FR2788446A1 - Manege leger a entrainement et ralentissement peripheriques - Google Patents

Abstract

Manège léger à entraînement et ralentissement périphériques comportant divers équipements destinés à en faciliter la mise en oeuvre et notamment l'inclinaison de son axe pour en faciliter le montage.

Description

La présente invention concerne un manège composé d'une structure tournante

d'un diamètre de plusieurs mètres, à laquelle sont suspendues des nacelles que la profession désigne sous le nom de "sujets", dans

lesquelles prennent place des enfants ou des adultes.

De tels manèges sont courants dans les foires et parcs d'attractions. Leur complexité et les risques afférents à leur utilisation requièrent la compétence professionnelle des forains. En outre, leur installation n'est possible que dans un lieu raccordé au réseau de distribution d'électricité, sauf à utiliser un groupe électrogène qui pose des problèmes particuliers de

nuisance et de sécurité.

Un autre problème se pose pour les manèges de même principe mais de grande envergure. En raison de l'inertie du système, I'entrainement d'un manège par son axe nécessite des ouvrages qui deviennent prohibitifs au delà d'une certaine taille. Le freinage et l'arrêt rapide, qui dans l'état actuel de la technique se font par des ouvrages axiaux imposent à ceux-ci des contraintes

qui deviennent encore plus prohibitives au delà d'une certaine dimension.

La présente invention résout ces deux types de problème, principalement par un entraînement et un freinage périphériques avec la conjonction d'autres techniques pour faciliter le transport et le montage, ainsi que l'autonomie dans le cas des petits manèges. Pour ceux-ci, elle réduit dans une proportion significative la compétence technique nécessaire à la mise en du manège, à son utilisation et à son entretien, de sorte qu'il puisse être installé sans échelle n'importe o, par un adulte non professionnel et manoeuvré par un enfant, sous l'oeil d'un adulte, dans des conditions de

sécurité analogues à celles d'un simple tourniquet.

Par comparaison avec les manèges existant, elle se traduit par une réduction significative du coût de fabrication, du temps et des contraintes de transport et de mise en oeuvre, de la nécessaire compétence des opérateurs,

des risques afférents à son utilisation et l'absence d'entretien mécanique.

Ainsi prévue et décrite ci-après dans une version transportable pour être installée dans un site ne comportant pas d'alimentation électrique, elle peut aussi être réalisée à poste fixe avec raccordement au réseau de distribution d'électricité. Les mécanismes correspondant spécialement aux manèges de grande envergure sont indiqués comme variantes par rapport au modèle présenté. A partir d'une certaine taille, le montage en matériel transportable

peut se faire sur un châssis de camion.

Elle se compose d'un profilé (1), normalement un fer HPN, figure 1, fixé sur un plateau de remorque routière (2) équipé de pieds réglables (3) permettant de régler l'horizontalité du plateau et par conséquent, la verticalité

du profilé (1).

Les pieds réglables (3), détaillés dans la figure 3 se composent d'un tube carré fixé à l'extérieur, avant et arrière, du plateau (2) dans lequel coulisse un autre tube carré (15) prolongé à sa base par une tige filetée. Le réglage

approximatif se fait par une clavette (16). Le réglage fin se fait par la tige filetée.

Quand les conditions de stabilité imposent une assise plus large que la remorque, on utilise un "déport de pied". Celui-ci, qui fait l'objet de la figure 5, se compose d'un élément (19 - 20- 21) lui-même composé de trois pièces réunies par une tige filetée, d'un tube (22) dans lequel viendra coulisser le pied (15) et d'entretoises. La pièce (20) est un tube cylindrique. Sa longueur est égale à celle du tube (3) dans lequel il coulisse. Les pièces (19) et (21) sont

des tubes carrés dont le coté est sensiblement égal au diamètre du tube (20).

Comme il apparaît sur les coupes A et B, le tube (19) est aligné sur le "déport de pied", le tube (21) est tourné de 45 . Ainsi, pendant le transport, c'est le tube (19) qui pénétrant dans le tube (3) de la structure, maintient le déport de pied le long du plateau selon la figure 6. En situation, c'est le tube (21) qui pénètre dans le tube (3), ce qui augmente la surface du polygone de sustentation selon la figure 7 Selon la figure 1, un tube cylindrique (4) est fixé au sommet du profilé (1) par l'intermédiaire d'un axe d'articulation (5). Dans la configuration la plus logique le profilé (1) est vertical et l'axe (5) est horizontal. D'autres configurations sont possibles mais, dans tous les cas, le tube (4) doit pouvoir être mis en position strictement verticale. Pour faciliter la compréhension du mécanisme, la figure 1 le présente dans une situation légèrement inclinée qui

ne se produit que pendant le montage.

Autour du tube cylindrique (4) se trouve un élément (6) dénommé cloche", figures 1 & 2, comportant, à ses extrémités supérieure et inférieure deux roulements, dont l'un est conique, assurant sa sustentation et sa rotation autour du tube (4). La configuration la plus simple est celle d'un tube

cylindrique plus large que le tube (4) et fermé à sa partie supérieure.

Dans les installations fixes d'utilisation permanente, le tube (4) est scellé dans le sol, Dans les installations fixe d'utilisation saisonnière, c'est le profilé

(1) qui est scellé dans le sol.

La cloche (6) comporte, régulièrement répartis sur sa périphérie, à sa partie supérieure des anneaux (11) et à sa partie inférieure des ergots (12), à

I'applomp les uns des autres, en nombre égal au nombre de bras du manège.

Aux anneaux sont fixés des éléments dénommés "bras supérieurs" (7) composés d'une chaîne, d'une élingue ou de plusieurs éléments rigides. Les

ergots reçoivent un élément dénommé "bras inférieur" composé d'un tube (10).

Une clavette (8) assure le maintien de la liaison entre le tube (10) et l'ergot dans des situations exceptionnelles de sollicitation qui se présentent lors du montage. L'arrimage du tube (4) dans sa rotation autour de l'axe (5) se fait au moyen d'un crochet (17), figure 8 comportant deux encoches, I'une pour la position inclinée permettant le montage de l'installation sans échelle, I'autre correspondant à une position verticale du tube (4). A partir de cette dernière position, la fixation complète se fait par une vis et le serrage d'un écrou non représentés. Le trou (24) destiné à recevoir l'axe de fixation du crochet est

oblong afin qu'il se tienne vertical en position de non-utilisation ( figure 9).

Une vis de réglage (23) règle l'inclinaison du crochet. Une clavette (25) interdit

le décrochage accidentel pendant les opérations de montage.

Les extrémités extérieures du bras supérieur et du bras inférieur sont réunies par une pièce dénommée" bout de bras" (9), figures 1 & 10, comportant un élément (28 - 30 -31), composé de fers plats (28) supportant d'un coté un anneau (30) réglable en longueur et auquel s'accroche le bras supérieur, de l'autre un morceau de tube (31) destiné à l'arrimage d'une bâche. Le "bout de bras" comporte en outre un tube creux (26) dans lequel s'emmanche le bras inférieur, un double crochet (29) dont le centre fait axe de rotation entre les pièces (26) et (28). Le crochet (29) supporte des éléments

formant ceinture (40) auxquels sont suspendus les sujets (figure 11).

Selon les figures 1 et 10, I'emmanchement extérieur de la pièce (26) reçoit un tube qui supporte un groupe d'entrainement (18) composé d'un moteur, d'une hélice et d'une grille de protection, ainsi que d'un limiteur de vitesse décrit plus loin. Dans les bras ne supportant pas d'hélice, la pièce (26)

est plus courte (27).

Dans les manèges de grande dimension, I'emmanchement extérieur de la pièce dénommée "bout de bras" ( 9) reçoit un deuxième bras inférieur et peut comporter également deux bras latéraux selon la figure 12, ce qui peut permettre, selon le principe des ponts à haubans, de réaliser progressivement

des structures complexes telles que celle de la figure 13.

Un ou plusieurs groupe d'entrainement assure (nt) la rotation de la structure tournante. Un ou plusieurs autres groupes, placés à contresens,

assure (nt) une fonction de freinage et de réduction du temps d'immobilisation.

Si la configuration de l'hélice s'y prête, et dans le cas normal d'une alimentation en courant continu, la même hélice peut, par inversion du sens du

courant, assurer les deux fonctions.

Sur le tube (4) est fixé une pièce (39) qui vient frotter sur la base de la cloche (6) pour éviter que le groupe de freinage, après arrêt du manège, ne le fasse repartir en marche arrière (figure 4) Un mouvement alternatif vertical des sujets peut être obtenu par une inclinaison du tube (4) autour de l'axe (5), sous reserve que cette inclinaison se fasse alors que le manège a acquis une certaine vitesse de rotation et une énergie cinétique qui compense l'effort supplémentaire occasionné par le

déséquilibre de ses charges.

Cette inclinaison peut être obtenue par un moteur actionnant une vis

sans fin.

Pour répondre à l'impératif de suppression des risques, les groupes d'entraînement peuvent êtret alimentés en basse tension. L'alimentation des moteurs électriques des hélices peut ainsi se faire par une batterie. Celle-ci peut être fixée sur la structure tournante, ce qui supprime toute forme de

transmission d'énergie d'une pièce fixe à une pièce tournante.

La commande du manège se fait par une télécommande telle qu'il en

est utilisé pour les ouvertures et fermetures de portes de garage.

Dans les configurations à batterie fixe ou à raccordement au réseau électrique, la transmission du courant à la partie tournante se fait selon la figure

1 par bague (13) et collecteur (14).

L'entrainement du manège par hélices périphériques se traduit par une douceur de mise en marche et d'arrêt, ce qui autorise un réglage de la vitesse par "tout ou rien". Le limiteur de vitesse de la figure 14 fonctionne par force centrifuge avec "effet de seuil", c'est à dire que le centre de gravité étant au dessus de l'articulation, il existe un écart entre la vitesse maximum provoquant I'arrêt des hélices et la vitesse qui provoque leur redémarrage. Une masse

(37) est fixé à l'extrémité supérieure d'un bras articulé autour d'un axe (36).

Par la force centrifuge, elle agit sur un interrupteur poussoir (38). L'ensemble est réalisé de telle manière que l'interrupteur poussoir puisse être à l'abri de la

pluie. Il comporte des vis de réglage non représentées.

Dans les manèges inclinables, un montage électrique est nécessaire pour éviter que le limiteur de vitesse ne fonctionne sous le simple effet de l'inclinaison du manège. Ce dispositif, représenté en figure 15 comporte deux relais (41) et (42) fonctionnant sur impulsion de l'interrupteur (38). Le relais (41) interrompt le circuit normal d'alimentation (44) et renvoie le courant sur un circuit annexe (43). Le relais (42) est un relais temporisé qui coupe le circuit (43) après un temps correspondant à une rotation complète à la vitesse maximum imposée. Le freinage qui est assuré par une ou plusieurs hélices placées à contre-sens se trouve retardé par la vitesse acquise par la ou les hélices de marche avant qui continuent de tourner du fait de la vitesse qu'elles ont acquises. Afin d'obtenir un freinage plus rapide, un dispositif illustré en figure 16 permet de récupérer une partie de l'énergie emmagasinée par les hélices

de marche avant pour l'affecter au décollage des hélices de marche arrière.

L'interruption du courant d'alimentation de l'hélice 18 transforme son moteur en dynamo qui, pendant un court instant, alimente l'hélice de marche arrière par l'intermédiaire de deux relais (45) et 46). Cette fourniture de

courant a aussi pour effet de freiner fortement l'hélice de marche avant.

Les figures 17 à 21 illustrent le montage du manège comme un parapluie et sans échelle. Dans la figure 17, la cloche (6), avec son axe est inclinée. Les bras supérieurs, dont un seul est représenté, (7) pendent et

supportent leurs bouts de bras (9), dans lequel on emmanche le bras inférieur.

En figure 18, le bras supérieur se tend, le bras inférieur est engagé dans l'ergot de la cloche (figure 19). Tous les bras sont ainsi montés

successivement. La ceinture est mise en place au fur et à mesure.

En figure 20, la structure étant montée et inclinée, on lui fixe les groupes

de propulsion et les élingues qui supporteront les sujets.

En figure 21, la structure est alors redressée pour que son axe soit vertical. La mise à niveau du plateau de la remorque routière se fait au moyen d'un cric. Placé en tête, à l'avant de la remorque, il permet de régler l'horizontalité longitudinale. Placé ensuite sur le coté il permet de réaliser

I'horizontalité transversale.

Dans les manèges de grande dimension, I'inclinaison du manège peut être remplacée par un système d'axe télescopique permettant de fixer les bras en travaillant à hauteur d'homme Tous les mécanismes objets de la présente invention peuvent s'appliquer à des structures tournantes autres que des manèges, dans le

domaine de la publicité notamment.

Claims (9)

Revendications

1. Manège constitué d'une structure tournante horizontale à laquelle sont suspendus des sujets dans lesquels prennent place des enfants ou des adultes caractérisé par une composition qui permet de le replier à la manière

d'un parapluie.

2. Manège tel que décrit dans la revendication ci-dessus, caractérisé par sa motorisation constituée de deux hélices ou groupes d'hélices, situées à sa périphérie. L'un (e) assure la rotation de la structure tournante, I'autre, agissant à contre-sens assure le freinage et réduit le temps nécessaire à l'arrêt

du manège sans l'entraîner pour autant en marche arrière.

3. Manège selon revendication 1 et 2 ci-dessus, caractérisé par l'utilisation d'une seule hélice, ou d'un seul jeu d'hélices dont le sens de

rotation est inversé par inversion du courant d'alimentation des moteurs.

4. Manège selon la revendication 1 caractérisé par une inclinaison de

son axe qui permet son montage sans échelle ni engin de levage.

5. Manège selon les revendications ci-dessus caractérisé par une

alimentation électrique autonome, ne nécessitant aucune source extérieure d'énergie.

6. Manège selon les revendications ci-dessus caractérisé par une

inclinaison de son axe, réalisée à partir d'une certaine vitesse de

rotation, qui se traduit par un mouvement vertical alternatif des sujets.

7. Manège selon les revendications ci-dessus, caractérisé par

l'adjonction d'un dispositif dans lequel la force centrifuge provoque l'interruption de l'alimentation des moteurs et leur redémarrage après une phase de ralentissement

8. Manège selon revendication ci- dessus, caractérisé par l'adjonction d'un loquet dissymétrique tangent à la structure tournante interdisant la rotation

en marche arrière.

9. Structures tournantes autres que des manèges mettant en oeuvre les

revendications ci-dessus.