FR2735172A1 - Serrure a combinaison et applications - Google Patents

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    • E05LOCKS; KEYS; WINDOW OR DOOR FITTINGS; SAFES
    • E05BLOCKS; ACCESSORIES THEREFOR; HANDCUFFS
    • E05B37/00Permutation or combination locks; Puzzle locks
    • E05B37/12Permutation or combination locks; Puzzle locks with tumbler discs on several axes
    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B60VEHICLES IN GENERAL
    • B60RVEHICLES, VEHICLE FITTINGS, OR VEHICLE PARTS, NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • B60R25/00Fittings or systems for preventing or indicating unauthorised use or theft of vehicles
    • B60R25/01Fittings or systems for preventing or indicating unauthorised use or theft of vehicles operating on vehicle systems or fittings, e.g. on doors, seats or windscreens
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Abstract

Cette serrure a un barillet principal ayant un corps cylindrique, présentant une extension avant recevant un bouton de commande de l'actionnement dudit barillet et une extension arrière formant le moyen de verrouillage ou coopérant avec un organe de verrouillage d'une serrure classique (2); des barillets périphériques (22) comprenant chacun un corps cylindrique et une extension avant recevant ou coopérant avec un organe recevant un bouton de commande (35) de la rotation du barillet (22); les barillets étant conformés et disposés pour s'imbriquer, bloquant le mouvement du barillet sauf pour une position angulaire donnée de chaque barillet (22) où une encoche pratiquée dans le corps de celui-ci est positionnée pour permettre le libre mouvement du barillet, correspondant à l'ouverture, la position angulaire de l'encoche de chaque barillet (22) correspondant à l'ouverture étant initialement déterminée par la position angulaire d'un élément (40) porté par le boîtier par rapport à un repère (39) porté par le barillet (22) ou par un organe (35) coopérant avec lui, un numéro de combinaison, connu de l'utilisateur et corrélé à cette position, étant associé à chacun des barillets (22).

Description

SERRURE A COMBINAISON ET APPLICATIONS.
La présente invention porte sur une serrure à combinaison. Cette serrure à combinaison peut être utilisée seule ou associée avec une serrure de type classique, où elle joue alors le rôle d'une clé. La serrure à combinaison de l'invention peut être réalisée dans diverses dimensions permettant ainsi des applications très variées, telles que pour des tiroirs ou placards, coffre-forts, clés de contact, systèmes de blocage de frein à main, système d'anti-vol pour voitures, etc. Des applications particulières sont illustrées ci-après.
La serrure à combinaison de la présente invention est essentiellement caractérisée par le fait qu'elle comporte, montés dans un boîtier
- un barillet principal comprenant un corps de forme
générale cylindrique, dont l'extrémité avant se prolonge
par une extension centrale avant, destinée à recevoir un
bouton de commande de l'actionnement dudit barillet
principal et dont l'extrémité arrière se prolonge par
une extension centrale arrière constituant le moyen de
verrouillage de ladite serrure ou destinée à coopérer
avec un organe de verrouillage d'une serrure associée à
la présente serrure
- plusieurs barillets périphériques identiques, d'axe
parallèle à celui du barillet principal, disposés
généralement régulièrement autour du barillet principal
et comprenant chacun un corps de forme générale
cylindrique, dont l'extrémité avant se prolonge par une
extension centrale destinée à recevoir, ou coopérant
avec un organe destiné à recevoir, un bouton de commande
de la rotation dudit barillet périphérique le barillet principal et chacun des barillets périphériques étant conformés et disposés l'un par rapport à l'autre de manière à s'imbriquer, bloquant le mouvement du barillet principal excepté pour une position angulaire donnée de chaque barillet périphérique dans laquelle une encoche pratiquée dans le corps de celui-ci est positionnée de façon à permettre le libre mouvement du barillet principal, correspondant à la possibilité d'ouverture de la serrure la position angulaire de l'encoche de chaque barillet périphérique correspondant à la possibilité d'ouverture de la serrure étant initialement déterminée par la position angulaire d'un élément porté par le boîtier par rapport à un repère porté par ledit barillet périphérique ou par un organe coopérant avec ledit barillet périphérique, un numéro de combinaison, connu seulement de l'utilisateur et corrélé à ladite position angulaire, étant associé à chacun desdits barillets périphériques.
Conformément à un premier mode de réalisation de l'invention, le barillet principal est actionnable par rotation, les barillets périphériques étant disposés autour du barillet principal de telle sorte que, vu en coupe transversal, les cercles décrits par les barillets périphériques coupent le cercle décrit par le barillet principal, tous les barillets comportant une encoche longitudinale correspondant aux zones de chevauchement, tous les barillets périphériques étant avantageusement conformés pour que les encoches uniques de chacun d'eux soient pratiquées sur une distance correspondant à un sous-multiple de la circonférence du cercle décrit, pouvant correspondre au nombre de chiffres possibles pour un numéro de la combinaison.
Conformément à un second mode de réalisation de l'invention, le barillet principal est actionnable par translation, le barillet principal et les barillets périphériques comportant chacun au moins une partie en relief cylindrique centrée sur son axe, les encoches des barillets périphériques étant pratiquées dans leurs parties en relief, les barillets périphériques étant disposés par rapport au barillet principal de sorte qu'une partie en relief de chacun d'eux vienne en appui contre un côté d'une partie en relief du barillet principal, bloquant la translation de ce dernier, excepté pour une position angulaire donnée de chacune des encoches des barillets périphériques où le barillet principal devient libre en translation, chaque encoche ayant une forme correspondant à la zone d'appui entre les parties en relief du barillet principal et du barillet périphérique, tous les barillets périphériques étant par ailleurs avantageusement conformés pour que les encoches de chacun d'eux soient pratiquées sur une distance correspondant à un sous-multiple de la circonférence du cercle décrit, pouvant correspondre au nombre de chiffres possibles pour un numéro de la combinaison.
Deux modes de réalisation sont présentés des moyens permettant à l'utilisateur de composer les numéros de la combinaison.
Conformément au premier mode de réalisation, autour de chaque bouton de manoeuvre associé à un barillet périphérique, sont dessinées des graduations, le numéro de la combinaison qui est associé à un barillet périphérique étant composé par l'utilisateur en plaçant le repère porté par ledit barillet périphérique en regard de la graduation portée par le boîtier qui est associée à la position angulaire de l'encoche dudit barillet correspondant à la possibilité d'ouverture de la serrure.
Conformément au second mode de réalisation, suivant lequel les encoches des barillets périphériques sont pratiquées sur une distance correspondant à un sous-multiple de la circonférence du cercle pouvant être décrit par ledit barillet périphérique, le repère porté par un barillet périphérique est constitué par un élément porté par l'extension avant ou l'extension arrière dudit barillet périphérique ou par un organe solidaire du barillet ou de ses extensions et l'élément porté par le boîtier ou un organe solidaire du boîtier constitue une butée contre laquelle ledit repère peut venir s'appliquer, et des moyens sont prévus pour marquer, lors de la rotation dudit barillet, un nombre d'arrêts égal au sous-multiple défini ci-dessus, l'utilisateur pouvant ressentir le passage d'une position stable à la suivante, une seule position stable correspondant au numéro de la combinaison associée audit barillet périphérique, lequel est composé par l'utilisateur qui, ayant placé le barillet périphérique avec son repère en butée contre l'élément porté par le boîtier, tourne ledit barillet périphérique en ressentant un nombre d'arrêts égal au numéro de la combinaison.
Dans le cadre de ce second mode de réalisation des moyens permettant à l'utilisateur de composer le numéro de la combinaison, trois variantes sont présentées pour la réalisation des moyens permettant à l'utilisateur de ressentir le passage d'une position stable à la suivante
Conformément à la première variante, une extension arrière de chaque barillet périphérique a, en section transversale, la forme d'un polygone régulier, le nombre de côtés dudit polygone étant égal au nombre d'arrêts, au moins un des côtés se trouvant, en position stable du barillet périphérique, en appui contre au moins un ressort à lame d'acier maintenu dans le boîtier ou dans un organe solidaire du boîtier, la déformation du ressort suivie de sa stabilisation par la rotation du barillet périphérique d'une position d'arrêt à la suivante permettant à l'utilisateur de ressentir le passage d'une position stable à la suivante.
Conformément à la deuxième variante, le corps ou une extension avant ou arrière du corps de chaque barillet périphérique est dotée d'une rainure annulaire dans le fond de laquelle sont pratiqués régulièrement des évidements, le nombre d'évidements étant égal au nombre d'arrêts du barillet périphérique, une bille poussée par un ressort solidaire du boîtier s'insérant dans un évidement en position stable du barillet périphérique, la compression suivie du relâchement dudit ressort par la rotation du barillet périphérique libérant ladite bille de cet évidement et plaçant l'évidement suivant en regard de celle-ci, permettant à l'utilisateur de ressentir le passage d'une position stable à la suivante.
Conformément à la troisième variante, à l'arrière du barillet périphérique ou d'un organe coopérant avec ledit barillet périphérique, est fixée une baguette laquelle maintient un élément déplaçable radialement sous la tension d'un ressort et coopérant tour à tour avec l'une des rainures pratiquées régulièrement sur la surface interne d'un élément cylindrique creux, solidaire du boîtier, entourant ledit barillet périphérique ou ledit organe coopérant avec ce dernier, le nombre de rainures étant égal au nombre d'arrêts du barillet périphérique, ledit élément déplaçable sous tension de ressort s'insérant dans une rainure en position stable dudit barillet périphérique, la déformation du ressort suivie de son relâchement par l'élément déplaçable forcé en dehors d'une rainure puis poussé dans la rainure suivante lors de la rotation du barillet, permettant à l'utilisateur de ressentir le passage d'une position stable à la suivante.
Par ailleurs, la serrure qui fait l'objet de la présente invention pet avantageusement comporter des moyens destinés à modifier la position angulaire initiale de l'encoche de chaque barillet périphérique correspondant à la possibilité d'ouverture de la serrure, c'est-à-dire destinés à permettre à l'utilisateur de changer le numéro de combinaison associé à chaque barillet périphérique.
Conformément à un premier mode de réalisation des moyens permettant à l'utilisateur de changer la combinaison, chaque barillet périphérique est traversé par un axe central à une extrémité avant ou arrière duquel est associé un petit axe perpendiculaire audit axe central, pouvant coopérer avec des découpes pratiquées en rayonnement dans une extension respectivement avant ou arrière dudit barillet périphérique, la coopération du petit axe avec lesdites découpes rendant ledit barillet périphérique et ledit axe central solidaires en rotation, ledit axe central étant également actionnable en translation entre la position de coopération avec les découpes et une position dans laquelle cette coopération est rendue impossible, et, à la position angulaire initiale de l'encoche de chaque barillet périphérique, est associée une position du petit axe par rapport auxdites découpes, la rotation du barillet périphérique indépendamment de celle dudit axe permettant de modifier la position desdites découpes par rapport audit petit axe et ainsi de changer le numéro de combinaison associé au barillet périphérique, des moyens de repérage, coopérant avec les découpes, étant prévus, permettant à l'utilisateur de compter le nombre de sauts du petit axe d'une découpe à une autre, le nombre de sauts étant corrélé au passage du numéro initial de la combinaison au nouveau numéro choisi, le repère porté par un barillet périphérique pouvant aussi être porté par l'axe central associé à celui-ci et coopérant avec l'élément de butée associé porté par le boîtier ou par un organe solidaire dudit boîtier.
Conformément à un second mode de réalisation des moyens permettant à l'utilisateur de changer la combinaison, le repère est constitué par un élément en saillie fixé à l'arrière de chaque barillet périphérique et coopère avec la butée solidaire d'un élément cylindrique creux monté à rotation dans le boîtier et entourant une extension arrière du barillet périphérique, la modification de la position relative de ladite butée par rapport audit repère du barillet périphérique permettant à l'utilisateur de modifier la position angulaire initiale de chaque barillet périphérique correspondant à la possibilité d'ouverture de la serrure, et sont également prévus des moyens permettant de bloquer la rotation dudit élément cylindrique creux ainsi que des moyens permettant de marquer, lors de la rotation dudit élément cylindrique creux, un nombre d'arrêts égal au sous-multiple défini ci-dessus, l'utilisateur pouvant ressentir le passage d'une position stable à la suivante, le nombre de passages d'une position stable à la suivante correspondant au passage du numéro initial de la combinaison au nouveau numéro choisi.
La serrure conforme à la présente invention peut être associée à une serrure classique, ladite serrure classique étant ou bien juxtaposée à la présente serrure, ou bien superposée à la serrure selon l'invention, à l'arrière de celle-ci, auquel cas la rotation du barillet principal entraîne la translation du pêne dormant de la serrure classique associée.
I1 est également possible que des boutons de commande de l'actionnement des barillets périphériques et du barillet principal soient également prévus sur la face arrière de ladite serrure ou sur la face arrière de la serrure classique superposée à la serrure.
La présente invention concerne également l'utilisation de serrures selon l'invention dans un système de protection de chambre forte, l'une des serrures étant montée de sorte que son ouverture commande, sous l'actionnement d'au moins un relais magnétique ou électrique, le déblocage du barillet principal d'une ou de plusieurs autres serrures, rendant alors celui-ci manoeuvrable par la composition par l'utilisateur de la combinaison associée ou des combinaisons associées.
La presente invention porte aussi sur l'utilisation dans un système de sécurité pour véhicule d'une serrure selon l'invention, conforme au second mode de réalisation défini ci-dessus, c'est-à-dire dans laquelle le barillet principal est actionnable par translation, caractérisée par le fait que son barillet principal est associé à une roue à encoche solidaire en rotation d'un arbre actionnable par la manoeuvre du frein à main, la coopération de l'organe de verrouillage associé de ladite serrure avec la roue à encoche empêchant l'actionnement du frein à main, le déblocage n'etant possible que par la composition par l'utilisateur de la combinaison de la serrure.
D'autres modes d'utilisations de la serrure de la présente invention seront illustrés dans la suite de la description en liaison avec les dessins annexés.
Pour mieux illustrer l'objet de la présente invention, on va en décrire ci-après, à titre indicatif et non limitatif, plusieurs modes de réalisation, avec référence au dessin annexé. Pour faciliter la lecture, on a parfois associé à la description les dimensions des pièces constituant la serrure. I1 y a lieu de préciser que ces dimensions ne sont données qu'à titre d'illustration, d'autres dimensions pouvant être choisies pour autant que les caractéristiques critiques de l'invention soient respectées.
Sur ce dessin - la Figure 1 est une vue en perspective d'une serrure à
code chiffré, sans clé, conforme à un premier mode de
réalisation de la présente invention, accouplée à une
serrure ordinaire - la Figure 2 est une vue de face du couvercle avant de la
serrure de la Figure 1, un arrachement laissant voir la
structure interne des boutons - la Figure 3 est une vue en coupe transversale selon III
III de la Figure 2 - la Figure 4 est une vue en coupe transversale selon IV
IV de la Figure 3 - la Figure 5 est une vue en coupe transversale selon V-V
de la Figure 4 - la Figure 6 est une vue en coupe transversale selon VI
VI de la Figure 5 - la Figure 7 est une vue en coupe transversale selon VII
VII de la Figure 3 - la Figure 8 est une vue en coupe transversale partielle
montrant un barillet-combinaison d'une serrure à code
chiffré conforme à un second mode de réalisation de la
présente invention - la Figure 9 est une vue en bout, selon IX-IX de la
Figure 8 - la Figure 10 est une vue en élévation de l'axe d'un
barillet-combinaison de la serrure conforme à ce second
mode de réalisation, cet axe servant à modifier une
combinaison déjà choisie - la Figure 11 est une vue agrandie en coupe de la partie
arrière de l'axe central représenté sur la Figure 10 - la Figure 12 est une vue correspondant à la Figure 11
d'une coupe selon XII-XII de la Figure 11 - la Figure 13 est une vue schématique de la partie avant
d'une serrure selon l'invention et d'une serrure
classique disposées de façon adjacente ; et - la Figure 14 est une vue schématique de la partie
arrière des serrures combinées de la Figure 13 - La Figure 15 est une vue en coupe transversale du corps
d'une serrure conforme à un troisième mode de
réalisation de l'invention ;; - la Figure 16 est une vue de face du couvercle avant de
la serrure conforme à ce troisième mode de réalisation,
sur laquelle on a uniquement représenté les boutons de
manoeuvre associés à un barillet-combinaison - la Figure 17 est une vue en élévation d'un barillet
central - la Figure 18 est une vue en élévation d'un barillet
combinaison - la Figure 19 est une vue en élévation de l'axe central
associé à un barillet-combinaison tel que représenté sur
la Figure 18, ledit axe central présentant, à l'arrière,
un moyen de comptage des déclics - la Figure 20 est une vue en coupe d'un axe central selon
XX-XX de la Figure 21 - la Figure 21 est une vue en coupe selon XXI-XXI de la
Figure 20 - la Figure 22 est une vue en coupe selon XXII-XXII de la
Figure 23 de la plaque guide-code de la serrure conforme
à ce troisième mode de réalisation - la Figure 23 est une vue en coupe selon XXIII-XXIII de
la Figure 22 - la Figure 24 est une vue en élévation de l'axe central
d'un barillet-combinaison doté d'une variante d'un
système de comptage des déclics, de type bille-ressort,
ledit système étant représenté alors qu'il coopère avec
la plaque guide-code associée, laquelle est montrée
partiellement en coupe transversale - la Figure 25 est une vue agrandie du système de comptage
des déclics de la Figure 24 - la Figure 26 est une vue en coupe selon XXVI-XXVI de la
Figure 24 - la Figure 27 est une vue analogue à la Figure 7, d'une
serrure classique susceptible de coopérer avec une
serrure de l'invention, coopérant ici avec la serrure
conforme à ce troisième mode de réalisation - La Figure 28 est une vue en coupe selon XXVIII-XXVIII de
la Figure 27 - La Figure 29 est une vue schématique d'une serrure de
l'invention adaptée comme serrure de tiroir ou placard;; - la Figure 30 est une vue schématique d'une serrure de
l'invention adaptée comme serrure de porte
d'appartement, pouvant être actionnée indifféremment de
l'intérieur et de l'extérieur - la Figure 31 est une vue schématique de face d'un
système de fermeture comprenant un système béquille-pêne
et une serrure de l'invention, un arrachement laissant
voir la structure interne du système béquille-pêne - la Figure 32 est une vue en bout selon XXXII-XXXII de la
Figure 31 - la Figure 33 est une vue en élévation d'un barillet
combinaison en position de montage dans une serrure à
combinaison variable conforme à un quatrième mode de
réalisation de la présente invention - la Figure 34 est une vue en élévation de l'axe central
de ce barillet-combinaison - la Figure 35 représente une vue en élévation dudit
barillet-combinaison - la Figure 36 est une vue en élévation d'un barillet
combinaison associé à un dispositif de changement de
combinaison conforme à un cinquième mode de réalisation
de l'invention, un arrachement laissant voir certains
éléments intérieurs de la structure - la Figure 37 est une vue en bout selon XXXVII-XXXVII de
la Figure 36 - la Figure 38 est une vue schématique en coupe
transversale selon XXXVIII-XXXVIII de la Figure 36 ;; - la Figure 39 est une vue en élevation du barillet
central en position de montage d'une serrure utilisée
comme bouton poussoir ou tirette - la Figure 40 est une vue en élévation d'un barillet
combinaison d'une telle serrure - la Figure 41 représente une vue schématique en coupe
transversale, analogue à celle de la Figure 4, d'une
serrure selon l'invention à code chiffré à 8 chiffres
allant de O à 4 - la Figure 42 est une vue en bout correspondant à la
Figure 41 ; - la Figure 43 est une vue en bout du barillet central
correspondant, auquel est fixé le bouton de manoeuvre ;; - la Figure 44 est une vue schématique d'un système de
fermeture de porte associant cette serrure à un système
béquille-pêne - la Figure 45 est un schéma du circuit électrique du
système de protection d'un coffre-fort - la Figure 46 est une vue schématique de l'intérieur
d'une porte de coffre-fort dotée d'un système de
verrouillage par des serrures de l'invention reliées au
système de protection de la Figure 45, un arrachement
ayant été pratiqué pour faire apparaître la structure
interne des serrures - la Figure 47 est une vue agrandie de l'une des serrures
représentées sur la Figure 46 - la Figure 48 est une vue schématique d'un système anti
vol pour voiture, actionné par une serrure en va-et
vient de l'invention - Les Figures 48A-D sont des vues plus détaillées d'un
autre mode de réalisation du coupe-circuit de l'anti-vol
de la Figure 48 ; les Figures 48A et 48B sont des vues
de côté du coupe-circuit en place, dans les positions
respectivement fermée et ouverte ; et les Figures 48C et
48D sont des vues respectivement en élévation et de côté
du coupe-circuit lui-même en position fermée, la partie
en traits mixtes de la Figure 48D montrant la position
ouverte.
- la Figure 49 est une vue en coupe transversale selon
XLIX-XLIX de la Figure 50, d'un élément de la Figure 48.
- la Figure 50 est une vue en coupe transversale selon L-L
de la Figure 49, de ce même élément.
Si l'on se réfère maintenant aux Figures 1 à 7, on peut voir que l'on a désigné par 1 dans son ensemble une serrure conforme à la présente invention, associée à une serrure traditionnelle 2, comportant un corps de serrure 3 et un pêne 4.
La serrure 1 comporte un corps 5 en forme de parallélépipède rectangle, sur lequel s'adapte, à l'avant, un couvercle 6 et, à l'arrière, un couvercle 7.
Le corps 5 peut être usiné d'une seule pièce en un matériau résistant tel qu'un métal, une fonte, le Duralumin , ou autre métal ou alliage présentant des propriétés de haute résistance mécanique. Un tel corps est alors usiné dans la masse comme cela sera décrit ci-après. Le corps 5 peut également consister en une structure creuse en tôle épaisse, réalisée de la même façon qu'une serrure ordinaire. Pour la facilité de l'usinage et de l'assemblage, le corps 5 peut être scindé en deux parties sur sa longueur par exemple, ces deux parties étant, par la suite, accouplées et rendues solidaires, par exemple par rivetage. On rappellera que les dimensions et la forme du corps de la serrure et celles des autres pièces sont laissées au choix du fabricant. Dans l'exemple choisi, le corps 5 a les dimensions suivantes : 5 cm x 5 cm x 3 cm (en épaisseur).
Dans le corps 5, sont pratiqués cinq trous cylindriques, le traversant dans son épaisseur de la face avant à la face arrière, disposés selon l'axe dudit corps, à savoir un trou cylindrique central 8 (Figures 3 et 4) et quatre trous cylindriques latéraux identiques 9 (Figures 4 et 5). Le diamètre du trou 8, celui des trous 9, et la distance entre les axes des trous 9 et celui du trou 8, sont des paramètres critiques. Ainsi, comme on peut le voir sur la Figure 4, les quatre trous cylindriques latéraux 9 sont régulièrement répartis autour du trou central 8 de façon qu'en coupe transversale, chacun des cercles latéraux coupe le cercle central suivant un arc qui représente à chaque fois le huitième de la circonférence du cercle latéral.Dans l'exemple illustré, le trou central, appelé ci-après "cylindre central", a un diamètre de 14,5 mm et les trous latéraux, appelés ci-après "cylindres-combinaison", un diamètre de 18 mm.
Le couvercle 6, ayant, dans l'exemple, une forme carrée de 5 cm x 5 cm et une épaisseur de 8 mm, comporte un trou cylindrique central 10, comportant une partie arrière 11 de diamètre inférieur à celui du trou central 8 (diamètre de 10 mm dans l'exemple), et une partie avant 12 de plus grand diamètre (14 mm dans l'exemple sur une longueur de 5 mm), séparée par un épaulement annulaire 13 (Figure 3). Le rôle de cette partie avant 12, de plus grand diamètre, est indiqué ci-après.
Egalement, le couvercle 6 comporte quatre trous cylindriques latéraux 14 (Figure 5), venant se situer, en position de montage, dans le prolongement d'un trou latéral 9 du corps 5, mais de plus petit diamètre, 9 mm dans l'exemple cité. Par ailleurs, au voisinage de chaque trou 14, est prévu un trou borgne 15, dont le rôle est indiqué plus loin.
Le couvercle arrière 7 comporte, sur sa face arrière (Figure 6), un évidement carré 16, dont les côtés sont parallèles aux côtés respectifs du couvercle arrière 7, délimités par des parois latérales 17, perpendiculaires au plan du couvercle 7, et par un fond 18, parallèle à celui-ci.
Le rebord ainsi constitué sur tout le contour a, dans l'exemple, 8 mm de hauteur sur 7 mm de largeur, le fond du couvercle présentant une épaisseur de 3 mm. Dans le fond 18, débouchent d'une part, un trou central 19, de diamètre inférieur au trou central 8 du corps 5 (Figure 3) et, d'autre part, quatre trous latéraux 20 (Figure 4) de diamètre inférieur à celui des trous cylindriques 9 (Figure 5).
La serrure 1 comporte également un "barillet central" 21 et quatre barillets latéraux 22, appelés ci-après "barillets-combinaison", les couvercles 6 et 7 empêchant les barillets 21 et 22 en place de sortir du corps 5, respectivement à l'avant et à l'arrière. On comprendra déjà, en observant la Figure 4, que les quatre barilletscombinaison 22 s'imbriquent en partie dans le corps du barillet central 21, l'empêchant de tourner en position fermée. Une seule position sur les huit positions possibles de chaque barillet-combinaison 22 permet au barillet central 21 de tourner sur lui-même, mais à la condition que les quatre barillets-combinaison 22 soient placés de la même façon. Un seul barillet-combinaison 22 sur les quatre, en position fermée, empêche le barillet central 21 de tourner.
On va maintenant décrire plus en détail les barillets 21 et 22.
Le barillet central 21 comporte une partie principale 21a de forme générale cylindrique, qui vient se loger avec un léger jeu à l'intérieur du trou central 8.
Dans l'exemple, la partie principale 21a du barillet central 21 a une longueur de 30 mm et 14,5 mm de diamètre.
Ladite partie 21a comporte par ailleurs quatre évidements longitudinaux 23 (Figure 4), dont chacun est délimité par un arc de cercle correspondant au huitième de la circonférence des trous 9.
A l'avant, le barillet central 21 comporte une extension cylindrique 21b qui vient, en position de montage, se placer avec un léger jeu dans la partie avant 11 du trou central 10 du couvercle 6, constituant ainsi un palier avant.
L'extension 21k se prolonge elle-même par une partie 21c dont la section devient carrée, et qui vient se placer dans la partie évasée 12 du trou 10, puis par une section 21d, de forme générale cylindrique, mais avec un pan plat sur un côté. La partie 21c sert à la stabilisation du barillet central 21, comme cela sera décrit ci-après. La section 21d se situe en position de montage, en saillie à l'extérieur du couvercle 6, car elle sert à recevoir un bouton de manoeuvre qui sera décrit ci-après.
Dans l'exemple, l'extension cylindrique 21b-21c a un diamètre de 10 mm et une longueur de 8 mm, la partie cylindrique 21k ayant une longueur de 3 mm et la partie 21c ayant une longueur de 5 mm. La section 21d, de 5 mm de longueur, est ramenée à 6 mm de diamètre.
Par ailleurs, dans l'espace entourant la section 21c du barillet central 21, se trouve disposé un ressort à lame ou ressort plat 24 (Figure 2), appliqué à l'étant de repos, contre l'une des quatre faces de ladite section 21c, ledit ressort plat 24 étant engagé par ses deux extrémités dans deux fentes respectives 25 pratiquées dans l'épaisseur du couvercle 6 (voir également Figure 2). La partie 12 du couvercle 6 permet donc l'ajustage du ressort 24 ; l'épaisseur de ce ressort est telle qu'elle donne à ce dernier la résistance désirée.
A l'arrière, le barillet central 21 comporte une extension cylindrique 21e, venant, en position de montage, se loger avec un léger jeu dans le trou 19 du couvercle 7, où celui-ci constitue une partie formant palier, et traversant l'évidement 16 pour faire saillie hors du couvercle 7.
L'extension cylindrique 21e a, dans l'exemple, un diamètre de 6 mm, sur une longueur de 10 mm, avec 3 mm dans la partie formant palier. Cette saillie porte une molette 26 pour l'entraînement du système de verrouillage (voir Figure 7), qui sera décrit ci-après.
Chacun des barillets-combinaison 22 va maintenant être décrit avec référence aux Figures 5 et 6.
Un barillet-combinaison 22 comporte un corps 22a, destiné à venir se loger dans le trou 9 sensiblement de même diamètre, de forme cylindrique. Ce corps 22a est de forme générale cylindrique, ayant un diamètre légèrement inférieur à celui du trou 9, pour pouvoir tourner avec un léger jeu dans ce dernier ; par ailleurs, il comporte un évidement 27 occupant un huitième de sa circonférence et délimité par un arc du cercle constituant l'enveloppe de la section du barillet central 21. Dans l'exemple, un barilletcombinaison 22 a une longueur totale de 53 mm, le corps 22a mesurant 30 mm et ayant un diamètre de 18 mm.
A l'avant, un barillet-combinaison 22 présente une extension cylindrique 22b venant se loger, avec un léger jeu, dans le trou 14 du couvercle avant 6, laquelle se prolonge extérieurement audit couvercle 6 par une saillie 22c également cylindrique, présentant extérieurement des stries ou cannelures longitudinales serrées. Dans l'exemple, l'extension 22b-22c a un diamètre de 15 mm et une longueur totale de 13 mm, la partie 22b mesurant 6 mm.
A l'arrière, il comporte une extension 22d de forme cylindrique, destinée à venir se placer, avec un léger jeu, dans le trou 20 correspondant, formant alors palier, en dépassant légèrement de ce trou 20 puis en se prolongeant selon une saillie 22e de section octogonale. Les saillies 22e se situent, en position de montage, dans l'évidement 16. En position de repos, les saillies octogonales 22e sont orientées de façon qu'un côté sur deux soit parallèle à un bord 17 de l'évidement 16.
Dans l'exemple illustré, l'extension 22d-22e d'un barillet-combinaison 22 présente un diamètre de 15 mm, la partie 22d ayant une longueur de 3 mm et la partie 22e, de 7 mm.
Contre le côté en oblique situé dans une zone d'angle dudit évidement 16, est disposé un ressort plat ou ressort à lame d'acier 28, dont l'épaisseur est choisie en fonction de la résistance désirée et dont les parties d'extrémité sont insérées et maintenues solidement dans des fentes 29 pratiquées dans le couvercle 7, perpendiculairement à son fond. Dans l'exemple illustré, les ressorts 28 ont la même hauteur que les pans des saillies 22e.
Les ressorts 28, ainsi bien ajustés dans leurs fentes respectives 29, viennent ainsi en appui "collé" contre un pan de la saillie 22e, ce qui correspond à la position ouverte. On voit qu'en tournant le bouton d'un barilletcombinaison 22 (comme cela sera décrit ci-après), les huit parties formant came que constituent les parties d'angle de la saillie 22e, à tour de rôle, appuient et forcent sur le ressort associé 28 en le poussant. L'utilisateur ressent manuellement une petite résistance suivie d'un glissement et d'une stabilisation, soit un déclic qui correspond à une position sur les huit possibles pour un barilletcombinaison 22.
Dans le cas où le corps 5 consisterait en une structure creuse, on prévoirait des bagues supportant les barillets 21 et 22 dans leurs parties formant saillie à l'avant et à l'arrière pour constituer les paliers supports pour la rotation de ces barillets 21 et 22, dont les parties centrales 21a et 22a coopéreraient de la même façon que pour la variante illustrée sur le dessin, en évoluant cependant dans le corps creux 5.
Par ailleurs, il va de soi que l'on prévoit un ajustement correct des barillets 21 et 22 dans les trous correspondants, au l/lOème de mm par exemple.
Sur la saillie centrale avant 21d, est adapté un bouton 30 constitué par une paroi latérale épaisse 31 raccordée à un fond 32, délimitant une cavité 33 de section cylindrique comportant un pan coupé, pour venir coopérer avec ladite saillie 21d. Par ailleurs, la paroi du fond 32 est raccordée extérieurement à la paroi latérale 31 par une partie biseautée 34, portant des cannelures, facilitant la préhension dudit bouton 30 en vue de sa manoeuvre. Dans l'exemple représenté, le bouton 30 a un diamètre extérieur de 18 mm et un diamètre intérieur de 6 mm.
Sur chaque saillie latérale avant 22c, est adapté un bouton de manoeuvre 35, comprenant une paroi latérale épaisse 36 raccordée à un fond 37 et délimitant intérieurement une cavité 38, présentant des cannelures pour coopérer avec la partie cannelée de ladite saillie 22c. Dans l'exemple illustré, le diamètre extérieur du bouton 35 est de 12,5 mm et son diamètre intérieur, de 6 mm.
La paroi arrière en couronne, opposée au fond 37 d'un bouton 35, forme une saillie 39 (Figures 2 et 5) sur 1/8ème de la circonférence de laquelle on a soustrait l'encombrement d'un téton 40 porté extérieurement par le couvercle 6, ledit téton 40 constituant la partie saillante d'un élément introduit dans le trou 15 dudit couvercle 6.
Dans l'exemple illustré, le téton 40 mesure 2 mm de diamètre et déborde de 2 mm.
Si l'on se réfère maintenant aux Figures 3 et 7, on peut voir la manière dont la molette 26 coopère avec la serrure traditionnelle 2. Celle-ci comporte un évidement latéral si l'on regarde sur la Figure 7, comprenant une première partie 41 voisine de la paroi latérale, correspondant au logement du pêne 4 en position latéralement rentrée et une seconde partie 42, correspondant au logement, dans cette même position, d'un coulisseau à mâchoires 43 porté intérieurement par le pêne 4. Les deux mâchoires parallèles 43a et 43b sont disposées perpendiculairement à l'axe de la molette 26. La mâchoire inférieure 43a comporte intérieurement des dents correspondant à celles de la molette 26. La mâchoire supérieure 43b comporte, extérieurement, régulièrement réparties, trois petites cavités 44.Le corps 3 de la serrure 2 comporte un trou traversant 45 débouchant dans sa partie supérieure si l'on regarde la Figure 1, disposé perpendiculairement aux mâchoires 43a, 43b. Lorsque le pivotement de la molette 26 entraîne en translation le coulisseau à mâchoires 43, les cavités 44 viennent successivement en regard du trou 45.
Dans celui-ci, se trouve une bille 46 qui repose contre le fond d'une cavité 44, qui est repoussée dans le trou 45 lors du déplacement en translation du coulisseau 43 et qui est rappelée dans le fond du trou 44 suivant pour assurer un blocage du système dans la position suivante, par un ressort hélicoïdal 47 disposé dans le trou 45, lequel est fermé par une vis 48 (voir aussi Figure 1).
La serrure à code chiffré, sans clé, qui vient d'être décrite, s'utilise de la façon suivante
La serrure peut être livrée par le fabricant à l'état ouvert, autrement dit avec les évidements 27 des barillets-combinaison 22 dans la position telle qu'illustrée sur la Figure 4, chaque barillet-combinaison ayant comme chiffre de code "zéro". Les boutons 35 sont placés de façon provisoire, saillies 39 contre tétons 40, comme illustré sur la Figure 2. Autrement dit, dans cette position, les boutons 35 ne pourraient être tournés que dans le sens des aiguilles d'une montre. Ils sont retenus à leur place par de la cire ou par tout autre moyen qui empêche leur enlèvement accidentel. Dans cette position, un pan de chaque saillie 22e est en appui "collé" contre le ressort associé 28, comme on peut le voir sur la Figure 6.
Pour former la combinaison qu'il souhaite, l'utilisateur procède de la façon suivante (supposons qu'il souhaite former le code 3571)
L'utilisateur retire avec précaution le premier bouton 35, par exemple celui situé en haut à gauche. Puis, simplement avec les doigts, il fait tourner la saillie 22c dans le sens contraire des aiguilles d'une montre en comptant 3 déclics.
Chacun de ces déclics s'explique de la façon suivante
En tournant la saillie 22c d'un huitième de tour, la partie formant came que constitue l'un des huit pans de la saillie 22e appuie et force sur le ressort associé 28 en le poussant. L'utilisateur ressent manuellement une petite résistance suivie d'un glissement et d'une stabilisation c'est un déclic.
Après avoir compté les 3 déclics désirés, le ressort 28 est à nouveau en appui "collé" contre un pan de la saillie 22e du barillet-combinaison 22 manoeuvré.
L'évidement 27 de ce barillet-combinaison 22 s'est donc déplacé angulairement de 3 huitièmes de tour dans le sens contraire des aiguilles d'une montre. Le technicien chargé de la pose de la serrure fixera alors définitivement (par exemple par sertissage) le bouton de manoeuvre 35 sur la saillie 22c se trouvant dans la position résultante, la saillie 39 étant en appui contre le téton 40 dans le sens contraire des aiguilles d'une montre.
L'utilisateur procède de la même manière successivement, pour les trois autres barilletscombinaison 22, dans l'ordre suivant par exemple, bouton en haut à droite, bouton en bas à gauche et bouton en bas à droite, en comptant respectivement 5, 7 et 1 déclics. Les boutons 35 seront de la même manière fixés dans leur position définitive par le monteur.
Pour déverrouiller, l'utilisateur doit ramener chaque bouton 35 en position de butée, puis compter, avec le même ordre de succession des boutons mais en faisant tourner ceux-ci dans le sens des aiguilles d'une montre, un nombre de déclics de respectivement 3, 7, 5 et 1, pour placer le barillet central 21 dans la position de la Figure 1 où il peut tourner librement pour commander la molette 26 afin de faire rentrer le pêne 4 dans le corps de serrure 3.
I1 est également possible que le fabricant vende la serrure qui vient d'être décrite avec un numéro de code déjà établi, ou encore que ce soit le technicien poseur qui mette le numéro de code en mémoire sur indication confidentielle de l'utilisateur. On comprendra que, dans ce mode de réalisation des Figures 1 à 7, il n'y a pas de possibilité de changer le numéro de code, une fois les boutons 35 définitivement sertis.
Par ailleurs, ce premier mode de réalisation peut comporter une variante dans le système de comptage des déclics.
Conformément à cette variante (non représentée), la partie 22e prolongeant la partie 22d de chaque barilletcombinaison reste cylindrique et, à la périphérie de celleci, sont pratiquées, régulièrement espacées dans un même plan transversal, huit cavités analogues aux cavités 44 précitées.
Dans ce cas, les ressorts 28 et leurs cavités associées 29, pratiquées dans le couvercle arrière 7, ne sont pas prévus. A la place, il est prévu que le couvercle 7 soit percé, dans sa paroi latérale, par quatre trous analogues au trou 45 décrit précédemment, à raison d'un trou par barilletcombinaison, de sorte que, lors du mouvement de pivotement d'un barillet-combinaison 22 autour de son axe, les cavités de la partie 22d d'un barillet-combinaison 22 viennent tour à tour en regard d'un trou, lequel occupe une position radiale, parallèle au fond 18. L'épaisseur des parois latérales 17 du couvercle 7 est modifiée en conséquence. Ces trous débouchent à l'extérieur du couvercle 7, où ils sont fermés chacun par une vis analogue à la vis 48 précédemment décrite.Par ailleurs, comme précédemment, dans chaque trou, est disposée une bille analogue à la bille 46 précédemment décrite, laquelle se trouve tour à tour dans l'une des huit cavités de la partie 22d lorsque l'on fait pivoter le barillet-combinaison 22, et un ressort, analogue au ressort 47 précédemment décrit.
Le "déclic" provient ici du fait que, pour chaque barillet-combinaison 22, la bille est repoussée à l'encontre de l'action du ressort à chaque "cran" du pivotement du barillet 22 commandé par le bouton 35, puis revient dans la cavité suivante sous l'action de la force de rappel du ressort.
Conformément à une autre variante (non représentée) de réalisation du système de comptage des déclics, associé à ce premier mode de réalisation, on prévoit que les quatre trous de la variante précédente, recevant chacun bille + ressort et fermés extérieurement par une vis, sont pratiqués directement dans le corps de serrure 5, au voisinage de son extrémité avant ou de son extrémité arrière. Dans ces conditions, le corps 22a de chaque barillet 22 est cylindrique dans la partie correspondante, avant ou arrière, sur 10 mm par exemple, l'évidement 27 n'étant pas pratiqué dans cette partie, où sont formées les huit cavités recevant successivement la bille.Egalement, le corps 21a du barillet central 21 est modifié dans sa partie en regard des parties cylindriques avant ou arrière des corps 22a des barillets 22, étant, dans cette partie, de diamètre réduit pour permettre le mouvement du barillet central 21 pour l'ouverture de la serrure. Dans le cas de cette seconde variante, le couvercle 7 est adapté pour ne plus servir que de moyen de fermeture et de retenue à l'arrière des parties 22d des barillets-combinaison 22, tournant dans les paliers formés par ledit couvercle 7, les parties 22e desdits barilletscombinaison 22 étant supprimées ; ainsi, le couvercle 7 comporte une plaque arrière de fermeture contre laquelle viennent en appui les parties 22d, et qui comporte en son centre une ouverture pour le passage de l'extrémité arrière 21e du barillet central 21.
Si l'on se réfère maintenant aux Figures 8 à 12, on peut voir que l'on a représenté un autre mode de réalisation de la serrure conforme à la présente invention, suivant lequel l'utilisateur peut changer à volonté la combinaison qu'il a mise en mémoire.
Le corps 105 de la serrure 101, les couvercles avant et arrière respectivement 106 et 107 et le barilletcentral ne sont pas modifiés par rapport au premier mode de réalisation. Quant aux barillets-combinaison 122, ils vont maintenant être décrits
Chaque barillet-combinaison 122 comporte un corps 122a, destiné à venir se loger dans le trou 109 qui traverse le corps de serrure 105 de sa face avant à sa face arrière. Le corps 122a est de forme générale cylindrique, ayant un diamètre légèrement inférieur à celui du trou 109, pour pouvoir tourner avec un léger jeu dans ce dernier ; par ailleurs, comme dans le cas du premier mode de réalisation, il comporte un évidement occupant un huitième de sa circonférence et délimité par un arc de cercle constituant l'enveloppe de la section du barillet central.Dans l'exemple représenté, un barillet-combinaison 122 a une longueur totale de 63 mm, le corps 122a mesurant 30 mm et ayant un diamètre de 18 mm.
A l'avant, un barillet-combinaison 122 présente une extension cylindrique 122b traversant, avec un léger jeu, le trou 114 du couvercle avant 106, où celui-ci constitue une partie formant palier. L'extension 122b se prolonge extérieurement audit couvercle 106. Dans cette partie avant en saillie, l'extension 122b présente une rainure annulaire 122f qui se situe dans un plan perpendiculaire à l'axe dudit barillet-combinaison 122 et dont le rôle est indiqué ci-après. Dans l'exemple, l'extension 122b a une longueur de 13 mm et un diamètre de 8 mm, la rainure annulaire 122f étant disposée à 3 mm de son extrémité avant et ayant une largeur de 2 mm et une profondeur de 1 mm.
A l'arrière, un barillet-combinaison 122 comporte une extension 122d de forme cylindrique, destinée à venir se placer, avec un léger jeu, dans un trou 120 du couvercle arrière 107 (analogue au trou 20 du premier mode de réalisation), formant alors palier, en dépassant légèrement de ce trou 120, puis en se prolongeant selon une saillie 122e de section octogonale. La saillie 122e se situe, en position de montage, dans l'évidement 116 (analogue à l'évidement 16), et se prolonge extérieurement au couvercle arrière 107. En position de repos, chaque saillie 122e est orientée de façon qu'un côté ou pan sur deux soit parallèle à un bord 117 de l'évidement 116 ; la saillie 122e coopère avec des moyens de comptage des déclics, non représentés, analogues à ceux décrits précédemment avec référence aux Figures 5 et 6. On peut également envisager de doter ce second mode de réalisation des moyens de comptage des déclics conformes aux deux variantes indiquées ci-dessus en relation avec la description du premier mode de réalisation.
Dans ce second mode de réalisation, le barilletcombinaison 122 comporte un trou axial 150 et la partie d'extrémité de la saillie 122e comporte huit encoches 151, pratiquées en bout en rayonnement à partir du trou axial 150.
Chaque encoche 151, dont le rôle est indiqué plus loin, est disposée perpendiculairement à un pan latéral de la saillie 122e, débouchant au milieu dudit pan. Les encoches 151 ont un fond arrondi, et elles s'ouvrent en arrondi sur leurs bordures, comme on peut le voir sur la
Figure 8. Dans l'exemple représenté, l'extension 122d-122e présente un diamètre de 15 mm, la partie 122d ayant une longueur de 3 mm et la partie 122e, de 15 mm. Sur les 7 premiers millimètres, après la partie 122d, la saillie 122e est identique à la saillie 22e du premier mode de réalisation et elle en joue le même rôle, coopérant avec des ressorts à lame d'acier analogues aux ressorts 28. Les 8 millimètres restants comportent les encoches 151, chacune de 1,5 mm de largeur sur 8 mm de profondeur. Le trou 150 a un diamètre de 4 mm.
Le trou axial 150 reçoit un axe central 152, qui, en position de montage, dépasse, d'une part, de la saillie avant 122b et, d'autre part, de la saillie arrière 122e. Son diamètre est légèrement inférieur à celui du trou 150 pour pouvoir tourner avec un léger jeu dans ce dernier. Dans l'exemple illustré, l'axe 152 a une longueur de 79 mm et 4 mm de diamètre. Sur toute sa partie d'extrémité faisant saillie hors de la partie 122c, l'axe central 152 comporte une encoche ménageant un pan coupé longitudinal 153 et une butée 154 (Figure 10). La longueur du pan coupé 153 est de 12 mm dans l'exemple représenté. Son rôle est indiqué plus loin.
La partie centrale de l'axe 152, se trouvant en position de montage à l'intérieur du corps 122a du barilletcombinaison 122, comporte deux rainures annulaires 155 et 156 parallèles entre elles et perpendiculaires à l'axe 152. La distance entre les deux rainures 155 et 156 est égale à la profondeur des encoches 151 du barillet-combinaison 122.
Dans 1'exemple illustré, chacune des rainures a 2 mm de largeur et 1 mm de profondeur, leur distance étant de 8 mm, les rainures 155 et 156 étant respectivement à 35 mm et à 43 mm de l'extrémité avant de l'axe central 152.
Dans la partie 122a du barillet-combinaison 122, au droit de la rainure 156 dans la position de repos de l'axe 152, qui est celle représenté sur la Figure 8, est pratiqué un trou 145 (de 4 mm de diamètre dans l'exemple représenté). Un système de bille 146, ressort hélicoïdal 147 et vis-cale 148 (du même type que celui de la bille 46, du ressort 47 et de la vis 48 décrit avec référence à la
Figure 7) est mis en place dans ce trou.
Un mouvement axial de traction de l'axe 152 vers l'arrière va amener la bille placée dans la rainure 156 à se placer dans la rainure 155, par un mécanisme analogue à celui décrit avec référence à la Figure 7.
Au voisinage de son extrémité arrière, l'axe central 152 comporte une fente transversale 157, de section rectangulaire s'allongeant dans le sens de l'axe 152. Un trou axial 158, de section circulaire et à extrémité taraudée est pratiqué à partir du bord libre 159 de l'axe 152, s'étendant jusqu'à la fente 157. Le diamètre du trou 158 est égal à la largeur de la fente 157. Dans cette dernière, est introduit un petit axe 160 qui déborde de part et d'autre de l'axe 152 de façon égale et qui est placé contre le fond de ladite fente 157 en position de repos (celle représentée sur la Figure 8). La partie centrale du petit axe 160, qui se trouve au sein de l'axe 152, est de section carrée. Cette partie comporte une cavité 161 au milieu de la paroi tournée vers l'extrémité de l'axe 152. Les deux parties débordantes sont de section circulaire.
Par le trou 158, sont introduits successivement une butée 162 comportant une protubérance 163 dont la forme est complémentaire de celle de la cavité 161, puis un ressort hélicoïdal 164, puis une vis 165 s'ajustant sur la partie 158 à extrémité taraudée. C'est ce système, du type de celui représenté sur la Figure 7 (système 46-47-48), qui maintient l'axe 160 dans la position représentée.
Dans l'exemple représenté, le trou 158 s'étend sur une longueur de 5 mm et a un diamètre de 1,5 mm, la fente 157 a une section d'une longueur de 6 mm et une largeur de 1,5 mm, et l'axe 160 a une longueur de 14 mm, ses deux parties d'extrémité débordant chacune de l'axe 152 sur 4,5 mm, sa partie centrale ayant une section carrée de 1,5 x 1,5 mm, et ses parties d'extrémité, une section de 1,5 mm de diamètre.
Sur la partie en saillie avant 122b, est adapté un bouton de manoeuvre 135 comprenant une paroi latérale 136 épaisse raccordée à un fond 137, lequel comporte une ouverture axiale 166 permettant le passage avec jeu de l'axe 152. Cette ouverture 166 a une forme correspondant à la section de l'axe 152, dans sa partie avant où ce dernier comporte le pan coupé 153. La paroi latérale 136 et le fond 137 délimitent une cavité de section cylindrique, également de forme complémentaire de celle de l'axe 152. Au voisinage de sa bordure interne, la paroi 136 du bouton 135 comporte des griffes 167 destinées à venir se fixer par encliquetage élastique dans la rainure 122f. Le bouton 135 est solidaire en rotation avec le barillet-combinaison associé 122.Il comporte également une saillie 139 destinée à coopérer avec un téton 140 inséré dans un trou borgne 115 du couvercle 106, comme dans le cas du premier mode de réalisation.
Sur l'extrémité avant de l'axe 152, est disposé un bouton 168 comportant une paroi latérale 169 raccordée à un fond 170, qui délimitent une cavité de section complémentaire de celle de l'axe 152. Le bouton 168 est solidaire en translation et en rotation de l'axe 152.
L'installation de la serrure 101 conforme à ce second mode de réalisation, par exemple pour équiper un coffre-fort, et le choix d'un premier code par l'utilisateur s'effectuent de la même manière que dans le cas du premier mode de réalisation, l'axe 152 étant dans sa position sortie, normale, comme représenté sur la Figure 8. Dans cette position, le petit axe 160 repose par ses deux parties d'extrémité contre le fond de deux encoches 151 diamétralement opposées, la bille 146 interne au corps 122a du barillet-combinaison 122 est dans la rainure 156, et la butée 154 est en appui contre la paroi interne du fond 137 du bouton 135.
Lorsque l'utilisateur désire changer de combinaison, il manoeuvre, pour chaque barilletcombinaison 122, son axe 152. Il commence par enfoncer cet axe 152 suivant un mouvement rectiligne, le seul possible en raison de la structure à pan coupé de l'axe 152. Lors de ce mouvement, la bille intérieure 146 du corps 122a est repoussée dans son trou 155, pour passer en fin de course dans la rainure 155 en y étant repoussée par le ressort interne 147. A ce moment, le petit axe 160 est juste dégagé des encoches 151.
L'utilisateur peut alors faire tourner le bouton 168, pour faire passer le petit axe 160 dans les deux encoches 151 diamétralement opposées immédiatement suivantes, et ainsi de suite. A chaque mouvement de pivotement, l'utilisateur ressent le "saut" du petit axe 160 et peut compter un déclic. En effet, lorsque le petit axe 160, lors de ce mouvement, vient en appui contre le bord libre de la saillie 122e, sur deux parties arrondies diamétralement opposées séparant les encoches, il repousse la butée 162 à l'encontre de l'action du ressort 164 en se déplaçant dans la fente 157, et lorsque les bords libres arrondis sont passés, le ressort 164 replace le petit axe 160 contre le fond de la fente 157. C'est la fin du déclic.
Imaginons que, sur un barillet-combinaison 122, le chiffre 4 ait été mis en mémoire et que l'utilisateur souhaite le remplacer par le chiffre 6. L'utilisateur commence par "effacer" le chiffre 4 en faisant pivoter l'axe 152 en position enfoncée, dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, et en comptant 4 sauts ou déclics.
Il poursuit en comptant 6 déclics dans le sens des aiguilles d'une montre, puis relâche l'axe 152 qui revient dans sa position normale de la Figure 8. Le processus doit être exécuté pour chaque autre barillet-combinaison 122 en considérant ceux-ci dans le même ordre que celui choisi au moment de la mise en mémoire initiale du code.
Pour éviter que l'axe central 152 ne se déplace par inadvertance en position enfoncée, ce qui risquerait de brouiller la combinaison, on peut disposer, à l'arrière, un couvercle qui vient à fleur des quatre axes centraux des barillets-combinaison, un tel couvercle pouvant être retiré facilement par l'utilisateur, par un système de glissière par exemple.
Sur les Figures 13 et 14, on a représenté une autre possibilité d'assemblage d'une serrure à code chiffré selon l'invention (serrure 201) et d'une serrure classique 202, respectivement en vue avant et en vue arrière.
La serrure 201 comporte, à l'avant, son bouton central 230 et ses quatre boutons-combinaison 235, et, à l'arrière, la saillie 221e, laquelle est analogue à la saillie 21e du premier mode de réalisation. De cette saillie 221e, est rendu solidaire un bras 271 perpendiculaire à l'axe du barillet central 221.
De la même façon, de la saillie arrière 272 du barillet associé à la serrure classique 202, est rendu solidaire un bras 273, perpendiculaire à l'axe dudit barillet et susceptible de pivoter dans le même plan que le bras 271.
Le bras 273 comporte cependant, au voisinage de son extrémité libre, un décrochement 274 ménageant une butée terminale 275. Les bras 271 et 273 ont des longueurs telles que la butée d'extrémité 275 du bras 273 est susceptible de venir en appui contre le bras 271 pour une position réciproque des deux bras, telle que celle représentée sur la
Figure 14. On voit donc que l'on peut s'arranger pour qu'une personne, disposant de la clé pour ouvrir la serrure 202 mais ne connaissant pas le code de la serrure 201, ne parvienne pas à ouvrir la serrure 202 : le bras 273 est bloqué dans son mouvement de pivotement d'ouverture selon la flèche F par le bras 271, dont il est prévu qu'il puisse libérer le bras 273 par un mouvement de pivotement selon la flèche f par la manoeuvre d'ouverture de la serrure 201.
Un exemple d'application du mode de réalisation des
Figures 13 et 14 est celui ou la serrure 202 est une serrure classique de voiture, servant de clé de contact, démarrage du moteur et blocage de la direction. Dans ce cas, tant que la serrure à code 201 reste fermée, le contact est paralysé, et, par la même occasion, le démarrage et la direction le sont également. Le vol du véhicule est impossible, sauf par remorquage.
On peut également réaliser cet assemblage avec une serrure classique de porte d'appartement, de villa ou de portail d'entrée.
Il est également possible d'utiliser la serrure selon l'invention, du type des serrures 1, 101, 201, sans les associer à une serrure classique ; des applications sont par exemple les serrures pour contacts de véhicules, les serrures de placards ou de tiroirs de bureau.
Si l'on se réfère maintenant aux Figures 15 à 26, on peut voir que l'on a représenté un troisième mode de réalisation de la serrure conforme à l'invention, selon lequel l'utilisateur peut, comme dans le second mode de réalisation, changer à volonté la combinaison qu'il a mise en mémoire par la présence d'axes centraux dans les barilletscombinaison. Ce troisième mode de réalisation comprend un dispositif de comptage des déclics ainsi qu'un dispositif de mise à zéro autres que ceux préalablement décrits (à savoir les éléments 39-40 et 139-140).
La serrure comporte un corps 305 (Figure 15) de part et d'autre duquel s'adaptent un couvercle avant 306 (Figure 16) et un couvercle arrière qui est identique au couvercle avant et à l'arrière duquel s'adapte une plaque guide-code 380 (Figures 22 et 23), sur laquelle peut venir se fixer le corps d'une serrure classique 302 à deux tours (Figures 27-28). La plaque guide-code 380 est reliée au couvercle arrière par un élément creux (non représenté).
Le corps 305 de la serrure est analogue à celui du corps 105 de mode de réalisation précédent ; il comporte un trou central 308 et quatre trous latéraux 309 équidistants du trou central 308.
Il est donc ajouté derrière le couvercle arrière une plaque guide-code 380 (Figures 22 et 23), laquelle est destinée à bloquer les axes centraux 352 des barilletscombinaison 322 en position tirée (celle correspondant à la
Figure 8 du précédent mode de réalisation). La plaque 380 comporte également des moyens permettant de compter les déclics en association avec une baguette guide-code 376 disposée à l'arrière de chaque axe central 352, et de mettre la combinaison à zéro. Ces différences avec le précédent mode de réalisation vont maintenant être décrites.
Le barillet central 321 conforme à ce mode de réalisation (Figure 17) a la structure générale du barillet central 21 de la Figure 3. Cependant, il ne comporte plus d'extension 21c de forme carrée à l'avant, et la structure arrière entre le corps 321a et la molette 326 ainsi que les dimensions de ce barillet central 321 ont été modifiées par rapport au barillet 21. Le corps 321a du barillet central 321, comprenant les quatre évidements longitudinaux 323, a ici une longueur de 12 mm et un diamètre de 13,5 mm.
L'extension avant 321k de forme cylindrique, ayant un diamètre de 8,5 mm et une longueur de 3,5 mm, vient se loger dans le trou central 310 du couvercle avant 306 (Figure 16).
Cette extension 321b se prolonge par une partie cylindrique striée 321d de plus petit diamètre, en saillie à l'extérieur du couvercle avant, de 3,5 mm de longueur et de 5,25 mm de diamètre, présentant un pan plat sur toute sa longueur, afin de recevoir un bouton de manoeuvre rendu ainsi solidaire.
A l'arrière, le corps 321a du barillet central 321 se prolonge par une extension cylindrique 321e, de 8,5 mm de diamètre et de 3 mm de longueur, qui traverse le trou central du couvercle arrière. A l'extérieur du couvercle arrière, le barillet central 321 se prolonge par une partie cylindrique 321f de 6 mm de diamètre et de 19,5 mm de longueur, laquelle se prolonge par une extension 321g de forme générale cylindrique de 4,5 mm de diamètre, ayant deux pans plats parallèles opposés, distants de 2,5 mm (Figure 23). Le rôle de ces deux pans plats est indiqué ciaprès.
La partie 321g se prolonge par une extension cylindrique 321h traversant un trou central de la plaque guide-code 380, de 3 mm de diamètre et de 3 mm de longueur, laquelle se termine à son extrémité libre, à l'extérieur de la plaque guide-code 380 par une molette 326 destinée à entraîner le système de verrouillage de la serrure classique 302 (Figures 27 et 28). La molette 326 a un diamètre hors tout, dents comprises, de 6,25 mm, et une épaisseur de 4 mm.
La molette 326 peut consister en une pièce indépendante, auquel cas elle vient se solidariser avec l'extension 321h, laquelle comporte alors un pan plat coopérant avec un arrêtoir de type goupille ou cheville.
Sur la Figure 18, on peut voir un barilletcombinaison 322 de forme générale analogue à celui représenté sur la Figure 8, mais dont les dimensions ont été modifiées et ne comportant pas d'extension arrière octogonale 122e, le comptage des déclics étant assuré par un moyen différent décrit ci-après. La longueur totale du barilletcombinaison 322 est de 27,5 mm ; le corps 322a dudit barillet-combinaison 322 comporte un évidement longitudinal sur un huitième de sa circonférence et a un diamètre de 17,5 mm. Le barillet-combinaison 322 est traversé sur sa longueur par un trou axial dans lequel est introduit l'axe central 352. Le diamètre du trou axial à l'intérieur du corps 322a et des extensions arrière 322d et 322e est légèrement supérieur au diamètre de la partie principale 352a de l'axe central 352 qui sera décrit ci-après (Figures 19 à 21), et est diminué dans les extensions avant 322b et 322c, de telle sorte que l'axe central 352 puisse uniquement être introduit par l'arrière du barillet-combinaison 322.
A l'avant, l'extension cylindrique 322k du barillet-combinaison 322, laquelle traverse un trou 314 du couvercle avant 306 (Figure 16), a 13 mm de diamètre et 3,5 mm de longueur ; elle se prolonge extérieurement au couvercle 306 par l'extension 322c, striée, ayant un pan plat, de diamètre d'ensemble 8 mm et de 3 mm de longueur, permettant d'y adapter un bouton de commande 335 (Figure 16).
A l'arrière, l'extension 322d du barilletcombinaison 322 traversant le couvercle arrière a 13 mm de diamètre et 3 mm de longueur, et se prolonge extérieurement audit couvercle par une extension 322e de même diamètre et de 5,5 mm de longueur, laquelle comporte huit encoches 351 pratiquées en bout, en rayonnement, à partir du trou axial.
Le rôle de ces encoches est identique à celui des encoches 151 du mode de réalisation précédent. Les encoches 351 mesurent 2 mm de largeur et 5,5 mm de profondeur.
Le corps 322a est percé d'un trou analogue au trou 145 du précédent mode de réalisation, de 2 mm de diamètre, en partie taraudé, perpendiculairement à son axe débouchant dans le trou axial, et recevant un système de bille, ressort hélicoïdal et vis-cale 348 (analogue au système 146-147-148 de la Figure 8). Ce système coopère, comme précédemment, avec deux rainures 355 et 356 de l'axe central 352 (Figures 19-20-21) pour stabiliser ce dernier en position tirée (bille dans rainure 356) ou poussée (bille dans rainure 355).
Dans ce mode de réalisation, l'axe central 352 traversant le trou axial du barillet-combinaison 322 a une longueur totale de 43 mm. Sa partie principale 352a, de 31 mm de longueur et de 9 mm de diamètre, se prolonge à l'avant par une extension cylindrique 352b de 4,5 mm de longueur et de 6 mm de diamètre, puis par une extension 352c de 5 mm de diamètre et de 7,5 mm de longueur. Sur les 4 derniers millimètres, l'extension 352c présente un pan plat 353 formant un épaulement 354 sur lequel s'adapte le bouton de commande 368, lequel porte une protubérance 368a permettant de tirer l'axe 352 plus facilement.
De même que dans le mode de réalisation précédent (Figures 10-11-12), l'axe central 352 comporte, en dehors des deux rainures 355 et 356, périphériques, parallèles, une fente transversale 357 rectangulaire, dans laquelle vient se loger un petit axe 360 maintenu par un système butée/ressort/vis-cale 362-364-365 à l'intérieur d'un trou axial 358 allant du bord libre 359 à la fente 357. La butée 362 coopère avec le petit axe 360 par un téton 363 reçu dans une cavité prévue dans ce dernier.
Les deux rainures 355 et 356 sont espacées de 4 mm, ont 2 mm de largeur et 1 mm de profondeur, la rainure 356 étant à 24,5 mm de l'extrémité arrière 359 de l'axe central 352. Le trou axial 358 a un diamètre de 2 mm et une longueur de 10,75 mm, et la fente transversale 357 a une longueur de 5 mm et 2 mm de largeur. Le petit axe 360 cylindrique de 2 mm de diamètre est carré en son centre (2 mm x 2 mm) et dépasse de l'axe central de 4 mm de chaque côté. Ce petit axe 360 coopère avec les encoches 351 pour modifier la combinaison comme ceci a été décrit dans le mode de réalisation précédent.
Les systèmes de comptage des déclics et de mise à zéro vont maintenant être décrits avec référence aux
Figures 19, 22 et 23.
La partie principale 352a de l'axe central 352 porte extérieurement, à l'arrière, une baguette 376, appelée baguette porte-guide, disposée selon un plan radial dudit axe 352, et se prolongeant à l'arrière de celui-ci. Cette baguette 376, rigide, de préférence en acier, comporte une languette 376a pénétrant dans une fente radiale de l'axe 352, en vue de sa fixation. La partie 376k de la baguette 376 dépassant à l'arrière de l'extrémité arrière 359 de l'axe central 352, est traversée par une fente parallèle à la languette 376a dans laquelle est glissé un ressort plat rectangulaire 377, dépassant de part et d'autre de la fente.
Un élément en matière plastique en forme de tenaille pinçant le bord interne très légèrement dépassant du ressort 377, retient ledit ressort 377 en position, empêchant qu'il ne s'échappe vers l'extérieur. Cet élément présente en son centre une protubérance 378. Un autre ressort plat 379 perpendiculaire au ressort 377 vient s'appuyer sur la protubérance 378 ; il est maintenu dans une fente ménagée au bout de l'axe central 352, et empêche le ressort 377 de s'échapper de sa fente par l'intérieur.
La baguette 376 pourrait également être un simple parallélépipède, avec une partie encastrée en bout de l'axe central 352. La fente maintenant le ressort plat 379 serait alors placée à une distance plus grande de la paroi cylindrique de l'axe central 352. Dans cet exemple, la baguette guide-code 376 aurait une longueur de 12,5 mm, une largeur de 4 mm et 2,5 mm d'épaisseur. Elle serait encastrée sur 2 mm de large et 7 mm de longueur. Le ressort guidecode 377 aurait une longueur de 6 mm et une largeur de 3,5 mm. L'épaisseur de ce ressort serait telle qu'elle donnerait à ce dernier la résistance désirée. La protubérance 378 aurait un diamètre de 2 mm. Le ressort plat 379 aurait une largeur de 4 mm et 0,5 mm d'épaisseur, et il dépasserait à l'arrière de l'axe central 352 sur une longueur sensiblement égale à celle de la partie 376b.
La plaque 380, de forme carrée (Figures 22 et 23), comprend un fond métallique 381 de 3 mm d'épaisseur. Sur ses bords arrière, une feuillure 382 permet à la serrure classique 302 de s'y emboîter. Le fond 381 est percé d'un trou central circulaire, de 3 mm de diamètre, et de quatre trous latéraux, circulaires 381a de 3 mm de diamètre (Figure 22). La plaque guide-code 380 comporte sur sa face interne, perpendiculairement au fond 381, quatre éléments cylindriques 383, identiques, tangents entre eux comme on peut le voir sur la Figure 23, centrés respectivement sur chacun des trous latéraux 38 la, et par ailleurs tangents à un élément cylindrique central 391, également perpendiculaire au fond 381.
L'élément cylindrique central 391 entoure ainsi le trou central traversé en position de montage de la serrure, par l'extension 321h du barillet central 321. Le bord libre de l'élément cylindrique 391 comporte quatre fentes 391a deux à deux opposées dans lesquelles sont insérées les extrémités de deux ressorts plats 390, parallèles, venant en appui respectivement contre les deux pans plats de l'extension 321g du barillet central 321, afin de stabiliser ce dernier dans la position où il coopère avec la serrure classique 302.
L'élément cylindrique central 391 a un diamètre interne de 6 mm, une épaisseur de 15 mm et une profondeur de 4 mm. Les ressorts plats 390 mesurent 8 mm de longueur et 4 mm de largeur, et leur épaisseur est telle qu'elle leur donne la résistance souhaitée. Ils sont distants de 2,5 mm.
La paroi interne de chacun des élements cylindriques lateraux 383 présente huit encoches 384, de section en V, longitudinales, régulièrement espacées, et une butée 385 placée à une distance de l'une des encoches 384 telle qu'en position de montage, lorsque le ressort 377 porté par l'axe central 352 du barillet-combinaison 322 associé se trouve dans ladite encoche 384, la partie 376b de la baguette guide-code 376 soit en appui contre la butée 385.Lorsque la partie 376b de la baguette guide-code 376 est en appui contre la butée 385, le chiffre indiqué par le barillet-combinaison 322 associé est 0 ; lorsque l'on tourne un barilletcombinaison 322 en manoeuvrant le bouton 335 associé, le ressort 377 sort de l'encoche 384, il glisse dans la fente de la partie 376b de la baguette guide-code 376 vers l'intérieur, la protubérance 378, poussant alors le ressort 379 vers l'intérieur. Lorsque le ressort 377 se trouve face à une nouvelle encoche 384, il est repoussé au fond de celle-ci par le ressort 379 reprenant sa position de repos, et l'utilisateur ressent alors un déclic.
Les éléments cylindriques latéraux 383 ont un diamètre interne de 16 mm, une épaisseur de 2 mm, et une profondeur de 8,5 mm.
Bien entendu, ce système de comptage des déclics peut être adapté à la serrure du premier mode de réalisation, directement à l'arrière des barillets-combinaison 22. Ce système de comptage des déclics peut lui-même être réalisé conformément à une variante représentée sur les Figures 24, 25 et 26. Dans le cas de cette variante, la partie 376b de la baguette guide-code 376 ne comporte plus une fente, mais un trou cylindrique radial, borgne, sur les 4/5ème de sa largeur, débouchant vers l'extérieur Dans ce trou, est introduit à force un tube 377a, en tôle métallique, dans lequel ont préalablement été insérés successivement un ressort 378a et une bille 379a.Le tube 377a est embouti à l'extrémité 377k côté ressort 378a et est légèrement embouti à l'extrémité libre, de telle sorte que la bille 379a ne puisse pas sortir complètement ; autrement dit, le diamètre de l'ouverture du tube 377 embouti est inférieur au diamètre de la bille 379a. La longueur au repos du ressort 378a est supérieure à la longueur du tube 377a, si bien que le ressort est comprime. En position de montage, chacune des encoches 384a d'un élément cylindrique 383 coopérant avec la baguette guide-code 376 de l'axe central 352 se trouve successivement en regard de la bille 379a lors de la rotation de l'axe central 352. Dans ce cas, les encoches 384a ont une forme arrondie s'adaptant à la forme de la bille 379a.Le "déclic" provient ici du fait que la bille 379a est repoussée contre le ressort 378a à chaque "cran" de rotation de l'axe central 352, puis, sous l'action de la force de rappel du ressort 378a, est poussée au fond de l'encoche 384a suivante.
Dans ce troisième mode de réalisation, la conception du bouton de manoeuvre du barillet central 321, des boutons de manoeuvre des barillets-combinaison 322 (bouton 335) et des boutons de manoeuvre des axes centraux 352 (bouton 368) est simplifiée vu la combinaison, à l'arrière, des moyens de formation des déclics et de formation du zéro. Le bouton de manoeuvre du barillet central 321 et les boutons 368 comportent chacun une partie latérale délimitant une cavité cylindrique à un pan plat et un fond. Le fond de chaque bouton 368 peut comporter extérieurement une protubérance 368a (Figure 19) pour en faciliter la manipulation.Un bouton 335 de manoeuvre du barillet-combinaison 322, comporte uniquement une paroi latérale délimitant un trou cylindrique comportant un décrochement intérieur, avec un pan plat dans la partie de plus faible diamètre, le bouton associé 368 venant se placer dans la partie interne de plus grand diamètre, en étant en butée contre le décrochement.
Tous ces boutons sont fixés par collage ou par un système d'arrêtoir de type goupille ou cheville coopérant avec le pan plat associé.
Dans l'exemple décrit, un bouton 335 a un diamètre interne de 8 mm, un diamètre externe de 12,5 mm, et une hauteur de 7,5 mm. Ainsi, il est fixé sur l'extension 322c sur 3 mm seulement ; sur les 4,5 mm restants, il est élargi, son diamètre interne étant de 10 mm et son diamètre externe de 14 mm, ce qui permet de recevoir le bouton 368 associé. Le bouton 368 a un diamètre interne de 5 mm permettant de le fixer à l'extension 352c. Son diamètre externe est de 9 mm sur 4,5 mm de hauteur, et la protubérance 368a est sphérique de 5 mm de diamètre.Le bouton de manoeuvre du barillet central 321 a un diamètre externe de 12,5 mm, un diamètre interne de 5,25 mm et une profondeur de trou de 3,5 mm ; son fond a une épaisseur de 3 mm. La paroi externe dudit bouton comporte des reliefs pour en faciliter la manipulation.
Afin d'empêcher toute personne non habilitée de modifier le code, il est prévu dans ce mode de réalisation, que chaque axe central 352 associé à un barilletcombinaison 322 puisse être bloqué dans la position de fonctionnement normal, c'est-à-dire la position tirée (Figure 22). A cet effet, autour de chaque trou 381a, perpendiculairement au fond 381, est centré un élément cylindrique 386, dans la paroi duquel est découpé une fente en L 387, dont la base est parallèle à et voisine de la bordure libre de l'élément 386. Dans cet élément cylindrique 386, est introduit à force un cylindre plein 388 sur lequel fait saillie un téton 389 susceptible de coulisser dans la fente 387 de l'élément cylindrique 386. La surface arrière dudit cylindre 388 présente une fente pour l'introduction d'un tournevis.
En position tirée d'un axe central 352, le cylindre 388 se trouve dans l'élément cylindrique 386 associé, son téton 389 se plaçant dans l'extrémité de la base du L formé par la fente 387. L'extrémité arrière 359 de l'axe central 352 est alors en appui contre le cylindre 388.
En position poussée d'un axe central 352, le cylindre 388 traverse le trou 381a de la plaque guide-code, en faisant saillie à l'extérieur de la plaque guide-code 380, son extrémité interne se trouvant à fleur du bord libre de l'élément cylindrique 386. Le téton 389 est alors à l'extrémité côté plaque guide-code de la fente 387, et l'extrémité arrière 359 de l'axe central 352 est en appui contre la bordure libre de l'élément cylindrique 386.
Le passage de la position tirée à la position poussée va maintenant être décrit ; il se fait par l'utilisateur lorsqu'il veut modifier le code : l'utilisateur introduit un tournevis dans chaque trou 381a afin de faire pivoter le cylindre 388 pour que le téton 389 glisse le long de la base de la fente en L 387. L'utilisateur pousse alors le bouton 368 de manoeuvre de l'axe central 352, pour que l'extrémité 359 de ce dernier repousse vers l'extérieur le cylindre 388, le téton 389 glissant alors dans la partie longitudinale de la fente 387. L'axe central 352 étant en position poussée, le chiffre associé à cet ensemble axe central 352 - barillet-combinaison 322 pourra alors être modifié, par la même manoeuvre que dans le mode de réalisation précédent, pour faire passer l'axe 360 dans d'autres encoches 351.Lorsque le chiffre aura été modifié, l'utilisateur agira sur le cylindre 388 de façon inverse, en le repoussant vers l'intérieur jusqu'à ce que le téton 389 bute contre la base de la fente 387, puis en faisant pivoter le cylindre 388 pour que le téton 389 se place au fond de la base de la fente, reprenant sa position d'origine.
L'utilisateur opérera de même pour chaque axe central 352.
Cette manoeuvre des cylindres 388 a été décrite en supposant que la serrure classique 302 montée contre la plaque 380 ait été démontée. Si l'on veut éviter le démontage de la serrure 302, il faut prévoir que cette dernière comporte des trous d'accès aux cylindres 388 en modifiant au besoin les dimensions de certaines pièces du système.
Sur les Figures 27 et 28 est représenté un mode de réalisation, autre que celui représenté sur la Figure 7, d'une serrure classique 302 fixée à l'arrière de la plaque guide-code 380 (Figures 22-23).
Cette serrure classique 302 comporte, d'un bord transversal à l'autre, un évidement longitudinal rectangulaire 341, centré entre les deux bords longitudinaux, et destiné à guider le déplacement d'un pêne 304 introduit par l'un des bords transversaux dudit évidement 341. A partir de l'autre bord transversal, le fond de l'évidement 341 porte deux saillies rectilignes longitudinales 342, chacune voisine d'un bord longitudinal de l'évidement 341, parallèle à celui-ci et s'étendant sur environ un tiers dudit évidement 341. Ces saillies 342 guident le déplacement d'un coulisseau 343 porté intérieurement par le pêne 304.
Le coulisseau 343 comprend une ouverture centrale rectangulaire 343c, ménageant deux branches longitudinales 343a et 343b. La branche inférieure 343a du coulisseau 343 comporte intérieurement des dents coopérant avec celles de la molette 326. Le mouvement du coulisseau 343 est guidé par deux éléments de guidage 345, constitués par des pattes portées par le fond de l'évidement 341 de part et d'autre des branches 343a et 343k, ces pattes étant repliées d'équerre au-dessus des branches respectives.
Le mouvement du pêne 304 vers l'extérieur de la serrure 302 est bloqué par deux tétons 348 portés par le fond de l'évidement 341 du coulisseau 343 et disposés de façon à se situer dans les angles de l'ouverture 343c formés par les branches 343a et 343k et la branche transversale d'extrémité du coulisseau 343, lorsque le pêne 304 est en position sortie, comme cela est représenté sur la Figure 27.
Le mouvement du pêne 304 vers l'intérieur de la serrure 302 est bloqué par deux tétons 348k portés par le fond de l'évidement 341, situés chacun au voisinage d'un bord longitudinal de ce dernier, extérieurement aux branches respectivement 343a et 343b du coulisseau 343. Lorsque le pêne 304 est en position rentrée, chacun des épaulements 304a formés entre le pêne 304 et le coulisseau 343 vient en appui contre le téton 348b correspondant.
Le bord extérieur de la branche 343b du coulisseau 343 comporte trois petites cavités 344, arrondies, disposées à égales distances et destinées à coopérer tour à tour avec un ressort flexible 346 fixé sur une lame en acier 347 maintenue sur le bord longitudinal correspondant de l'évidement 341. Le ressort 346 prend la forme d'une cavité 344 lorsqu'il coopère avec elle et stabilise ainsi le coulisseau 343.
Ce système peut être adapté comme serrure de tiroir ou placard comme représenté sur la Figure 29. Dans ce cas, le corps de la serrure 301 n'est plus de section carrée, mais, de préférence, circulaire, de la même façon que les couvercles avant et arrière. Le corps cylindrique de la serrure 301 traverse la paroi 392 du tiroir ou de la porte, et il est adapté pour que, du côté extérieur 392a de la paroi 392, dépassent les boutons de commande 368, et, du côté intérieur 392k, s'adapte la serrure classique 302, telle que celle représentée sur la Figure 27. Pour des raisons esthétiques, sur le côté extérieur 392a, peut être fixé, par exemple par des vis, un cache 393, par exemple de forme carrée, présentant une ouverture centrale circulaire 394, d'une dimension correspondant à celle du corps de la serrure 301.L'utilisateur composera son code par l'intermédiaire des boutons extérieurs 368, et il pourra alors actionner le barillet central, faisant pivoter la molette 326, laquelle entraînera le pêne 304. Par ailleurs, l'utilisateur aura accès au système de changement de code, de l'intérieur du tiroir ou du placard, en démontant la serrure classique 302, ou bien directement par des trous pour passage de tournevis si ceux-ci ont été prévus dans la serrure classique 302.
La serrure peut également être utilisée comme système clé-serrure d'appartement (Figures 30, 31, 32).
L'utilisateur doit alors pouvoir actionner cette serrure indifféremment de l'extérieur ou de l'intérieur de l'appartement.
Dans ce cas, comme on peut le voir sur la
Figure 30, de chaque côté de l'ouvrant de la porte apparaissent les boutons de manoeuvre de la serrure. Du côté extérieur, font saillie du couvercle avant 406, d'une part les quatre boutons de manoeuvre 468 des axes centraux 452, chacun dotés de sa protubérance 468a et s'appuyant sur un bouton de manoeuvre 435 d'un barillet-combinaison 422, et d'autre part, le bouton central 430 de manoeuvre du barillet central. Du côté intérieur de l'appartement, font saillie de la serrure classique 402, d'une part quatre boutons périphériques 468', pour la manoeuvre des barilletscombinaison 422, et d'autre part, un bouton central 430', pour la manoeuvre du barillet central. Le montage des différentes parties de cette serrure actionnable des deux côtés de l'ouvrant de porte apparaît également sur la
Figure 30.
A l'avant du corps 405 de la serrure, traversé par les quatre barillets-combinaison 422 et par le barillet central, est placé le couvercle avant 406 lui-même traversé par les extensions avant 422b des barillets-combinaison 422 et par l'extension avant du barillet central. A l'extérieur dudit couvercle avant 406 se trouvent les boutons de manoeuvre qui permettront d'ouvrir et de fermer la porte de l'extérieur lorsque l'utilisateur formera la combinaison enregistrée.
A l'arrière du corps 405 de la serrure est placé le couvercle arrière 407 traversé par l'extension arrière du barillet central ainsi que par les extensions arrière de chaque barillet-combinaison 422 comportant chacune un système encoches - petit axe (451 - 460) en vue du changement de combinaison. Contre les extrémités des axes centraux 452 traversant chacun un barillet-combinaison 422, vient coopérer la plaque guide-code 480 permettant le comptage des déclics par action conjointe des éléments cylindriques 483 et des baguettes guide-code 476. L'extrémité arrière de chaque axe central 452 est dotée d'une protubérance 495 comportant un évidement dans lequel va s'insérer un cylindre 488 dont l'extrémité est complémentaire de l'évidement. Ces cylindres 488 remplacent les cylindres 388 bloquant la combinaison des Figures 22 et 23.Ils traversent chacun un élément cylindrique interne 486 de la plaque guide-code 480, ainsi que la serrure classique 402 fixée à l'arrière de la plaque guide-code 480 et viennent chacun se fixer, par enclenchement ou par pan coupé, à un bouton 468' servant à la manoeuvre du barillet-combinaison 422 associé, du côté de l'intérieur de l'appartement.
Comme dans le cas de la représentation de la Figure 23, le barillet central traverse la plaque guide-code 480 et actionne la molette (non représentée) de la serrure classique. Cependant, dans ce dispositif, le barillet central traverse la molette et le corps de la serrure classique et vient se fixer, par enclenchement ou par pan coupé, au bouton de manoeuvre 430'. L'utilisateur pourra ainsi, de l'intérieur, composer la combinaison enregistrée en tournant les boutons 468', puis il tournera le bouton 430' pour actionner le pêne 404 de la serrure classique 402.
Pour changer la combinaison, l'utilisateur devra retirer les boutons 468' ainsi que les cylindres 488 ; l'axe central 452 de chaque barillet-combinaison 422 sera alors libéré et l'utilisateur pourra pousser les boutons 468, le petit axe 460 venant à fleur des encoches 451. L'utilisateur pourra alors faire pivoter l'axe central 452 du nombre souhaité d'encoches, et ceci pour chaque barillet-combinaison 422, afin d'enregistrer une nouvelle combinaison. Lorsque la combinaison sera modifiée, il suffira de replacer les cylindres 488 ainsi que les boutons 468' et de brouiller la combinaison.
Ce système peut être utilisé à la place de la clé d'une serrure de porte classique, la porte 492 pouvant s'ouvrir et se fermer simplement à l'aide d'un système classique de pêne P actionné par une béquille B, comme représenté sur les Figures 31 et 32 ; le verrouillage par la serrure 401 de l'invention est alors facultatif, la combinaison jouant le rôle de la clé.
Bien entendu, ce type de serrure peut également être juxtaposé à une seconde serrure, comme représenté sur les Figures 13 et 14.
Si l'on se réfère maintenant aux Figures 33, 34 et 35, on peut voir que l'on a représenté un quatrième mode de réalisation de la serrure conforme à l'invention, selon lequel l'utilisateur peut modifier la combinaison en plaçant chaque axe central 552 des barillets-combinaison 522 en position tirée. Le fonctionnement normal de la serrure s'effectue donc, à l'inverse des modes de réalisation précédents, avec les axes centraux 552 des barilletscombinaison 522 placés en position poussée.
Les principes de changement de combinaison, de comptage des déclics et de mise à zéro sont analogues à ceux du mode de réalisation précédent ; cependant, les différents éléments structuraux sont placés différemment les uns par rapport aux autres. Ainsi, le système de changement de combinaison (petit axe 560 de l'axe central 552 coopérant avec les encoches 551 du barillet-combinaison 522) est placé à l'avant de la serrure, extérieurement au couvercle avant 506. Ce système est caché par une plaque avant 596 qui constitue la face visible de la serrure, à l'extérieur de laquelle font saillie notamment les quatre boutons 568 pour la manoeuvre des barillets-combinaison 522, ainsi que le bouton de manoeuvre du barillet central.
A l'arrière de la serrure, est placée, comme dans le dispositif illustré sur la Figure 30, une plaque guide code 580 coopérant avec le ressort plat 577 de la baguette guide-code 576 fixée à l'arrière de chaque axe central 552, en vue du comptage des déclics. A l'extérieur de ladite plaque 580, se trouvent les moyens de blocage de la combinaison, lesquels sont protégés par une plaque cache arrière 597, dont les bords repliés vers l'intérieur s'encastrent dans la feuillure de la plaque guide-code 580.
La plaque cache avant 596 est reliée au couvercle avant 506 par un corps creux (non représenté) ; de la même façon, le couvercle arrière 507 est relié à la plaque guidecode 580 par un autre corps creux (non représenté).
Les différentes modifications des éléments de cette serrure de l'invention vont maintenant être décrites.
Le couvercle arrière 507 est identique au couvercle avant 306 du dispositif illustré sur la Figure 16 ; il est traversé par l'extension 522b de chaque barillet-combinaison 522 et par la première extension arrière (analogue à la partie 321e du dispositif illustré sur la Figure 17) du barillet central.
Le couvercle avant 506 est analogue au couvercle 306 de la Figure 16. Il est percé de quatre trous latéraux 514, traversés chacun par l'extension 522d de chaque barillet-combinaison 522 et d'un trou central traversé par la première extension avant (correspondant à l'extension 321b du dispositif illustré sur la Figure 17) du barillet central.
Il comporte en outre quatre petits trous cylindriques 598 placés à une distance du centre de chaque trou latéral 514 qui est telle qu'en position de montage, ils débouchent chacun en regard de l'épaulement formé entre le corps 522a et l'extension 522d de chaque barillet-combinaison 522.
La plaque cache avant 596 comporte un trou central traversé par l'extension avant du barillet central (correspondant à la partie 321d du dispositif illustré sur la
Figure 17), quatre trous cylindriques latéraux 596a traversés chacun par l'extension 552d de l'axe central 552 du barillet-combinaison 522 associé, et quatre petits trous cylindriques 596b à une distance du centre de chaque trou latéral 596a telle qu'en position de montage, ces petits trous 596b viennent en regard des trous 598 ménagés dans le couvercle avant 506.
Sur la face extérieure de la plaque cache avant 596, les petits trous 596k sont évasés afin de recevoir chacun le bouton 599 d'une tige poussoir 600, dont l'extrémité 600k, de diamètre inférieur à celui de la partie principale 600a, pénètre en position poussée dans l'une de quatre cavités 601 ménagées régulièrement sur l'épaulement formé entre le corps 522a et l'extension 522d de chaque barillet-combinaison 522, bloquant ainsi la rotation du barillet-combinaison 522.
Sous l'action d'un ressort de rappel 602 disposé autour de la partie 600k de la tige 600, entre le couvercle avant 506 et l'épaulement formé entre les deux parties 600a et 600k de diamètres différents de la tige 600, l'extrémité 600k sort de la cavité 601, débloquant ainsi la rotation du barillet-combinaison 522.
Dans cette variante, le barillet-combinaison 522 est positionné de telle sorte que l'extension 522e comportant les huit encoches 551 se trouve à l'avant de la serrure, l'extension externe in 522d traversant le couvercle avant 506. Le bouton de manoeuvre (soit le bouton 335 du dispositif illustré sur la Figure 16) du barillet-combinaison 522 est donc supprimé.
Comme représenté sur les Figures 33 et 35, le corps 522a du barillet-combinaison 522 comporte donc à l'avant, disposées régulièrement, quatre petites cavités 601 débouchant sur l'épaulement formé entre le corps 522a et l'extension 522d du barillet-combinaison 522. Le corps 522a de chaque barillet 522 est cylindrique dans la partie avant, sur une longueur correspondant sensiblement à la profondeur des cavités 601, l'évidement longitudinal 527 sur un huitième de sa circonférence n'étant pas pratiqué dans cette partie.
Le corps du barillet central, non représenté, est donc modifié dans sa partie en regard de la partie avant cylindrique du barillet-combinaison 522, étant, dans cette partie, de diamètre réduit pour permettre le mouvement du barillet central en vue de l'ouverture de la serrure. Par ailleurs, le barillet central, analogue au barillet central 321 du dispositif représenté sur la Figure 17, comporte une extension avant 321d rallongée, de façon à traverser la plaque avant 596, pour porter, extérieurement à celle-ci, le bouton de manoeuvre du barillet central Cette extension est striée uniquement sur la partie extérieure à la plaque 596, lui permettant de recevoir le bouton de manoeuvre.
Le barillet-combinaison 522 comporte un trou axial 550 dans lequel se loge l'axe central 552 de forme générale cylindrique. Le corps 522a de chaque barilletcombinaison 522 est percé d'un trou radial de façon analogue au second mode de réalisation (trou 145, Figure 8), recevant un système bille - ressort hélicoïdal - vis cale 548 (analogue au système 146-147-148 de la Figure 8), lequel coopère avec deux rainures annulaires parallèles 555 et 556 disposées sur l'axe central 552.
L'axe central 552 comporte une fente transversale 557, rectangulaire, qui est située à l'extrémité avant du corps 552a de l'axe central 552, et dans laquelle vient se loger un petit axe 560 maintenu par un système butée - ressort - vis cale (562-564-565) introduit à l'intérieur d'un trou axial 558 traversant l'extension 552d, laquelle prolonge vers l'avant le corps 552a de l'axe central 552.
L'extension 552d, de diamètre inférieur à celui du corps 552a, traverse la plaque cache avant 596 et est dotée à son extrémité avant du bouton de manoeuvre 568 pouvant présenter une protubérance 568a. A l'arrière, le corps 552a de l'axe central 552 comporte un système baguette guide-code 576, ressort 577 et ressort perpendiculaire 579, identique à celui du mode de réalisation précédent (Figure 19). Ce système permet, en coopération avec les encoches 584 des cylindres 583 et une butée (identique à la butee 385, Figure 23) de la plaque guide-code 580 de compter les déclics et de mettre le code en position zéro comme décrit ci-dessus en liaison avec le mode de réalisation précédent.
Le corps 552a de l'axe central 552 se prolonge à l'arrière par une extension cylindrique 552b de diamètre inférieur. Cette extension arrière comporte une rainure annulaire 603 à une distance de l'extrémité telle qu'en position de montage, alors que l'extension 552b traverse la plaque guide-code 580, la rainure 603 vienne à proximité de la surface extérieure de ladite plaque 580.
Dans la rainure 603, est susceptible de venir s'introduire la partie circulaire d'une plaque 604 ayant la forme d'un cercle tronqué. La plaque 604 est traversée par un axe de rotation 605a solidaire, traversant également la plaque guide-code 580 et fixé sur la face interne de cette dernière. La rotation de la plaque 604 est commandée par la rotation d'un bouton extérieur 605. Ainsi, lorsque la partie circulaire de la plaque 604 se trouve encastrée dans la rainure 603, le mouvement de translation de l'axe central 552 est bloqué en position poussée (fonctionnement normal de la serrure). Lorsque l'on fait tourner le bouton 605, la plaque 604 pivote, sa partie tronquée est amenée face à la rainure 603, libérant ainsi le mouvement de translation de l'axe central 552 ; celui-ci peut alors être tiré afin de changer la combinaison.Ce système de blocage de la translation de l'axe central 552 est caché par la plaque cache arrière 597.
I1 est bien entendu que, dans ce mode de réalisation, la plaque guide-code 580 ne comporte plus les éléments cylindriques internes (386, Figures 22 et 23) coopérant avec les cylindres 388 de verrouillage qui permettaient le blocage de l'axe central 352.
Pour modifier le code, l'utilisateur devra retirer la plaque cache arrière 597, faire pivoter le bouton 605, de telle sorte que la plaque 604 ne pénètre plus dans la rainure 603, l'axe central étant ainsi débloqué. L'utilisateur tire alors vers lui le bouton 568, la rainure 555 de l'axe central 552 se trouve alors face à la bille du système bille ressort hélicoïdal - vis cale 548 disposé sur le corps 522a du barillet-combinaison 522, stabilisant l'axe central 552 en position tirée, le petit axe 560 se trouvant à fleur des encoches 551. L'utilisateur devra alors bloquer le barilletcombinaison 522 en appuyant sur le bouton poussoir 599, l'extrémité 600b de la tige 600 s'enfonçant alors dans la cavité correspondante 601 du barillet-combinaison 522. La rotation du bouton 568 entraînera alors uniquement celle de l'axe central 552.L'utilisateur procède comme dans le mode opératoire précédent pour modifier la combinaison. Lorsque le petit axe 560 est en position pour indiquer le nouveau chiffre, l'utilisateur pousse le bouton 568, le petit axe 560 se plaçant alors au fond des encoches 551 choisies ; il tourne alors le bouton 605 pour bloquer l'axe central 552 en position poussée dans cette nouvelle position, puis relâche le bouton poussoir 599, libérant ainsi la rotation du barillet-combinaison 522. L'utilisateur procède de la même manière pour chaque barillet-combinaison 522, puis brouille la nouvelle combinaison. La serrure peut alors être à nouveau utilisée.
Si l'on se réfère maintenant aux Figures 36 à 38, on peut voir que l'on a représenté un cinquième mode de réalisation de la serrure conforme à la présente invention, suivant lequel l'utilisateur peut changer à volonté la combinaison qu'il a mise en mémoire à l'aide d'un système autre que le système forme par le petit axe (160, 360, 560) coopérant avec les encoches (151, 351, 551) des trois modes de réalisation précédents.
Dans ce mode de réalisation, le couvercle avant, le barillet central et les barillets-combinaison 722 sont identiques à ceux du premier mode de réalisation (Figures 1 à 7). Cependant, le bouton de manoeuvre du barilletcombinaison 722 ne comporte pas de moyen de butée (39-40
Figure 5), le système de mise à zéro étant différent.
A l'arrière du corps de la serrure, est placé un couvercle arrière 707. Ledit couvercle 707 consiste en une plaque percée d'un trou central traversé par l'extension arrière du barillet central et de quatre petits trous latéraux 711, lesquels, en position de montage, sont centrés sur l'axe de chaque barillet-combinaison 722. Sur ce couvercle 707, côté serrure, sont placées, autour du trou central, quatre plaques 806 en forme de cercle, d'un diamètre supérieur à celui du corps 722a des barilletscombinaison 722, ces plaques étant elles aussi percées en leur centre d'un trou 806a se superposant au trou correspondant 711 du couvercle arrière 707. Les plaques 806 peuvent tourner autour de leur centre sur le couvercle 707.
Une paroi cylindrique 807, d'axe perpendiculaire à la plaque 806 et solidaire de celle-ci, a un rayon légèrement inférieur à celui de la plaque 806, et une hauteur sensiblement supérieure à la longueur de l'extension octogonale 722e du barillet-combinaison 722, de façon à entourer cette extension en position de montage. Au voisinage du bord libre de la paroi cylindrique 807, sont pratiquées, en vis-à-vis, deux paires de fentes, dans lesquelles s'insèrent deux ressorts 728 à lame d'acier, parallèles, de telle sorte qu'en position de montage, lesdits ressorts 728 se trouvent en appui collé contre deux pans opposés de l'extension octogonale 722e du barilletcombinaison 722 associé. L'épaisseur des ressorts est choisie en fonction de la résistance désirée.
Ainsi, les déclics sont comptés selon le même principe que dans le cas de la serrure du premier mode de réalisation, par la coopération des deux parties formant came que constituent deux pans diamétralement opposés de la saillie 722e et des deux ressorts à lame d'acier 728.
Une butée 808, sensiblement rectangulaire, (Figure 38) est fixée en appui contre la plaque 806 et la paroi cylindrique 807.
La butée 808 occupe moins d'un huitième de la circonférence de la paroi cylindrique 807, son encombrement est tel qu'il n'empêche pas la rotation du barilletcombinaison 722 associé, et elle est positionnée par rapport au bord libre de la paroi cylindrique 807 de telle sorte qu'en position de montage, elle puisse coopérer avec une baguette 809 solidaire du barillet-combinaison 722. Ladite baguette 809 est perpendiculaire à l'axe du barilletcombinaison 722 et est insérée dans une fente radiale 809a ménagée en bout de l'extension 722e. Lors de la rotation du barillet-combinaison 722, ladite baguette 809 passe entre les ressorts 728 et la plaque 806 et peut venir en appui contre la butée 808. Le barillet-combinaison 722 est en position zéro, lorsque la baguette 809 est en appui contre la butée 808.
Le système permettant de changer la combinaison va maintenant être décrit.
A l'arrière du couvercle 707, en correspondance avec chaque plaque 806, est fixée une pièce cylindrique 810 de diamètre supérieur à celui de la plaque 806, ayant une base 811 élargie. La surface libre 810a de la pièce 810 est, comme on peut le voir sur la Figure 36, découpée en zig-zag de façon symétrique par rapport à l'axe de la pièce 810.
Cette dernière reçoit une pièce cylindrique 812 de surface d'appui 812a complémentaire de ladite surface 810a, avec possibilité de rotation de la pièce 812 autour de son axe, la surface 812a glissant alors sur la surface 810a. Les pièces 810 et 812 sont traversées en leur centre chacune par un trou cylindrique respectivement 810b et 812k, se superposant au trou 711 du couvercle arrière 707 et au trou central 806a de la plaque 806. Un axe 813, destiné à solidariser les pièces 806 et 812, comporte une partie cylindrique 813a, laquelle, en position de montage, traverse les trous 812k, 810b, 711 et 806a, sa longueur étant légèrement supérieure à l'encombrement des pièces 812, 810, 707 et 806 appliquées l'une contre l'autre en position de montage.Cette partie cylindrique se prolonge suivant une partie 813b, qui est de faible encombrement et de diamètre supérieur à celui du trou 806a, et qui vient en appui sur la plaque 806, l'encombrement de la partie 813k étant tel qu'il n'empêche pas la rotation du barillet-combinaison 722 associé. A l'extrémité opposée, la partie 813a de l'axe 813 est solidaire d'une plaque circulaire 814, qui est fixée contre la surface libre de la pièce 812, et au centre de laquelle fait saillie un bossage 814a comportant une fente 814b pour tournevis.
A la périphérie des pièces 810 et 812, sont pratiquées, régulièrement espacées, huit encoches 816, chacune en forme de demi-cercle. Ces encoches 816 coopèrent avec un ressort 817 s'adaptant à leur forme, comme illustré sur la Figure 37, ledit ressort 817 étant fixé sur la périphérie de la base élargie 811 de la pièce 810, de façon à pouvoir venir se placer tour à tour dans l'une des encoches 816.
Une vis-cale 818 peut s'insérer dans l'une des encoches 816, perpendiculairement à la pièce 812. La rotation de la pièce 812 sur la pièce 810 est alors empêchée, de même que celle de la pièce 806.
Pour modifier la combinaison, l'utilisateur devra enlever cette vis-cale 818, libérant ainsi la rotation des pièces 812 et 806. L'utilisateur fera alors tourner la pièce 812 par l'action d'un tournevis introduit dans la fente 814b.
La pièce 812, tournant ainsi sur la pièce fixe 810, entraînera en rotation la plaque 806 avec la paroi cylindrique 807. La position de la butée 808 par rapport à la baguette 809 solidaire du barillet-combinaison 722 pourra ainsi être modifiée. En faisant tourner la pièce 812, l'utilisateur ressentira un déclic correspondant au passage du ressort 817 d'une encoche 816 dans la suivante, en même temps que la butée 808 se sera déplacée d'un huitième de tour. Lorsque la butée 808 se trouvera dans la position correspondant au chiffre désiré associé à ce barilletcombinaison 722, l'utilisateur bloquera la rotation de la pièce 812, et donc de la butée 808, en insérant, dans une encoche 816, ladite vis-cale 818, qui comprimera alors le ressort 815. L'utilisateur agira de la même façon pour modifier chacun des quatre chiffres associé à un barilletcombinaison 722.
Si l'on se réfère maintenant aux Figures 39 et 40, on peut voir que l'on a représenté un sixième mode de réalisation de la serrure conforme à la présente invention qui actionne une tirette ou un bouton-poussoir. Le barillet central 921 se déplace non plus en rotation mais en va-etvient.
La serrure comporte un couvercle avant 906, un couvercle arrière 907, situés de part et d'autre du corps de la serrure, et une plaque support est placée à l'arrière du couvercle arrière 907, maintenue par rapport à celui-ci par un corps creux. Le corps de la serrure est traversé par quatre barillets-combinaison 922 disposés autour du barillet central 921.
Le corps du barillet central 921a, de forme cylindrique, comporte deux rainures annulaires 1019 et 1020, et non plus quatre évidements longitudinaux. Les rainures 1019 et 1020 sont équidistantes des extrémités du corps 921a. Le corps 921a se prolonge vers l'avant par une extension 921b traversant le couvercle avant 906 et faisant saillie à l'extérieur de celui-ci. L'extension 921b se prolonge par une extension 921c de diamètre inférieur, ayant un pan plat, permettant d'y adapter le bouton de commande 930.Dans l'exemple représenté, le barillet central 921 a une longueur totale de 51,25 mm ; le corps 921a a une longueur de 12 mm et un diamètre de 13,75 mm ; les rainures 1019 et 1020 ont une profondeur de 1,5 mm et une largeur de 1,5 mm ; l'extension 921k a un diamètre de 8,5 mm et une longueur de 5 mm ; l'extension 921c a une longueur de 2,5 mm et un diamètre de 2,5 mm.
A l'arrière, le corps 921a du barillet central 921 se prolonge par une extension 921e, identique à l'extension avant 921 , puis, de l'autre côté du couvercle arrière 907, par une extension 921f. Les extensions 921k et 921e doivent avoir une longueur égale à la course souhaitée du boutonpoussoir ou de la tirette, laquelle est fonction de la distance entre les deux rainures 1019 et 1020. L'extension 921f se prolonge par une extension 921g, de section carrée, traversant et faisant saillie à l'extérieur de la plaque support. Cette extension 921g a une longueur de 94 mm et une section de 2,5 x 2,5 mm ; l'extension 921f a une longueur de 17,25 mm et un diamètre de 6 mm.
Lorsque le barillet central 921 fonctionne comme un bouton-poussoir, un ressort de rappel 1021 entoure l'extension 921g de section carrée entre la plaque support et l'épaulement 1022a formé entre les extensions 921f et 921g.
Lorsque le barillet central 921 fonctionne comme une tirette, au milieu de l'extension 921f est formé un anneau-support 1022k, ayant ici 7,75 min de diamètre et de 2,5 mm de largeur. Le ressort de rappel 1021 entoure alors l'extension tension 921f entre le couvercle arrière 907 et cet anneau-support 1022b.
Dans ce mode de réalisation, le corps 922a du barillet-combinaison 922 comporte non plus un évidement longitudinal, mais deux nervures annulaires 1023 et 1024, de forme complémentaire de celle des rainures 1019 et 1020.
Ces nervures 1023 et 1024 présentent chacune, sur un huitième de leur circonférence, un évidement, lequel joue le rôle de l'évidement longitudinal du barillet-combinaison des modes de réalisation précédents. Ainsi, lorsque les quatre barillets-combinaison 922 sont placés en position d'ouverture de la serrure, c'est-à-dire lorsque les évidements des rainures 1023 et 1024 de chacun des quatre barilletscombinaison 922 sont tournés vers le centre de la serrure, le barillet central 921 peut se déplacer en va-et-vient.
Le corps 922a du barillet-combinaison 922 a ici une longueur égale à celle du barillet-combinaison du quatrième mode de réalisation, son diamètre est de 16,5 mm, et les rainures 1023 et 1024 ont une hauteur de 1,25 mm. Les autres éléments du barillet-combinaison 922 sont identiques à ceux du quatrième mode de réalisation de la présente invention.
Le barillet-combinaison 922 est adapté pour être traversé par un axe central et ainsi recevoir le système de changement de combinaison du deuxième mode de réalisation. Bien entendu, des modifications pourront facilement être apportées pour adapter les différents modes de comptage des déclics et de changement de combinaison décrits ci-dessus à ce type de serrure actionnée en va-et-vient.
Lorsque le barillet central 921 est utilisé comme un bouton-poussoir, comme représenté sur le Figure 39, l'extension avant 922b du barillet-combinaison 922 traverse le trou correspondant du couvercle avant 906. L'épaulement formé entre le corps 922a et l'extension avant 922k est en appui contre le couvercle avant 906. Une entretoise (non représentée) est placée entre le couvercle arrière 907 et l'épaulement formé entre l'extension arrière 922d et le corps 922a du barillet-combinaison 922, afin que les rainures 1019 et 1020 du barillet central 921 puissent coopérer avec les nervures 1023 et 1024 du barillet-combinaison 922.
L'extension 922d traversant le couvercle arrière 907 est alors rallongée par rapport à celle du barillet-combinaison 922 représenté sur la Figure 40, de telle sorte que l'extension 922e à encoches soit extérieure au couvercle arrière 907.
Lorsque le barillet central 921 est utilisé comme une tirette, l'épaulement formé entre le corps 921a et l'extension arrière 921e du barillet central 921 est en appui contre le couvercle arrière 907. L'épaulement formé entre le corps 922a et l'extension arrière 922d de chaque barilletcombinaison 922 vient en appui contre le couvercle arrière 907. Une entretoise est alors placée entre le couvercle avant 906 et le corps 922a du barillet-combinaison 922, afin que les rainures 1019 et 1020 du barillet central 921 puissent coopérer avec les nervures 1023 et 1024 de chaque barillet-combinaison 922. Dans ce cas, l'extension avant 922b du barillet-combinaison 922 traversant le couvercle avant 906 est rallongée par rapport à celle du barilletcombinaison 922 représenté sur la Figure 40.Bien entendu, cette entretoise n'est plus nécessaire si les dimensions du corps 922a du barillet-combinaison 922 ont été modifiées de la façon suivante : la partie avant du corps 922a, comprise entre la nervure 1024 et l'extension 9226, a été rallongée dans le cas d'une tirette, ou bien la partie arrière, comprise entre la nervure 1023 et l'extension arrière 922d, a été rallongée dans le cas d'un bouton-poussoir.
Dans le mode de réalisation représenté, le barillet central 921 comporte deux rainures 1019 et 1020 coopérant avec deux nervures 1023 et 1024 sur le barillet-combinaison 922. Il est bien entendu qu'une seule rainure coopérant avec une seule nervure est suffisante et qu'il est possible d'augmenter ce nombre en fonction de la stabilité souhaitée.
Lorsque cette serrure est utilisée comme tirette, il est possible de fixer, à l'extrémité arrière de l'extension 921g, de section carrée, du barillet central 921, un anneau ou crochet auquel sera fixé un câble qu'elle entraînera.
Le bouton 930 du barillet central 921, lorsque celui-ci est utilisé comme tirette, a, de préférence, une forme adaptée pour que l'utilisateur puisse facilement le tirer, par exemple une forme de boule aplatie. La fixation de ce bouton se fait, de préférence, par coopération de griffes dans une rainure, comme décrit pour le bouton 135 de l'axe central 152 du barillet-combinaison 122 de la Figure 8.
Toutes les autres caractéristiques de cette serrure sont identiques à celles des modes de réalisation précédents.
En position de blocage de la serrure, les nervures 1023 et 1024 du barillet-combinaison 922 s'encastrent dans les rainures respectivement 1019 et 1020 du barillet central 921, celui-ci ne pouvant plus alors être ni tiré ni pousse.
Pour débloquer, l'utilisateur devra composer la combinaison chiffrée, les évidements des nervures 1023 et 1024 des barillets-combinaison 922 se trouveront alors tous tournés vers le centre de la serrure, et le barillet central 921 pourra être ou bien tiré ou bien poussé. Il retrouvera sa position initiale sous l'action du ressort de rappel 1021.
L'utilisateur devra alors brouiller la combinaison pour bloquer à nouveau la serrure.
Les Figures 41 à 44 représentent une serrure conforme à l'un des cinq premiers modes de réalisation, décrits précédemment, mais permettant de former un code à 8 chiffres compris chacun entre 0 et 4. I1 est bien entendu qu'il est possible de transposer ce modèle au sixième mode de réalisation, c'est-à-dire à la serrure actionnant un boutonpoussoir ou une tirette.
La serrure comporte huit barillets-combinaison 1122 disposés régulièrement autour du barillet central 1121. Le corps de chaque barillet-combinaison 1122 comporte un évidement longitudinal 1127 sur un cinquième de sa circonférence.
Le corps du barillet central 1121, de diamètre beaucoup plus grand que celui des huit barillets-combinaison 1122, comporte huit évidements longitudinaux 1123 régulièrement disposés sur sa circonférence. Sur le couvercle avant 1106, font saillie huit boutons 1168, permettant l'actionnement des barillets-combinaison 1122, et un bouton central 1130, permettant l'actionnement du barillet central 1121. Ledit bouton central 1130 présente une saillie rectangulaire 1130a pour en faciliter la manipulation. Cette serrure peut jouer le rôle de la clé permettant le verrouillage d'une porte fermée par un système béquille Bpêne P (Figure 44).
Le système de changement de combinaison du sixième mode de réalisation peut être adapté sans modification supplémentaire.
Le nombre possible de positions pour chaque barillet-combinaison 1122 étant égal à 5, nombre impair, pour adapter le système de changement de combinaison des deuxième, troisième ou quatrième modes de réalisation, il faut modifier quelque peu la forme de l'extension à encoches du barilletcombinaison 1122 ou la forme du petit axe (semblable à l'axe 160 de la Figure 12) perpendiculaire à l'axe central du barillet-combinaison 1122.
Dans le premier cas, l'extension à encoches comportera 10 encoches régulièrement disposées ; dans le second cas, le petit axe ne sera plus rectiligne, mais angulaire, afin que ses extrémités puissent coopérer avec deux encoches qui ne sont plus situées comme avant sur le même axe.
Selon un mode de réalisation non représenté, la serrure, conforme à l'un des modes de réalisation précédents, ne comporte pas de moyen de comptage des déclics, ni de système de mise à zéro. Les barillets-combinaison peuvent tourner librement dans les deux sens, ils n'ont pas de positions stabilisées particulières.
Chaque barillet-combinaison présente alors une certaine résistance à l'entraînement. Pour cela, il est ajusté dans le trou traversant du corps de la serrure correspondant ou dans les paliers de maintien, au dixième de millimètre ; de plus, on place un ressort ou une rondelle en acier de forme ondulée entre le corps du barillet-combinaison et le couvercle avant. En l'absence de ce ressort ou de cette rondelle, un ajustement plus serré sera nécessaire afin d'obtenir la résistance à l'effort de rotation souhaitée en vue d'une meilleure stabilité.
Autour de chaque bouton des barillets-combinaison, sur la surface externe de la serrure, est dessiné un système de repérage : lettres alphabétiques, graduations en degrés ou autres. Afin de multiplier le nombre de combinaisons possibles, le nombre des positions indiquées par ledit système de repérage est très supérieur au nombre entier d'évidements, analogues à l'évidement 27, qui pourraient être découpés sur la circonférence de chaque barilletcombinaison 22. Ce nombre des positions indiquées par ledit système de repérage est, de préférence, supérieur à huit.
Chaque bouton de manoeuvre des barilletscombinaison est doté d'un repère (point ou barrette). Pour placer chaque barillet-combinaison en position d'ouverture, il suffira de placer le repère du bouton associé précisément en face de la graduation qui correspond à l'ouverture. Le nombre de positions possibles est alors important.
Deux utilisations possibles des serrures conformes à l'invention vont maintenant être décrites.
Comme illustré sur les Figures 45 à 47, plusieurs serrures conformes à l'invention sont utilisées dans un système de protection pour coffre-fort.
L'ensemble du système de protection, représenté sur la Figure 45, comprend le coffre-fort A lui-même, une chambre forte B et une salle du surveillance C. Dans ledit coffrefort A est placé un boîtier de détection permettant le déclenchement d'une alarme. Ladite chambre forte B comprend un système d'alimentation électrique qui est uniquement destiné à alimenter l'ensemble du système de protection du coffre-fort A. Dans ladite salle de surveillance C est placé un tableau de surveillance avec voyants lumineux doublés de bips sonores.
Ces trois zones A, B et C sont reliées électriquement comme décrit ci-dessous. I1 est bien entendu que tous les fils électriques doivent être encastrés au sol ou dans les murs pour éviter tout risque de coupure par un éventuel voleur.
Le boîtier de détection placé dans le coffre-fort A comprend quatre détecteurs 1201 à 1204 vendus dans le commerce, par exemple, une cellule photosensible, une cellule sensible aux bruits, une cellule thermosensible et un système sensible aux vibrations pouvant consister en une clochette fixe contre la paroi de laquelle un marteau mobile vient frapper au moindre mouvement du coffre-fort. Chaque système de détection 1201 à 1204, lorsqu'il est stimulé, ferme l'interrupteur correspondant, 1205 à 1208. Lorsque l'un desdits interrupteurs 1205 à 1208 est fermé, l'alarme est déclenchée. L'interrupteur 1205 à 1208 qui a été fermé, reste fermé même si le système de détection 1201 à 1204 n'est plus stimulé ; il ne pourra être ouvert que manuellement. Un interrupteur manuel 1209 se trouve également dans le boîtier de détection ; il est fermé en fonctionnement normal.Il devra être actionné manuellement pour que l'alarme s'arrête lorsque l'un au moins des détecteurs 1201 à 1204 aura été stimulé.
Le système d'alimentation disposé dans la chambre forte B comprend un compteur EDF 1210, un disjoncteur du compteur EDF 1211, un transformateur 220-12V 1212 permettant l'alimentation en 12V des détecteurs 1201 à 1204, un relais électromagnétique 1213 et une batterie 1214. En cas de coupure du courant de secteur, l'alimentation du circuit est assurée par ladite batterie 1214.
Le relais électromagnétique 1213 est constitué d'un boîtier parallélépipédique 1213a dans lequel sont fixés, sur une paroi latérale, une bobine reliée par l'intermédiaire du disjoncteur 1211 à l'alimentation en courant de secteur 220V 1210 et l'extrémité d'un ressort de rappel. L'extrémité opposée dudit ressort de rappel coopère avec un un axe métallique 1213k longitudinal qui traverse l'autre paroi latérale du boîtier 1213a et qui peut se déplacer en va-etvient. La partie dudit axe 1213b dépassant à l'extérieur du boîtier 1213a est recouverte d'une gaine plastique isolante.
Sur cette gaine, sont enfilées deux bagues de cuivre 1213c bien serrées sur l'axe 1213b. Les bagues 1213c sont isolées entre elles et de l'axe 1213b par la gaine plastique.
Lorsque le circuit fonctionne avec le courant de secteur, la bobine est sous tension, elle exerce une force magnétique qui attire l'axe 1213k vers elle ; ledit axe comprime alors le ressort. Dès que le courant de secteur est coupé, cet effet magnétique disparaît, le ressort se relâche et pousse l'axe 1213b vers l'extérieur du boîtier 1213a. Les deux bagues de cuivre 1213c se trouvent alors chacune en contact avec une partie dénudée correspondante des fils d'entrée et de sortie de la batterie 1214. Lesdits fils d'entrée et de sortie de la batterie 1214 sont fixés dans la chambre forte
B perpendiculairement audit axe 1213b du relais électromagnétique 1213, de telle sorte que le contact avec lesdites bagues 1213c soit rendu possible. Lorsque le contact entre les bagues 1213c et les fils d'entrée et de sortie de la batterie 1214 est établi, le circuit est alimenté par le courant délivré par la batterie.
Dans la chambre forte B se trouve aussi le moyen d'émission et de transmission du signal d'alarme 1215 relié, d'une part, au circuit de détection, et, d'autre part, à la salle de surveillance C. La chambre forte B peut être fermée par une serrure à combinaison de l'invention dont la combinaison est inconnue de la personne chargée de la surveillance du système.
La salle de surveillance C comprend au minimum trois voyants de surveillance, pouvant être doublés par des bips sonores. En fonctionnement normal, courant de secteur, le voyant 1216 est allumé. Lorsque le circuit est alimenté par le courant délivré par la batterie 1214, le voyant 1216 s'éteint et le voyant 1217 s'allume. Si ces deux voyants s'allument simultanément, il y a un dysfonctionnement qui doit immédiatement être identifié et corrigé. Le moyen d'émission et de transmission du signal d'alarme 1215 est également relié à un voyant de détection 1218 dans la salle de surveillance C ; ce voyant peut également être doublé d'un signal sonore.
En fonctionnement normal, l'interrupteur 1209 étant fermé, le courant de secteur alimente le voyant lumineux 1216 et traverse le disjoncteur 1211, et, d'une part met sous tension le relais électromagnétique 1213 et, d'autre part, est transformé en 12V et alimente le circuit de détection, lui-même relié audit moyen d'émission et de transmission du signal d'alarme 1215 et audit voyant 1218. Tant que les cellules 1201 à 1204 ne sont pas sollicitées, le circuit de détection est ouvert, l'alarme ne fonctionne pas et le voyant 1216 reste le seul allumé.
Lorsque le courant de secteur est coupé, le voyant 1216 s'éteint ; le relais 1213 n'est plus sous tension ; le circuit de protection est alors alimenté par la batterie 1214. Le courant délivré par la batterie 1214 est, d'une part, transformé en 12 V et alimente le circuit de détection et, d'autre part, alimente le voyant 1217, lequel s'allume alors, indiquant que le système est désormais alimenté par la batterie 1214.
Si l'un des détecteurs 1201 à 1204 est stimulé, l'interrupteur associé 1205 à 1208 se fermera, fermant ainsi le circuit de l'alarme 1215 ; celle-ci se déclenchera alors, en même temps que le voyant 1218 s'allumera. L'alarme 1215 pourra être arrêtée uniquement si l'interrupteur 1209 est ouvert. Ledit interrupteur 1209 est actionné grâce à une serrure de l'invention, de type tirette, placée sur le coffre-fort A, dont le fonctionnement va être décrit ciaprès.
Avec ce système de protection, le coffre-fort A ne pourra pas être ouvert par un chalumeau, sinon le détecteur thermosensible et le détecteur sensible à la lumière se déclencheraient ; il ne peut pas non plus être forcé avec une chignole ni être déplacé, sinon les détecteurs sensibles aux bruits et aux vibrations se déclencheraient aussitôt.
Le signal d'alarme peut bien entendu être envoyé dans d'autres bâtiments par des systèmes de téléphone sans fil, talkie-walkie, etc. On peut également prévoir plusieurs postes de surveillance, avec un circuit de transmission et d'amplification des signaux, protégé pour empêcher toute coupure.
Le système de verrouillage-déverrouillage du coffre-fort A en lui-même va maintenant être décrit (Figures 46 et 47).
Deux serrures à combinaison 1219 et 1220 actionnées par rotation, conformes à l'invention, sont placées l'une audessous de l'autre sur la porte 1221 du coffre-fort A et à proximité du bord opposé à la charnière. Elles permettent le verrouillage et le déverrouillage de la porte du coffre-fort.
A l'arrière de chacune des serrures 1219 et 1220, sur une molette 1223 d'entraînement du pêne 1231, est fixé, par exemple, par une vis centrale 1222, un disque plat 1224.
Ledit disque plat 1224 comporte une encoche périphérique 1225 dans laquelle vient s'adapter en position de verrouillage une butée 1226 de forme complémentaire.
Sur le bord opposé de la porte 1221 du coffrefort A, côté charnière, est fixée une serrure 1227 à graduations, actionnée en va-et-vient ; celle-ci coopère d'une part avec l'interrupteur 1209 du circuit de détection et d'autre part avec les deux serrures 1219 et 1220.
L'ouverture de ladite serrure 1227 ouvre l'interrupteur 1209 et retire les butées 1226 des encoches 1225 par relais magnétiques 1228, 1229, 1230 interposés. Lesdits relais 1228, 1229 et 1230 sont respectivement placés sur la serrure 1227 et sur les butées 1226 des serrures 1219 et 1220. Les relais magnétiques peuvent être remplacés par des relais électriques existant dans le commerce.
Lorsque l'utilisateur veut prendre ou déposer quelque chose dans son coffre-fort, il procède comme décrit ci-dessous.
I1 avertit la personne chargée de la surveillance du système d'alarme qu'il va ouvrir le coffre. I1 actionne la serrure 1227 en plaçant chaque repère des boutons des barillets-combinaison sur la graduation permettant l'ouverture et en tirant le bouton de manoeuvre du barillet central. L'interrupteur 1209 est alors ouvert ; le système de détection n'est plus en fonctionnement. Simultanément, l'actionnement du barillet central libère, pour chacune des serrures 1219 et 1220, la butée 1226 de l'encoche 1225. Les serrures 1219 et 1220 peuvent alors fonctionner.
L'utilisateur compose alors le code d'une des serrures 1219 et 1220 puis actionne son barillet central.
Etant donné que le disque 1224 est débloqué, la molette 1223 solidaire du barillet central pourra être actionnée par la rotation du barillet central et entraînera le déplacement du pêne 1231. L'utilisateur procède de la même façon pour la seconde serrure. I1 peut alors ouvrir la porte 1221 du coffre-fort A.
I1 referme ensuite le coffre-fort A, en actionnant les barillets centraux des deux serrures 1219 et 1220. Puis il brouille les deux combinaisons. I1 appuie alors sur le bouton de manoeuvre du barillet central de la serrure 1227 et brouille également la combinaison. Le coffre-fort A est à nouveau fermé, l'interrupteur 1209 est en position fermée, le système de détection est donc à nouveau en fonctionnement.
Afin de multiplier les combinaisons possibles, les trois serrures (1219, 1220 et 1227) disposées sur la porte du coffre-fort A peuvent être des serrures à graduations ne comportant pas de système de comptage de déclics.
Ce système d'alarme peut aussi être adapté comme système d'alarme pour chambre forte ou résidence.
La serrure actionnée en va-et-vient conforme à l'invention telle que décrite sur les Figures 39 et 40, peut également être utilisée comme système anti-vol de voiture.
Celui-ci va maintenant être décrit en se référant aux
Figures 48 à 50.
Ce système anti-vol de voiture permet, lorsque l'on serre le frein à main, simultanément, - de bloquer celui-ci en position serrée - de couper le circuit électrique en général dont
l'allumage ; et - d'empêcher l'ouverture du capot par neutralisation du
câble permettant normalement de l'ouvrir.
Pour débloquer le système, l'utilisateur actionne une serrure à mouvement de va-et-vient de l'invention placée sur le tableau de bord. Pour cela, il compose la combinaison, ce qui permet d'actionner le bouton poussoir ou la tirette selon le cas. Ainsi, seule une personne autorisée, connaissant la combinaison, pourra démarrer la voiture, débloquer le frein à main et faire les réparations nécessaires.
Sous le capot, près du tableau de bord, est fixée une boîte dite boîte de sécurité 1301. Cette boîte de sécurité 1301 est traversée de haut en bas par un câble gainé 1302 permettant l'ouverture du capot et par un câble électrique 1303 reliant la batterie au démarreur. Un arbre central 1304 longitudinal traverse l'une des parois latérales de la boîte 1301. L'arbre 1304 est actionné en rotation par un levier 1305 fixé, perpendiculairement, à une extrémité de l'arbre central 1304, extérieurement à la boîte 1301. Ledit levier 1305 coopère avec le frein à main. Ce levier 1305 est une pièce en fer plat de 20 mm de largeur par 6 mm d'épaisseur et a d'une longueur appropriée. La boîte de sécurité 1301 mesure 25 x 15 x 15 cm et est fixée par exemple, par des boulons à 6 pans (femelles) pour éviter un démontage facile dans le cas d'une éventuelle effraction.
Dans la boîte de sécurité 1301, sur l'arbre central 1304 sont fixés - une roue 1306 à dent unique 1306a coopérant avec le
pêne 1307 de la serrure à tirette de la présente
invention (non représentée) - un levier 1308 relié à un amortisseur 1315 - une poulie 1309 à gorge sur laquelle s'enroule le câble
du frein à main 1310 - une poulie 1311 à gorge sur laquelle s'enroule le
câble 1324 permettant de neutraliser la tirette
d'ouverture du capot 1312 ; et - un levier 1313 à l'extrémité duquel est fixée un moyen
permettant d'actionner le coupe-circuit électrique 1314.
Lorsque l'on serre le frein à main, l'arbre central 1304 est actionné en rotation par l'intermédiaire du levier 1305 et entraîne la rotation, dans le même sens, de tous les éléments décrits ci-dessus. La rotation de l'arbre 1304 est bloquée lorsque la dent unique 1306a de la roue 1306 se trouve face au pêne 1307 chargé par ressort de la serrure. Le pêne 1307 s'encastre alors et est maintenu dans la dent unique 1306a de la roue 1306. La rotation de l'arbre central 1304 est alors bloquée. En desserrant le frein à main, le levier 1305 ne pourra plus entraîner la rotation de l'arbre 1304. Pour débloquer le système, l'utilisateur actionnera la serrure de l'invention pour dégager le pêne 1307 de la dent 1306a. Ceci n'est possible qu'après avoir composé la combinaison secrète.
Pour éviter un retour brusque et bruyant de l'arbre central 1304 dû à la forte constante de rappel du ressort du frein à main, un amortisseur à air 1315 est placé dans la boîte de sécurité 1301. Celui-ci est actionné par un levier 1308 reliant l'arbre central 1304 à l'axe 1315a du piston de l'amortisseur 1315. L'amortisseur 1315 peut, par exemple, être fixé couché à plat au fond de la boîte de sécurité 1301 sur un axe perpendiculaire à l'axe 1315a ; l'extrémité opposée au levier 1308 de l'amortisseur 1315 pivote autour dudit axe perpendiculaire.
La rotation de l'arbre central 1304 lorsque l'on serre le frein à main permet l'enroulement du câble du frein à main 1310 sur la poulie 1309. La place de la dent unique 1306a et le diamètre de la poulie 1309 sont fonction de la longueur de câble 1310 devant être enroulée pour que le frein soit serré, ils seront donc choisis en conséquence.
Le système de neutralisation du câble 1302 permettant d'ouvrir le capot va maintenant être décrit (Figures 48, 49 et 50).
Le câble 1302 est sectionné sur une longueur sensiblement égale à celle du dispositif de neutralisation 1316 décrit ci-dessous. Un rail 1319 en forme de U avec des bords supérieurs repliés vers l'intérieur reçoit de façon coulissante deux pièces rectangulaires 1317 et 1318 mises bout à bout. Ledit rail 1319 est placé perpendiculairement à l'arbre 1304 et est maintenu en place par l'intermédiaire dudit câble 1302. L'extrémité, côté tirette d'ouverture du capot 1312, dudit câble 1302 est fixée à l'extrémité libre de la pièce 1317 ; et l'autre extrémité dudit câble 1302 est fixée à l'extrémité libre de la pièce 1318. La pièce 1317 présente sur son extrémité adjacente à la pièce 1318, un bossage transversal 1320. Ledit bossage 1320, en position de montage, fait saillie entre les bords supérieurs repliés du rail 1319.Sur la pièce rectangulaire 1318 est placée une pièce rectangulaire 1322 de longueur supérieure à la longueur de la pièce 1318. Ladite pièce 1322 présente un évidement transversal 1321 coopérant avec ledit bossage 1320 de la pièce 1317. Les pièces 1317 et 1318 sont ainsi rendues solidaires pour un mouvement de translation dans le rail 1319. Un axe 1323 perpendiculaire à, et traversant les pièces 1318 et 1322 à proximité de leur extrémité opposée à l'évidement 1321 permet la rotation de la pièce 1322. Sur la paroi longitudinale de la pièce 1322, proche de l'arbre central 1304, est fixé un câble gainé 1324 s'enroulant autour de la poulie à gorge 1311 fixée sur l'arbre central 1304.
Le rail mesure 12 cm de longueur, 1 cm de largeur et 5 mm de hauteur. Les pièces 1317 et 1322 mesurent 45 mm de longueur, l'évidement 1321 se trouve à 5 mm de l'extrémité libre de la pièce 1322. La pièce 1318 mesure 35 mm de longueur.
Lorsque l'on serre le frein à main, la rotation de l'arbre central 1304 entraîne celle de la poulie 1311, le câble 1324 d'une part s'enroule autour de la poulie 1311 et d'autre part fait pivoter la pièce 1322 supérieure autour de l'axe 1323. La pièce 1317 avec bossage 1320 est alors désolidarisée de la pièce 1318. Lorsque l'utilisateur actionnera la tirette 1312 d'ouverture du capot, il fera uniquement coulisser la pièce 1317 avec bossage dans le rail 1319 sans entraîner la pièce 1318 et donc sans entraîner le câble 1302 relié au capot. Les pièces 1317 et 1318 sont ramenées l'une vers l'autre par des ressorts de rappel fixés respectivement sur le rail 1319 et sur chacune des pièces 1317 et 1318.
Le capot pourra seulement être ouvert lorsque la pièce supérieure 1322 sera à nouveau positionnée sur la pièce 1318, l'évidement 1321 coopérant avec le bossage 1320 c'est-à-dire, lorsque le pêne 1307 aura été libéré de la dent 1306a par actionnement de la serrure par un utilisateur ayant composé la combinaison.
Le diamètre de la poulie 1311 et les dimensions du dispositif 1316 étant fonction l'un de l'autre, seront facilement déterminés par l'homme du métier. De la même façon, la résistance du câble 1324 sera suffisante pour que la pièce 1322 puisse retrouver sa position lorsque l'arbre central 1304 sera relâché.
Ce dispositif peut bien entendu être adapté pour neutraliser tout autre système actionné par un câble.
Le dispositif permettant de couper le circuit d'allumage va maintenant être décrit.
Contre la paroi verticale latérale de la boîte de sécurité 1301 est fixé un coupe-circuit 1314 vendu dans le commerce. Ledit coupe-circuit est branché sur le câble électrique 1303 reliant la batterie au démarreur et il est constitué d'un boîtier 1325 comprenant deux fentes 1326 électriquement conductrices dans lesquelles viennent en contact les lames 1327 électriquement conductrices d'un double couteau 1328 mobile. D'une part, les fentes 1326 sont reliées à la batterie, et, d'autre part, le double couteau est relié électriquement au circuit du démarreur. Le double couteau 1328 est actionné par l'intermédiaire d'un levier 1313 solidaire de l'arbre central 1304. Ledit levier 1313 est une pièce en fer plat de 20 mm de largeur par 6 mm d'épaisseur et d'une longueur appropriée.
Un autre mode de réalisation possible de ce coupecircuit est illustré par les Figures 48A-D. Le coupe-circuit 1414 est constitué d'un cadre fixe rectangulaire 1425 fixé sur la paroi verticale arrière de la boîte de sécurité 1401.
Sur ledit cadre 1415, font saillie trois éléments 1426a rectangulaires, équidistants, disposés en alignement, de telle sorte que leur longueur soit parallèle au bord supérieur dudit cadre 1425. Dans chacun desdits éléments 1426 est découpée une fente 1426 transversale, électriquement conductrice, par exemple, en lames de cuivre recourbées. Dans ces fentes 1426 viennent en contact les lames 1427 électriquement conductrices d'un triple couteau 1428 mobile. Lesdites lames 1427 sont fixées à une extrémité à trois barres 1431 parallèles, équidistantes, maintenues chacune à leur extrémité opposée auxdites lames 1427 par une barre perpendiculaire 1429 solidaire desdites barres 1427.
L'autre extrémité de chaque lame 1427 est fixée à l'un des trois éléments 1430a faisant saillie perpendiculairement a une barre 1430. Ladite barre 1430 est parallèle à la barre 1429 et placée à proximité du bord opposé du cadre 1425. Les trois éléments 1430a se trouvent dans l'alignement des trois barres 1431. La barre 1430 est en appui contre un support 1425a perpendiculaire au cadre 1425 la barre parallèle 1429, opposée, est traversée longitudinalement par un axe de rotation 1429a dont les extrémités sont chacune fixées sur un support 1425b perpendiculaire audit cadre 1425. Les supports 1425a et 1425b sont tels qu'en position de contact, c'est-à-dire lorsque, les lames 1427 se trouvent chacune dans la fente 1426 associée, le triple couteau 1428 soit parallèle audit cadre 1425.Le triple couteau 1428 peut pivoter autour dudit axe 1429a. Son pivotement est rendu possible par un moyen 1432 fixé d'une part aux extrémités de la barre 1430 et d'autre part à un levier 1413. Ledit levier 1413 est actionné en rotation par l'arbre central 1404 de la boîte de sécurité 1401.
Une fente 1426 est reliée à la borne positive de la batterie et la lame 1427 associée est reliée électriquement au circuit du démarreur ; les deux autres systèmes fente 1426 - lame 1427 servent uniquement à la stabilisation du coupecircuit 1414 et à son bon enclenchement et déclenchement.
Etant donné que généralement le démarreur est branché directement à la borne positive de la batterie, tous les appareils électriques du véhicule (phares, klaxon, essuieglaces, etc.) sont alimentés à partir du démarreur. Le coupe-circuit 1414 de la présente invention commandera donc également leur fonctionnement.
La section des lames 1327, 1427 et la largeur de la fente 1326, 1426 seront bien entendu adaptées, d'une part, à l'ampérage nécessaire à l'installation électrique du véhicule et, d'autre part, à la résistance nécessaire à un bon contact lame - fente afin d'éviter tout échauffement provenant d'un contact mal serré.
Lorsque le frein à main est serré, l'arbre central 1304, 1404 tourne en entraînant le levier 1313, 1413.
Le mouvement du levier 1313, 1413 permet le retrait des lames 1327, 1427 des fentes 1326, 1426. Le circuit est alors coupé. I1 sera rétabli lorsque l'arbre central 1304, 1404 sera débloqué et retrouvera sa position initiale, c'est-àdire, lorsque l'utilisateur aura composé la combinaison permettant d'actionner la tirette.
Ce dispositif peut également être utilisé seul comme coupe-circuit pour automobile ou sur tout autre dispositif électrique.
I1 est bien entendu que les modes de réalisation et les utilisations ci-dessus décrits ne sont aucunement limitatifs et pourront donner lieu à toutes modifications désirables, sans sortir pour cela du cadre de l'invention.

Claims (15)

REVENDICATIONS
1 - Serrure à combinaison, caractérisée par le fait qu'elle comporte, montés dans un boîtier
- un barillet principal (21, 221, 321, 921, 1121)
comprenant un corps (21a, 321a, 9213) de forme générale
cylindrique, dont l'extrémité avant se prolonge par une
extension centrale avant, destinée à recevoir un
bouton (30, 230, 430, 930, 1130) de commande de
l'actionnement dudit barillet principal et dont
l'extrémité arrière se prolonge par une extension
centrale arrière constituant le moyen de
verrouillage (921g) de ladite serrure ou destinée à
coopérer avec un organe (4, 273, 304, 404) de
verrouillage d'une serrure (2, 202, 302, 402) associée
à la présente serrure
- plusieurs barillets périphériques (22, 122, 322, 422,
522, 722, 922, 1122) identiques, d'axe parallèle à
celui du barillet principal, disposés autour du
barillet principal et comprenant chacun un corps (22a,
122a, 322a, 522a, 722a, 922a) de forme générale
cylindrique, dont l'extrémité avant se prolonge par une
extension centrale destinée à recevoir, ou coopérant
avec un organe (152, 352, 452, 552) destiné à recevoir,
un bouton de commande (35, 135, 235, 335, 435, 168,
368, 468, 568, 1168) de la rotation dudit barillet
périphérique ; le barillet principal et chacun des barillets périphériques étant conformés et disposés l'un par rapport à l'autre de manière à s'imbriquer, bloquant le mouvement du barillet principal excepté pour une position angulaire donnée de chaque barillet périphérique dans laquelle une encoche (27, 527) pratiquée dans le corps de celui-ci est positionnée de façon à permettre le libre mouvement du barillet principal, correspondant à la possibilité d'ouverture de la serrure la position angulaire de l'encoche de chaque barillet périphérique correspondant à la possibilité d'ouverture de la serrure étant initialement déterminée par la position angulaire d'un élément (40, 140, 385, 808) porté par le boîtier par rapport à un repère (39, 139, 376, 476, 576, 809) porté par ledit barillet périphérique ou par un organe (35, 135, 352, 452, 552) coopérant avec ledit barillet périphérique, un numéro de combinaison, connu seulement de l'utilisateur et corrélé à ladite position angulaire, étant associé à chacun desdits barillets périphériques.
2 - Serrure à combinaison selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le barillet principal (21, 221, 321, 1121) est actionnable par rotation, les barillets périphériques (22, 122, 322, 422, 522, 722, 1122) étant disposés autour du barillet principal de telle sorte que, vu en coupe transversal, les cercles décrits par les barillets périphériques coupent le cercle décrit par le barillet principal, tous les barillets comportant une encoche (27, 527, 23, 323) longitudinale correspondant aux zones de chevauchement, tous les barillets périphériques étant avantageusement conformés pour que les encoches uniques (27, 527) de chacun d'eux soient pratiquées sur une distance correspondant à un sous-multiple de la circonférence du cercle décrit, pouvant correspondre au nombre de chiffres possibles pour un numéro de la combinaison.
3 - Serrure à combinaison selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le barillet principal (921) est actionnable par translation, le barillet principal et les barillets périphériques (922) comportant chacun au moins une partie en relief cylindrique centrée sur son axe, les encoches des barillets périphériques étant pratiquées dans leurs parties en relief, les barillets périphériques étant disposés par rapport au barillet principal de sorte qu'une partie en relief (1023, 1024) de chacun d'eux vienne en appui contre un côté d'une partie en relief du barillet principal, bloquant la translation de ce dernier, excepté pour une position angulaire donnée de chacune des encoches des barillets périphériques où le barillet principal devient libre en translation, chaque encoche ayant une forme correspondant à la zone d'appui entre les parties en relief du barillet principal et du barillet périphérique, tous les barillets périphériques étant par ailleurs avantageusement conformés pour que les encoches de chacun d'eux soient pratiquées sur une distance correspondant à un sous-multiple de la circonférence du cercle décrit, pouvant correspondre au nombre de chiffres possibles pour un numéro de la combinaison.
4 - Serrure selon l'une des revendication 1 à 3, caractérisée par le fait qu'autour de chaque bouton de manoeuvre associé à un barillet périphérique, sont dessinées des graduations, le numéro de la combinaison qui est associé à un barillet périphérique étant composé par l'utilisateur en plaçant le repère porté par ledit barillet périphérique en regard de la graduation portée par le boîtier qui est associée à la position angulaire de l'encoche dudit barillet correspondant à la possibilité d'ouverture de la serrure.
5 - Serrure selon l'une des revendications 2 et 3, dans laquelle les encoches (27, 527) des barillets périphériques (22, 122, 322, 422, 522, 722, 922, 1122) sont pratiquées sur une distance correspondant à un sous-multiple de la circonférence du cercle pouvant être décrit par ledit barillet périphérique, caractérisée par le fait que le repère (39, 139, 376, 476, 576, 809) porté par un barillet périphérique est constitué par un élément porté par l'extension avant ou l'extension arrière (722e) dudit barillet périphérique ou par un organe (35, 135, 352, 452, 552) solidaire du barillet ou de ses extensions et l'élément (40, 140, 385, 808) porté par le boîtier ou un organe (383, 483, 583, 807) solidaire du boîtier constitue une butée contre laquelle ledit repère peut venir s'appliquer, et que des moyens (22e, 28 ; 377, 384 ; 379a, 384a ; 577, 584 ; 722e, 728) sont prévus pour marquer, lors de la rotation dudit barillet, un nombre d'arrêts égal au sous-multiple défini ci-dessus, l'utilisateur pouvant ressentir le passage d'une position stable à la suivante, une seule position stable correspondant au numéro de la combinaison associée audit barillet périphérique, lequel est composé par l'utilisateur qui, ayant placé le barillet périphérique avec son repère en butée contre l'élément porté par le boîtier, tourne ledit barillet périphérique en ressentant un nombre d'arrêts égal au numéro de la combinaison.
6 - Serrure à combinaison selon la revendication 5, caractérisée par le fait qu'une extension arrière (22e, 722e) de chaque barillet périphérique (22, 722) a, en section transversale, la forme d'un polygone régulier, le nombre de côtés dudit polygone étant égal au nombre d'arrêts, au moins un des côtés se trouvant, en position stable du barillet périphérique, en appui contre au moins un ressort à lame d'acier (28, 728) maintenu dans le boîtier ou dans un organe (807) solidaire du boîtier, la déformation du ressort suivie de sa stabilisation par la rotation du barillet périphérique d'une position d'arrêt à la suivante permettant à l'utilisateur de ressentir le passage d'une position stable à la suivante.
7 - Serrure à combinaison selon la revendication 5, caractérisé par le fait que le corps ou une extension avant ou arrière du corps de chaque barillet périphérique est dotée d'une rainure annulaire dans le fond de laquelle sont pratiqués régulièrement des évidements, le nombre d'évidements étant égal au nombre d'arrêts du barillet périphérique, une bille poussée par un ressort solidaire du boîtier s'insérant dans un évidement en position stable du barillet périphérique, la compression suivie du relâchement dudit ressort par la rotation du barillet périphérique libérant ladite bille de cet évidement et plaçant l'évidement suivant en regard de celle-ci, permettant à l'utilisateur de ressentir le passage d'une position stable à la suivante.
8 - Serrure à combinaison selon la revendication 5, caractérisée par le fait qu'à l'arrière du barillet périphérique ou d'un organe (352, 452, 552) coopérant avec ledit barillet périphérique (322, 422, 522), est fixée une baguette (376, 476, 576) laquelle maintient un élément (377, 379a, 577) déplaçable radialement sous la tension d'un ressort (379, 378a) et coopérant tour à tour avec l'une des rainures (384, 384a, 584) pratiquées régulièrement sur la surface interne d'un élément cylindrique creux (383, 483, 583), solidaire du boîtier, entourant ledit barillet périphérique ou ledit organe coopérant avec ce dernier, le nombre de rainures étant égal au nombre d'arrêts du barillet périphérique, ledit élément déplaçable sous tension de ressort s'insérant dans une rainure en position stable dudit barillet périphérique, la déformation du ressort suivie de son relâchement par l'élément déplaçable forcé en dehors d'une rainure puis poussé dans la rainure suivante lors de la rotation du barillet, permettant à l'utilisateur de ressentir le passage d'une position stable à la suivante.
9 - Serrure à combinaison selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée par le fait qu'elle comporte des moyens destinés à modifier la position angulaire initiale de l'encoche de chaque barillet périphérique correspondant à la possibilité d'ouverture de la serrure, c'est-à-dire destinés à permettre à l'utilisateur de changer le numéro de combinaison associé à chaque barillet périphérique.
10 - Serrure à combinaison selon la revendication 9, caractérisée par le fait que chaque barillet périphérique (22, 122, 322, 422, 522, 922) est traversé par un axe central (152, 352, 452, 552) à une extrémité avant ou arrière duquel est associé un petit axe (160, 360, 560) perpendiculaire audit axe central, pouvant coopérer avec des découpes (151, 351, 551) pratiquées en rayonnement dans une extension respectivement avant ou arrière dudit barillet périphérique, la coopération du petit axe avec lesdites découpes rendant ledit barillet périphérique et ledit axe central solidaires en rotation, ledit axe central étant également actionnable en translation entre la position de coopération avec les découpes et une position dans laquelle cette coopération est rendue impossible, qu'à la position angulaire initiale de l'encoche (527) de chaque barillet périphérique, est associée une position du petit axe par rapport auxdites découpes, la rotation du barillet périphérique indépendamment de celle dudit axe permettant de modifier la position desdites découpes par rapport audit petit axe et ainsi de changer le numéro de combinaison associé au barillet périphérique, des moyens de repérage (164, 364, 564), coopérant avec les découpes, étant prévus, permettant à l'utilisateur de compter le nombre de sauts du petit axe d'une découpe à une autre, le nombre de sauts étant corrélé au passage du numéro initial de la combinaison au nouveau numéro choisi, le repère (139, 376, 576) porté par un barillet périphérique pouvant aussi être porté par l'axe central associé à celui-ci et coopérant avec l'élément de butée associé (140, 385) porté par le boîtier ou par un organe (383) solidaire dudit boîtier.
11 - Serrure à combinaison selon la revendication 9, caractérisée par le fait que le repère est constitué par un élément en saillie (809) fixé à l'arrière de chaque barillet périphérique (722) et coopère avec la butée (808) solidaire d'un élément cylindrique creux (807) monté à rotation dans le boîtier et entourant une extension arrière (722e) du barillet périphérique (722), la modification de la position relative de ladite butée par rapport audit repère du barillet périphérique permettant à l'utilisateur de modifier la position angulaire initiale de chaque barillet périphérique correspondant à la possibilité d'ouverture de la serrure et par le fait que sont également prévus des moyens (816) permettant de bloquer la rotation dudit élément cylindrique creux (807) ainsi que des moyens (817, 818) permettant de marquer, lors de la rotation dudit élément cylindrique creux, un nombre d'arrêts égal au sousmultiple défini à la revendication 2 ou 3, l'utilisateur pouvant ressentir le passage d'une position stable à la suivante, le nombre de passages d'une position stable à la suivante correspondant au passage du numéro initial de la combinaison au nouveau numéro choisi.
12 - Serrure selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisée par le fait qu'elle est associée à une serrure classique (2, 202, 302, 402), ladite serrure classique étant ou bien juxtaposée à la présente serrure (201), ou bien superposée à la présente serrure à l'arrière de celle-ci, auquel cas la rotation du barillet principal (21) entraîne la translation du pêne dormant (4, 304, 404) de la serrure classique associée (2, 302, 402).
13 - Serrure selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisée par le fait que des boutons de commande (430', 468') de l'actionnement des barillets périphériques et du barillet principal sont également prévus sur la face arrière de ladite serrure ou sur la face arrière de la serrure classique (402) superposée à la serrure (1).
14 - Utilisation de serrures telles que définies à l'une des revendications 1 à 13 dans un système de protection de chambre forte, l'une des serrures étant montée de sorte que son ouverture commande, sous l'actionnement d'au moins un relais magnétique ou électrique, le déblocage du barillet principal d'une ou de plusieurs autres serrures, rendant alors celui-ci manoeuvrable par la composition par l'utilisateur de la combinaison associée ou des combinaisons associées.
15 - Utilisation d'une serrure telle que définie à la revendication 3 dans un système de sécurité pour véhicule, caractérisée par le fait que son barillet principal est associé à une roue à encoche (1306) solidaire en rotation d'un arbre (1304) actionnable par la manoeuvre du frein à main, la coopération de l'organe de verrouillage (1307) associé de ladite serrure avec la roue à encoche (1306) empêchant l'actionnement du frein à main, le déblocage n'étant possible que par la composition par l'utilisateur de la combinaison de la serrure.
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