FR2737226A1 - Banc a broches - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un banc à broches comprenant une unité d'entraînement (9), des ailettes (3) comportant des doigts presseurs qui se posent par effet centrifuge sur des bobinots (5) et une unité d'exploitation et de commande (7). Ce banc à broches est caractérisé par le fait que l'unité d'exploitation et de commande (7) commande automatiquement ou à la demande l'unité d'entraînement (9), soit d'une manière telle que les ailettes (3) tournent à une première vitesse de rotation de consigne, celle-ci étant inférieure à la vitesse de rotation qui est nécessaire pour l'accrochage automatique de la mèche sur un ou plusieurs bobinots (5), soit, en vue de cet accrochage, d'une manière telle que les ailettes (3) tournent à une deuxième vitesse de rotation de consigne qui est supérieure à la première. Application à la filature.

Description

i

- DESCRIPTION -

L'invention concerne un banc à broches comprenant: a) une unité d'entraînement, b) les ailettes du banc à broches comportant des doigts presseurs qui se posent par effet centrifuge sur des zones d'accrochage des bobinots, et comprenant: c) une unité d'exploitation et de commande pour la

commande de l'unité d'entraînement.

La mise en marche des bancs à broches, par exemple après que l'on a remédié à une rupture de mèche ou après qu'une opération de changement des bobines a été terminée, a lieu en règle générale d'une manière telle que la vitesse du

banc à broches n'augmente pas immédiatement jusqu'à sa vites-

se de rotation de régime lors de la mise en marche, et qu'il reste au contraire pendant un certain temps à une vitesse de rotation nettement plus faible que l'on appelle une vitesse de rotation de consigne jusqu'à ce qu'il accélère finalement pour atteindre la vitesse de rotation de régime. La vitesse de rotation de consigne sert à maintenir faibles les forces qui agissent sur la mèche pendant la phase de début, car il faudrait craindre sinon que la mèche ne casse à nouveau dans la région d'un endroit de rattachement ou, respectivement, que la mèche ne soit retirée de la zone d'accrochage d'un bobinot vide. En outre, une observation de la mise en marche

du banc à broches par l'opérateur est rendue possible.

Comme cela est connu par exemple par le document DE-31 19 000-C2, le fonctionnement du banc à broches à une vitesse de rotation de consigne pendant une courte durée peut servir en outre à empêcher que la mèche ne forme une flèche entre le banc d'étirage et l'entrée dans le banc à broches,

afin d'éviter des ruptures de mèche qui seraient éventuelle-

ment causées de ce fait. A cette fin, des doigts presseurs qui sont prévus sur les ailettes sont amenés automatiquement en appui sur les bobinots lors de la mise en marche du banc à broches après une opération de changement des bobines, ce qui, au moyen des doigts presseurs, amène les extrémités des mèches en appui sur des zones d'accrochage que présentent les bobinots vides. Pour éliminer la formation sur la mèche d'une flèche qui prend naissance du fait que, même si le banc d'étirage fournit des mèches avant le début de la mise en marche de la machine, leur accrochage a lieu en étant retardé dans le temps, la vitesse destinée au renvidage des mèches sur les bobinots est alors choisie, pendant le fonctionnement à la vitesse de rotation de consigne, à une valeur légèrement

supérieure à sa vitesse d'amenée.

Si les doigts presseurs des ailettes du banc à bro-

ches sont conformés d'une manière telle que l'application de

ces doigts presseurs sur la zone à effet d'accrochage renfor-

cé des bobinots ait lieu sous un effet centrifuge lors de la mise en marche des ailettes, comme cela est connu par la demande de brevet allemand publiée avant examen n 15 60 317, une certaine vitesse de rotation minimale est nécessaire pour atteindre une force de pressage suffisamment élevée, et elle

peut être par exemple égale à 200 tours par minute.

Il existe d'autre part un risque qu'à cause du

choix d'une vitesse de rotation de consigne élevée de ce gen-

re, et après une nouvelle mise en marche du banc à broches après que l'on a remédié à une rupture de mèche, les forces exercées sur l'endroit du rattachement de la mèche soient déjà tellement élevées qu'une nouvelle rupture de mèche ait lieu. Une mise en péril de l'opérateur peut aussi se produire lors des interventions manuelles qui sont nécessaires dans la

région des ailettes lorsque les vitesses de rotation de con-

signe sont trop élevées.

En partant de cet état de la technique, le but de l'invention est donc de créer un banc à broches du genre dans lequel l'application des doigts presseurs sur les bobinots a lieu sous un effet centrifuge, mais dans lequel un accrochage

fiable des extrémités des mèches après une opération de chan-

gement des bobines soit assuré, d'une part, et, d'autre part, dans lequel le risque d'une nouvelle rupture de mèche pendant l'augmentation de la vitesse de la machine après une rupture de mèche soit évité, ou, respectivement, dans lequel toute

mise en péril de l'opérateur soit évitée pendant une inter-

vention manuelle lorsque la machine fonctionne à une vitesse

de consigne.

Selon l'invention, ce but est atteint grâce & un

banc à broches du genre spécifié au début qui est caractéri-

sé:

d) par le fait que l'unité d'exploitation et de com-

mande commande automatiquement ou à la demande l'unité d'en-

traînement d'une manière telle que les ailettes tournent à une première vitesse de rotation de consigne, celle-ci étant inférieure à la vitesse de rotation qui est nécessaire pour l'accrochage automatique de la mèche sur un ou plusieurs bobinots, et:

e) par le fait que l'unité d'exploitation et de com-

mande, en vue de l'accrochage automatique de la mèche sur un ou plusieurs bobinots, commande l'unité d'entraînement d'une

manière telle que les ailettes tournent à une deuxième vites-

se de rotation de consigne qui est supérieure à la première

vitesse de rotation de consigne.

Dans le banc à broches selon l'invention, il est prévu deux vitesses de rotation de consigne différentes, cependant qu'il est prévu une première vitesse de rotation de

consigne qui est la plus faible, par exemple pour l'augmenta-

tion de la vitesse de la machine après une rupture de fil, ou pour la mise en place d'une position déterminée des ailettes ou pour permettre une manipulation sans danger dans la région des ailettes lorsque la machine fonctionne à la vitesse de rotation de consigne, et une deuxième vitesse de rotation de consigne pour l'augmentation de la vitesse de la machine

après une opération d'enlèvement des bobines.

Il en résulte l'avantage qu'après une opération d'enlèvement des bobines, et grâce au choix d'une deuxième vitesse de rotation de consigne qui est suffisamment élevée, on est assuré que les doigts presseurs portent sur la zone d'accrochage des bobinots avec assez de force et que les

extrémités des mèches sont donc saisies d'une manière fiable.

Grâce au fait qu'il est prévu une première vitesse de rota-

tion de consigne qui est la plus faible, on obtient en outre l'avantage que, lors de la mise en marche du banc à broches, par exemple après une rupture de fil, ce sont seulement des forces relativement faibles qui agissent sur la mèche, de sorte que l'on évite d'une manière sûre une nouvelle rupture

du fil dans la région o les extrémités de mèches sont ratta-

chées. Bien entendu, non seulement on peut utiliser la pre-

mière vitesse de rotation de consigne pour éviter de nouvel-

les ruptures de mèche dans la région située entre le banc d'étirage et la bobine après que l'on a remédié à une rupture de mèche, mais aussi on peut l'utiliser par exemple, après un rattachement des extrémités de rubans du côté de l'entrée du banc d'étirage, pour réduire les forces qui agissent sur cet

endroit de rattachement dans la totalité de la zone de trai-

tement de la machine, et en particulier entre la sortie du

banc d'étirage et la bobine.

En règle générale, la première vitesse de rotation de consigne peut être déclenchée par une touche ou par un

commutateur qui est relié à l'unité d'exploitation et de com-

mande de la machine. Après un actionnement correspondant de la touche ou du commutateur, la première vitesse de rotation de consigne peut être ici atteinte dans une opération de mise en marche aussi bien en partant de la vitesse de rotation zéro qu'en partant de la vitesse de rotation de régime. Le

premier cas se présente par exemple pour une nouvelle augmen-

tation de la vitesse de la machine après une rupture de mèche, et le second cas se présente par exemple avant ou après un rattachement des extrémités de rubans à l'entrée du

banc d'étirage.

Dans la forme de réalisation préférée du banc à

broches selon l'invention, il est prévu une touche ou un com-

mutateur qui sert à déclencher la deuxième vitesse de rota-

tion de consigne pour une nouvelle augmentation de la vitesse

de la machine après une opération d'enlèvement des bobines.

En liaison avec l'unité de commande et d'exploita-

tion, les touches ou les commutateurs peuvent être conformés d'une manière telle que, dans le cas d'une accélération de la

machine en partant de la vitesse de rotation zéro pour arri-

ver à la vitesse de rotation de consigne que l'on souhaite, on accélère tout d'abord jusqu'à la vitesse de rotation de consigne, puis on arrête à nouveau la machine. L'augmentation finale de la vitesse de la machine a lieu ensuite grâce à

l'actionnement d'une touche marche-arrêt séparée. Bien enten-

du, on peut aussi procéder d'une manière telle qu'il ne soit

prévu qu'une seule touche de mise en marche dont l'actionne-

ment produit tout d'abord l'accélération de la machine jus-

qu'à la vitesse de rotation de consigne que l'on souhaite, et que celleci soit conservée aussi longtemps que l'on appuie sur la touche. L'augmentation de la vitesse de la machine jusqu'à la vitesse de rotation de régime a lieu ensuite après

que l'on a relâché la touche.

Si la vitesse du banc à broches doit être diminuée depuis la vitesse de rotation de régime jusqu'à la première

vitesse de rotation de consigne, par exemple pour le ratta-

chement d'extrémités de rubans à l'entrée du banc d'étirage, et si elle doit être augmentée à nouveau jusqu'à la vitesse de rotation de régime après que l'endroit du rattachement a

parcouru la zone de traitement de la machine, une autre tou-

che ou un autre commutateur peut être aussi prévu à cette fin. Bien entendu, cette fonction et la fonction de mise en marche de la machine après une rupture de mèche peuvent être aussi mises en oeuvre au moyen de la même touche, l'unité d'exploitation et de commande devant posséder à cette fin un

programme correspondant, de sorte que la fonction correspon-

dante peut être déclenchée lors d'un actionnement de la tou-

che ou du commutateur en fonction de l'état de la machine qui

est présent à chaque fois ou qui précède, respectivement.

Dans la forme de réalisation préférée du banc à broches selon l'invention, les ailettes de la machine ou les zones de travail concernées, respectivement, sont recouvertes par un ou plusieurs capots à ouvrir dont la position ouverte

ou fermée peut être détectée au moyen d'un ou plusieurs cap-

teurs. Aussitôt qu'à l'aide des signaux des capteurs qui lui sont amenés, l'unité d'exploitation et de commande détecte ne serait-ce qu'un seul capot se trouvant dans la position ouverte, elle limite la vitesse de l'unité d'entraînement à une vitesse qui est égale au maximum à la première vitesse de rotation de consigne. Dans le cas o la machine se trouve déjà à l'arrêt à ce moment, ce signal ne produit bien entendu

aucun effet.

Il en résulte l'avantage que toute mise en péril de l'opérateur est écartée lors d'une manipulation dans la

région de travail des ailettes.

Au cas o la valeur de la deuxième vitesse de rota-

tion de consigne peut être choisie à un niveau assez bas pour que toute mise en péril de l'opérateur soit écartée même à cette vitesse, la vitesse de la machine peut être limitée aussi à la deuxième vitesse de rotation de consigne, laquelle

est plus élevée, lorsqu'au moins un capot est ouvert.

Dans une autre forme de réalisation du banc à bro-

ches selon l'invention, il peut être prévu un ou plusieurs détecteurs de rupture de ruban ou de mèche dont les signaux sont amenés à l'unité d'exploitation et de commande. On

obtient de cette manière l'avantage que l'unité d'exploita-

tion et de commande peut détecter à l'aide du signal de rup-

ture de mèche qui lui est amené si, lors d'une mise en marche consécutive de la machine, il s'agit d'une mise en marche à

la suite d'une rupture de mèche précédente, et si, en réac-

tion à cela, il faut réaliser en tout cas la mise en marche à la première vitesse de rotation de consigne qui est la plus faible. Dans une autre conformation du banc à broches selon l'invention, un signal de fin de levée peut être amené à l'unité d'exploitation et de commande et, dans le cas o un signal de ce genre est présent, l'opération de mise en marche

suivante est réalisée automatiquement par l'unité d'exploita-

tion et de commande à la deuxième vitesse de rotation de con-

signe qui est la plus élevée et qui est nécessaire & cette fin. Dans une forme de réalisation de ce genre, s'il est prévu en supplément une surveillance des capots de la région

des ailettes par un ou plusieurs capteurs, l'unité d'exploi-

tation et de commande peut engendrer un signal de défaut dans

le cas o, lors du démarrage d'une nouvelle levée, la posi-

tion ouverte d'au moins un capot est détectée. En effet, un

accrochage sûr des extrémités de mèches par la zone d'accro-

chage des bobinots vides ne serait pas assuré dans le cas d'une limitation de la vitesse de rotation à la première vitesse de rotation de consigne qui est alors absolument nécessaire. Pour cette raison, le démarrage d'une nouvelle levée est alors empêché de préférence dans cette forme de

réalisation de l'invention.

Dans ce qui suit, l'invention est expliquée d'une manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation représenté sur le dessin. Les figures du dessin montrent: La figure 1 une vue d'un côté d'un banc à broches selon l'invention, et:

La figure 2 une représentation schématique des élé-

ments constitutifs du banc à broches selon la figure 1 qui

sont importants pour la compréhension de l'invention.

La figure 1 montre une vue de côté d'un banc à bro-

ches selon l'invention dans lequel des rubans à traiter pro-

venant de pots 2 sont amenés d'une manière habituelle à un banc d'étirage 1. Le banc à broches comporte deux rangées d'ailettes 3 à chacune desquelles une mèche est amenée depuis la sortie du banc d'étirage 1. Comme cela est représenté sur la figure 2, le banc d'étirage 1 peut être constitué par

trois paires de cylindres.

Chaque mèche est guidée dans l'ailette concernée jusqu'au côté inférieur d'un bras d'ailette, et elle s'étend depuis celui-ci vers un bobinot 5 sur lequel la mèche est enroulée pour former une bobine. Les bobinots 5 sont enfoncés

sur des broches qui sont entraînées par une unité d'entraine-

ment 9 et qui sont disposées sur un banc, celui-ci étant

entraîné en pouvant être déplacé verticalement. L'entraîne-

ment du banc a lieu ici le plus souvent d'une manière telle que l'on obtienne une bobine dont la forme est biconique. Les entraînements du banc d'étirage, des ailettes, des broches et du banc sont synchronisés entre eux en suivant les lois de la

filature. A cette fin, l'unité d'entraînement 9 peut compor-

ter par exemple un moteur d'entraînement central qui est pourvu d'une transmission à embranchements correspondante ou plusieurs moteurs d'entraînement qui sont associés chacun à

une fonction d'entraînement ou à plusieurs.

Comme cela est également représenté sur la figure 1, la région des éléments entraînés, et en particulier la

région des ailettes tournantes, est recouverte par un ou plu-

sieurs capots 23 afin d'empêcher que les opérateurs ne soient mis en danger. Chaque capot peut être ici associé à un groupe

de postes de travail pourvu d'ailettes 3.

Chaque capot peut pivoter depuis une position fer-

mée jusque dans une position ouverte. Pour éviter que les capots ne pivotent en s'étendant très loin dans la région des ailettes 3, ces capots qui peuvent pivoter autour d'un axe

horizontal parallèle à l'axe longitudinal de la machine peu-

vent être réalisés en deux parties, une première partie 23' étant articulée sur une deuxième partie 23". Pour obtenir que la deuxième partie 23" pivote en étant guidée, la deuxième partie 23' de chaque capot 23 peut être reliée à la première

partie 23' et au bâti de la machine sous la forme d'un paral-

lélogramme.

Sur la figure 2, on a seulement représenté schéma-

tiquement les éléments du banc à broches représenté sur la figure 1 que sont le banc d'étirage 1 et une ailette 3 d'une rangée d'ailettes, laquelle est pourvue du bobinot associé 5,

ainsi qu'une unité d'exploitation et de commande 7 qui com-

mande d'une manière appropriée une unité d'entraînement 9 du

banc à broches.

Comme on l'a déjà mentionné, l'unité d'entraînement 9 comprend au moins un entraînement par un moteur électrique pour les fonctions d'étirage (banc d'étirage), de torsion

(ailettes) et de renvidage (broches ou bobines, respective-

ment), ainsi que pour le déplacement vertical du banc à bobi-

nes ou du chariot porte-bobines, respectivement, en vue d'en-

gendrer la forme biconique habituelle des bobines. Si les

diverses fonctions doivent pouvoir être remplies à des vites-

ses qui sont aussi indépendantes que possible les unes des autres et qui peuvent être choisies avec un réglage continu, un entraînement par un moteur électrique séparé peut être prévu pour chacune des fonctions précitées, comme cela est connu par exemple par le document DE-34 17 779C2, cependant que les divers entraînements sont commandés par une unité de commande appropriée d'une manière telle que les lois de la filature soient observées. Cette unité de commande peut être

intégrée par exemple à l'unité d'entraînement 9.

Le signal d'une touche marche-arrêt 11 est amené à

l'unité d'exploitation et de commande 7. Lorsque l'on action-

ne la touche 11 pendant que le banc à broches est à l'arrêt,

il se produit une accélération de la machine depuis la vites-

se de rotation zéro jusqu'à la vitesse de rotation de régime

que l'on souhaite.

Comme on l'a déjà mentionné précédemment, on peut aussi obtenir au moyen de la touche 11 que l'augmentation de la vitesse de la machine à partir de l'arrêt ait lieu d'une manière telle que la machine accélère tout d'abord jusqu'à la vitesse de rotation de consigne souhaitée et que sa vitesse n'augmente jusqu'à la vitesse de rotation de régime qu'après une durée prédéterminée. Ceci peut avoir lieu par exemple

d'une façon telle que, lors d'un premier actionnement (dura-

ble) de la touche 11, on accélère jusqu'à la vitesse de rota-

tion de consigne souhaitée et que celle-ci soit conservée

aussi longtemps que la touche 11 est maintenue dans sa posi-

tion enfoncée. Après que la touche 11 a été relâchée, une nouvelle accélération a lieu ensuite jusqu'à la vitesse de

rotation de régime.

Bien entendu, il est toutefois également possible que le fait d'appuyer une première fois sur la touche 11 et de la relâcher déclenche le processus d'accélération jusqu'à la vitesse de rotation de consigne souhaitée, et que le fait d'actionner à nouveau la touche augmente la vitesse jusqu'à

la vitesse de rotation de régime.

Dans le banc à broches selon l'invention, comme on

doit choisir entre deux vitesses de rotation de consigne dif-

férentes selon la fonction souhaitée, le choix de la fonction

concernée doit avoir lieu par voie manuelle ou automatique.

Pour le choix automatique de la première vitesse de rotation de consigne qui est la plus basse dans le cas d'une rupture de mèche, le signal d'au moins un capteur de rupture de mèche 15 peut être amené à l'unité d'exploitation et de commande 7. Ce capteur amène un signal de rupture de mèche 17 à l'unité d'exploitation et de commande 7 dès qu'il a détecté la rupture d'une seule mèche du banc à broches. Bien entendu, on peut aussi associer à chaque fois un capteur de rupture de mèche séparé à plusieurs postes de travail ou à chaque poste de travail. On peut aussi prévoir d'une manière analogue des capteurs de rupture de ruban (non représentés) en plus des

capteurs de rupture de mèche ou à la place de ceux-ci.

Aussitôt que l'unité d'exploitation et de commande 7 détecte la présence d'un signal de rupture de mèche 17, elle arrête la machine en engendrant un signal approprié 13

qui est destiné à l'unité d'entraînement 9.

De ce fait, l'unité d'exploitation et de commande 7 peut aussi réagir à l'arrêt de la machine qui a eu lieu à

cause d'une rupture de mèche, après que l'on a remédié à cet-

te rupture et que la touche 11 a été actionnée à nouveau, en produisant tout d'abord une accélération jusqu'à la première vitesse de rotation de consigne qui est la plus basse et qui

est nécessaire à cette fin, et en augmentant seulement ensui-

te la vitesse jusqu'à la vitesse de rotation de régime. Comme cela a été mentionné précédemment, l'augmentation de la vitesse jusqu'à la vitesse de rotation de régime peut avoir lieu ici après que l'on a actionné à nouveau la touche 11, ou encore cette augmentation de la vitesse peut être réalisée automatiquement par l'unité d'exploitation et de commande après une durée prédéterminée qui a été mise en mémoire. Cet-

te durée entre le début du processus d'accélération et l'aug-

mentation de la vitesse jusqu'à la vitesse de rotation de régime est choisie de préférence d'une manière telle que, pendant ce temps, on ait renvidé une longueur de mèche telle qu'elle corresponde à la longueur de mèche qui est située entre la sortie du banc d'étirage et la bobine. On évite de

cette manière que des forces excessives n'agissent sur l'en-

droit du rattachement.

Un signal de levée 19 peut être amené en outre à

l'unité d'exploitation et de commande 7. Ceci peut être pro-

duit par exemple au moyen d'une touche ou d'un commutateur (non représenté) que l'on doit actionner manuellement, ou

encore par une commande principale de la machine.

L'unité d'exploitation et de commande 7 arrête aus-

si la machine en réaction à la présence d'un signal de fin de levée. Sur la base de cette cause d'arrêt de la machine,

l'unité d'exploitation et de commande 7 peut réaliser la nou-

velle augmentation de la vitesse de la machine après l'achè-

vement de l'opération d'enlèvement des bobines de manière à

accélérer tout d'abord jusqu'à la deuxième vitesse de rota-

tion de consigne qui est nécessaire et qui est la plus éle-

vée, et à n'augmenter la vitesse jusqu'à la vitesse de rota-

tion de régime qu'après une durée prédéterminée.

Le signal de départ qui est destiné à remettre en marche la machine peut être produit au moyen de la touche

marche-arrêt 11 ou encore, en particulier lorsque l'enlève-

ment des bobines a lieu automatiquement, d'une manière telle qu'un signal de départ soit engendré automatiquement à la fin de l'opération de changement des bobines et qu'il soit amené

à l'unité d'exploitation et de commande 7.

On peut amener en outre à l'unité d'exploitation et de commande 7 le signal d'au moins un capteur 21 qui détecte si les capots 23 sont dans leur position ouverte ou fermée, respectivement, ces capots étant prévus dans les régions des ailettes 3 pour éviter que les opérateurs ne soient mis en danger par ces ailettes qui tournent rapidement. Bien enten-

du, un capteur séparé peut être associé à chaque fois à plu-

sieurs capots ou à chaque capot à la place d'un capteur uni-

que. Pour des raisons de sécurité, il est nécessaire

que, dans le cas o un signal du ou des capteurs 21 est pré-

sent, l'unité d'exploitation et de commande 7 limite la vitesse de rotation des ailettes à une vitesse de rotation

maximale prédéterminée. En ce qui concerne ce point, et lors-

que la position ouverte d'un ou plusieurs capots est détec-

tée, il est possible de limiter la vitesse de la machine à la

première vitesse de rotation de consigne qui est la plus fai-

ble et qui est par exemple de 90 tours par minute pour les ailettes. Si toutefois la deuxième vitesse de rotation de consigne qui est la plus élevée devait pouvoir être également choisie en étant égale à une valeur suffisamment faible pour que tout risque pouvant être causé aux opérateurs par les ailettes tournantes soit également écarté dans ce cas, la vitesse de la machine peut être évidemment limitée aussi à la deuxième vitesse de rotation de consigne lorsqu'au moins un

capot est ouvert.

Du fait que la deuxième vitesse de rotation de con-

signe devra être toutefois choisie dans les machines habi-

tuelles en étant supérieure à 200 tours par minute pour que

les extrémités des mèches soient saisies d'une manière fia-

ble, et que la vitesse de rotation des ailettes doit être

inférieure à 90 tours par minute pour éviter que les opéra-

teurs ne soient mis en danger, il est possible de limiter dans ce cas la vitesse de la machine à la première vitesse de rotation de consigne qui est la plus faible. Pour éviter alors des forces excessives sur l'endroit du rattachement à l'intérieur de la zone de traitement de la machine, il faut

conserver également une vitesse de rotation qui est relative-

ment faible. Bien entendu, lorsqu'un capot est ouvert, il existe toutefois également la possibilité de limiter aussi la vitesse de la machine à une troisième vitesse qu'il faut choisir en conséquence. Les signaux d'une autre touche ou de deux autres touches 25 et 27, respectivement, peuvent être amenés en

outre à l'unité d'exploitation et de commande 7.

Au moyen de la touche 25, l'unité d'exploitation et

de commande 7 peut être amenée à produire à force une réduc-

tion de la vitesse de la machine jusqu'à la première vitesse de rotation de consigne en partant de la vitesse de rotation de régime. Ceci peut être nécessaire par exemple lorsqu'il faut rattacher les extrémités de rubans après un changement de pots à l'entrée du banc d'étirage, et qu'il faut empêcher que cet endroit du rattachement ne soit soumis à des forces excessives dans la zone de traitement de la machine entre l'entrée du banc d'étirage et la bobine, et du moins, en tout cas, dans la zone qui est comprise entre la sortie du banc

d'étirage et la bobine.

Après que l'endroit du rattachement a parcouru la totalité de la zone de traitement de la machine, on peut appuyer à nouveau sur la touche 25 et, en réagissant à cela,

l'unité d'exploitation et de commande 7 peut augmenter à nou-

veau la vitesse de la machine jusqu'à la vitesse de rotation

de régime.

Lorsque l'on appuie sur la touche 25 lorsque la machine est arrêtée, l'unité d'exploitation et de commande 7 peut être amenée en outre à produire à force l'augmentation de la vitesse de la machine en utilisant la première vitesse de rotation de consigne qui est la plus faible. En d'autres termes, même lorsqu'un signal de rupture de mèche 17 et un signalde fin de levée 19 sont amenés, les automatismes de

l'unité d'exploitation et de commande 7 peuvent être court-

circuités de cette manière par voie manuelle.

On peut enfin amener à l'unité d'exploitation et de commande 7 le signal d'une autre touche 27 qui sert d'une

manière analogue à amener l'unité d'exploitation et de com-

mande 7 à produire une augmentation de la vitesse du banc à broches depuis l'arrêt en utilisant la deuxième vitesse de rotation de consigne qui est la plus élevée. De cette maniè- re, les automatismes de l'unité d'exploitation et de commande 7 peuvent être à nouveau court- circuités par voie manuelle, même lorsque sont amenés des signaux de rupture de mèche 17

et des signaux de fin de levée 19, respectivement.

En règle générale, la touche 25 de déclenchement de la première vitesse de rotation de consigne qui est la plus faible sera présente en plusieurs exemplaires, par exemple sur le côté arrière de la machine pour remédier aux ruptures de rubans et sur son côté avant pour remédier aux ruptures de mèches ou pour le réglage d'une position angulaire déterminée des ailettes, afin de permettre à un opérateur d'enclencher la première vitesse de rotation de consigne dans pratiquement toutes les positions de manoeuvre. En revanche, il suffit en règle générale que la touche 27 de déclenchement de la

deuxième vitesse de rotation de consigne qui est la plus éle-

vée soit présente en un seul exemplaire, car l'opérateur se trouve habituellement devant le pupitre de commande de la machine pour la mise en route de celle-ci après une opération

d'enlèvement des bobines.

Dans une autre forme de réalisation, la fonction des touches 25 et 27, respectivement, peut être également prévue d'une manière telle qu'un actionnement de la touche concernée lorsque la machine est à l'arrêt produise tout d'abord une accélération jusqu'à la vitesse de rotation de consigne que l'on souhaite, et que la machine soit à nouveau arrêtée après une durée prédéterminée ou, respectivement,

après que la touche a été de nouveau relâchée.

Il en résulte l'avantage que l'on peut réaliser un contrôle manuel après que l'on a remédié à une rupture de mèche ou, respectivement, après que les extrémités de mèches ont été retenues par la zone d'accrochage 5a des bobinots (voir la figure). Dans ce cas, il est possible de réaliser

simplement la touche 11 sous la forme d'une touche marche-

arrêt car, après que les fonctions déclenchées par l'enfonce-

ment des touches 25 et 27, respectivement, ont été remplies, il peut se produire une augmentation immédiate de la vitesse

de la machine jusqu'à la vitesse de rotation de régime.

* Dans une forme de réalisation simplifiée, une com-

mande manuelle de la machine peut avoir lieu toutefois au

moyen des touches 11, 25 et 27, en liaison avec l'unité d'ex-

ploitation et de commande 7, lorsque le signal de fin de

levée et le signal de rupture de mèche sont absents.

Bien entendu, on peut aussi imaginer d'autres pos-

sibilités de choix pour les fonctions souhaitées à la place des possibilités de commande d'un banc à broches présentant deux vitesses de rotation de consigne différentes qui ont été décrites précédemment. A la place de l'utilisation de deux touches 25 et 27, on pourrait aussi utiliser un inverseur au

moyen duquel on choisirait entre les deux vitesses de rota-

tion de consigne. C'est tout au moins l'augmentation de la vitesse du banc à broches depuis l'arrêt qui peut avoir lieu

au moyen de la touche 11.

Claims (9)

- REVENDICATIONS _

1. Banc à broches comprenant: a) une unité d'entraînement (9), b) les ailettes (3) du banc à broches comportant des doigts presseurs qui se posent par effet centrifuge sur des zones d'accrochage (5a) des bobinots (5), et comprenant: c) une unité d'exploitation et de commande (7) pour la commande de l'unité d'entraînement (9), caractérisé:

d) par le fait que l'unité d'exploitation et de com-

mande (7) commande automatiquement ou à la demande l'unité d'entraînement (9) d'une manière telle que les ailettes (3)

tournent à une première vitesse de rotation de consigne, cel-

le-ci étant inférieure à la vitesse de rotation qui est nécessaire pour l'accrochage automatique de la mèche sur un ou plusieurs bobinots (5), et:

e) par le fait que l'unité d'exploitation et de com-

mande (7), en vue de l'accrochage automatique de la mèche sur un ou plusieurs bobinots (5), commande l'unité d'entraînement (9) d'une manière telle que les ailettes (3) tournent à une deuxième vitesse de rotation de consigne qui est supérieure à

la première vitesse de rotation de consigne.

2. Banc à broches selon la revendication 1, caractéri-

sé par le fait que l'unité d'exploitation et de commande (7)

commande automatiquement ou à la demande l'unité d'entraîne-

ment (9) à la première vitesse de rotation de consigne aussi longtemps qu'un endroit de rattachement de la mèche se trouve dans une zone de traitement de la machine, ou aussi longtemps

qu'une mise en péril d'un opérateur par les ailettes tournan-

tes doit être écartée, ou au cas o une position déterminée

des ailettes doit être mise en place.

3. Banc à broches selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que la deuxième vitesse de rotation de consigne peut être déclenchée par une touche ou par un commutateur (11, 27) qui est relié à l'unité d'exploitation

et de commande (7).

4. Banc à broches selon l'une des revendications 1 à

3, caractérisé par le fait que la première vitesse de rota-

tion de consigne peut être déclenchée par une touche ou par un commutateur (11, 25) qui est relié à l'unité d'exploita-

tion et de commande (7).

5. Banc à broches selon l'une des revendications pré-

cédentes, caractérisé par le fait que les ailettes (3) de la machine peuvent être recouvertes par un ou plusieurs capots à ouvrir (23), par le fait qu'il est prévu sur le ou les capots

au moins un capteur (21) qui est relié à l'unité d'exploita-

tion et de commande (7) et qui détecte si les capots (23) sont dans leur position fermée ou ouverte, et par le fait que l'unité d'exploitation et de commande (7) limite la vitesse

de l'unité d'entraînement (9) au maximum à la première vites-

se de rotation de consigne des ailettes (3) dans le cas o un

ou plusieurs capots (23) sont ouverts.

6. Banc à broches selon l'une des revendications pré-

cédentes, caractérisé par le fait qu'il est prévu un ou plu-

sieurs détecteurs de rupture de ruban et/ou de mèche (15) dont les signaux (17) sont amenés à l'unité d'exploitation et de commande (7), et par le fait qu'après la détection d'une rupture de ruban et/ou de mèche, l'unité d'exploitation et de

commande (7) arrête la machine et limite la vitesse de l'opé-

ration de mise en marche suivante dans la phase de départ à

la première vitesse de rotation de consigne.

7. Banc à broches selon l'une des revendications pré-

cédentes, caractérisé par le fait qu'un signal de fin de levée (19) est amené à l'unité d'exploitation et de commande (7), et par le fait que l'unité d'exploitation et de commande (7) accélère l'unité d'entraînement (9) jusqu'à la deuxième vitesse de rotation de consigne pendant l'opération de mise

en marche suivante, du moins pendant une durée prédéterminée.

8. Banc à broches selon la revendication 7, caractéri-

sé par le fait que l'unité d'exploitation et de commande (7)

engendre un signal de défaut dans le cas o, lors du démar-

rage d'une nouvelle levée, le ou les capteurs (21) détectent

qu'au moins un capot (23) est dans sa position ouverte.

9. Banc à broches selon la revendication 8, caractéri-

sé par le fait que l'unité d'exploitation et de commande (7) empêche le démarrage de la nouvelle levée.