FR2784036A1 - Interface de liaison entre une chaussure et une planche de glisse - Google Patents

Abstract

Interface de liaison entre une chaussure (3) et une planche de glisse (2) comprenant essentiellement trois parties, à savoir une première partie (1) destinée à être fixée à la planche de glisse, une deuxième partie (19) solidaire de la chaussure et une troisième partie (4) reliant les première et deuxième parties. Les première (1) et troisième (4) parties sont agencées de manière à constituer une liaison (13, 14, 16, 17) déclenchable en cas de chute. Les deuxième (19) et troisième (4) parties de l'interface sont agencées de manière à constituer une liaison à fixation automatique au chaussage (21, 29, 30, 34) non déclenchable en cas de chute, mais déclenchable volontairement. Une telle interface permet d'avoir les avantages d'une fixation intégrée à la chaussure, sans plaque intermédiaire, sans les inconvénients.

Description

INTERFACE DE LIAISON ENTRE UNE CHAUSSURE ET UNE PLANCHE

DE GLISSE L'invention concerne une interface de liaison entre une chaussure et une planche de glisse comprenant essen- tiellement trois parties, à savoir une première partie destinée à être fixée à la planche de glisse, une5 deuxième partie solidaire de la chaussure, et une troi-

sième partie reliant les première et deuxième parties,

les première et troisième parties étant agencées de ma-

nière à constituer une liaison déclenchable en cas de chute. De telles interfaces sont connues des brevets US 3,918,732, US 4,191,395 et FR 2 659 565. Le brevet US 3,918,732 décrit une fixation de ski dans laquelle la chaussure est fixée sur une plaque intermédiaire par

ses extrémités, au moyen de deux arceaux formés de câ-

bles et la plaque est munie sous sa face inférieure d'un plot central s'engageant entre deux éléments de fixation munis chacun d'un doigt coulissant s'engageant dans des creux du plot. L'interface est constituée ici de la semelle profilée de la chaussure, de la plaque

intermédiaire et de deux plaques fixées au ski. L'adap-

tation de la fixation à la pointure de la chaussure se

fait en déplaçant les arceaux sur la plaque intermé-

diaire. Les avantages d'une telle fixation sur les

fixations à talonnière et butée avant, sont le carac-

tère universel de la fixation en ce qui concerne son

positionnement sur le ski, l'encombrement réduit longi-

tudinalement et par conséquent un débridage du ski,

ainsi qu'un bon comportement en déclenchement en tor-

sion.

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Le brevet US 4,191,395 décrit un ensemble du même type.

Il diffère en ce que le plot est solidaire du ski et

les doigts coulissants sont montés dans la plaque in-

termédiaire, ce qui a pour effet de supprimer tout ef-

fet de bridage du ski au niveau de la fixation. Dans les deux cas la fixation peut recevoir toute chaussure

de ski conventionnelle.

L'interface selon le brevet FR 2 659 565 comprend éga-

lement une plaque intermédiaire fixée, d'une part, à une semelle standard par des étriers, et, d'autre part, à une plaque fixée au ski, par ses extrémités au moyen

de deux pistons divergents.

De manière à alléger la fixation et supprimer les ajus-

tements de ses moyens de liaison à la chaussure, on a cherché à supprimer la plaque intermédiaire. Ceci a

conduit à munir la chaussure elle-même de moyens fai-

sant partie de la fixation de sécurité. Ainsi, la chaussure selon le brevet US 3,957,280 est munie d'une creusure centrale dans laquelle vient s'emboîter une

partie fixée au ski et munie de doigts de retenue coo-

pérant avec des surfaces adéquates formées dans la se-

melle de la chaussure. Dans les fixations décrites dans

les brevets US 3,834,723 et 4,191,395 les doigts cou-

lissants de verrouillage sont montés dans la semelle de la chaussure et coopèrent avec des surfaces formées dans deux pièces, respectivement une pièce, fixées au ski. Une solution du même type que celle décrite dans le brevet US 3,957,280 a été reprise dans le brevet US 4,245,409. Ces constructions permettent de supprimer totalement l'ajustement de la fixation à la pointure

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des chaussures, c'est-à-dire d'avoir une fixation vrai-

ment universelle et permettent de réduire le nombre de pièces. Par contre, ces constructions n'ont jamais pu être vraiment commercialisées car elles présentent un inconvénient majeur: la détérioration des surfaces sensibles de la semelle de la chaussure, c'est-à-dire des surfaces participant directement au déclenchement de la fixation en cas de chute. Une telle détérioration s'avère en effet pratiquement inévitable lorsque la

chaussure est utilisée pour marcher sans ski. Ces solu-

tions présentent par contre un avantage intéressant,

qui réside dans la possibilité de conformer les extré-

mités de la chaussure de façon très libre, en particu-

lier de supprimer les trottoirs avant et arrière, né-

cessaires pour les fixations de ski usuelles, et d'ar-

rondir la face inférieure de la semelle à ses extrémi-

tés de manière à faciliter la marche, comme ceci est particulièrement relevé dans les brevets US 3,957,280

et 4,398,359.

L'invention a pour but de réaliser une interface de liaison conservant les avantages des interfaces sans

plaque intermédiaire, mais qui ne présente pas les in-

convénients des constructions connues.

A cet effet, l'interface selon l'invention est caracté-

risé en ce que ses deuxième et troisième parties sont en outre agencées de manière à constituer une liaison à fixation automatique au chaussage, non déclenchable en

cas de chute, mais déclenchable volontairement.

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Les trois parties de l'interface peuvent être réalisées

de diverses manières.

Selon un mode d'exécution, la première partie de l'in-

terface est constituée d'une plaque présentant un loge- ment central circulaire, la troisième partie de l'in- terface présente une partie inférieure circulaire des- tinée à s'engager dans le logement de la plaque et une seconde partie de forme générale cylindrique ou prisma- 10 tique coaxiale à la partie inférieure et venant se

fixer automatiquement dans une deuxième partie d'inter-

face fixée dans une creusure de la semelle et compor-

tant des moyens de fixation complémentaires de ceux prévus sur la partie supérieure de la troisième partie de l'interface, la fixation automatique se faisant par emboîtement axial de type mâle-femelle et comprenant des moyens d'accrochage et de verrouillage automatique

lors de l'emboîtement, la deuxième partie de l'inter-

face étant en outre équipée d'un moyen de déver-

rouillage de cet emboîtement.

Selon d'autres modes d'exécution la première partie de l'interface est constituée d'une plaque de base munie de moyens de fixation de sécurité à ses extrémités et

la troisième partie est constituée d'une plaque présen-

tant, à ses extrémités, des moyens de fixation de sécu-

rité complémentaire à ceux de la plaque de base et en

son milieu des moyens de fixation automatiques, non dé-

clenchables en cas de chute, complémentaires aux moyens

de fixation de la deuxième partie de l'interface.

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Selon d'autres modes d'exécutions, la première partie de l'interface est constituée d'un plot muni sur son

pourtour de moyens de fixation de sécurité et la troi-

sième partie est constituée d'une plaque présentant, d'une part, un logement central dans lequel est engagé

ledit plot, cette plaque comportant des moyens de fixa-

tion de sécurité complémentaires de ceux dudit plot et,

d'autre part, en son milieu, des moyens de fixation au-

tomatique, non déclenchables en cas de chute, complé-

mentaires aux moyens de fixation de la deuxième partie.

Selon certains modes d'exécution de l'invention, la partie supérieure de la troisième partie de l'interface

est en forme de plot présentant des logements d'accro-

chage et la deuxième partie de l'interface comprend une pièce creuse insérée dans la semelle de la chaussure et portant des éléments mobiles d'accrochage destinés à s'engager dans lesdits logements d'accrochage et des moyens de verrouillage automatiques de ces éléments

d'accrochage dans lesdits logements.

Les éléments mobiles d'accrochage sont avantageusement

constitués de billes pouvant s'escamoter dans des loge-

ments prévus dans une bague rotative, pour permettre le chaussage et le déchaussage, la rotation de la bague dans l'autre sens ayant pour effet de maintenir les

billes engagées dans les logements de la troisième par-

tie de l'interface. En position déchaussée, la bague rotative est retenue en position déverrouillée. Lors du chaussage, la bague rotative est libérée et vient, par

sa rotation, verrouiller les billes.

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La fixation, non déclenchable en cas de chute, des deuxième et troisième parties de l'interface pourrait être bien entendu réalisé de toute autre manière, par exemple par un mécanisme à verrous coulissants ou à pinces ou griffes. En cas de chute, la troisième partie de l'interface reste certes solidaire de la chaussure, mais en cas de déchaussage volontaire, cette partie reste solidaire de

la planche de glisse.

Une telle interface est avantageusement utilisée pour

équiper des skis courts.

Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, trois

modes d'exécution de l'invention.

La figure 1 est une vue en plan, de dessus, de la pla-

que de base seule d'un premier mode d'exécution.

La figure 2 est une vue de côté de la chaussure fixée à la plaque, la plaque étant représentée en coupe selon

II-II de la figure 1, la coupe s'étendant selon un ar-

raché de la chaussure.

La figure 3 est une vue de dessous des moyens de fixa-

tion non déclenchables associés à la chaussure.

La figure 4 est une vue en coupe selon IV-IV de la fi-

gure 3, sur laquelle est également représenté le corps

intermédiaire avant son engagement dans la chaussure.

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La figure 5 est une vue en coupe selon V-V de la figure 4.

La figure 6 est une vue en coupe analogue à celle re-

présentée à la figure 4, montrant le corps intermé-

diaire fixé aux moyens de fixation non déclenchable as-

sociés à la chaussure.

La figure 7 est une vue en coupe selon VII-VII de la

figure 6.

La figure 8 est une vue en élévation, de côté, d'une

variante d'exécution de la plaque de base.

La figure 9 est une vue de côté, partiellement en coupe

selon IX-IX de la figure 10, d'un deuxième mode d'exé-

cution.

La figure 10 est une vue en plan, de dessus, de la pla-

que de base de ce deuxième mode d'exécution.

La figure 11 est une vue de côté d'un troisième mode

d'exécution, partiellement en coupe axiale longitudi-

nale.

La figure 12 est une vue en plan de la partie de l'in-

terface fixée à la planche de glisse.

L'interface représentée aux figures 1 et 2 comprend es-

sentiellement une première partie constituée d'une pla-

que de base 1 destinée à être fixée sur une planche de glisse 2, une deuxième partie constituée d'une pièce 19

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insérée dans la semelle d'une chaussure 3 et une troi-

sième partie constituée d'un corps intermédiaire 4 re-

liant la pièce 19 à la plaque de base 1.

La plaque de base 1 est fixée à la planche de glisse par quatre vis 5 et elle présente un logement central circulaire 6 destiné à recevoir le corps intermédiaire 4. La plaque de base présente en outre deux logements

cylindriques 7 et 8 alignés axialement et longitudina-

lement dans la plaque de base. Ces logements 7 et 8 contiennent chacun un ressort 9, respectivement 10, travaillant en compression entre un bouchon fileté 11,

respectivement 12, et un doigt de verrouillage 13, res-

pectivement 14, dirigé radialement vers le centre du

logement 6 et faisant saillie à l'intérieur de ce loge- ment.

Le corps intermédiaire 4 présente une partie inférieure de forme générale cylindrique de diamètre égal au

diamètre du logement 6 de la plaque de base et présen-

tant deux logements coniques 16 et 17 diamétralement opposés et dont les axes coïncident avec un diamètre du corps intermédiaire. Lorsque le corps intermédiaire 4 est fixé dans la plaque de base 1, comme représenté à la figure 2, les doigts de verrouillage 13 et 14 sont respectivement engagés dans les logements 16 et 17 du

corps intermédiaire, de telle sorte que ce corps inter-

médiaire est immobilisé dans la plaque de base 1. La

partie 15 du corps intermédiaire et des doigts de ver-

rouillage 13 et 14 constituent la liaison déclenchable en cas de chute de la chaussure à la planche de glisse 2.

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Le corps intermédiaire 4 présente une partie supérieure

18 également cylindrique, coaxiale à la partie infé-

rieure 15, mais de diamètre plus petit. Cette partie supérieure 18 vient s'emboîter et se fixer dans la pièce 19 insérée dans la semelle de la chaussure 3, dans la région centrale de la semelle. Cette fixation

sera maintenant décrite plus en détail au moyen des fi-

gures 3 à 7.

L'insert 19 présente une creusure centrale cylindrique dans laquelle est monté un obturateur cylindrique 21 pouvant coulisser librement dans la creusure 20 et poussé par ressort 22. L'obturateur 21 est en outre

guidé et retenu par un dispositif télescopique consti-

tué d'une première partie tubulaire 23 formée dans l'insert 19, d'un élément tubulaire intermédiaire 24 et d'un moyeu 25 de l'obturateur 21 retenu dans la pièce intermédiaire 24 par une pièce de retenue 26 chassée

dans le moyeu 25.

Dans sa face inférieure, l'insert 19 présente une gorge annulaire 27 concentrique à la creusure 20 et laissant subsister une couronne 28. Cette couronne 28 est percée de huit trous radiaux dans chacun desquels est logée une bille 29 Dans la gorge 29 est montée une bague 30 entourant les billes 29 et dont la paroi en regard des billes présentent huit logements dans lesquels les

billes sont partiellement engagées dans la position an-

gulaire de la bague représentée aux figures 4 et 5.

Dans cette position, les billes 29 ne font pas saillie radialement dans le logement 20, de telle sorte que

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l'obturateur 21 peut occuper une position basse telle que représentée à la figure 4, position dans laquelle la paroi cylindrique de l'obturateur 21 empêche les billes 29 de pénétrer dans la creusure 20 et de s'échapper. La bague 30 est retenue axialement par une plaque 31 fixée au moyen de vis à l'insert 19 et elle

est munie d'un bras radial 32 faisant saillie à l'exté-

rieur de l'insert 19 et, légèrement, sur le côté de la semelle de la chaussure. Le ressort 33 a tendance à pousser le bras 32 et par conséquent à faire tourner la bague 30. Dans la position représentée aux figures 4 et , cette rotation est toutefois empêchée par les billes

29 elles-mêmes retenues par l'obturateur 21.

La partie cylindrique 18 du corps intermédiaire 4, de diamètre correspondant au diamètre de la creusure 20, présente sur son pourtour huit logements 34 en forme de

cuvette analogues aux logements de la bague 30.

La solidarisation de la chaussure au corps intermé-

diaire 4 s'effectue automatiquement par l'engagement de la partie 18 du corps intermédiaire dans la creusure 20

de l'insert 19, comme ceci ressort des figures 6 et 7.

Lors de cet engagement, la partie supérieure 18 du corps intermédiaire 4 repousse l'obturateur 21. Si la

chaussure 3 présente une orientation convenable relati-

vement à la plaque de base 1, les logements 34 sont en face des billes 29 et sous la poussée du ressort 33 la bague 30 tourne en expulsant les billes de la paroi de

la bague, de telle sorte que les billes viennent s'en-

gager dans les logements 34 du corps intermédiaire et sont retenues dans cette position par la bague 30. La ie 2784036

liaison de la chaussure au corps intermédiaire est ain-

si verrouillée par la bague 30.

Pour libérer la chaussure, il suffit de faire tourner la bague 30 en poussant le bras 32, comme montré par la flèche, figure 7, et de lever le pied, de telle sorte

que la partie 18 du corps intermédiaire se retire axia-

lement de la creusure 20 en repoussant les billes dans les logements 35 de la bague 30 et en permettant à l'obturateur 21 de redescendre et de verrouiller le

dispositif dans la position représenté à la figure 5.

Selon une variante d'exécution représentée à la figure 8, la face inférieure de la plaque de base 1 s'élève obliquement de part et d'autre de sa région centrale par laquelle la plaque de base est fixée à la planche de glisse, de telle manière que la plaque de base s'écarte progressivement et longitudinalement de la surface de la planche de glisse. Cette mesure a pour effet de permettre la flexion de la planche de glisse

dans des zones couvertes par la plaque de base.

Le mode d'exécution décrit est susceptible de nombreu-

ses variantes d'exécution sans sortir du cadre de l'in-

vention. En particulier, la plaque de base pourrait être en deux parties et le logement central 6 pourrait être ouvert latéralement. Comme ceci a été évoqué plus haut, la fixation non déclenchable de la chaussure à la partie supérieure du corps intermédiaire pourrait être

réalisée de toute autre manière.

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Le deuxième mode d'exécution représenté aux figures 9 et 10 ne diffère du premier mode d'exécution que par la

réalisation des première et troisième parties de l'in-

terface. La deuxième partie de l'interface est consti-

tuée d'un insert 19 identique à l'insert 19 du premier mode d'exécution. Par conséquent, la troisième partie de l'interface, constituée d'une plaque 36, présente en son milieu une saillie cylindrique 37 identique à la partie 18 du premier mode d'exécution, venant s'emboi-10 ter et se verrouiller dans l'insert 19. La plaque 36 présente, à ses extrémités, des parties coudées vers le

bas 38 et 39 munies, sur leur face intérieure, d'un lo-

gement conique 40, respectivement 41. La plaque 36 vient se fixer sur une plaque de base 42 fixée au ski 2. La face supérieure de cette plaque de base 42 est

divisée en deux parties par une creusure médiane 43.

Dans les côtés de cette creusure sont formés deux trous longitudinaux 44, respectivement 45, respectivement fermés par un bouchon fileté 46, 47. Dans chacun de ces

trous est logé un ressort 48, respectivement 49 tra-

vaillant en compression entre le bouchon 46, respecti-

vement 47 et un doigt coulissant 50, respectivement 51 engagé dans le logement 40, respectivement 41 pour constituer une fixation déclenchable de sécurité de la

plaque 36 à la plaque de base 42. Le réglage de la ré-

sistance au déclenchement s'effectue au moyen des bou-

chons filetés 46 et 47.

Dans le troisième mode d'exécution, représenté aux fi-

gures 11 et 12, la première partie de l'interface est constituée d'un plot cylindrique 52 fixé au ski par quatre vis 53 et présentant deux logements 54 et 55 de

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forme conique et diamétralement opposés selon l'axe du ski. La deuxième partie de l'interface est constituée d'une paire de tenons 56 faisant saillie de chaque côté d'une chaussure 57. La troisième partie de l'interface est constituée d'une plaque 58 présentant en son centre un

logement circulaire de diamètre correspondant au diamè-

tre du plot 52 et dans lequel ce plot 52 est engagé. La

plaque 58 présente en outre deux trous axiaux cylindri-

ques 59 et 60 dans l'épaisseur de la plaque, fermés par

des bouchons filetés 61, 62 et contenant chacun un res-

sort 63, respectivement 64 travaillant en compression entre les bouchons filetés, d'une part, et un doigt coulissant 65, 66 faisant saillie radialement dans le logement central de la plaque 58 pour s'engager dans les logements 54 et 55 du plot 52, pour constituer une fixation déclenchable de sécurité de la plaque 58 sur

le plot 52.

La plaque 58 porte en outre une paire de joues vertica-

les 67 parallèles à l'axe longitudinal de la plaque 58 et espacées l'une de l'autre de manière à permettre l'engagement de la chaussure 57 entre les joues. Ces joues 67 présentent chacune une encoche verticale 68 pour l'engagement des tenons 56 qui sont verrouillés dans ces encoches 68 par une pièce de verrouillage 69

s'écartant élastiquement lors du chaussage et déver-

rouillable manuellement au moyen d'un levier 70.

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Claims (7)

REVENDICATIONS.

1. Interface de liaison entre une chaussure et une

planche de glisse comprenant essentiellement trois par-

ties, à savoir une première partie (1;42; 52) destinée

à être fixée à la planche de glisse, une deuxième par-

tie (19; 56) solidaire de la chaussure, et une troi-

sième partie (4;36; 58) reliant les première et deuxième parties, les première et troisième parties

étant agencées de manière à constituer une liaison dé-

clenchable en cas de chute, caractérisée en ce que les deuxième et troisième parties de l'interface sont en outre agencées de manière à constituer une liaison à fixation automatique au chaussage (21, 29, 30, 34; 56,

68, 69), non déclenchable en cas de chute, mais déclen-

chable volontairement.

2. Interface selon la revendication 1, caractérisée en ce que la première partie de l'interface est constituée

d'au moins une plaque de base (1) présentant un loge-

ment central (6) comprenant une première partie (13, 14) d'une fixation de sécurité, en ce que la troisième

partie de l'interface est constituée d'un corps inter-

médiaire présentant une partie inférieure circulaire (15) destinée à s'engager dans ledit logement central

et présentant une seconde partie (16, 17) de la fixa-

tion de sécurité, complémentaire de la première partie de la fixation de sécurité, et une partie supérieure (18) destinée à être fixée à la deuxième partie de

l'interface par des moyens de fixation (34) non déclen-

chable en cas de chute constitués de moyens de fixation

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automatique (21, 29, 30) situés dans la région centrale

de la semelle, en retrait de la surface de marche.

3. Interface selon la revendication 2, caractérisée en ce que la partie supérieure (8) du corps intermédiaire (4) est de forme générale cylindrique ou prismatique coaxiale à la partie inférieure (15) et en ce que les

moyens de fixation complémentaires associés à la chaus-

sure sont logés dans une creusure de la semelle et sont

fixés à la partie supérieure (18) du corps intermé-

diaire par emboîtement axial de type male-femelle com-

prenant des moyens d'accrochage et de verrouillage au-

tomatiques (21, 29, 30) lors de l'emboîtement, l'ensem-

ble étant en outre équipé d'un moyen de déverrouillage

(32) de cet emboîtement.

4. Interface selon la revendication 3, caractérisée en ce que la partie supérieure (18) du corps intermédiaire est en forme de plot présentant des logements (34) d'accrochage et les moyens de fixation de la chaussure au corps intermédiaire comprennent une pièce creuse (19) portant des éléments mobiles (29) d'accrochage

destinés à s'engager dans lesdits logements d'accro-

chage (34) et des moyens de verrouillage automatique

(30, 33) de ces moyens d'accrochage dans lesdits loge-

ments.

5. Interface selon l'une des revendications 2 à 4, ca-

ractérisée en ce que la face inférieure de la plaque de

base s'élève obliquement de part et d'autre de sa ré-

gion centrale par laquelle la plaque de base est fixée à la planche de glisse, de telle manière que la plaque de base s'écarte progressivement et longitudinalement

de la surface de la planche de glisse.

6. Interface selon la revendication 1, caractérisée en ce que la première partie de l'interface est constituée d'une plaque de base (42) munie de moyens de fixation de sécurité (50, 51) à ses extrémités et en ce que la troisième partie de l'interface est constituée d'une plaque (36) présentant, à ses extrémités, des moyens de fixation de sécurité (40, 41) complémentaires à ceux de

la plaque de base et en son milieu des moyens de fixa-

tion automatique (34) non déclenchables en cas de chute, complémentaires aux moyens de fixation (21, 29,

) de la deuxième partie de l'interface.

7. Interface selon la revendication 1, caractérisée en ce que la première partie de l'interface est constituée

d'un plot (52) muni sur son pourtour de moyens de fixa-

tion de sécurité (54, 55), que la troisième partie de

l'interface est constituée d'une plaque (58) présen-

tant, d'une part, un logement central dans lesquels est engagé ledit plot, cette plaque comportant des moyens de fixation de sécurité (65, 66) complémentaires de ceux dudit plot et, d'autre part, en son milieu des

moyens de fixation automatique (68, 69) non déclencha-

bles en cas de chute, complémentaires aux moyens de

fixation (56) de la deuxième partie de l'interface.