FR2770549A1 - Plaque en staff et systeme de fixation d'une telle plaque pour constituer une cloison ou un plafond - Google Patents

Abstract

La présente invention se rapporte à une plaque en staff formant élément de cloison ou de plafond, qui s'inscrit dans un parallélépipède rectangle et qui comporte deux grandes faces opposées (2, 3) destinées à constituer respectivement les faces apparente et non apparente de l'élément de cloison ou de plafond.Elle se caractérise par le fait qu'elle présente, au moins sur deux de ses chants opposés (10, 11), une zone de bordure d'épaisseur plus faible que le reste de la plaque, qui ménage une surface d'appui (12) parallèle auxdites grandes faces (2, 3), dirigée du même côté que ladite face apparente (2).L'invention concerne également un système de fixation d'une telle plaque pour constituer une cloison ou un plafond.

Description

PLAQUE EN STAFF ET SYSTEME DE FIXATION D'UNE TELLE
PLAQUE POUR CONSTITUER UNE CLOISON OU UN PLAFOND
La présente invention se rapporte à une plaque en staff et à un système de fixation d'une telle plaque pour constituer une cloison ou un plafond.
il est bien connu de constituer des cloisons ou des plafonds à l'aide de plaques unitaires en staff, c'est à dire en plâtre armé de fibres de verre.

Une technique de construction de plafond consiste à placer un ensemble de plaques contiguës sur un support et à relier leur face supérieure à des éléments de charpente, au moyen de "polochons". On entend par ce terme un amalgame de fibres, par exemple végétales, et de plâtre. Lorsque les polochons sont secs, ils constituent des éléments de liaison individuels de chacune des plaques aux éléments de charpente.

Une telle manière de procéder présente de sérieux inconvénients.

En premier lieu, même un opérateur expérimenté n'est pas assuré d'obtenir une planéité parfaite des plaques entre elles, car il est possible qu'un polochon ait une longueur légèrement plus grande que celle de ses voisins.

Cela se traduit par le fait que la face visible de la plaque correspondante n'est pas strictement horizontale. Il en résulte donc un défaut d'aspect de surface du plafond ainsi réalisé, qui n'est pas acceptable.

En second lieu, les plaques constituant le plafond sont pratiquement jointives. De ce fait, l'espace qui les sépare, destiné à recevoir un enduit de remplissage, est très étroit. Si cet enduit remplit parfaitement sa fonction de masquage de la séparation des plaques entre elles, sa masse et sa surface d'accrochage sont trop peu importantes pour résister à des sollicitations, telles que des vibrations ou des chocs, auxquels le plafond est susceptible d'être soumis. Il en résulte que l'enduit a tendance à facilement se fissurer.

Là encorc, le plafond présente un défaut d'aspect qui n'est pas acceptable.

Une autre technique fait usage de plaques en staff en forme de parallélépipède rectangle, dont les chants présentent une rainure qui s'étend dans un plan parallèle aux grandes faces dc la plaque.

Le système de fixation de ces plaques comprend de petites plaquettes destinées à s'insérer dans les rainures de deux plaques voisines. Ces plaquettes sont retenues à des éléments de charpente, de sorte que les plaques sont en quelque sorte suspendues à la charpente par lesdites plaquettes.

De telles plaques sont fabriquées par moulage. Du fait de la présence d'une rainure sur leurs chants, il est obligatoire d'avoir ici recours à une technique utilisant moule et contre-moule.

De ce fait, il n'est pas possible d'obtenir une épaisseur rigoureusement uniforme entre ladite rainure et la face visible de la plaque. Là encore, lorsque plusieurs plaques sont assemblées pour constituer un plafond, on constate localement des défauts de surface inacceptables, résultant de ces variations d'épaisseur.

La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients.

En d'autres termes, elle a pour but de proposer une plaque en staff, qui, lorsqu'elle est assemblée avec d'autres plaques du même type pour former une cloison ou un plafond, constitue un ensemble de planéité parfaite, sans risque de défaut d'ordre visuel qui découlerait de l'aspect de l'enduit de finition.

Elle a également pour but de fournir un système de fixation d'une telle plaque, qui soit de structure simple, et facile à utiliser, même pour des personnes non expérimentées.

La plaque en staff selon l'invention formant élément de cloison ou de plafond, s'inscrit dans un parallélépipède rectangle et comporte deux grandes faces opposées destinées à constituer respectivement les faces apparente et non apparente de l'élément de cloison ou de plafond.

Elle se caractérise par le fait qu'elle présente, au moins sur deux de ses chants opposés, une zone de bordure d'épaisseur plus faible que le reste de la plaque, qui ménage une surface d'appui parallèle auxdites grandes faces, dirigée du même côté que ladite face apparente.

Selon d'autres caractéristiques avantageuses de cette plaque:
- ses quatre chants présentent une zone de bordure d'épaisseur plus faible que le reste de la plaque, de sorte que ladite surface d'appui s'étend sur toute la périphérie de celle-ci et délimite latéralement ladite face apparente;
- au moins une des faces d'appui se prolonge localement et sur une courte distance en direction du centre de la face visible, pour former au moins une échancrure d'appui parallèle aux grandes faces;
- elle comprend une ouverture traversant son épaisseur, qui débouche dans ladite échancrure;
- ladite ouverture communique latéralement avec le bord correspondant de ladite plaque.

L'invention concerne également un système de fixation entre elles de plusieurs plaques telles que celles décrites ci-dessus, pour constituer une cloison ou un plafond.

Il est remarquable par le fait qu'il comprend un ensemble de platines destinées à venir en contact avec les surfaces d'appui contiguës de deux plaques voisines, lesdites platines recevant des moyens de fixation à une structure de support.

Lorsque le système s'applique à la réalisation d'une cloison, ladite structure est constituée par une ossature formée des montants verticaux.

Lorsque le système s'applique à la réalisation d'un plafond, ladite structure de support consiste en une charpente.

Dans ce dernier cas et de manière avantageuse, lesdites platines présentent une forme complémentaire de celle de ladite échancrure.

Enfin, selon une forme de réalisation du système, il comprend des moyens de réglage de la hauteur des plaques par rapport à la charpente.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre de certains modes de réalisation préférentiels. Cette description sera faite en référence aux dessins annexés dans lesquels:
- la figure 1 est une vue en perspective d'une plaque conforme à la présente invention;
- la figure 2 est une vue de détail, en perspective, de deux plaques en cours d'assemblage sur un support pour former une cloison;
- la figure 3 est une vue en perspective d'une double cloison isolante, formée de deux ensembles de plaques conformes à l'invention;
- la figure 4 est une vue partielle, selon un plan de coupe horizontal, de la double cloison de la figure 3, cette double cloison étant garnie d'un matériau isolant
- la figure 5 est une vue en perspective, d'une partie d'une plaque représentée à l'envers, plus spécialement destinée à constituer un élément de plafond;
- la figure 6 est une vue de face, d'une platine formant support pour une plaque telle que celle représentée à la figure 5;
- la figure 7 est une vue de côté d'une telle plaque et de son système de fixation à un élément de charpente;
- la figure 8 est une vue de dessous d'une plaque formant élément de plafond.

La plaque représentée à la figure 1 est une plaque en staff, c'est-à-dire en plâtre armé de fibres de verre, susceptible de former un élément de cloison,
De manière connue en soi, cette plaque s'inscrit dans un parallélépipède rectangle et comporte deux grandes faces opposées 2 et 3 destinées à constituer respectivement les faces apparente et non apparente de l'élément de cloison.

Par l'expression "face apparente", on entend la face de la plaque qui restera visible une fois celle-ci fixée à un support. D'une manière similaire, l'expression "face non apparente", désigne celle qui ne sera pas visible lorsque la plaque sera fixée à un support.

A titre indicatif, une telle plaque présente une longueur de 1320 mm et une largeur de 590 mm, tandis que son épaisseur peut être de 24 ou de 15 mm.

Sur la figure annexée, les chants longitudinaux c'est à dire parallèles au grand axe de la plaque, ont été référencés 10, tandis que ses chants transversaux portent la référence numérique 11.

Selon l'invention, la plaque présente, au moins sur deux de ses chants opposés 10 et 11 une zone de bordure d'épaisseur plus faible que le reste de la plaque.

Cette zone ménage une surface d'appui 12 parallèle aux grandes faces précitées 2 et 3, qui est dirigée du même côté que la face apparente 2.

Dans l'exemple représenté ici, ce sont les quatre chants qui présentent une telle zone de bordure d'épaisseur plus faible. Ainsi ladite surface d'appui 12 s'étend sur toute la périphérie de la plaque et délimite latéralement ladite face apparente 2.

Cette structure particulière de plaque fait qu'il est possible de recourir à une technique simple de moulage pour assurer sa fabrication. En effet, on peut utiliser un simple moule, dit "moule sabot", sans nécessiter de contre-moule ou de tiroir. De ce fait, l'épaisseur entre la zone 12 et les faces apparente et non apparente 2 et 3 reste strictement identique d'une fabrication à l'autre, contrairement aux plaques réalisées selon l'état de la technique décrit plus haut.

Dans la présente forme de réalisation, les chants 10 et 1 1 ont un profil en "marche d'escalier", ce qui signifie que les "contre-marches", c'est-à-dire les bords de la plaque qui matérialisent l'épaisseur de celle-ci, référencés 13 et 14, s'étendent perpendiculairement aux grandes faces 2 et 3.

Toutefois, dans une forme de réalisation différente, ces bords pourraient être disposés en biais, à savoir divergents dès lors que l'on passe de la face 2 à la face 3.

On notera, toujours en référence à la figure 1, que les chants 11 de la plaque présentent, au niveau de l'épaisseur située entre la zone d'appui 12 et la face non visible 3, une échancrure 15 dont on expliquera plus loin la fonction.

Une telle plaque est plus particulièrement destinée à constituer, avec d'autres plaques du même genre, une cloison en staff.

Comme cela a été précisé plus haut, l'invention concerne également un système de fixation de telles plaques pour constituer une cloison.

Ce système comprend un ensemble de platines destinées à venir en contact avec les surfaces d'appui 12 contiguës de deux plaques voisines, ces platines recevant des moyens de fixation à une structure de support.

On se reportera plus spécifiquement aux figures 2 à 4 pour bien comprendre cet aspect de l'invention.

La structure de support dont il a été fait état ci-dessus est une ossature métallique de type standard avec un rail 6' à section en "U" fixé par sa base au sol de la pièce à équiper. Par conséquent, les ailes parallèles de ce rail, référencé 60', s'étendent verticalement. On précisera qu'un rail de forme identique est fixé de la même manière au plafond de la pièce, ses ailes étant dirigées vers et à l'aplomb de celles du rail inférieur.

L'ossature métallique comprend également une série de montants verticaux 6 qui ont également une section en "U". Les dimensions de ces montants sont choisies de manière telle que les ailes 61 du "U" viennent s'appliquer contre les faces internes des ailes 60' des rails 6'.

A titre indicatif, un montant 6 est fixé, le long des rails 6', environ tous les 60 cm.

Comme le montrent les figures 2 à 4, les plaques 1 conformes à l'invention sont destinées à venir s'appuyer, tout en étant pratiquement jointives les unes par rapport aux autres, contre les montants 6 de la structure de support.

En l'occurrence, les plaques 1 sont placées de telle manière que les chants longitudinaux 10 de deux plaques voisines se tiennent verticalement, les rebords de la face 3 s'appliquant contre l'aile 61 d'un montant 6.

Comme montré particulièrement à la figure 2, on laisse subsister un petit espace E entre les faces non apparentes de deux plaques voisines. Par conséquent, chaque plaque constitutive de la cloison se trouve entourée, aussi bien dans le sens vertical que dans le sens horizontal, d'un canal matérialisé par l'espace E, lequel débouche, vers la face apparente 2 de la cloison, par une rainure E' de large section, délimitée par les surfaces d'appui 12.

Des platines 4 en forme de petites plaquettes carrées ou rectangulaires sont disposées à distance régulière contre les zones d'appui 12 des chants verticaux des plaques contiguës. Quatre platines sont par exemple réparties de manière régulière le long de chaque plaque.

Chaque platine est perforée en son centre et reçoit une vis qui traverse l'espace situé entre les deux plaques. La vis est reçue dans l'aile 61 correspondante du montant 6. Il s'agit de préférence d'une vis auto-perforante.

Comme précisé plus haut, l'épaisseur des plaques étant régulière, on est sûr d'obtenir une surface de cloison uniforme et parfaitement plane.

La continuité des plaques entre elles est assurée par le remplissage des espace E et rainure E' à l'aide d'un enduit A à base de plâtre.

Cet enduit a tendance à s'écouler du côté des faces non visibles des plaques. Les échancrures 15 décrites plus haut ont pour objet de faciliter le passage de l'enduit vers les faces non visibles, de manière à améliorer la fixation des plaques entre elles.

L'espace à combler et la surface d'accrochage de l'enduit sur les plaques sont importants de sorte que les plaques sont parfaitement scellées et soudées entre elles.

Ainsi, si la cloison est sujette à des contraintes et à des vibrations, il y a peu de risque que le joint se fissure.

On a représenté en référence à la figure 4 une double cloison réalisée conformément à la présente invention, dans l'épaisseur de laquelle est prévu un matériau d'isolation thermique et phonique, telle que la laine de roche I. Bien entendu, ce matériau est introduit entre les montants verticaux de la structure métallique, après que des plaques 1 aient été posées d'un seul côté de celle-ci.

La plaque représentée aux figures 5 et 8 est plus particulièrement destinée à former un élément de plafond en staff.

Elle présente sensiblement la même structure que la plaque déjà décrite si ce n'est que la zone d'appui 12 qui borde ses chants longitudinaux 10 et 11, se prolonge localement et sur une courte distance en direction du centre de la face visible 2 par une série d'échancrures 7 et 7' d'appui, parallèles aux grandes faces 2 et 3. Comme représenté à la figure 8, trois échancrures 7 sont par exemple prévues sur la longueur de la plaque, le long du chant 10, tandis que quatre échancrures 7' sont prévues le long du chant 11.

L'échancrure 7, représentée en détail à la figure 5, comprend une partie principale 70 qui s'étend parallèlement à la zone d'appui 12 et une partie auxiliaire 71 qui s'étend perpendiculairement à la partie 70 en direction du centre de la plaque. En quelque sorte, I'échancrure a, vue de dessus, L'aspect d'un "T" renversé.

L'échancrure 7' a, quant à elle, une forme rectangulaire.

Par commodité, la plaque de la figure 5 a été représentée à l'envers, ce qui signific que sa face 2 est normalement tournée vers le bas pour constituer un élément de plafond.

Conformément à l'invention, la plaque comprend, dans le sens de son épaisseur, des ouvertures 72 qui débouchent dans les échancrures 7. Elle débouchent également latéralement sur le bord correspondant de la plaque.

On a représenté à la figure 6 une platine 8 qui forme un élément du système de fixation d'une plaque telle que celle de la figure 5 pour constituer un plafond. Cette platine 8 présente un corps rectangulaire allongé dont un des côtés longitudinaux présente une saillie transversale 81. Au niveau du centre de cette saillie est prévue une ouverture 82.

Le corps rectangulaire 80 de la platine a été symboliquement divisé longitudinalement pour constituer une première zone 80 A qui communique avec la saillie 81, et une deuxième zone 80 B de forme strictement rectangulaire. Il est à noter que la forme de la zone 80 A est strictement complémentaire de celle des échancrures 7 qui viennent d'être décrites, tandis que la zone 80 B a une forme complémentaire de celles des échancrures 7'.

Une telle platine reçoit bien entendu des moyens de fixation à une structure de support, en l'occurrence les poutrelles C d'une charpente.

Comme le montre, la figure 7, un crochet 96 fixé à un bord vertical de la poutrelle reçoit un organe de suspension qui est référencé 95. Cet organe présente un corps vertical 951 aux extrémités desquelles s'étendent de part et d'autre dudit corps, des ailes horizontales 952 et 950.

L'aile supérieure 952 est suspendue au crochet. Elle présente, bien entendu, à cet effet une ouverture de passage dudit crochet.

L'aile opposée inférieure reçoit la tige filetée d'une vis 90.

Cette vis est engagée préalablement dans l'ouverture 82 de la platine 8 de sorte que sa tête 91 vient en butée contre la sous face de la platine. Un écrou 94 est prévu à l'extrémité de la tige de vis de manière à pouvoir régler la hauteur de la platine par rapport à l'élément de charpente C. Par ailleurs, sont montés entre la tête de vis et l'écrou 94 une rondelle 92 et un second écrou 93.

La mise en place des plaques pour former un plafond se fait alors que des platines 8 et leur moyen de fixation 9 à une structure de support sont déjà en place.

Pour la pose des plaques, il suffit d'engager leur rebord longitudinal qui présente des échancrures 7 de telle manière que celles-ci viennent reposer sur la zone 80 A des platines. Les vis 90 se trouvent alors engagées dans les ouvertures 72. Le rebord opposé des plaques est placé en appui sur la zone 80 B des platines d'une autre série, au niveau des échancrures 7'.

Le contact plaques/platines se fait non seulement au niveau de la surface d'appui 12 mais également au niveau des échancrures 7 et 7', ce qui contribue à améliorer la stabilité du plafond.

Comme dans le premier mode de réalisation de l'invention, les espaces qui entourent les plaques constitutives du plafond, y compris les échancrures 7 et 7', sont suffisamment larges pour recevoir une grande quantité d'enduit de sorte que la parfaite planéité des plaques entre elles est assurée, sans risque de défaut d'ordre visuel dû à des fissures.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Plaque en staff formant élément de cloison ou de plafond, qui s'inscrit dans un parallélépipède rectangle et qui comporte deux grandes faces opposées (2, 3) destinées à constituer respectivement les faces apparente et non apparente de l'élément de cloison ou de plafond caractérisée par le fait qu'elle présente, au moins sur deux de ses chants opposés (10, 11), une zone de bordure d'épaisseur plus faible que le reste de la plaque, qui ménage une surface d'appui (12) parallèle auxdites grandes faces (2, 3), dirigée du même côté que ladite face apparente (2).

2. Plaque selon la revendication 1 caractérisée par le fait que ses quatre chants (10, 11) présentent une zone de bordure d'épaisseur plus faible que le reste de la plaque, de sorte que ladite surface d'appui (12) s'étend sur toute la périphérie de celle-ci et délimite latéralement ladite face apparente (2).

3. Plaque selon la revendication 1 ou 2, caractérisée par le fait qu'au moins une des faces d'appui (12) se prolonge localement et sur une courte distance en direction du centre de la face visible, pour former au moins une échancrure (7, 7') d'appui parallèle aux grandes faces (2, 3).

4. Plaque selon la revendication 3, caractérisée par le fait qu'elle comprend une ouverture (72) traversant son épaisseur, qui débouche dans ladite échancrure (7).

5. Plaque selon la revendication 4, caractérisée par le fait que ladite ouverture (72) communique latéralement avec le bord correspondant de ladite plaque.

6. Système de fixation de plaques (1) conformes à l'une des revendications 1 à 5, pour constituer de cloison ou de plafond, caractérisée par le fait qu'il comprend un ensemble de platines (4 ; 8) destinées à venir en contact avec les surfaces d'appui (12) contiguës de deux plaques voisines, lesdites platines (4 ; 8) recevant des moyens de fixation (5 ; 9) à une structure de support (6 ; C).

7. Système selon la revendication 6 pour constituer une cloison, caractérisée par le fait que ladite structure est constituée par une ossature formée des montants verticaux (6).

8. Système selon la revendication 6, pour constituer un plafond, caractérisée par le fait que ladite structure de support consiste en une charpente (C).

9. Système selon la revendication 8, lesdites plaques (1) étant conformes à l'une des revendications 3 à 5, caractérisée par le fait que lesdites platines (8) présentent une forme complémentaire de celle de ladite échancrure (7).

10. Système selon l'une des revendications 8 ou 9, caractérisée par le fait qu'il comprend des moyens de réglage (90, 94, 95) de la hauteur des plaques (1) par rapport à la charpente.