FR2704505A1 - Dispositif de freinage pour véhicules motorisés à deux roues. - Google Patents

Abstract

Dans un dispositif de freinage pour véhicules motorisés à deux roues, un étrier de freinage (C), conçu pour presser fermement un disque de freinage (5), est retenu sur une console (10) installée à l'extrémité inférieure d'une fourche frontale (2). L'étrier (C) est regroupé avec un maître-cylindre (M) pour former un seul bloc. Un bras de freinage (45), pouvant pivoter librement autour d'un pivot (42), est relié à une poignée de frein par un câble de frein (50). Une biellette (43), pivotant d'un seul tenant avec le bras de freinage (45), exerce une pression sur un piston (26) du maître-cylindre (M). Le câble de frein (50) s'étend vers le haut, à partir d'un emplacement sous-jacent au maître-cylindre, en contournant des espaces situés au-dessous et à l'avant d'un axe (4).

Description

DISPOSITIF DE FREINAGE POUR VEHICULES MOTORISES A DEUX ROUES
La présente invention se rapporte à un dispositif de freinage pour véhicules motorisés à deux roues, comprenant un étrier de freinage et un maître-cylindre regroupés d'un seul tenant, dispositif dans lequel ledit étrier de freinage est équipé de patins de frottement en contact intime avec un disque de freinage tournant conjointement avec une roue, et d'un piston conçu pour presser lesdits patins de frottement contre ledit disque de freinage ; et dans lequel une pression d'huile de freinage est engendrée par ledit maître-cylindre, pour entraîner ledit piston.

Un dispositif de freinage du type décrit ci-dessus est exposé dans la demande de brevet japonais nO S61-115788, soumise à l'inspection publique.

A cet égard, le maître-cylindre regroupé d'un seul tenant avec l'étrier de freinage est relié à une poignée de frein par un câble de frein. Dans le dispositif classique du type susdécrit, le câble de frein part du maître-cylindre, en direction de la région postérieure du véhicule, et est relié à la poignée de frein. Il en résulte une interférence du câble de frein avec une fourche frontale, entre autres pièces constitutives, de sorte que l'agencement de ces éléments structurels est malaisé. Suite à l'interférence avec diverses pièces, le câble de frein doit, dans certains cas, être cintré avec courbure accentuée. Un câble de frein accusant une telle courbure accentuée peut impliquer un problème résidant dans une dureté de la manoeuvre du frein.

La présente invention concerne précisément le problème mentionné ci-avant. L'invention vise à fournir un dispositif de freinage pour véhicules motorisés à deux roues, comprenant un maître-cylindre regroupé d'une seule pièce avec un étrier de freinage, dispositif dans lequel un câble de frein, s'étendant du maître-cylindre jusqu'à la poignée de frein, soit aisé à mettre en place.

En vue d'atteindre l'objet précité, la présente invention fournit un dispositif de freinage pour véhicules motorisés à deux roues, comprenant un étrier de freinage et un maître-cylindre regroupés d'un seul tenant, dispositif dans lequel ledit étrier de freinage est équipé de patins de frottement en contact intime avec un disque de freinage tournant conjointement avec une roue, et d'un piston conçu pour presser lesdits patins de frottement contre ledit disque de freinage ; et dans lequel une pression d'huile de freinage est engendrée par ledit maître-cylindre, pour entraîner ledit piston, dispositif caractérisé par le fait qu'un bras de freinage, muni d'organes de pression pour presser ledit piston dudit maître-cylindre, est retenu par un pivot implanté au-dessus dudit piston dudit maître-cylindre, de telle sorte que ledit bras de freinage puisse pivoter librement autour dudit pivot ; et par le fait qu'un câble de frein, s'achevant à une extrémité inférieure dudit bras de freinage et traversant un espace sous-jacent audit maître-cylindre, est relié à une poignée de frein en contournant des espaces situés audessous et à l'avant d'un axe de ladite roue.

L'invention va à présent être decrite plus en détail, à titre d'exemples nullement limitatifs, en se référant aux dessins annexés sur lesquels
la figure 1 est une élévation latérale d'ensemble d'un véhicule motorisé à deux roues, illustrant une première forme de realisation de l'invention ;
la figure 2 est une illustration, à échelle agrandie, d'un détail repéré par une flèche 2 sur la figure 1 ;
la figure 3 est une vue en bout dans une direction repérée par une flèche 3 sur Ja figure 2 ;
la figure 4est une coupe transversale selon la Iigne4-4de la figure 2;
la figure est une coupe transversale selon la ligne 55 de figure 2 ;
la figure 6est une vue comparable à la figure 3, illustrant une deuxième forme de réalisation de l'invention ; et
la figure 7 est une vue en bout selon la ligne 7-7 de la figure 6.

Comme le montre la figure 1, un véhicule motorisé V à deux roues, du type scooter, comprend un cadre 1, une fourche frontale 2 fixée à l'extrémité antérieure du cadre 1, un guidon 3 se rattachant à la fourche frontale 2, et une roue avant Wf supportée à l'extrémité inférieure de la fourche frontale 2.

Comme le met clairement en évidence une observation des figures 2 à 5, un disque de freinage 5 est agencé, d'un seul bloc, avec la roue avant Wf pouvant accomplir une rotation libre autour d'un axe 4 assujetti à l'extrémité inférieure de la fourche frontale 2. Deux oreilles supérieures et inférieures de montage 6 et 7 sont soudées à la fourche frontale 2. Une console 10 de support d'un étrier de freinage est fixée aux oreilles supérieures et inférieures 6 et 7, par des boulons respectifs 8 et 9.

Un étrier de freinage C est regroupé avec un maîtrecylindre M, pour former un seul tenant. Le disque de freinage 5 est pris en sandwich entre un corps 11 de l'étrier C et un bras de pincement 12. En d'autres termes, le corps 11 de l'étrier et le bras de pincement 12 se trouvent des deux côtés du disque 5. Un trou de guidage lll est ménagé dans le corps 11, cependant qu'un autre trou de guidage 161 est pratiqué dans une pièce de guidage 16 en caoutchouc. Cette pièce 16 est fixée au corps 11. Les trous de guidage 11l et 16l sont reliés à deux goupilles 13 et 14 assujetties à la console 10 supportant l'étrier. De ce fait, les trous de guidage Ili et 16l supportent le corps 11 de l'étrier de telle sorte que ce corps 11 soit mobile librement dans une direction parallèle à l'axe 4. Les embouchures des trous de guidage Ili et 16l sont recouvertes par des soufflets 15 et 162 de protection antipoussière, afin que les surfaces de glissement des goupilles 13 et 14 soient protégées de la poussière.

Deux tirants de suspension 17 et 18, comblant l'interstice entre le corps 11 de l'étrier et le bras de pincement 12, supportent une paire de plaques opposées 21 et 22 de façon telle que ces plaques 21 et 22 puissent coulisser librement. Les plaques opposées 21 et 22 sont pourvues de patins respectifs de frottement 19 et 20, en contact avec les deux surfaces latérales du disque de freinage 5. Un piston 24 est logé dans un cylindre 23 usiné dans le corps 11 de l'étrier, de telle sorte que ledit piston 24 puisse être librement animé d'un mouvement vers l'avant et vers l'arrière, le long dudit cylindre 23. Le piston 24 se trouve en vis-à-vis de la surface latérale de la plaque 21, de manière que ce piston 24 puisse être mis en contact avec ladite surface latérale située en regard.

Comme décrit ci-avant, le maître-cylindre M est regroupé d'un seul bloc avec le corps 11 de l'étrier de freinage C. Ce maître-cylindre M présente un alésage cylindrique 25 ménagé dans le corps 11, et s'étendant de la région postérieure à la région antérieure du cadre du véhicule. Un piston 26 est ajusté dans l'alésage cylindrique 25, de manière que ce piston 26 puisse accomplir un mouvement libre, vers l'avant et vers l'arrière, le long dudit alésage 25. Une chambre 27 à huile, formée entre l'extrémité antérieure du piston 26 et le fond de l'alésage cylindrique 25, est reliée, par l'intermédiaire d'un canal 28 de circulation d'huile, à une autre chambre 29 à huile affectée au cylindre 23 susdécrit de l'étrier C. Le piston 26 est préchargé vers la région postérieure du cadre du véhicule, par un ressort de rappel 30 logé, à l'état comprimé, dans la chambre 27 à huile. Le piston 26 est déplacé à force vers l'arrière, par le ressort de rappel 30, jusqu'à ce qutune plaque de butée 31, faisant corps avec le piston 26, vienne s'appliquer contre une bague d'arrêt 32 montée à l'extrémité ouverte de l'alésage cylindrique 25. Un soufflet 33 de protection antipoussière est interposé entre l'extrémité postérieure du piston 26 et l'extrémité ouverte de l'alésage cylindrique 25.

Une cavité de réserve 34 (figure 2) est usinée en profondeur dans le corps 11 de l'étrier defreinage C, en un emplacement sus-jacent au maître-cylindre M. Cette cavité de réserve 34 présente une face supérieure ouverte. Une cuvette principale 35 et une cuvette secondaire 36 sont montées sur le piston 26 du maître-cylindre M. Le fond de la cavité 34 est mis en communication avec la chambre 27 à huile, devant la cuvette principale 35, par l'intermédiaire d'un raccord principal 37. Un raccord secondaire 38 fait également communiquer le fond de la cavité 34 avec les cuvettes principale et secondaire 35 et 36. Un diaphragme 39 et une plaquette 40 porte-diaphragme coiffent la cavité 34. Les régions supérieures du diaphragme 39 et de la plaquette 40 sont recouvertes par un capuchon 41, pouvant être librement mis en place et enlevé.

Un pivot 42 s'étendant dans le sens transversal du cadre du véhicule est supporté, à l'extrémité postérieure du corps 11 de l'étrier de freinage C, de telle sorte que ce pivot 42 puisse tourner librement. L'extrémité supérieure d'une biellette 43, s'étendant vers le bas, est fixée à l'une des extrémités du pivot 42 par l'intermédiaire d'un circlip 44.

L'extrémité inférieure de la biellette 43 fait face à l'extrémité postérieure du piston 26 décrit ci-avant. L'extrémité supérieure d'un bras de freinage 45 est fixée, par un boulon 46, à l'autre extrémité du pivot 42. Un ressort de rappel 47 repousse à force l'extrémité inférieure de la biellette 43 à l'écart de l'extrémité postérieure du piston 26. La biellette 43 remplit la fonction d'un organe de pression prévu par la présente invention.

Les figures 1 et 2 révèlent clairement qu'une poignée de frein 51, servant de pièce de déclenchement du freinage installée sur le guidon 3, est reliée à l'extrémité inférieure du bras de freinage 45 par un câble de frein 50 se composant d'une gaine tubulaire extérieure 48 et d'un filin métallique intérieur 49. Deux écrous 52 sont utilisés pour assujettir l'extrémité inférieure de la gaine extérieure 48 du câble 50 à un organe de support 112, portant contre la surface inférieure du corps 11 de l'étrier de freinage C. Le filin métallique intérieur 49, dépassant au-delà de l'extrémité inférieure de la gaine extérieure 48 et recouvert par un soufflet 53 de protection antipoussière, est relié à l'extrémité inférieure du bras de freinage 45.

Plus spécifiquement, le câble de frein 50 relié au bras de freinage 45 traverse un espace sous-jacent à l'étrier de freinage C, en direction de la région antérieure du cadre du véhicule, contournant ainsi, de bas en haut, des espaces situés au-dessous et à l'avant de l'axe 4, jusqu'à la liaison avec la poignée de frein 51 installée sur le guidon 3.

I1 convient d'expliquer, ci-après, des effets prodigués par la forme de réalisation de la présente invention dont l'agencement structural a été décrit jusque-là.

Lors d'un actionnement de la poignée de frein 51 implantée sur le guidon 3, le bras de freinage 45, relié au filin métallique intérieur 49 du câble de frein 50, résiste à la force du ressort de rappel 47 en oscillant autour du pivot 42 dans le sens de la flèche (a) sur la figure 2. Lorsque ce bras 45 pivote, 1 'extremite inférieure de la biellette 4 menagée d'une seule pièce avec ledit bras 45, exerce une pression sur le piston 26dumaiqtre-cylindre
M, vers l'avant du cadre du véhicule. Le mouvement du piston 26 se traduit par le développement d'une pression d'huile de freinage dans la chambre 27 à huile prévue à l'extrémité antérieure de l'alésage cylindrique 25. La pression de l'huila de freinage est transmise, par l'intermédiaire du canal de circulation 28, à la chambre 29 à huile du cylindre 23 de l'étrier de freinage C, poussant ainsi le piston 24 contre le disque de freinage 5.

Le mouvement du piston 24 a pour effet d'appliquer le patin de frottement 19, supporté par la plaque 21, contre l'une des surfaces latérales du disque de freinage 5. Une force de réaction ainsi développée fait coulisser le corps 11 de l'étrier le long des goupilles 13 et 14, si bien que le patin de frottement 20, supporté par l'autre plaque 22 pressée par le bras de pincement 12, vient s'appliquer contre l'autre surface latérale du disque de freinage 5. I1 en résulte que les deux patins de frottement 19 et 20 exercent une pression intime et uniforme sur les deux surfaces laté rales du disque de freinage 5, faisant ainsi agir une force de freinage sur la roue avant Wf.

Lorsqu'on cesse d'actionner la poignée de frein 51, le bras de freinage 45 pivote dans une direction inverse indiquee par une flè- che (b) sur la figure 2, sous I 'effet de la force êlastique du ressort de rap- pel 47,delçantainsi l'extreiteinférieure de la biellette 43 vers l'arrière, à l'écart du piston 26 du maître-cylindre M.

De ce fait, la pression d'huile de freinage cesse d'être développée dans la chambre 27 à huile du maître-cylindre M, ce qui supprime la force de freinage appliquée à la roue avant
Wf par l'étrier de freinage C.

Du fait que l'étrier de freinage C est regroupé d'un seul tenant avec le maître-cylindre M, de la manière susdécrite, le flexible de frein peut être supprimé. En outra, de l'air peut être évacué sans utilisation d'une purge à l'instant auquel de l'huila de freinage est injectée. De surcroît, les opérations d'injection d'huile de freinage et d'évacuation d'air ne sont plus nécessaires sur la chaîne d'assemblage. De ce fait, aucune attention particulière ne doit être accordée pour empêcher de l'huila de freinage d'adhérer à des pièces en résine et à des éléments de revêtement. Il en résulte que le travail d'assemblage peut être exécuté aisément et brièvement.

Par ailleurs, le câble de frein 50 traverse un espace sous-jacent à l'étrier de freinage C, en direction de la région antérieure du cadre du véhicule, en contournant, de bas en haut, des espaces situés au-dessous et à l'avant de l'axe 4. Un tel agencement du câble de frein supprime non seulement la cause d'interférence dudit câble 50 avec la fourche frontale 2, mais ce câble 50 est également cintré en douceur, avec un grand rayon de courbure, ce qui permet à la manoeuvre du frein de s'opérer pareillement en douceur.

Une seconde forme de réalisation proposée par la présente invention est expliquée, ci-après, en se référant aux figures 6 et 7.

La seconde forme de réalisation est caractérisée par le fait qu'un organe de pression 451, destiné à pousser le piston 26 d'un maître-cylindre M, est ménagé d'un seul tenant avec un bras de freinage 45, en faisant saillie au-delà de la surface frontale dudit bras 45 fixé, par l'intermédiaire d'un pivot 42, au corps 11 d'un étrier. Dans la seconde forme de réalisation, le nombre de pièces structurelles peut être réduit en éliminant la biellette 43, tout en conférant les mêmes effets que ceux de la première forme de réalisation.

Dans un dispositif proposé par la présente invention, assurant le freinage de véhicules motorisés à deux roues et dans lequel un maître-cylindre est regroupé d'un seul tenant avec un étrier de freinage, un câble de frein, conçu pour relier une poignée de frein à un bras de freinage équipé d'un organe de pression pour pousser un piston du maître-cylindre, s'étend vers le haut à partir d'un emplacement sous-jacent audit maître-cylindre, en contournant des espaces situés audessous et à l'avant d'un axe de la roue avant. Un tel agencement du câble de frein élimine non seulement la cause d'interférence entre ledit câble et la fourche frontale du cadre du véhicule, mais ce câble est également cintré en douceur, selon un grand rayon de courbure, si bien que la manoeuvre du frein peut, elle aussi, s'effectuer en douceur moyennant uniquement l'application d'une force modeste.

La description ci-avant porte sur des formes de réalisation préférentielles de la présente invention. Néanmoins, il va de soi que des applications de la présente invention ne sont pas limitées à ces formes de réalisation. En d'autres termes, de nombreuses modifications peuvent être apportées sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (1)

1. -HEVENDICATION-

   Dispositif de freinage pour véhicules motorisés à deux roues, comprenant un étrier de freinage (C) et un maître-cylindre (M) regroupés d'un seul tenant, dispositif dans lequel ledit étrier de freinage (C) est équipé de patins de frottement (19, 20) en contact intime avec un disque de freinage (5) tournant conjointement avec une roue (Wf), et d'un piston (24) conçu pour presser lesdits patins de frottement (19, 20) contre ledit disque de freinage (5) ; et dans lequel une pression d'huile de freinage est engendrée par ledit maîtrecylindre (M), pour entraîner ledit piston (24), dispositif caractérisé par le fait qu'un bras de freinage (45), muni d'organes de pression (43, 451) pour presser ledit piston (24) dudit maitre-cylindre (M), est retenu par un pivot (42) implanté au-dessus dudit piston (24) dudit maître-cylindre (M), de telle sorte que ledit bras de freinage (45) puisse pivoter librement autour dudit pivot (42) ; et par le fait qu'un câble de frein (50), s'achevant à une extrémité inférieure dudit bras de freinage (45) et traversant un espace sous-jacent audit maître-cylindre (M), est relié à une poignée de frein (51) en contournant des espaces situés audessous et à l'avant d'un axe (4) de ladite roue (Wf).