FR2788003A1 - Dispositif de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse - Google Patents

Abstract

Dispositif de retenue (3) d'une chaussure (1) sur un ski court (2). Le dispositif (3) comprend une plaque (12) et un sous-ensemble de retenue (16) prévu pour retenir une extrémité de la semelle de la chaussure (1) sur la plaque (12). Le sous-ensemble de retenue (16) comprend deux branches (19, 20) solidarisées l'une à l'autre de façon amovible par un moyen de verrouillage.Le dispositif (3) est caractérisé par le fait que le moyen de verrouillage comprend une bille (25) solidaire d'une branche (19) et un verrou (23) solidaire de l'autre branche (20), le verrou (23) comprenant deux mâchoires (29, 30) mobiles l'une par rapport à l'autre, les mâchoires (29, 30) étant conformées pour loger la bille (25), et un moyen élastique sollicitant les mâchoires (29, 30) dans une position de fermeture.

Description

Dispositif de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse

L'invention se rapporte au domaine des fixations de ski, et concerne particulièrement une fixation prévue pour être

utilisée avec un ski court.

Un ski court doit être compris comme étant un ski dont la longueur est sensiblement égale ou inférieure à 1.4 mètre, et

de préférence voisine de 1 mètre ou moins.

L'utilisation de skis courts amène notamment un utilisateur à faire des glissades en arrière, à faire des glissades en rotation combinée à une translation, à effectuer des descentes en conduite coupée avec changements de direction très rapides,

ou encore à effectuer des sauts ou des acrobaties.

Il est connu de retenir une chaussure sur un ski court au moyen d'une fixation comprenant une plaque et des étriers. La plaque est solidarisée au ski par tout moyen connu, et la chaussure est retenue sur la plaque par un étrier avant et par un étrier arrière, chacun des étriers coopérant respectivement avec l'extrémité avant et l'extrémité arrière ou talon de la chaussure. La fixation à étriers est non-déclenchable. Seule une

action manuelle de l'utilisateur permet un déchaussage.

Un avantage qui résulte de l'emploi d'une fixation à étriers est que la conduite du ski est précise, parce que retenue de la chaussure sur le ski est réalisée avec une liaison intime de la chaussure par rapport au ski. Il existe des cas de figure pour lesquels il serait utile que la chaussure puisse se séparer du ski sans action manuelle de l'utilisateur. Ces cas sont ceux o une forte sollicitation tend à éloigner le talon de la chaussure par rapport au ski, soit dans une direction perpendiculaire au ski, soit dans une direction transversale du ski, soit dans une direction

intermédiaire entre les deux précédentes.

L'art antérieur a proposé des dispositifs de retenue comprenant un étrier qui permet une séparation de la chaussure

et du ski.

Par exemple, le document FR 1 470 904 divulgue un dispositif qui retient une chaussure sur un ski, le talon de la chaussure étant retenu par un étrier. La structure de l'étrier intègre un moyen de verrouillage élastique qui permet une ouverture de l'étrier, et donc une libération du talon de la

chaussure, en cas de chute avant de l'utilisateur.

L'étrier selon ce dispositif est prévu pour fonctionner

avec un ski long. La pratique du ski avec un ski long, c'est-à-

dire un ski dont la longueur est supérieure à 1.4 mètre, amène l'utilisateur à rechercher des sensations de vitesse en ligne droite ou selon des courbes à grands rayons de courbure. Dans ce cas, il est nécessaire que l'étrier permette un petit débattement élastique de la zone arrière de la chaussure par

rapport au ski.

Le dispositif selon le document FR 1 470 904 n'est pas adapté à la retenue d'une chaussure sur un ski court, notamment parce qu'il n'assure pas une liaison intime de la chaussure par rapport au ski, et parce qu'il permet une libération de la

chaussure seulement dans une direction perpendiculaire au ski.

L'invention a notamment pour objet un dispositif de retenue d'une chaussure sur un ski, le dispositif assurant une liaison intime de la chaussure par rapport au ski pendant la conduite, le dispositif libérant le talon de la chaussure en cas de forte sollicitation soit dans une direction perpendiculaire au ski, soit dans une direction transversale du ski, soit dans une

direction intermédiaire entre les deux précédentes.

Un dispositif de retenue d'une chaussure sur un ski court selon l'invention comprend une plaque, la plaque présentant une face supérieure prévue pour recevoir au moins une partie de la semelle de la chaussure et une face inférieure prévue pour

prendre appui sur le ski, le dispositif comprenant un sous-

ensemble de retenue prévu pour retenir une extrémité de la semelle de la chaussure sur la face supérieure de la plaque, le sous-ensemble de retenue comprenant deux branches solidarisées

l'une à l'autre de façon amovible par un moyen de verrouillage.

Le dispositif selon l'invention est caractérisé par le fait que le moyen de verrouillage comprend une bille solidaire d'une des branches et un verrou solidaire de l'autre branche, le verrou comprenant deux mâchoires mobiles l'une par rapport à l'autre, les mâchoires étant conformées pour loger la bille, et un moyen élastique sollicitant les mâchoires dans une position

de fermeture.

La coopération de la bille avec le verrou permet la solidarisation des branches si une sollicitation de la chaussure par rapport au ski ne dépasse pas une intensité de référence. Au-delà de cette intensité, les branches se séparent

et le sous-ensemble de retenue libère le talon de la chaussure.

Par suite, la chaussure est libérée du ski. Le passage d'une phase de solidarisation des branches à une phase de séparation

des branches se fait de façon brutale.

La chaussure est maintenue avec une liaison intime par rapport au ski pendant la conduite, et elle est libérée en cas

de forte sollicitation.

Un avantage est de concilier une conduite précise d'un ski court avec une aptitude à la libération de la chaussure par

rapport au ski en cas de forte sollicitation.

Un autre avantage est que la libération du talon de la

chaussure se fait dans une large plage de directions, c'est-à-

dire soit dans une direction perpendiculaire au ski, soit dans une direction transversale du ski, soit dans une direction

intermédiaire entre les deux précédentes.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention

seront mieux compris à l'aide de la description qui va suivre,

en regard du dessin annexé illustrant, selon un exemple non limitatif, comment l'invention peut être réalisée, et dans lequel: - la figure 1 est une vue latérale d'une chaussure retenue sur un ski court par un dispositif selon l'invention, - la figure 2 est une vue selon II-II de la figure 1, - la figure 3 est une coupe d'un étrier du dispositif selon III-III de la figure 1, - la figure 4 est un schéma de l'étrier du dispositif selon la figure 3, dans une position de fermeture, - la figure 5 est similaire à la figure 4, mais schématise une ouverture de l'étrier, - la figure 6 est similaire aux figures 4 et 5, mais schématise l'étrier après l'ouverture, - la figure 7 est une coupe partielle selon VII-VII de la

figure 2.

L'exemple de réalisation de l'invention va être décrit ci-

après à l'aide des figures 1 à 7.

De manière connue comme le montre la figure 1, une chaussure 1 est retenue sur un ski court 2 par un dispositif de retenue 3. La chaussure 1, représentée en trait mixte pour des raisons de commodité, comprend une semelle 4, une tige 5, un embout avant 6 situé dans une zone avant de la chaussure 1, et un embout arrière 7 situé dans une zone arrière de la chaussure 1

au niveau du talon.

Le ski 2 s'étend longitudinalement entre une extrémité avant 8 et une extrémité arrière 9, et présente une face supérieure 10 opposée à une face inférieure ou semelle 11. Bien entendu, la face 10 est prévue pour recevoir le dispositif 3,

et la semelle 11 est prévue pour glisser sur la neige.

Le dispositif 3 comprend une plaque 12 qui présente une face supérieure 13 prévue pour recevoir la semelle 4, ainsi qu'une face inférieure 14 prévue pour s'appuyer sur la face

supérieure 10 du ski 2.

La plaque 12 est retenue sur le ski 2 par un moyen non représenté, comme par exemple un ensemble de vis vissées dans

le ski 2 à travers des orifices de la plaque 12.

La plaque 12 est de préférence une pièce monobloc, mais pourrait aussi être un ensemble de plusieurs pièces. Par exemple, la plaque 12 pourrait comprendre deux demi-plaques, l'une recevant une zone avant de la semelle 4, l'autre recevant

une zone arrière de la semelle 4.

La retenue de la chaussure 1 sur le dispositif 3 se fait par un moyen de retenue avant représenté sous la forme d'un

étrier avant 15, et par un sous-ensemble de retenue arrière 16.

L'étrier avant 15 comprend, comme il est connu par un homme du métier, un fil rigide 17 associé à une poignée 18. La poignée 18 peut être placée par une action manuelle dans une position de fermeture ou dans une position d'ouverture, de

façon à retenir ou à libérer l'embout 6 de la chaussure 1.

Le sous-ensemble de retenue arrière 16 est visible sur la figure 2 dans une position de fermeture, c'est-à-dire de

retenue de l'embout arrière 7.

Selon l'invention, la retenue de l'embout arrière 7 sur la plaque 12 se fait au moyen d'un serre-semelle qui présente une

forme complémentaire à celle de l'embout 7.

Comme le montre la figure 7, l'embout 7 de la chaussure 1 présente la forme générale d'un tenon en saillie dans une direction longitudinale de la chaussure 1 à l'arrière de la semelle 4. L'embout 7 présente une face supérieure 50 et une face arrière 51, faces sur lesquelles prennent appui des faces

de retenue 52 et 53 du serre-semelle.

Le serre-semelle doit être compris comme étant une partie

de la surface externe d'un moyen de verrouillage du sous-

ensemble de retenue 16.

Comme le montre la figure 2, le sous-ensemble de retenue arrière 16 comprend notamment une première branche 19 et une deuxième branche 20 reliées l'une à l'autre d'une part par le

moyen de verrouillage, et d'autre part par un tourillon 21.

Les branches 19, 20 sont de préférence faites avec un câble d'acier, mais un lien réalisé en fibres synthétiques pourrait convenir. Le tourillon 21 traverse un orifice de la plaque 12, de façon à retenir le sous-ensemble de retenue arrière 16 sur la

plaque 12.

Le tourillon 21 est de préférence réalisé en acier, ou avec

un alliage métallique.

Le moyen de verrouillage, et donc le serre-semelle, est situé au- dessus de l'embout arrière 7 quand la chaussure 1 est

retenue sur la plaque 12 du dispositif 3.

Le moyen de verrouillage comprend une butée 22 solidaire de

la branche 19, et un verrou 23 solidaire de la branche 20.

La butée 22 doit être comprise comme étant une pièce prévue pour venir au contact du verrou 23, et être retenue par ce

dernier de manière amovible, comme il sera expliqué après.

Bien entendu, la butée 22 et le verrou 23 présentent chacun

une partie des faces 52 et 53 du serre-semelle.

Ainsi, lorsqu'ils sont solidarisés l'un à l'autre, la butée 22 et le verrou 23 forment le serre-semelle pour retenir

l'embout arrière 7 sur la plaque 12.

Cela revient à dire que le serre-semelle est constitué par deux pièces solidaires de façon amovible l'une par rapport à l'autre. Comme on le voit mieux sur la figure 3, la butée 22 présente une surface d'appui 24 prévue pour coopérer avec le

verrou 23.

Une bille 25 solidaire de la butée 22 est retenue en saillie par rapport à la surface 24, par un moyen représenté sous la forme d'une portion de câble 26 associée à des manchons 27, 28. Bien entendu, les manchons 27, 28 sont sertis respectivement à chaque extrémité de la portion 26, et des orifices appropriés sont ménagés pour le passage de la portion

26 et des manchons 27, 28 dans la butée 22 et dans la bille 25.

Ainsi, la bille 25 ne peut s'éloigner au-delà d'une distance de

référence par rapport à la surface d'appui 24.

La bille 25 doit être comprise comme étant un embout dont la forme de réalisation préférée est sensiblement celle d'une sphère. Cependant, la bille 25 pourrait présenter une forme de tronc de cône, une forme cylindrique, une forme biseautée, ou

autre.

Le verrou 23 comprend une mâchoire fixe 29 et une mâchoire mobile 30, cette dernière étant mobile en rotation par rapport à la mâchoire fixe 29 selon une articulation d'axe 31 réalisée par tout moyen connu tel qu'un tourillon. Les mâchoires 29, 30 présentent respectivement une cavité 32, 33 qui permet d'accueillir une portion de la bille 25. La cavité 32, 33 présente de préférence une forme complémentaire de celle de la

bille 25, mais ce n'est pas une obligation.

Un moyen élastique sollicite en permanence les mâchoires 29, 30 vers une position de fermeture, c'est-à-dire de façon

que les cavités 32, 33 se rapprochent l'une vers l'autre.

Le moyen élastique comprend une vis 34 qui est vissée dans la mâchoire fixe 29 et qui traverse une fente 35 de la mâchoire mobile 30 pour faire saillie par rapport à cette dernière. Un élément élastique réalisé sous la forme d'un ressort 36 prend appui sur une molette 37, vissée sur la vis 34, pour solliciter

la mâchoire 30 vers la mâchoire 29.

La mâchoire fixe 29 présente une surface d'appui 38 prévue pour venir en contact avec la surface d'appui 24 de la butée 22. Des pions 39, 40 de la butée 22 coopèrent avec des orifices 41, 42 de la mâchoire 29 pour positionner le verrou 23 par

rapport à la butée 22.

Une poignée 43 solidaire de la mâchoire fixe 29 et une poignée 44 solidaire de la mâchoire mobile 30 sont prévues pour solliciter les mâchoires 29, 30 vers une position d'ouverture, contre l'action du ressort 36. Ce cas de figure se produit notamment quand l'utilisateur souhaite remettre la bille 25 entre les mâchoires 29, 30 après que le sous-ensemble de

retenue arrière 16 se soit ouvert.

Le moyen de verrouillage élastique est solidarisé aux

branches 19, 20 comme expliqué ci-après.

Chacune des branches 19, 20 est une portion de câble qui présente une extrémité solidarisée l'une à la butée 22, l'autre

à la mâchoire fixe 29 du verrou 23.

Chaque portion de cable 19, 20 présente une autre extrémité solidarisée l'une à un disque 45, l'autre à un disque 46 du sous-ensemble de retenue 16. Par exemple, chaque moyen de solidarisation d'une branche 19, 20 peut être réalisé par

sertissage.

Les disques 45, 46 sont reliés entre eux par le tourillon

21, chaque disque étant de préférence soudé au tourillon 21.

Le fonctionnement du dispositif 3 est expliqué ci-après à

l'aide des figures 4 à 6.

La figure 4 schématise le sous-ensemble de retenue arrière 16 dans la position de fermeture qu'il occupe sur les figures 1 à 3, pendant la retenue de l'embout arrière 7. La bille 25 est retenue par le verrou 23 en étant pincée dans les cavités 32, 33 sous l'action du ressort 36. Les surfaces d'appui 24 de la

butée 22 et 38 de la mâchoire fixe 29 sont en contact.

Il s'ensuit que le périmètre du sous-ensemble de retenue 16 reste constant pendant la conduite du ski 2. Le périmètre du sous-ensemble 16 est délimité par le tourillon 21, la branche

19, le moyen de verrouillage, et la branche 20.

Bien entendu, le sous-ensemble de retenue arrière 16 retient l'embout 7 pendant que l'étrier avant 15 retient l'embout 6. De ce fait la semelle 4, et donc la chaussure 1,

est retenue sur la plaque 12.

Dans un cas o une sollicitation de l'embout arrière 7 sur le sousensemble de retenue arrière 16 atteint une valeur de référence, dans une direction qui tend à accroître le périmètre du sous-ensemble 16, le moyen de verrouillage libère l'embout arrière 7 comme on le voit sur la figure 5. La direction de sollicitation peut être un éloignement de l'embout 7 par rapport à la plaque 12 sensiblement perpendiculairement à la face supérieure 13, selon la flèche Fl. La direction peut aussi être orientée transversalement par rapport au dispositif 3, pour éloigner le talon par rapport à

la plaque 12 selon la flèche F2 ou F3.

Bien entendu une combinaison de sollicitations perpendiculaire et transversale, par exemple selon la flèche F4 ou F5, tend également à accroître le périmètre du sous-ensemble 16. Quand la valeur de référence de la sollicitation est atteinte, les mâchoires 29, 30 s'éloignent l'une de l'autre contre l'action du ressort 36 pour libérer la bille 25. La libération se fait instantanément, car la forme de la bille 25 agit comme un levier sur les formes des cavités 32, 33 des mâchoires 29, 30. Bien entendu, les surfaces d'appui 24 et 38 de la butée 22 et de la mâchoire fixe 29 ne sont plus en

contact l'une avec l'autre après la libération de la bille 25.

Cela signifie que le sous-ensemble de retenue arrière 16 est ouvert, que l'embout arrière 7 est libéré, et que la chaussure

1 n'est plus retenue sur le dispositif 3.

Bien entendu, dès que la bille 25 est libérée, les mâchoires 29, 30 sont à nouveau rapprochées l'une de l'autre

comme on le voit sur la figure 6.

L'utilisateur peut refermer le sous-ensemble 16 en remettant la bille 25 dans le verrou 23. Pour cela il lui suffit d'éloigner l'une de l'autre les mâchoires 29, 30 contre l'action du ressort 36, de placer la bille 25 entre les mâchoires 29, 30 en positionnant l'une sur l'autre les surfaces 24 et 38 à l'aide des pions 39, 40 et des orifices 41, 42, puis

de rapprocher l'une de l'autre les mâchoires 29, 30.

L'éloignement des mâchoires 29, 30 est obtenu par action sur les poignées 43, 44, à l'encontre du ressort 36. Le rapprochement des mâchoires 29, 30 est obtenu par relâchement

des poignées 43, 44, pour laisser agir le ressort 36.

La pratique du ski avec le ski 2 et le dispositif 3 selon l'invention se fait habituellement sans qu'il soit nécessaire d'ouvrir ou de fermer le sous-ensemble de retenue arrière 16, car le chaussage nécessite seulement une action sur la poignée 18 de l'étrier avant 15. Il est nécessaire de manipuler le sous-ensemble de retenue arrière 16 pour le refermer seulement après qu'il se soit ouvert par une action non commandée de

l'utilisateur.

Le sous-ensemble de retenue arrière 16 se comporte comme un limiteur d'effort. Il libère le talon, et par suite la chaussure 1, quand les efforts visualisés à la figure 5

atteignent la valeur de référence.

Les éléments constitutifs du dispositif 3 peuvent être fabriqués avec tous les matériaux et selon toutes les

techniques connues de l'homme du métier.

En particulier, la plaque 12 et la poignée 18 sont faites

de préférence avec une matière plastique dure armée ou non.

Les autres éléments sont de préférence réalisés en métal,

en alliage métallique ou en matière plastique dure.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation ainsi décrit, et comprend tous les équivalents

techniques pouvant entrer dans la portée des revendications qui

vont suivre.

La forme générale du moyen de verrouillage du sous-ensemble de retenue arrière 16 est conçue pour épouser la forme de l'embout arrière 7 de la chaussure 1. L'embout arrière pourrait avoir une structure différente de celle des dessins, ou être remplacé par exemple par une rainure dans le talon de la chaussure.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1- Dispositif de retenue (3) d'une chaussure (1) sur un ski court (2), le dispositif (3) comprenant une plaque (12), la plaque (12) présentant une face supérieure (13) prévue pour recevoir au moins une partie de la semelle (4) de la chaussure (1) et une face inférieure (14) prévue pour prendre appui sur le ski (2), le dispositif (3) comprenant un sousensemble de retenue (16) prévu pour retenir une extrémité de la semelle de la chaussure (1) sur la face supérieure (13) de la plaque (12), le sous-ensemble de retenue (16) comprenant deux branches (19, ) solidarisées l'une à l'autre de façon amovible par un moyen de verrouillage, caractérisé par le fait que le moyen de verrouillage comprend une bille (25) solidaire d'une (19) des branches et un verrou (23) solidaire de l'autre branche (20), le verrou (23) comprenant deux mâchoires (29, 30) mobiles l'une par rapport à l'autre, les mâchoires (29, 30) étant conformées pour loger la bille (25), et un moyen élastique sollicitant les

mâchoires (29, 30) dans une position de fermeture.

2- Dispositif de retenue (3) selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le moyen élastique comprend une vis (34) vissée dans une mâchoire fixe (29), la vis (34) traversant une fente (35) d'une mâchoire mobile (30), et un ressort (36) qui prend appui sur une molette (37) vissée sur la vis (34) pour solliciter la mâchoire mobile (30) vers la mâchoire fixe (29).

3- Dispositif de retenue (3) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que les mâchoires fixe (29) et mobile

(30) sont articulées l'une par rapport à l'autre.

4- Dispositif de retenue (3) selon l'une quelconque des

revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que la mâchoire

fixe (29) présente une poignée (43) et par le fait que la

mâchoire mobile (30) présente une poignée (44).

- Sous-ensemble de retenue (16) prévu pour retenir une extrémité de la semelle d'une chaussure (1) sur une plaque (12) ou sur un ski court (2), le sous-ensemble de retenue (16) comprenant deux branches (19, 20) solidarisées l'une à l'autre de façon amovible par un moyen de verrouillage, caractérisé par le fait que le moyen de verrouillage comprend une bille (25) 1i solidaire d'une branche (19) et un verrou (23) solidaire de l'autre branche (20), le verrou (23) comprenant deux mâchoires (29, 30) mobiles l'une par rapport à l'autre, les mâchoires (29, 30) étant conformées pour loger la bille (25), et un moyen élastique sollicitant les mâchoires (29, 30) dans une position

de fermeture.