FR2744847A1 - Dispositif de fixation pour chassis a rapporter sur un support, chassis propre a la mise en oeuvre d'un tel dispositif de fixation, et coffret, en particulier coffret electrique, comportant un tel chassis - Google Patents

Abstract

Ce dispositif de fixation comporte au moins un piétement (28) comportant, lui-même, un goujon (29), qui est solidaire du support (11) à équiper, et sur lequel est calée une rondelle d'appui (30), et un bloc de réglage (31), qui est solidaire du châssis à fixer au support (11), et auquel il est associé un écrou de blocage (32) apte à en assurer le serrage contre la rondelle d'appui (30). Suivant l'invention, entre le bloc de réglage (31) et l'écrou de blocage (32) se trouve interposée, axialement, une bague de réglage (33), qui présente, en position excentrée, un bossage cylindrique (35), et qui, par celui-ci, est en prise avec un évidement (36) du bloc de réglage (31) allongé en forme de boutonnière. Application, notamment, aux coffrets mis en oeuvre pour le logement et la protection d'appareils ou appareillages électriques.

Description

"Dispositif de fixation pour châssis à rapporter sur un
support, châssis propre à la mise en oeuvre d'un tel
dispositif de fixation, et coffret, en particulier coffret
électrique, comportant un tel châssis"
La présente invention vise d'une manière générale les coffrets, et plus particulièrement les coffrets électriques, c'est-à-dire les coffrets destinés au logement et à la protection d'appareils ou appareillages électriques.

Pour recevoir ces appareils ou appareillages électriques, ces coffrets sont en pratique équipés d'un châssis, auquel leur fond sert de support.

La présente invention vise plus particulièrement, encore, mais non nécessairement exclusivement, le cas où un tel coffret doit être encastré dans une cloison, telle que, par exemple, une cloison creuse.

Eu égard aux conditions fréquemment relativement incertaines suivant lesquelles se fait l'encastrement correspondant, il est nécessaire, dans un tel cas, que le dispositif de fixation intervenant entre le châssis et le fond du coffret soit apte à permettre un certain rattrapage de position.

Ce rattrapage de position doit en pratique être tant un rattrapage d'aplomb, dans le plan du châssis, qu'un rattrapage de profondeur, perpendiculairement à ce plan.

Il a déjà été proposé, pour ce faire, un dispositif de fixation formé de quatre piétements comportant, chacun, d'une part, un goujon, qui est solidaire du support, en l'espèce le fond du coffret, et sur lequel est calee une rondelle d'appui, et, d'autre part, un bloc de réglage, qui est solidaire du châssis, et auquel il est associe un écrou de blocage apte à en assurer le serrage contre la rondelle d'appui.

En pratique, dans une réalisation de ce type connue à ce jour, les rondelles d'appui des divers piétements sont en prise à vissage avec leurs goujons, ce qui permet effectivement le rattrapage de profondeur recherché, et, pour le passage de ces goujons, les blocs de réglage comportent chacun en oblique au moins une boutonnière, ce qui permet corollairement le rattrapage d'aplomb également requis.

Mais, une fois assuré l'aplomb du châssis, il faut maintenir ce châssis dans la position qui est alors la sienne tout le temps nécessaire à ce que, par serrage, les écrous de blocage associés soient en mesure de prendre par eux-mêmes en charge de manière définitive ce maintien.

Par exemple, il faut, pour ce faire, agir d'une main sur le châssis, tout en assurant de l'autre le serrage des écrous de blocage.

L'opération correspondante est donc malaisée et incertaine.

Conjointement, l'opération nécessaire au rattrapage de profondeur est elle-même malaisée, dans la mesure où l'accès aux rondelles d'appui dont il convient d'ajuster la position sur les goujons se trouve contrarié par les blocs de réglage à l'arrière desquels ces rondelles d'appui interviennent.

La présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition de nature à faciliter ces opérations.

De manière plus précise, elle a tout d'abord pour objet un dispositif de fixation pour châssis à rapporter sur un support, par exemple le fond d'un coffret, ce dispositif de fixation étant du genre comportant au moins deux piétements comportant, eux-mêmes, chacun, d'une part, un goujon, qui est solidaire du support, et sur lequel est calée une rondelle d'appui, et, d'autre part, un bloc de réglage, qui est solidaire du châssis, et auquel il est associé un écrou de blocage apte à en assurer le serrage contre la rondelle d'appui, et étant suivant une première disposition caractérisé en ce que, entre le bloc de réglage et l'écrou de blocage de l'un au moins des piétements, se trouve interposée, axialement, une bague de réglage, qui, en saillie sur l'une de ses faces, présente, en position excentrée, un bossage cylindrique de section transversale circulaire, et qui, par ce bossage cylindrique, est en prise avec un évidement du bloc de réglage allongé en forme de boutonnière.

Grâce à cette première disposition, il suffit d'un vissage modéré des écrous de blocage pour que, eu égard aux efforts en jeu, et, notamment, aux efforts de frottement, il y ait systematiquement un automaintien permanent du châssis dans la position qui est la sienne, en sorte que, une fois acquis le rattrapage d'aplomb recherché pour ce châssis, il suffit de parfaire le vissage des écrous de blocage pour confirmer de manière définitive le maintien en position de ce châssis, sans qu'il soit nécessaire, dans l'intervalle, d'assurer par une autre voie ce maintien.

Suivant une deuxième disposition, le dispositif de fixation suivant l'invention est encore caractérisé en ce que, le goujon de l'un au moins des piétements étant fileté, la bague d'appui associée est solidaire d'un fût tubulaire, taraudé intérieurement et fileté extérieurement, par l'intermédiaire duquel elle est en prise à vissage avec le goujon, et avec lequel l'écrou de blocage est lui-même en prise à vissage, et, en deçà de cet écrou de blocage par rapport à la bague de réglage, ce fût tubulaire présente une tête propre à en permettre une commande en rotation.

Grâce à cette deuxième disposition, l'intervention sur les rondelles d'appui nécessaires au rattrapage de profondeur peut avantageusement se faire de l'avant même du châssis.

L'opération correspondante est ainsi aisée et rapide à assurer.

La présente invention a encore pour objet tout châssis équipé d'au moins un bloc de réglage propre à la mise en oeuvre d'un tel dispositif de fixation.

Elle a encore pour objet tout coffret dont le fond sert de support à un tel châssis.

Les objets de l'invention, leurs caractéristiques et leurs avantages, ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexes sur lesquels
la figure 1 est, avec des arrachements locaux, une vue en perspective éclatée d'un coffret mettant en oeuvre un dispositif de fixation suivant l'invention
la figure 2 est, à échelle supérieure, une vue en perspective éclatée d'un des piétements que comporte ce dispositif de fixation
la figure 3 est une vue en élévation, de face, du bloc de réglage que comporte un tel piétement, suivant la flèche III de la figure 2
la figure 4 est une vue en coupe longitudinale de ce bloc de réglage, suivant la ligne IV-IV de la figure 3
la figure 5 est une vue en perspective de la bague de réglage que comporte également le piétement en cause, vue de l'arrière, suivant la flèche V de la figure 2
la figure 6 est une vue en perspective de ce piétement, une fois ses divers constituants assemblés
la figure 7 en est une vue en coupe transversale, suivant la ligne VII-VII de la figure 6.

Tel qu'illustre sur ces figures, il s'agit, globalement, d'assurer la fixation d'un châssis 10 à un support 11 formé, par exemple, et tel que représenté, par le fond d'un coffret 12.

Le châssis 10 ne relevant pas, en propre, de la présente invention, il ne sera pas décrit dans tous ses détails ici.

I1 suffira d'indiquer que, globalement quadrangulaire, il comporte, de maniere connue en soi, deux montants 13 reliés l'un à l'autre par au moins deux traverses 14.

Dans la forme de réalisation représentée, les montants 13 sont des profilés présentant, d'une part, une partie médiane 15, qui en forme la partie de façade, et, d'autre part, deux ailes latérales 16, avec, le long du bord libre de ces ailes latérales 16, des retours en équerre 17, qui, dirigés l'un vers l'autre, sont en pratique de longueurs inégales.

Ces montants 13 présentent, chacun, sur leur partie médiane 15, divers évidements, parmi lesquels figurent, à chacune de leurs extrémités, une ouverture 19, de contour quadrangulaire, et par exemple carre, et, en bordure de cette ouverture 19, un perçage 20.

En pratique, deux des bords de l'ouverture 19 sont parallèles à la direction d'allongement des montants 13, et les deux autres sont perpendiculaires à cette direction d'allongement.

En pratique, également, cette ouverture 19 s'étend au voisinage de l'aile latérale 16 interne des montants 13, c'està-dire au voisinage de celle de leurs ailes latérales 16 qui est en bordure de l'espace qu'ils délimitent entre eux, et le perçage 20 s'étend entre cette ouverture 19 et leur aile latérale 16 externe.

Dans la forme de réalisation représentée, seules deux traverses 14 sont prévues, à distance l'une de l'autre.

Enfin, dans la forme de réalisation représentée, le châssis 10 comporte, également, pour le support d'appareils ou appareillages électriques non représentes, au moins un rail 24, de type normalisé, parallèlement aux traverses 14.

Par exemple, et tel que représenté, deux rails 24 sont prévus.

Dans la forme de réalisation représentée, ils sont rapportés par des entretoises 25 sur les montants 13, et ces entretoises 25, qui interviennent à leurs extrémités, sont chacune en forme générale d'équerre.

Les dispositions correspondantes ne relevant pas de la présente invention, elles ne seront pas décrites plus en détail ici.

De manière connue en soi, également, pour rapporter le châssis 10 sur le support 11 que constitue le fond du coffret 12, il est mis en oeuvre un dispositif de fixation 26 comportant au moins deux piétements 28.

En pratique, ce dispositif de fixation 26 comporte quatre piétements 28, à raison de deux par montant 13, et ils interviennent aux extrémités de ces montants 13.

De manière connue en soi, chacun de ces piétements 28 comporte, d'une part, un goujon 29, qui est solidaire du support 11, et sur lequel est calée, suivant des dispositions décrites plus en détail ultérieurement, une rondelle d'appui 30, et, d'autre part, un bloc de réglage 31, qui est solidaire du châssis 10 et, plus précisément, d'un des montants 13 de celui-ci, et auquel il est associé un écrou de blocage 32, apte à en assurer directement ou indirectement le serrage contre la rondelle d'appui 30.

Pour l'un au moins des piétements 28, et, en pratique, pour chacun de ceux-ci, le goujon 29 est fileté.

Ce goujon 29 s'étend sensiblement perpendiculairement au support 11, et, pour solidarisation à ce support 11, il peut, par exemple, être soudé à celui-ci.

En variante, il peut être rapporté sur ce support 11 par un montage mettant en oeuvre un écrou du type de ceux vendus sous la désignation commerciale "RAPIN".

Suivant l'invention, entre le bloc de réglage 31 et l'écrou de blocage 32 de l'un au moins des piétements 28, et, en pratique, de chacun de ceux-ci, se trouve interposée, axialement, une bague de réglage 33, qui, en saillie sur l'une de ses faces, et ainsi qu'il est mieux visible sur la figure 5, présente, en position excentrée par rapport à l'axe de son perçage axial 34, un bossage cylindrique 35, de section transversale circulaire, et qui, par ce bossage cylindrique 35, est en prise avec un évidement 36 du bloc de réglage 31 allongé en forme de boutonnière.

Bien entendu, le bossage cylindrique 35 que présente la bague de réglage 33 entoure complètement le perçage axial 34 de celle-ci.

Soit D le diamètre de ce bossage cylindrique 35, figure 5.

Dans la forme de réalisation représentée, la surface périphérique extérieure 38 de la bague de réglage 33 est par ailleurs moletee, pour en faciliter la commande.

Dans la forme de réalisation représentée, l'évidement 36 du bloc de réglage 31 est allonge sensiblement perpendiculairement à la direction d'allongement des montants 13.

Dans sa partie mediane 39, qui est droite, figure 3, il présente une largeur L qui est sensiblement égale au diamètre D du bossage cylindrique 35 de la bague de réglage 33, tout en étant légèrement supérieure à ce diamètre D.

Corollairement, le contour de chacune des extrémités 40 de cet évidement 36 est hémicirculaire, suivant, donc, un diamètre qui, lui aussi, est sensiblement égal au diamètre D du bossage cylindrique 35 de la bague de réglage 33, tout en étant légèrement supérieur à ce diamètre D.

Dans la forme de réalisation représentée, l'évidement 36 affecte une partie 42 du bloc de réglage 31 à l'arrière de laquelle, figure 4, ce bloc de réglage 31 comporte un évidement 43 de dimensions suffisamment importantes pour pouvoir recevoir, avec un large jeu, tout autour de l'évidement 36, la rondelle d'appui 30, figure 7.

I1 en résulte, avantageusement, une réduction sensible de l'encombrement axial de l'ensemble.

Dans la forme de réalisation représentée, le bloc de réglage 31 est destiné à être rapporté sur un montant 13 à la faveur de l'une ou l'autre des ouvertures 19 de celui-ci.

I1 comporte, pour ce faire, d'une part, en retrait par rapport à sa face avant 44, une patte 45, par laquelle il est apte à être engagé dans une telle ouverture 19, et, d'autre part, perpendiculairement à sa face avant 44, au moins un épaulement 46, 47, par lequel il est apte à être en butée contre un épaulement 48, 49 du montant 13 concerné.

En pratique, dans la forme de réalisation représentée, le bloc de réglage 31 présente un épaulement 46 à la racine de sa patte 45, du côté de sa face avant 44, et l'épaulement 48 correspondant du montant 13 est formé par l'un des bords de l'ouverture 19 de celui-ci.

Plus précisément, dans cette forme de réalisation, l'épaulement 46 s'étend parallèlement à la direction d'allongement du montant 13, et l'épaulement 48 correspondant de ce montant 13 est formé par celui des bords de son ouverture 19 qui, parallèle, lui aussi, à cette direction d'allongement, est le plus proche du perçage 20.

Dans la forme de réalisation représentée, le bloc de réglage 31 présente, en outre, du côté de sa face arrière 50, un épaulement 47, qui est à distance de sa patte 45, en étant tourné vers celle-ci, et qui s'étend parallèlement à la direction d'allongement du montant 13.

En pratique, dans cette forme de réalisation, cet épaulement 47 est formé par des bossages 51, plats, que le bloc de réglage 31 présente, de place en place, en saillie sur une facette 52, figures 2, 4 et 6.

En pratique, cette facette 52 forme l'un des flancs d'une rainure 53 qui, en creux sur la face arrière 50 du bloc de réglage 31, parallèlement à la direction d'allongement du montant 13, permet l'emboîtement local de ce bloc de réglage 31 sur ce montant 13.

Corollairement, l'épaulement 49 correspondant du montant 13 est formé par l'aile latérale 16 interne de celui-ci.

Dans la forme de réalisation représentée, la patte 45 du bloc de réglage 31 s'étend dans l'alignement de son évidement 36, et, pour son assujettissement par une vis 54 au montant 13 concerné, elle présente un perçage taraudé 55.

Dans la forme de réalisation représentée, le bloc de réglage 31 présente, en creux, sur sa face avant 44, entre son évidement 36 et sa patte 45, pour des raisons qui ne relèvent pas de la présente invention, un dégagement 56 de contour polygonal, et en pratique carré.

Pour des raisons qui ne relèvent pas non plus de la présente invention, le bloc de réglage 31 présente, enfin, dans la forme de réalisation représentée, deux oreilles 58, qui, disposées chacune respectivement de part et d'autre de l'alignement formé par son évidement 36 et sa patte 45, présentent chacune un perçage taraudé 59.

Globalement, et tel que schématisé par un trait interrompu sur la figure 3, le bloc de réglage 31 présente un plan de symétrie P englobant la ligne médiane de son évidement 36 et passant par l'axe du perçage taraudé 55 de sa patte 45.

I1 peut ainsi être indifféremment mis en oeuvre à l'une ou l'autre des extrémités d'un des montants 13, sur l'un ou l'autre de ces montants 13.

En pratique, dans la forme de réalisation représentée, le bloc de réglage 31 est une pièce massive, obtenue par moulage.

I1 s'agit par exemple d'une pièce métallique.

Préférentiellement, et cela est le cas dans la forme de réalisation représentée, la rondelle d'appui 30 de l'un au moins des piétements 28, et, en pratique, celle de chacun de ceux-ci, est solidaire d'un fût tubulaire 60, taraudé intérieurement et fileté exterieurement, par l'intermédiaire duquel elle est en prise à vissage avec le goujon 29 associé, et avec lequel l'écrou de blocage 32 correspondant est lui-même en prise à vissage, et, en deçà de cet écrou de blocage 32 par rapport à la bague de réglage 33, ce fût tubulaire 60 présente une tête 61 propre à en permettre une commande en rotation.

En pratique, le fût tubulaire 60 est d'un seul tenant avec la rondelle d'appui 30.

Dans la forme de réalisation représentée, sa tête 61 forme, extérieurement, un six-pans, à la manière d'un écrou.

Quoi qu'il en soit, faisant saillie sur l'écrou de blocage 32, cette tête 61 est accessible de l'avant même du châssis 10.

I1 résulte de ce qui précède que le châssis 10 est équipé par avance de quatre blocs de réglage 31, disposés, chacun respectivement, au droit des goujons 29 portés par le support 11, chacun de ses montants 13 étant équipé d'un tel bloc de réglage 31 à chacune de ses extrémités.

Chacun des blocs de réglage 31 ainsi mis en oeuvre se trouve solidaire du montant 13 qui le porte, en étant, d'une part, fixé par vissage à ce montant 13 par sa patte 45, et, d'autre part, bloqué en rotation par rapport à ce montant 13 par l'un au moins de ses épaulements 46, 47.

Au montage, les rondelles d'appui 30 sont d'abord rapportées par leur fût tubulaire 60 sur les goujons 29, par vissage sur ceux-ci.

Le châssis 10 équipé des blocs de réglage 31 est ensuite engagé sur ces goujons 29, par l'évidement 36 de ces blocs de réglage 31, jusqu'à butée de ceux-ci contre les rondelles d'appui 30.

Les bagues de réglage 33, puis les écrous de blocage 32 sont alors mis en place, par vissage sur le fût tubulaire 60 des rondelles d'appui 30.

Mais, dans un premier temps, il n'est procédé qu'à un serrage léger des écrous de blocage 32.

Cela étant, il est par exemple assuré tout d'abord, si nécessaire, un éventuel rattrapage de profondeur, en agissant en conséquence en rotation sur la tête 61 du fût tubulaire 60 des rondelles d'appui 30.

Tel que schématisé en traits interrompus sur la figure 7, les rondelles d'appui 30 peuvent ainsi être chacune plus ou moins rapprochées, ou éloignées, du support 11, de manière à ce qu'elles se trouvent toutes sensiblement dans un plan et que ce plan soit un plan vertical droit pour l'ensemble.

Bien entendu, à chaque déplacement d'une rondelle d'appui 30, on fait suivre les autres constituants du piétement 28 concerné, avec un serrage léger de son écrou de blocage 32.

Si nécessaire, il est assuré ensuite un rattrapage d'aplomb du châssis 10 dans son plan.

Pour ce faire, il est agi en rotation dans un sens, ou dans l'autre, sur la bague de réglage 33 de deux au moins des piétements 28, et, en pratique, il suffit, à ce sujet, d'intervenir sur la bague de réglage 33 de seuls deux piétements 28 disposés à un même niveau.

En effet, le bossage cylindrique 35 excentré de la bague de réglage 33 de ces deux piétements 28 provoque alors un déplacement général du châssis 10 suivant l'une ou l'autre de deux directions orthogonales de son plan.

Du fait que, pour les deux autres piétements 28, la bague de réglage 33 reste inutilisée, il est possible, si désiré, de rendre inactive cette bague de réglage 33, soit que cette bague de réglage 33 soit retournée, pour ne plus être en prise avec le bloc de réglage 31 correspondant par son bossage cylindrique 35, soit qu'il lui soit substitué une bague dépourvue d'un tel bossage cylindrique 35.

Quoi qu'il en soit, du fait du serrage, modéré, des écrous de blocage 32, et eu égard aux efforts de frottement qui en résultent, le châssis 10 se maintient de lui-même dans la position qui est la sienne tout au long du rattrapage d'aplomb pratiqué, sans qu'il soit nécessaire d'agir autrement sur lui pour assurer ce maintien.

Une fois le rattrapage d'aplomb assuré, il suffit de procéder à un serrage plus accentué des écrous de blocage 32, pour le maintien définitif du châssis 10 dans sa position.

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas à la forme de réalisation décrite et représentée, mais englobe toute variante d'exécution.

Claims (16)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de fixation pour châssis (10) à rapporter sur un support (11), du genre comportant au moins deux piétements (28) comportant, eux-mêmes, chacun, d'une part, un goujon (29), qui est solidaire du support (11), et sur lequel est calée une rondelle d'appui (30), et, d'autre part, un bloc de réglage (31), qui est solidaire du châssis (10), et auquel il est associé un écrou de blocage (32) apte à en assurer le serrage contre la rondelle d'appui (30), caractérisé en ce que, entre le bloc de réglage (31) et l'écrou de blocage (32) de l'un au moins des piétements (28), se trouve interposée, axialement, une bague de réglage (33), qui, en saillie sur l'une de ses faces, présente, en position excentrée, un bossage cylindrique (35) de section transversale circulaire, et qui, par ce bossage cylindrique (35), est en prise avec un évidement (36) du bloc de réglage (31) allongé en forme de boutonnière.

2. Dispositif de fixation suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la largeur (L) de l'évidement (36) du bloc de réglage (31) dans sa partie médiane (39), qui est droite, est sensiblement égale au diamètre (D) du bossage cylindrique (35) de la bague de réglage (31).

3. Dispositif de fixation suivant la revendication 2, caractérisé en ce que le contour de chacune des extrémités (40) de l'évidement (36) du bloc de réglage (31) est hémicirculaire.

4. Dispositif de fixation suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la surface périphérique extérieure (38) de la bague de réglage (33) est moletée.

5. Dispositif de fixation suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que, le goujon (29) étant fileté, la rondelle d'appui (30) est solidaire d'un fût tubulaire (60), taraudé intérieurement et fileté extérieurement, par l'intermédiaire duquel elle est en prise à vissage avec ce goujon (29), et avec lequel l'écrou de blocage (32) correspondant est lui-même en prise à vissage, et, en deçà de cet écrou de blocage (32) par rapport à la bague de réglage (33), ce fût tubulaire (60) présente une tête (61) propre à en permettre une commande en rotation.

6. Dispositif de fixation suivant la revendication 5, caractérisé en ce que le fût tubulaire (60) est d'un seul tenant avec la rondelle d'appui (30).

7. Dispositif de fixation suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que, pour un châssis (10) globalement quadrangulaire, il comporte quatre piétements (28), et en ce que, pour deux de ces piétements (28), la bague de réglage (33) est rendue inactive, soit que cette bague de réglage (33) soit retournée, pour ne plus être en prise avec le bloc de réglage (31) correspondant par son bossage cylindrique (35), soit qu'il lui soit substitué une bague dépourvue d'un tel bossage cylindrique (35).

8. Châssis du genre comportant deux montants (13) reliés l'un à l'autre par au moins deux traverses (14), caractérisé en ce qu'il est équipé d'au moins un bloc de reglage (31) propre à la mise en oeuvre d'un dispositif de fixation (26) conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 7.

9. Châssis suivant la revendication 8, caractérisé en ce que le bloc de réglage (31) est solidaire d'un des montants (13).

10. Châssis suivant la revendication 9, caractérisé en ce que, les montants (13) présentant chacun au moins une ouverture (19), le bloc de réglage (31) comporte, d'une part, en retrait par rapport à sa face avant (44), une patte (45), par laquelle il est apte à être engagé dans cette ouverture (19), et, d'autre part, perpendiculairement à sa face avant (44), au moins un épaulement (46, 47) par lequel il est apte à être en butée contre un épaulement (48, 49) d'un tel montant (13).

11. Châssis suivant la revendication 10, caractérisé en ce que, l'ouverture (19) d'un montant (13) ayant un contour quadrangulaire, le bloc de réglage (31) présente un épaulement (46) à la racine de sa patte (45), du côté de sa face avant (44), et l'épaulement (48) correspondant d'un tel montant (13) est formé par l'un des bords de son ouverture (19).

12. Châssis suivant la revendication 11, caractérisé en ce que l'épaulement (46) du bloc de réglage (31) s'étend parallèlement à la direction d'allongement du montant (13).

13. Châssis suivant la revendication 12, caractérisé en ce que le bloc de réglage (31) présente, du côté de sa face arrière (50), un épaulement (47), qui est à distance de sa patte (45), en etant tourné vers celle-ci, et qui s'étend parallèlement à la direction d'allongement du montant (13), et l'épaulement (49) correspondant de celui-ci est formé par son aile latérale (16) correspondante.

14. Châssis suivant l'une quelconque des revendications 10 à 13, caractérisé en ce que la patte (45) du bloc de réglage (31) présente un perçage taraudé (55), pour son assujettissement par une vis (54) au montant (13).

15. Châssis suivant l'une quelconque des revendications 9 à 14, caractérisé en ce que chacun des montants (13) est équipé d'un bloc de réglage (31) à chacune de ses extremités.

16. Coffret du genre dont le fond sert de support (11) à un châssis (10), caractérisé en ce que le châssis (10) est conforme à l'une quelconque des revendications 8 à 15.