FR2722458A1 - Engin motorise de depannage, en particulier de char - Google Patents

Abstract

Engin motorisé de dépannage d'un engin blindé, tel qu'un char par exemple, comprenant un châssis qui supporte une plate-forme comprenant notamment une coursive (12) et une échelle d'accès (14) à la plate-forme (10) qui sont articulées sur la plate-forme (10) autour d'un même axe d'articulation (X-X) et reliées l'une à l'autre par des moyens de blocage amovibles (55) tels que la coursive (12) et l'échelle (14) sont solidaires l'une de l'autre pour être manoeuvrées simultanément par un organe de commande lorsque les moyens de blocage (55) sont opérationnels, et sont désolidarisées l'une de l'autre lorsque les moyens de blocage (55) ne sont plus opérationnels, pour pouvoir manoeuvrer l'échelle (14) indépendamment de la coursive (12).

Description

La présente invention concerne des perfection-

nements apportés à un engin motorisé de dépannage qui est aménagé pour assurer notamment des opérations de maintenance préventives et/ou réparatrices sur un engin blindé comme un char, par exemple, comprenant un châssis qui supporte une plate-forme aménagée pour recevoir des équipements nécessaires à des opérations de maintenance, de réparation et/ou de réapprovisionnement, l'aménagement de cette plate-forme comprenant également une coursive associée à une échelle d'accès à la plate-forme, la coursive étant articulée sur la plate-forme entre une position relevée ou de transport sensiblement verticale et une position abaissée ou de maintenance sensiblement horizontale. Les conditions d'évolution d'un char au combat ou au cours d'exercices de manoeuvre sont généralement très sévères, notamment lorsque le terrain est accidenté, pierreux et/ou sableux, et qu'il faut y ajouter des conditions climatiques qui ne sont pas nécessairement favorables. Malgré la fiabilité de ces engins et des équipements associés, des pannes sont toujours possibles, parmi lesquelles celles qui entraînent une immobilisation de l'engin comme par exemple une avarie au niveau du groupe moto-propulseur, des systèmes de transmission, des chenilles.... Bien entendu, à ces pannes accidentelles - s'ajoutent celles, lorsque le char Est au combat, qui résultent des dégâts occasionnés par l'explosion d'une

arme anti-char ou d'une mine, par exemple.

Quand un char est immobilisé, une première intervention peut être envisagée sur place avec

l'utilisation de certains outillages embarqués à bord.

Cependant, ces outillages sont limités et les opérations de remise en état du char peuvent s'avérer impossibles, notamment par défaut de pièces de rechange. Une seconde intervention peut être également envisagée sur place en faisant appel à un engin de dépannage qui peut embarquer des équipements plus importants, notamment des pièces de rechange. Enfin, une troisième intervention peut être envisagée en faisant appel à un engin porteur pour évacuer le char, mais encore faut- il qu'un tel engin

puisse accéder à la zone o le char est immobilisé.

Globalement, il existe bien des possibilités d'intervention pour dépanner un char, mais elles sont disparates et souvent longues à mettre en oeuvre, ce qui

nuit à leur efficacité.

Dans le document FR-93 09603, au nom de la Demanderesse, il est décrit un engin motorisé de dépannage qui est d'une efficacité accrue, grâce à une structure et des aménagements mieux adaptés aux engins dont il a la charge d'assurer la maintenance et/ou la réparation, en tenant compte notamment des demandes formulées par les utilisateurs. Dans ce document, l'engin

de dépannage comprend un châssis qui supporte une plate-

forme amovible de conception modulaire comportant des supports recevant des équipements nécessaires à des opérations de maintenance, de réparation et/ou de réapprovisionnement, au moins certains de ces supports étant déplaçables sur la plate-forme pour permettre un accès à différentes parties des moyens de propulsion de l'engin. La plate-forme est également équipée d'une coursive articulée entre une position relevée ou de transport sensiblement verticale et une position abaissée ou de maintenance sensiblement horizontale, à laquelle

est associée une échelle d'accès à la plate-forme.

Le but de l'invention est de perfectionner une telle plate-forme, notamment en ce qui concerne une intégration plus fonctionnelle de l'échelle avec la coursive. A cet effet, l'invention propose un engin motorisé de dépannage du type précité et qui est caractérisé en ce que la coursive et l'échelle sont articulées autour d'un même axe et reliées l'une à l'autre par des moyens de blocage amovibles tels que la coursive et l'échelle sont solidarisées l'une à l'autre pour être manoeuvrées simultanément par des moyens de commande lorsque les moyens de blocage sont opérationnels, et tels que la coursive et l'échelle sont désolidarisées l'une de l'autre lorsque les moyens de blocage ne sont plus opérationnels, pour pouvoir

manoeuvrer l'échelle indépendamment de la coursive.

Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, la coursive est scindée en deux éléments, solidaires l'un de l'autre, l'échelle étant intercalée

entre les deux éléments de coursive.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de commande pour abaisser ou relever la coursive sont constitués par un seul vérin, du type hydraulique par exemple, dont le corps est articulé sur la plate-forme et dont la tige de piston est

articulée sur l'un des deux éléments de coursive.

Avantageusement, chaque élément de coursive est relié à la plate-forme par au moins un dispositif de retenue pour limiter le débattement angulaire de la coursive lorsqu'elle est abaissée vers sa position de maintenance. En pratique, les moyens de blocage amovibles prévus entre la coursive et l'échelle sont constitués par deux pions rétractables supportés par l'échelle et deux gâches ménagées sur les deux côtés latéraux adjacents des deux éléments de coursive, ces deux pions rétractables étant reliés par un câble à au moins une poignée de commande pour pouvoir rétracter simultanément les deux pions de blocage et désolidariser ainsi l'échelle et la

coursive l'une de l'autre.

D'une manière générale, l'échelle comprend une première partie ou corps monté pivotant sur l'axe d'articulation de la coursive entre une position relevée ou de transport et une position abaissée ou de maintenance, et une seconde partie articulée sur le corps

et rabattable sur ce dernier.

Avantageusement, le corps de l'échelle est relié à la plate-forme par au moins un dispositif de retenue pour limiter le débattement angulaire du corps lorsque l'échelle est abaissée vers sa position de maintenance, et par un ressort de compensation travaillant en traction pour faciliter la manipulation de

l'échelle.

D'une manière générale, l'échelle et la coursive sont abaissées simultanément par le vérin de commande jusqu'à ce que la coursive atteigne sa position de maintenance sensiblement horizontale, alors que le corps de l'échelle n'a pas complètement basculé. Ensuite, un opérateur situé au sol désolidarise l'échelle et la coursive au moyen de la poignée pour permettre au corps de l'échelle de basculer complètement. Enfin, l'opérateur déplie la seconde partie de l'échelle jusqu'au plus près

du sol.

Selon un autre mode de fonctionnement, la coursive est maintenue en position relevée et seule l'échelle peut être abaissée. Pour cela, l'opérateur agit sur la poignée pour désolidariser l'une de l'autre l'échelle et la coursive et faire basculer ensuite le

corps de l'échelle, puis la seconde partie de l'échelle.

Selon un avantage de l'invention, la coursive et l'échelle sont associées l'une à l'autre d'une manière

fonctionnelle et s'intègrent parfaitement à la plate-

forme.

En particulier, lorsque la coursive et l'échelle sont relevées en position de transport, l'échelle est rabattue sur la plate-forme et une paroi d'extrémité du corps de l'échelle prend une position verticale pour s'aligner avec les deux éléments de coursive, et lorsque la coursive et l'échelle sont abaissées en position de maintenance, une paroi d'extrémité du corps de l'échelle est sensiblement

alignée avec les deux éléments de coursive.

D'autres avantages, caractéristiques et

détails de l'invention ressortiront de la description

explicative qui va suivre faite en référence aux dessins annexés, donnés à titre d'exemple et dans lesquels: - la figure 1 est une vue de dessus schématique d'un engin motorisé de dépannage selon l'invention, - la figure 2 est une vue en perspective partielle d'une coursive et d'une échelle, ces deux éléments faisant partie de l'aménagement de l'engin représenté à la figure 1, - la figure 3 est une vue en perspective partielle qui représente la coursive et l'échelle dans une position abaissée ou de maintenance, - la figure 4 est une vue en perspective partielle pour illustrer les différentes articulations des dispositifs de commande montés entre la plate-forme, la coursive et l'échelle, et - la figure 5 est une vue schématique d'un dispositif à ressort associé à l'échelle pour faciliter

son basculement.

Sur la figure 1, la référence 1 désigne un engin motorisé de dépannage qui comprend un châssis que l'on peut scinder en deux parties respectivement arrière 3 et avant 4. Cet engin de dépannage 1 est propulsé par un groupe moto-propulseur logé dans le châssis arrière 3, alors qu'un poste de pilotage et de commande PC est aménagé au niveau du châssis avant 4, par

exemple.

L'engin de dépannage 1 est équipé d'une plate-

forme 10 qui est rapportée sur le châssis arrière 3.

D'une manière générale, cette plate-forme 10 est aménagée de manière à pouvoir supporter un ensemble d'équipements tels que des coffres ou casiers de rangement 11, divers appareillages, des pièces de rechange... et elle comporte au moins une coursive 12 pour faciliter la circulation sur la plate-forme 10 et une échelle 14 pour accéder à la plate-forme 10 depuis le sol. La coursive 12 s'étend globalement sur un côté longitudinal de la plate-forme 10 et est montée pivotante autour d'un axe X-X entre une position relevée ou de transport sensiblement verticale et une position abaissée

ou de maintenance sensiblement horizontale.

Selon un mode de réalisation préférentiel illustré sur les figures 2 à 4, la coursive 12 est scindée en deux éléments 12a et 12b avec interposition de

l'échelle 14 entre ces deux éléments 12a et 12b.

Chaque élément de coursive 12a et 12b est monté pivotant sur la plate-forme 10 au moyen d'au moins deux articulations 16 séparées l'une de l'autre et situées sur l'axe d'articulation X-X (figure 2). Cet axe X- X est matérialisé sur la figure 4 par un arbre porteur 20 qui est rendu solidaire des deux éléments de coursive 12a et 12b au moyen de goupilles 22 situées au niveau des articulations 16, par exemple. Ainsi, les deux éléments de coursive 12a et 12b sont rendus solidaires l'un de l'autre pour pouvoir être commandés simultanément vers

une position relevée ou abaissée.

D'une manière avantageuse, l'élément de coursive 12a peut constituer la paroi longitudinale externe d'un coffre de rangement 24 aménagé le long de la plate-forme 10, et l'élément de coursive 12b peut constituer la paroi longitudinale externe d'un coffre de rangement 26 également aménagé le long de la plate-forme 10. Dans ces conditions, l'échelle 14 se trouve située au niveau de l'espace de la plate-forme 10 qui sépare les deux coffres de rangement 24 et 26. Les deux éléments de coursive 12a et 12b sont simultanément commandés vers la position relevée ou abaissée par un moyen de commande unique 30 constitué par un vérin illustré à la figure 4, du type hydraulique par exemple. La tige de piston 32 de ce vérin est articulée en 32a sur l'élément de coursive 12a, le point d'articulation 32a étant situé à distance de l'arbre porteur 20, alors que le corps 34 du vérin est articulé en 34a sur une paroi latérale 24a du coffre de

rangement 24, par exemple.

Le débattement angulaire de chaque élément de coursive 12a et 12b est limité par deux dispositifs de retenue 35 séparés l'un de l'autre et situés chacun dans un plan parallèle au plan du vérin de commande 30. Chacun de ces dispositifs de retenue 35 est par exemple constitué par un compas du type télescopique illustré sur les figures 3 et 4, dont un élément 36 est articulé en 36a sur l'élément de coursive 12a ou 12b associé, et dont l'autre élément 37 est articulé en 37a sur l'une des parois latérales 24a du coffre de rangement 24 ou 26 associe. L'échelle 14 (figure 3) est également montée pivotante sur l'arbre porteur 20 entre une position relevée o elle est rabattue sur la plate-forme 10 et une position abaissée ou de maintenance. L'échelle 14 est constituée d'une première partie ou corps 40 sous la forme d'un caisson creux comprenant deux parois latérales 41 articulées sur l'arbre 20, deux parois d'extrémité 42 et 43, et une paroi de fond 44, et d'une seconde partie montée articulée et rabattable sur le corps 40. Cette seconde partie 45 de l'échelle 14 est formée par deux montants 46 parallèles aux deux parois latérales 41 du corps 40 et reliés entre eux par des barreaux 48. A une extrémité, les deux montants 46 sont respectivement articulés en deux points 49 sur les deux parois latérales 41 du corps 40. Au moins un barreau complémentaire 48 est prévu entre les deux parois latérales 41 du corps 40 de

l'échelle 14.

En se reportant toujours à la figure 3, le corps 40 de l'échelle 14 coopère également avec au moins un dispositif de retenue 35 pour limiter le débattement angulaire du corps 40 de l'échelle 14, lorsque celle-ci est abaissée vers sa position de maintenance. En outre, l'échelle 14 coopère avec un ressort de compensation 50 suivant un montage qui sera décrit plus loin en référence

à la figure 5.

Enfin, le corps 40 de l'échelle 14 supporte des moyens de blocage amovibles 55 qui permettent de rendre solidaire l'échelle 14 avec les deux éléments de coursive 12a et 12b dans des conditions qui seront

décrites plus loin.

Ces moyens de blocage amovibles 55 sont schématiquement illustrés à la figure 2 et constitués par deux pions rétractables 56 en saillie sur les faces externes des deux parois latérales 41 du corps 40 de l'échelle 14, et par deux gâches 58 ménagées sur les deux côtés latéraux des éléments de coursive 12a et 12b qui

sont adjacents à l'échelle 14.

Chaque pion 56 est relié à au moins une et de préférence à deux poignées de commande inférieure Pi et supérieure P2 par des câbles 60, de sorte que l'actionnement de l'une ou de l'autre de ces poignées P1 et P2 a pour effet de rétracter simultanément les deux pions 56, notamment lorsque ces derniers sont engagés dans leurs gâches respectives 58 pour pouvoir désolidariser l'une de l'autre l'échelle 14 et la coursive 12. Ces deux poignées superposées P1 et P2 sont supportées par la paroi de fond 44 de l'échelle 14 et

sont accessibles depuis l'extérieur.

Lorsque l'échelle 14 (figure 2) est repliée et que la coursive 12 est en position sensiblement verticale ou de transport, l'échelle 14 vient se loger dans l'espace libre entre les deux coffres de rangement 24 et 26, de sorte que sa paroi de fond 44 et les deux éléments de coursive 12a et 12b sont sensiblement coplanaires, de manière à ce que cet ensemble soit parfaitement intégré

au châssis arrière 3 de l'engin de dépannage 1.

Lorsque l'engin de dépannage est parvenu sur le lieu de son intervention, la coursive 12 peut être abaissée dans sa position de maintenance sensiblement horizontale par suite de l'actionnement du vérin 30 commandé depuis le poste de commande et de pilotage PC et, de préférence, depuis une commande externe accessible par un opérateur situé au sol pour des questions de sécurité. Les deux éléments de coursive 12a et 12b sont alors abaissés simultanément en pivotant autour de l'axe d'articulation X-X. Le débattement angulaire des deux éléments de coursive 12a et 12b est limité par les dispositifs de retenue 35 qui atteignent leur longueur maximum lorsque les deux éléments de coursive 12a et 12b ont atteint une position sensiblement horizontale située globalement au niveau de la plate-forme 10 (figures 3 et 4). Lorsque l'échelle 14 est repliée ou dans sa position de stockage (figure 2) et qu'aucune action n'est exercée sur les poignées Pl et P2, l'échelle 14 est solidaire par les pions de blocage 56 des deux éléments de coursive 12a et 12b. Dans ces conditions, l'échelle 14 bascule simultanément avec la coursive 12 sous la commande du vérin 30. Cependant, lorsque la coursive 12 a atteint sa position horizontale de maintenance, le corps

de l'échelle 14 n'est que partiellement déplié, c'est-

à-dire que le dispositif de retenue 35 qui limite le débattement angulaire du corps 10 de l'échelle 14 n'a pas

encore atteint sa longueur maximum.

La position de l'échelle 14 est schématiquement illustrée à la figure 4 mais sa représentation a été volontairement limitée à la paroi de fond 44 du corps 40, sachant que ledit corps 40 s'étend

au-dessus de cette paroi de fond 44.

L'opérateur situé au sol agit alors sur la poignée P2 du corps 10 de l'échelle 14 pour rétracter simultanément les deux pions de blocage 56, et permettre ainsi au corps 40 de continuer à basculer tant que le dispositif de retenue 35 associé à l'échelle n'a pas atteint sa longueur maximum. Une fois que le corps 40 de l'échelle 14 a complètement basculé, la paroi d'extrémité 42 de ce corps 40 est dans une position sensiblement horizontale et située globalement au même niveau que les

deux éléments de coursive 12a et 12b (figure 3).

L'opérateur situé au sol saisit alors la seconde partie 45 de l'échelle 14 et la fait basculer pour l'amener sensiblement dans le prolongement du corps de l'échelle 14. L'échelle 14 est alors opérationnelle

et permet d'accéder à la plate-forme 10 depuis le sol.

Concrètement, le déploiement de l'échelle s'est effectué en trois phases, une première phase o elle bascule simultanément avec la coursive 12, une deuxième phase o seul le corps 40 de l'échelle 14 bascule et une troisième phase o la seconde partie 45 de l'échelle 14 bascule par

rapport au corps 40.

Selon un second mode de fonctionnement, seule l'échelle 14 peut être déployée vers sa position de maintenance, alors que la coursive 12 est maintenue dans sa position relevée ou de transport. Dans ce cas, le vérin de commande 30 n'est pas actionné. L'opérateur saisit alors la poignée Pl pour rétracter simultanément les deux pions 56 et désolidariser l'échelle 14 des deux éléments de coursive 12a et 12b. Le basculement de l'échelle 14 s'effectue alors en deux temps. Dans un premier temps, l'opérateur fait pivoter le corps 40 de l'échelle 14 jusqu'à ce que l'élément de retenue 35 associé ait atteint sa longueur maximum. Dans un deuxième temps, l'opérateur déplie la seconde partie 45 de l'échelle 14 en la faisant pivoter par rapport au

corps 40.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le corps 40 de l'échelle 14 est relié à la plate-forme 10 par un ressort de compensation 70. En se reportant à la figure 5, ce ressort 70 est par exemple monté dans un guide 72 qui est articulé en 72a sur une paroi latérale 24a du coffre de rangement 24, et l'extrémité libre du ressort 70 qui fait saillie hors du guide 72 est articulée autour d'un axe 74 sur une extrémité d'une biellette 76, dont l'autre extrémité est articulée autour d'un axe 78 sur une chape 80 solidaire

du corps 40 de l'échelle 14.

Ce ressort 70 travaille en traction et a pour fonction de faciliter l'ouverture de l'échelle 14, notamment lorsque la coursive 12 est maintenue dans sa

position verticale ou de transport.

Lorsque l'échelle 14 est repliée et rabattue sur la plate-forme 10 (position Ai), le ressort 70 est sous tension et coopère au maintien de l'échelle 14 dans

sa position relevée o elle est rabattue sur la plate-

forme 10. L'action de ce ressort 70 est notamment bénéfique lorsque l'échelle 14 est abaissée par un opérateur indépendamment des deux éléments de coursive 12a et 12b. Dans cette position Ai, la biellette 76 est en appui contre le fond de la chape 80, de sorte qu'elle

n'est pas axialement alignée avec le ressort 70.

Lorsque l'opérateur agit sur la poignée P1 pour désolidariser l'échelle 14 et la coursive 12 l'une de l'autre et faire basculer l'échelle 14, la biellette 76 va venir progressivement se mettre dans le prolongement axial du ressort 70 (position A3 après passage par la position A2), c'est-à-dire que la force de traction exercée par le ressort 70 diminue par suite d'une diminution de sa longueur, ce qui facilite le basculement de l'échelle 14. Ensuite, à partir de cette position A3 correspondant globalement à une position d'équilibre, l'opérateur n'a plus de force à exercer sur l'échelle 14, car celle-ci peut basculer sous l'action de son propre poids vers sa position abaissée. Ce mouvement basculant est freiné par le ressort 70 qui s'allonge et qui reste dans le prolongement axial du ressort 70. Lors du relèvement de l'échelle, l'action du ressort 70 permet

de minimiser l'effort que doit fournir l'opérateur.

Bien entendu, l'invention n'est nullement

limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit.

En particulier, l'ensemble des articulations entre la plate-forme 10 et les deux éléments de coursive 12a et 12b d'une part, et l'ensemble des articulations entre la plate-forme 10 et l'échelle 14 d'autre part, peuvent être conçus différemment, sachant que leur fonction est de pouvoir abaisser et relever la coursive et l'échelle,

avec la possibilité de pouvoir manoeuvrer l'échelle indépendamment de la coursive.

Claims (16)

REVENDICATIONS

1. Engin motorisé de dépannage d'un engin blindé, tel qu'un char par exemple, comprenant un châssis (3, 4) qui supporte une plate-forme (10) aménagée 5 pour recevoir des équipements nécessaires à des opérations de maintenance, de réparation et/ou de

réapprovisionnement, cet aménagement de la plate-

forme (10) comprenant notamment une coursive (12)

associée à une échelle d'accès (14) à la plate-

forme (10), la coursive (12) étant articulée sur la plate-forme (10) entre une position relevée ou de transport sensiblement verticale et une position abaissée ou de maintenance sensiblement horizontale, caractérisé en ce que la coursive (12) et l'échelle (14) sont articulées sur la plate-forme (10) autour d'un même axe d'articulation (X-X) et reliées l'une à l'autre par des moyens de blocage amovibles (55) tels que: - la coursive (12) et l'échelle (14) sont solidaires l'une de l'autre pour être manoeuvrées simultanément par des moyens de commande (30) lorsque les moyens de blocage (55) sont opérationnels, et - la coursive (12) et l'échelle (14) sont désolidarisées l'une de l'autre lorsque les moyens de blocage ne sont plus opérationnels, pour pouvoir manoeuvrer l'échelle (14) indépendamment de la

coursive (12).

2. Engin motorisé de dépannage selon la revendication 1, caractérisé en ce que la coursive (12) est scindée en deux éléments (12a, 12b) solidaires l'un de l'autre, et en ce que l'échelle d'accès (14) est intercalée entre les deux éléments de coursive (12a, 12b).

3. Engin motorisé de dépannage selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens de commande (30) pour abaisser ou relever la coursive (12) sont constitués par un seul vérin (30), du type hydraulique par exemple, dont le corps (32) est articulé sur la plate-forme (10) et dont la tige de piston (34) est articulée sur l'un des deux éléments de coursive

(12a, 12b).

4. Engin motorisé de dépannage selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que chaque élément de coursive (12a, 12b) est relié à la plate-forme (10) par au moins un dispositif de retenue (35) pour limiter le débattement angulaire de la coursive (12) lorsqu'elle est abaissée vers sa position de maintenance

sensiblement horizontale.

5. Engin motorisé de dépannage selon la revendication 4, caractérisé en ce que le dispositif de retenue (35) est constitué par un compas télescopique articulé sur la plate-forme (10) et sur l'élément de

coursive (12a ou 12b) associé.

6. Engin motorisé de dépannage selon l'une

quelconque des revendications précédentes, caractérisé en

ce que les moyens de blocage amovibles (55) prévus entre la coursive (12) et l'échelle (14) sont constitués par deux pions rétractables (56) supportés par l'échelle (14) et deux gâches (58) ménagées sur les deux côtés latéraux

adjacents des deux éléments de coursive (12a, 12b).

7. Engin motorisé de dépannage selon la revendication 6, caractérisé en ce que les deux pions rétractables (56) sont reliés par un câble (60) à au moins une poignée de commande (Pl) pour pouvoir rétracter simultanément les deux pions de blocage (56) et

désolidariser ainsi l'échelle (14) et la coursive (12).

8. Engin motorisé de dépannage selon l'une

quelconque des revendications précédentes, caractérisé en

ce que l'échelle (14) comprend une première partie ou corps (40) monté pivotant sur l'axe d'articulation (X-X) entre une position relevée ou de transport et une position abaissée ou de maintenance, et une seconde partie (45) articulée sur le corps (40) et rabattable sur

ce dernier.

9. Engin motorisé de dépannage selon la revendication 8, caractérisé en ce que le corps (40) de l'échelle (14) est relié à la plate-forme (10) par au moins un dispositif de retenue (35) pour limiter le débattement angulaire du corps (40) lorsque l'échelle

(14) est abaissée vers sa position de maintenance.

10. Engin motorisé de dépannage selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que le corps (40) de l'échelle (14) comprend deux parois latérales (41), deux parois d'extrémité (42, 43) et une paroi de fond (44), chaque paroi latérale (41) supportant un pion de blocage (56) précité et la paroi de fond (44) supportant la poignée (Pl) de commande précitée des pions de blocage (56).

11. Engin motorisé de dépannage selon la revendication 10, caractérisé en ce que, lorsque l'échelle (14) et la coursive (12) sont en position relevée, la paroi de fond (44) du corps (40) de l'échelle

(14) et la coursive (12) sont coplanaires.

12. Engin motorisé de dépannage selon la revendication 10 ou 11, caractérisé en ce que, lorsque l'échelle (14) et la coursive (12) sont en position abaissée, la paroi d'extrémité (43) du corps (40) de l'échelle (14) et la coursive (12) sont sensiblement coplanaires.

13. Engin motorisé de dépannage selon la revendication 9, caractérisé en ce que le corps (40) de l'échelle (14) est relié à la plate-forme (10) par un

ressort de compensation (70) travaillant en traction.

14. Engin motorisé de dépannage selon la revendication 13, caractérisé en ce qu'une extrémité du ressort (70) est articulée sur la plate-forme (10) et son autre extrémité est articulée sur une biellette (76) elle-même articulée autour d'un axe (78) sur une chape

(80) solidaire du corps (40) de l'échelle.

15. Engin motorisé de dépannage selon la revendication 14, caractérisé en ce que, lorsque l'échelle (14) est en position relevée, la biellette (76) prend appui sur la chape (78) de manière à être

axialement désalignée par rapport au ressort (70), et en ce que, lorsque l'échelle (14) est en position abaissée, la biellette (76) est axialement alignée avec le10 ressort (70).

16. Engin motorisé de dépannage selon l'une

quelconque des revendications 2 à 15, caractérisé en ce

que, lorsque la coursive (12) est en position relevée, les deux éléments de coursive (12a, 12b) ferment respectivement deux des côtés de deux coffres de rangement (24, 26) axialement alignés et aménagés sur la plate-forme (10), et en ce que l'échelle (14), lorsqu'elle est en position relevée, vient se loger entre

les deux coffres (24, 26).