FR2740920A1 - Dispositif de raccord arriere pour connecteur electrique - Google Patents

Abstract

Dispositif de raccord arrière pour relier un connecteur électrique, optique ou électro-optique (12) à un câble (14) comportant une pluralité d'éléments conducteurs de signal (16), au moins une tresse (18) et une gaine externe isolante (20). Il comprend un boîtier (22) constitué par une première (24) et une deuxième (26) demi-coquilles, ledit boîtier présentant une première extrémité ouverte (30) munie de moyens de fixation sur ledit connecteur (12) et une deuxième extrémité munie d'un orifice (32) pour le passage dudit câble, des premiers (34), deuxièmes (36) et troisièmes (38) moyens de serrage constitués chacun par deux mâchoires; et trois moyens séparés (40, 42, 44) de fixation des moyens de serrage sur ladite première demi-coquille (24) de telle manière que lesdites mâchoires enserrent ledit câble, lesdits moyens de serrage étant décalés selon la longueur dudit boîtier.

Description

La présente invention a pour objet un dispositif de raccord arrière, parfois appelé pièce de reprise, pour connecteur électrique ou optique.

De façon plus précise, la présente invention concerne un raccord arrière intermédiaire dont la fonction est de relier mécaniquement le câble électrique ou optique au connecteur électrique ou optique proprement dit et d'assurer la reprise électrique des différents éléments de protection que peut comporter le câble tel qu'une ou plusieurs tresses de blindage ou une couche conductrice de protection contre les rayonnements électromagnétiques ou encore une protection contre les impulsions électromagnétiques nucléaires.

On comprend que le raccord arrière intermédiaire constituant la solution de continuité entre le câble et le connecteur, il est indispensable que cette solution de continuité reliée d'une part au câble et d'autre part au connecteur assure globalement les mêmes performances de protection contre les différents phénomènes parasites d'origine électrique, électromagnétique ou nucléaire, les mêmes performances de tenue mécanique et; si cela est nécessaire, les mêmes performances d'étanchéité vis-à-vis des agents externes que le câble lui-même.

Dans le cas des connecteurs électriques, jusque dans un passé récent, il était classique de distinguer des connecteurs militaires devant présenter des propriétés de protection électriques et électromagnétiques élevées, une étanchéité poussée, une solidarité mécanique entre câble et connecteur importante et une tenue en température élevée. On distinguait également des connecteurs industriels dont les performances pouvaient être dégradées par rapport à celle du connecteur décrit précédemment, notamment en ce qui concerne les performances de protection contre la réception ou l'émission de parasites électriques ou électromagnétiques. On distinguait encore des connecteurs dits industriels lourds dans lesquels le raccord arrière était métallique pour assurer une protection au moins partielle contre les parasites électriques ou électromagnétiques ou contre l'émission de ces parasites.

Les évolutions de la réglementation en vigueur applicable aux connecteurs, notamment électriques, et donc aux raccords arrières vont dans le sens d'une plus grande sévérité quant à la protection des installations vis-à-vis des phénomènes parasites électriques ou électromagnétiques et quant à la protection des autres appareils vis-àvis des parasites que pourrait émettre l'installation comportant le connecteur et son raccord arrière. En d'autres termes, les contraintes réglementaires appliquées au connecteur et aux raccords arrières vont en s'accroissant.

Enfin, il est important de relever que les opérations de câblage et notamment le câblage d'un câble sur le connecteur associé, opération qui implique la mise en place du raccord arrière, sont de plus en plus souvent confiées à des entreprises de sous-traitance auxquelles le maître d'oeuvre ne peut confier un appareillage élaboré pour la réalisation de l'ensemble des opérations de câblage. Il est donc important de pouvoir mettre à la disposition de ces sous-traitants, quelle que soit leur localisation géographique des techniques de câblage qui ne font appel à aucun outillage spécifique et donc onéreux.

Or, actuellement, les raccords arrière utilisés sont très spécifiques du câble et du connecteur que l'on veut raccorder entre eux. Il est donc nécessaire à la société chargée du câblage de disposer d'une grande variété de pièces de reprise.

En outre, les différentes techniques utilisées lors du câblage pour obtenir effectivement au niveau du raccord arrière les propriétés requises de protection électrique ou électromagnétique, d'étanchéité, de tenue en température ou de tenue mécanique nécessitent le plus souvent un outillage spécifique ou la mise en oeuvre d'opérations dont la fiabilité des résultats est difficile à contrôler. Dans d'autres cas, tels que, par exemple, la reprise de la tresse de blindage, on doit utiliser un grand nombre de pièces distinctes dont la manipulation est délicate et dont le coût est nécessairement élevé. Dans d'autres cas encore, par exemple pour obtenir une étanchéité poussée, on sera amené à utiliser une pièce préformée thermorétractable enserrant à la fois la partie externe arrière de la pièce de reprise et le câble.Cette pièce est, d'une part, onéreuse et spécifique à la forme du raccord arrière considérée et d'autre part, pour obtenir un résultat optimum, elle nécessite l'utilisation de moyens de chauffage spécifiques associés à des moyens de collage de la pièce sur le câble.

On comprend donc qu'il existe de façon aiguë le besoin de disposer d'un raccord arrière qui ait un caractère universel pour pouvoir s'adapter aux différentes contraintes de raccordement et aux différentes structures de câbles. On comprend également qu'il est souhaitable que la mise en place de ce raccord arrière lors du câblage du connecteur se fasse de façon simple et fiable sans risquer d'altérer les opérations de câblage elles-mêmes. Il est souhaitable également que ces raccords arrières puissent être disponibles dans des versions à faible coût de production et de mise en oeuvre pour les marchés de masse.

Des problèmes similaires se posent dans le cas des câbles et connecteurs optiques.

Pour atteindre ce but, selon l'invention, le dispositif de raccord arrière pour relier un connecteur électrique, optique ou électro-optique à un câble comportant une pluralité d'éléments conducteurs électriques ou optiques isolés, au moins une tresse et une gaine externe isolante se caractérise en ce qu'il comprend
un boîtier en un matériau électriquement conducteur constitué par une première et une deuxième demi-coquilles solidarisables entre elles pour définir une chambre interne, ledit boîtier présentant une première extrémité ouverte munie de moyens de fixation sur ledit connecteur et une deuxième extrémité munie d'un orifice pour le passage dudit câble,
des premiers, deuxièmes et troisièmes moyens de serrage constitués chacun par deux mâchoires respectivement supérieure et inférieure aptes à être disposées de part et d'autre dudit câble dans ladite chambre,
trois moyens séparés de fixation des moyens de serrage sur ladite première demi-coquille de telle manière que lesdites mâchoires enserrent ledit câble, lesdits moyens de serrage étant décalés selon la longueur dudit boîtier, au moins les deux moyens de serrage les plus proches de ladite première extrémité étant conducteurs électriques, au moins les deux moyens de fixation les plus proches de la première extrémité étant aptes à réaliser une liaison électrique entre au moins ladite première demi-coquille et lesdits moyens de serrage correspondants.

On comprend que grâce au fait que le boîtier du raccord arrière est constitué par deux demi-coquilles et grâce au fait que le dispositif de pièce de reprise comporte trois ensembles séparés de moyens de serrage et trois moyens séparés de fixation des moyens de serrage sur le câble, ces moyens de fixation étant décalés selon la longueur du boîtier, il est possible de raccorder des câbles de nature très différente au connecteur puisque les moyens de serrage peuvent, servir soit à la fixation mécanique du câble sur le boîtier du raccord arrière, soit à réaliser, dans le cas d'un câble électrique, la reprise électrique des différentes couches de protection électrique ou électromagnétique que peut comporter le câble. On comprend en particulier que selon la nature du câble, on pourra utiliser un, deux ou trois moyens de serrage associés à leurs moyens de fixation.

On comprend également qu'il est possible de prévoir en outre une pièce externe de fixation mécanique du câble sur le boîtier du raccord arrière, moyennant quoi les trois moyens de serrage peuvent servir à trois reprises électriques des moyens de protection du câble. On comprend également que, selon la longueur de conducteur électrique dénudée nécessaire pour réaliser le câblage du câble sur le connecteur, il est possible d'utiliser des moyens de serrage associés à des moyens de fixation plus ou moins éloignés de l'extrémité du boîtier raccordée au connecteur.

Selon un mode préféré de mise en oeuvre, on prévoit dans la demi-coquille supérieure des zones d'épaisseur réduite qui sont aisément perforables ou qui sont pré-perforées pour permettre l'introduction dans le boîtier de la pièce de reprise après sa fixation sur le connecteur et sur le câble d'un matériau de remplissage apte à conférer à l'ensemble constitué par le câble, le raccord arrière et le connecteur des propriétés d'isolation thermique et surtout d'étanchéité vis-à-vis de différents milieux externes agressifs.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit de plusieurs modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux figures annexées sur lesquelles:
la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un câble électrique destiné à être raccordé à un connecteur électrique par le raccord arrière selon l'invention;
la figure 2 est une vue éclatée d'un premier mode de réalisation du raccord arrière;
la figure 3 est une vue éclatée d'une variante de réalisation du raccord arrière de la figure 2;
la figure 4 est une vue éclatée montrant une deuxième variante de réalisation du raccord arrière selon l'invention;
la figure 5 est une vue en coupe transversale du raccord arrière de la figure 2, celui-ci étant monté sur le câble et le connecteur;;
la figure 6 est une vue en perspective d'une variante de réalisation des deux demi-coquilles constituant le boîtier de la pièce de reprise;
la figure 7 montre en perspective une variante de réalisation du raccord arrière de la figure 6;
la figure 8 montre en coupe longitudinale un câble optique utilisable avec le raccord arrière selon l'invention; et
la figure 9 montre en coupe longitudinale un raccord arrière selon l'invention adapté au raccordement d'un câble optique et d'un connecteur optique.

En se référant tout d'abord à la figure 1, on va décrire un exemple de câble susceptible d'être raccordé à un connecteur électrique à l'aide de la pièce de reprise selon l'invention. Ce câble comporte une gaine externe d'isolation 200 puis une première tresse 202 de protection électrique ou électromagnétique puis une couche d'isolation 204 et une deuxième couche ou tresse 206 de protection électrique ou électromagnétique et une couche interne d'isolation 208. A l'intérieur de cette isolation et protection externe, on trouve deux ensembles 210 et 212 de deux conducteurs électriques twistés munis chacun de leur gaine individuelle d'isolation 214, chaque paire de conducteurs comportant de plus un blindage 216 et 218.

On comprend que, dans le cas d'un tel câble, il est nécessaire, pour obtenir une efficacité optimale de protection, que la pièce de reprise permette non seulement la liaison mécanique entre le câble, c'est-à-dire la zone de celui-ci qui comporte effectivement la gaine isolante externe 200 et le connecteur électrique, mais aussi la reprise électrique au moins des deux couches principales 202 et 206 de protection électrique et électromagnétique. Il est cependant souhaitable que l'on puisse de plus effectuer la reprise des blindages 216 et 218 des paires de conducteurs électriques.

On comprend que la figure 1 illustre simplement un exemple de câble blindé et que l'on peut avoir des configurations très différentes quant à la complexité des protections électriques ou électromagnétiques et quant au nombre de conducteurs électriques à raccorder.

En se référant maintenant aux figures 2 et 5, on va décrire un premier mode de réalisation du dispositif de raccord arrière ultérieurement appelé pièce de reprise ou raccord arrière.

La pièce de reprise 10 sert à raccorder le connecteur électrique 12 au câble 14 qui, dans l'exemple considéré, comprend des conducteurs électriques isolés 16, une première couche de protection électrique ou électromagnétique 56, une tresse de blindage 18 et une gaine externe isolante 20.

Le raccord arrière comprend tout d'abord un boîtier 22 constitué par deux demi-coquilles respectivement inférieure 24 et supérieure 26.

Les demi-coquilles ont une forme générale hemi-cylindriques. Lorsque les demi-coquilles sont solidarisées, par exemple par des vis telles que 25 et des trous filetés tels que 27, le boîtier définit une chambre interne 28 allongée. Le boîtier présente une première extrémité 30 munie d'une ouverture pour le passage des conducteurs électriques à câbler 16. Cette ouverture est munie de moyens de fixation sur la face arrière du connecteur 12. Il s'agit par exemple d'un taraudage 31 coopérant avec le filetage 13 du connecteur. Il pourrait s'agir également d'un système de verrouillage à cran ou à baïonnette. De plus, on prévoit des crans ou tout moyen équivalent pour éviter la rotation du boîtier 22 par rapport au connecteur 12 lors de la solidarisation des deux pièces. Cela a pour but d'éviter d'introduire des contraintes sur les extrémités câblées des éléments conducteurs.

Le boîtier comporte une deuxième extrémité 32 munie d'une ouverture 33 dont le diamètre est suffisant pour laisser passer le câble 14. Les deux demi-coquilles sont conductrices de l'électricité. Dans une version simplifiée, elles sont réalisées en un matériau plastique métallisé. De préférence, elles sont réalisées en un matériau conducteur de l'électricité. De préférence encore, elles sont réalisées en Bimétal.

L'un des métaux, par exemple le cuivre, assurant la protection vis-à-vis des perturbations électriques, l'autre métal, par exemple le mu-métal, assurant la protection vis-à-vis des perturbations électromagnétiques.

Le raccord arrière comporte également trois ensembles de serrage du câble constitués chacun par deux mâchoires destinées à être disposées de part et d'autre du câble et trois systèmes de fixation des ensembles de serrage sur la demi-coquille inférieure 24.

Chaque système de fixation 40, 42, 44 comprend une pièce conductrice de l'électricité en forme de demi-cercle dont les faces d'extrémité 84 et 86 sont destinées à être appliquées sur des surfaces de fixation 78 et 80 ménagées dans la face interne de la demi-coquille inférieure 24. Cette fixation est réalisée, par exemple à l'aide de vis 88, 90 et de trous taraudés tels que 82 percés dans les surfaces de fixation 78 et 80. Les trois paires de trous de fixation 82 sont décalées selon l'axe du boîtier 22.

Chaque système de fixation sert à maintenir de part et d'autre du câble des moyens de serrage constitués chacun par une mâchoire supérieure et une mâchoire inférieure. Sur la figure 2, les mâchoires supérieures sont respectivement référencées 34, 36 et 38 et les mâchoires inférieures 34', 36' et 38'. Comme le montre mieux la figure 5, chaque mâchoire qui est de préférence en matériau conducteur de l'électricité comporte une face interne 100 ayant sensiblement la forme d'un demi-cercle pour épouser la forme de la moitié de la périphérie du câble et une face externe également en forme de demi-cercle 102 qui épouse la forme en demi-cercle de la face interne 104 de l'organe de fixation correspondant.De plus, la face externe de chaque mâchoire supérieure ou inférieure comporte un ergot de fixation 70, 72 apte à pénétrer dans un trou de positionnement 74 de la pièce de fixation et/ou dans un trou de positionnement 62 ménagé dans la paroi interne de la demi-coquille inférieure 24. Il est important d'observer que, comme le montre la figure 5, il existe un contact sur toute la périphérie de la mâchoire supérieure avec la face interne de la pièce de fixation et entre toute la périphérie de la mâchoire inférieure avec la paroi interne de la demi-coquille inférieure et qu'en outre, il existe un contact sur toute la périphérie de la face externe de la pièce de fixation, par exemple 42 avec la paroi interne de la demi-coquille supérieure 26. On obtient ainsi une couverture optique à 100%.

Il faut noter que, de plus, la demi-coquille inférieure comporte un trou fileté 50 dans lequel on peut fixer une extrémité 52 d'un élément conducteur du câble ou, par exemple, toutes les tresses de blindage des paires twistées, reliées à une même cosse électrique qui est alors l'organe 52, par exemple à l'aide d'une vis en matériau conducteur 106.

On comprend que, grâce au raccord arrière constitué par les deux demi-coquilles 24 et 26 et par les trois paires de mâchoires de serrage coopérant avec les trois pièces de fixation, on peut assurer un grand nombre de configurations de fixation mécanique et de liaison électrique entre le câble, c'est-à-dire entre ces différentes parties et la demicoquille inférieure. Dans une disposition typique correspondant à la figure 2, la pièce de serrage 34 sert à la fixation mécanique du câble en étant appliquée sur la partie du câble comportant la gaine, la pièce de serrage 36 sert à la reprise électrique de la tresse de blindage 18 et la pièce de serrage 38 sert à la reprise de la couche de protection 56.

Afin de compléter l'ensemble, il est important de prévoir dans la demi-coquille supérieure 26 deux portions sensiblement circulaires respectivement référencées 46 et 48 disposées aux extrémités de la demi-coquille et présentant une épaisseur sensiblement inférieure à l'épaisseur de la demi-coquille. Ces deux zones sont destinées à être perforées pour permettre de réaliser un moulage du câble et des différentes parties de reprise à l'intérieur de la chambre 28 définie par les deux demi-coquilles. Les zones 46 et 48 peuvent être pré-perforées.

Après l'introduction par un de ces deux orifices de la quantité voulue de matériau de remplissage et le traitement de ce matériau pour lui donner sa consistance définitive et obtenir la prise de matériau, de préférence on obture les orifices 46 et 48 par une pastille, par exemple de pâte à braser à froid ou tout autre procédé (par exemple colle conductrice), afin d'assurer la continuité de la protection électrique et électromagnétique conférée par l'assemblage des deux demi-coquilles.

Le matériau de remplissage est adapté à l'étanchéité recherchée et au milieu dans lequel le connecteur peut être utilisé (température, agents chimiques agressifs etc...).

Le raccord arrière comporte en outre de préférence un collier d'étanchéité 54 en forme de bague constitué par deux demi-bagues 54a et 54b qui peuvent être refermées avec serrage autour de la partie du câble 14 sortant de la pièce de reprise et pénétrant dans l'orifice 33 du boîtier 22. Cette pièce sert dans ce mode de réalisation à obturer l'interstice entre le câble et l'ouverture 33 lors de l'opération de remplissage décrite précédemment. Cette pièce peut être laissée en place ou retirée selon les modes d'utilisation. Si elle doit être retirée, il faut qu'elle soit réalisée en un matériau non susceptible d'adhérer au matériau de remplissage.

Selon le mode de réalisation de la figure 4, le dispositif de pièce de reprise se différencie de celui de la figure 2 dans la mesure où il est prévu un dispositif de serrage du câble référencé 110 du type presseétoupe ou analogue qui peut être vissé par son filetage 109 sur un taraudage 112 ménagé dans l'ouverture 33 du boîtier 22. Un tel dispositif est vissé sur le boîtier 22 et il assure un serrage mécanique sur le câble, ce qui réalise bien la solidarisation mécanique du câble et du boîtier. Dans ce mode de réalisation, grâce à l'écrou 111', la solidarisation mécanique du câble avec le connecteur est réalisée par cette pièce et donc sans qu'il soit nécessaire d'utiliser une des trois pièces de serrage. On peut donc utiliser les trois organes de serrage pour assurer, soit une deuxième reprise mécanique du câble, soit des raccordements électriques des différentes parties du câble.

Il est important de préciser que, selon la nature du câble, une, deux ou trois pièces de serrage pourront être utilisées selon le nombre de reprises électriques nécessaires. En outre, on comprend que, grâce à la présence des trois paires de trous de fixation, on peut disposer les éléments de serrage dans une position convenable par rapport au connecteur 12 selon par exemple la longueur de conducteur électrique 16 dénudé qu'il faut prévoir pour le câblage. On comprend donc que ce dispositif de pièce de reprise permet une très grande variété de montage et présente donc effectivement un caractère universel. En particulier, dans le cas du mode de réalisation de la figure 4, on dispose de quatre organes de serrage mécanique ou électrique, susceptibles d'occuper chacun une position bien définie par rapport au connecteur 12.

Pour certaines applications correspondant à un même mode montage du câble sur la pièce de reprise pour un nombre élevé de connecteurs, il peut être intéressant de réaliser les trois mâchoires inférieures 34', 36' et 38' à l'aide d'une seule pièce, les trois mâchoires supérieures étant constituées par des pièces séparées.

De même, pour certaines applications particulières dans lesquelles les mâchoires 34 et 34' les plus proches de l'extrémité 32 du boîtier ne servent qu'à la fixation mécanique du câble, ces mâchoires peuvent être réalisées en un matériau isolant.

Il est important de souligner que, grâce au raccord arrière, selon l'invention, la fonction de fixation mécanique du câble est toujours remplie par un organe distinct de celui ou de ceux qui servent aux reprises électriques.

Dans le cas des modes de réalisation des figures 2 et 4, l'extrémité 30 du boîtier destiné à être fixée mécaniquement sur la face postérieure du connecteur 12 est disposée dans l'axe de ce boîtier. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 3, cette ouverture référencée 30' est disposée par exemple à 90 par rapport à l'axe du boîtier 22, plus généralement, l'ouverture 30' fait un angle non nul avec l'axe longitudinal du boîtier 22. Cette ouverture 30' est munie par exemple d'un taraudage 31' apte à coopérer avec un filetage correspondant du connecteur. Dans ce mode de réalisation, il est indispensable de prévoir des moyens de solidarisation en rotation, tels que des crans, entre le boîtier et le connecteur proprement dit.

Dans le cas des modes de réalisation illustrés par les figures 2 à 5, les deux demi-coquilles 24 et 26 sont fabriquées par des techniques classiques d'usinage.

La figure 6 illustre un autre mode de fabrication du boîtier par emboutissage et découpe, ou par moulage selon la nature du matériau utilisé. Un tel procédé de fabrication permet d'abaisser sensiblement les coûts de production.

Comme le montre la figure 6, les deux demi-coquilles 24' et 26' formant le boîtier 22 sont reliées entre elles par un de leur bord par une partie mince 130 formant charnière. Une troisième partie 132 qui constitue la face interne "fonctionnelle" de la demi-coquille inférieure 24' est également reliée à la demi-coquille 24' par une zone mince formant charnière. Après rabattement autour de la charnière 134, la partie 132 définit les faces de fixation 78 et 80 et les trous de fixation.

Un épaulement 136 coopérant avec le bord libre 138 de la pièce 132 permet le positionnement de cette pièce après son rabattement autour de la charnière 134. Des vis non représentés assurent le maintien en place de la pièce 132.

La figure 7 montre une variante de réalisation du boîtier 22" du raccord arrière de la figure 6. La pièce 132', après rabattement, est fixée sur la demi-coquille inférieure 24' par des ergots de clipsage tels que 150 en forme de "crémaillère" assurant une solidarisation définitive. De même, les cavaliers de fixation des mâchoires de serrage se terminent par deux ergots de clipsage 154 élastiques en forme de crémaillère qui assurent une fixation non démontable des mâchoires de serrage sur les différentes parties du câble à raccorder au connecteur. Ces ergots 154 peuvent pénétrer dans des fentes 156 ménagées dans les parties planes 138 de la pièce 132.

Dans la description précédente, on a envisagé le raccordement d'un connecteur électrique à un câble électrique. Cependant, le raccord arrière, selon l'invention, peut, comme on l'a déjà indiqué, être aussi utilisé pour raccorder un câble optique à un connecteur optique.

La figure 8 illustre un câble optique susceptible d'être raccordé au connecteur optique.

Le câble 250 comprend, par exemple, une gaine externe 252 d'étanchéité, une tresse de renforcement mécanique 254 et des fibres optiques proprement dites 256 qui sont torsadées sur une âme centrale de renforcement mécanique 258.

Dans une version électro-optique de câble, l'âme centrale 258 et la tresse 254 peuvent être, de plus, réalisées en un matériau conducteur de l'électricité. Ces conducteurs électriques permettent, par exemple, la transmission de l'énergie électrique, les fibres optiques servant à la transmission du signal.

Les figures 9a et 9b illustrent une variante du raccord arrière dans sa forme optique pour réaliser la connexion d'un câble optique du type représenté sur la figure 8 sur un connecteur optique.

Le boîtier 22 est constitué par deux demi-coquilles identiques ou similaires à celles qui ont déjà été décrites en liaison avec les figures 2 à 7. Sur la figure 9a, on a représenté seulement la demi-coquille inférieure 24 avec ses "cavaliers" de fixation 40, 42, et 44 et les mâchoires de serrage 34 à 38 et 34' à 38'. Dans l'exemple représenté, la pièce 40 sert à fixer la gaine externe 252 du câble optique 250, la pièce 42 sert à fixer la tresse 254 et la pièce 44 sert à fixer un barillet 260 de maintien des guides optiques 256.

Comme le montre mieux la figure 9b, le barillet 260 a une forme générale cylindrique dont la périphérie 260a est munie de rainures longitudinales 262 régulièrement disposées et s'étendant sur toute sa longueur. Chaque rainure 262 est apte à recevoir un guide optique 256.

Le barillet 260 peut comporter un alésage axial 264 pour laisser le passage à l'âme centrale de renforcement 258 du câble optique.

Claims (20)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de raccord arrière pour relier un connecteur électrique, optique ou électro-optique (12) à un câble (14, 250) comportant une pluralité d'éléments conducteurs de signal (16), au moins une tresse (18, 254) et une gaine externe isolante (20, 252), caractérisé en ce qu'il comprend:

un boîtier (22) en un matériau électriquement conducteur constitué par une première (24) et une deuxième (26) demi-coquilles solidarisables entre elles pour définir une chambre interne (28), ledit boîtier présentant une première extrémité ouverte (30) munie de moyens de fixation sur ledit connecteur (12) et une deuxième extrémité munie d'un orifice (32) pour le passage dudit câble,

des premiers (34), deuxièmes (36) et troisièmes (38) moyens de serrage constitués chacun par deux mâchoires respectivement supérieures et inférieures aptes à être disposées de part et d'autre dudit câble dans ladite chambre,

trois moyens séparés (40, 42, 44) de fixation des moyens de serrage sur ladite première demi-coquille (24) de telle manière que lesdites mâchoires enserrent ledit câble, lesdits moyens de serrage étant décalés selon la longueur dudit boîtier, au moins les deux moyens de serrage (36, 38) les plus proches de ladite première extrémité étant conducteurs électriques, au moins les deux moyens de fixation (42, 44) les plus proches de la première extrémité (30) étant aptes à réaliser une liaison électrique entre au moins ladite première demi-coquille (24) et lesdits moyens de serrage correspondants.

2. Dispositif de raccord arrière selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit matériau constituant ledit boîtier est choisi pour conférer à la fois une protection électrique et une protection électromagnétique pour raccorder un connecteur électrique à un câble comportant une pluralité de conducteurs électriques et une tresse de blindage.

3. Dispositif de raccord arrière selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les trois moyens de serrage (34', 36', 38') sont électriquement conducteurs, et en ce que chacun des trois moyens de fixation (40, 42, 44) réalise une liaison électrique entre le moyen de serrage correspondant et au moins ladite première demicoquille (24).

4. Dispositif de raccord arrière selon la revendication 3, caractérisé en ce que la périphérie externe de chaque mâchoire inférieure des moyens de serrage est en contact électrique avec ladite première demi-coquille (24) et en ce que la périphérie externe de chaque mâchoire supérieure est en contact électrique avec la deuxième demi-coquille (26) par l'intermédiaire du moyen de fixation correspondant.

5. Dispositif de raccord arrière selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'une des demi-coquilles (24, 26) est munie de deux zones (46, 48) décalées selon la direction de l'axe du boîtier (22) d'épaisseur réduite par rapport à celle de ladite demicoquille et aptes à être perforées.

6. Dispositif de raccord arrière selon la revendication 5, caractérisé en ce que lesdites zones d'épaisseur réduite (46, 48) sont ménagées dans ladite deuxième demi-coquille (26).

7. Dispositif de raccord arrière selon l'une quelconque des revendications 5 et 6, caractérisé en ce que lesdites zones d'épaisseur réduite (46, 48) sont pré-perforées.

8 Dispositif de raccord arrière selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ladite première demicoquille (24) comprend dans sa face interne des moyens de fixation (50) de l'extrémité d'un élément conducteur (52) dudit câble.

9. Dispositif de raccord arrière selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens amovibles (54) aptes à enserrer ledit câble (14) à l'extérieur dudit boîtier (22) pour obturer l'interstice entre l'orifice (32) de la deuxième extrémité du boîtier (22) et ledit câble.

10. Dispositif de raccord arrière selon la revendication 9, caractérisé en ce que lesdits moyens amovibles comportent des moyens de solidarisation sur ledit boîtier et sont aptes à assurer la liaison mécanique entre ledit câble et ledit boîtier.

11. Dispositif de raccord arrière selon l'une quelconque des revendications 5 à 7, 9 et 10, caractérisé en ce qu'il comprend un matériau de remplissage isolant apte à être introduit dans ledit boîtier (22) par une des zones d'épaisseur réduite perforée (46, 48) pour remplir le volume libre de ladite chambre interne (28).

12. Dispositif de raccord arrière selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que lesdits deuxièmes moyens de fixation (42) sont disposés de telle manière qu'ils fixent les deuxièmes moyens de serrage (36) afin que ceux-ci enserrent une portion dénudée de ladite tresse de blindage (18).

13. Dispositif de raccord arrière pour un câble comprenant en outre une deuxième couche conductrice de protection (56) selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que lesdits troisièmes moyens de fixation (44) sont disposés de telle manière qu'ils fixent les troisièmes moyens de serrage (38) afin que ceux-ci enserrent une portion dénudée de ladite deuxième couche conductrice de protection (56).

14. Dispositif de raccord arrière selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que la face interne de ladite première demi-coquille comporte trois évidements borgnes de positionnement, et en ce que chaque mâchoire inférieure des moyens de serrage présente un ergot de positionnement (70) apte à pénétrer dans un évidement de positionnement et en ce que chaque moyen de fixation (40, 42, 44) comprend un évidement de positionnement (72) et en ce que chaque mâchoire supérieure des moyens de serrage (34, 36, 38) comprend un ergot de positionnement (74) apte à pénétrer dans l'évidement de positionnement correspondant.

15. Dispositif de raccord arrière selon la revendication 14, caractérisé en ce que ladite face interne de la première demi-coquille (24) présente deux faces de fixation (78, 80) munies chacune de trois trous de fixation (82) et en ce que chaque moyen de fixation comprend une pièce en forme générale d'arc de cercle présentant deux extrémités de fixation (84, 86) aptes à être appliquées sur lesdites faces de fixation (78, 80) et deux organes de fixation (88, 90) aptes à coopérer avec les trous de fixation (82).

16. Dispositif de raccord arrière selon la revendication 15, caractérisé en ce que les mâchoires inférieures sont en contact électrique sur toute leur périphérie externe avec la face interne de ladite première demi-coquille, en ce que la face externe des mâchoires supérieures sont en contact électrique sur toute leur périphérie avec la face interne desdits moyens de fixation et en ce que la face externe de chaque moyen de fixation est en contact électrique sur toute sa périphérie avec la face interne de la deuxième demi-coquille.

17. Dispositif de raccord arrière selon l'une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisé en ce que les mâchoires inférieures des trois moyens de serrage sont constituées par une unique pièce.

18. Dispositif de raccord arrière selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que ladite ouverture ménagée dans ladite première extrémité (30) du boîtier est disposée selon l'axe longitudinal dudit boîtier (22).

19. Dispositif de raccord arrière selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que ladite ouverture ménagée dans ladite première extrémité (30) du boîtier fait un angle non nul avec l'axe longitudinal dudit boîtier.

20. Dispositif de raccord arrière selon la revendication 1, pour raccorder un câble optique (250) à un connecteur optique, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une pièce amovible (260) formant barillet de forme générale cylindrique et dont la paroi latérale (260a) est munie d'une pluralité de rainures (262) disposées selon la direction de l'axe longitudinal du barillet, ledit barillet étant apte à être fixé sur la demicoquille inférieure (24, 24') par un des moyens de serrage et de fixation.