FR2770836A1

FR2770836A1 - Dispositif pour solidariser les etriers et les chaussures d'un cavalier

Info

Publication number: FR2770836A1
Application number: FR9714207A
Authority: FR
Inventors: Dominique Gremillet
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1997-11-10
Filing date: 1997-11-10
Publication date: 1999-05-14

Abstract

La présente invention concerne un dispositif permettant de maintenir le pied d'un cavalier de façon stable, et qui plus est à la bonne place, sur son étrier. Le mouvement du cheval induit un déséquilibre permanent du cavalier que celui-ci ne peut maintenir par de seules corrections de posture. La cheville du cavalier est l'unique amortisseur dont il dispose pour contrôler et restaurer son équilibre, il est donc impératif, par mesure d'efficacité et de sécurité, de maintenir le pied, donc la chaussure, du cavalier à la place idéale sur l'étrier. L'invention concerne un dispositif solidarisant la sole (la surface portante) de l'étrier avec la semelle de la chaussure et n'autorisant aucun glissement ni mauvais positionnement.Le dispositif est constitué de deux reliefs, l'un s'emboîtant dans et/ou sur l'autre, dont la forme précise et le jeu toléré à l'emboîtement dépendent du degré de sécurité et de contrainte attendu dudit dispositif, (voir figure 1) un relief (3) étant intégré et/ou fixé à la sole (2) de l'étrier (1), l'autre relief (5) étant intégré et/ou fixé à la semelle (4) de la chaussure.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à l'apprentissage de l'équitation (assurance d'une bonne prise et école de maintient) et à la sécurité du cavalier (non ripage du pied hors de l'étrier en cours d'exercice).

Description

La présente invention concerne un dispositif permettant de maintenir le pied d'un cavalier de façon stable, et qui plus est à la bonne place, sur son étrier.

Les difficultés techniques sont les suivantes. Le mouvement du cheval induit un déséquilibre permanent du cavalier que celuici (et en particulier un débutant) ne peut maintenir par de seules corrections de posture. La seule méthode disponible au cavalier pour lui permettre de compenser un brusque mouvement du cheval est de faire un mouvement contraire de rattrapage par flexion de l'ensemble pied - cheville - mollet en appui sur l'étrier.

La cheville du cavalier est l'unique amortisseur dont il dispose pour contrôler son équilibre, un appui ferme et fiable des pieds dans les étriers est donc indispensable. Les problèmes sont:
(a) si l'étrier est en bout de pied un brusque écart du cheval peut faire riper le pied hors
de l'étrier, ce qui peut provoquer la chute du cavalier.

(b) si l'étrier est sous les orteils alors la flexion de ceux-ci sous l'effort annihile une partie
de l'effet d'amortissement attendu, compromettant l'équilibre du cavalier, et incline la
sole de l'étrier invitant la chaussure à riper avec risque de chute.

(c) si l'étrier est venu se loger contre le talon, par glissade à l'insu du cavalier, ce qui est
fréquent même avec des cavaliers confirmés, alors l'amortisseur piedcheville est
inutilisable puisque le pied appuie dans le vide, la cheville basculant autour de la sole
de l'étrier.

II est donc impératif, par mesure d'efficacité et de sécurité, de maintenir le pied, donc la chaussure, du cavalier à la bonne place sur l'étrier, par un dispositif simple solidarisant la sole (la surface portante) de l'étrier avec la semelle de la chaussure et n'autorisant aucun glissement ni mauvais positionnement.

A l'heure actuelle l'industrie semble ne pas s'être encore doté d'une solution, ni même s'être intéressée à la question.

Le dispositif selon l'invention permet de solutionner les problèmes ci-dessus. En effet il consiste, selon une première caractéristique, à équiper la sole de l'étrier d'un relief saillant, et selon une deuxième caractéristique, à équiper la semelle de la chaussure d'un relief en creux, le premier venant s'encastrer dans le second afin de solidariser, sans le fixer, I'assemblage étrier / chaussure, lequel assemblage n'est maintenu que par la pression du pied sur l'étrier.

L'invention couvre également ie dispositif inverse, relief saillant sur la semelle de chaussure et relief en creux sur la sole de létrier. Chacun des deux reliefs peut également comporter des parties saillantes et des parties creuses.

L'invention est caractérisée par le fait que le relief en creux et le relief saillant doivent s'emboîter sans pour autant que l'un soit le symétrique de l'autre. Exemple 1: le relief saillant est un disque épais (une tranche de cylindre) et le relief creux une cavité ovale, voir figure 2. Exemple 2; le relief saillant est une barre en demi cylindre (de section un demi disque) et le relief creux est une gorge de section carrée.

L'invention est caractérisée par le fait que le relief en creux et le relief saillant du dispositif s'emboîtent, se maintiennent mutuellement en place, I'un dans l'autre ou l'un sur
'autre, de façon plus ou moins ferme, avec plus ou moins de jeu, selon que l'on attend plus ou moins de liberté de mouvement, de contrainte ou de sécurité du dispositif. Cette caractéristique respectée, la forme ou le profil de ces reliefs peuvent être très divers. Par analogie, le brevet sur un étau concerne le dispositif outil lui-même, sans imposer de forme à ses mors.

L'invention est caractérisée par le fait que le relief saillant et le relief en creux du dispositif peuvent être l'un etiou l'autre amovibles ou non. Par exemple l'étrier peut être fabriqué avec une sole plate recevant un système quelconque de fixation sur lequel le relief saillant (ou creux) de la présente invention vient s'adapter et se fixer, voir figure 4, afin de proposer plusieurs reliefs à effets ou contraintes variables pour un même étrier. Par extension au précédent exemple l'étrier peut être fabriqué sans sole fixe, le relief saillant ou creux de la présente invention constituant la sole toute entière, interchangable, qui sera alors fixée à l'étrier par tout moyen utile. De même le relief saillant ou creux destiné à la chaussure du cavalier pourra être fixé à un système d'accrochage quelconque permettant de le fixer à une chaussure ordinaire. De même les reliefs saillants ou creux du dispositif peuvent être directement intégrés à la semelle de la chaussure et à la sole l'étrier.

Les dessins annexés illustrent l'invention:
Figure 1: un étriper (1) montrant sa sole (2) équipée dans sa masse d'un relief saillant (3) selon l'invention, et une semelle de chaussure (4) équipée dans sa masse d'un relief en creux (5) selon l'invention.

Figure 2: un exemple de relief saillant (3) cylindrique et de relief en creux (5) ovale illustrant le fait que le dispositif de l'invention prévoit que ces deux reliefs s'encastrent sans être obligés d'être le symétrique (le négatif) l'un de l'autre. La différence de forme permet un positionnement plus aisé et plus rapide et autorise une certaine liberté.

Figure 3: un exemple de relief saillant (3) en croix et de relief en creux (5) ovale illustrant le même argument que la figure 2.

Figure 4: cette figure illustre le disposifif de l'invention réalisé sous une forme doublement amovible: relief en creux (3) amovible fixable à un étrier ordinaire (1) et relief saillant (5) amovible fixable sous une semelle ordinaire (4). Un moyen de fixation quelconque a été figuré en gris (6).

Claims

1) Dispositif pour positionner et solidariser l'étrier et la chaussure d'un cavalier caractérisé en ce qu'il comporte un relief saillant (3), porté par l'étrier, venant s'adapter ou s'encastrer dans ou sur un relief en creux (5), porté par la semelle de la chaussure, ces deux reliefs se tenant ainsi l'un l'autre et étant maintenus emboités par la pression du pied sur l'étrier. Voir figure 1.

REVENDICATIONS
2) Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que le relief saillant (3) et le relief en creux (5) peuvent être adaptés sur l'étrier (relief saillant) et la semelle (relief creux) ou inversement sur la semelle (relief saillant) et l'étrier (relief creux).
3) Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que le relief saillant (3) et le relief en creux (5) s'emboîtent, s'encastrent, se tiennent, I'un dans l'autre ou l'un sur l'autre, de façon plus ou moins ferme, avec plus ou moins de jeu, sans pour autant que l'un soit le relief symétrique (le négatif) de l'autre, ces deux reliefs peuvant avoir des formes très différentes, pour faciliter leur emboîtement rapide et autoriser plus ou moins de liberté de mouvement à leur assemblage selon le degré de contrainte ou de sécurité attendu du dispositif.
4) Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que le relief saillant (3) et le relief en creux (5) peuvent être l'un et/ou l'autre amovibles, c'est-à-dire usinés isolément en association à tout moyen de fixation usuel permettant leur accrochage sur un étrier ou une semelle, ces deux demiers étant soit totalement ordinaires soit eux-mêmes prééquipés du moyen de fixation utilisé.
5) Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que les reliefs utilisés tant sur l'étrier que sur la semelle peuvent chacun comporter à la fois des parties saillantes ou des parties creuses.