FR2737697A1 - Toiture de cabine de vehicule, notamment de vehicule de travaux - Google Patents

Abstract

Toiture de cabine de véhicule, notamment de véhicule de travaux, constituée sous forme d'une coque creuse (1) définie par une paroi principale de dessus (2) et une paroi principale de dessous (3) réunies par des parois latérales (4), caractérisée en ce que la paroi principale de dessous (3) supporte des moyens de renouvellement d'air dans la cabine qui sont en communication avec l'extérieur et avec l'intérieur de la cabine et qui comprennent plusieurs dispositifs (14, 15, 16, 18) fixés en divers emplacements de ladite paroi principale de dessous (3) et en ce que le volume intérieur de la toiture en coque creuse (1) est parcouru par au moins une partie de la circulation d'air (19) mise en mouvement par lesdits moyens de renouvellement d'air.

Description

Toiture de cabine de véhicule, notamment de véhicule de travaux.

La présente invention concerne des perfectionnements apportés aux toitures de cabine de véhicule, notamment de véhicule de travaux (véhicules de chantiers et de travaux publics, véhicules agricoles et notamment tracteurs agricoles, etc.) constituées sous forme d'une coque creuse définie par une paroi principale de dessus et une paroi principale de dessous réunies par des parois latérales.

L'invention a essentiellement pour but, partant de cette structure connue dans sa conception générale, de proposer un agencement particulier de mise en oeuvre simple, qui permette de libérer l'espace intérieur de la cabine d'une partie de son équipement, qui permette de réaliser et d'entretenir de façon plus simple et moins onéreuse que par le passé certaines fonctions associées à la cabine, et qui autorise une grande souplesse de positionnement de certains équipements permettant de satisfaire au mieux les exigences des utilisateurs.

A ces fins, une toiture de cabine de véhicule telle que mentionnée plus haut, étant agencée conformément à l'invention, se caractérise essentiellement en ce que la paroi principale de dessous supporte des moyens de renouvellement d'air dans la cabine qui sont en communication avec l'extérieur et avec l'intérieur de la cabine et qui comprennent plusieurs dispositifs fixés en divers emplacements de ladite paroi principale de dessous et en ce que le volume intérieur de la toiture en coque creuse est parcouru par au moins une partie de la circulation d'air mise en mouvement par lesdits moyens de renouvellement d'air.On peut alors faire jouer à la toiture un rôle fonctionnel positif en prévoyant que la toiture en coque creuse constitue un organe de circulation de l'air en mouvement, ou bien encore on peut prévoir que la toiture en coque creuse comporte des cloisons internes définissant plusieurs canaux de circulation de l'air, les cloisons internes pouvant alors être agencées pour définir des canaux indépendants les uns des autres.

Dans un mode de réalisation préféré, la coque creuse renferme au moins un conduit de circulation d'air s'étendant entre au moins deux desdits dispositifs des moyens de renouvellement d'air ; on peut également faire en sorte que la coque creuse renferme en outre des câbles, tuyaux, faisceaux, etc. de liaisons électriques et/ou hydrauliques et/ou pneumatiques et/ou mécaniques.

Dans un exemple de réalisation préféré, les parois principales de dessus et de dessous sont sensiblement plus éloignées l'une de l'autre au voisinage des bords de la toiture que dans la zone centrale de celle-ci et des portions de la paroi principale de dessous situées au voisinage des bords de la toiture sont prédéterminées pour recevoir des dispositifs précitées des moyens de renouvellement d'air, lesquels peuvent comprendre des moyens de climatisation de la cabine.

Enfin, pour simplifier et abaisser le coût de fabrication de la toiture, il est intéressant de réaliser celle-ci en matériau synthétique et on peut avantageusement alors avoir recours, pour sa fabrication, à un processus de rotomoulage, en soi connu, qui permet de réaliser en une seule pièce un élément en coque creuse, et évite les fabrications sous forme de deux pièces distinctes assemblées ensuite l'une à l'autre auxquelles on avait recours jusqu'à présent. En outre, cette technique du rotomoulage laisse une grande liberté pour modifier la conformation du moule, et donc pour adapter la forme du toit aux désirs précis des utilisateurs.

Grâce aux dispositions conformes à l'invention, il est possible de concevoir la toiture non seulement en tant qu'organe de couverture étanche de la cabine, mais aussi en tant qu'élément de structure et d'habillage permettant de supporter un certain nombre d'appareils et de dissimuler des câbles, tuyaux, tubes, fils, etc. Une toiture ainsi conçue et ainsi équipée peut alors être fabriquée en tant que partie composante à part entière de la cabine et être préassemblée pour finalement être mise en place, étant achevée, sur la cabine, un nombre minime de connexions (essentiellement électriques) restant alors à effectuer pour son raccordement au reste du véhicule.

Finalement une toiture ainsi conçue permet une standardisation de fabrication et de montage relativement poussée, tout en gardant l'avantage que des équipements divers puissent être mis en place ou etre omis, sélectivement, en fonction du niveau d'équipement prévu pour le véhicule.

On réalise donc, conformément à l'invention, une toiture d'une relative standardisation, apte toutefois à être individualisée de façon sensible, et dont le prix de revient peut, de ce fait, être notablement abaissé.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit d'un mode de réalisation préféré donné uniquement à titre d'exemple purement illustratif. Dans cette description, on se réfère aux dessins annexés sur lesquels
- la figure l est une vue schématique de dessus d'une toiture de véhicule agencée conformément à l'invention,
- la figure 2 est une vue schématique en coupe selon la ligne 11-11 de la figure 1 ; et
- les figures 3 et 4 sont des vues schématiques en coupe selon les lignes III-III et IV-IV, respectivement, de la figure 1.

Sur les figures 1 à 4 est représentée une toiture destinée à équiper des cabines de véhicule, notamment de véhicules de travaux, tels que des engins de chantiers et de travaux publics, des véhicules agricoles et notamment des tracteurs agricoles, des engins des eaux et forêts, etc.

La toiture est constituée sous forme d'une coque creuse 1 définie par une paroi principale de dessus (paroi extérieure) 2 et une paroi principale de dessous (paroi intérieure) 3 réunies par des parois latérales 4.

Cette toiture en forme de coque creuse est constituée en matériau synthétique et de préférence elle est réalisée par une technique de rotomoulage (moulage par rotation du moule), en soi connue, qui permet d'obtenir, de façon simple et économique, une forme en coque creuse d'une seule pièce.

La paroi principale de dessous 3 présente une zone centrale en redan 5 qui laisse subsister une partie périphérique 6 de plus grande épaisseur.

En outre, au cours du moulage, diverses échancrures, gouttières, cavités, etc. sont ménagées, en tant que de besoin, dans la paroi principale de dessus et/ou dans la paroi principale de dessous et/ou dans les parois latérales.

Ainsi, plusieurs évidements 7 peuvent être ménagés dans la paroi latérale frontale et/ou arrière (cas représenté) pour recevoir des projecteurs électriques respectifs 8 ; la paroi principale de dessous 3 est pourvue, dans sa partie en correspondance avec la partie périphérique plus épaisse 6 de la toiture, d'une gouttière périphérique 9 destinée à recevoir le bord de la cloison de la cabine (cloison pleine et/ou cloison vitrée) ainsi que le joint d'étanchéité correspondant.

La zone centrale en redan 5 de la paroi principale de dessous 3 est délimitée périphériquement par une portion de cloison de raccordement 10 sensiblement inclinée (par exemple de l'ordre de 45 ) de telle manière que puissent y être fixés divers organes facilement visibles, et/ou accessibles manuellement par le conducteur, tels que des boutons de commande 11, un plafonnier 12 d'éclairage de la cabine, etc.

En outre, la paroi principale de dessous 3 est agencée (par exemple zones prémarquées et/ou prédécoupées) pour recevoir et supporter un certain nombre d'éléments d'équipement de la cabine, en particulier pour la ventilation et/ou la climatisation de celle-ci.

A cet effet, sur un de ses côtés (à titre d'exemple, sur le bord gauche sur la fig. 1), la toiture présente une partie 13 en saillie ou en débord et, sur la portion correspondante de la paroi principale de dessous et à l'extérieur de la gouttière 9, est prévu un orifice 14 muni d'une grille 15 : ledit orifice 14 établit donc une communication entre l'extérieur et l'intérieur de la coque creuse 1.

A l'intérieur de la coque creuse 1 est logé un bloc ventilateur et/ou climatiseur 16 qui est installé également dans une partie en saillie de la toiture. Cette partie en saillie peut être une seconde partie en saillie 17 de la toiture, par exemple située symétriquement par rapport à la première partie en saillie 13 comme montré à la fig. 1 toutefois, la seconde partie en saillie peut être disposée différemment, de façon non symétrique. Le bloc 16 peut également être installé dans la même partie en saillie que l'orifice 14. De même, l'orifice 14 et/ou le bloc 16 peuvent être installés dans une même partie en saillie ou dans deux parties respectives en saillie de la toiture qui sont situées au droit des faces frontales et/ou arrière de la cabine.

Des distributeurs d'air 18, alimentés à partir du bloc 16, sont montés sur la paroi principale de dessous 3, à l'intérieur du périmètre défini par la gouttière 9, par exemple dans les quatre angles de la cabine, pour la distribution d'air dans celle-ci.

Du fait de sa constitution en coque creuse et de son mode de fabrication qui assure son étanchéité, la toiture peut servir à véhiculer tout ou partie des circulations d'air nécessaires à l'aération de la cabine. Selon le nombre et la nature des équipements prévus à cet effet, la coque creuse 1 peut constituer, en tant que tel, un organe de circulation d'air et/ou il est possible de lui faire comporter des cloisons internes définissant plusieurs canaux, notamment indépendants les uns des autres, de circulation de l'air.

Ainsi, dans l'exemple représenté sur les figures 1 à 4, le bloc 16 est équipé d'un ventilateur d'aspiration d'air qui est en prise directe avec le volume intérieur de la coque creuse 1 : le ventilateur aspire ainsi de l'air extérieur à travers l'orifice 14 situé à l'opposé et l'air traverse (flèche 19) la coque creuse pour lui parvenir.

A la sortie du bloc 16, l'air traité est refoulé en direction des distributeurs 18 soit par des canaux préformés au cours du moulage de la coque creuse comme indiqué plus haut, soit par des conduits souples 20 rapportés dans la coque creuse comme représenté.

De la même manière, on peut faire courir dans la coque creuse 6 des éléments filiformes (fils, câbles et faisceaux électriques, tubes et conduits pneumatiques ou hydrauliques, câbles de commande mécanique à distance, etc.) nécessaires au fonctionnement des composants associés à la toiture, voire faire passer dans la coque creuse et dans les montants soutenant celle-ci de tels éléments filiformes s'étendant entre des emplacements éloignés dans la cabine.

En option il est également envisageable d'équiper le toit agencé conformément à l'invention avec un panneau ouvrant (dit "toit ouvrant") par exemple tel que celui décrit dans le document FR 2 695 596 qui présente de nombreux avantages fonctionnels. A cet effet, on prévoit dans la toiture une ouverture 21 de dimensions appropriées, située selon les demandes dans la moitié arrière, ou dans la moitié avant ou dans la partie centrale de la toiture. Bien entendu, cette ouverture 21 est prévue et réalisée dès la fabrication de la toiture et l'ouverture 21 est constituée par deux lumières ouvertes respectivement dans les parois principales de dessus 2 et de dessous 3, en regard l'une de l'autre, et par une paroi latérale s'étendant entre lesdites parois principales (voir fig. 2). De part et d'autre des bords longitudinaux de l'ouverture 21, la paroi principale de dessus 2 peut être conformée pour constituer deux gouttières 22 destinées à servir de rails de guidage pour le mécanisme 24 du panneau ouvrant 23. En outre, le pourtour de l'ouverture 21 peut être aménagé de manière que le panneau 23 soit situé en affleurement de la paroi 2 lorsqu'il est en position fermée et, éventuellement, en position d'ouverture totale (sur la fig. 2, le panneau 22 est représenté dans ses trois positions possibles : fermé, entrouvert, totalement ouvert).

Comme il va de soi et comme il résulte déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à ceux de ses modes d'application et de réalisation qui ont été plus particulièrement envisagés ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Toiture de cabine de véhicule, notamment de véhicule de travaux, constituée sous forme d'une coque creuse (1) définie par une paroi principale de dessus (2) et une paroi principale de dessous (3) réunies par des parois latérales (4), caractérisée en ce que la paroi principale de dessous (3) supporte des moyens de renouvellement d'air dans la cabine qui sont en communication avec l'extérieur et avec l'intérieur de la cabine et qui comprennent plusieurs dispositifs (14, 15, 16, 18) fixés en divers emplacements de ladite paroi principale de dessous (3) et en ce que le volume intérieur de la toiture en coque creuse (1) est parcouru par au moins une partie de la circulation d'air (19) mise en mouvement par lesdits moyens de renouvellement d'air.

2. Toiture de cabine de véhicule selon la revendication 1, caractérisée en ce que la toiture en coque creuse (1) constitue, en tant que tel, un organe de circulation de l'air en mouvement.

3. Toiture de cabine de véhicule selon la revendication 2, caractérisée en ce que la coque creuse (1) comporte des cloisons internes définissant plusieurs canaux de circulation de l'air.

4. Toiture de cabine de véhicule selon la revendication 3, caractérisée en ce que les cloisons internes sont agencées pour définir des canaux indépendants les uns des autres.

5. Toiture de cabine de véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la coque creuse (1) renferme au moins un conduit de circulation d'air (20) s'étendant entre au moins deux (16, 18) desdits dispositifs des moyens de renouvellement d'air.

6. Toiture de cabine de véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que la coque creuse (1) renferme en outre des câbles, tuyaux, faisceaux, etc. de liaisons électriques et/ou hydrauliques et/ou pneumatiques et/ou mécaniques.

7. Toiture de cabine de véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que les parois principales de dessus (2) et de dessous (3) sont sensiblement plus éloignées l'une de l'autre au voisinage des bords de la toiture que dans la zone centrale de celleci et en ce qu'au moins une portion (13, 17) de la paroi principale de dessous (3) située au voisinage des bords de la toiture est prédéterminée pour recevoir des dispositifs précitées des moyens de renouvellement d'air.

8. Toiture de véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que les moyens de renouvellement d'air comprennent des moyens de climatisation de la cabine.

9. Toiture de véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, équipée d'un toit ouvrant, caractérisée en ce qu'elle comporte une ouverture (21) constituée par deux lumières qui sont ouvertes en vis-à-vis respectivement dans les parois principales de dessus (2) et de dessous (3) et par une paroi latérale s'étendant entre lesdites parois principales, et en ce que la paroi principale de dessus (2) est conformée pour définir deux gouttières (22) le long des bords longitudinaux de la lumière correspondante et formant des rails de guidage pour un mécanisme (24) actionnant un panneau ouvrant (24) de toit ouvrant.

10. Toiture de véhicule selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que la coque creuse est fabriquée en matériau synthétique par mise en oeuvre d'un processus de rotomoulage en soi connu.