FR2748153A1 - Commutateur electrique pour l'alimentation des indicateurs de changement de direction d'un vehicule automobile - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un commutateur électrique pour l'alimentation des indicateurs de changement de direction d'un véhicule automobile, comprenant un équipage porte contact (200) associé à un système d'indexation, des moyens de commande à pivotement de l'équipage porte contact (200) entre une position de repos et deux positions de travail, et un doigt de rappel (400), caractérisé par le fait que le doigt de rappel (400) est monté à pivotement et à coulissement sur un plot d'indexage (300) dudit système d'indexation.

Description

La présente invention concerne le domaine des commutateurs électriques conçus pour l'alimentation des indicateurs de changement de direction d'un véhicule automobile.

La présente invention a pour but de perfectionner les moyens de commande, intégrés à ces commutateurs, assurant le retour automatique de ceuxH i en position de repos, lorsque le volant est tourné dans un sens de rappel approprié.

On a déjà proposé de nombreux moyens de commande assurant le retour automatique en position de repos des commutateurs conçus pour l'alimentation des indicateurs de changement de direction.

Un premier mode connu de réalisation de ces moyens de commande est représenté dans les documents FR-A-2515865 et FR-A2607961. Ce premier mode de réalisation connu est illustré sur les figures 1 à 4 annexées qui représentent respectivement, figures 1 et 2 : deux vues en coupe orthogonales entre elles d'un commutateur connu, figure 3 : une vue en plan d'un coulisseau de forçage et figure 4 : une vue en plan d'un équipage porte-contact.

Selon ce premier mode de réalisation, les moyens de commande comprennent un équipage porte-contact 10 associé à un système d'indexation 12, un doigt de rappel 20, deux ressorts de traction symétriques 21, 22, un coulisseau de forçage 30 et un ressort de forçage 32.

le système d'indexation 12 définit, pour l'équipage porte-contact 10, une position d e repos, deux positions stables d'alimentation de part et d'autre respectivement de la position de repos et une position instable d'alimentation prévue entre la position de repos et chaque position stable.

L'équipage porte-contact 10 est muni d'une découpe 14 délimitée par une bordure 15 en forme de W". Le coulisseau de forçage 30 est muni d'une lumière oblongue 31, radiale par rapport à l'axe de l'arbre de direction. Le doigt de rappel 20 porte deux tourillons opposés 23, 24 engagés respectivement dans la découpe 14 et la lumière 31. Les ressorts de traction 21, 22 sollicitent le doigt de rappel 20 vers une came de contrôle portée par l'arbre de direction. Cependant, en position de repos, lorsqu'aucun des indicateurs de changement de direction n'est alimenté, l'un des tourillons 23 reposent contre la pointe centrale 16 de la découpe 15 en "W", et le doigt 20 est éloigné de la came de contrôle. En position stable d'alimentation lorsque l'équipage porte-contact 10 est pivoté et l'un des indicateurs de changement de direction est alimenté, les tourillons 23, 24 se déplacent radialement dans la découpe 14 et la lumière 31, en rapprochement de l'arbre : le doigt 20 vient dans le secteur de déplacement de la came de contrôles Dans un sens de rotation de l'arbre, la came de contrôle fait pivoter le doigt 20 autour de l'axe des tourillons 23, 24, sans agir sur l'équipage porte-contact 10. Dans l'autre sens de rotation, la came de contrôle entraine le doigt 20 pour ramener l'équipage porte-contact 10 en position de repos. Le coulisseau 30 et le ressort de forçage 32 évitent toute détérioration du dispositif lorsque le conducteur maintient le commutateur en position d'alimentation alors que la rotation de l'arbre de direction tend à ramener le commutateur en position de repos.

Un deuxième mode connu de réalisation des moyens de commande est représenté dans le document US-A-4393280. Selon ce second mode de réalisation, les moyens de commande comprennent un équipage porte-contact qui entoure l'arbre de direction, une came portée par l'équipage à l'opposé du levier de commande par rapport à l'arbre de direction, pour coopérer avec la came de contrôle portée par ce dernier, et un ressort intercalé entre la came et l'équipage porte-contact.

Un troisième mode connu de réaliation des moyens de commande est représenté dans le document FR-A-2076682. Selon ce troisième mode de réalisation, les moyens de commande comprennent au moins un galet apte à rouler avec friction contre l'arbre de direction, un pignon solidaire du galet, un secteur denté apte à venir en prise avec le pignon lorsqu'un levier de commande associé est pivoté et un ressort en prise avec le secteur denté.

Un quatrième mode de réalisation des moyens de commande est représenté dans le document US-A-43151 17. Selon ce quatrième mode de réalisation les moyens de commande comprennent un équipage circulaire porté à rotation sur une platine support et pourvu de deux crans concaves périphériques, un étrier de blocage qui repose contre l'équipage, un levier porté à pivotement sur l'étrier et un ressort de traction intercalé entre l'équipage et le levier. Lorsque l'équipage est déplacé en position de travail pour alimenter l'un des indicateurs de changement de direction, l'étrier de blocage pénètre dans l'un des crans concaves. L'équipage est ramené en position de repos lorsque l'arbre de direction est entrainé dans un sens approprié et que la came de contrôle déplace le levier dans un sens tendant à solliciter l'étrier vers l'extérieur du cran concave précité.

Un cinquième mode de réalisation des moyens de commande est représenté dans le document DE-A-3430664. Selon ce cinquième mode de réalisation, les moyens de commande comprennent un équipage associé au levier de commande et porté à pivotement sur une platine support, une came portée à pivotement sur l'équipage, qui coopère avec la came de contrôle portée par l'arbre de direction, et un ressort intercalé entre la came et l'équipage pour solliciter la came vers une position de repos par rapport à la came de contrôle.

D'autres modes de réalisation de moyens de commande connus conçus pour assurer le retour automatique en position de repos des moyens d'alimentation des indicateurs de changement de direction sont décrits dans les documents US-A-473 9131, US-A-48809AD, FR-A-2 199708,
FR-A-2246171, FR-A-2326310, DE-A-2201157, DE-A-2515754, DEA-2528681, DiA-1037886, FR-A-2297750, FR-A-2191235, US-A-4335284, DE-A-3502651,
FR-A-2246171, DEA-3510714.

Les moyens de commande jusqu'ici proposés, bien qu'ayant rendu déjà de grands services, présentent différents inconvénients. D'une façon générale, ils exigent des structures de pièce assez complexes et/ou présentent un encombrement non négligeable et/ou ne donnent pas pleinement satisfaction au niveau de la fiabilité.

La présente invention a pour but de perfectionner les moyens de commande jusqu'ici proposés.

Ce but est atteint selon la présente invention grâce à un commutateur électrique pour l'alimentation des indicateurs de changement de direction d'un véhicule automobile, comprenant un équipage porte-contact associé à un système d'indexation, des moyens de commande à pivotement de l'équipage porte-contact entre une position de repos et deux positions de travail et un doigt de rappel, caractérisé par le fait que le doigt de rappel est monté à pivotement et à coulissement sur un plot d'indexage dudit système d'indexation.

D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaitront à la lecture de la description détaillée qui va suivre et en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemple non limitatif et sur lesquels: - les figures 1 à 4 précédemment décrites illustrent un commutateur électrique conforme à l'état de la technique, - la figure 5 représente une vue en coupe axiale d'un commutateur électrique conforme à la présente invention, - les figures 6, 7 et 8 représentent trois vues en coupe transversale du méme commutateur en position de repos, selon les plans de coupe référencés respectivement VI-VI, VII-VII et VIII-VIII sur la figure 5, - les figures 9, 10 et 1 1 représentent trois vues similaires aux figures 6, 7 et 8 dans une position de commande d'indicateurs de changement de direction, - les figures 12, 13 et 14 représentent trois vues respectivement similaires aux figures 6, 7 et 8 en position de forçage du commutateur, - les figures 15, 16 et 17 représentent trois autres vues respectivement similaires aux figures 6, 7 et 8 du même commutateur en position de dégagement du doigt de rappel pour une position de repos générale du commutateur, et - les figures 18, 19 et 20 représentent trois autres vues respectivement similaires aux figures 6, 7 et 8 du commutateur en position de dégagement du doigt de rappel pour une position générale de commande d'indicateurs de direction par le commutateur.

On a représenté sur les figures annexées, un commutateur électrique conforme à la présente invention placé dans un boîtier 100. Ce boîtier 100 peut faire l'objet de nombreuses variantes de réalisation. De préférence le boîtier 100 est réalisé par moulage en matière plastique, et par assemblage de différentes pièces.

Ce boîtier 100 loge des moyens qui seront définis plus en détail par la suite conçus pour assurer une fonction de commande d'indicateurs de changement de direction. Plus précisément, ces moyens comprennent essentiellement un équipage pivotant 200, un doigt d'indexage 300 et un doigt de rappel 400.

Le boîtier 100 loge de préférence d'autres moyens adaptés pour assurer des fonctions auxiliaires, telles que par exemple des fonctions de commande des moyens d'éclairage du véhicule. Ces moyens auxiliaires ne seront cependant pas décrits par la suite.

Pour faciliter la description qui va suivre, celle-ci est faite en référence à un plan de symétrie principal P qui coïncide avec le plan de coupe de la figure 5 et qui est orthogonal aux plans des figures 6 à 20. Ce plan de symétrie P est un plan radial par rapport à un axe O de pivotement de l'équipage 200.

L'équipage 200 est entraîné à pivotement autour de cet axe G par tout moyen approprié, de préférence à l'aide d'un levier de commande qui émerge à l'extérieur du boîtier 100. Le levier précité peut lui-même être guidé à déplacement autour d'axes différents de l'axe 0, de préférence autour de deux axes orthogonaux à celui-ci pour assurer la commande des fonctions auxiliaires précédemment évoquées.

L'équipage 200 peut également faire l'objet de nombreuses variantes de réalisation.

Il peut lui-même être formé par assemblage de différentes pièces réalisées par moulage en matière plastique.

Cet équipage 200 est muni de moyens de contactage électrique, par exemple sous forme de plots électriquement conducteurs, ou d'étriers ou de tous moyens équivalents, adaptés pour relier sélectivement des moyens conducteurs, tels que des pistes métalliques portées par le boîtier 100, au cours de son déplacement autour de l'axe 0. Ces moyens de contactage électriques connus en eux-mêmes ne seront pas décrits par la suite et ne sont pas représentés sur les figures annexées pour simplifier l'illustration.

L'équipage 200 possède, comme on le voit notamment sur la figure 8, une découpe 210 en forme de V. La concavité de cette découpe est dirigée à l'opposé de l'axe de rotation 0. Plus précisément encore, la bordure 212 de cette découpe 210 opposée à l'axe O à la forme générale d'un W.

En outre, comme cela est illustré sur la figure 6, l'équipage 200 possède une rampe d'indexage 220. Celle-ci est définie sur la face de l'équipage 200 opposée à l'axe de pivotement 0 et dirigée vers le doigt d'indexage 300. Selon le mode de réalisation préférentiel représenté sur les figures annexées, la rampe d'indexage 220 comprend trois évidements hémicylindriques: un évidement central 222 et deux évidements latéraux 224, 226. Ces évidements 222, 221, 226 sont délimités par des génératrices parallèles à l'axe de pivotement O.

Le doigt d'indexage 300 présente une symétrie, au repos par rapport au plan P précité. Il est constitué d'une pièce monobloc.

A son extrémité proximale 302 proche de l'équipage 200, le doigt d'indexage 300 est muni d'une tête cylindrique 310 complémentaire des évidements d'indexage 222, 224, 226 formés sur l'équipage 200. En outre, de préférence, cette tête d'indexage 310 est encadrée par deux pions 312, 314 transversaux au plan de symétrie P. Ces pions 312, 314 limitent le débattement angulaire autorisé entre le doigt d'indexage 300 et l'équipage pivotant 200.

A son extrémité distale opposée 304, le doigt d'indexage 300 est muni d'un pivot 320. En l'espèce, le pivot 320 est formé d'une excroissance cylindrique de révolution autour d'un axe 322 parallèle à l'axe de pivotement O. De préférence, le pivot 320 couvre une ouverture angulaire de l'ordre de 270".

Ce pivot 320 est placé dans un guide 110 en forme de U lié au boîtier 100. La concavité du guide 110 est dirigée vers l'axe 0. Sur les figures, les deux branches du guide 110 sont référencées 112, 114. La largeur du guide 110, c'est-à-dire la distance séparant les surfaces internes des branches 112, 114 est complémentaire du diamètre du pivot 32Q
Ainsi, le doigt d'indexage 300 est libre de rotation par rapport au guide 110 autour de l'axe 322 du pivot et par ailleurs libre de translation dans le guide 110 selon le plan de symétrie P.

Enfin, le doigt d'indexage 300 est muni d'une lumière longitudinale 330. La lumière 330 est une lumière rectiligne de largeurs contantes. Cette lumière oblongue 330 sert de guide à un pion 430 solidaire du doigt de rappel 400. Ce doigt 410 est de préférence cylindrique de révolution autour d'un axe parallèle à l'axe 0.

le doigt d'indexage 300 est en outre associé à des ressorts 350, 360. Selon le mode de réalisation illustré sur les figures annexées, ces ressorts 350, 360 sont des ressorts de traction symétriques par rapport au plan P. Cependant, de tels ressorts de traction 350, 360 peuvent être remplacés par tous moyens équivalents, en particulier des ressorts à lames.

les ressorts 350, 360 ont une première extrémité 352, 362 fixés dans les parois latérales 120, 122 du boîtier 100 et une seconde extrémité 354, 364 fixée sur les surfaces latérales du doigt d'indexage 300.

Les points 352, 362 d'ancrage des ressorts 350, 360 sur le boîtier 100 sont placés dans un plan transversal au plan de symétrie P plus proche de l'axe de pivotement 0 que le plan défini par les extrémités 354, 364 d'ancrage des ressorts 350, 360 sur le doigt d'indexage 300.

Ainsi, les ressorts 350, 360 exercent sur le doigt d'indexage 300 des efforts ayant d'une part une composante dite d'indexage, parallèle au plan de symétrie P et dirigée vers l'axe 0 et une seconde composante dite de forçage transversale au plan de symétrie P et dirigé vers l'extérieur du boîtier 100. La composante d'indexage exercée par les ressorts 350, 360 sollicite le doigt d'indexage 300 vers les évidements d'indexage 222, 224, 226. Les composantes de forçage exercées par les ressorts 350, 360 définissent une position d'équilibre aux plots d'indexage 300 centrés sur le plan de symétrie P.

Le doigt de rappel 400 est formé d'une structure allongée parallèlement au plan de symétrie P. Le doigt de rappel 400 est muni à son extrémité proximale adjacente à l'équipage 200 d'une fourche 410 en V.

Cette fourche 410 est formée de deux branches 412, 414. Elle a sa concavité dirigée vers l'axe O.

Comme on le verra par la suite, les surfaces extérieures de ces branches 412, 414 contactent des flasques latéraux 230, 232 prévus sur l'équipage 200 lorsque celui-ci est déplacé en position active de commande d'un indicateur de changement de direction.

A son extrémité distale, le doigt de rappel 100 est muni d'une poutre rectiligne 420.

Par ailleurs, le doigt de rappel 100 possède deux pions 430, 432 sur des faces opposées transversales à l'axe de pivotement 0. L'un des pions 430 est engagé dans la lumière 330 du doigt d'indexage 300. L'autre pion 432 formé également de préférence d'un cylindre de révolution autour d'un axe parallèle à l'axe 0 est engagé dans la découpe 210 de cet équipage 200.

Enfin, le doigt de rappel 400 est associé à deux ressorts 450, 460.

là encore il s'agit de ressorts de traction selon la représentation non limitative donnée sur les figures annexées. Cependant, en variante il peut s'agir de ressorts à lames.

Les ressorts 450, 460 sont symétriques par rapport au plan P, en position de repos.

Leurs extrémités extérieures 452, 462 sont fixées sur les parois latérales 120, 122 du boîtier 100. Leurs extrémités internes 454, 464 sont quant à elles fixées sur le doigt de rappel 400.

De façon inverse, des ressorts 350, 360, les extrémités 452, 462 externes des ressorts 450, 460 fixés sur les parois latérales 120, 122 du bolier 100 définissent un plan transversal au plan de symétrie P plus éloigné de l'axe de pivotement O que le plan défini par les extrémités internes 454, 464 des ressorts 450, 460 fixés sur le doigt de rappel 400.

Ainsi, les ressorts 450, 460 exercent sur le doigt de rappel 400 un effort à deux composantes : une première composante parallèle au plan de symétrie P et dirigée à l'opposé de l'axe Q (cette première composante sollicite le doigt de rappel 400 en éloignement de l'axe O) et par conséquent le pion 432 contre la bordure 212 de la découpe 210, et une seconde composante transversale au plan de svmétrie P qui définit une position d'équilibre aux plots de rappel 400.

Le fonctionnement du commutateur qui vient d'être décrit est essentiellement le suivant.

En position de repos, comme illustré sur les figures 6 à 8, le plot d'indexage 300 guidé en translation par le pivot 320 dans le guide 110 est rappelé dans une position d'équilibre par les ressorts 350, 360. Sa tête 310 est positionnée dans l'évidement central 222 de la rampe d'indexage 220.

Lorsqu'un couple de rotation autour de l'axe 0 est exercé sur l'équipage 200, l'évidement d'indexage 222 sollicite la tête d'indexage 310 du plot 300. L'effort exercé par l'équipage 200 sur le plot d'indexage 300 est orthogonal à la surface de contact définie entre l'évidement d'indexage 222 et la tête d'indexage 310. Cet effort comprend par conséquent deux composantes : l'une orthogonale au plan de symétrie P qui tend à faire pivoter le plot d'indexage 300 autour de l'axe 322 du pivot 320 et l'autre parallèle au plan de symétrie P et dirigée en éloignement de l'axe 0 qui tend à éloigner le plot d'indexage 300 de cet axe 0 ct par conséquent à dégager le plot d'indexage 300 de l'évidement central 222 de la rampe d'indexage. Ces deux composantes d'effort sont opposées à celles générées par les ressorts 350, 360.

Si le couple de pivotement exercé sur l'équipage 200 est suffisant, la tete d'indexage 310 est dégagée de l'évidement central 222 et prend position dans l'un des évidements latéraux 224, 226 selon le sens de rotation imposé à l'équipage 200. Cet équipage 200 est alors placé, comme illustré sur les figures 9 à 1 1 dans une position d'alimentation de l'un des indicateurs de changement de direction. Simultanément, le pion 430 se déplace dans la lumière 330 et le pion 432 se déplace dans l'un des dégagements de la découpe 210 en éloignement de l'axe O.

Ainsi, le plot de rappel 400 est déplacé à translation selon le plan de symétrie P en éloignement de l'axe 0 de sorte que la poutre 420 interfère avec le trajet de déplacement d'une came de rappel solidaire de l'arbre de direction.

On comprendra que: a) la définition de la courbe effort/course des ressorts 350, 360, b) l'implantation de ces mêmes ressorts, plus précisément leur inclinaison par rapport au plan de symétrie P, et c) la définition des pentes de la rampe d'indexage 320 permettent une définition spécifique à chaque exigence client sur le paramètre effort, course et sensation tactile.

Dans certaines configurations, le commutateur est maintenu en position clignotant par l'utilisateur qui sollicite la manette de commande, pendant une rotation du volant de sorte que la came solidaire de l'arbre de direction sollicite le doigt de rappel 400 vers une position de repos du commutateur.

La structure du commutateur conforme à la présente invention est adaptée pour accepter cette contrainte sans entrainer le retour en position de zéro de l'équipage mobile 200.

En effet, dans ce cas, comme illustré sur les figures 12 à 14, l'effort exercé sur le doigt de rappel 400 provoque une rotation du doigt 400 autour de l'axe du pion 430 permettant à celui-ci de s'effacer par pivotement hors du trajet en rotation de la came liée à l'arbre de direction.

Plus précisément, dans cette situation, l'effort exercé par la came de contrôle liée à l'arbre de direction, sur la poutre 420 du doigt de rappel 400 entraîne un pivotement de ce dernier autour de son point de contact de l'une des branches 412, 414 sur le flasque 230, 232 respectivement associé de l'équipage pivotant 200. Ainsi, le pion 430 sollicite l'un des flancs de la lumière 330 et provoque un pivotement du plot d'indexage 300 autour de l'axe 322 du pivot 320. Si nécessaire, le pivotement du plot d'indexage 300 est limité par l'appui des surfaces latérales extérieures de ce plot d'indexage 300 sur les butées formées par les extémités 113,115 des branches 112,114 du guide 110.

Comme on le voit sur les figures 12 à 14, le pivotement du plot d'indexage 300 autorise un déplacement du plot de rappel 400 tel que celui d s'efface en dehors du trajet en déplacement de la came de contrôle liée à l'arbre de direction.

On a illustré sur les figures 15 à 17, la cinématique obtenue lorsque, en position du repos du commutateur, le doigt de rappel 400 est le cas échéant sollicité.

Comme on le voit sur ces figures 15 à 17, dans une telle configuration le doigt de rappel 400 pivote simplement autour de l'axe du pion 430, le pion 432 se déplaçant alors dans la découpe 210, sans incidence sur la position de l'équipage mobile 200 et du doigt d'indexage 300 qui reste symétrique par rapport au plan P.

On a illustré par ailleurs sur les figures 18 à 20, la cinématique obtenue lorsque, en position de travail de l'équipage pivotant 200 pour l'alimentation d'un indicateur de direction, le doigt de rappel 400 est également sollicité dans un sens inverse à celui demandant un rappel en position de repos du commutateur.

On retrouve en effet sur les figures 18 à 20, l'équipage mobile 200 pivoté en position de travail et le doigt d'indexage 300 symétrique par rapport au plan P en prise avec l'un des évidements latéraux 226. Dans cette configuration, sous l'effet de la sollicitation de la came liée à l'arbre de direction, le doigt de rappel 400 pivote là encore autour de l'axe du pion 430 engagé dans la lumière 330 du plot d'indexage 300, le second pion 432 se déplaçant dans la découpe 210, sans incidence sur la position de l'équipage mobile 200 et du plot d'indexage 300.

Bien entendu la présente invention n'est pas limitée au mode de
réalisation particulier qui vient d'être décrit, mais s'étend à toute variante
conforme à son esprit.

On notera que la structure d'indexation et de rappel des moyens - de commande des indicateurs de changement de direction permet de
supprimer les arc-boutements des systèmes d'indexage classique tout en
laissant un maximum de souplesse tant à l'adaptation, aux exigences client,
effort/course/sensation tactile.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Commutateur électrique pour l'alimentation des indicateurs de changement de direction d'un véhicule automobile, comprenant un équipage porte contact (200) associé à un système d'indexation, des moyens de commande à pivotement de l'équipage porte contact (200) entre une position de repos et deux positions de travail, et un doigt de rappel (400), caractérisé par le fait que le doigt de rappel (400) est monté à pivotement et à coulissement sur un plot d'indexage (300) dudit système d'indexation.

2. Commutateur selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le plot d'indexage (300) est muni à son extrémité distale (304) opposée à l'équipage mobile (200) d'un pivot (320) engagé avec liberté de pivotement et de translation dans un guide en U (110) lié au boitier (100).

3. Commutateur selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que le guide (110) définit des butées (113, 115) limitant le pivotement du doigt d'indexage (300).

4. Commutateur selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que le plot d'indexage (300) possède une lumière oblongue longitudinale (330) recevant en coulissement un pion (430) lié au doigt de rappel (400).

5. Commutateur selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens ressorts (350, 360) sollicitant le plot d'indexage (300), d'une part dans une position de repos, d'autre part en appui contre une rampe d'indexage (220) formée sur l'équipage pivotant (200).

6. Commutateur selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que l'équipage pivotant (200) possède une découpe en forme générale de V à concavité dirigée à l'opposé de son axe de pivotement 0 et recevant un pion (432) lié au doigt de rappel (400).

7. Commutateur selon l'une des revendications i à 6, caractérisé par le fait que l'équipage mobile (200) possède une rampe d'indexage (220) formée de trois évidements définissant trois positions stables.

8. Commutateur selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que le plot d'indexage (300) possède à son extrémité proximale adjacente à l'équipage mobile (200) une tête d'indexage apte à coopérer avec une rampe d'indexage (220) formée sur l'équipage pivotant (200).

9. Commutateur selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé par le fait que le plot d'indexage (300) est monobloc.

10. Commutateur selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé par le fait que le doigt de rappel (400) possède à son extrémité proximale adjacente à l'équipage mobile (200) une fourche de sollicitation (412, 414) apte à solliciter alternativement des flasques (232, 230) prévues sur l'équipage mobile (200) pour assurer le retour en position de repos de celui-ci.

11. Commutateur selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens ressorts (450, lu60) aptes à solliciter le doigt de rappel (420), d'une part dans une position symétrique de repos, d'autre part en éloignement de l'axe de pivotement 0 de l'équipage mobile.