FR2787553A1 - Projecteur de vehicule automobile a cache de lampe perfectionne - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un projecteur de véhicule automobile, comprenant un miroir (200), une lampe (100) montée dans le fond du miroir (200), une glace (300), et un écran (510) s'étendant devant la lampe (100) de manière à masquer au moins partiellement le fond du miroir à un observateur situé devant le véhicule lorsque le projecteur est éteint, caractérisé en ce que l'écran (510) est apte à laisser passer au moins une partie du rayonnement issu du miroir et dirigé vers lui lorsque le projecteur est allumé.

Description

La présente invention concerne d'une façon générale les projecteurs de

véhicules automobiles, et en particulier les organes de tels

projecteurs qui sont placés devant la lampe, pour masquer cette dernière vis-

a-vis des observateurs se trouvant devant le véhicule.

On prévoit de façon classique un occulteur de lumière directe monté en avant de la lampe, qui d'une part arrête une partie du rayonnement provenant directement de la lampe et dirigé vers la glace, et qui d'autre part arrête la partie du rayonnement dirigé vers des zones non optiquement utiles (joues) du miroir. Les occulteurs classiques étant en métal et de ce fait inesthétiques, on a proposé de fixer à l'avant de ceux-ci une pièce appelée " enjoliveur de style ", de sorte qu'un observateur debout devant le projecteur éteint ne discerne ni la lampe ni l'occulteur métallique, mais

l'enjoliveur ayant un aspect amélioré.

Les enjoliveurs proposés jusqu'à présent sont soit superposés ainsi à un occulteur, soit réalisés de manière à constituer en eux-mêmes I'occulteur. Ainsi, dans la demande de brevet français FR 94 08757, on a proposé un cache de lumière directe réalisé en verre moulé et comportant

sur une de ses faces un revêtement opaque.

Pour assurer un masquage satisfaisant, pour différentes positions possibles d'un observateur debout devant le véhicule, et en particulier selon une direction d'observation plongeante, on comprend qu'il est nécessaire de

recourir à un enjoliveur de surface frontale relativement importante.

Et cette nécessité est d'autant plus forte que l'enjoliveur ne peut être placé au voisinage direct de la lampe pour ne pas être soumis à des températures trop importantes. En effet, à défaut d'éloigner suffisamment I'enjoliveur de la lampe, il sera constaté sur celui-ci, selon les cas, des phénomènes de ternissement, de dégazage, de dégradation des revêtements de surface, voire de dégradation du matériau du réflecteur par

conductibilité thermique excessive au niveau de la fixation de l'enjoliveur.

Mais une telle surface de masquage, avantageusement grande d'un point de vue stylistique, a comme inconvénient de masquer une partie significative du rayonnement issu du réflecteur pour participer au faisceau

lorsque le projecteur est allumé.

Ceci conduit dans tous les cas à une perte de flux indésirable et, notamment dans le cas des réflecteurs modernes à surfaces dites "libres", à

des défauts d'homogénéité marqués dans la photométrie du faisceau.

Les projecteurs munis des occulteurs/enjoliveurs connus ont un autre inconvénient. Ainsi pour certains types de projecteurs, tels que des projecteurs de route, le fait d'occulter la totalité des rayons émis par la lampe et dirigés directement vers la glace s'avère néfaste à l'efficacité du

projecteur, en provoquant une perte de flux lumineux pouvant atteindre 20 %.

La présente invention se propose de remédier à ces inconvénients: elle vise ainsi à proposer un organe destiné à cacher la

lampe, pouvant être adopté sans sévère limitation quant à sa taille.

L'invention propose en outre un projecteur dans lequel la lampe éteinte est cachée à l'observateur extérieur, et dans lequel le flux lumineux

utile n'est intercepté que dans des proportions particulièrement restreintes.

Ces buts sont atteints grâce à un projecteur de véhicule automobile, comprenant un miroir, une lampe montée dans le fond du miroir, une glace et un écran s'étendant devant la lampe de manière à masquer au moins partiellement le fond du miroir à un observateur situé devant le véhicule lorsque le projecteur est éteint, caractérisé en ce que l'écran est apte à laisser passer au moins une partie du rayonnement issu du miroir et

dirigé vers lui lorsque le projecteur est allumé.

Selon des aspects préférés mais non limitatifs de l'invention - I'écran présente une surface avant brillante, - l'écran présente une surface avant ayant l'aspect d'un miroir, [F l 1 1 - I'écran comporte une paroi de verre revêtue extérieurement d'une couche d'aluminium, - la couche d'aluminium est réalisée par vaporisation sous vide, - la couche d'aluminium est d'épaisseur de l'ordre de 250 Angstrôms, - I'écran présente une face externe convexe, - le projecteur comprend un organe formant occulteur destiné à arrêter une partie des rayons lumineux issus de la lampe, sur lequel ledit écran est monté, - I'occulteur est placé entre la lampe et l'écran et présente une ouverture située en avant de la lampe de sorte que des rayons lumineux sont transmis directement du miroir I à l'écran à travers l'ouverture, - le projecteur comprend un élément de forme filaire flexible et une pièce de maintien de l'écran, et la pièce de maintien et l'écran sont munis d'aménagements de réception respectifs pour l'élément filaire, de sorte que l'élément filaire solidarise l'écran à la pièce de maintien en coopérant avec les aménagements de réception, - le projecteur comporte un support d'écran possédant des moyens de retenue du bord de l'écran et des aménagements de réception de l'élément filaire, - le support d'écran est formé de deux parties aptes à être refermées l'une contre l'autre autour de l'écran, - les deux parties sont formées de façon à border l'écran sur l'ensemble de sa circonférence, - les parties formant le support sont munies à leurs extrémités

d'aménagements d'accrochage desdites parties.

D'autres aspects, buts et avantages de la présente invention apparaitront mieux à la lecture de la forme de réalisation suivante, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexes sur lesquels: 30. la figure 1 est une coupe longitudinale verticale d'un projecteur selon l'invention la figure 2 est une coupe transversale d'un bord d'un organe cache-lampe selon l'invention; la figure 3 est une vue de côté éclatée d'un ensemble occulteur/cache-lampe selon l'invention; 5. la figure 4 est une vue de face d'une épingle de fixation d'un écran cache-lampe sur un occulteur, conforme à l'invention; la figure 5 est une vue de face d'un ensemble formé de l'épingle de la figure 4 et d'un support de fixation de cette épingle, selon l'invention; 10. la figure 6 est une vue détaillée d'un dispositif de verrouillage

du support pour écran de la figure précédente.

On a représenté sur la figure 1 un projecteur conforme à l'invention. Ce projecteur comporte de manière classique une lampe à filament 100, un réflecteur ou miroir 200, une glace 300. Ce projecteur comporte en outre un occulteur 400 qui forme un cylindre 410 prolongé en

partie arrière par une patte 420 de fixation à l'arrière du réflecteur 200.

Le cylindre 410 formé par l'occulteur 400 est ouvert en partie avant. Il forme sensiblement une paroi cylindrique de révolution sans fond, venant, comme représenté sur la figure 1, entourer une zone directement en avant de la lampe 100. L'occulteur 400 est monté de sorte que sa paroi cylindrique présente un même axe de symétrie X que la lampe 100, et qu'un bord d'extrémité arrière de ce cylindre soit découpé de telle sorte que la lumière issue du filament en arrière de ce bord ne rencontre que les parties

utiles du réflecteur 200.

Comme on peut le voir sur la figure 3, I'occulteur 400 présente, à l'extrémité avant de sa partie cylindrique, une ouverture circulaire délimitée par une bordure sensiblement circulaire 425. Sur le pourtour de cette bordure avant 425 sont réparties de façon angulairement régulière trois encoches

430, 440, 450, qui sont chacune ouvertes sur cette bordure 425.

Chaque encoche présente deux bords latéraux qui se rapprochent l'un de l'autre vers le fond de l'encoche. Ces deux bords latéraux se IrF1il-il I prolongeant à l'arrière en une ouverture s'étendant transversalement à la direction principale X de l'occulteur, de largeur supérieure à l'écartement

entre les deux bords rectilignes au niveau de leur extrémité arrière.

Ainsi, chaque encoche présente, au niveau des extrémités arrières des bords rectilignes, deux renfoncements opposes. Le projecteur présente un organe enjoliveur 500 fixé sur l'occulteur 400 et destiné à former un masque pour dissimuler le fond du projecteur, et en particulier la lampe 100, à un observateur situé devant le véhicule. Cet organe est prévu pour cacher à la fois l'occulteur, la lampe et

une base de fixation de la lampe située au fond du projecteur.

L'enjoliveur 500 est formé de deux parties principales.

La première de ces parties est un écran de verre 510 de contour circulaire et de forme bombée vers l'avant du projecteur. Cet écran de verre 510 présente une épaisseur constante et, comme représenté à la figure 2,

son bord périphérique est perpendiculaire à sa surface au niveau de ce bord.

La deuxième partie principale du cache-lampe 500 est un anneau

circonférentiel métallique 520 bordant l'écran 510 sur toute sa circonférence.

Cet anneau 520 présente sur sa paroi intérieure deux gorges circonférentielles intérieures parallèles l'une à l'autre. Une première gorge 522 présente, en coupe transversale, la forme d'une découpe apte à recevoir de manière complémentaire le bord de l'écran 510. La seconde gorge 524 fournit un aménagement de réception d'un élément filaire élastique de fixation 600 que nous allons maintenant décrire en référence aux figures 4 et 5. Le fil 600 présente une partie principale inscrite sur un cercle C. Cette partie principale du fil 600 comporte trois portions principales. Deux premières de ces portions, référencées 610, 620, s'étendent chacune en arc de cercle sur environ un sixième du cercle C. Une troisième portion 640 s'étend également sur un sixième du cercle C, mais est divisée en deux sous- portions 642 et 643 séparées en partie centrale de la portion 640. Les [S' ilm 1IE trois portions 610, 620 et 640 qui viennent d'être décrites sont disposées angulairement de façon régulière sur le cercle C. Ces trois sous-parties sont séparées les unes des autres à chaque fois par un espace angulaire d'environ 60 . Dans les trois espaces angulaires ainsi définis, le fil métallique 600 ne s'interrompt pas, mais il décrit à chaque fois une boucle en forme de U s'étendant à l'intérieur du cercle C

référencée 650, 660 et 670.

Le cercle C présente, dans un état de repos du fil métallique 600, un diamètre légèrement supérieur au diamètre de la gorge 524 de l'anneau 520. Les deux sous-portions 642 et 643 peuvent être rapprochées grâce à la flexibilité du fil métallique 600, pour réduire le diamètre du cercle C et permettre d'introduire le fil dans la gorge 524 de l'anneau, les boucles 650,

660 et 670 s'étendant radialement vers l'intérieur.

Le fil métallique 600 une fois libéré vient par retour élastique en appui à l'intérieur de la gorge 524. Il suffit alors d'approcher l'extrémité avant de l'occulteur 400 de la face concave du cache-lampe 500 pour que l'occulteur coopère, par ses encoches 430, 440 et 450, respectivement avec

les extrémités intérieures des pattes en U 650, 660, 670 du fil métallique 600.

Ainsi, le fil métallique fixe l'enjoliveur 500 sur l'occulteur 400 en laissant entre ces deux éléments un espace permettant une aération efficace de la lampe 100 et permettant ainsi d'éviter un échauffement excessif de

l'enjoliveur 500.

Grâce à un tel montage de l'enjoliveur 500, celui-ci se trouve éloigné de la source de chaleur que constitue la lampe 100, et le ressort-fil 600 ne s'appuie sur l'occulteur 400 et l'enjoliveur 500 que par des surfaces très limitées, réduisant ainsi notablement la conductibilité thermique vers l'enjoliveur 500. En assurant en outre un espacement radial entre l'occulteur et l'enjoliveur, on obtient une ventilation importante permettant d'adopter des enjoliveurs très enveloppants et permettant d'utiliser pour réaliser ceux-ci des matériaux et/ou des revêtements qui ne pouvaient pas être utilisés avec les

températures obtenues avec les dispositifs de montage classiques.

- I'Fil i tl I

Dans la position de montage représentée sur la figure 1, le cache-

lampe 500, ici de diamètre égal à 4 cm, s'étend sensiblement coaxialement à

la lampe.

Le diamètre particulièrement élevé de ce cache-lampe 500 permet de cacher à un observateur l'ensemble de la partie arrière du projecteur,

incluant l'occulteur, la lampe et son culot ainsi que le trou de lampe.

L'enjoliveur 500 s'étend notamment sur un diamètre nettement supérieur au diamètre de la partie cylindrique avant de l'occulteur 400. Il dépasse ainsi nettement latéralement à l'occulteur, sur tout le contour de ce dernier, de sorte qu'il dissimule en entier toute cette partie avant de

l'occulteur 400.

Conformément à l'invention, un tel cache-lampe 500 produit un effet de masquage du fond du réflecteur sans produire d'inconvénient en

matière d'efficacité d'éclairage, comme on va l'expliquer ci-après.

L'écran 510 est formé par une paroi de verre 512 transparente, revêtue par vaporisation d'une très mince couche d'aluminium 515 sur sa

surface avant convexe.

L'épaisseur de la couche 515 d'aluminium est ici de l'ordre de 250 Angstrôms. Plus généralement, on choisit une épaisseur suffisamment faible pour qu'elle assure une transparence partielle de lumière se propageant à partir du fond du réflecteur vers la route, et suffisamment importante pour présenter une réflectance marquée dans le sens des rayons provenant de

l'avant du véhicule.

L'écran 510 forme donc à la fois une fenêtre laissant passer à travers elle une proportion notable du flux d'éclairage dirigé vers l'avant, et ne présentant à l'extérieur, lorsque la lampe est éteinte, que les images provenant de l'avant le véhicule, qu'elle réfléchit par sa face avant formant miroir. Ainsi un tel enjoliveur ne perturbe que faiblement l'éclairage du projecteur par rapport à un projecteur muni du seul occulteur 400. A cet égard, avec l'enjoliveur 500 de la figure 1, une partie particulièrement faible IF7 111i l1 1 des rayons est réfléchie par l'écran 510 vers le réflecteur. Une partie tout aussi faible est réfractée dans l'écran 510, ou absorbée par de successifs

changements de milieux.

Le projecteur de la figure 1 présente, par rapport à un projecteur sans occulteur ni l'enjoliveur, une perte de flux qui est d'environ 15 %, alors qu'un projecteur semblable à celui de la figure 1 doté du seul occulteur 400,

présente déjà une perte de 10 %.

Ainsi l'enjoliveur 500 selon l'invention ne provoque qu'une perte

de flux supplémentaire de l'ordre de quelques pour-cent.

Un projecteur comportant un occulteur et un enjoliveur de même dimension mais totalement opaque présente, lui, une perte, mesurée de la même façon, qui est égale à 20 %. L'utilisation d'un tel cache-lampe permet donc un gain de flux très net par rapport à l'utilisation d'un tel enjoliveur opaque. On observe sur la figure 1 que le rayonnement émis directement par le filament 110 est occulté par la partie frontale opaque 115, classique en

soi, du bulbe de la lampe.

En revanche, des rayons tels que 810 réfléchis par la zone du réflecteur située autour du trou de lampe atteignent l'écran 510 en passant par l'intérieur de l'occulteur 400, tandis que des rayons réfléchis tels que 820

atteignent l'écran 510 en passant à l'extérieur dudit occulteur.

L'écran 510, de par ses propriétés sus-décrites, laisse passer la majorité de ces rayons, essentiellement sans déviation, pour qu'ils participent

utilement au faisceau (quel que soit le type de faisceau).

La proportion restante, minoritaire, de ces rayons est soit réfléchie vers le réflecteur 200, soit réfractée ou absorbée par les changements de

milieux successifs.

A ce sujet, la surface interne de l'écran 510 peut être conçue pour renvoyer les rayons réfléchis vers des zones du réflecteur 200 qui seront inaptes à renvoyer elles-mêmes ces rayons vers la glace; en variante, les rayons peuvent être réfléchis par l'écran 510 vers le réflecteur 200 d'une F i Il l i manière telle que ce dernier renvoie à nouveau ces rayons vers l'écran 510 selon une incidence les rendant propres à traverser ledit écran pour participer utilement au faisceau, et ainsi minimiser l'atténuation du

rayonnement utile due à la présence de l'enjoliveur.

L'écran 510 présente une face avant ayant sensiblement le même aspect que le réflecteur, de sorte qu'il cache la région de fond du réflecteur en s'harmonisant parfaitement bien avec lui. Le projecteur éteint présente donc un aspect esthétique, uniforme et agréable et une impression de

profondeur particulièrement forte.

Grâce à ses propriétés d'une glace sans tain, I'écran 510 peut présenter des formes et des dimensions quelconques, et notamment peut

déborder largement par rapport à l'occulteur 400.

Selon une variante de réalisation, la couche d'aluminium peut être remplacée par tout revêtement, brillant, satiné ou mat, qui à la fois soit suffisamment opaque pour ne pas permettre à un observateur à l'état éteint du projecteur de distinguer clairement les éléments de fond de celui-ci, mais également soit suffisamment transparent pour laisser passer à travers l'écran une proportion substantielle de la partie du faisceau d'éclairage sur laquelle il

est interposé.

On décrira maintenant plus précisément en référence à la figure 6 le support de fixation 520 de l'écran 510. Le support 520 se compose de deux demi-anneaux 523, 525 inscrits sur un cercle et reliés entre eux par leurs extrémités. Les deux demi-anneaux sont obtenus par moulage et pouvant s'assembler de manière autocentrée. Au deux extrémités de chacun

des demi-anneaux se trouve à chaque fois une cavité 526.

Cette cavité forme à chaque fois de façon adjacente à l'extrémité du 1/2 anneau une surface d'appui rentrante pour une agrafe 528 de jonction qui s'étend par-dessus le point de jonction entre ces deux extrémités des demi-anneaux et s'engage dans chacune des cavités 526 pour enserrer les

extrémités jointes des deux demi-anneaux 523 et 525.

Grâce à une telle disposition, le montage de l'écran sur son support 520 est effectué en renfermant les deux demi-anneaux 523 et 525 l'un contre l'autre, en appui contre la bordure périphérique de l'écran 510, puis en engageant élastiquement les agrafes 528 aux deux points de jonction pour ainsi enserrer l'écran 510 entre deux demi-coquilles. Le fil 600 peut

alors être mis en place dans l'anneau 520 comme décrit précédemment.

L'enjoliveur 500 est ensuite fixé sur l'occulteur 400 par l'intermédiaire du

ressort-fil 600.

Claims (14)

REVENDICATIONS

1. Projecteur de véhicule automobile, comprenant un miroir (200), une lampe (100) montée dans le fond du miroir (200), une glace (300), et un écran (510) s'étendant devant la lampe (100) de manière à masquer au moins partiellement le fond du miroir à un observateur situé devant le véhicule lorsque le projecteur est éteint, caractérisé en ce que l'écran (510) est apte à laisser passer au moins une partie du rayonnement issu du miroir

et dirigé vers lui lorsque le projecteur est allumé.

2. Projecteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que

l'écran (510) présente une surface avant brillante (515).

3. Projecteur selon la revendication 2, caractérisé en ce que

l'écran (510) présente une surface avant (515) ayant l'aspect d'un miroir.

4. Projecteur selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en

ce que l'écran comporte une paroi de verre (510) revêtue extérieurement

d'une couche d'aluminium (515).

5. Projecteur selon la revendication 4, caractérisé en ce que la

couche d'aluminium (515) est réalisée par vaporisation sous vide.

6. Projecteur selon la revendication 5, caractérisé en ce que la

couche d'aluminium (515) est d'épaisseur de l'ordre de 250 Angstrôms.

7. Projecteur selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en

ce que l'écran présente une face externe convexe.

8. Projecteur selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en

ce qu'il comprend un organe formant occulteur (400) destiné à arrêter une partie des rayons lumineux issus de la lampe, sur lequel ledit écran (510) est monté.

9. Projecteur selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'occulteur (400) est placé entre la lampe (100) et l'écran (510) et présente une ouverture (425) située en avant de la lampe (100) de sorte que des rayons lumineux sont transmis directement du miroir (200) à l'écran (510) à

travers l'ouverture (425).

10. Projecteur selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en

ce qu'il comprend un élément de forme filaire (600) flexible et une pièce de maintien (400) de l'écran (510), et en ce que la pièce de maintien (400) et l'écran (510) sont munis d'aménagements de réception respectifs (524, 430, 440, 450) pour l'élément filaire (600), de sorte que l'élément filaire (600) solidarise l'écran (510) à la pièce de maintien (400) en coopérant avec les

aménagements de réception.

11. Projecteur selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il comporte un support d'écran (520) possédant des moyens (522) de retenue du bord de l'écran (510) et des aménagements de réception (524) de

l'élément filaire (600).

12. Projecteur selon la revendication 11, caractérisé en ce que le support d'écran (520) est formé de deux parties (523, 526) aptes à être

refermées l'une contre l'autre autour de l'écran (510).

13. Projecteur selon la revendication 12, caractérisé en ce que les deux parties sont formées de façon à border l'écran (510) sur l'ensemble de

sa circonférence.

14. Projecteur selon la revendication 13, caractérisé en ce que les parties (523, 526) formant le support (520) sont munies à leurs extrémités

d'aménagements d'accrochage (526) desdites parties.

IF-niil I