FR2680957A1 - Assiette empilable, notamment assiette en porcelaine. - Google Patents

Abstract

Assiette, notamment en porcelaine, comprenant une aile (114), un marli (118), un bassin (116) émaillés ainsi qu'un pied (120) brut caractérisée en ce qu'elle comprend un rebord (122) en saillie, sous l'aile et/ou le marli de façon que ce rebord vienne en appui sur l'aile et/ou sur le marli de l'assiette de dessous en superposition.

Description

La présente invention a pour objet une assiette empilable, notamment une assiette en porcelaine.

La fabrication des assiettes en porcelaine consiste à réaliser, à partir d'une barbotine, un moulage en pâte crue de la forme et de la dimension souhaitées compte-tenu du retrait éventuel de cuisson. Cette assiette est émaillée sur toute sa superficie à l'exception du pied sur lequel elle repose.

L'ensemble doit strie cuit et l'assiette repose dans un four sur des supports par son pied non émaillé.

Ainsi l'assiette, même portée à haute température, ne reste pas collée sur ces supports dans le four.

En effet, ces supports de four sont généralement réalisés également en céramique, et l'émail pourrait provoquer une certaine adhérence des pieds durant la cuisson.

L'assiette reçoit ensuite éventuellement un décor.

On a remarqué, plus particulièrement dans le milieu de la restauration, que les assiettes en porcelaine réalisées avec un pied brut non émaillé posaient des problèmes au fur et à mesure de leur utilisation. En effet, les assiettes sont stockées en grand nombre dans ces établissements hôteliers et, pour un gain de place évident, les assiettes sont empilées car elles sont réalisées de façon que le diamètre du pied soit inférieur au diamètre du bassin.

On définira, pour la suite de la description, une assiette en trois parties essentielles : l'aile qui est le rebord périphérique de l'assiette, le bassin qui est la partie centrale généralement circulaire de l'assiette et le marî; qui est la partie reliant l'aile au bassin. Quant au pied, il s'agit de la partie en saillie ménagée généralement sous le bassin sur laquelle repose ladite assiette en position stable.

Il se trouve que si les assiettes sont empilables, cet avantage se trouve pour le moins annulé par une dégradation prématurée des assiettes. En effet, le pied brut provoque une détérioration de la couche d'émail recouvrant la face supérieure du bassin, celle qui doit recevoir les produits alimentaires.

Dès lors que les assiettes sont empilées en grand nombre, la couche d'émail subit les frottements de la céramique brute du pied de l'assiette supérieure dont le caractère abrasif est augmenté par la pression exercée par la pile d'assiettes qui se trouve au-dessus.

Ainsi des services complets d'assiettes sont à renouveler à cause de cette détérioration précoce et l'on sait que la porcelaine est un produit de qualité et de haute valeur, dont il conviendrait d'éviter toute dégradation prématurée.

La présente invention pallie ces inconvénients en proposant une assiette qui est empilable, dont le pied est suspendu de façon à éviter tout contact avec le bassin de l'assiette au-dessus de laquelle il est superposé, qui permet de conserver un pied non émaillé, qui est d'un court peu élevé et qui ne nuit pas à la forme esthétique générale de l'assiette elle-mEme.

A cet effet, l'assiette empilable selon l'invention, notamment en porcelaine comprend : une aile, un marl; et un bassin émaillés ainsi qu'un pied brut et se caractérise en ce qu'elle comprend un rebord en saillie sous l'aile et/ou le marlI de façon que ce rebord vienne en appui sur l'aile et/ou le marît de l'assiette de dessous, lors de superpositions multiples.

Ce rebord en saillie est un rebord émaillé.

Selon une caractéristique particulière de l'invention, le rebord en saillie de l'assiette se prolonge de façon centrée sur toute la périphérie de l'assiette.

Selon un mode de réalisation particulier, le rebord en saillie est au droit de la partie intérieure de l'aile de façon que le rebord vienne en appui uniquement sur l'aile de l'assiette de dessous lors de superpositions multiples.

La présente invention est décrite selon un mode de réalisation particulier en regard du dessin annexé sur lequel - la figure 1 représente une vue en coupe de deux assiettes superposées selon l'art antérieur, et - la figure 2 représente une vue en coupe de deux assiettes, selon l'invention, superposées.

Sur la figure 1, on a représenté une assiette 10 superposée à une assiette 12, toutes deux de type connu. Ces deux assiettes comprennent de façon connue trois parties essentielles : l'aile 14, le bassin 16 et le marli 18 qui relie l'aile au bassin.

Le diamètre du pied 20 annulaire est inférieur au diamètre du bassin de façon que le pied repose sur la face supérieure du bassin. Dans ce cas, le pied en appui latéral sur le marli assure un centrage de l'assiette de dessus par rapport à celle du dessous. Par ailleurs, les ailes sont parallèles entre elles tout comme les bassins et l'on peut constater le jeu latéral qui subsiste et qui permet la dégra dation par le pied brut d'une partie annulaire du bassin.

Sur la figure 2, les éléments identiques porteront les mêmes références que celles de la figure 1 augmentées d'une centaine.

Sur cette figure 2, les assiettes 110 et 112 comprennent un rebord 122 en saillie par rapport à la face de dessous du marli de façon que ce rebord en saillie vienne sensiblement au droit de la zone intérieure 124 de I'aile 114. L'ensemble de ces assiettes 110 et 112 est émaillé à l'exception du pied 120.

On constate dans ce cas que le pied est suspendu au-dessus du marli ou du bassin et que l'assiette du dessus repose sur l'assiette du dessous par l'intermédiaire du rebord 122 qui vient en appui sur l'aile ce qui assure un double effet de support et de centrage.

On constate par ailleurs que les assiettes frottent partie émaillée contre partie émaillée, ce qui supprime les problèmes d'abrasion.

On peut imaginer des variantes au mode de réalisation principal qui vient d'strie décrit dans le sens ou les profils d'assiettes ne sont pas figés et le rebord en saillie peut se trouver sous l'aile ou immédiatement à proximité du pied de façon à venir en appui, non plus sur l'aile, mais sur le malt, de façon que, dans tous les cas le pied, soit suspendu au-dessus du bassin sans aucun contact entre ces deux parties et que les assiettes viennent en appui l'une sur l'autre par des parties émaillées.

Le rebord se prolonge dans le mode de réalisation décrit sur toute la périphérie de façon centrée de manière à diminuer la pression par augmentation de la surface d'appui mais un rebord à secteur est parfaitement réalisable.

Claims (4)

1. REVENDIGATION5

   1. Assiette, notamment en porcelaine, comprenant une aile (114), un marli (118), un bassin (116) émaillés ainsi qu'un pied (120) brut caractérisée en ce qu'elle comprend un rebord (122) en saillie, sous l'aile et/ou le marli de façon que ce rebord vienne en appui sur l'aile et/ou sur le marly de l'assiette de dessous en superposition.
2. 2. Assiette selon la revendication 1, caractérisée en ce que le rebord (122) en saillie est émaillé.
3. 3. assiette selon la revendication I ou 2, caractérisée en ce que le rebord (122) en saillie se prolonge de façon centrée sur toute la périphé- rie de l'assiette.
4. 4. Assiette selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le rebord (122) en saillie est situé au droit de la partie intérieure (124) de l'aile (114) de façon que le rebord vienne en appui uniquement sur l'aile de l'assiette de dessous lors d'une superposition.