FR2747421A1 - Dispositif de codage et de reperage du codage pour serrures de meubles et analogues - Google Patents

Abstract

Le dispositif comporte des boutons de codage (25) à fonctionnement pas à pas pour l'entraînement également pas à pas de roues codeuses (30) présentant chacune une encoche et un aimant (35). Les roues codeuses sont disposées autour d'un plateau oscillant (37) comportant des doigts entrés dans des encoches des roues codeuses lors de l'établissement d'une combinaison codée par rotation des boutons (25) par rapport à une graduation d'un plateau de façade (24). Des fourreaux (39) sont prévus pour la mise en place d'un détecteur magnétique faisant que la position de l'aimant de chaque roue de codage est repérable.

Description

L'invention concerne un dispositif de codage comportant un nouveau

dispositif de repérage dudit codage de serrures pour des meubles, par exemple pour des meubles de vestiaires, des coffres et analogues permettant le rangement temporaire d'objets divers par le public. I1 est relativement fréquent que les utilisateurs de coffres, vestiaires ou analogues oublient la combinaison d'un codage

qu'ils ont réalisé lors de la fermeture de la porte du meu-

ble. Dans ce cas, une personne autorisée doit être en mesure de retrouver le code pour permettre l'ouverture de la serrure

sans qu'il en résulte de dégâts ou d'endommagements quelcon-

ques et cela d'une façon rapide.

L'invention résout ce problème en faisant en sorte qu'il soit

impossible de reconstituer la combinaison de codage sans dis-

poser d'un dispositif particulier pouvant n'être accessible qu'à un personnel spécialisé et pouvant être rangé dans un

coffre-fort ou analogue.

Conformément à l'invention, le dispositif de codage pour serrures de meubles et analogues et de repérage dudit codage comportant un pêne manoeuvrable par un arbre à partir d'un

bouton extérieur au meuble est caractérisé en ce qu'il com-

porte des boutons de codage à fonctionnement pas à pas pour

l'entraînement également pas à pas de roues codeuses présen-

tant chacune une encoche et un aimant, lesdites roues codeu-

ses étant disposées autour d'un plateau oscillant comportant des doigts qui sont entrés dans les encoches des différentes roues codeuses lors de l'établissement d'une combinaison codée par rotation des boutons de codage par rapport à une graduation d'un plateau de façade. la sortie du pêne par la manoeuvre d'un arbre amenant l'effacement d'un chien et le pivotement du plateau oscillant faisant que les boutons de codage entraînent librement les roues de codage sans qu'il soit possible de rentrer le pêne alors maintenu par le chien et un doigt du plateau oscillant, des fourreaux étant prévus à proximité des roues de codage pour la mise en place d'un détecteur magnétique faisant que la position de l'aimant de chaque roue de codage est repérable à l'aide dudit détecteur

en cas d'oubli de la combinaison codée.

Diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent

d'ailleurs de la description détaillée qui suit.

Une forme de réalisation de l'objet de l'invention est repré-

sentée, à titre d'exemple non limitatif, au dessin annexé.

La fig. 1 est une élévation schématique, en partie arrachée,

du dispositif de codage pour serrure selon l'invention.

La fig. 2 est une coupe prise sensiblement suivant la ligne

II-II de la fig. 1.

La fig. 3 est une élévation schématique, analogue à la fig. 1,

illustrant une position caractéristique du dispositif.

La fig. 4 est une élévation schématique, analogue à la fig. 1, faisant apparaître des éléments particuliers que comporte le

dispositif.

La fig. 5 est une coupe élévation de l'organe de dispositif

permettant le repérage du code.

Le dispositif, illustré par les fig. 1, 3 et 4, comporte un boîtier 1, par exemple en tôle pliée, à l'intérieur duquel est disposé un compartiment 2 pour un dispositif monnayeur désigné dans son ensemble par la référence 3. Le dispositif monnayeur ne faisant pas directement partie de l'invention

n'est pas décrit en détail dans ce qui suit mais est simple-

ment illustré pour montrer la position qu'occupe une pièce de

monnaie ou autre jeton 4.

La pièce 4 est prévue pour descendre le long d'une rampe 5 afin de passer par un couloir 6 dans lequel elle occupe à un moment la position 4a, cette pièce, lorsqu'elle est libérée,

tombant jusqu'à la position 4b.

En position 4a, la pièce de monnaie (ou jeton) est arrêtée dans cette position par une butée 7 de retenue. Cette retenue est réglable par pivotement de la butée autour d'un axe 8 afin de régler la largeur du couloir 6 en fonction de la

dimension des pièces 4 à prendre en considération. L'ampli-

tude du pivotement de la bascule 7 est limitée par des doigts

10, 11 engagés dans des lumières 12, 13.

Un chien 9 dont la fonction est décrite dans ce qui suit est

articulé sur un axe 14 et comporte deux branches 15, respecti-

vement 16. La branche 16 sert à verrouiller un pêne 19 lors-

que ce dernier est sorti comme illustré par la fig. 3, posi-

tion dans laquelle ladite branche 16 entre dans une encoche dudit pêne, ce qui est représenté à la fig. 3. Le pêne 19 est de son côté déplacé par un levier 17 monté sur un arbre

de manoeuvre 18 actionné depuis l'extérieur du boîtier 1.

Le bottier 1 contient une plaque de guidage 21 qui y est

fixée et dans laquelle sont pratiquées des ouvertures cran-

tées 22. Le nombre de crans 23 est normalement de dix pour correspondre à une graduation constituée par exemple pour les chiffres 0 à 9 portées sur un plateau de façade 24 par lequel passent des boutons de codage 25 pouvant être avancés pas à pas d'un cran à l'autre au moyen de billes 26 (fig. 2) qu'ils contiennent et qui sont poussés par des ressorts 27 dans les

crans successifs 23.

Les boutons de codage 25 présentent un noyau ou arbre 28 monté dans un palier 29. Les paliers 29 sont formés par des roues codeuses 30 pouvant être entraînées par des billes 31 poussées par des ressorts 32. Les billes 31 et les ressorts 32 apparaissent à la fig. 1 et sont représentés schématique- ment à la fig. 2. Ils peuvent être décalés angulairement par

rapport aux billes 26 et ressorts 27.

Les roues codeuses 30 délimitent également chacune dix crans

désignés par 33 à la fig. 1.

La périphérie des roues codeuses 30 présente pour chacune

d'elles une encoche 34, 34a, 34b, 34c...

Par ailleurs, les roues codeuses sont chacune munies d'un petit aimant 35 disposé en regard de la plaque de guidage 21 qui est munie de jeux de plots métalliques 36 disposés en regard de chaque bouton de codage comme illustré aux fig. 1 et 4.

Outre ce qui précède, le dispositif comporte un plateau oscil-

lant 37 monté sur un axe 38. Le plateau oscillant est muni de quatre lumières oblongues 40. Les quatre lumières oblongues

permettent le passage de quatre fourreaux 39 qui font par-

tie intégrante de la plaque de guidage 21.

La forme du plateau oscillant est choisie pour qu'il présente une partie décentrée 37a tendant à le faire pivoter dans le sens horaire sous l'action de son propre poids. Le plateau oscillant est, par ailleurs, muni de doigts 41 au nombre de quatre pour correspondre au nombre d'encoches 34, 34a, 34b Cette position est illustrée par la fig. 1 et, dans ce cas, les roues codeuses 30 ne peuvent pas être entraînées par les boutons de codage 25. En effet, les doigts 41 empêchent cette rotation mais les boutons de codage 25 peuvent tourner puisque les billes 31 de même que les billes 26 (fig. 2)

peuvent passer d'un cran à un autre.

L'utilisateur de la serrure se trouvant dans la position de la fig. 1 peut, en agissant sur les boutons de codage 25,

composer un code à quatre chiffres de son choix.

En faisant tourner l'arbre de manoeuvre 18, l'utilisateur sort le pêne 19 qui vient occuper la position illustrée par

la fig. 3.

Lorsque le pêne est sorti, le chien 9 pivote autour de l'axe 14, la branche 16 entrant dans l'encoche 20 dans laquelle

elle est verrouillée par la bascule 7.

La branche 15 du chien est en position basse puisque la bran-

che 16 se trouve dans l'encoche 20. De cette manière, le plateau oscillant 37 peut pivoter, les doigts 41 sortant alors des encoches 34, 34a, 34b... de sorte que les roues codeuses peuvent être entraînées par les boutons de codage d'une mesure quelconque, ce qui empêche un utilisateur ne connaissant pas la combinaison affichée de faire rentrer le

pêne en agissant sur l'arbre 18.

Puisque les roues codeuses peuvent être entraînées en même temps que les boutons de codage, la combinaison réalisée

demeure en mémoire.

Pour ouvrir la serrure, l'utilisateur recompose la combi-

naison de manière que la position des encoches des roues codeuses corresponde à nouveau à celle des doigts du plateau

oscillant qui bascule par gravité pour venir occuper une posi-

tion qui autorise, par l'intermédiaire du chien, la rentrée

du pêne et donc l'ouverture de la serrure.

Le dispositif de codage de serrure décrit dans ce qui précède

est destiné à être mis en oeuvre en particulier dans des meu-

bles de collectivités, des casiers à vêtements, des portes de

vestiaires. Dans ces applications, il arrive que l'utilisa-

teur oublie la combinaison créée. Une personne autorisée peut alors retrouver la combinaison en

utilisant l'organe de repérage illustré par la fig. 5.

Cet organe comporte une tête 42 contenant un micro-

nterrupteur 43 à lames flexibles. La tête 42 est aussi munie d'un détrompeur 44 dont la forme mâle correspond à une forme

femelle donnée aux fourreaux 39 ou à une partie de ceux-ci.

Les lames conductrices du micro-interrupteur sont reliées à une diode 45 et à des piles 46 disposées dans le corps 47 qui

supporte la tête 42.

Le corps 47 peut être démontable si il est souhaité de pou-

voir changer la ou les piles 46.

Pour repérer la combinaison codée, la tête 42 est introduite dans un premier fourreau 39, puis on fait tourner pas à pas

le bouton de codage 25 correspondant. Cela a pour effet d'ame-

ner l'aimant 35 de la roue codeuse correspondante dans une position pour laquelle le champ magnétique de cet aimant peut polariser les deux lames du micro-interrupteur 43 qui referment alors le circuit électrique du dispositif détecteur

du codage. Les plots métalliques 36 ont pour objet de canali-

ser le champ magnétique de chaque aimant 35 et d'éviter sa dispersion. Lorsque le champ magnétique est maximum, les lames du micro- interrupteur 43 sont fermées et, par

conséquent, la diode 45 est allumée.

La position identifiée correspond ainsi à une première posi-

tion de la combinaison codée. Il est procédé de même façon pour les autres roues codeuses en agissant sur leur bouton de

codage respectif et en introduisant la tête 42 dans les four-

reaux correspondants.

L'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation, représenté et décrit en détail, car diverses modifications

peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1 - Dispositif de codage et de repérage du codage pour ser-

rures de meubles et analogues comportant un pêne manoeuvrable par un arbre (18) à partir d'un bouton extérieur au meuble, caractérisé en ce qu'il comporte des boutons de codage (25) à fonctionnement pas à pas pour l'entraînement également pas à pas de roues codeuses (30) présentant chacune une encoche (34, 34...) et un aimant (135), lesdites roues codeuses étant disposées autour d'un plateau oscillant (37) comportant

des doigts (41) qui sont entrés dans les encoches des diffé-

rentes roues codeuses lors de l'établissement d'une combinai-

son codée par rotation des boutons de codage (25) par rapport à une graduation d'un plateau de façade (24), la sortie du pêne par la manoeuvre d'un arbre (18) amenant l'effacement d'un chien (9) et le pivotement du plateau oscillant (37) faisant que les boutons de codage (25) entraînent librement les roues de codage (30) sans qu'il soit possible de rentrer le pêne (19) alors maintenu par le chien et un doigt (41) du plateau pivotant, des fourreaux étant prévus à proximité des

roues de codage pour la mise en place d'un détecteur magnéti-

que faisant que la position de l'aimant de chaque roue de codage est repérable à l'aide dudit détecteur en cas d'oubli

de la combinaison codée.

2 - Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le détecteur magnétique comporte une tête (42) contenant

un micro-interrupteur (43) à lames souples pour l'alimenta-

tion de diodes lumineuses (45).

3 - Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé en ce

que la tête (42) est munie d'un détrompeur (44).

4 - Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 3, carac-

térisé en ce que l'entraînement pas à pas des boutons de coda-

ge (25) est assuré par des billes (26) poussées par des res-

sorts (27) dans des crans (23) d'une plaque de guidage (21)

reliée fixement à un boîtier (1) qui contient le dispositif.

5 - Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 4, carac-

térisé en ce que les boutons de codage (25) sont prolongées par des noyaux (28) comportant des billes (31) poussées par des ressorts (32) pour l'actionnement des roues codeuses (30)

correspondant aux boutons de codage (25).

6 - Dispositif suivant la revendication 4, caractérisé en ce que la plaque de guidage (21) est munie de plots métalliques (36) au voisinage desquels les aimants (35) de chaque roue codeuse sont amenés pour permettre le basculement ou le pivotement du plateau oscillant (37) et l'introduction de doigts (41) qu'il présente dans les encoches (34, 34a.. .)

des roues codeuses.

7 - Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 6, carac-

térisé en ce que le plateau oscillant (37) est monté sur un

axe (38) et présente, autour de cet axe, des lumières oblon-

gues (40) assurant en permanence le passage des fourreaux (39).