FR2721697A1 - Chariot pour meuble réfrigéré. - Google Patents

Abstract

Le chariot permet de rendre autonome et facilement déplaçable un meuble réfrigéré comportant un circuit frigorifique en deux parties, une partie interne au meuble réfrigéré avec un évaporateur et un détendeur, et une partie externe avec notamment un réservoir de fluide frigorigène (6), un compresseur (5), un ou plusieurs condenseurs (7) et des moyens de ventilation (8); le chariot comporte un châssis (1), qui est monté sur roues (3), et qui possède au moins deux niveaux, un niveau supérieur qui sert de support au meuble réfrigéré, et un niveau inférieur qui sert de support technique et sur lequel sont fixés les différents éléments de la partie externe du circuit frigorifique du meuble réfrigéré. De préférence, le niveau inférieur du châssis supporte en outre un bac d'évaporation (10), qui est destiné à être alimenté par les eaux de condensation du meuble réfrigéré et dont les moyens de chauffage sont constitués par la partie (11a), en forme de serpentin de la canalisation (11) reliant le compresseur (5) aux condenseurs (7).

Description

CHARIOT POUR MEUBLE REFRIGERE
La présente invention a pour objet un chariot pour meuble réfrigéré. Elle trouve particulièrement son application dans la transformation de meubles réfrigérés de grande taille , tels que ceux utilisés pour la conservation à basse température et la présentation à la vente d'articles périssables, en meubles réfrigérés autonomes pouvant facilement être déplacés.

Il est actuellement connu d'utiliser, dans les grandes et moyennes surfaces, pour présenter à la vente des produits alimentaires devant être conservés à basse température, des meubles ou vitrines réfrigérés dont la longueur peut atteindre plusieurs dizaines de mètres. Ces meubles réfrigérés de grande taille sont refroidis au moyen d'un circuit frigorifique en deux parties ; une première partie, dite interne, est placée à l'intérieur du meuble réfrigéré et est constituée par un évaporateur qui est la source de froid à l'intérieur du meuble réfrigéré, des moyens de ventilation du meuble réfrigéré, et un détendeur permettant de laisser passer vers l'évaporateur, le fluide frigorigène sous forme liquide, en abaissant la pression de ce fluide; la deuxième partie ,dite externe, du circuit frigorifique est située à l'extérieur du meuble réfrigéré, et comporte notamment d'une part un compresseur qui est relié en sortie à au moins un condenseur relié lui même en sortie un réservoir contenant le fluide frigorigène, et d'autre part des moyens de ventilation du condenseur. Compte-tenu de la taille importante de ces meubles réfrigérés, les éléments constituant la deuxième partie externe du circuit frigorifique doivent avoir une capacité importante, et sont de ce fait encombrants.Pour cette raison, ces éléments ne peuvent pas faire partie intégrante du meuble réfrigéré, et sont placés à part dans un local technique fermé ; la liaison entre les deux parties du circuit frigorifique est réalisée par deux canalisations qui sont montées respectivement d'une part entre le détendeur et le réservoir de fluide frigorigène, et d'autre part entre l'évaporateur et le compresseur.

Un autre problème posé par la taille des meubles réfrigérés actuellement utilisés, réside dans le volume important des eaux de condensation qui se forme lors du dégivrage de l'évaporateur de ces meubles, sachant que de tels meubles réfrigérés doivent être dégivrés au minimum quatre fois par 24 heures.

Actuellement l'élimination des eaux de condensation de ces meubles réfrigérés de grande taille se fait par rejet direct à l'égout.

On comprend que les meubles réfrigérés de grande taille présentent actuellement l'inconvénient majeur d'être nécessairement fixes, et de ne pas pouvoir être facilement déplaçables. Ils doivent en outre être nécessairement installés à proximité d'un local fermé, susceptible de faire office de local technique.

Le but que s'est fixé le demandeur , est de proposer un dispositif qui permet de pallier ces inconvénients, qui semblaient jusqu'à présent inhérents aux meubles réfrigérés de grande taille.

Ce but est parfaitement atteint par l'invention qui est un chariot pour meuble réfrigéré comportant un circuit frigorifique en deux parties, une partie interne au meuble réfrigéré avec notamment un évaporateur et un détendeur, et une partie externe avec notamment un réservoir de fluide frigorigène, un compresseur, un ou plusieurs condenseurs et des rnoyens de ventilation. Selon l'invention ce chariot comporte un châssis, qui est monté sur roues, et qui possède au moins deux niveaux, un niveau supérieur qui sert de support au meuble réfrigéré, et un niveau inférieur qui sert de support technique et sur lequel sont fixés les différents éléments de la partie exteme du circuit frigorifique du meuble réfrigéré.

Il était certes déjà connu de réaliser des vitrines réfrigérées autonomes, mais il s'agissait jusqu'à présent de vitrines réfrigérées de petite dimension compte-tenu du faible encombrement des éléments du circuit frigorifique de telles vitrines, l'ensemble du circuit frigorifique était très facilement intégré à la vitrine.

En revanche, on n'avait jusqu'à présent jamais cherché à rendre autonomes des meubles réfrigérés de grande taille. C'est donc le mérite du demandeur d'avoir pensé à concevoir un chariot qui sert à la fois de support pour le déplacement d'un tel meuble réfrigéré, et de support technique aux différents éléments de la partie externe du circuit frigorifique de ce meuble - lesquels éléments étaient jusqu'à présent placés dans un local technique -, en sorte de rendre ce meuble réfrigéré autonome et par là-même déplaçable. En outre, la conception du chariot en deux niveaux, permet avantageusement d'utiliser l'espace situé sous le meuble frigorifique pour loger l'ensemble des éléments du circuit frigorifique externe, ce qui par là-même ne procure pas un encombrement supplémentaire, par rapport à la surface au sol du meuble réfrigéré.

De préférence, le compresseur de la partie externe du circuit frigorifique du meuble réfrigéré étant relié au moins à un condenseur au moyen d'une canalisation réalisée dans un matériau conducteur, le niveau inférieur du châssis supporte en outre un bac d'évaporation, qui est destiné à être alimenté par les eaux de condensation du meuble réfrigéré, et dont les moyens de chauffage sont constitués par une partie de ladite canalisation, en forme de serpentin. Un fois monté sur le chariot, le meuble réfrigéré est ainsi rendu totalement autonome, et peut être mis facilement en place à un endroit quelconque.

Dans une première variante de réalisation, le niveau inférieur du châssis du chariot supporte un unique bac d'évaporation, et le châssis est équipé de moyens d'évacuation des eaux de condensation du meuble réfrigéré, qui alimentent directement le bac d'évaporation. Cette première variante de réalisation du chariot est particulièrement bien adaptée pour les meubles bas, qui présentent la particularité comparativement aux meubles hauts, de produire un volume moins important d'eau de condensation à chaque opération automatique de dégivrage.

Dans une deuxième variante particulière de réalisation, le niveau inférieur du châssis supporte un bac d'évaporation supplémentaire, dit bac d'évaporation principal qui est équipé de moyens de chauffage du type résistance chauffante dans ce cas le châssis est équipé de moyens d'évacuation des eaux de condensation du meuble réfrigéré, qui alimentent directement le bac d'évaporation principal ; ce bac d'évaporation principal est relié à l'autre bac d'évaporation dit bac secondaire, en sorte de permettre l'évaporation des eaux de condensation en excédant dans le bac d'évaporation principal.

Cette deuxième variante de réalisation est particulièrement bien adaptée pour les meubles hauts, dont le volume des eaux de condensation à chaque dégivrage est important. Dans cette variante, le bac d'évaporation principal est utilisé pour éliminer, à chaque opération de dégivrage , un volume donné d'eau de condensation. Lorsque le volume d'eau de condensation formé est supérieur au volume pouvant être traité par le bac d'évaporation principal, l'excès d'eau de condensation est évacué vers le bac secondaire en vue de son évaporation lorsque l'opération de dégivrage est terminée, et que le compresseur est remis en marche.

De préférence , dans cette deuxième variante de réalisation, les moyens de chauffage du bac d'évaporation principal sont constitués par une ou plusieurs résistances chauffantes placées dans le fond du bac. Afin d'éviter une détérioration de cette résistance, il est préférable que l'horloge qui effectue la commande automatique et périodique du dégivrage du meuble réfrigéré, commande également en début et un fin de cycle de dégivrage, respectivement la mise en marche et l'arrêt de la résistance chauffante. Ainsi, cette résistance chauffante se trouve en pratique toujours plongée dans un fond minimum d'eau de condensation, lorsque sa température est la plus élevée.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de deux variantes particulières de réalisation d'un chariot de l'invention pour meuble réfrigéré, laquelle description est donnée à titre d'exemple non limitatif, et en référence aux dessins annexés sur lesquels - la figure l est une représentation schématique , vue de dessus, d'un chariot pour meuble réfrigéré bas, - la figure 2 est une vue de côté du chariot de la figure l, - la figure 3 est une représentation schématique, vue de dessus, d'un chariot pour meuble réfrigéré haut, - la figure 4 est une vue partielle du côté du chariot de la figure 3, - et la figure 5 est une vue en section d'une variante préférée de réalisation du bac d'évaporation du chariot de la figure 1.

On a représenté aux figures 1 et 2 , une première variante de réalisation d'un chariot de l'invention conçu pour rendre autonome et déplaçable un meuble réfrigéré bas de grande taille, qui est représenté en pointillés sur la figure 2 et qui est référencé 15.

Dans cette première variante de réalisation, le chariot est constitué d'un châssis métallique 1, comportant un premier niveau supérieur, constitué par cadre 2 de forrne rectangulaire, de même dimension que le fond 15a du meuble réfrigéré 15, et un deuxième niveau inférieur 4, constitué par cinq plateaux 4a, 46, 4c 40, et 4e servant de supports techniques aux différents éléments de la partie externe du circuit frigorifique du meuble réfrigéré, le cadre 2 est en outre supporté à ces deux extrémités par deux paires de roues 3 orientables.

Dans l'exemple particulier des figures 1 et 2, le plateau 4a du niveau inférieur 4 est central par rapport au cadre rectangulaire 2 du niveau supérieur et les plateaux 4b 4c d'une part et 4d 4e d'autre part sont placés de part et d'autre de ce plateau central 4ss, en faisant saillie respectivement par rapport aux bords longitudinaux 2a et 2b du cadre rectangulaire 2. Les plateaux 4k, 4c servent chacun de support à un condenseur 7, et à un ventilateur 8 les plateaux 4d 4e servent respectivement de support à un compresseur 5 et à une bouteille 6 servant de réservoir de fluide frigorigène. Sur le plateau central 4a est fixé un bac d'évaporation 10.Il est important de remarquer que chaque ventilateur 8 est interposé entre le condenseur 7 correspondant et le bac d'évaporation 10. Grâce à cette disposition particulière, un air froid est aspiré par les ventilateurs 8 au niveau des condenseurs 7 est et refoulé en direction du bac d'évaporation 10. On crée ainsi un flux d'air ventilé dans le sens de la flèche F, qui contribue à une meilleure évaporation de l'eau contenue dans le bac 10. De préférence les condenseurs 7 sont placés au niveau du bord longitudinal avant le chariot 1, c'est à dire en l'occurrence le bord 2a de telle sorte que le sens du flux d'air ventilé soit orienté de l'avant vers l'arrière du meuble réfrigéré.

Les différents éléments qui viennent d'être décrits sont reliés entre eux de manière connue au moyen de canalisations en cuivre. Si l'on se réfère à la figure 1, chaque condenseur 7 est relié en sortie au compresseur 5 par une canalisation 11, et en entrée à la bouteille 6 au moyen d'une canalisation 12. Une partie lla de la canalisation 11 a la forme d'un serpentin circulaire et est placée dans le fond du bac d'évaporation 10 , en outre, sur la canalisation 12 est monté en sortie de la bouteille 6 un déshydrateur 9 . Sur l'entrée du compresseur 5 et sur la sortie de la bouteille 6 sont montées respectivement deux canalisations 13 et 14.

Les extrémités respectives 13a et 14a des canalisation 13 et 14, sont destinées à être raccordées avec les extrémités correspondantes des canalisations de sortie et d'entrée de la partie interne du circuit frigorifique du meuble réfrigéré 15. De manière connue, la partie inteme du circuit frigorifique du meuble réfrigéré 15 est constituée par un évaporateur, des moyens de ventilation et un détendeur (non représentés) qui sont montés à l'intérieur du meuble réfrigéré 15, par exemple dans le fond de ce meuble. Si l'on se réfère à la figure 2, les extrémités de la canalisation d'entrée du détendeur et de la canalisation de sortie de l'évaporateur sont référencées respectivement 1 6a et 16k et débouchent au-dessous du fond du meuble 15.Par soucis de clarté, sur la figure 2 les différentes canalisations reliant les éléments de la partie externe du circuit frigorifique n'ont pas été représentées.

Néanmoins, lorsque le meuble 15 est monté sur le cadre supérieur 2 du chariot qui a été décrit, les extrémités de canalisation 16a et 16k viennent respectivement au niveau des extrémités de canalisation 14a et 13a et l'on raccorde ces extrémités deux à deux en sorte de relier entre elles les parties externe et inteme du circuit frigorifique, et par là-même de constituer un circuit fermé.

Afin de permettre l'évacuation des eaux de condensation qui se forment lors du dégivrage périodique du meuble, le fond du meuble réfrigéré 15 comporte, à ses deux extrémités, deux conduits d'évacuation 17. Sur la figure 2, un seul des ces deux conduits d'évacuation 17 est visible. Le plateau central 4a servant de support au bac d'évaporation 10 est avantageusement placé à l'une des deux extrémité du châssis 1 du chariot, de telle sorte que le bac 10 puisse se trouver à l'aplomb de l'un des deux conduits d'évacuation 17. En outre, le chariot est équipé d' une conduite d'évacuation longitudinale 18, dont une première extrémité 18a arrive à l'aplomb de l'autre conduit d'évacuation 17, et est destinée à être raccordée à ce conduit, et dont l'autre extrémité 18b débouche au-dessus du bac d'évaporation 10.Cette conduite d'évacuation 18 est par exemple fixée, en étant inclinée vers le bas depuis son extrémité 18a le long de l'une des deux faces la ou ld du châssis 1 du chariot. De préférence, pour des raisons évidentes d'esthétique, cette conduite d'évacuation 18 sera fixée sur la face lb du châssis qui correspond en l'occurrence à la face arrière du meuble réfrigéré, et ne sera donc pas visible. Ainsi , lorsque le meuble réfrigéré 15 est monté sur le chariot, et que l'extrémité 18a de la conduite d'évacuation 18 est raccordée au conduit d'évacuation 17 correspondant du meuble réfrigéré, le bac d'évaporation 10 est alimenté directement par les eaux de condensation du meuble réfrigéré 15.Si à cause d'une déclivité du sol, le chariot et par là-même le meuble réfrigéré 15 se trouvent inclinés par rapport à l'horizontal, I'écoulement des eaux de condensation se fera préférentiellement par l'un des deux conduits d'évacuation 17. Dans tous les cas, la totalité des eaux de condensation arrivera dans le bac d'évaporation 10.

Bien entendu pour que le meuble réfrigéré puisse fonctionner, il est nécessaire que les éléments constituant les parties externe et interne du circuit frigorifique soient alimentés en courant, à partir du réseau alternatif. De préférence, cette alimentation sera centralisée à partir d'un tableau de distribution électrique 19, fixé sur la face arrière ld du châssis îdu chariot.

De manière connue, le tableau de distribution électrique 19 comprend en outre une horloge, qui permet la commande automatique des cycles de dégivrage du meuble réfrigéré. En début de cycle de dégivrage, I'horloge commande l'arrêt du compresseur 5, pendant une période de temps prédéterminée. Toutes les eaux de condensation sont évacuées dans le bac d'évaporation 10. Ensuite, en fin de cycle de dégivrage, I'horloge commande la remise en marche du compresseur 5, jusqu'au prochain cycle de dégivrage. Pendant toute cette période de temps où le compresseur 5 fonctionne, les eaux de condensation contenues dans le bac 10 sont chauffées par la partie lla en forme de serpentin de la canalisation 11, et s'évaporent. En pratique, les opérations de dégivrage sont au minimum au nombre de quatre par jour.

Le chariot qui vient d'être décrit en référence aux figure 1 et 2 présentent le principal avantage de rendre totalement autonome le meuble réfrigéré 15 et de permettre un déplacement aisé de ce meuble, notamment lors de sa mise en place en magasin. En outre bien que les éléments de la partie externe du circuit frigorifique soient encombrants, la structure en deux niveaux du châssis du chariot permet de loger ces éléments au dessous du meuble, sans qu'il soit pour autant nécessaire que la hauteur par rapport au sol du cadre supérieur 2 du châssis 1 soit importante, ce qui nuirait à l'accessibilité de l'intérieur du meuble réfrigéré. En pratique, cette hauteur était de l'ordre de 0,4m.Les éléments de la partie externe du circuit frigorifique qui sont supportés par le niveau inférieur du châssis du chariot ne contribuent pas à un encombrement supplémentaire au sol, par rapport à la surface au sol du meuble réfrigéré en l'absence de chariot. Il est par ailleurs envisageable de masquer ces différents éléments au moyen d'un plaque 20 montée sur la face avant la du châssis du chariot (figure 2).

Les figures 3 et 4 illustrent une deuxième variante de réalisation d'un chariot dont le châssis 1' est destiné à servir de support à un meuble réfrigéré haut 15' (représenté en pointillés sur la figure 4). Par soucis de simplification, les éléments en commun avec le chariot des figures 1 et 2 ont été référencés de la même manière pour le chariot des figures 3 et 4. Il est à noter cependant, que le meuble haut 15' nécessite un circuit frigorifique présentant une capacité plus importante que le circuit frigorifique du meuble réfrigéré bas 15. Pour cette raison, s'agissant de la partie externe du circuit frigorifique du meuble 15', le compresseur 5 du chariot 1' est plus puissant, et de ce fait plus volumineux que le compresseur du chariot des figure I et 2. Il en est de même pour la bouteille 6.

Les différents éléments de la partie externe du circuit frigorifique du meuble 15 ' sont fixés, au-dessous du cadre rectangulaire supérieure 2 du châssis 1' du chariot, sur des barres transversales inférieures 21. En outre, le niveau inférieur du châssis 1' comporte un plateau inférieur 23 servant de support à un bac d'évaporation 24, dit bac d'évaporation principal, à un ventilateur 28 et à un condenseur 27. Le bac d'évaporation principal comporte deux parois intérieures 24a inclinées, dont les surfaces convergent vers le fond 24b du bac principal, qui comporte une résistance chauffante 25. Ce bac d'évaporation principal 24 est destiné à être alimenté directement par les eaux de condensation provenant du meuble réfrigéré 15', de manière similaire à ce qui a déjà été décrit pour le bac d'évaporation 10 du chariot des figures 1 et 2.

Le châssis 1' du chariot des figures 3 et 4 se différencie également du châssis 1 des figures let 2, en ce que le bac d'évaporation 10 est remplacé par un bac d'évaporation 22, qui est une gouttière longitudinale fixée le long de la face arrière lb du châssis 1', et qui fait la même longueur que ce châssis. Dans le fond de ce bac d'évaporation 22, dit bac secondaire, est mise en place la partie lla en forme de serpentin de la canalisation 11 reliant le compresseur 5 aux deux condenseurs 7. Ce serpentin n'est plus de forme circulaire, mais est de forme rectiligne et est sensiblement de même longueur que le bac d'évaporation secondaire 22.Les bacs d'évaporation principal 24 et secondaire 22 communiquent entre eux par l'intermédiaire d'une conduite ou goulotte 26, qui permet d'évacuer l'eau de condensation se trouvant en excédant dans le bac d'évaporation principal, tel que cela va à présent être expliqué.

La mise en marche et l'arrêt de la résistance chauffante sont commandées par l'horloge qui commande les cycles de dégivrage du meuble 15'. En début de cycle, cette horloge commande simultanément l'arrêt du compresseur 5 et la mise en marche de la résistance chauffante 25. Les eaux de condensation provenant du meuble 15' sont évacuées directement dans le bac d'évaporation principal 24.

Pendant le dégivrage du meuble 15', une première évaporation est réalisée au niveau du bac principal 24, grâce à l'apport de chaleur par la résistance chauffante 25. En fin de cycle de dégivrage, I'horloge commande l'arrêt de la résistance chauffante 25 et la mise en marche du compresseur 5. S'il arrive que le volume des eaux de condensation formées pendant un cycle donné de dégivrage est trop important pour être traité au niveau du bac d'évaporation principal, cet excédant d'eau de condensation est automatiquement évacué vers le bac d'évaporation secondaire 22, où il est éliminé par évaporation, une fois que le compresseur 5 est remis en marche. L'arrêt de la résistance chauffante 25 par l'horloge à chaque fin de cycle de dégivrage permet d'éviter une évaporation complète de l'eau contenue dans le bac d'évaporation principal.Ainsi, la résistance chauffante 25 est toujours plongée dans un fond minimum d'eau de condensation, notamment lorsque sa température est la plus élevée, ce qui évite tout risque de détérioration de cette résistance.

Si l'on se réfère à la figure 4, la paroi arrière du bac d'évaporation secondaire, située à l'opposée du châssis du chariot se prolonge par une paroi de déflexion 22a qui est inclinée en direction du châssis. Ainsi, le flux d'air qui est ventilé par les ventilateurs 8 et 28, vient frapper cette paroi de déflexion, et est redirigé vers l'intérieur du bac d'évaporation secondaire 22, ce qui permet d'accélérer l'évaporation des eaux de condensation résiduelles contenues dans ce bac.

Dans une variante préférée de réalisation du bac d'évaporation 10 du chariot 1 de la figure 1, la partie lla de la canalisation il forme un serpentin à au moins deux niveaux qui sont superposés, et dont les spires ne sont plus jointives, en sorte d'améliorer l'échange thermique entre cette canalisation 11 et l'eau contenue dans le bac d'évaporation. Si l'on se réfère à la figure 5, cette partie lla forme plus particulièrement un serpentin à trois niveaux i lb lic i id.

Lorsque cette variante préférée de réalisation est mise en oeuvre, il a été constaté que les vibrations du compresseur étaient communiquées par le chassis du chariot aux différents niveaux 116, lic lld de la partie lla de la canalisation 11 en forme de serpentin, ce qui provoquait l'entrechoquement des spires du serpentin et générait par là-même un bruit parasite. Afin d'éliminer ce bruit, il est préférable que soient interposés entre chaque niveau 1 lb lic i id un ou plusieurs intercalaires lic réalisés par exemple en matière plastique, et permettant d'amortir les chocs entre chaque niveau du serpentin.En pratique chaque intercalaire lle sera fixé aux spires du ou des niveaux correspondants au moyen de colliers. Ces différents intercalaires constituent ainsi pour chaque niveau du serpentin un tapis anti-vibrations efficace et simple à réaliser.

Si l'on se réfère à la figure 5, la paroi latérale 10a du bac d'évaporation 10, qui correspond à la paroi amont par rapport au sens de circulation de l'air ventilé (Flèche F), est inclinée vers la paroi latérale opposée du bac 10 ; ainsi l'air ventilé, qui est refoulé par les ventilateurs 8 et qui vient frapper directement cette paroi amont 10a, ne risque pas d'être réfléchi en sens inverse, mais est dévié audessus du bac d'évaporation 10. Le même principe de paroi amont inclinée peut avantageusement être appliqué au bac d'évaporation principal 24 du chariot des figures 3 et 4.

Grâce au chariot de l'invention, il est facilement possible de mettre en place en un lieu quelconque et notamment sous des chapiteaux extérieurs, des meubles réfrigérés de grande taille. Un autre avantage du chariot de l'invention est qu il permet de facilement juxtaposer de façon modulaire des meubles réfrigérés de grande taille, et par la même de réaliser des linéaires modulables pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Chariot pour meuble réfrigéré (15,15') comportant un circuit frigorifique en deux parties, une partie interne au meuble réfrigéré avec un évaporateur et un détendeur, et une partie externe avec notamment un réservoir de fluide frigorigène (6), un compresseur (5), un ou plusieurs condenseurs (7) et des moyens de ventilation (8), lequel chariot comporte un châssis (1, 1'), qui est monté sur roues (3), et qui possède au moins deux niveaux, un niveau supérieur qui sert de support au meuble réfrigéré (15,15'), et un niveau inférieur qui sert de support technique et sur lequel sont fixés les différents éléments de la partie externe du circuit frigorifique du meuble réfrigéré.

2. Chariot selon la revendication I caractérisé en ce que le compresseur (5) étant relié à au moins un condenseur (7) au moyen d'une canalisation (11) réalisée dans un matériau conducteur, le niveau inférieur du châssis supporte en outre un bac d'évaporation (10, 22), qui est destiné à être alimenté par les eaux de condensation du meuble réfrigéré (15,15') et dont les moyens de chauffage sont constitués par une partie (1 la) de ladite canalisation (11), en forme de serpentin.

3. Chariot selon la revendication 2 caractérisé en ce que le niveau inférieur du châssis supporte un unique bac d'évaporation (10), et le châssis est équipé de moyens d'évacuation des eaux de condensation du meuble réfrigéré (15), qui alimentent directement le bac d'évaporation.

4. Chariot selon la revendication 3 caractérisé en ce que la partie (lla) de la canalisation (11) forme un serpentin à au moins deux niveaux superposés (lad, llc) entre lesquels sont interposés un ou plusieurs intercalaires anti-vibrations (ire).

5. Chariot selon la revendication 2 caractérisé en ce que le niveau inférieur du châssis supporte un bac d'évaporation (24) supplémentaire dit bac d'évaporation principal, qui est équipé de moyens de chauffage du type résistance chauffante (25), en ce que le châssis est équipé de moyens d'évacuation des eaux de condensation du meuble réfrigéré (15'), qui alimentent directement le bac d'évaporation principal (24), et en ce que ce bac d'évaporation principal (24) est relié à l'autre bac d'évaporation (22), dit bac secondaire , en sorte de permettre l'évaporation des eaux de condensation en excédant dans le bac d'évaporation principal (24).

6. Chariot selon la revendication 5 caractérisé en ce que le bac d'évaporation secondaire (22) est une gouttière longitudinale qui fait sensiblement la même longueur que le chariot, et qui est fixée de préférence sur la face arrière du chariot.

7. Chariot selon la revendication 5 ou 6 caractérisé en ce que les moyens de chauffage du bac d'évaporation principal (24) étant constitués par au moins une résistance chauffante (25) placée dans le fond du bac et le châssis servant de support à une horloge qui commande le dégivrage du meuble réfrigérée, ladite horloge, en début et en fin de cycle de dégivrage, commande en outre respectivement la mise en marche et l'arrêt de la résistance chauffante (25).

8. Chariot selon la revendication 6 caractérisé en ce que la face arrière du bac d'évaporation secondaire (22) qui se trouve à l'opposée du châssis du chariot se prolonge par une paroi de déflexion (22a) inclinée en direction du châssis, et qui permet de rediriger l'air ventilé par les moyens de ventilation (8) en direction de l'intérieur du bac d'évaporation secondaire (22).

9. Chariot selon la revendication 3 ou 5 caractérisé en ce que les moyens d'évacuation des eaux de condensation du meuble réfrigéré sont prévus pour être connectés à deux conduits d'évacuation (17) équipant les deux parties extrêmes du fond du meuble, en sorte d'assurer une évacuation complète des eaux de condensation contenues dans le fond du meuble, quelle que soit l'inclinaison du chariot.

10. Chariot selon la revendication 9 caractérisé en ce que le bac d'évaporation (10, 24), qui est relié directement au moyens d'évacuation des eaux de condensation, est fixé sur le niveau inférieur du chariot à l'aplomb de l'un des deux conduits d'évacuation (17).

11. Chariot selon la revendication 3 ou 5 caractérisé en ce que la paroi amont du bac d'évaporation (10, 24), prise par rapport au sens de circulation de l'air ventilé, est inclinée en direction de la paroi opposée, en sorte de diriger l'air ventilé audessus du bac d'évaporation (10, 24).