FR2732313A1 - Conteneur de transport adapte pour un assemblage modulaire - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un conteneur de transport adapté pour un assemblage modulaire, du type comportant une ossature rigide équipée d'une pièce de coin à chacun des coins du conteneur. Conformément à l'invention, certaines au moins des faces du conteneur (10) présentent, au moins au niveau des arêtes de la face correspondante, des moyens d'accouplement rapide mâles (100) et/ou femelles (200) agencés pour permettre un assemblage face contre face et à pièces de coin jointives avec un autre conteneur, par coopération avec les moyens d'accouplement rapide homologues (200, 100) prévus sur la face correspondante de l'autre conteneur.

Description

La présente invention concerne le domaine des conteneurs de transport du type comportant une ossature rigide équipée d'une pièce de coin à chacun des coins du conteneur, et plus particulièrement l'assemblage de tels conteneurs accolés ou superposés pour former un ensemble monolithique.

Les pièces de coin des conteneurs traditionnels sont réalisés avec une forme générale cubique ou parallélépipédique, avec trois faces présentant une lumière allongée ou empreinte, en se conformant aux normes en vigueur, telles que la norme ISO. Ces pièces de coin sont utilisées pour arrimer le conteneur sur un plateau de support en vue du transport, ou encore pour le levage (au palonnier ou à l'élingue) du conteneur lors de sa manutention.

Lorsque l'on souhaite associer entre eux deux conteneurs adjacents, accolés ou superposés, on utilise en général des dispositifs intermédiaires placés entre deux pièces de coin adjacentes avec des formes coopérant avec les lumières en regard. Cette solution est en effet préférée à un boulonnage direct des pièces de coin entre elles qui serait malaisé et peu rationnel en raison des difficultés d'accessibilité. I1 peut s'agir de dispositifs à formes fixes formant cales de centrage, ou encore de dispositifs à formes tournantes pour constituer un verrou tournant.

Dans tous les cas, ces dispositifs intermédiaires induisent un espace entre les facettes adjacentes des pièces de coin, ce qui interdit un assemblage à pièces de coin jointives.

On est de ce fait limité dans le nombre de conteneurs assemblés pour constituer un ensemble monolithique capable d'être manutentionné en bloc, ces conteneurs étant en outre nécessairement identiques. Cette limitation empêche en particulier un assemblage modulaire de conteneurs par fractionnement d'un volume total imposé par certaines normes de transport civil ou militaire (par exemple le volume parallélépipédique de 2438 mm x 2438 mm x 6058 mm prévu pour un conteneur dit "20 pieds").

De plus, les opérations de mise en place des dispositifs intermédiaires sont répétitives pour chacune des pièces de coin, et, lorsqu'on utilise des verrous tournants, il faut procéder tour à tour à la manipulation individuelle de chaque verrou, et la séquence d'une telle manipulation est souvent imposée lors d'un assemblage ou d'un démontage progressif en raison des problèmes d'accessibilité.

L'invention a pour objet de concevoir un conteneur de transport adapté pour un assemblage modulaire et ne présentant pas les inconvénients et limitations précités.

Ce problème est résolu selon l'invention grâce à un conteneur du type comportant une ossature rigide équipée d'une pièce de coin à chacun des coins du conteneur, caractérisé en ce que certaines au moins des faces du conteneur présentent, au moins au niveau des arêtes de la face correspondante, des moyens d'accouplement rapide mâles et/ou femelles agencés pour permettre un assemblage face contre face et à pièces de coin jointives avec un autre conteneur, par coopération avec les moyens d'accouplement rapide homologues prévus sur la face correspondante de cet autre conteneur.

I1 devient ainsi possible d'assembler très rapidement et avec une grande souplesse de tels conteneurs, avec une optimisation du volume disponible pour un encombrement global imposé, que ces conteneurs soient ou non identiques entre eux.

De préférence, le conteneur est constitué soit par un module de base, cubique ou parallélépipédique, dont les moyens d'accouplement rapide mâles et femelles sont agencés au niveau des arêtes des faces concernées, soit par un module correspondant à un multiple pair du module de base et dont les moyens d'accouplement rapide mâles et femelles sont agencés au niveau des arêtes des faces concernées et aussi au niveau de lignes intermédiaires parallèles à ces arêtes, de façon à permettre un assemblage de modules de même taille ou de tailles différentes pour constituer un ensemble modulaire monolithique.En particulier, le module correspondant à un multiple pair du module de base est déterminé en choisissant ce multiple parmi les nombres deux, quatre, huit, avec pour ces trois modules une largeur double de celle du module de base et pour les deux derniers une hauteur double de celle du module de base.

Une telle modularisation confère une très grande souplesse dans les types de regroupement de conteneurs différents, avec de très nombreuses combinaisons possibles satisfaisant à un même encombrement global imposé.

Avantageusement, le module de base présente sur ses six faces des moyens d'accouplement rapide mâles et femelles.

De préférence alors, le module de base présente sur chaque face une paire de moyens d'accouplement rapide d'une sorte (mâle ou femelle) au voisinage des deux coins d'une même arête, et un moyen d'accouplement rapide de l'autre sorte (femelle ou mâle) au milieu de l'arête qui est opposée à l'arête précitée, et les moyens d'accouplement rapide mâles ou femelles prévus au voisinage des coins sont associés de façon unitaire aux pièces de coin correspondantes.

Conformément à un mode d'exécution avantageux, les moyens d'accouplement rapide mâles et femelles comportent respectivement des pions à tête élargie et des rainures débouchantes en T dimensionnées pour pouvoir emprisonner la tête élargie du pion correspondant. De préférence, les rainures débouchantes en T sont chacune agencées dans une facette d'appui qui est dans le plan commun des facettes des quatre pièces de coin de la face concernée, et ces rainures présentent un chanfrein d'entrée pour faciliter l'insertion de la tête élargie du pion correspondant.

Selon une première possibilité, les pions présentent une deuxième tête élargie pour former un diabolo indépendant, les moyens mâles comportant alors une rainure débouchante en T pour recevoir ladite deuxième tête, cette dernière rainure débouchante en T étant équipée d'une barre transversale de verrouillage associée à cette deuxième tête élargie, et étant orientée dans le même sens que la ou les rainures en T formant les moyens femelles de la face associée du conteneur.

Selon une autre possibilité visant à éviter le risque de chute ou de perte de l'élément indépendant que représente le diabolo précité, on pourra prévoir que les pions sont fixés à demeure sur le conteneur, de préférence par une liaison pivotante de façon à pouvoir s'intégrer à la face correspondante par basculement lorsqu'ils ne sont pas utilisés pour l'assemblage avec un autre conteneur.

Il est par ailleurs intéressant de prévoir un moyen de verrouillage associé à chacune des rainures débouchantes en T des moyens femelles, de façon à verrouiller la tête élargie du pion emprisonnée dans ladite rainure.

De préférence alors, le moyen de verrouillage comporte une barre montée pour coulisser transversalement à la rainure débouchante en T entre une position reculée qui laisse passer la tête du pion associé et une position avancée qui verrouille cette tête dans ladite rainure.

Avantageusement, la barre précitée est montée pour tourner autour de son axe, en étant intégrée à l'arête associée, et elle présente une came permettant de bloquer la tête du pion en fond de rainure.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invent ion apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre, concernant un mode de réalisation particulier, en référence aux figures des dessins annexés, où :
- la figure 1 illustre un assemblage modulaire de conteneurs selon l'invention, formant un ensemble monolithique chargé sur un véhicule et manutentionnable ou stockable en bloc;;
- la figure 2 illustre en a) un conteneur selon l'invention constitué par un module de base présentant sur chacune de ses faces des moyens d'accouplement rapide mâles et femelles (schématisés ici par des cercles et des carrés), et en b), c), d) d'autres conteneurs selon l'invention constitués par un module correspondant à un multiple pair du module de base précité (ce multiple étant ici respectivement huit, quatre, et deux), ces quatre conteneurs servant à former l'ensemble monolithique illustré en figure 1
- les figures 3 et 4 illustrent les faces avant et arrière du module de base précité, avec leurs moyens d'accouplement rapide mâles et femelles associés
- les figures 5 et 6 sont des coupes selon V-v et
VI-VI de la figure 3
- la figure 7 illustre un diabolo indépendant utilisé ici pour constituer chacun des moyens d'accouplement rapide mâles
- les figures 8 à 11 illustrent respectivement les faces latérales droite et gauche, les faces de dessus et de dessous, du module de base (dont on a enlevé les portes latérales venant fermer le conteneur), avec leurs moyens d'accouplement rapide mâles (sans leur diabolo) et femelles associés
- la figure 12 illustre deux conteneurs assemblés par leurs moyens d'accouplement rapide mâles et femelles homologues, avec un assemblage face contre face et à pièces de coin jointives
- la figure 13 est une vue schématique illustrant un ensemble monolithique constitué par l'assemblage de seize modules de base
- les figures 14 et 15 sont des détails illustrant un moyen de verrouillage associé à la rainure débouchante en T formant le moyen femelle d'accouplement rapide
- la figure 16 est une vue en perspective illustrant le moyen de verrouillage précité, avec une barre coulissante et tournante qui présente en outre une came de blocage.

On distingue sur la figure 1 un assemblage modulaire de plusieurs conteneurs 10, 11, 12, 13 selon l'invention, formant un ensemble monolithique 50 (tel qu'un "conteneur 20 pieds") chargé sur un véhicule C. Ces conteneurs sont accolés et/ou superposés, et assemblés entre eux face contre face et à pièces de coin jointives.

Les pièces de coin sont référencées 5, mais, ainsi que cela sera mieux compris en se référant aux figures plus détaillées qui suivent, ces pièces de coin ont ici une structure particulière dans la mesure où elles intègrent des moyens d'accouplement rapide mâles ou femelles agencés pour permettre un tel assemblage à pièces de coin jointives avec un autre conteneur. L'ensemble monolithique 50 comporte en l'espèce deux petits conteneurs 10 disposés sur un conteneur 11 de même hauteur, correspondant ainsi à un conteneur double, puis un conteneur 12 correspondant à deux conteneurs 11 ou quatre petits conteneurs 10, et enfin un conteneur 13 correspondant à deux conteneurs 12, ou quatre conteneurs 11, ou huit petits conteneurs 10.L'ensemble monolithique 50 ainsi constitué n'est là que pour illustrer l'une des nombreuses combinaisons de conteneurs assemblés, conformément à un assemblage modulaire, grâce aux moyens d'accouplement rapide associés. Sur la représentation schématique de la figure 1, on a également noté en 6 des pièces d'appui et d'accouplement rapide qui sont prévues sur les conteneurs 11, 12, 13, à un emplacement autre que celui de leurs coins. Ceci permet déjà de comprendre qu'il est possible d'assembler entre eux des conteneurs de tailles différentes et aussi de démonter, à partir de l'ensemble monolithique complet, un conteneur individuel ou un groupe de conteneurs. On obtient ainsi une polyvalence remarquable permettant une modularisation d'une charge monobloc qui peut être aisément manutentionnée ou stockée, ou chargée sur un plan de support.Par ailleurs, l'assemblage à pièces de coin jointives permet une excellente transmission des efforts d'un conteneur à l'autre et confère une rigidité en flexion très appréciable à tout ensemble monolithique allongé formé de conteneurs ainsi assemblés. Un tel chargement sera donc parfaitement apte non seulement au transport routier, mais aussi au transport maritime ou aérien.

Conformément à une caractéristique essentielle de l'invention, certaines au moins des faces de chaque conteneur présentent, au moins au niveau des arêtes de la face correspondante, des moyens d'accouplement rapide mâles et/ou femelles agencés pour permettre un assemblage face contre face et à pièces de coins jointives avec un autre conteneur, par coopération avec les moyens d'accouplement rapide homologues prévus sur la face correspondante de cet autre conteneur.

Sur la figure 2, on a présenté en a) le conteneur 10 précité dont les faces visibles présentent des moyens d'accouplement rapide mâles 100 et femelles 200, représentés ici de façon très schématique respectivement par des cercles et des carrés.

Conformément à une caractéristique avantageuse de l'invention, le conteneur est constitué soit par un module de base, cubique ou parallélépipédique, tel que le module 10 présentement illustré, dont les moyens d'accouplement rapide mâles et femelles 100, 200 sont agencés au niveau des arêtes des faces concernées, soit par un module correspondant à un multiple pair du module de base précité, et dont les moyens d'accouplement rapide mâles et femelles 100, 200 sont agencés au niveau des arêtes des faces concernées et aussi au niveau de lignes intermédiaires parallèles à ces arêtes, de façon à permettre un assemblage de modules de même taille ou de tailles différentes pour constituer un ensemble modulaire monolithique. Ceci est illustré sur la figure 2 par les conteneurs 11, 12, 13, pour lesquels le multiple pair est choisi respectivement égal à deux, quatre, et huit.Pour chacun de ces modules 11, 12, 13, la largeur est choisie de façon à être le double de celle du module de base 10, et, pour les conteneurs 12, 13, la hauteur est choisie de façon à être le double de celle du module de base 10.

De préférence, le module de base 10 présente sur ses six faces, des moyens d'accouplement rapide mâles et femelles 100, 200. Sur la figure 2, on a noté 10.1, 10.2, 10.3, 10.4, 10.5, 10.6 respectivement la face avant, la face arrière, la face latérale gauche, la face latérale droite, la face de dessus et la face de dessous. Pour ce module de base, les moyens d'accouplement rapide mâles et femelles 100, 200 sont tous agencés au niveau des arêtes des faces concernées. On a plus précisément prévu sur chaque face une paire de moyens d'accouplement rapide d'une sorte (mâle ou femelle) au voisinage des deux coins d'une même arête, et un moyen d'accouplement rapide de l'autre sorte (femelle ou mâle respectivement) au milieu de l'arête qui est opposée à l'arête précitée.

Pour le module 11, qui correspond à deux fois le module de base précité, on a de même prévu des moyens d'accouplement rapide mâles et femelles 100, 200 au niveau des arêtes des six faces 11.1, 11.2, 11.3, 11.4, 11.5, 11.6 de ce module, mais, on a également prévu de tels moyens d'accouplement rapide au niveau de lignes intermédiaires parallèles à ces arêtes (on distingue ici de telles lignes 15, 16 qui correspondent au plan virtuel de séparation entre deux modules de base).

Pour le module 12, qui correspond à quatre fois le module de base 10, on a ici prévu des moyens d'accouplement rapide sur les seules faces avant 12.1 et arrière 12.2 du conteneur, non seulement au niveau des arêtes de ces faces, mais aussi au niveau de lignes intermédiaires 15, 17 parallèles aux arêtes. On pourra naturellement prévoir de tels moyens d'accouplement rapide également sur les faces latérales 12.3, 12.4, mais, dans le mode d'utilisation illustré ici, ces faces sont exemptes de moyens d'accouplement rapide dans la mesure où le module 12 possède déjà la section verticale de l'ensemble monolithique que l'on veut réaliser.De même, pour le module 13, les moyens d'accouplement rapide sont seulement prévus sur les faces avant 13.1 et arrière 13.2 du conteneur, et là encore à la fois au niveau des arêtes des faces concernées, et aussi au niveau de lignes intermédiaires 15, 17 parallèles aux arêtes. Si l'on considère par exemple la face arrière d'un module multiple, c'est-à-dire la face 11.2 ou 12.2 ou 13.2, il est aisé de comprendre que l'on peut venir assembler à l'une des deux ou quatre places possibles, un module de base 10. De même, il est possible d'assembler sur la face avant ou la face arrière des modules 12 et 13 un ou deux modules 11, en utilisant alors seulement les moyens d'accouplement rapide prévus au niveau des arêtes de ces faces.

Dans tous les cas, l'agencement des moyens d'accouplement rapide mâles et femelles sera prévu pour qu'il y ait correspondance entre moyens d'accouplement homologues lorsque les conteneurs à assembler sont accolés ou superposés.16
On va maintenant décrire plus en détail la structure du conteneur 10 constituant le module de base précité, en se référant aux figures 3 à 11. Il sera ensuite aisé d'en déduire la structure des modules multiples 11, 12, 13 dont les moyens d'accouplement rapide sont organisés comme illustré sur la figure 2.

Sur la figure 3, on distingue la face avant 10.1 de module 10, bordée en ses quatre coins par des pièces de coin 5 présentant une lumière allongée ou empreinte traditionnelle 7. Cette face avant 10.1 présente ici un unique moyen d'accouplement rapide mâle 100 disposé au milieu d'une arête verticale, et deux moyens d'accouplement rapide femelles 200 disposés au niveau des deux coins de l'arête verticale opposée. Ainsi que cela est visible sur la figure 4, on trouvera naturellement sur la face arrière 10.2, des moyens d'accouplement rapide homologues, avec un moyen femelle 200 en milieu d'arête et deux moyens mâles 100 aux coins de l'arête opposée.

En l'espèce, les moyens d'accouplement rapide mâles 100 comportent des pions 102 à tête élargie en saillie, et les moyens d'accouplement rapide femelles 200 comportent des rainures débouchantes en T 201 qui sont dimensionnées pour emprisonner la tête élargie du pion correspondant.

Sur la figure 3, on a noté 5.1 les facettes des quatre pièces de coin 5 de la face concernée. On constate que les deux rainures débouchantes en T 201 sont chacune agencées dans une facette d'appui 215 qui est dans le plan commun des facettes 5.1 coplanaires des quatre pièces de coin, et présentent un chanfrein d'entrée 202 pour faciliter l'insertion de la tête élargie du pion correspondant.

Sur la figure 3, chacune des deux facettes d'appui 215 se confond avec la facette 5.1 de la pièce de coin correspondante. Comme cela est visible sur la figure 4, on retrouve cet agencement pour l'unique moyen femelle 200 prévu sur la face arrière 10.2, mais la facette d'appui 215 correspon dante est alors disjointe des facettes 5.2 coplanaires des pièces de coin 5. Cette dernière facette 215 est cependant dans le plan commun des facettes 5.2 précitées.

On a prévu pour les moyens mâles 100 des pions 102 qui sont en saillie par rapport à une facette d'appui 115 homologue de la facette d'appui 215 correspondante des moyens femelles 200.

Dans le mode d'exécution particulier représenté ici, les pions 102 présentent une deuxième tête élargie 104 qui est reçue dans une rainure débouchante en T associée 101 faisant partie des moyens mâles 100, de sorte que de tels pions 102 forment ici un diabolo indépendant. Un tel diabolo est illustré sur la figure 7, où l'on distingue les deux têtes élargies 103, 104 dont les faces d'extrémité sont inclinées coniquement avec un angle d'environ 100, lesdites têtes étant réunies par une âme centrale cylindrique 105.

On distingue ainsi sur la figure 3, une facette 115 associée au moyen d'accouplement rapide mâle 100, qui présente la rainure débouchante en T 101, au voisinage d'une réservation 106 visant à faciliter la mise en place du diabolo indépendant 102, de façon à loger la deuxième tête 104 de ce diabolo dans la rainure débouchante en T 101. Comme pour les facettes 215, la facette d'appui 115 est dans le plan commun des facettes 5.1 des quatre pièces de coin.

Comme cela est visible sur la figure 4, les moyens d'accouplement rapide mâles 100 prévus sur la face arrière 10.2 sont analogues aux précédents, si ce n'est qu'ils sont intégrés aux pièces de coin correspondantes 5, comme c'était le cas pour les deux moyens femelles 200 prévus pour la face avant 10.1. Ainsi, les moyens d'accouplement rapide mâles ou femelles 100, 200 prévus au voisinage des coins, sont tous associés de façon unitaire aux pièces de coin correspondantes 5.

On notera subsidiairement la présence d'un plancher monobloc 8 en aluminium gaufré, que l'on distingue au niveau d'encoches prévues sur les quatre côtés pour la manutention du conteneur par un engin à fourches, de la même façon que pour la manutention de palettes. On distingue également dans les faces 10.1 et 10.2 des reliefs parallèles 9 destinés à former des glissières internes permettant de disposer à l'intérieur du conteneur des plateaux de support horizontaux.

Les coupes des figures 5 et 6 permettent de mieux distinguer la structure des pièces de coin incorporant un moyen d'accouplement rapide mâle ou femelle. Sur la figure 5, on a illustré un diabolo indépendant 102 en traits mixtes, dont la tête élargie 103 saillante est reçue dans une rainure en T 201 associée, l'autre tête élargie 104 étant logée dans une rainure débouchante formant le moyen mâle homologue au niveau de la face correspondante du conteneur à assembler. On constate aussi que les rainures en T 201 des moyens femelles 200 sont équipées d'un moyen de verrouillage destiné à verrouiller la tête 103 du diabolo 102 lorsque celle-ci est emprisonnée dans ladite rainure. On utilise alors une barre (symbolisée ici par son axe 210 en traits mixtes), qui passe dans deux pattes 211, 212, puis dans un alésage 213 qui traverse transversalement la rainure en T 201. Un tel moyen de verrouillage sera mieux compris en se référant aux figures 14 à 16 qui seront décrites plus loin. On constate sur la figure 6 que les rainures en T 101 des moyens mâles 100 présentent également un alésage traversant 113, ce qui permet d'utiliser également une barre de verrouillage, (symbolisée ici par son axe en traits mixtes 110) passant dans des pattes 111, 112 analogues aux pattes 211, 212 précitées, et dans un alésage transversal 113. Une telle barre permet de verrouiller la tête 104 du diabolo indépendant 102 dans sa rainure en T 101.

Ainsi, lorsque l'on souhaite réaliser un assemblage entre deux conteneurs adjacents, juxtaposés ou superposés, il suffit de disposer préalablement des diabolos indépendants 102 dans les rainures en T 101 associées, puis de présenter les deux faces à accoler en les faisant glisser l'une contre l'autre, jusqu'à ce que les têtes élargies des diabolos indépendants soit reçues dans les rainures en T associées des moyens femelles homologues. Les rainures en T 101 et 201 sont ici orientées horizontalement et dans le même sens. I1 est à noter que les rainures sont orientées verticalement pour les faces latérales du conteneur, pour une mise en place par glissement vertical des faces en regard.

Dans certaines situations, on pourra considérer que le fait de disposer de diabolo indépendant constitue un inconvénient, dans la mesure où ce diabolo peut tomber ou constituer un élément pouvant être perdu. Dans ce cas, on prévoira que les pions 102 sont fixés à demeure au niveau des faces correspondantes du conteneur, en étant de préférence associés au conteneur par une liaison pivotante, de façon à pouvoir s'effacer par basculement et s'intégrer à la face correspondante lorsqu'ils ne sont pas utilisés pour l'assemblage avec un autre conteneur. Dans ce cas, le pion 102 peut occuper soit une position active d'accouplement lorsqu'il est en saillie de la face correspondante, soit une position passive d'effacement, dans laquelle sa tête élargie est reçue dans la réservation associée 106.On notera dans ce cas qu'en position d'effacement un tel pion basculant ne serait pas saillant du plan de la face latérale adjacente, de façon à préserver cette dernière face.

Si l'on se reporte maintenant aux figures 8 à 11, on distingue respectivement la face latérale droite 10.4, la face latérale gauche 10.3, la face de dessus 10.5, et la face de dessous 10.6, avec les moyens d'accouplement rapide mâles 100 ou femelles 200 associés qui sont exactement conformes à ceux qui viennent d'être décrits pour les faces de pignon avant 10.1 et arrière 10.2. Par analogie avec la notation précédente, on a noté 5.3, 5.4, 5.5, 5.6, les facettes des pièces de coin 5 qui sont dans un plan commun pour les faces correspondantes 10.3, 10.4, 10.5, 10.6 du conteneur. Les facettes d'appui 115 associées aux moyens mâles 100 et les facettes d'appui 215 associées aux moyens femelles 200 sont alors, comme pour les moyens précédemment décrits, dans le plan commun des facettes des quatre pièces de coin concernées.Sur les figures 8 et 9, on distingue (du fait de la non-représentation des portes latérales de fermeture) les rainures internes 9 prévues dans les faces avant et arrière du conteneur pour disposer des plateaux de support, et on distingue des rainures analogues 9' disposées dans les faces de dessus et de dessous du même conteneur, afin de permettre l'insertion d'une cloison de séparation dans l'espace interne du conteneur.

La figure 12 illustre deux conteneurs 10 assemblés par leurs moyens d'accouplement rapide mâles 100 et femelles 200, avec un assemblage face contre face et à pièces de coins 5 jointives. Pour cet assemblage, les moyens d'accouplement rapide mâles 100 et femelles 200 des deux faces qui sont en regard l'une de l'autre interviennent seuls pour réaliser cet assemblage. Les moyens d'accouplement rapide prévus sur les autres faces n' inter- viennent pas pour cette liaison.

La figure 13 illustre schématiquement un ensemble monolithique 50' constitué par l'assemblage de seize modules de base 10 dont les moyens d'accouplement rapide 100 et 200 sont représentés de façon purement schématique.

Le mode d'assemblage prévu ici permet d'obtenir un ensemble monolithique extrêmement rigide, capable d'être aisément manutentionné comme s'il s'agissait d'un conteneur global unique. Dans cette vue schématique, les conteneurs sont représentés sans leurs portes latérales, étant entendu que ces portes peuvent être éventuellement supprimées au niveau du plan médian vertical lorsque l'on souhaite établir la communication entre deux modules de base juxtaposés latéralement.

On va maintenant se référer aux figures 14 à 16 qui illustrent un moyen de verrouillage associé à la rainure en T formant le moyen femelle d'accouplement rapide.

Ce moyen de verrouillage, noté 230, comporte une barre 210 montée pour coulisser transversalement à la rainure débouchante en T 201, entre une position reculée qui laisse passer la tête élargie 103 du pion 102 associé, et une position avancée qui verrouille cette tête dans ladite rainure. La barre 210 peut également tourner autour de son axe, et passe dans une première patte 211, puis dans une deuxième patte 212 qui présente une échancrure 217 laissant passer une goupille de verrouillage 218. En partie arrière, la barre 210 présente un embout 219 apte à recevoir une poignée (non représentée) facilitant la manoeuvre de rotation ou de translation de la barre de verrouillage 210. L'intégration à l'arête correspondante est sauvegardée grâce à la présence d'une échancrure de dégagement 216, évitant que le moyen de verrouillage 230 vienne en saillie de la face correspondante du conteneur.

La barre 210 présente enfin une came 220 qui, lorsque ladite barre est dans sa position avancée de verrouillage, permet, par rotation de la barre 210, de bloquer la tête élargie 103 du pion 102 en fond de rainure. Pour la mise en place et l'assemblage, la barre de verrouillage 210 est reculée de façon que la tête élargie 103 du pion 102 puisse normalement pénétrer dans la rainure en T 201 lorsque les faces en regard des conteneurs glissent l'une contre l'autre jusqu'à être dans leur position définitive, après quoi la barre de verrouillage 210 est avancée pour ver rouiller le pion concerné, puis tournée de façon à bloquer la tête du pion grâce à la came 220 précitée.

On pourra avantageusement prévoir une barre 110 analogue pour verrouiller chaque pion 102 dans sa rainure 101, ladite barre passant dans des pattes 111, 112 identiques aux pattes 211, 212 précitées (voir figures 3 et 4).

On est ainsi parvenu à réaliser un conteneur dont la structure permet un assemblage modulaire optimal et polyvalent, face contre face et à pièces de coins jointives, capable de générer des ensembles monolithiques manutentionnables ou stockables en bloc, constitué par des conteneurs qui ne sont pas nécessairement identiques entre eux. I1 devient possible de réaliser un assemblage modulaire de conteneurs par fractionnement d'un volume total imposé par certaines normes de transport civil ou militaire, avec une gestion optimale des espaces intérieurs de chacun des conteneurs individuels.Les opérations d'assemblage ou de démontage d'un conteneur individuel ou d'un groupe de conteneurs sont réalisées de façon aisée et rapide, sans que les opérateurs n'aient à exercer un effort important dans la mesure où la manoeuvre des barres de verrouillage se limite au déplacement de ces barres avec des mouvements simples, sans avoir à vaincre un effort important Enfin, on est parvenu à supprimer toute séquence imposée dans les manipulations d'assemblage ou de démontage.

Un tel conteneur est tout particulièrement intéressant pour la logistique civile ou militaire, notamment dans le cadre d'un projet d'"ISO logistigue" (marque déposée par la demanderesse).

L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit, mais englobe au contraire toute variante reprenant, avec des moyens équivalents, les caractéristiques essentielles énoncées plus haut.

Claims (13)

REVENDICATIONS

1. Conteneur de transport adapté pour un assemblage modulaire, du type comportant une ossature rigide équipée d'une pièce de coin à chacun des coins du conteneur, caractérisé en ce que certaines au moins des faces du conteneur (10, 11, 12, 13) présentent, au moins au niveau des arêtes de la face correspondante, des moyens d'accouplement rapide mâles (100) et/ou femelles (200) agencés pour permettre un assemblage face contre face et à pièces de coin jointives avec un autre conteneur, par coopération avec les moyens d'accouplement rapide homologues (200, 100) prévus sur la face correspondante de cet autre conteneur.

2. Conteneur selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est constitué soit par un module de base (10), cubique ou parallélépipédique, dont les moyens d'accouplement rapide mâles et femelles (100, 200) sont agencés au niveau des arêtes des faces concernées, soit par un module correspondant à un multiple pair du module de base (10) et dont les moyens d'accouplement rapide mâles et femelles (100, 200) sont agencés au niveau des arêtes des faces concernées et aussi au niveau de lignes intermédiaires (15, 16, 17) parallèles à ces arêtes, de façon à permettre un assemblage de modules de même taille ou de tailles différentes pour constituer un ensemble modulaire monolithique.

3. Conteneur selon la revendication 2, caractérisé en ce que le module (11, 12, 13) correspondant à un multiple pair du module de base (10) est déterminé en choisissant ce multiple parmi les nombres deux, quatre, huit, avec pour ces trois modules (11, 12, 13) une largeur double de celle du module de base (10) et pour les deux derniers (12, 13) une hauteur double de celle du module de base (10).

4. Conteneur selon la revendication 2 ou la revendication 3, caractérisé en ce que le module de base (10) présente sur ses six faces des moyens d'accouplement rapide mâles et femelles (100, 200).

5. Conteneur selon la revendication 4, caractérisé en ce que le module de base (10) présente sur chaque face une paire de moyens d'accouplement rapide d'une sorte (mâle ou femelle) (100 ; 200) au voisinage des deux coins d'une même arête, et un moyen d'accouplement rapide de l'autre sorte (femelle ou mâle) (200 ; 100) au milieu de l'arête qui est opposée à l'arête précitée.

6. Conteneur selon la revendication 5, caractérisé en ce que les moyens d'accouplement rapide mâles ou femelles (100 ; 200) prévus au voisinage des coins sont associés de façon unitaire aux pièces de coin correspondantes (5).

7. Conteneur selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les moyens d'accouplement rapide mâles et femelles (100 ; 200) comportent respectivement des pions (102) à tête élargie (103) et des rainures débouchantes en T (201) dimensionnées pour pouvoir emprisonner la tête élargie du pion correspondant.

8. Conteneur selon la revendication 7, caractérisé en ce que les rainures débouchantes en T (201) sont chacune agencées dans une facette d'appui (215) qui est dans le plan commun des facettes des quatre pièces de coin (5) de la face concernée, et ces rainures (201) présentent un chanfrein d'entrée (202) pour faciliter l'insertion de la tête élargie (103) du pion correspondant.

9. Conteneur selon la revendication 7, caractérisé en ce que les pions (102) présentent une deuxième tête élargie (104) pour former un diabolo indépendant, les moyens mâles (100) comportant alors une rainure débouchante en T (101) pour recevoir ladite deuxième tête, cette dernière rainure débouchante en T (101) étant équipée d'une barre transversale de verrouillage (110) associée à cette deuxième tête élargie (104), et étant orientée dans le même sens que la ou les rainures en T (201) formant les moyens femelles de la face associée du conteneur.

10. Conteneur selon la revendication 7, caractérisé en ce que les pions (102) sont fixés à demeure sur ledit conteneur, de préférence par une liaison pivotante de façon à pouvoir s'intégrer à la face correspondante par basculement lorsqu'ils ne sont pas utilisés pour l'assemblage avec un autre conteneur.

11. Conteneur selon l'une des revendications 7 à 10, caractérisé en ce qu'un moyen de verrouillage (230) est associé à chacune des rainures débouchantes en T (201) des moyens femelles, de façon à verrouiller la tête élargie (103) du pion emprisonnée dans ladite rainure.

12. Conteneur selon la revendication 11, caractérisé en ce que le moyen de verrouillage comporte une barre (210) montée pour coulisser transversalement à la rainure débouchante en T (201) entre une position reculée qui laisse passer la tête du pion associé et une position avancée qui verrouille cette tête dans ladite rainure.

13. Conteneur selon la revendication 12, caractérisé en ce que la barre (210) est montée pour tourner autour de son axe, en étant intégrée à l'arête associée, et elle présente une came (220) permettant de bloquer la tête du pion en fond de rainure.