FR2731238A1 - Procede de pose d'une voie ferree et dalle prefabriquee pour la mise en oeuvre de ce procede - Google Patents

Procede de pose d'une voie ferree et dalle prefabriquee pour la mise en oeuvre de ce procede Download PDF

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Abstract

La présente invention concerne un procédé de pose d'une voie ferrée sur un support rigide tel qu'une dalle réalisée in situ ou un radier, ainsi qu'une dalle préfabriquée pour la mise en oeuvre de ce procédé. On aligne sur le support (54) des dalles préfabriquées (1) comportant des logements (35, 36) pour des traverses (16) et on règle séparément les niveaux respectifs des traverses (16) et des dalles (1) par rapport au support (54), puis on comble les jeux au moyen d'un matériau de remplissage coulé en place, tel qu'un mortier. Application à la pose de voies ferrées sans ballast, sur ou dans des ouvrages d'art notamment.

Description

La présente invention concerne un procédé de pose d'une voie ferrée suivant un tracé déterminé sur un support rigide tel qu'une dalle réalisée in situ ou un radier, notamment en béton armé, par l'intermédiaire de traverses dont chacune comporte au moins un bloc rigide, notamment en béton armé, muni d'un chausson élastique et au moyen de dalles préfabriquées, notamment en béton armé, dont chacune présente notamment une face supérieure plate et comporte un certain nombre de logements traversants débouchant dans cette face supérieure, à raison d'un par bloc, les logements d'une dalle occupant sur ladite face supérieure une position relative au moins approximativement identique à celle que doivent occuper les blocs sur un tronçon limité de voie ferrée et chacun d'entre eux présentant des dimensions en plan supérieures à celles d'un chausson pour recevoir un tel chausson par le haut en ménageant autour de celui-ci un jeu autorisant un réglage d'orientation de la traverse, notamment en fonction d'une courbure dudit tracé, et susceptible de recevoir un matériau de remplissage coulé en place, tel qu'un mortier.
Elle concerne également une dalle préfabriquée pour la mise en oeuvre de ce procédé.
Le plus souvent, les voies ferrées sont posées sur leur support par l'intermédiaire de ballast, ce qui permet d'une part un bon comportement dynamique aux efforts engendrés par les masses suspendues et les masses non suspendues des véhicules, même dans le cas de trains dépassant 300 km/h, et d'autre part la réalisation et le maintien des impératifs de qualité géométrique concernant les défauts courts ou longs, facilement et sans dépense excessive.
Toutefois, pour les cas particuliers de pose dans ou sur un ouvrage, tel qu'un tunnel ou un viaduc, dont la structure comporte un radier ou une dalle, la pose d'une voie sans ballast est parfois préférée notamment pour des raisons de facilité d'entretien.
Dans les modes de mise en oeuvre les plus récents de la pose de voies sans ballast, le ou chaque bloc constitutif de la traverse est enveloppé à sa partie inférieure d'un chausson élastique que l'on noie dans un béton de remplissage qui assure la liaison entre les chaussons élastiques et le support.
Cette technique connue présente un certain nombre d'inconvénients.
L'un de ces inconvénients réside dans la quantité de béton nécessaire pour assurer le remplissage entre les chaussons des traverses et le support. Un autre inconvénient réside dans une grande difficulté à réaliser ainsi des voies destinées à être parcourues à des vitesses supérieures à 160 km/h, d'une part du fait que la réalisation de dévers compatibles avec de telles vitesses exige l'utilisation d'un béton de remplissage très dur, difficile à talocher et sujet aux poches d'air, et d'autre part du fait de l'impossibilité de reprendre suffisamment les défauts d'alignement entre les traverses avec les petits matériels connus, utilisés habituellement pour monter des rails sur des traverses posées sur ballast.
Pour remédier à l'un de ces inconvénients, à savoir l'impossibilité de reprendre suffisamment les défauts d'alignement, on a récemment proposé un petit matériel spécifique de fixation indirecte des rails sur les traverses, autorisant des corrections tridimensionnelles de la position du rail par rapport à la traverse, avec une amplitude compatible avec les besoins.
Pour remédier à d'autres de ces inconvénients, la Demanderesse a proposé d'utiliser les dalles préfabriquées précitées qui, à la fois, facilitent la pose des traverses en constituant des gabarits de positionnement au moins approximatif de celles-ci, permettent de réduire la quantité nécessaire de béton de remplissage tout en étant de meilleure qualité et moins chères que les bétons utilisables à cet effet, et s'adaptent sans difficulté à l'évolution de la géométrie des ouvrages avec le temps.
le but de la présente invention est d'optimiser l'utilisation de telles dalles et, à cet effet, la présente invention propose un procédé de pose de voies ferrées du type indiqué en préambule, caractérisé par la succession des étapes consistant à: a) aligner plusieurs dalles sur le support suivant ledit tracé, aligner les traverses en fonction de celui-ci en orientant les blocs dans les logements, par les chaussons respectifs, et régler séparément d'une part les traverses et d'autre part les dalles dans le sens de la hauteur en se référant au support et en ménageant un jeu par rapport à celui-ci respectivement sous les chaussons et sous les dalles, b) combler l'ensemble desdits jeux par ledit mortier de remplissage en noyant les chaussons dans les logements sans dépasser la limite supérieure des chaussons, pour solidariser les chaussons et la dalle respective entre eux et avec le support.
Il est bien entendu qu'ensuite, les dalles restent en place définitivement, et participent à la retenue élastique de la voie par l'intermédiaire des chaussons des traverses.
Un Homme du métier comprendra aisément que l'alignement des dalles en fonction du tracé rectiligne ou courbe de la voie à réaliser permette d'obtenir sans difficulté un pas requis entre les traverses, dont les blocs sont emboîtés dans les logements des dalles, et un préalignement au moins approximatif de ces traverses.Dans la mesure où chaque dalle ne correspond qu'à un court tronçon de voie, c'est-à-dire à un faible nombre de traverses, par exemple à quatre traverses, I'alignement précis de ces dernières en fonction du tracé de la voie à réaliser peut être obtenu par exploitation du jeu dont les blocs disposent dans leur logement, étant entendu qu'il n'est pas nécessaire que ce jeu présente à cet effet des dimensions importantes compte tenu des rayons de courbure habituellement utilisés notamment pour les vitesses supérieures à 160 km/h
Un réglage du niveau des traverses directement par rapport au support tel qu'une dalle réalisée in situ ou un radier, indépendamment du réglage de niveau des dalles, permet de positionner avec précision les traverses dans le sens de la hauteur pour obtenir au mieux la géométrie désirée de la voie ; naturellement, un réglage fin de cette géométrie peut être obtenu par l'utilisation du petit matériel précité.
Le réglage de chaque dalle dans le sens de la hauteur, par rapport au support, peut être obtenu par divers moyens tels que des crics placés latéralement par rapport aux dalles mais la présente invention propose pour la mise en oeuvre du procédé précité une dalle préfabriquée, notamment en béton armé, présentant notamment une face supérieure plate et une face inférieure plate raccordées mutuellement par un chant, un certain nombre de logements traversants débouchant dans la face supérieure à raison d'un par bloc constitutif d'une traverse, les logements occupant sur ladite face supérieure une position relative au moins approximativement identique à celle que doivent occuper des blocs sur un tronçon limité de voie ferrée et chacun d'entre eux présentant des dimensions en plan supérieures à celles d'un chausson, caractérisée en ce qu'elle comporte une pluralité d'alésages de réception d'un organe respectif de levage par rapport à un support, orientés approximativement perpendiculairement à la face supérieure et traversant la dalle de part en part.
Par exemple, lorsque la dalle présente une forme en plan approximativement rectangulaire, les alésages peuvent être au nombre d'au moins quatre, régulièrement répartis en plan.
Chaque alésage peut recevoir provisoirement, c'est-à-dire jusqu'à ce que le matériau de remplissage ait fait prise, un cric indépendant de la dalle et que l'on dégage ensuite mais, pour éviter de devoir prévoir des précautions à cet effet, on préfère un mode de réalisation selon lequel chaque alésage est taraudé et ledit organe de levage est une vis amovible présentant une tige filetée de longueur supérieure à l'épaisseur de la dalle, mesurée entre les faces supérieure et inférieure de celle-ci, traversant la dalle de part en part et vissée dans ledit alésage taraudé, et une tête de manoeuvre placée en saillie sur ladite face supérieure.
Avantageusement, la dalle comporte autour de chaque alésage une pièce insérée définissant celui, ainsi que son taraudage.
Un Homme du métier comprendra aisément que l'on puisse sans difficulté laisser le matériau de remplissage atteindre la tige filetée lors de l'étape b) du procédé selon l'invention puis dégager cette tige filetée, en la dévissant simplement, après la prise du matériau de remplissage. La discontinuité laissée dans ce dernier par la vis est suffisamment faible, en dimension, pour qu'il ne soit pas nécessaire, ensuite, de la combler de matériau de remplissage, et les alésages taraudés restent disponibles pour permettre la fixation, par vissage, de divers accessoires à rapporter sur les dalles.
A cet effet, lors de l'étape a), on règle les dalles dans le sens de la hauteur de préférence de telle sorte que leur face supérieure soit de niveau, ce qui permet, après l'étape b) de fixer à plat sur ces faces supérieures des dallettes préfabriquées de montage d'un rail de garde, généralement prévu dans ou sur les ouvrages d'art à titre de sécurité contre les déraillements, et/ou de roulement d'un véhicule routier, à la façon d'un platelage, et/ou d'amortissement accoustique, particulièrement utile notamment dans les tunnels.
En vue du réglage des traverses, c'est-à-dire de la voie proprement dite, dans le sens de la hauteur par rapport au support tel qu'une dalle réalisée in situ ou un radier, on peut prévoir également de disposer des crics à l'extérieur des dalles mais, notamment pour des raisons d'encombrement et de précision, et dans le souci de faciliter la mise en place du matériau de remplissage notamment en évitant les reprises, on préfère prévoir que chaque dalle comporte en outre une pluralité de trous de réception d'un organe respectif de levage des traverses par rapport à un support, orientés approximativement perpendiculairement à la face supérieure de la dalle et traversant celle-ci de part en part.Dans le cas d'une dalle présentant une forme en plan approximativement rectangulaire, ces trous sont de préférence au nombre d'au moins quatre, régulièrement répartis en plan.
Pour effectuer le réglage du niveau des traverses par rapport au support, par l'intermédiaire de ces trous, on procède de préférence en fixant de façon provisoire aux traverses un gabarit de pose et de réglage, présentant des trous taraudés coïncidant avec ces trous de la dalle et recevant des vis traversant ces trous avec un jeu, en plan, suffisant pour permettre l'orientation précitée des blocs dans leur logement, et l'on visse plus ou moins ces vis, en appui sur le support, pour obtenir par l'intermédiaire du gabarit un niveau souhaité pour les traverses. Ces vis sont laissées en place pendant l'étape b) du procédé précité, et jusqu'à ce que le matériau de remplissage ait fait prise, puis sont extraites en laissant dans le matériau de remplissage une discontinuité suffisamment faible pour qu'il ne soit pas indispensable de la combler ensuite.Naturellement, le gabarit de pose et de réglage est démonté une fois ces vis enlevées.
L'ordre dans lequel on effectue le réglage de niveau des dalles et des traverses lors de l'étape a) peut être choisi librement mais, de préférence, on règle dans le sens de la hauteur d'abord les traverses puis les dalles, et l'on effectue le réglage des dalles dans le sens de la hauteur de telle sorte que les logements soient emboîtés autour des chaussons et que la face supérieure des dalles soit située au niveau ou en dessous de la limite supérieure des chaussons ; ceci permet, lors de l'étape b), de combler les jeux précités de matériau de remplissage jusqu'à ce que celui-ci affleure la face supérieure des dalles, ce qui facilite considérablement la coulée du matériau de remplissage puisqu'il suffit d'arrêter cette coulée dès que ce matériau affleure les faces supérieures des dalles, tout en offrant toute sécurité à l'encontre d'un submergement même localisé des chaussons par le matériau de remplissage, ce qui entraînerait une liaison rigide entre les blocs correspondants et les dalles, c'est-à-dire entre ces blocs et le support, en dépit de la présence des chaussons.
Pour faciliter le réglage de niveau des traverses, on monte de préférence les rails de la voie ferrée sur les traverses avant de régler cellesl dans le sens de la hauteur lors de l'étape a) et le gabarit de pose et de réglage est fixé aux traverses par l'intermédiaire des rails selon une technique connue en elle-même. Ce montage des rails peut être facilité si, selon un mode de réalisation préféré, chaque dalle présente, sur sa face supérieure, des moyens de réception amovible de galets de manutention de rails.
Dans de nombreux cas d'implantation, il n'est pas nécessaire d'assurer la solidarisation des dalles avec le support autrement qu'à l'aide du matériau de remplissage.
Cependant, dans certaines configurations, par exemple lors d'une pose sur estacade, il peut être préférable de prévoir, lors de l'étape a), d'immobiliser les dalles à l'encontre d'une translation parallèlement au support, par clavetage, après les avoir alignées sur celui-ci, et chaque dalle présente de préférence à cet effet des moyens de réception d'au moins un organe approprié à cet effet. Ces moyens de réception peuvent avantageusement comporter, dans deux zones de chant mutuellement opposées, par lesquelles la dalle est destinée à être juxtaposée à deux dalles similaires et dont chacune est symétrique par rapport à un plan médian de symétrie de la dalle, une encoche respective disposée suivant le plan médian de la dalle.
Les dalles selon l'invention se prêtent aussi bien à une pose selon un tracé rectiligne qu'à une pose selon un tracé courbe, en dévers, et l'on peut avantageusement prévoir, préalablement à l'étape a), de réaliser le support de telle sorte qu'il présente lui-même un dévers approximativement identique à celui de la voie ferrée à réaliser, si celle-ci est en courbe, ou une absence de dévers, si la voie à réaliser est rectiligne, afin de minimiser et uniformiser sensiblement le jeu sous les chaussons et le jeu sous les dalles, c'est-à-dire de réduire la quantité de matériau de remplissage, généralement coûteux, à couler pour combler les jeux en question et rendre aussi homogène que possible l'épaisseur de ce matériau de remplissage entre les dalles et le support, d'une part, et entre les traverses et le support, d'autre part.
Pour faciliter l'utilisation des mêmes dalles en tracé rectiligne et en courbe, en les plaçant en contact mutuel par des zones de chant respectives ou en les juxtaposant suffisamment étroitement par de telles zones de chant pour que l'on puisse combler par un joint simple l'espace subsistant, on prévoit avantageusement que deux zones de chant mutuellement opposées, par lesquelles la dalle est destinée à être juxtaposée à deux dalles similaires et dont chacune est symétrique par rapport à un plan médian de symétrie de la dalle, soient respectivement convexe et concave en vue en plan, pour autoriser ladite juxtaposition en tracé rectiligne ou courbe.
A cet égard, il convient de garder à l'esprit que les rayons de courbure particulièrement importants des voies de chemin de fer, notamment de voies destinées à être parcourues à des vitesses supérieures à 160 km/h, permettent à cette disposition d'être efficace dans le but recherché.
Naturellement, les dalles peuvent présenter toute disposition propre à faciliter leur mise en place puis à optimiser la voie ferrée réalisée par leur moyen.
Par exemple, leur face supérieure peut présenter des moyens de repérage d'alignement par rapport au tracé de la voie réalisée, par exemple sous forme d'un repère aménagé le long d'un plan médian de symétrie de la dalle, sur la face supérieure de celle-ci, auquel cas, lors de l'étape a), on aligne les dalles par positionnement de ces moyens de repérage, portés par celles-ci, par rapport au tracé. On peut également prévoir que la face supérieure de chaque dalle présente, autour de chaque logement, des repères de positionnement du bloc correspondant, auquel cas, lors de l'étape a), on aligne les traverses au moins approximativement par positionnement de moyens de repérage portés par les blocs, par rapport à ces moyens de repérage portés par les dalles.
La face supérieure de celles-ci peut également présenter des canaux d'évacuation des eaux de pluie, de condensation ou de ruissellement.
Naturellement, les dalles, préfabriquées en usine, apportent en outre les avantages inhérents à une telle préfabrication, à savoir la possibilité d'un contrôle efficace de qualité et d'une grande précision de fabrication.
D'autres caractéristiques et avantages du procédé et des dalles préfabriquées selon l'invention ressortiront de la description ci-dessous, relative à un exemple non limitatif, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante de cette description.
- La figure 1 montre une vue en perspective d'une dalle selon l'invention, destinée à recevoir quatre traverses dites "bibloc", avec illustration de l'une de ces traverses.
- La figure 2 montre une vue en perspective de trois dalles mutuellement alignées en fonction du tracé d'une voie à réaliser, sans figuration des traverses.
- La figure 3 montre une vue en plan, de dessus, de ces dalles avec figuration des traverses avant pose des rails.
- les figures 4 et 5 montrent des vues en coupe suivant des plans repérés respectivement en IV-IV et V-V à la figure 3, à savoir suivant un plan perpendiculaire à un plan moyen de symétrie de la traverse et suivant ce plan moyen de symétrie ainsi que des plans parallèles à celuici.
- les figures 6 à 10 montrent, en une vue analogue à celle de la figure 4, des étapes successives de la pose d'une voie ferrée conformément à la présente invention.
Sur ces figures, on a désigné par 1 une dalle préfabriquée selon l'invention, de préférence réalisée en béton armé, et on a illustré aux figures 2 et 3 cette dalle 1 juxtaposée à deux dalles 1', 1" qui lui sont identiques et dont on désignera les parties constitutives par les mêmes références que les parties constitutives respectivement identiques de la dalle 1, toutefois affectées respectivement de l'indice 'ou de l'indice
Si l'on se réfère à une position d'utilisation de la dalle 1, celle-ci présente une face inférieure 2 et une face supérieure 3 de configuration générale plane, mutuellement parallèles, suffisamment proches l'une de l'autre, en comparaison avec les autres dimensions de la dalle 1, pour conférer à celles-ci une conformation plate.Selon la géométrie de la voie à réaliser, ces faces 2 et 3 sont horizontales ou inclinées par rapport à l'horizontale et, notamment, elles respectent le dévers de la voie dans le cas d'un tracé courbe de celle.
les faces 2 et 3 sont respectivement symétriques par rapport à un plan 4 auquel elles sont perpendiculaires et qui constitue un plan médian de symétrie pour la dalle 1 dans son ensemble.
Les deux faces 3 et 4 présentent une forme en plan approximativement rectangulaire, définie par leur raccordement avec un chant 5.
Si l'on définit une direction longitudinale 6 par l'intersection du plan 4 avec l'une ou l'autre des faces 2, 3, le chant 5 présente deux zones latérales 7, 8 longitudinales, planes, mutuellement symétriques par rapport au plan 4 et parallèles à celui-ci si l'on excepte une légère convergence mutuelle vers le haut, c'est-à-dire dans un sens allant de la face inférieure 2 vers la face supérieure 3, pour des raisons de fabrication par moulage ainsi que dans un but d'ancrage dans le mortier de remplissage, comme le comprendra aisément un Homme du métier à la lecture de la suite de la description.
Le chant 5 présente en outre deux zones extrêmes 9, 10 transversales, respectivement symétriques par rapport au plan 4 et respectivement convexe et concave lorsque la dalle 1 est vue en plan comme c'est le cas à la figure 3. Ces formes respectivement convexe et concave des zones extrêmes de chant 9, sont mutuellement complémentaires, ce qui permet de juxtaposer les dalles telles que 1, 1', 1" par leurs zones extrêmes de chant soit selon une disposition relative dans laquelle les plans 4, 4', 4" se confondent, ce qui correspond à la réalisation d'un tracé de voie 92 rectiligne, soit dans une gamme de positions dans laquelle les plans 4' et 4" sont décalés angulairement par rapport au plan 4, dans le cas d'un tracé 92 courbe, étant entendu que ce décalage angulaire ne dépasse pas une fraction de degrés d'angle compte tenu des rayons de courbure utilisés pour les voies de chemin de fer, notamment lorsqu'elles sont destinées à être parcourues à des vitesses dépassant 300 km/lL
Plus précisément, chacune des zones extrêmes 9, 10 présente, si l'on néglige une légère convergence mutuelle dans un sens allant de la face 2 vers la face 3 pour les raisons indiquées précédemment à propos des zones 7 et 8, une forme épousant celle d'un cylindre géométrique respectif 11, 12, de révolution autour d'un axe respectif non illustré, situé dans le plan 4 et perpendiculaire au plan géométrique des faces 2 et 3, avec un même rayon auquel on a donné une valeur de 18 m dans le cas d'une dalle présentant les caractéristiques dimensionnelles qui seront indiquées par la suite, étant entendu que ce chiffre ne constitue qu'un exemple non limitatif. On conçoit aisément que, les dalles 1, 1', 1" étant identiques, les zones extrêmes 9 et 10 du chant 5 de la dalle 1 puissent s'emboîter respectivement dans la zone extrême 10' du chant 5' de la dalle 1' et sur la zone extrême 9" du chant 5" de la dalle 1", de préférence avec interposition d'un joint jouant d'une part un rôle d'étanchéification mutuelle et d'autre part un rôle d'appui mutuel élastique, à savoir dans l'exemple illustré un joint plat 11, 11' fixé sur la zone concave 10, 10', étant entendu que d'autres moyens pourraient être utilisés à cet effet, et que cette juxtaposition est possible non seulement lorsque les plans 4, 4', 4" coïncident mais également lorsqu'ils sont décalés angulairement l'un par rapport à l'autre.
A leur intersection avec le plan 4, les deux zones extrêmes 9, 10 sont creusées d'une encoche respective 12, 13, symétrique par rapport au plan 4 et avantageusement tapissée solidairement d'une feuille respective 14, 15 d'un matériau élastiquement compressible qui peut être le même que celui du joint 11. On peut notamment utiliser à cet effet un polyuréthane, ou tout autre matériau présentant l'étanchéité et la compressibilité élastique du caoutchouc.
Quelle que soit la position relative des dalles 1, 1', 1" en fonction du tracé de la voie à réaliser, les encoches 12 et 13' coïncident de même que les encoches 13 et 12", chaque paire d'encoches ainsi associées pouvant recevoir une clavette d'immobilisation des dalles correspondantes à l'encontre de tout mouvement parallèlement à leurs faces supérieure ou inférieure par rapport à un support rigide sous-jacent recevant cette clavette, sans que cette dernière constitue un obstacle à un réglage des dalles en question dans le sens de la hauteur par rapport au support, comme il apparaîtra par la suite.
La face supérieure 3 de la dalle 1 se raccorde au chant 5 ainsi défini par un biseau, et il en est de même des différentes zones 7, 8, 9, 10 de ce chant, entre elles.
La dalle 1 est destinée à recevoir les traverses 16 correspondant à un court tronçon de la voie à réaliser, c'est-à-dire à un tronçon d'une longueur n'excédant pas quelques mètres, dans une position dans laquelle chacune de ces traverses 16 présente un plan moyen 17 orienté transversalement, c 'est-à-dire approximativement perpendiculairement à la direction 6, et dans laquelle ces traverses 16 sont régulièrement réparties longitudinalement selon un pas p, mesuré entre les intersections des plans moyens transversaux 17 de ces traverses avec le plan 4. La dalle 1 est ainsi destinée à recevoir quatre traverses 16 dans l'exemple illustré, mais elle pourrait également correspondre à plus ou moins de quatre traverses sans que l'on sorte pour autant du cadre de l'invention.
Perpendiculairement au plan 4, entre les zones latérales 7 et 8 du chant 5, la dalle 1 présente une dimension transversale supérieure à la longueur d'une traverse de voie de chemin de fer, et par exemple de 2,70 m dans le cas d'une dalle 1 destinée à recevoir des traverses 16 du type bibloc illustré, d'une longueur de l'ordre de 2,20 m, adaptées à la réalisation d'une voie de 1435 mm d'écartement V, c'est-à-dire d'une voie dite anormale selon les normes en vigueur à la SNCF, étant entendu que ces valeurs pourraient varier corrélativement.
Longitudinalement, entre les zones de chant 9, 10 en dehors des encoches 12, 13, la dalle 1 présente une dimension qui, augmentée de l'épaisseur du joint 11, correspond à un multiple entier du pas p, qui doit être respecté aussi bien entre deux traverses 16 successives d'une même dalle 1, auquel cas il est mesuré entre les intersections des plans moyens transversaux 17 de ces traverses 16 avec le plan médian 4, qu'entre chacune des traverses longitudinalement extrêmes 16 de cette dalle 1 et la traverse 16' ou 16", respectivement la plus proche, d'une dalle voisine 1' ou 1", auquel cas le pas p est mesuré entre l'intersection du plan moyen 17 de la traverse 16 en question avec le plan médian 4 de la dalle 1 et l'intersection du plan moyen 17' ou 17 de la traverse 16' ou 16" avec le plan médian 4' ou 4" de la dalle 1' ou 1" correspondante. Dans le cas d'un pas p de 60 cm, et pour une épaisseur du joint 1 1 de 2 cm, cette dimension longitudinale de la dalle 1 est de 2,38 m, lorsque la dalle 1 est destinée à recevoir quatre traverses 16, ce qui présente l'avantage d'autoriser un transport par train ou camion jusqu'au site de pose, mais ces chiffres ne sont indiqués qu'à titre d'exemple non limitatif.
Pour recevoir les quatre traverses 16 de l'exemple non limitatif illustré, la dalle 1 présente des dispositions qui vont être décrites à présent, en relation avec le type de traverse 16 utilisé, à savoir dans l'exemple illustré un type bibloc.
On rappellera en premier lieu qu'une traverse 16 bibloc se compose de deux blocs de béton armé ou blochets 18, 19, solidarisés mutuellement par une entretoise métallique 20. Les deux blochets 18 et 19 sont approximativement parallélépipédiques, respectivement symétriques par rapport au plan 17 de la traverse 16 et mutuellement symétriques par rapport à un plan 93 qui se confond avec le plan 4 dans la disposition illustrée aux figures mais pourrait également être légèrement décalé angulairement ou en translation par rapport à celui-ci, dans des limites qui ressortiront de la suite de la description.L'entretoise 20 est rectiligne et perpendiculaire au plan 93 et présente par exemple la forme d'une cornière comportant deux ailes dont l'une 21 est perpendiculaire au plan 17 et approximativement symétrique par rapport à celui-ci dont l'autre 22 est parallèle au plan 17 et se dresse vers le haut à partir de l'aile 21.
Conformément à une technique récemment développée, chaque blochet 18, 19 est enveloppé à sa partie inférieure, solidairement, par un chausson respectif 23, 24 en matériau étanche et élastiquement compressible, par exemple en polyuréthane ou autre matériau présentant une élasticité analogue à celle du caoutchouc. Les deux chaussons 23 et 24 présentent ainsi vers le bas une face inférieure respective 25, 26 plane, les deux faces 25 et 26 étant mutuellement coplanaires, perpendiculaires au plan moyen 17 et au plan 93, et décalées vers le bas par rapport à l'entretoise 20 dans toute position de pose de la traverse, servant de référence à cette description.Les chaussons 23 se prolongent vers le haut, autour du blochet correspondant 18, 19, jusqu'à l'entretoise 20 au niveau de laquelle ils présentent un bord supérieur respectif 27, 28 disposé suivant un plan 29 parallèle aux faces inférieures 25 et 26 et situé dans l'exemple illustré immédiatement au-dessus de l'aile 21 de l'entretoise 20 qui, à son raccordement avec les blochets 18, 19, franchit les bords 27 et 28 par une encoche respective, non référencée, de ces derniers.
A un niveau supérieur à celui de l'entretoise 20, les deux blochets 18, 19 présentent des moyens 33, 34 connus d'un Homme du métier afin de permettre la fixation élastique d'un rail respectif 30, 31 selon l'écartement mutuel déterminé précité V, en définissant un plan de roulement 32 parallèle aux faces inférieures 25 et 26 des chaussons 23 et 24 et au plan 29.
Lorsqu'il est vu de dessus, chaque blochet 18, 19 présente un contour rectangulaire, et il en est de même du chausson 23, 24 correspondant, notamment au niveau du plan 29 où ce chausson 23, 24 présente ses dimensions maximales. Ce contour est défini par deux petits côtés parallèles au plan 93 et par deux grands côtés quant à eux perpendiculaires à ce plan, comme le montre par exemple la figure 3.
Les quatre traverses 16 que la dalle 1 est destinée à recevoir sont mutuellement identiques, de même que les traverses 16' et 16 que reçoivent respectivement la dalle 1' et la dalle 1".
De préférence, comme il ressort notamment des figures 4 et 5, la dalle 1 présente entre ses faces 2 et 3 une épaisseur au plus égale, et de préférence inférieure à la hauteur des chaussons 23 et 24, mesurée entre leur face inférieure 25, 26 et leur bord supérieur 27, 28, et par exemple une épaisseur de l'ordre de 11, 5 cm pour une hauteur de chausson de l'ordre de 13 cm.
Pour recevoir, par l'intermédiaire de leur chausson 23, 24, les deux blochets 18, 19 de chaque traverse 16, la dalle 1 comporte, dans l'exemple illustré en quatre exemplaires correspondant aux quatre traverses 16 qu'elle est destinée à recevoir, une paire de logements 35, 36 disposés respectivement de part et d'autre du plan 4, mutuellement symétriques par rapport à celui-ci et traversant la dalle 1 de part en part, de sa face supérieure 3 à sa face inférieure 2. Les deux logements 35, 36 d'une même paire sont respectivement symétriques par rapport à un plan transversal 94, perpendiculaire à la direction 6, c'est-à-dire à la fois au plan 4 et aux faces 2 et 3 de la dalle 1.Ces plans de symétrie respective des deux logements d'une même paire sont répartis longitudinalement suivant le pas p précité, sur une même dalle 1 ou d'une dalle 1 à une autre dalle 1', 1 n directement contigüe et se confondent avec un plan 17, 17', 17 , respectivement, dans la disposition illustrée des traverses 16, 16', 16 ; toutefois, il est bien entendu que, compte tenu des dispositions qui vont être décrites à présent, les plans 17, 17', 17 pourraient également être décalés dans certaines limites, notamment angulairement, par rapport au plan 94, 94', 9" de symétrie respective des logements 35, 36, 35', 36', 35 , 36" associés.
A son embouchure dans la face supérieure 3 de la dalle 1, chaque logement 35, 36 présente un plan sensiblement rectangulaire, défini par deux grands côtés perpendiculaires au plan 4 et deux petits côtés parallèles à celuici. La longueur et la largeur de chaque rectangle ainsi défini sont supérieures de quelques centimètres, par exemple de 6 cm, respectivement à la longueur et à la largeur d'un chausson 23, 24 au niveau de son bord supérieur 27, 28, correspondant aux dimensions maximales, en plan, de l'ensemble formé par un blochet et le chausson correspondant, et les deux logements 35, 36 d'une même paire sont disposés à une distance moyenne du plan 4 sensiblement identique à la distance moyenne séparant chaque blochet 18, 19 du plan 93 de symétrie d'une traverse 16, confondu avec le plan 4 dans la position illustrée si bien que, dans cette position, chaque logement 35, 36 reçoit, par emboîtement depuis le haut, le chausson 23, 24 d'un blochet respectif 18, 19 en laissant subsister autour de ce chausson 23, 24 un jeu continu 37, 38, au niveau de la face supérieure 3 de la dalle 1 et quel que soit l'engagement des chaussons 23, 24 dans les logements 35, 36, dans les limites autorisées par une butée de l'entretoise 20 vers le bas sur la face supérieure 3 de la dalle 1. Ce jeu se prolonge sur la totalité de l'épaisseur de la dalle 1 dans la mesure où, comme il ressort des figures 4 et 5, chaque logement 35, 36 s'évase de haut en bas, c'est-à-dire de son embouchure dans la face supérieure 3 à son embouchure dans la face inférieure 2, d'une part pour des raisons de fabrication par moulage et d'autre part pour assurer un ancrage plus efficace des chaussons 23, 24 au moyen d'un matériau de remplissage tel qu'un mortier, comme il apparaîtra par la suite.
Compte tenu des caractéristiques dimensionnelles comparées, indiquées ci-dessus, les différents composants d'une traverse 16 et de la dalle 1, et comme le montre notamment la figure 5, une traverse 16 peut etre engagée par les chaussons 23, 24 dans les logements 35, 36 dans une position dans laquelle les faces inférieures 25, 26 des chaussons 23, 24 se situent à l'intérieur du logement correspondant 35, 36, à un niveau intermédiaire entre ceux des faces inférieure 2 et supérieure 3 de la dalle 1, en étant parallèles ou seulement approximativement parallèles à ces faces 2 et 3 comme il ressort de la moitié gauche de la figure 5 ou encore de la figure 4, ou dans une position telle que les faces inférieures 23, 24 affleurent la face inférieure 2, comme le montre le quart droit de la figure 5, ou encore de telle sorte que les faces inférieures 25 et 26 forment une saillie sous la face inférieure 2 en étant disposées parallèlement à celle-ci lorsque, comme le montre la figure 5 entre sa moitié gauche et son quart droit, la traverse 16 repose à plat par son aile 21 sur la face supérieure 3 de la dalle 1, à savoir de préférence dans un canal transversal 39 aménagé localement dans la face supérieure 3 et raccordant mutuellement les deux logements 35 et 36 d'une meme paire.
Plus précisément, ce canal 39 présente un fond plan 40 décalé vers le bas par rapport à la face supérieure 3 de la dalle 1 mais perpendiculaire au plan 4 de celle-ci parallèle à sa face supérieure 3, et deux flancs 41 plans, perpendiculaires au plan 4, approximativement parallèles entre eux et approximativement perpendiculaires au fond 40 et à la face 3, ces flancs 41 s'écartant toutefois l'un de l'autre vers le haut notamment pour des raisons de fabrication par moulage.
Le fond 40 du canal 39 est destiné à l'appui de l'aile 21 de l'entretoise 20, à plat, vers le bas et, à cet effet, les flancs 41 sont espacés mutuellement, longitudinalement, à leur jonction avec le fond 40, d'une distance approximativement égale, et de préférence légèrement supérieure, à la dimension longitudinale de l'aile 21 lorsqu'elle repose à plat sur le fond 40 et lorsque le plan 17 de la traverse 16 coïncide avec le plan transversal 94 de symétrie respective des logements 35 et 36.Par rapport à ce plan 94, les flancs 41 sont positionnés d'une façon correspondant au positionnement de l'aile 21 par rapport au plan 17 de telle sorte que l'aile 21 soit calée dans le canal 39, par les flancs 41 de celui-ci, lorsque le plan 17 coïncide avec le plan transversal 94 de symétrie respective des logements 35 et 36 et que le jeu 37, 38 entre chaque chausson 23, 24 et le logement correspondant 35, 36 est uniforme en direction longitudinale, si l'on considère par exemple une vue en plan telle que la vue de la figure 3.
Ce positionnement et ce dimensionnement du canal 39 ressortent des aptitudes normales d'un Homme du métier, prenant en compte d'une part le fait que l'aile 21 de l'entretoise 20 est généralement légèrement dissymétrique par rapport au plan 17 de la traverse et d'autre part le fait que les traverses 16 sont généralement disposées alternativement avec l'aile 22 tournée d'un côté du plan 17 et l'aile 22 tournée de l'autre côté de ce plan, en référence à une direction longitudinale.
Dans ces conditions, si la dalle 1 est dégagée vers le bas, par exemple parce qu'on la soulève, chaque traverse 16, dont les chaussons 23, 24 peuvent descendre jusqu'à un niveau inférieur à celui de la face 2, peut venir reposer par l'aile 21 de son entretoise 20, à plat, sur le fond 40 du canal 39 reliant les logements 35 et 36 correspondants, et l'engagement de l'aile 21 entre les flancs 41 du canal 39 provoque la mise en coïncidence du plan 17 avec le plan 94 de symétrie respective de ces logements 35 et 36, c'est-à-dire centre longitudinalement les blochets 18, 19 par rapport aux logements 35, 36, ce qui place les traverses 16 dans une relation de parallélisme rigoureux et de respect rigoureux du pas p entre leurs plans 17.
La profondeur du canal 39, mesurée entre son fond 40 et la face supérieure 3 de la dalle 1, est juste suffisante pour obtenir cet effet, et elle est par exemple de l'ordre de 1,5 cm, ce chiffre étant indiqué à titre d'exemple non limitatif.
Dans la mesure où, comme il apparaîtra plus loin, on est amené à effectuer ensuite un alignement de chaque traverse 16 en fonction du tracé 92, rectiligne ou courbe, de la voie à réaliser, des moyens de repérage du positionnement de chaque blochet 18, 19 à l'intérieur des logements 35, 36 sont avantageusement prévus en outre, respectivement sur chaque blochet 18, 19 et autour de chaque logement 35, 36, dans une position visible depuis le haut.
Ainsi, dans l'exemple illustré - suivant chaque plan 94 de symétrie respective des logements 35, 36 d'une meme paire est aménagée dans la face 3, à proximité immédiate de chacun des logements 35, 36 et plus précisément entre chacun de ces logements et le chant 5 de la dalle 1, une alvéole localisée respective 42, 43 avec laquelle coïncide, lorsque le plan 17 se confond avec ce plan 94 de symétrie respective des logements 35 et 36, une gorge 44, 45 que chaque blochet 18, 19 porte vers le haut suivant le plan 17, dans sa zone la plus éloignée du plan 93 de la traverse, pour constituer un repère de positionnement longitudinal de chaque blochet 18, 19 à l'intérieur du logement 35, 36 correspondant, et par conséquent notamment d'orientation du plan 93 par rapport au plan 4;; - de même, longitudinalement de part et d'autre de chaque logement 35, 36 sont aménagées en creux dans la face supérieure 3 de la dalle 1 deux alvéoles 46, 47, 48, 49 symétriques deux à deux par rapport au plan 4 et par rapport au plan 94 de symétrie respective des logements 35 et 36 pour permettre un repérage de la position transversale de chaque traverse 16 par rapport à la dalle 1 ; avec l'un, au moins, de ces alvéoles associés à chaque logement 35, 36 coïncide un repère respectif du blochet 18, 19 associé lorsque, comme il est illustré, la traverse est positionnée par rapport à la dalle 1 de telle sorte que les jeux 37 et 38 soient mutuellement identiques en direction transversale ; sur chaque blochet 18, 19, ce repérage en direction transversale peut être assuré par un relief 51, 52 de réception des moyens 33, 34 correspondants de fixation d'un rail, ou par des moyens spécifiquement prévus à cet effet.
En outre sont prévus, sur la face supérieure 3 de la dalle 1, des moyens de repérage de la position de celle-ci par rapport au trajet rectiligne ou courbe 92 de la voie à réaliser, ces moyens présentant dans l'exemple illustré la forme d'une gorge rectiligne 53 aménagée suivant la trace du plan 4 sur la face supérieure 3 de la traverse 1, sur la totalité de la dimension longitudinale de celle-ci.En tracé 92 rectiligne, cette gorge 53 est placée en coïncidence avec le tracé, de même que les gorges correspondantes 53' et 53" des dalles voisines 1' et 1", alors qu'en tracé 92 courbe, les gorges 53, 53', 53 sont disposées suivant des cordes de ce tracé, en fonction duquel on aligne et oriente en outre chaque traverse 16, 16', 16" par rapport à la dalle correspondante 1, 1', 1 ; n de telle sorte que les plans 17, 17', 17 soient perpendiculaires à ce tracé 92 et que les blochets 18, 19, c'est-à-dire les rails 30, 31 qu'ils portent, soient mutuellement symétriques par rapport à ce tracé.
Naturellement, au lieu d'être aménagés en creux dans la face supérieure 3 de la dalle 1, les moyens de repérage constitués dans l'exemple illustré par les encoches 42, 43, 46 à 49 et par la gorge 53 pourraient être constitués par des reliefs de cette face supérieure 3, mais on préfère conserver celle-ci sans saillie sur sa face supérieure 3, pour des raisons qui apparaitront par la suite.
Dans son mode de réalisation préféré illustré, la dalle 1 comporte en outre des moyens permettant d'effectuer son réglage de niveau, ainsi que celui des traverses 16, par rapport à un support rigide sous-jacent, notamment en béton armé, tel qu'une dalle réalisée in situ ou un radier 54 (figures 7 à 11).
En vue d'autoriser son propre réglage de niveau, la dalle 1 comporte dans l'exemple illustré, en quatre emplacements symétriques deux à deux par rapport au plan 4 ainsi que par rapport à un plan transversal médian 55 de la dalle 1, perpendiculaire à la direction 6, c'est-à-dire à ce plan 4 ainsi qu'aux faces 2 et 3 de la dalle 1, un manchon respectif 56 inséré solidairement dans la dalle 1 par exemple par intégration au moulage de celle-ci et présentant un axe 57 perpendiculaire aux faces 2 et 3.Suivant cet axe 57, le manchon 56 est percé de part en part d'un alésage taraudé 58 dans lequel on peut visser plus ou moins, coaxialement, une vis amovible respective 59 comportant à cet effet d'une part une tige filetée 60 de longueur supérieure à l'épaisseur de la dalle 1, mesurée entre les faces 2 et 3, de façon à pouvoir traverser la dalle 1 de part en part suivant l'axe 57, et d'autre part une tête de manoeuvre 61 solidaire de la tige 60, placée en saillie au-dessus de la face supérieure 3 de la dalle 1 et permettant, en vissant plus ou moins la tige 60 dans l'alésage 58, de placer l'extrémité inférieure libre 62 de la tige 60 plus ou moins en saillie en dessous de la face inférieure 2 de la dalle en prenant appui sur le support sous-jaçent précité, c'est-à-dire de lever plus ou moins la dalle 1 par rapport à ce support. fi apparaîtra par la suite que, lorsque la dalle 1 a été fixée sur ce support au moyen d'un mortier de remplissage, les vis 59 peuvent être ôtées et les alésages 58 servir à la fixation de divers accessoires sur la face supérieure 3 de la dalle 1.
Dans une vue de dessus, telle que la vue de la figure 3, les alésages 58 et les manchons 56 qui les définissent sont situés à l'extérieur de la voie à réaliser, entre les paires de logements 35, 36 les plus proches des zones extrêmes 9 et 10 du chant 5 et les autres paires de logements.
En référence à une telle vue, la dalle 55 présente en outre à l'intérieur de la voie une pluralité de trous 63 traversant la dalle 1 de part en part perpendiculairement à ses faces supérieure 3 et inférieure 2 et régulièrement répartis dans le plan de la face supérieure 3.
Dans l'exemple illustré, ces trous 63 sont au nombre de six groupés par paire de deux trous 63 mutuellement symétriques par rapport au plan 4, chaque paire de trous 63 ainsi associés étant disposée entre deux paires de logements 35, 36 voisines, dans une relation de symétrie mutuelle par rapport aux plans transversaux 94 de symétrie respective des logements 35, 36. Sur les chants 9 et 10 sont aménagées, dans une position correspondante, des encoches 64 que les encoches correspondantes 64', 64" de la zone de chant 10' de la dalle 1' et de la zone de chant 9" de la dalle 1 n complètent pour constituer à la jonction entre dalles voisines des trous traversants identiques aux trous 63 et disposés identiquement à ces derniers par rapport aux plans 4, 4', 4 et par rapport aux logements 35, 36,35',36',35",36 .
Les encoches 64 sont oblongues perpendiculairement au plan 4, ce qui autorise une préservation, pour l'essentiel, de la coïncidence avec les encoches 64' et 64 même lorsque les plans 4' et 4" sont décalés par rapport au plan 4, dans une pose en courbe, et ce caractère oblong, que présentent aussi les trous 63, permet de disposer d'une certaine latitude de réglage transversal, par rapport à la dalle 1, pour des moyens de levage que l'on utilise pour régler le niveau des traverses par rapport au support sousjacent et que l'on fait traverser la dalle 1 via les trous 63 ou les encoches 64.
De préférence, ce réglage de niveau des traverses s'effectue alors que les rails 30 et 31 ont été fixés sur celiesi par les moyens 33, 34, ce qui permet d'utiliser comme moyens de levage des traverses des gabarits hien connus 65 de pose de voie et de réglage de la voie, prenant appui sous les rails 30, 31 d'une part et sur le support sous-jacent d'autre part, comme le montre la figure 9.
On rappellera simplement qu'un tel gabarit 65 se compose d'une poutre rigide 66 que l'on oriente transversalement, entre les rails 30 et 31 après fixation de ces derniers sur les traverses, et qui présente deux extrémités libres 67, 68 que l'on appuie vers le bas sur le patin de l'un, respectif, de ces rails 30 et 31. Par chaque extrémité libre 67, 68, la poutre 66 porte de façon solidaire mais amovible une console rigide, en porte-àfaux, 69, 70 qui épouse le dessous du patin du rail correspondant 30, 31 et s'étend jusqu'à l'extérieur de la voie, où cette console 69, 70 porte de façon solidaire mais amovible un verrou 71, 72 d'immobilisation du patin du rail par rapport à la poutre 66, dans une position relative parfaitement déterminée.A proximité immédiate de chaque extrémité libre 67, 68, entre les rails 30 et 31, la poutre 66 est percée de part en part d'un alésage taraudé respectif 73, 74 d'axe respectif 75, 76 perpendiculaire au plan de roulement 32 et dans chaque alésage 73, 74 peut être vissée coaxialement, plus ou moins, une vis respective 77, 78 présentant à cet effet une tige filetée 79, 80 traversant la poutre 66 de part en part de façon à présenter une extrémité libre 81, 82 sous cette poutre 66, au-dessus de laquelle la tige 79, 80 porte de façon solidaire une tête de manoeuvre 83, 84. Chaque tige 79, 80 est suffisamment longue pour, dans le cas de la mise en oeuvre de la présente invention, traverser la dalle 1 de part en part par un trou 63 respectif, ou par une encoche 64 respective, afin de prendre appui sur le support rigide sous-jacent tel qu'une dalle réalisée in situ ou le radier 54.
Naturellement, les trous 63 et les encoches 64 qui se correspondent par symétrie mutuelle par rapport au plan 4 sont mutuellement écartés, perpendiculairement à ce plan 4, d'une distance identique à la distance séparant mutuellement les axes 75 et 76 si l'on considère un axe moyen 85, 86 de ces trous 63 ou encoches 64 et leurs dimensions perpendiculairement à cet axe moyen sont supérieures au diamètre d'une tige 79, 80, de façon plus particulièrement sensible suivant une direction perpendiculaire au plan 4, pour autoriser une véritable indépendance du réglage respectif des traverses 16 et de la dalle 1 par rapport au support rigide sous-jacent tel qu'une dalle réalisée in situ ou un radier 54.
Naturellement, outre les dispositions qui viennent d'être décrites dans un exemple non limitatif de réalisation, et qui sont spécifiques à la mise en oeuvre de la présente invention, la dalle 1 peut présenter diverses dispositions telles qu'un réseau non représenté de gorges analogues à la gorge 53, aménagées dans la face supérieure 3 et créant un réseau d'évacuation des eaux de pluie, de ruissellement ou de condensation, et des moyens de réception amovible de galets facilitant la manutention des rails 30 et 31 lors de leur amenée sur le chantier, avant leur mise en place sur les traverses. On a illustré de tels moyens de réception amovible de galets de manutention de rails sous la forme de deux trous borgnes ou traversants 96, mutuellement symétriques par rapport au plan 4 et présentant un axe respectif 87 dans le plan transversal médian 55 de la dalle 1.Ces trous 96 sont par exemple cylindriques de révolution autour de l'axe 87 respectif et ils sont situés à l'extérieur de la voie à réaliser, c'est-à-dire à proximité des zones latérales 7, 8 du chant 5 de la dalle 1.
La pose d'une voie ferrée au moyen d'une telle dalle 1 va être décrite à présent à titre d'exemple non limitatif de mise en oeuvre du procédé selon l'invention. On décrira une pose sur radier 54 réalisé au préalable, notamment en béton armé et présentant de préférence tout dévers requis par la courbure éventuelle du tracé de la voie à réaliser, étant entendu que la pose sur d'autres supports rigides tels qu'une dalle réalisée in situ s'effectuerait dans des conditions analogues, comme le comprendra aisément un Homme du métier.
De préférence, les dalles telles que 1 sont livrées sur le chantier sous la forme illustrée à la figure 6, c'est-à-dire avec leur face supérieure 3 tournée vers le haut et placée approximativement horizontalement, et déjà équipées des quatre traverses correspondantes telles que 16, dont les blochets 18, 19 sont emboîtés de haut en bas dans le logement respectif 35, 3a
Pour la pose, chacune des dalles telles que 1, successivement, est levée en conservant son orientation approximativement horizontale, si bien que chaque traverse telle que 16 vient reposer par son entretoise telle que 20 à plat dans le canal respectivement associé tel que 39, comme le montre la figure 6, dans le mesure où aucun obstacle ne s'oppose à ce que les faces inférieures 25, 26 des chaussons 23, 24 se placent en saillie sous la face inférieure 2 de la dalle.Cet engagement de chaque entretoise 20 dans le canal 39 correspondant assure un prépositionnement de chaque traverse 16 par rapport à la dalle 1, dans le sens d'une perpendicularité du plan 17 par rapport au plan 4 et d'une confusion de ce plan 17 avec le plan 94 correspondant.
La dalle est ainsi amenée au-dessus de son emplacement définitif, puis on la descend progressivement sur la face supérieure 88, convenablement conformée, du radier 54 en l'alignant par rapport à une dalle 1' ou 1" précédemment posée et à laquelle elle est destinée à se juxtaposer, c'est-à-dire en orientant son plan 4 par rapport au plan 4' ou 4" de cette dalle précédemment posée, en fonction du tracé 92 rectiligne ou courbe de la voie à réaliser, et en la plaçant en butée contre la zone extrême de chant correspondante 10' ou 9" de cette dalle 1' ou 1" précédemment posée, par sa zone extrême de chant 9 ou 10.
Lorsque la face inférieure 2 de la dalle parvient à proximité de la face supérieure 88 du radier 54, en étant orientée sensiblement parallèlement à cette face 88, les faces inférieures 25 et 26 des chaussons 23 et 24 prennent appui sur cette face 88 sur laquelle ils reposent à plat alors que la dalle 1 continue à descendre, jusqu'à ce que sa face inférieure 2 repose elle-même à plat sur la face 88, comme le montre la figure 7. Au cours de ce mouvement, qui amène en coplanéarité les faces inférieures 25 et 26 des chaussons 23 et 24 et la face inférieure 2 de la dalle 1, l'entretoise 20 de chaque traverse 16 quitte le canal correspondant 39 mais le préréglage précité des traverses 16 par rapport à la dalle 1 se conserve sensiblement.
Si les conditions d'implantation de la voie le requièrent, par exemple en cas de pose en estacade, on peut alors immobiliser les dalles 1, 1', 1 n à l'encontre de toute translation parallèle à la face 88 du radier 54 au moyen de clavettes 95 que l'on enfonce solidairement dans celui-ci via les couples d'encoches 12-13', 13-12" placées en coïncidence et qui ne s'opposent pas à un mouvement de levée des dalles par rapport à la face 88.
On pose ainsi la quantité de dalles 1, 1', 1 n nécessaire à la réception de coupons de rails 30, 31 propres à assurer la continuité avec les rails précédemment posés puis, si ces coupons de rails 30 et 31 n'ont pas été amenés au préalable sur le chantier, on les amène sur les dalles notamment en utilisant à cet effet des galets que l'on fixe provisoirement, par des chapes respectives, dans les trous 96 des différentes dalles, de façon non illustrée mais aisément compréhensible par un Homme du métier.
On procède alors à un préalignement des traverses 16, 16', 16 en fonction du tracé 92 de la voie à réaliser, c'est-à-dire que l'on oriçnte chaque plan 17, 17', 17 perpendiculairement à ce tracé par rapport auquel on dispose en outre les blochets 19, 20 dans une relation de symétrie mutuelle, en déplaçant de façon appropriée chaque traverse 16, 16', 16 par rapport à la dalle 1, 1', 1 n correspondante, quant à elle immobile sur la face 88 en s'aidant des moyens de repérage que constituent les alvéoles 42, 43, 46 à 49 et les moyens de repérage correspondants 44, 45, 51, 52 portés par les blochets 18, 19 et en exploitant le jeu 37, 38 subsistant entre chaque chausson 23, 24 et le logement correspondant 35, 36.On effectue cet alignement des traverses 16, 16', 16 en conservant l'appui des faces inférieures 25 et 26 des chaussons 23 et 24 à plat sur la face 88 du radier 54.
Alors, comme le montre la figure 8, on effectue la pose de chaque coupon de rails 30, 31 sur les blochets respectivement correspondants 18, 19 grâce aux moyens de fixation 33, 34, si nécessaire après avoir démonté partiellement ces derniers si, comme il est fréquent, les traverses 16, 16', 16 en étaient prééquipées et en remontant ensuite la partie démontée de ces moyens 33 et 34 pour assurer la fixation requise.
Ensuite, comme le montre la figure 9, on met en place des gabarits 65 répartis le long des coupons de rails 30, 31, en faisant coïncider les axes 75, 76 avec les trous tels que 63 ou les encoches telles que 64, et on fixe ces gabarits 65 aux coupons de rails 30, 31 au moyen des verrous 71, 72. Lors de cette mise en place, les vis 77, 78 sont escamotées vers le haut, c'est-à-dire que leurs extrémités libres 81, 82 n'atteignent pas la face supérieure telle que 3 des dalles telles que 1 mais ensuite, comme le montre la figure 9, on les visse dans les alésages correspondants 73 et 74, ce qui les amène d'abord à traverser la dalle telle que 1 par les trous 63 associés ou les encoches 64 associées puis, après que les extrémités libres 81 et 82 soient parvenues au contact de la face supérieure 88 du radier 54, à lever progressivement les coupons de rails 30 et 31 et, avec eux, les traverses auxquelles ils sont liés par les moyens de fixation 33, 34. Les faces 25, 26 des chaussons 23, 24 quittent alors la face supérieure 88 du radier 54, visà-vis de laquelle se crée un jeu 89 dont on remarquera qu'il communique avec des jeux 37 et 38 subsistant entre les chaussons 23, 24 et leurs logements 35, 36. On amène ainsi le plan de roulement 32 au niveau requis par la géométrie de la voie à réaliser, par rapport à la face supérieure 88 du radier 54, en appuyant les traverses 16 sur cette face 88 exclusivement par l'intermédiaire du gabarit 65 et plus précisément des vis 77, 78 de celui-ci.
Au cours de ce mouvement, chaque dalle telle que 1, 1', 1 n reste immobile, en appui par sa face inférieure telle que 2 sur la face supérieure 88 du radier 54, si bien que le bord supérieur 27, 28 des chaussons 23, 24 se trouve placé à un niveau largement supérieur à celui de la face supérieure 3 des dalles, dans les logements 35, 36 desquels les chaussons 23, 24 restent cependant de préférence engagés vers le bas.
Ensuite, alors que les vis 59 étaient initialement absentes ou que, si elles étaient déjà en place dans les fourreaux 58 correspondants, leurs extrémités inférieures libres 62 ne faisaient qu'affleurer la face inférieure 2 des dalles ou n'atteignaient pas cette face inférieure, on visse ces vis 59 dans les fourreaux correspondants 58, ce qui amène leur extrémité inférieure libre 62 en appui sur la face supérieure 88 du radier 54 puis, le vissage se poursuivant, provoque la levée progressive des dalles telles que 1 par rapport à cette face supérieure 88, ce qui crée un jeu 90 communiquant avec les jeux 89, 36, 37.
On effectue ce mouvement de levée des dalles 1, 1', 1" n sans modifier le réglage de la position de la voie par rapport à la face supérieure 88 du radier 54, de telle sorte que les logements 35 et 36 enveloppent au maximum les chaussons 23, 24, mais en prenant garde à ce que la face supérieure telle que 3 des dalles telles que 1 ne parvienne pas à un niveau supérieur au niveau des bords supérieurs 27 et 28 de ces chaussons 23 et 24, et reste de préférence située en dessous de ce niveau, et à ce que les faces supérieures telles que 3 des dalles 1, 1', 1 n soient mutuellement de niveau, c'est-à-dire se succèdent sans gradin.Dans toute la mesure du possible, on conserve un parallélisme entre les faces supérieures telles que 3 des dalles telles que 1 et le plan 29 des bords supérieurs 27, 28 des chaussons 23, 24 ainsi que la face supérieure 88 du radier 54, ce qui est possible si celle-ci a été réalisée en respectant au mieux l'éventuel dévers à communiquer à la voie, ce qui permet de limiter et d'uniformiser respectivement les jeux 89 et 90.
Ensuite, dans la mesure où les dalles 1, 1', n au même titre que les traverses 16, 16', 16 ont ainsi été placées dans la position requise par rapport à la face 88 du radier 54, on comble les jeux 89, 90, 37, 38 au moyen d'un matériau de remplissage coulé en place et propre à se rigidifier ensuite, tel qu'un mortier, qui, notamment, noie les chaussons 23, 24 ruais ne doit pas dépasser leur bord supérieur 27, 28. A cet effet, comme le montre la figure 10 qui illustre la fin de cette opération de coulée, on effectue celle-ci jusqu'à ce que le matériau de remplissage 91 affleure la face supérieure telle que 3 des dalles telles que 1, ce qui fournit au personnel de pose une indication simple de ce qu'il y a lieu d'arrêter la coulée.
On remarquera que, dans la mesure où il est possible de limiter la valeur des jeux 89, 90, 37, 38, la quantité de matériau de remplissage 91 à utiliser est faible, en comparaison avec celle que l'on doit utiliser dans les procédés classiques de pose de voie sans ballast.
On laisse alors le matériau de remplissage 91 faire prise, ce qui fixe les chaussons 23 et 24 à l'intérieur de leur logement 35 et 36 ainsi que les dalles telles que 1 par rapport au radier 54, mais autorise des déplacements élastiques limités des blochets 18, 19, c'est-à-dire des traverses 16 et de la voie constituée par les rails 30 et 31, par rapport au radier 54 de façon à éviter dans toute la mesure du possible la transmission de vibrations, et de façon plus générale à reconstituer une liaison élastique aussi proche que possible de celle qu'assure habituellement un ballast. On peut alors dévisser et extraire les vis 59, 77 et 78 et démonter les gabarits de pose et de réglage 65 ainsi que, le cas échéant, les galets de manutention de rails, cependant de préférence ôtés avant la coulée du matériau de remplissage.
Les trous laissés par les vis ainsi démontées dans le matériau de remplissage sont négligeables mais peuvent le cas échéant être comblés d'un complément de matériau de remplissage.
Cependant, de préférence, on ne comble pas les trous laissés par les vis 59 dans la mesure où les manchons 58 peuvent être utilisés pour fixer par la suite, à plat sur la face supérieure telle que 3 des dalles telles que 1, des dallettes préfabriquées de montage d'un rail de garde et/ou de roulement d'un véhicule routier et/ou d'amortissement acoustique, ce montage étant analogue à celui d'un platelage et n'ayant de ce fait pas été illustré. Naturellement, les dallettes préfabriquées en question présentent une conformation propre à leur permettre de s'emboîter sur les entretoises 20 et entre les blochets 18, 19, sans contact mutuel.
Un Homme du métier comprendra aisément que le mode de mise en oeuvre de l'invention qui vient d'être décrit ne constitue qu'un exemple non limitatif, qui pourra connaître de nombreuses variantes d'exécution sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention. En particulier, bien que l'on ait décrit celle-ci en relation avec l'utilisation de traverses dites flbiblocn, comportant notamment deux blochets dont chacun est muni d'un chausson propre et reçu dans un logement propre d'une dalle selon l'invention telle que 1, on pourrait également mettre en oeuvre l'invention en utilisant des traverses monobloc, c'est-à-dire formées d'un seul bloc notamment de béton armé précontraint, muni d'un chausson unique pour lequel on prévoirait un logement unique, chevauchant le plan 4, dans la dalle telle que 1, ou encore en liaison avec des supports d'appareil de voie ; dans chaque cas, les adaptations à apporter à la dalle qui vient d'être décrite relèvent des aptitudes normales d'un Homme du métier.

Claims (22)

REVENDICATIONS
1. Procédé de pose d'une voie ferrée suivant un tracé déterminé (92) sur un support rigide (54)tel qu'une dalle réalisée in situ ou un radier, notamment en béton armé, par l'intermédiaire de traverses (16, 16', 16 ) dont chacune comporte au moins un bloc rigide (18, 19), notamment en béton armé, muni d'un chausson élastique (23, 24) et au moyen de dalles préfabriquées (1, 1', 1 ), notamment en béton armé, dont chacune présente notamment une face supérieure plate (3) et comporte un certain nombre de logements traversants (35, 36, 35', 36', 35 , 36 ) débouchant dans cette face supérieure (3), à raison d'un par bloc (18, 19), les logements (35, 36, 35', 36', 35 , 36 ) d'une dalle (1, 1', 1") occupant sur ladite face supérieure (3) une position relative au moins approximativement identique à celle que doivent occuper les blocs (18, 19) sur un tronçon limité de voie ferrée et chacun d'entre eux présentant des dimensions en plan supérieures à celles d'un chausson (23, 24) pour recevoir un tel chausson (23, 24) par le haut en ménageant autour de celui un jeu (37, 38) autorisant un réglage d'orientation de la traverse (16, 16', 16 ), notamment en fonction d'une courbure dudit tracé (92), et susceptible de recevoir un matériau de remplissage (91) coulé en place, tel qu'un mortier,
caractérisé par la succession des étapes consistant à: a) aligner plusieurs dalles (1, 1', 1 ) sur le support (54) suivant ledit tracé (92), aligner les traverses (16, 16', 16 ) en fonction de celui-ci en orientant les blocs (18, 19) dans les logements (35, 36, 35', 36', 35 , 36 ), par les chaussons '(23, 24) respectifs, et régler séparément d'une part les traverses (16, 16', 16 ) et d'autre part les dalles (1, 1', 1") dans le sens de la hauteur en se référant au support (54) et en ménageant un jeu (89, 90) par rapport à celui-ci respectivement sous les chaussons (23, 24) et sous les dalles (1,1', 1 ), b) combler l'ensemble desdits jeux (37, 38, 89, 90) par ledit mortier de remplissage (91) en noyant les chaussons (23, 24) dans les logements (35, 36, 35', 36', 35 , 36 ) sans dépasser la limite supérieure (27, 28) des chaussons (23, 24), pour solidariser les chaussons (23, 24) et la dalle respective (1, 1', 1") entre eux et avec le support (54).
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que, lors de l'étape a), on règle les dalles (1, 1', 1") dans le sens de la hauteur de telle sorte que leurs faces supérieures (3) soient mutuellement de niveau.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que, après l'étape b), on fixe à plat sur les faces supérieures (3) des dalles (1, 1', 1 ) des dallettes préfabriquées de montage d'un rail de garde et/ou de roulement d'un véhicule routier et/ou d'amortissement acoustique.
4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que, lors de l'étape a), on règle dans le sens de la hauteur, d'abord les traverses (16, 16', 16 ) puis les dalles (1, 1', 1"), en ce que l'on effectue le réglage des dalles (1, 1', 1 ) dans le sens de la hauteur de telle sorte que les logements (35, 36, 35', 36', 35 , 36 ) soient emboîtés autour des chaussons (23, 24) et que la face supérieure (3) des dalles (1, 1', 1") soit située au niveau ou en dessous de la limite supérieure (27, 28) des chaussons (23, 24) et en ce que, lors de l'étape b), on comble lesdits jeux (37, 38, 89, 90) de matériau de remplissage (91) jusqu'à ce que celui-ci affleure la face supérieure (3) des dalles (1, 1', 1").
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé ce que, lors de l'étape a), on monte les rails (30, 31) de la voie ferrée sur les traverses (16, 16', 16") avant de régler cellesi dans le sens de la hauteur.
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que lors de l'étape a), après avoir aligné les dalles (1, 1', 1") sur le support (54), on les immobilise à l'encontre d'une translation parallèle à celui-ci.
7. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que, préalablement à l'étape a), on réalise le support (54) de telle sorte qu'il présente un dévers approximativement identique à celui de la voie ferrée à réaliser, si celle-ci est en courbe, ou une absence de dévers, si la voie ferrée à réaliser est rectiligne, afin de minimiser et uniformiser sensiblement le jeu (89) sous les chaussons (23, 24) et le jeu (90) sous les dalles (1, 1', 1').
8. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que, lors de l'étape a), on aligne les traverses (16, 16', 16 ) par positionnement de moyens de repérage (44, 51, 52) portés par les blocs (18, 19) par rapport à des moyens de repérage (42, 43, 46 à 49) portés par les dalles (1,1', 1 ).
9. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que, lors de l'étape a), on aligne les dalles (1, 1', 1 ) par positionnement de moyens de repérage (53, 53', 53 ) portés par celles-ci par rapport au tracé (92).
10. Dalle préfabriquée, notamment en béton armé, destinée à la pose d'une voie ferrée sur un support rigide (54) tel qu'une dalle réalisée in situ ou un radier, notamment en béton armé, par l'intermédiaire de traverses (16) dont chacune comporte au moins un bloc rigide (18, 19), notamment en béton armé, muni d'un chausson élastique (23, 24), par le procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, présentant notamment une face supérieure plate (3) et une face inférieure plate (2) raccordées mutuellement par un chant (5), un certain nombre de logements traversants (35, 36) débouchant dans la face supérieure (3) à raison d'un par bloc (18, 19) constitutif d'une traverse (16), les logements (35, 36) occupant sur ladite face supérieure (3) une position relative au moins approximativement identique à celle que doivent occuper des blocs (18, 19) sur un tronçon limité de voie ferrée et chacun d'entre eux présentant des dimensions en plan supérieures à celles d'un chausson (23, 24),
caractérisée en ce qu'elle comporte une pluralité d'alésages (58) de réception d'un organe respectif (59) de levage par rapport à un support (54), orientés approximativement perpendiculairement à la face supérieure (3) et traversant la dalle (1) de part en part.
11. Dalle selon la revendication 10, caractérisée en ce qu'elle présente une forme en plan approximativement rectangulaire, et en ce que les alésages (58) sont au nombre d'au moins quatre, régulièrement répartis en plan.
12. Dalle selon l'une quelconque des revendications 10 et 11, caractérisée en ce que chaque alésage (58) est taraudé et en ce que ledit organe de levage (59) est une vis amovible (59) présentant une tige filetée (60) de longueur supérieure à l'épaisseur de la dalle (1), mesurée entre les faces supérieure (3) et inférieure (2) de celle-ci, traversant la dalle (1) de part en part et vissée dans ledit alésage taraudé (58), et une tête de manoeuvre (6) placée en saillie sur ladite face supérieure (3).
13. Dalle selon la revendication 12, caractérisée en ce qu'elle comporte autour de chaque alésage (58) une pièce insérée (56) définissant cet alésage (58).
14. Dalle selon l'une quelconque des revendications 10 à 13, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une pluralité de trous (63, 64) de réception d'un organe respectif (77, 78) de levage des traverses (16) par rapport à un support (54), orientés approximativement perpendiculairement à la face supérieure (3) et traversent la dalle (1) de part en part.
15. Dalle selon la revendication 14, caractérisée en ce qu'elle présente une forme en plan approximativement rectangulaire et en ce que les trous (63, 64) sont au nombre d'au moins quatre, régulièrement répartis du plan.
16. Dalle selon l'une quelconque des revendications 10 à 15, caractérisée en ce qu'elle présente, sur sa face supérieure (3), des moyens (96) de réception amovible de galets de manutention de rails.
17. Dalle selon l'une quelconque des revendications 10 à 16, caractérisée en ce qu'elle présente des moyens (12, 13) de réception d'au moins un organe (95) d'immobilisation à l'encontre d'une translation parallèle au support (54).
18. Dalle selon la revendication 17, caractérisée en ce que les moyens (12, 13) de réception d'au moins un organe d'immobilisation (95) comportent, dans deux zones de chant (9, 10) mutuellement opposées, par lesquelles la dalle (1) est destinée à être juxtaposée à deux dalles similaires (1', 1 ) et dont chacune est symétrique par rapport à un plan médian de symétrie (4) de la dalle (1), une encoche respective (12, 13) disposée suivant le plan médian (4) de la dalle (1).
19. Dalle selon l'une quelconque des revendications 10 à 18, caractérisée en ce que deux zones de chant (9, 10) mutuellement opposées, par lesquelles la dalle (1) est destinée à être juxtaposée à deux dalles similaires (1', 1 ) et dont chacune est symétrique par rapport à un plan médian de symétrie (4) de la dalle (1), sont respectivement convexe et concave en vue en plan, pour autoriser ladite juxtaposition en tracé rectiligne ou courbe.
20. Dalle selon l'une quelconque des revendications 10 à 19, caractérisée en ce que la face supérieure (3) présente, autour de chaque logement (35, 36), des repères (42, 43, 46 à 49) de positionnement du bloc (18, 19) correspondant.
21. Dalle selon l'une quelconque des revendications 10 à 20, caractérisée en ce que la face supérieure (3) présente un repère (53) le long d'un plan médian de symétrie (4) de la dalle (1).
22. Dalle selon l'une quelconque des revendications 10 à 21, caractérisée en ce que la face supérieure (3) présente des canaux d'évacuation d'eau.
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