EP0091360B1

EP0091360B1 - Commande mécanique à distance pour moteurs électriques antidéflagrants

Info

Publication number: EP0091360B1
Application number: EP83400650A
Authority: EP
Inventors: Roger Fillon; Daniel Fillon
Original assignee: FILLON-PICHON SA
Current assignee: FILLON-PICHON SA
Priority date: 1982-04-01
Filing date: 1983-03-29
Publication date: 1985-05-15
Also published as: EP0091360A1; ES521114A0; DE3360186D1; ES8401803A1; FR2524670A1; FR2524670B1; ATE13364T1; DE91360T1

Description

La présente invention concerne une commande à distance utilisable en particulier pour des moteurs électriques antidéflagrants.
Dans certaines applications, par exemple pour la commande d'agitateurs de peinture ou d'autres produits contenant des composants volatils, on utilise des moteurs antidéflagrants qui sont souvent placés à des endroits peu accessibles. Il est donc important de pouvoir commander ces moteurs électriques à distance.
Par ailleurs, dans l'utilisation considérée, un mélangeur ou un autre appareil doit être entraîné pendant un laps de temps bien déterminé, de sorte que la commande doit être munie d'une minuterie pour éviter de devoir la surveiller en permanence. Il est très important également que le moteur puisse être arrêté immédiatement s'il survient un incident et il est connu dans la technique qu'une intervention particulièrement rapide est obtenue lorsqu'on dispose d'un interrupteur ou bouton d'arrêt fonctionnant par enfoncement puisqu'un actionnement dit en coup de poing correspond à un réflexe automatique.
Le brevet US-A-1 993 645 décrit un système mécanique pour le déclenchement d'un dispositif à ressort, par exemple pour la commande d'un démarreur de véhicule automobile dans lequel une force faible permet le déclenchement d'un mécanisme puissant.
Le brevet GB-A-511 683 divulgue une commande marche-arrêt-inversion de rotation pour un moteur électrique appelé à travailler dans un environnement présentant des dangers d'explosion, dans lequel la transmission du mouvement entre l'organe de commande manuelle et la commande électrique marche-arrêt-inversion de rotation du moteur est réalisée moyennant une commande pneumatique ou hydraulique dans laquelle des moyens sont prévus pour assurer la sécurité vis-à-vis des dangers d'explosion. En particulier, il est prévu que la direction de rotation ne puisse pas être inversée aussi longtemps qu'une situation de danger existe.
Le brevet US-A-4 259 878 décrit une structure dans laquelle un élément mécanique à mouvement longitudinal est aussi maintenu dans deux positions stables par un verrou élastique, ce qui permet d'obtenir deux effets différents correspondant à chacune des deux positions stables.
La présente invention résout le problème exposé dans ce qui précède en créant une nouvelle commande qui, en outre, empêche la remise en route du moteur même par une manoeuvre accidentelle. De plus, l'arrêt du moteur peut intervenir à tout moment pendant le fonctionnement de la minuterie. Par ailleurs, ces résultats sont obtenus en mettant en oeuvre des moyens extrêmement simples et robustes.
Conformément à l'invention, la commande mécanique à distance pour moteurs antidéflagrants du type dans laquelle un moteur comporte une manivelle de commande marche-arrêt à rappel élastique reliée par un organe de transmission d'un mouvement à un organe mobile auquel peut être imprimé manuellement un mouvement de va-et-vient par l'actionnement d'un bouton de manoeuvre est caractérisée en ce que ledit organe mobile a la forme d'un coulisseau présentant une rainure et une partie amincie présentant un épaulement, ledit coulisseau étant disposé entre une première et une seconde plaques pivotantes montées sur deux axes parallèles entre eux et perpendiculaires à la direction de coulissement du coulisseau, lesdites plaques pivotantes, normalement soumises à des poussées tendant à les faire pivoter l'une vers l'autre, pouvant être actionnées par une olive montée de façon telle qu'elle puisse se déplacer dans une direction longitudinale parallèle à la direction de mouvement du coulisseau et disposée elle aussi entre lesdites deux plaques pivotantes, la première plaque pivotante pouvant en outre être soumise, moyennant une portée, à l'action d'une came entraînée par une minuterie ; la position de ladite olive par rapport auxdites plaques pivotantes permettant ou non l'actionnement du coulisseau à l'aide d'un bouton de manoeuvre et en conséquence la mise en marche ou l'arrêt du moteur.
Diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent d'ailleurs de la description détaillée qui suit.
Une forme de réalisation de l'objet de l'invention est représentée, à titre d'exemple non limitatif, au dessin annexé.

La figure 1 est une élévation en partie schématique d'un mécanisme de commande à distance d'un moteur électrique antidéflagrant.
La figure 2 est une élévation vue sensiblement suivant la ligne II-II de la fig. 1.
La figure 3 est une coupe vue suivant la ligne III-III de la fig. 1.
La figure 4 est une coupe vue suivant la ligne IV-IV de la fig. 1.
La figure 5 est une coupe partielle vue suivant la ligne V-V de la fig. 4.
La figure 6 est une coupe vue suivant la ligne VI-VI de la fig. 1.
La figure 7 est une élévation partielle analogue à la fig. 1 illustrant la commande dans une position caractéristique.
La figure 8 est une coupe vue suivant la ligne VIII-VIII de la fig. 7.
La figure 9 est une coupe vue suivant la ligne IX-IX de la fig. 7.
La figure 10 est une coupe vue suivant la ligne X-X de la fig. 7.
La figure 11 est une élévation partielle analogue à la fig. 7 illustrant une autre position caractéristique.
La figure 12 est une coupe vue suivant la ligne XII-XII de la fig. 11.
La figure 13 est une coupe vue suivant la ligne XIII-XIII de iafig. 11.
La figure 14 est une coupe vue suivant la ligne XIV-XIV de lafig. 11.
La commande illustrée au dessin est destinée à manoeuvrer une manivelle de commande marche-arrêt 1 d'un moteur électrique antidéflagrant 2. La manivelle 1 est normalement sollicitée par un ressort pour tourner dans le sens de la flèche f₁ (fig.1), c'est-à-dire dans le sens interrompant automatiquement l'alimentation du moteur 2.

La durée de fonctionnement du moteur 2 doit être commandée par une minuterie 3 dont le fonctionnement ne doit être pris en considération qu'après que la manivelle 1 ait été amenée à pivoter dans le sens contraire à la flèche f₁ d'un angle suffisant correspondant à la condition « marche » du moteur 2. Par ailleurs, le moteur antidéflagrant 1 doit pouvoir être arrêté instantanément au moyen d'un bouton-poussoir 4 du type dit coup de poing.
Comme l'illustre le dessin (fig. 1), la commande comporte avantageusement un boîtier 5 dans lequel est fixé un support 6 en tôle. Ce support forme un dos 7 qui est parallèle à la face avant 5a du boîtier.
Les fig. 1 et 2 montrent que le dos 7 présente des lumières 8 par lesquelles sont passées des pattes 9 à extrémité cambrée 9a faisant partie de deux plaques 10 et 11. Les pattes 9 sont maintenues en arrière du dos 7 par deux ressorts 12, 13 constitués par des cordes à piano dont les extrémités sont engagées derrière les extrémités cambrées 9a desdites pattes, lesdits ressorts prenant par ailleurs appui à leur partie médiane contre des saillies 14, 15 formées à partir de crevés pratiqués dans le dos 7. Les ressorts 12, 13 sont précontraints de façon à exercer une poussée sur les pattes 9 et, par conséquent, de façon à faire pivoter les plaques 10, 11 dans le sens pour lequel ces plaques tendent à être rapprochées l'une de l'autre.
La plaque 10 (fig. 3 par exemple) présente un bord tombé 16 s'étendant sur une partie de sa longueur comme montré en pointillé à la fig. 1 et qui est dirigé vers la plaque 11. De plus, la plaque 10 présente une portée d'appui 17 qui est destinée à coopérer avec une came 18 entraînée par la minuterie 3.
La plaque 11 (fig. 4 par exemple) présente de son côté deux bords tombés 19, respectivement 20, décalés l'un par rapport à l'autre. Le bord tombé 19 est destiné à coopérer avec un coulisseau 21 pouvant être manoeuvré par un bouton 22.
Le bord tombé 20 est destiné à coopérer avec une olive 13 présentant un méplat 24, ladite olive étant commandée par le poussoir 4.
Comme le montre la fig. 5, l'olive 23 fait partie d'une tige 25 qui la relie au poussoir4 et qui présente de façon connue en soi (voir par exemple le brevet US-A-4 259 878) deux gorges 26, 26a pour des billes de verrouillage 27 maintenues par un jonc élastique 28. Ainsi, l'olive 23 peut être immobilisée dans deux positions, à savoir :

1. une position apparaissant aux fig. 5, 11 et 13 dans laquelle le bord tombé 20 de la plaque 11 prend appui directement sur la partie de petit diamètre de la tige 25 tandis que le bord tombé 16 de la plaque 10 prend appui sur le méplat 24 de l'olive 23. Dans cette position, le poussoir 4 est enfoncé, la tige 25 est verrouillée par les billes 27 entrant dans les rainures 26 (Fig. 5) et, fig. 11, 13 et 14, il n'est pas possible de mettre en route le moteur électrique 2. En effet, comme l'illustre le dessin, le coulisseau 21 qui peut être commandé par le bouton 22 présente une première partie 21a (fig. 10) de petit diamètre qui est raccordée à la partie 21 proprement dite par un épaulement 29 (fig. 11 et 14). Le coulisseau 21 présente, par ailleurs, une rainure 30 (fig. 10). L'épaulement 29 vient en butée contre le bord tombé 19 (fig. 14) si l'on cherche à tirer le bouton 22, ce qui empêche que le coulisseau 21 déplace un câble 31 (fig. 1) servant à l'actionnement de la manivelle 1. De même, le bord tombé 16 étant soulevé, il en est de même de la portée 17 et, par conséquent, celle-ci ne peut pas être actionnée par la came 18 de la minuterie 3 ;
2. une position apparaissant en particulier aux fig. 1,4 et 9 dans laquelle le poussoir 4 est tiré et a entraîné la tige 25 qui est alors verrouillée par les billes 27 entrant dans les rainures 26a (fig.5). Dans cette seconde position, le méplat 24 de l'olive 23 soulève le bord tombé 20 de la plaque 11. Cela libère le coulisseau 21 mais le ressort 12 applique le bord tombé 16 de la plaque 10 sur le corps 21 de ce coulisseau. La plaque 10 occupe par conséquent la même position que celle qu'occupait dans le cas décrit sous 1) ci-dessus, et la portée 17 ne peut pas non plus être actionnée par la came 18 de la minuterie 3.

Lorsqu'on désire faire fonctionner le moteur 2, il est nécessaire d'amener le poussoir 4 dans la seconde position décrite ci-dessus, de tirer sur le bouton 22 pour l'amener dans la position représentée aux fig. 7 et 10, ce qui fait que le ressort 12 fait pivoter la plaque 10, de façon que le bord tombé 16 entre dans la rainure 30 du coulisseau 21 qui est ainsi verrouillé, la portée 17 venant contre la came 18 de la minuterie 3. La traction exercée sur le bouton 22 a amené la manivelle 1 dans la position correspondant à l'état de marche du moteur 2.
Lorsque le temps compté par la minuterie 3 est écoulé, la partie haute de la came 18 soulève la portée 17, ce qui est représenté à la fig. 3, de sorte que la plaque 10 est elle-même soulevée pour que le bord tombé 16 échappe à la rainure 30 en libérant le coulisseau 21 qui est ramené à la position illustrée à la fig. 1 par la force élastique exercée sur la manivelle 1 dans le sens de la flèche f_i. En conséquence, le moteur s'arrête.
Le moteur peut être remis en fonctionnement en réglant à nouveau la minuterie et en exerçant une nouvelle traction sur le bouton 22.
En supposant maintenant que le moteur 2 est en cours de fonctionnement, c'est-à-dire que la plaque 10 maintient, par son bord tombé 16 engagé dans la rainure 30, le coulisseau 21 dans la position illustrée à la fig. 10 et qu'il survient un incident obligeant à arrêter immédiatement le moteur, il suffit de pousser brusquement le poussoir 4 pour l'amener dans la position illustrée aux fig. 11 et 13, c'est-à-dire dans laquelle le bord tombé 16 de la plaque 10 est soulevé et prend appui sur le méplat 24 de l'olive 23 tandis que le bord tombé 20 de la plaque 11 vient en appui sur la partie de petit diamètre de la tige 25. Dans ce cas, le bord tombé 16 libère la rainure 30 du coulisseau 21 pour permettre à la manivelle 1 de revenir à la position correspondant à l'arrêt du moteur et le coulisseau 21 ne peut plus être actionné à partir du bouton 22 puisque le bord tombé 19 de la plaque 11 se trouve alors engagé avec l'épaulement 29. Une remise en fonctionnement n'est possible qu'après un nouvel armement du poussoir 4.
L'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation représenté et décrit en détail, car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre. En particulier, le câble 31 pourrait être remplacé par une commande hydraulique.

Claims

1. Commande mécanique à distance pour moteurs antidéflagrants du type dans laquelle un moteur (2) comporte une manivelle de commande marche-arrêt à rappel élastique (1) reliée par un organe de transmission d'un mouvement (31) à un organe mobile (21) auquel peut être imprimé manuellement un mouvement de va-et-vient par l'actionnement d'un bouton de manoeuvre (22), caractérisée en ce que ledit organe mobile a la forme d'un coulisseau (21) présentant une rainure (30) et une partie amincie (21a) présentant un épaulement (29), ledit coulisseau (21) étant disposé entre une première (10) et une seconde (11) plaques pivotantes montées sur deux axes parallèles entre eux et perpendiculaires à la direction de coulissement du coulisseau (21), lesdites plaques pivotantes (10, 11), normalement soumises à des poussées tendant à les faire pivoter l'une vers l'autre, pouvant être actionnées par une olive (23) montée de façon telle qu'elle puisse se déplacer dans une direction longitudinale parallèle à la direction de mouvement du coulisseau (21) et disposée elle aussi entre lesdites deux plaques pivotantes (10, 11), la première plaque pivotante (10) pouvant en outre être soumise, moyennant une portée (17), à l'action d'une came (18) entraînée par une minuterie (3) ; la position de ladite olive (23) par rapport auxdites plaques pivotantes (10, 11) permettant ou non l'actionnement du coulisseau (21) à l'aide d'un bouton de manoeuvre (22) et en conséquence la mise en marche ou l'arrêt du moteur (2).

2. Commande mécanique suivant la revendication 1, caractérisée en ce que l'olive (23) est montée sur une tige (25) pouvant être verrouillée dans deux positions distinctes dépendant de la position occupée par un poussoir (4) et en conséquence par l'olive (23) ; la première de ces deux positions autorisant la mise en marche du moteur (2) moyennant le fait que l'olive (23) maintient soulevée la seconde plaque pivotante (11) qui autrement empêcherait le coulissement du coulisseau (21) par un bord tombé (19) qu'elle présente et qui est disposé pour s'engager avec l'épaulement (29) dudit coulisseau (21).

3. Commande mécanique suivant l'une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que la manivelle (1) de commande marche-arrêt du moteur (2) est maintenue dans la position correspondant à la marche du moteur (2) par le coulisseau (21) verrouillé par un bord tombé (16) de la première plaque pivotante (10) lequel est engagé dans la rainure (30) dudit coulisseau (21) et maintenu dans cette position, lorsque ledit coulisseau est tiré, aussi longtemps que ladite première plaque (10) n'est pas soulevée par l'action de la came (18), entraînée par la minuterie (3), sur la portée (17) de ladite première plaque (10).

4. Commande mécanique suivant les revendications 1 à 3, caractérisée en ce que, en cas d'incident, l'actionnement du poussoir (4) de manoeuvre de l'olive (23) peut déplacer ladite olive dans la seconde position qu'elle peut occuper, dans laquelle le bord tombé (16) de la seconde plaque pivotante (11), qui maintient le coulisseau (21) dans la position correspondant à l'état de marche du moteur (2), est libéré de la rainure (30) du coulisseau (21) de sorte que la manivelle (1) de commande marche-arrêt du moteur (2) est ramenée, par son rappel élastique, dans la position correspondant à l'état d'arrêt dudit moteur tandis que la seconde plaque pivotante (11), précédemment maintenue soulevée par l'olive (23), peut s'abaisser de sorte que le bord tombé (19) de ladite seconde plaque (11) se retrouve engagé avec l'épaulement (29) du coulisseau (21) en rendant ainsi impossible un nouvel actionnement dudit coulisseau (21) - et en conséquence une remise en marche du moteur (2) - sauf dans le cas où l'olive (23) a repris la première de ses deux positions distinctes, suite à un nouveau réarmement du poussoir (4).

5. Commande mécanique suivant l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les deux plaques pivotantes (10, 11) présentent des pattes (9) d'articulation engagées dans les lumières (8) du dos (7) d'un support (6), lesdites pattes présentant des extrémités (9a) rabattues délimitant des encoches pour les extrémités de ressorts (12, 13) prenant appui sur des saillies (14,15) d'un dos (7) et exerçant sur lesdites pattes (9a) des poussées tendant à faire pivoter les plaques (10, 11) l'une vers l'autre.

6. Commande mécanique suivant l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le coulisseau (21) est relié, de façon connue en soi, à la manivelle (1) de commande marche-arrêt du moteur (2) par un câble (31), une transmission hydraulique ou des moyens analogues.

7. Commande mécanique suivant l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que les plaques (10, 11) sont disposées à l'intérieur d'un boîtier (5) sur la face avant duquel sont montés le poussoir (4), le bouton (22) d'actionnement du coulisseau (21) et la minuterie (3).

8. Commande mécanique suivant l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que l'olive (23) d'actionnement des plaques (10,11) en dépendance de la position du poussoir (4) présente un méplat (24) à sa sortie médiane et, de façon connue en soi, des gorges de verrouillage (26, 26a) coopérant avec un verrou élastique (27, 28) assurant le maintien de ladite olive (23) dans lesdites deux positions stables et distinctes.