FR2784165A1 - Soupape avec dispositif d'amortissement - Google Patents

Abstract

Soupape comprenant un corps de soupape (29; 49; 49') qui influence l'écoulement d'une liaison de fluide (21) de la soupape (19) par le fait que le corps de soupape (29; 49; 49') exécute un mouvement de soupape au cours duquel la distance entre une surface de soupape et le corps de soupape (29; 49; 49') varie, le corps de soupape (29; 49; 49') étant en liaison active avec un dispositif d'amortissement (37a; 37a'; 41; 41'; 41c; 41c'; 55; 55') agissant à l'encontre de son mouvement de soupape.

Description

La présente invention se rapporte à une soupape comprenant un corps de

soupape qui influence l'écoulement d'une liaison de fluide de la soupape par le fait que le corps de soupape exécute un mouvement de soupape au cours duquel la distance entre une surface de soupape et le

corps de soupape varie.

Un problème général dans les soupape réside dans le fait qu'il se produit des bruits d'écoulement ou de commutation. Dans le cas de soupapes d'amortissement, on a introduit des canaux de tranquilisation qui empêchent une différence de pression brusque entre les côtés

admission et sortie.

Par ailleurs, il est connu que pour des soupapes d'amortissement commutables, l'opération de commutation ne peut être effectuée que si l'on reste en dessous d'une pression maximum dans l'amortisseur puisque autrement, des bruits de commutation sont également perceptibles. Dans ce contexte, on a aussi essayé de limiter la course de fonctionnement du corps de soupape afin d'éviter des bruits de

commutation.

La présente invention a pour objectif d'obtenir une soupape qui ne cause si possible aucun bruit de commutation, qui présente une friction intérieure faible et qui exécute un mouvement fonctionnel prévu dans toutes les conditions de fonctionnement Selon l'invention, cet objectif est atteint grâce au fait que le corps de soupape est en liaison active avec un dispositif d'amortissement

agissant à l'encontre de son mouvement de soupape.

Le dispositif d'amortissement empêche un mouvement d'ouverture trop rapide de la soupape qui peut causer d'une part des bruits du fluide d'écoulement ou d'autre part aussi des bruits de commutation en raison

de la masse du corps de soupape.

Selon une autre configuration avantageuse, le dispositif d'amortissement agit en fonction de la vitesse. Il existe ainsi une dépendance directe entre la pression de retenue, en tant que force de service, et la mesure contraire du dispositif d'amortissement qui travaille aussi en fonction de la vitesse. On peut renoncer à un système

électronique compliqué qui pourrait fournir le même effet.

À cet effet, le dispositif d'amortissement en fonction de la vitesse présente un déplaceur qui est mobile dans une chambre d'amortissement remplie d'un liquide sous pression. Le liquide sous

pression est le même que celui qui s'écoule à travers la soupape.

Par ailleurs, le dispositif d'amortissement présente au moins une section d'étranglement. On peut aussi mettre en oeuvre plusieurs sections d'étranglement de sorte qu'un effet d'amortissement en fonction de la course soit possible. Selon une autre configuration avantageuse, la chambre d'amortissement est formée par un boîtier en forme de godet

dans lequel plonge le déplaceur.

La section d'étranglement du dispositif d'amortissement a des dimensions relativement petites. Afin que la fente entre le déplaceur et le boîtier n'exerce aucune influence sur l'effet d'amortissement, le

déplaceur est étanché vis-à-vis de la chambre d'amortissement.

Selon une autre caractéristique, il est prévu que le corps de soupape soit mobile axialement et assisté dans son mouvement fonctionnel par un

tiroir, le tiroir formant un ensemble avec le déplaceur.

En vue d'une fabrication simple, la chambre d'amortissement présente un contour intérieur en gradins, un tronçon de longueur de la chambre d'amortissement constituant une trajectoire pour le déplaceur. Ceci permet de ne pas devoir réaliser toute la paroi intérieure de la chambre

d'amortissement avec une très grande précision.

À titre de mesure complémentaire pour influencer le mouvement fonctionnel du corps de soupape, il est prévu que la chambre d'amortissement reçoive un dispositif d'enclenchement constitué par des moyens d'enclenchement et des moyens d'enclenchement complémentaires, les moyens d'enclenchement étant en liaison active avec le corps de soupape et définissant au moins une position de

fonctionnement du corps de soupape.

Ainsi, les moyens d'enclenchement sont constitués par des moyens de soutien radialement mobiles pour le corps de soupape, les moyens d'enclenchement s'engageant dans des moyens d'enclenchement complémentaires. En vue d'un montage simple, les moyens d'enclenchement forment un ensemble avec le tiroir. En pratique, les moyens d'enclenchement constituent un prolongement en forme de douille du tiroir, le prolongement présentant des fentes axiales qui permettent la mobilité

radiale des moyens de soutien.

En vue d'assurer une position de fermeture définie du corps de soupape, le tiroir est précontraint par un ressort de fermeture agencé à l'intérieur

de la chambre d'amortissement.

Pour améliorer le guidage du corps de soupape, celui-ci comprend un tiroir de soupape qui forme à l'intérieur de la liaison de fluide conjointement avec un boîtier de la soupape, une chambre de pression de retenue, la chambre de pression de retenue étant étanchée par un joint qui est réalisé radialement mobile dans des limites. Pour minimiser le problème de friction en rapport avec le mouvement fonctionnel du corps de soupape, le joint est logé dans une gorge, le joint présentant un dégagement vers le fond de la gorge. Il n'y a qu'une

légère précontrainte du joint dans la chambre de pression de retenue.

L'effet d'étanchéité proprement dit est engendré par la précontrainte de

la pression de retenue.

Pour empêcher une pression de retenue lors d'un mouvement de pénétration du tiroir de soupape, la chambre de pression de retenue présente une liaison de compensation de pression. Pour limiter l'encombrement, la liaison de compensation de pression est agencée dans le tiroir de soupape. Additionnellement, la chambre de pression de retenue présente une autre liaison de compensation de pression qui est pilotée par une unité d'étanchéité qui étanche le boîtier de la soupape, le boîtier séparant l'une de l'autre deux chambres de travail et étant déplacé axialement au fonctionnement de la soupape, l'unité d'étanchéité présentant une première bague d'étanchéité extérieure qui est réalisée en fonction d'une faible friction, et une bague d'étanchéité intérieure précontraint radialement la bague d'étanchéité extérieure et pilote l'autre liaison de compensation de pression en fonction de sa position à l'intérieur d'une

gorge annulaire dans le boîtier.

La chambre de pression de retenue présente une liaison de compensation de pression additionnelle dans le tiroir de soupape qui relie la chambre de retenue à une chambre de travail indépendamment des autres liaisons de compensation de pression. On dispose ainsi au maximum de trois liaisons de compensation de sorte que même si l'une des liaisons de compensation de pression présente un dysfonctionnement, un mouvement sûr du tiroir de soupape est

possible.

L'invention sera expliquée en détail ci-après à l'aide de la description

suivante des figures. Celles-ci montrent: figure 1 un exemple d'une situation de montage, figures 2a à 2d une variante de réalisation de l'invention en coupe,

figure 3 un piston d'amortissement en liaison avec l'invention.

La figure 1 montre un véhicule automobile 1 stylisé comportant un hayon de véhicule 3 qui est agencé mobile transversalement à un axe de pivotement 5 orienté transversalement à l'axe longitudinal du

véhicule. Pour assister le mouvement d'ouverture, une unité à piston-et-

cylindre 7 est montée mobile en articulation entre la carrosserie et le hayon du véhicule, par l'intermédiaire d'organes de raccordement 9; 11. L'unité à piston-et-cylindre comprend un cylindre 13 et une tige de piston à déplacement axial dans celui-ci. Un de ces composants s'engage sur la carrosserie et un composant sur le hayon, de sorte qu'un mouvement du hayon se déroule de manière synchrone avec un mouvement de pénétration ou de sortie de la tige de piston. L'utilisation de l'unité à piston-et-cylindre ne se limite pas aux hayons de véhicules, mais peut aussi être appliquée à d'autres utilisations, par exemple à des

portes de véhicules.

Un premier exemple de réalisation est représenté aux figures 2a à 2d, les représentations des figures 2b à 2d étant limitées à la partie de l'unité à piston-et-cylindre 7 qui présente un piston 17 sur la tige de

piston 15.

Pour le reste de la description, on se référera aux figures 2a et 2b. Le

piston 17 forme le boîtier pour une soupape 19 qui permet le blocage hydraulique continu de l'unité à piston-et-cylindre 7, en commutant à volonté une liaison de fluide 21 entre les chambres de travail 23; 25 séparées par le piston avec la bague de piston 17b. À cet effet, la soupape dispose d'un premier clapet de fermeture 27 qui présente un corps de soupape 29, appelé ci-après corps de fermeture de soupape 29, lequel est formé par une bague de soupape et est monté à déplacement

axial dans une douille de soupape 31 qui forme un tronçon du piston.

Le corps de fermeture de soupape repose ici entre deux surfaces de retenues 33; 33' du tiroir de soupape 35; 35'. Les tiroirs de soupape sont montés à déplacement axial sur la tige de piston 15 et sont précontraints axialement par un ressort de fermeture 39; 39' avec

interposition d'un tiroir 37; 37'. Le ressort de fermeture s'appuie lui-

même sur un fond 41a; 41a' qui fait partie du boîtier 41 et forme une chambre d'amortissement 55. Le boîtier 41 présente un contour intérieur en gradins qui forme une trajectoire 41b; 41b' pour un déplaceur 37a; 37a'. Le déplaceur 37a; 37a' fait partie du tiroir 37; 37'. Dans le boîtier 41; 41' est incorporée au moins une section d'étranglement 41 c; 41 c'. On peut prévoir plusieurs sections d'étranglement qui sont actives en fonction de la position de course du déplaceur 37a; 37a'. En alternative, on peut réaliser aussi la section d'étranglement dans le déplaceur, au cas o l'on dispose de la place correspondante. Le déplaceur 37a; 37a' est étanché vers la chambre d'amortissement par un joint annulaire 37b; 37b' afin que des fuites ne

puissent pas influencer l'effet d'amortissement.

À l'intérieur de la chambre d'amortissement est agencé un dispositif d'enclenchement 129; 129' constitué par des moyens d'enclenchement 131; 131' et des moyens d'enclenchement complémentaires 133; 133' Les moyens d'enclenchement 129; 129' sont en liaison active avec le premier corps de fermeture de soupape 29 par l'intermédiaire du tiroir 39; 39' et ils sont constitués par des moyens de soutien à déplacement radial qui s'engage dans un gradin d'enclenchement des moyens d'enclenchement complémentaires. Dans le présent mode de réalisation, les moyens d'enclenchement, le tiroir et le déplaceur sont réalisés comme une unité. Un ressort annulaire 135; 135' assure, en plus de la propre tension des moyens de soutien, une force de précontrainte radiale entre les moyens de soutien et le gradin d'enclenchement correspondant, les gradins étant au moins au nombre de deux. En alternative, le ressort de fermeture 39; 39' peut aussi être agencé entre le boîtier 41: 41' et les moyens de soutien, dans la mesure o la place

le permet.

La soupape 19 est réalisée de manière symétrique par rapport au premier corps de fermeture de soupape de sorte qu'une fonction de blocage est possible pour les deux directions d'écoulement de la liaison de fluide 21. Pour ne pas surcharger les figures de numéros de référence, certains n'ont été portés que sur une moitié de la soupape

symétrique.

La figure 2b montre la soupape dans la position de blocage. Les deux chambres de travail 23; 25 ont la même pression de service. Le corps de fermeture de soupape 29 de la première soupape de fermeture 27 se trouve dans la partie médiane de la douille de soupape 31, une région de surface étanche 43. Partant de la région de surface étanche, un dispositif d'étranglement 45; 45' se raccorde sur un côté d'écoulement de la première soupape de fermeture 27. Le dispositif d'étranglement est constitué par un nombre de gorges 45; 45' de longueurs différentes pour libérer une plus grande section d'écoulement avec la course croissante du corps de fermeture de soupape 29. La soupape 19 comprend deux soupapes de fermeture 27; 47 et 27' 47', qui sont agencées dans une rangée, la seconde soupape de fermeture 47; 47' ne s'ouvrant que lorsque la première est déjà commutée sur le passage. La deuxième soupape de fermeture 47; 47' dispose aussi d'un corps de fermeture de soupape 49; 49' qui est réalisé sous forme de joint radialement élastique. Le joint élastique est logé dans une gorge 51; 51' et peut se déformer radialement jusqu'à un fond de rainure 53; 53' du tiroir de soupape 49; 49' de la deuxième soupape 47; 47' individuelle. Le deuxième corps de fermeture de soupape 49; 49' ne dispose ainsi que d'une très faible précontrainte, de sorte que seule une force de friction faible émane du corps de fermeture de

soupape 49; 49'.

Après la deuxième soupape de fermeture 47; 47' un dispositif d'étranglement est aussi branché sur le côté d'écoulement, lequel est

constitué par des fentes 57; 57' dans le corps tubulaire 17a du piston.

On doit ainsi empêcher que la pression totale de retenue, qui agit sur la deuxième soupape de fermeture, ne puisse s'écouler sans entrave via la

deuxième soupape de fermeture 47; 47' et provoque des bruits.

Pour des raisons de confort de manutention, on doit mettre en oeuvre une force de desserrage en gradins pour la soupape 19. Il est prévu à cet effet sur les deux soupapes de fermeture 27; 47; 47' des surfaces alimentées en pression de tailles différentes. Dans la première soupape de fermeture 27, la surface alimentée en pression est égale à la taille de

la surface du premier corps de fermeture de soupape 29, appelée ci-

après Abague. La seconde soupape de fermeture 47; 47' dispose d'une surface alimentée en pression sensiblement plus grande qui résulte de la bague circulaire du tiroir de soupape 35; 35' avec le corps de fermeture de soupape 49; 49', appelé ci-après Atiroir de soupape. La surface Atiroir de soupape est nettement supérieure de sorte que les forces de maintien d'ouverture actives sur la deuxième soupape de fermeture sont beaucoup plus élevées que les forces d'actionnement sur la première soupape de fermeture, les forces d'actionnement ne devant être appliquées qu'un court instant pour disposer d'une utilisation

confortable.

Les forces d'ouverture ne sont pas seulement déterminées par le ressort de fermeture 39; 39', mais en concordance avec le dispositif

d'enclenchement 129; 129'.

Un problème fondamental des tiroirs de soupapes se pose toujours lorsque ceux-ci sont introduits dans une cavité de la liaison de fluide 21 et qu'ils sont extraits hors de celle-ci. On devrait éviter qu'il se produise une pression de retenue ou une dépression qui ralentit le mouvement du tiroir de soupape. C'est pourquoi la soupape 19 dispose d'un clapet antiretour qui met en circuit ou hors circuit une liaison de compensation de pression 69; 69'. Le clapet antiretour est formé par la bague 17b du piston qui sépare hydrauliquement les deux chambres de travail 23; 25. La bague de piston est guidée à l'intérieur d'une gorge annulaire du piston 71, la gorge annulaire du piston présentant une longueur de course de commutation 73; 73' dans laquelle débouchent les liaisons de compensation de pression 39; 39'. On doit considérer la bague de piston 17b comme une unité d'étanchéité constituée par une bague 17ba intérieure d'étanchéité et de précontrainte et une bague 17bb extérieure d'étanchéité et de coulissement. La bague de coulissement 17bb est particulièrement conçue pour un faible coefficient de friction par rapport au cylindre 13 et peut être par exemple en Téflon. Par contre, la bague intérieure de précontrainte est

réalisée en élastomère.

Une autre mesure destinée à éviter une dépression dans la liaison de fluide 21, 21' consiste en une autre liaison de compensation de pression 87; 87' qui est réalisée dans le tiroir de soupape 35; 35' et qui présente un clapet antiretour en forme de disque basculant 89; 89', s'ouvrant

vers la liaison de fluide 21; 21'.

Dans le cas d'une première soupape de fermeture 27, le fluide s'écoulant dans la liaison de fluide 21 via les gorges 45' ménagées dans le corps tubulaire 1 7a peut établir une seconde pression de retenue plus faible sur la soupape de fermeture 47'. Il ne se produit pas de perte par fuite. Le second corps de fermeture de soupape 47' qui présente un dégagement vers le fond de la gorge 53' est ici précontraint de manière hydraulique, axialement contre la paroi latérale gauche de la gorge et contre la paroi intérieure du corps tubulaire 1 7a. La pression de retenue agissant sur la surface alimentée en pression Atiroir de soupape déplace le tiroir de soupape 35' à l'encontre de la force du ressort de fermeture 39' et du dispositif d'enclenchement 129' conjointement avec le corps de fermeture de soupape 49' dans la région des fentes 57'. Ainsi s'ouvre aussi la deuxième soupape de fermeture 47', et il se produit encore une chute de pression par les fentes 57' conçues comme dispositif d'étranglement. La course de déplacement du tiroir 37' et du tiroir de soupape 35' entraîne, à l'encontre de la force de retenue du dispositif d'enclenchement 129', un mouvement du déplaceur 37a' du tiroir 37' dans la chambre d'amortissement 55'. Le fluide qui se trouve dans la chambre d'amortissement est refoulé par la section d'étranglement 41c, ce qui entraîne une force de pression dynamique qui agit à l'encontre du mouvement du tiroir 37' et par conséquent du premier et du deuxième corps de fermeture de soupape 29; 49'. En fonction de la taille de la pression de retenue, il est engendré un amortissement qui empêche un mouvement d'ouverture trop rapide du tiroir de soupape 35' et par

conséquent la formation de bruits (figure 2d).

Si la tige de piston 15 n'est plus déplacée, la pression de retenue baisse aussi sur la deuxième soupape de fermeture 47' jusqu'à ce que la force du ressort de fermeture 39' soit supérieure à la force d'ouverture de la pression de retenue et à la force de maintien du dispositif d'enclenchement 129', les moyens de soutien des moyens d'enclenchement 131' exécutant un mouvement d'écartement radial et étant transférés dans la première position d'enclenchement. Le clapet antiretour 87; 89' de la deuxième liaison de détente de pression 89' est ici fermé; par contre, la première liaison de détente de pression 69' est ouverte avec le clapet antiretour formé par la bague de piston 1 7b, de sorte que le tiroir de soupape 35' peut pénétrer de manière contrôlée dans la liaison de fluide 21 jusqu'à ce que la position de repos soit de nouveau occupée. Additionnellement, une troisième liaison de compensation de pression 35a' est active, celle-ci étant réalisée radialement dans le tiroir de soupape, le plus près possible d'une butée b' du tiroir de soupape 35'. La troisième liaison de compensation de pression relie la liaison de fluide 21 via les canaux longitudinaux 79 avec la chambre d'amortissement 55' qui est elle-même reliée à la chambre de travail 25 via ladite au moins une section d'étranglement 41c'. Une pression de retenue indésirable ne peut ainsi pas être incluse

dans la liaison de fluide 21.

Puisque les deux tiroirs de soupape 35; 35' sont réalisés de manière identique, on peut reproduire de manière exacte avec la deuxième soupape de fermeture 47 droite un blocage après un mouvement de tige de piston dans la direction opposée, comme ceci a déjà été décrit. On peut toutefois prévoir des forces de ressort différentes pour les ressorts de fermeture 39; 39' pour adapter aux exigences les forces de pression

de retenue nécessaires.

Il existe des applications dans lesquelles la fonction de blocage dans une région déterminée ne sera très probablement pas utilisée. À cet effet, le cylindre présente au moins une gorge de by-pass 91 ou un évasement de diamètre qui permettent une liaison entre les deux chambres de travail 23; 25 en fonction de la position de service de la

soupape 19.

Le reste de la description se réfère à la figure 2a. Le piston 17 dans son

ensemble peut être monté préalablement avec ses composants intérieurs

formant une unité de montage, indépendamment de la tige de piston 13.

La fixation du piston a lieu par l'intermédiaire d'éléments de retenue annulaires 93; 95 qui sont amenés dans la région d'un jonc 97; 99 à l'intérieur de la tige de piston 15. Entre les deux joncs dans la tige de piston, le piston est aligné. Lorsque la position souhaitée du piston est occupée, les deux éléments de retenue sont pressés dans une liaison par coopération de formes avec le jonc respectif. La position axiale du

piston est ainsi fixée.

Il faut tenir compte du fait que par exemple en cas d'accident, la fonction de blocage de la soupape peut ne pas être déclenchée pour des raisons inexplicables. Pour cette raison, l'élément de retenue 95, qui assume par exemple le soutien lorsque le hayon doit être ouvert, serait arraché si l'on applique une force d'arrachement supérieure à la force d'actionnement supposée. Dans cet exemple de réalisation concret, il s'agit de l'élément de retenue 95 entre le piston 17 et un piston de

séparation 101.

Le piston de séparation 101 est précontraint par un ressort de compression hélicoïdal 103. Il est cependant aussi tout à fait judicieux que la chambre 105 située entre le piston de séparation et un fond 107 de l'unité à piston-et-cylindre soit préchargée avec un gaz de pression de sorte que sur la face frontale de la tige de piston agisse une pression

de service qui déplace la tige de piston en direction de sortie.

L'unité à piston-et-cylindre 7 dispose, en plus de la soupape 19, d'une butée de pression 111 mécanique hydraulique qui présente une douille de butée 113 prenant appui sur une unité de guidage de la tige de piston

117 par l'intermédiaire d'un ressort de butée de pression 115.

La douille de butée présente une bride périphérique 119 dans laquelle est logée une bague d'étanchéité 121 qui étanche une fente entre la douille de butée 1 13 et le cylindre 13. La paroi intérieure de la douille de butée est réalisée à gradins, une face frontale 123 venant en contact avec une bride 125 de l'élément de retenue 93 à partir du point

d'intervention de la butée de pression 1 1 1.

Le diamètre du gradin depuis le côté entrée de la douille de butée est conçu par rapport au diamètre de l'élément de retenue 93 de telle sorte qu'il ne se produise aucun étranglement notable. L'étranglement proprement dit est assumé par une ouverture d'amortissement 127 dans la douille de butée. Cette ouverture d'amortissement relie la face arrière

de la douille de butée au côté admission dans le piston 17.

La représentation de la figure 2a est comprimée en ce qui concerne la longueur de l'unité à piston-et-cylindre. Bien entendu, la butée de

pression ne se raccorde pas directement à la gorge de bypass 91.

L'écartement entre la gorge de bypass et le point d'intervention de la

butée de pression doit être adapté au cas d'application respectif.

Lors d'un mouvement de la tige de piston, au cours duquel la chambre de travail 23 se réduit, l'élément de retenue 92 se déplace avec une vitesse pratiquement constante à partir d'une position de course définie dans la paroi intérieure en gradins. Le fluide se trouvant dans la chambre de travail 23, qui est en général un fluide hydraulique, comme on l'a déjà décrit, peut s'écouler à travers les soupapes 27; 47 ouvertes du piston. Dès que la face frontale 125 de l'élément de retenue 93 est en appui sur la face frontale 123, il s'établit en raison de l'ouverture d'amortissement 127 une force d'amortissement qui réduit la vitesse du piston. La bride 125 et la surface en retrait forment alors une étanchéité tout au moins active du point de vue dynamique. L'effet amortisseur est ainsi déterminé de manière ciblée, uniquement par la section de

l'ouverture d'amortissement.

Un fluide peut continuer d'entrer dans le piston puisque lors du point d'intervention de la butée de pression 111, il y a toujours un écartement

entre le fond 41 a' et la douille de butée 113.

Avec la vitesse décroissante du mouvement du piston, la vitesse d'écoulement du fluide à travers le piston se réduit aussi, et par conséquent aussi les pressions de retenue au niveau des soupapes 27; 47; 47'. Si les pressions de retenue sont inférieures à une valeur seuil,

les soupapes 27; 47; 47' vont en position de blocage (voir figure 2b).

Obligatoirement, le piston, la tige de piston et par conséquent aussi la porte du véhicule se bloquent, toute cette opération n'étant pas abrupte, mais se déroulant de manière continue grâce à l'effet amortisseur de l'ouverture d'amortissement de sorte que la transmission de la force

dans la carrosserie du véhicule prend un niveau sûrement maîtrisable.

Les soupapes 27; 47; 47' se trouvant en position de blocage

empêchent aussi que la porte du véhicule puisse rebondir en arrière.

Dans ce contexte, on constate que la force élastique du ressort de butée de pression 115 est si faible que la butée de pression pourra être ramenée dans sa position initiale à l'encontre des forces de friction entre le joint 121 et le cylindre 13, mais ne puisse exercer aucune force

notable sur la tige de piston.

La figure 3 montre un piston 17 d'un amortisseur, tel qu'il est utilisé par exemple dans un châssis de véhicule automobile et tel qu'on le connaît du document DE 34 29 473 A1. Les pièces remplissant les mêmes fonctions ont été désignées avec les mêmes numéros de référence que

dans les figures 2a à 2d.

Lors d'un mouvement de la tige de piston en direction de la chambre de travail 23, du fluide d'amortissement s'écoule dans la liaison de fluide 21 et rencontre un corps de soupape réalisé sous forme d'au moins un disque de soupape. Une petite section de préouverture 29a est active à une faible vitesse d'écoulement. En cas de vitesses plus élevées, le corps de soupape se soulève depuis une surface de siège de soupape 17c du piston. Selon la conception du déplaceur par rapport au boîtier 41, le déplaceur 37a plonge dans la chambre d'amortissement 55, ce qui freine le mouvement du corps de soupape 29. Le corps de soupape 29 peut certes se soulever aussi loin de la surface de siège de soupape, mais la vitesse de levage est limitée. On pourrait réduire la force élastique du ressort de fermeture 39 et avoir recours à l'effet amortisseur de la chambre d'amortissement lors de la conception de la

soupape à piston.

Claims (18)

Revendications

1. Soupape comprenant un corps de soupape (29; 49; 49') qui influence l'écoulement d'une liaison de fluide (21) de la soupape par le fait que le corps de soupape (29; 49; 49') exécute un mouvement de soupape au cours duquel la distance entre une surface de soupape et le corps de soupape (29; 49; 49') varie, caractérisée en ce que le corps de soupape (29; 49; 49') est en liaison active avec un dispositif d'amortissement (37a; 37a'; 41; 41'; 41c; 41c'; 55; 55') agissant à

l'encontre de son mouvement de soupape.

2. Soupape selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif d'amortissement (37a; 37a'; 41; 41'; 41c; 41c'; 55; 55') agit en

fonction de la vitesse.

3. Soupape selon la revendication 2, caractérisée en ce que le dispositif d'amortissement (37a; 37a'; 41; 41'; 41c; 41c'; 55; 55') en fonction de la vitesse présente un déplaceur (37a; 37a') qui est mobile dans une

chambre d'amortissement (55; 55') remplie d'un liquide sous pression.

4. Soupape selon la revendication 2, caractérisée en ce que le dispositif d'amortissement (37a; 37a'; 41; 41'; 41c; 41c'; 55; 55') présente au

moins une section à étranglement (41c; 41c').

5. Soupape selon la revendication 3, caractérisée en ce que la chambre d'amortissement (55; 55') est formée par un boîtier (41; 41') en forme

de godet dans lequel est plongé le déplaceur (37a; 37a').

6. Soupape selon la revendication 5, caractérisée en ce que le déplaceur

(37a; 37a') est étanché vers la chambre d'amortissement (55; 55').

7. Soupape selon la revendication 1, caractérisée en ce que le corps de soupape (29; 49; 49') est mobile axialement et assisté dans son mouvement fonctionnel par un tiroir (37; 37'), le tiroir (37; 37')

formant un ensemble avec le déplaceur (37a; 37a').

8. Soupape selon la revendication 5, caractérisée en ce que la chambre d'amortissement (55; 55') présente un contour intérieur en gradins, un tronçon de longueur de la chambre d'amortissement constituant une trajectoire (4 lb) pour le déplaceur (37a; 37a').

9. Soupape selon la revendication 3, caractérisée en ce que la chambre d'amortissement (55; 55') reçoit un dispositif d'enclenchement (129; 129') constitué par des moyens d'enclenchement (131; 131') et des moyens d'enclenchement complémentaires (133; 133'), les moyens d'enclenchement (131; 131') étant en liaison active avec le corps de soupape (29; 49; 49') et définissant au moins une position de

fonctionnement du corps de soupape (29; 49; 49').

10. Soupape selon la revendication 9, caractérisée en ce que les moyens d'enclenchement (131; 131') sont constitués par des moyens de soutien radialement mobiles pour le corps de soupape (29; 49; 49'), les moyens d'enclenchement (131; 131') s'engageant dans des moyens

d'enclenchement (133; 133') complémentaires.

11. Soupape selon la revendication 7 et la revendication 9, caractérisée en ce que les moyens d'enclenchement (131; 131') forment un

ensemble avec le tiroir (37; 37').

12. Soupape selon la revendication 9, caractérisée en ce que le tiroir (37; 37') est précontraint par un ressort de fermeture (39; 39') agencé à

l'intérieur de la chambre d'amortissement (55; 55').

13. Soupape selon la revendication 1, caractérisée en ce que le corps de soupape (29; 49; 49') comprend un tiroir de soupape (35; 35') qui forme à l'intérieur de la liaison de fluide (21; 21') conjointement avec un boîtier de la soupape (19) une chambre de pression de retenue, la chambre de pression de retenue étant étanchée par un joint (49; 49')

qui est réalisé radialement mobile dans des limites.

14. Soupape selon la revendication 13, caractérisée en ce que le corps de soupape (49; 49') réalisé sous forme de joint est logé dans une gorge (51; 51'), le joint (49; 49') présentant un dégagement vers le

fond de gorge (53; 53').

s

15. Soupape selon la revendication 13, caractérisée en ce que la chambre de pression de retenue présente une liaison de compensation de pression (87; 87') qui évacue le fluide de travail refoulé lors d'un mouvement de pénétration du tiroir de soupape (35; 35') dans la

chambre de pression de retenue.

16. Soupape selon la revendication 15, caractérisée en ce que la liaison de compensation de pression (87; 87') est agencée dans le tiroir de

soupape (35; 35').

17. Soupape selon la revendication 13, caractérisée en ce que la chambre de pression de retenue présente une autre liaison de compensation de pression (69; 69') pilotée par une unité d'étanchéité (17ba, 17bb) qui étanche le boîtier de la soupape (19), le boîtier séparant l'une de l'autre deux chambres de travail (23; 25) et étant déplacé axialement au fonctionnement de la soupape, l'unité d'étanchéité (17ba; 17bb) présentant une première bague d'étanchéité (17bb) extérieure qui est réalisée en fonction d'une faible friction, et une bague d'étanchéité intérieure (17ba) précontraint radialement la bague d'étanchéité extérieure et pilote l'autre liaison de compensation de pression (69: 69') en fonction de sa position à l'intérieur d'une gorge

annulaire (71) dans le boîtier.

18. Soupape selon la revendication 15, caractérisée en ce que la chambre de pression de retenue présente une liaison de compensation de pression additionnelle (35a; 35a') dans le tiroir de soupape (35; 35') qui relie la chambre de retenue à une chambre de travail (23; 25) indépendamment des autres liaisons de compensation de pression

(87; 87'; 69; 69').