FR2751705A1 - Procede pour renforcer la peripherie d'une ouverture pratiquee dans un panneau et renfort convenant a sa mise en forme - Google Patents

Abstract

Le procédé propose de prendre la partie du panneau (26) située autour de l'ouverture (27), en sandwich entre deux oeillets (1) en matière plastique, emboîtables l'un dans l'autre à travers ladite ouverture (27). Le renfort comporte les deux oeillets (1) maintenus l'un à l'autre dans la position où ils prennent en sandwich la partie du panneau (26) qui borde l'ouverture (27).

Description

L'invention a trait au renforcement de la périphérie des ouvertures pratiquées dans un panneau en matériau relativement mou.

On sait qu'il est courant de renforcer la périphérie de ces ouvertures avec un oeillet métallique serti qui permet d'éviter que l'on abîme les bords d'une telle ouverture lorsqu'on passe à travers celle-ci. Cela se pratique par exemple dans l'ouverture ménagée dans le dos des classeurs pour documents afin de pouvoir les saisir avec un doigt que l'on passe à travers l'ouverture, et également pour certains panneaux utilisés dans les automobiles, notamment des panneaux de particules expansées ayant des propriétés insonorisantes, les renforts utilisés sur ce genre de panneaux servant en général également à mettre en prise un obturateur qui vient masquer l'ouverture.

L'invention vise à améliorer les conditions de coopération entre le renfort et le panneau, et notamment à améliorer la reproductivité de certaines dimensions liées au positionnement du renfort vis-à-vis du panneau.

Elle propose à cet effet un procédé pour renforcer la périphérie d'une ouverture pratiquée dans un panneau, caractérisé en ce qu'on prend une partie dudit panneau située autour de ladite ouverture, en sandwich entre deux oeillets en matière plastique, emboîtables l'un dans l'autre à travers ladite ouverture.

Le fait d'utiliser deux oeillets en matière plastique que l'on emboîte permet de procéder à l'opération de mise en place avec un effort modéré, de sorte qu'il est relativement aisé d'ajuster le renfort par rapport au panneau, contrairement au procédé antérieur où l'on écrase le canon d'un oeillet métallique, ce qui nécessite un effort important à l'issue duquel le canon de l'oeillet n'est parfois pas suffisamment aplati de sorte que ie renfort est plus épais que le panneau, ou au contraire est parfois moins épais que le panneau qu'il écrase alors dans sa partie située autour de l'ouverture.

En permettant de mieux ajuster le renfort, le procédé selon l'invention permet d'éviter d'avoir un oeillet qui remplit mal sa fonction de renforcement, et permet au surplus, dans le cas où un élément complémentaire doit être mis en place en se prenant à la fois sur le panneau et sur le renfort, comme l'obturateur précité, d'éviter d'avoir des difficultés pour pouvoir mettre en place l'obturateur (cas où l'oeillet métallique n'est pas assez aplati) ou d'avoir un obturateur qui a trop de jeu (cas où l'oeillet est trop aplati).

Selon des caractéristiques préférées, pour obtenir une excellente précision du positionnement du renfort:
- on choisit les moyens que comportent lesdits oeillets pour s'emboîter et la surface sur laquelle lesdits oeillets s'appuient sur ladite partie du panneau, pour que le rapport entre l'effort nécessaire pour emboîter les oeillets et ladite surface d'appui soit inférieur à une pression prédéterminée comme étant suffisamment faible pour ne pas provoquer d'affaissement significatif dudit panneau : et /ou
- on choisit les moyens que comportent lesdits oeillets pour s'emboîter de sorte qu'on puisse prendre en sandwich ladite partie du panneau pour des épaisseurs variables de celle-ci, comprises dans une plage prédéterminée.

Ainsi, dans l'exemple d'un panneau de particules expansées pour l'automobile, on pourra choisir et la plage qu'admet le renfort pour l'épaisseur du panneau comme comprise entre 4 mm et 7 mm.

Selon d'autres caractéristiques préférées, pour des raisons de simplicité, de commodité et d'économie tant à la fabrication du renfort que sur le plan logistique, on choisit les moyens que comporte chaque oeillet pour s'emboîter avec l'autre oeillet, de sorte que les deux oeillets soient identiques.

De préférence, on prévoit sur chaque dit oeillet au moins un couple d'éléments d'emboîtement comportant un élément d'emboîtement d'un premier type et un élément d'emboîtement d'un second type complémentaires, qu'on dispose sur ledit oeillet de sorte qu'en plaçant les oeillets tête-bêche et avec leurs côtés respectifs qui portent les éléments d'emboîtement qui sont en regard, puis qu'en rapprochant les oeillets, on a, pour chaque dit couple de chaque oeillet, l'élément de premier type qui s'engage avec l'élément de deuxième type de l'autre oeillet tandis que l'élément de deuxième type s'engage avec l'élément de premier type de l'autre oeillet.

L'invention vise également le renfort qui convient à la mise du procédé exposé précédemment, qui comporte deux oeillets munis chacun d'une face d'appui sur une partie dudit panneau située autour de ladite ouverture et munis chacun de moyens pour s'emboîter à l'autre oeillet à travers ladite ouverture afin que les deux oeillets restent maintenus l'un à l'autre dans une position où ils prennent en sandwich ladite partie dudit panneau entre lesdites faces d'appui.

L'exposé de l'invention sera maintenant poursuivi par la description d'un exemple de réalisation, donnée ci-après à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés. Sur ceux-ci
- la figure 1 est une vue de dessus d'un oeillet en matière plastique conforme à l'invention;
- les figures 2 et 3 sont des vues en élévation-coupe prises respectivement suivant les plans repérés par Il-Il et 111-111 sur la figure 1, le dessin de la figure 3 étant disposé dessus-dessous ; et
- la figure 4 est une élévation-coupe similaire aux figures 2 et 3, montrant deux oeillets assemblés en prise sur le pourtour d'une ouverture pratiquée dans un panneau de particules expansées ainsi qu'un obturateur mis en place sur le renfort formé par les deux oeillets.

L'oeillet 1 illustré sur les figures 1 à 3 comporte un anneau plat 2 de forme générale rectangulaire présentant une face inférieure 3 à partir de laquelle s'étendent en saillie deux éléments mâles d'encliquetage 4A et 4B, deux nervurages de rigidification 5A et 5B, deux éléments femelles d'encliquetage 6A et 6B et deux parois de centrage 7A et 7B.

L'anneau 2 présente un contour extérieur qui est pratiquement rectangulaire, à l'exception de ses angles qui sont largement arrondis, alors que son contour intérieur présente, au centre de chaque tronçon longitudinal, un élargissement en arc de cercle au niveau duquel se trouve le nervurage de renfort 5A ou 5B.

La face inférieure 3 de l'anneau 2 est plane, et elle se raccorde directement, du côté externe, à la face supérieure 8, qui est incurvée vers l'extérieur, alors que du côté interne de l'anneau 2, il existe entre la face inférieure 3 et la face supérieure 8, un chanfrein 9 qui nait à partir de la face supérieure 8, une partie cylindrique 10 à laquelle se raccorde le chanfrein 9 à l'opposé de la face 8, et un lamage 11 entre la partie cylindrique 10 et la face inférieure 3, le lamage étant en retrait à partir de la partie cylindrique 10 sur une distance relativement importante.

On va maintenant décrire les différents éléments qui s'étendent en saillie par rapport à la face inférieure 3 de l'anneau 2.

Comme on le voit sur la figure 1, les parois de centrage 7A et 7B sont disposées respectivement au-delà des éléments mâles d'encliquetage 4A et 4B et au-delà des éléments femelles d'encliquetage 6A et 6B, et elles ont chacune un profil U orienté parallèlement au contour intérieur de l'anneau 2.

La paroi de centrage 7A comporte plus précisément un tronçon transversal 12 situé à une certaine distance du petit côté du contour intérieur de l'anneau que ton voit en haut sur la figure 1 et deux tronçons longitudinaux 13A et 13B qui se raccordent chacun à une extrémité respective du tronçon 12, et de même la paroi de centrage 7B comporte un tronçon transversal 14 se raccordant à chaque extrémité à un tronçon longitudinal respectif 15A et 15B, la paroi 7B étant plus proche du contour interne de l'anneau 2 que la paroi 7A, la distance entre ce contour et la face interne 16 de la paroi 7A étant égale à la distance entre ce contour et la face externe 17 de la paroi 7B.

Du côté externe de chacun des tronçons longitudinaux 13A et 13B de la paroi 7A, sont prévues deux nervures 18 dont la base est taillée en biseau (voir figure 2).

D'une façon générale, L'oeillet 1 admet un plan de symétrie longitudinal, c'est-à-dire que sa moitié que l'on voit à droite de l'axe longitudinal 19 sur la figure 1 correspond à l'image de la moitié située à gauche que l'on verrait dans un miroir disposé transversalement au plan général de l'anneau 2 et orienté suivant l'axe 19.

La description qui va suivre pour l'élément d'encliquetage mâle 4A vaut donc également pour l'élément d'encliquetage mâle 4B qui lui est symétrique et opposé, à condition de remplacer le suffixe A des références numériques par le suffixe B, et de même pour les éléments d'encliquetage 6A et 6B.

L'élément d'encliquetage 4A est disposé entre le tronçon 13A de la paroi de centrage 7A et le nervurage de rigidification 5A. II est orienté longitudinalement et comporte une patte 20 à section rectangulaire, ayant à peu près la même épaisseur que la paroi 7A ou la paroi 7B, et présente une face externe et deux faces transversales lisses alors que sont ménagées du côté interne un certain nombre de rainures 21 parallèles entre-elles et très légèrement inclinées par rapport à la face inférieure 3 de l'anneau 2 (voir figure 2).

L'élément d'encliquetage femelle 6A comporte une patte interne 21' et une patte externe 22 orientées longitudinalement et légèrement inclinées l'une vers l'autre de sorte qu'elles se rapprochent vers le bas, l'écartement moyen entre les pattes 21' et 22 correspondant à peu près à l'épaisseur de la patte 20 de l'élément d'encliquetage mâle 4A, la patte 21' de l'élément femelle 6A portant à sa base une dent 23 en saillie dans l'espace entre les lames 21' et 22, la dent 23 ayant à peu près la même épaisseur et la même inclinaison que les rainures 21 de l'élément mâle 4A. Une petite nervure de renfort 24 est prévue entre la face inférieure 3 de l'anneau 2 et chaque face transversale de la patte 22, l'écartement entre les nervures 24 correspondant à la longueur de la patte 20 de l'élément mâle 4A.

On observera que deux oeillets 1, lorsqu'ils sont placés têtebêche avec leurs faces inférieures 3 respectives en regard, peuvent s'emboîter l'un dans l'autre, avec la face interne 16 des parois de centrage 7A respectives qui vient contre la face externe 17 des parois 7B respectives, avec les éléments d'encliquetage mâles 4A respectifs qui pénètrent dans les éléments d'encliquetage femelles respectifs 6A, et avec les éléments d'encliquetage mâles 4B respectifs qui pénètrent dans les éléments d'encliquetage femelles respectifs 6B.

Une fois qu'on les a ainsi emboîtés, les deux oeillets se maintiennent l'un à l'autre dans la position jusqu'à laquelle on les a rapprochés, du fait que la dent 23 de chaque élément femelle se loge dans l'une des rainures 21 de l'élément mâle correspondant.

Le panneau de particules expansées 26 montré sur la figure 4 présente une ouverture rectangulaire 27 dont la largeur correspond à peu près à la distance entre les faces externes de deux nervures 18 opposées de l'oeillet 1 ou à la distance entre les faces externes des pattes 22 respectivement de l'élément 6A et de l'élément 6B, et dont la longueur correspond à peu près à deux fois la distance entre l'axe transversal 25 de l'oeillet 1 et la face externe du tronçon 12 de la paroi de centrage 7A.

Pour mettre en place les deux oeillets 1 sur le panneau 26, on les a disposés coaxialement à l'ouverture 27, tête-bêche, avec leurs faces 3 en regard, respectivement du côté où regarde la face 28 et du côté où regarde la face opposée 29 du panneau 26, puis on a rapproché les deux oeillets en les maintenant coaxiaux à i'ouverture 27 et parallèles l'un à l'autre pour qu'ils s'emboîtent l'un dans l'autre comme on vient de l'expliquer, I'opération de rapprochement des deux oeillets s'étant poursuivre jusqu'à ce que la partie du panneau 26 située autour de l'ouverture 27 soit prise en sandwich entre les faces 3 respectives des deux oeillets, ce qui dans l'exemple illustré a nécessité que la patte 20 de chaque élément d'encliquetage mâle ait été entièrement enfoncée dans l'élément femelle correspondant, c'est-à-dire que la dent 23 de chacun des éléments d'encliquetage femelle ait été engagée dans la rainure 21 la plus proche de la face 3 de l'élément mâle correspondant.

Les deux oeillets mis en place sur le panneau 26 forment un renfort relativement rigide qui permet notamment la mise en prise d'un élément tel que l'obturateur 31 en matière plastique moulée en une seule pièce montré sur la figure 4.

Cet obturateur comporte une tête bombée 32 qui se raccorde en périphérie à une jupe tubulaire 33 se terminant par une surface plate annulaire orientée transversalement à l'axe central de l'obturateur 31, prévue pour porter sur l'une des faces du panneau dont les oeillets renforcent l'ouverture, ici la face 28 du panneau 26, et comporte des pieds 35 en saillie sous la tête 32, les pieds 35 étant orientés parallèlement à l'axe central de l'obturateur 31, et présentant chacun du côté externe un coin 36 prévu pour coopérer avec le chanfrein 9, la partie cylindrique 10 et le lamage 11 de l'un ou l'autre des oeillets 1.

L'obturateur 31 est mis en place en positionnant les pieds 35 sur le chanfrein 9 de l'oeillet 1 situé du côté où l'on veut monter l'obturateur 9, puis en enfonçant axialement l'obturateur 31, la coopération entre le coin 36 de chacun des pieds 35 avec le chanfrein 9 et la partie cylindrique 10 permettant à l'obturateur 31 de se déformer pour que la rampe inférieure des coins 36 puisse franchir entièrement l'arête 30 entre la partie cylindrique 10 et le lamage 11, ce après quoi la présence de la rampe supérieure des coins 36 alliée à l'élasticité de l'obturateur 31 fait que celui-ci est sollicité dans le sens de l'enfoncement jusque dans la position illustrée sur la figure 4 où l'obturateur 31 est mis en place et se maintient fermement sur le panneau 26 et sur le renfort formé par les deux oeillets, la surface 34 portant sur la face 28 du panneau 26 et le coin 36 se logeant entièrement sous l'arête 30 (I'arête supérieure du coin 36 vient se placer au niveau de l'arête 30).

On notera, à propos de l'opération de mise en place des deux oeillets 1 sur le panneau 26, que l'effort nécessaire pour les rapprocher l'un de l'autre est relativement modéré et qu'en conséquence le panneau 26 n'a pas eu à supporter un choc important à la fin de cette opération, et qu'au surplus la partie de la face 3 des oeillets qui vient s'appuyer respectivement sur la face 28 et sur la face 29, est relativement large, de sorte que la partie du panneau 26 prise en sandwich est soumise à une pression qui reste faible. Ainsi, bien que le panneau 26 soit fait dans une matière particulièrement molle, il ne s'affaisse pas ou alors pratiquement pas dans la partie située autour de l'ouverture 27, par laquelle il est pris en sandwich.

II s'ensuit pour l'oeillet que l'on voit en haut sur la figure 4, que la distance qui sépare la partie de la face 28 du panneau 26 située à l'extérieur de cet oeillet et l'arête 30 de celui-ci, est la même ou à peu près la même qu'entre cette arête et la face 3 de cet oeillet. Bien entendu, il en va de même en ce qui concerne l'oeillet que l'on voit en bas sur la figure 4 vis-à-vis de la face 29 du panneau 26.

On observera que si le panneau 26 avait été un peu plus épais, la dent 23 de chacun des moyens d'encliquetage femelle des oeillets se serait prise dans une rainure 21 moins profonde du moyen d'encliquetage mâle correspondant, et que pour chacun des oeillets on aurait toujours l'égalité ou à peu près entre les distances précitées.

Par conséquent, même si dans le cadre d'une fabrication en série, le panneau 26 présente d'importantes variations de dureté ou d'épaisseur, le renfort formé par les deux oeillets 1 offrira toujours une arête 30 positionnée vis-à-vis de l'une des faces parallèles 28 ou 29 du panneau 26, avec la distance adéquate pour permettre un montage correct de l'obturateur 31.

On observera également que le bout des pieds 35 ne dépasse pas au-delà de l'oeillet que l'on voit en bas sur la figure 4, de sorte que du côté opposé à l'obturateur 31, il n'y a rien qui dépasse en-dessous du renfort formé par les oeillets 1.

Dans des variantes non illustrées, l'ouverture 27 est remplacée par une ouverture ayant un contour différent, par exemple circulaire ou oblong et l'anneau 2 est remplacé par un anneau ayant des contours intérieur et extérieur correspondants; les parois de centrage 7A et 7B sont remplacées par des parois de formes différentes, par exemple entièrement incurvées etlou divisées en plusieurs parties ; les éléments d'encliquetage sont différents, par exemple avec les éléments d'encliquetage mâles qui ont également des rainures du côté externe des pattes 20 et une dent telle que la dent 23 prévue au bout de chacune des pattes 22 des éléments d'encliquetage femelles, ou avec des éléments d'encliquetage circulaires au lieu d'être allongés, notamment des éléments d'encliquetage femelles tubulaires avec une dent d'extrémité circulaire et des éléments d'encliquetage mâles cylindriques avec des rainures circulaires ; et/ou l'élément supporté par le renfort formé par les deux oeillets est d'un autre type que l'obturateur 31 et/ou se met en prise d'une manière différente sur les oeillets, les pieds 35 étant par exemple remplacés par des pieds de type différent.

De nombreuses autres variantes sont possibles en fonction des circonstances, et on rappelle à cet égard que l'invention ne se limite pas aux exemples décrits et représentés.

Claims (14)

REVENDICATIONS

1. Procédé pour renforcer la périphérie d'une ouverture pratiquée dans un panneau, caractérisé en ce qu on prend une partie dudit panneau (26) située autour de ladite ouverture (27), en sandwich entre deux oeillets (1) en matière plastique, emboîtables l'un dans l'autre à travers ladite ouverture.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on choisit les moyens (4A, 4B, 6A, 6B, 7A, 7B) que comportent lesdits oeillets (1) pour s'emboîter et la surface sur laquelle lesdits oeillets s'appuient sur ladite partie du panneau, pour que le rapport entre l'effort nécessaire pour emboîter les oeillets (1) et ladite surface d'appui soit inférieur à une pression prédéterminée comme étant suffisamment faible pour ne pas provoquer d'affaissement significatif dudit panneau.

3. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce qu'on choisit les moyens (4A, 4B, 6A, 6B, 7A, 7B) que comportent lesdits oeillets pour s'emboîter de sorte qu'on puisse prendre en sandwich ladite partie du panneau pour des épaisseurs variables de celle-ci, comprises dans une plage prédéterminée.

4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 caractérisé en ce qu'on choisit les moyens (4A, 4B, 6A, 6B, 7A, 7B) que comporte chaque oeillet (1) pour s'emboîter avec l'autre oeillet, de sorte que les deux oeillets soient identiques.

5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'on prévoit sur chaque dit oeillet (1) au moins un couple d'éléments d'emboîtement comportant un élément d'emboîtement (4A, 4B, 7A) d'un premier type et un élément d'emboîtement (6A, 6B, 7B) d'un second type complémentaires, qu'on dispose sur ledit oeillet de sorte qu'en plaçant les oeillets tête-bêche et avec leurs côtés respectifs qui portent les éléments d'emboîtement qui sont en regard, puis qu'en rapprochant les oeillets, on a, pour chaque dit couple de chaque oeillet, I'élément de premier type (4A, 4B, 7A) qui s'engage avec l'élément de deuxième type (6A, 6B, 7B) de l'autre oeillet tandis que l'élément de deuxième type (6A, 6B, 7B) s'engage avec l'élément de premier type (4A, 4B, 7A) de l'autre oeillet.

6. Renfort pour la périphérie d'une ouverture pratiquée dans un panneau, convenant à la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte deux oeillets munis chacun d'une face (3) d'appui sur une partie dudit panneau située autour de ladite ouverture (27) et munis chacun de moyens (4A, 4B, 6A, 6B, 7A, 7B) pour s'emboîter à l'autre oeillet à travers ladite ouverture afin que les deux oeillets restent maintenus l'un à l'autre dans une position où ils prennent en sandwich ladite partie dudit panneau entre lesdites faces d'appui (3).

7. Renfort selon la revendication 6, caractérisé en ce que lesdits moyens (4A, 4B, 6A, 6B, 7A, 7B) que comporte chaque oeillet pour s'emboîter à l'autre oeillet à travers ladite ouverture (27), ainsi que la surface de ladite face d'appui (3) par laquelle chaque oeillet s'appuie sur ladite partie du panneau, sont adaptés à ce que le rapport entre l'effort nécessaire pour emboîter les oeillets (1) et ladite surface d'appui soit inférieur à une pression prédéterminée comme étant suffisamment faible pour ne pas provoquer d'affaissement significatif dudit panneau.

8. Renfort selon l'une quelconque des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce que lesdits moyens (4A, 4B, 6A, 6B, 7A, 7B) que comporte chaque dit oeillet pour s'emboîter à l'autre oeillet à travers ladite ouverture (27) sont adaptés à permettre audit renfort de prendre en sandwich ladite partie du panneau pour des épaisseurs variables de celle-ci, comprises dans une plage prédéterminée.

9. Renfort selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que lesdits moyens (4A, 4B, 6A, 6B, 7A, 7B) que comporte chaque dit oeillet pour s'emboîter à l'autre oeillet comportent:

- des moyens de centrage (7A, 7B) des deux oeillets l'un par rapport à l'autre ; et

- des moyens d'encliquetage (4A, 4B, 6A, 6B) entre les deux oeillets.

10. Renfort selon l'une quelconque des revendications 6 à 9, caractérisé en ce que les deux oeillets (1) dudit renfort sont identiques et disposés tête-bêche.

11. Renfort selon l'une quelconque des revendications 6 à 10, caractérisé en ce que chaque dit oeillet (1) comporte un élément de centrage (7A) d'un premier type et un élément de centrage (7B) d'un deuxième type, avec son élément de centrage de premier type (7A) qui coopère avec l'élément de centrage de deuxième type (7B) de l'autre oeillet, et avec son élément de centrage de deuxième type (7B) qui coopère avec l'élément de centrage de premier type (7A) de l'autre oeillet.

12. Renfort selon la revendication 11, caractérisé en ce que ledit élément de centrage de premier type de chaque oeillet comporte une paroi interne (16) contre laquelle vient une paroi externe (17) de l'élément de centrage de deuxième type (7B) de l'autre oeillet.

13. Renfort selon l'une quelconque des revendications 6 à 12 caractérisé en ce qu'il comporte un élément d'encliquetage (4A, 4B) de premier type et un élément d'encliquetage (6A, 6B) de deuxième type avec son élément d'encliquetage de premier type (4A, 4B) qui coopère avec l'élément d'encliquetage de deuxième type (6A, 6B) de l'autre oeillet, et avec son élément d'encliquetage de deuxième type (6A, 6B) qui coopère avec l'élément d'encliquetage de premier type (5A, 4B) de l'autre oeillet.

14. Renfort selon la revendication 13, caractérisé en ce que ledit élément d'encliquetage de premier type (4A, 4B) de chaque oeillet comporte une patte (20) présentant une pluralité de rainures (21) tandis que chaque élément d'encliquetage de deuxième type (6A, 6B) comporte deux pattes opposées (21', 22) et une dent (23), avec l'espace situé entre les pattes (21', 22) de l'élément d'encliquetage de deuxième type (6A, 6B) de chaque oeillet qui reçoit la patte (20) de l'élément d'encliquetage de premier type (4A, 4B) de l'autre oeillet tandis que la dent (23) de l'élément d'encliquetage de deuxième type (6A, 6B) se loge dans une rainure (21) de l'élément d'encliquetage de premier type (4A, 4B).