de commande des gaz ou accélérateur 2 peut être une pédale, un levier ou une gâchette, un poussoir mobile linéairement, un bouton rotatif ou une poignée tournante. S'agissant d'instruments de travail tenus et guidés manuellement, comme c'est le cas pour l'exemple montré

ici, l'accélérateur est réalisé de préférence comme une gâchette 2 manoeu-

vrable par l'index et montée pivotante autour d'un axe de rotation dans la

poignée de manoeuvre 1.

Le dispositif de réglage pour couper l'allumage peut être un inter-

rupteur à bascule ou rotatif. Dans le cas d'instruments de travail tenus et guidés manuellement, il est réalisé avantageusement comme un poussoir

d'arrêt 3 monté linéairement mobile dans la poignée de manoeuvre 1.

La gâchette 2 et le poussoir d'arrêt 3 sont de préférence installés sur deux côtés mutuellement opposés de la poignée de manoeuvre 1 de

l'instrument de travail.

La liaison entre la gâchette 2 et le papillon 9a est réalisable aussi pour qu'elle puisse être désaccouplée sur le carburateur 9. En raison de la proximité spatiale du poussoir 3 et de la gâchette 2, il est opportun de faire en sorte que la liaison fonctionnelle entre la gâchette 2 et le papillon 9a soit désaccouplable, au moyen du poussoir d'arrêt 3, au point de liaison entre la

gâchette 2 et l'élément de liaison 4.

Une liaison désaccouplable entre la gâchette 2 et l'élément de liaison 4

est réalisable par voie hydraulique, pneumatique, magnétique ou électrique.

Il est cependant avantageux de la réaliser mécaniquement, à savoir par

l'établissement d'une liaison par complémentarité de formes dans la direc-

tion de réglage et permettant un mouvement libre transversalement à cette direction. Un organe d'accouplement 5 en forme de rouleau, disposé sur

l'élément de liaison 4, convient particulièrement à cet effet.

Il est avantageux que l'extrémité, dirigée vers la gâchette 2, de l'élément de liaison 4 soit élastiquement déplaçable, transversalement à la direction d'actionnement de cet élément, à l'encontre d'une force de ressort. Un tel élément de liaison 4 peut donc être exécuté sous la forme d'une tringle en fil. Il est cependant réalisé de préférence, ainsi que le montrent

les Figures 1 à 3, sous la forme d'un câble Bowden qui est élastique en flexion.

Dans la gâchette 2, est ménagée opportunément une rainure 2a en forme de L pour recevoir l'organe d'accouplement 5 disposé sur le câble Bowden 4. La branche d'entraînement 2b de cette rainure 2a est agencée de manière qu'elle coupe à angle obtus la ligne d'action du câble Bowden 4 et forme ainsi un logement pour l'organe d'accouplement 5 en position d'entraînement A. La seconde branche de la rainure 2a en forme de L est de préférence agencée sous un angle aigu ou parallèlement à la direction de réglage pour constituer ainsi un dispositif ou gorge à mouvement libre 2c pour l'organe d'accouplement 5 en position désaccouplée B. La ligne médiane de la gorge à mouvement libre 2c est opportunément décalée latéralement

par rapport à la ligne d'action du câble Bowden 4 afin que celui-ci soit élas-

tiquement précontraint, à la position désaccouplée, transversalement à la

direction de réglage.

La Figure 3 montre le poussoir 3 à la position ARRET et l'organe d'accouplement 5 à la position décliquetée B. Ainsi, lorsque la gâchette 2, se trouvant en position pleins gaz, est lâchée, elle n'est pas rappelée par le ressort de rappel 9b à la position de ralenti. Pour cette raison, il est avantageux que la gâchette 2 soit chargée en direction de la position de

ralenti par un ressort de rappel 2d.

Le poussoir 3 est pourvu d'un flanc 3a ménagé sur lui. À la position MARCHE du poussoir, montrée par la Figure 2, l'organe d'accouplement 5, se trouvant en position d'entraînement A, est librement mobile, sur tout le trajet de réglage du câble Bowden 4, dans la direction d'actionnement de celui-ci. À la position montrée de pleins gaz de la gâchette 2, le papillon 9a du carburateur 9 est ouvert par l'intermédiaire de la liaison établie par le câble Bowden 4. Le flanc 3a du poussoir 3 est conformé de manière qu'à n'importe quelle position de la gâchette 2, par exemple à la position pleins gaz selon la Figure 3, lorsque le poussoir 3 est amené à la position ARRET, l'organe d'accouplement 5 soit poussé de sa position d'entraînement A selon la Figure 2 dans le dispositif ou gorge à mouvement libre 2c et soit tiré par la force du ressort 9b à sa position désaccouplée B selon la Figure 3. Le papillon 9a du carburateur 9 se ferme automatiquement sous la force du ressort 9b. Quand le poussoir 3 est amené à la position MARCHE et la gâchette 2 à la position de ralenti, l'organe d'accouplement 5 s'encliquette automatiquement à la position d'entraînement A, ainsi que le montre la Figure 1, sous l'effet de la force de ressort issue de la flexion du câble

Bowden 4.

Pour couper l'allumage, il est opportun de prévoir, comme le montre la Figure 1, une paire 7 de contacts électriques qui soient interconnectables par le poussoir d'arrêt 3, en particulier par l'intermédiaire d'un ressort-lame 6. Le poussoir 3 est avantageusement réalisé pour qu'il soit encliquetable à la position ARRET et à la position MARCHE en vue de l'établissement de positions définies. Un dispositif d'arrêt convenant particulièrement est constitué de deux creux d'arrêt 8a et 8b et d'un ressort-lame 6 pourvu d'un coude 6a s'engageant dans ces creux. Il est avantageux de prévoir seulement un ressort-lame 6 à la fois pour la coupure de l'allumage et pour l'encliquetage du poussoir 3. La paire de contacts électriques 7 et les creux d'arrêt 8a et 8b peuvent être agencés sur le poussoir 3; dans l'exemple de réalisation montré, ils sont solidaires d'une partie fixe de l'instrument, en

l'occurrence du corps de la poignée de manoeuvre 1, tandis que le ressort-

lame 6 est fixé au poussoir 3. Afin de simplifier le montage, cette fixation est à complémentarité de formes. Dans le but d'éviter qu'une position intermédiaire indéfinie soit possible entre les positions ARRET et MARCHE du poussoir 3, définies par les creux 8a et 8b, une rampe 8c, solidaire du corps de la poignée et coopérant avec le coude 6a du ressort-lame, est

prévue entre les deux creux 8a et 8b.

Ainsi que le montrent les Figures 2 et 3, la paire 7 de contacts électriques pour couper l'allumage est disposée de préférence dans la zone

du fond du creux 8a définissant la position ARRET.

Afin de compenser des défauts d'alignement relativement petits de la paire de contacts électriques 7, il est avantageux, comme le montre la

Figure 1, que le ressort-lame soit divisé longitudinalement en deux extré-

mités de ressort 6b et 6c à l'endroit du coude.

R E V E N DI C A T I O N S

1. Instrument de travail, entraîné par un moteur thermique à carburateur (9) et allumage commandé, comprenant un premier dispositif de réglage pour commander la puissance du moteur, constitué d'une gâchette d'accélérateur (2), d'un papillon (9a) dans le carburateur (9) et d'un élément de liaison (4) établissant une liaison fonctionnelle entre la gâchette (2) et le papillon (9a), ainsi qu'un second dispositif de réglage pour couper l'allumage (3), caractérisé en ce que la liaison fonctionnelle entre la gâchette (2) et le papillon (9a) est désaccouplable au moyen du

second dispositif de réglage (3), et le papillon (9a) se ferme automati-

quement, à l'état désaccouplé, sous l'effet d'un ressort de rappel (9b).

2. Instrument de travail selon la revendication 1, caractérisé en ce que la liaison fonctionnelle est désaccouplable au point de liaison entre la

gâchette (2) et l'élément de liaison (4).

3. Instrument de travail selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le second dispositif de réglage (3) est réalisé comme un poussoir d'arrêt mobile linéairement, la gâchette (2) et le poussoir d'arrêt (3) étant disposés sur une poignée de manoeuvre (1) de l'instrument de travail, de

préférence sur deux côtés mutuellement opposés.

4. Instrument de travail selon l'une des revendications 1 à 3,

caractérisé en ce que la liaison entre la gâchette (2) et l'élément de liaison (4) est à complémentarité de formes dans la direction de réglage et libre transversalement à cette direction, la gâchette (2) et l'élément de liaison (4) étant reliés à complémentarité de formes par un organe d'accouplement (5) disposé sur l'élément de liaison (4) et ayant de préférence la forme d'un rouleau, et que, en particulier, l'extrémité, dirigée vers la gâchette (2), de l'élément de liaison (4) est élastiquement déplaçable transversalement à la direction d'actionnement de cet élément, à l'encontre d'une force de ressort,

et réalisée de préférence comme un câble Bowden élastique en flexion.

5. Instrument de travail selon la revendication 4, caractérisé en ce que la gâchette (2) présente une rainure (2a) en forme de L pour la réception de l'organe d'accouplement (5), rainure dont la première branche (2b) présente un flanc coupant à angle obtus la ligne d'action de l'élément de Il liaison (4) et destiné à recevoir l'organe d'accouplement (5) en position d'entraînement (A), et dont la seconde branche constitue un dispositif à mouvement libre en forme de gorge (2c) pour l'organe d'accouplement (5) en position désaccouplée (B), dispositif dont la ligne médiane est décalée latéralement par rapport à la ligne d'action de l'élément de liaison (4) et

forme un angle aigu avec cette ligne d'action ou s'étend parallèlement à elle.

6. Instrument de travail selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que la gâchette (2) est chargée en direction de la position de ralenti par

un ressort de rappel (2d).

7. Instrument de travail selon l'une des revendications 4 à 6, caracté-

risé en ce que le poussoir d'arrêt (3) présente un flanc (3a) coopérant avec l'organe d'accouplement (5) et servant à pousser cet organe de sa position

d'entraînement (A) à la position désaccouplée (B).

8. Instrument de travail selon l'une des revendications 1 à 7, caracté-

risé en ce qu'une paire (7) de contacts électriques est prévue pour couper l'allumage, les contacts étant interconnectables par le poussoir d'arrêt (3),

de préférence par l'intermédiaire d'un ressort-lame (6).

9. Instrument de travail selon l'une des revendications 1 à 8, caracté-

risé en ce que le poussoir d'arrêt (3) est encliquetable à une position MARCHE et une position ARRET, de préférence à l'aide d'un ressort-lame (6) présentant un coude (6a) et coopérant avec deux creux d'arrêt (8a, 8b) dans lesquels peut s'engager le coude (6a), un seul ressort-lame (6) étant opportunément prévu à la fois pour la coupure de l'allumage et pour

l'encliquetage du poussoir d'arrêt (3).

10. Instrument de travail selon la revendication 9, caractérisé en ce que la paire (7) de contacts électriques ainsi que les deux creux d'arrêt (8a,

8b) sont agencés sur une partie fixe de l'instrument de travail, et le ressort-

lame (6) est disposé sur le poussoir d'arrêt (3), de préférence par une liaison à complémentarité de formes, une rampe (8c) étant prévue sur une partie fixe de l'instrument de travail et coopérant de préférence avec le coude (6a) du ressort-lame, la paire (7) de contacts électriques étant disposée en particulier dans la zone du fond du creux d'arrêt (8a)

définissant l'une des positions du poussoir (3).

11. Instrument de travail selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce que le ressort-lame (6) est divisé longitudinalement en deux extrémités

de ressort (6b, 6c) à l'endroit du coude (6a).