FR2673085A1 - Console de travail polyvalente ergonomique a plateaux multiples reglables en position. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une console de travail à plateaux multiples, adaptable immédiatement à la taille de l'utilisateur et utilisable avec un siège mobile et règlable en hauteur. Elle comporte, un piètement (1), une structure mobile inférieure qui supporte au moins un plateau de travail horizontal (9) et au moins un plan incliné (10), une structure mobile supérieure qui supporte au moins un plateau horizontal (15), un ensemble de prises électriques basse tension dont l'une au moins (43) est assujettie à un interrupteur, un système d'éclairage intégré des plateaux (9) et (10). Cette console est particulièrement destinée à équiper certains postes d'électronique dans les établissements scolaires ou de formation, certains postes de contrôles légers dans les laboratoires de recherches ou en atelier, et peut aussi convenir à tout utilisateur particulier.

Description

La présente invention concerne une console de travail polyvalente, ergonomique, mono-place, à plateaux multiples, mobiles et règlables en position, adaptable immédiatement à la taille de l'utilisateur, utilisable avec un siège mobile et règlable en hauteur, particulièrement recommandée pour des travaux légers de type unitaire ou de petites séries d'assemblage de composants et de contrôle de montages.

Ce type de travaux unitaires ou de petites séries se rencontre en particulier dans les établissements scolaires, collèges, lycées, et les centres de formation. En électronique notamment les apprenants sont souvent amenés à effectuer en référence à des fiches de travail (schémas, modes opératoires) diverses opérations d'assemblage et de soudage de composants au fer à souder et de contrôle des montages réalisés à l'aide d'appareils de mesure à écrans de visualisation.

I1 est alors utile, simultanément, de disposer d'une surface de travail dont la position en hauteur soit modulable selon l'opération ponctuelle à exécuter et d'avoir constamment sous les ueux les fiches de travail et les écrans des appareils de mesure sous un angle de vision approprié, sans que cela ne constitue une gêne ni un encombrement du plan de travail.

I1 apparaît alors que la position en hauteur, la distance à l'utilisateur et l'orientation du plateau destiné à supporter l'appareil de mesure ou de contrôle sont primordiales quant à l'accessibilité à son tableau de commandes et pour une présentation optimale de son écran en vue d'assurer une lecture correcte des signaux visualisés réduisant au minimum les erreurs de parallaxe. En règle générale les écrans des appareils de mesure se trouvent soit sur la face supérieure des appareils (multimètres) soit sur leur champ frontal (oscilloscopes) : il est alors préférable que le support par son orientation et sa position soit adapté au type d'appareil auquel il est destiné.

En milieu scolaire, les postes de travail, sont soumis en outre à une rotation fréquente de leurs utilisateurs, selon les emplois du temps des élèves au rythme de plusieurs fois dans une même journée, voire quelques rotations par heure. Les différences importantes des tailles des utilisateurs, (fourchette moyenne des tailles des élèves de collège de l,30m à 1,90 m ) appellent alors le besoin de tables de travail adaptables très facilement et surtout très rapidement à la taille de l'utilisateur ponctuel et assurant un confort d'utilisation et des postures de travail correctes visant à permettre un travail de qualité tout en prévenant les problèmes de santé et notamment les problèmes lombaires.

Une console de travail répondant aux spécifités du besoin de l'utilisateur décrit dans les paragraphes précédents devrait donc offrir conjointement les fonctions et caractéristiques suivantes
- plan de travail pour opérations d'assemblage, de type unitaire ou de petites séries, et de soudage de composants au fer à souder
- plans-supports pour affichage des fiches de travail et visualisation des écrans des appareils de mesure
- orientation optimisée des différents plans de travail ou supports selon leur fonction avec respect des critères ergonomiques définis par la normalisation ou reconnmandés par l'usage
- modulation individualisée de la position en hauteur et en distance à l'utilisateur des différents plans et supports selon la taille de l'utilisateur ponctuel et l'opération à effectuer avec respect des critères ergonomiques définis par la normalisation ou recommandés par l'usage
- éclairage optimisé des plans de travail conforme aux niveaux d'éclairement définis par la règlementation ou mieux respectant les niveaux d'éclairement recommandés par l'usage concernant notamment les travaux fins d'électronique
- alimentation électrique des appareils de mesure et alimentation individualisée du fer à souder pouvant en plus etre coupée volontairement à tout moment.

- conformité aux normes en vigueur concernant notamment la sécurité contre les risques de l'électricité et les risques dtin- cendie.

Dans l'état de la technique, il ne semble pas apparaître de table ou de console de travail à plateaux règlables permettant de répondre de facon complète à l'ensemble des spécifités du besoin fonctionnel énoncé dans les sept alinéas précédents.

On peut en effet trouver actuellement
- des établis, consoles ou pupitres particulièrement destinés aux postes de travail d'électronique des établissements de formation et comportant alors un équipement conséquent en alimentations électriques et appareils de mesures électroniques intégrés. Par contre ces établis, consoles ou pupitres ne comprennent en général qu'un seul ou plusieurs plateaux de travail ou étagères tous fixes ou occasionnellement règlables par palliers ; ils ne s'adaptent pas à la taille de l'utilisateur ponctuel, peuvent entraîner des mauvaises postures de travail, et être source d'erreurs de parallaxe dans la lecture des écrans des appareils de mesure.

- une console ergonomique de travail à plateaux multiples mobiles verticalement, particulièrement prévue et adaptée pour certains travaux industriels d'assemblage en séries et notamment en électronique ; vu sa destination rien n'a été prévu pour supporter des fiches de travail et des appareils de mesures ou de contrôles.

- des tables pour écoliers et d'autres pour personnes handicapées physiques : elles ne comportent souvent qu'un seul plateau de travail règlable en hauteur et-ou en inclinaison par des dispositifs de règlage plus ou moins rapides allant du simple règlage en hauteur par palliers jusqu'au règlage de façon continue.

La nouvelle console de travail selon l'invention apporte au besoin fonctionnel décrit en page précédente (lignes 12 à 33) une solution technique plus complète.

Elle comporte à sa base un piètement (1).

Une première structure mobile dite inférieure (32) est liée au piètement (1) par au moins une liaison mécanique (33) de type glissiè=i" de direction verticale. Sur la dite structure mobile inférieure (32) est fixé un cadre rigide (8) dans lequel sont fixés conjointement au moins un premier plateau de travail horizontal dit inférieur (9) et un plan (10) incliné selon une orientation fixe conforme aux critères ergonomiques définis par la normalisation ou recommandés par l'usage concernant l'inclinaison possible des plans de présentation.

Une deuxième structure mobile dite supérieure (17) est liée à la structure mobile inférieure (32) par au moins une liaison mécanique (27) de type "glissière" de direction inclinée par rapport à la direction verticale. Sur cette structure mobile supérieure (17) est fixé au moins un cadre (16) dans lequel est fixé au moins un plateau horizontal dit supérieur (15).

Un dispositif de règlage de la position de la structure mobile inférieure (32) intègre la liaison mécanique de type "glissière≈ (33) entre la structure mobile inférieure (32) et le plètement (1) et comporte en plus , au moins un organe de commande, au moins un actionneur, et des pièces intermédiaires.

Un dispositif de règlage complémentaire de la position de la structure mobile supérieure (17), intègre la liaison mécanique de type glissère (27) entre la structure mobile supérieure (17) et la structure mobile inférieure (32) et comporte en plus, au moins un organe de commande, au moins un actionneur, et des pièces intermédiaires.

Un dispositif d'éclairage du plateau de travail inférieur (9) et du plan incliné (10) est intégré dans le cadre supérieur (16) sous le plateau supérieur horizontal (15).

Un ensemble de prises de courant alimentées par le réseau en basse tension équipe la console de travail selon l'invention et est est protégé globalement par un dispositif de coupure. L'une des prises au moins est en plus commandée par un interrupteur et placée sous le plateau inférieur (9), de manière à alimenter le fer à souder qui sera utilisé au poste de travail.

Selon des modes particuliers de réalisation différents, les organes de commande, les actionneurs et les pièces intermédiaires de chacun des dispositifs de règlage en position des structures mobiles inférieure (32) et supérieure (17) peuvent relever des diverses technologies, mécanique, pneumatique, hydraulique, électrique.

Dans tous les cas, tous les organes de commande du dispositif de règlage en position de la structure mobile inférieure (32) et du dispositif de règlage complémentaire en position de la structure mobile supérieure (17) seront solidaires de la structure mobile inférieure et placées sous le plateau inférieur en des positions très accessibles, dans le rayon d'action direct des mains ou des pieds de l'utilisateur.

La structure mobile inférieure (32) peut alors coulisser verticalement par rapport au piètement fixe (1). La structure mobile supérieure (17) bénéficie de la mobilité de la structure mobile inférieure (32) et d'une mobilité relative complémentaire lui assurant un positionnement simultanément dans les deux directions, verticale et horizontale.

Les cables d'alimentation des prises de courant et du dispositif d'éclairage des plateaux (9) et (10) passent dans un dispositif expansible qui s'adapte aux sollicitations des dits cables d'alimen- tation dues aux mouvements des deux structures mobiles inférieure (32) et supérieure (17).

L'invention sera de toute façon bien comprise à l'aide des compléments de description qui suivent en référence aus dessins annexés, lequels compléments ne constituent qu'un mode de réalisation préférentiel de l'invention.

Ce mode de réalisation préférentiel, ne faisant appel qu'à des éléménts et matériaux standards purement mécaniques a été établi, par référence à des critères ergonomiques adaptés particulièrement à des élèves de collège (fourchette des tailles comprise entre 1,30 et 1,90 m en conformité avec les normes de sécurité en vigueur, et en vue des moindres coùts de revient dans l'optique où la console selon l'invention pourrait notemment équiper certains postes de travail dans les établissements scolaires et les collèges en particulier.

La figure 1 représente alors un schéma normalisé de la chalne cinématique de la console selon l'invention et le mode de réalisation préférentiel. Le dit schéma ne reflète que la conception générale de la console et non les formes et positions exactes des différents éléments constitutifs qui seront précisées par les compléments de description et les figures annesés qui suivent.

La figure 2 représente, en perspective, la console selon l'invention et le mode préférentiel de réalisation, en donnant un esem ple de son utilisation dans une configuration générale simplifiée d'un poste de travail et de contrôle polyvalent d'électronique en milieu scolaire.

Les figures 3 et 4 représentent alors, des vues partielles, en coupe et en section par plans brisés, du piètement, de la structure mobile inférieure, du dispositif de règlage de la structure mobile inférieure, de la partie basse de la structure mobile supérieure.

En référence à ces dessins
Le piètement (1) ainsi que les deus structures mobiles, inférieure (32) et supérieure (17), sont obtenus par construction soudée à partir de tubes de section rectangulaire ou carrée standards en acier.

Le pietement (1) est constitué par une base rigide de plusieurs semelles soudées entre elles et munies de perçages (56) ainsi que de vis de calage (58) et peut ainsi etre fixé au sol par des moyens usuels de fixation mécanique (vis et chevilles). Dans la dite base rigide est encastré par soudage un tube (36) de section carrée standard. Une butée (59) est soudée à l'intérieur du dit tube (36) dans sa partie la plus basse.

La structure mobile inférieure (32) comprend, deux tubes identiques (44) horizontaux et parallèles soudés, à un tube descendant (3T.) vertical de section carrée, et à un tube montant (38) de section carrée incliné par rapport à l'horizontale. L'angle d'inclinaison correspondant peut être compris entre 60 et 65 , ce qui le situe dans la fourchette des valeurs ergonomiques recommandées concernant l'orientation des plans de visualisation. Une butée (46) est soudée à l'intérieur du tube (37) dans sa partie la plus haute.

t3ne butée (49) est soudée à l'intérieur du tube (38) dans sa partie la plus basse. Une rainure longitudinale (53) est obtenue par fraisage dans l'une des faces du tube (37). Le tube (38) comporte également une rainure longitudinale obenue par fraisage dans l'une de ses faces. A titre indicatif la longueur du tube (37) peut etre d'environ 700 mm.

ta structure mobile supérieure (17) comporte deux tubes identiques horizontaux soudés à un tube descendant (39) de section carrée incliné selon l'orientation recommandée dans le paragraphe précédent. Une butée est soudée à l'intérieur du tube (39) dans sa partie la plus haute.

Le cadre (8) est constitué par six tubes de section prismatique en alliage léger coupés en onglet et assembléspar rivetage à l'aide de cornières et d'équerres. Le dit cadre (8) comporte alors, une partie inférieure horizontale constituée par au moins trois des dits six tubes, et une partie supérieure inclinée par rapport à la dite partie inférieure horizontale et constituée par les trois autres tubes et orientée de façon fixe par rapport à la dite partie horizontale selon un angle pouvant être compris entre 60 et 65 0.

Le cadre (16) est constitué par 4 tubes de section rectangulaire en alliage léger coupés en onglet à leurs extrémités et assemblés par des équerres et des rivets.

Les cadres (8) et (16) sont respectivement fixés sur les structures mobiles inférieure (32) et supérieure ( par des pattes en équerre et des rivets.

Les plateaux (9) (10) et (15), peuvent être en panneaus de particules ignifugées recouverts d'une peinture ou d'un revêtement également ignifugés conformes à la classe de "réaction au feu Mol .

Ils sont fixés par des vis dans les cadres (8) ou (16) sur des cornières rivetées aux dits cadres. A titre indicatif non limitatif, les dimensions des différents plateaux peuvent être : 500 x 750 mm pour le plateau inférieur (9), 300 x 750 mm pour le plan incliné (10), 400 x 750 mm pour le plan supérieur (15).

Le dispositif de règlage de la position de la structure mobile inférieure (32) comporte alors, le tube (37) pourtu de sa rainure longitudinale (53) et emboîté avec un Meu fonctionnel positif sur le tube (36), un fourreau télescopique dit inférieur contenu dans les tubes (36) et (37), un ressort de compression (34) contenu dans le dit fourreau télescopique, une pédale (3) montée pivotante autour d'un axe horizontal (61) soudé au tube (37), r un appui constitué par une barre (2) bloquée par deux écrous dans la pédale (3), un taquet (54) fixé par des vis à des pattes (63) soudées au tube (37), une butée (50) fisée par des vis au tube (36) et pourvue d'un tampon en caoutchouc (5), un tampon en caoutchouc (35) fisé par une vis sur une semelle (57) du piètement (1), un dispositif de blocage et déblocage du tube (37). A titre indicatif les sections des tubes carrés (36) et (37) standards présentent une différence telle que l'emboîtement entre les deux dits tubes s'effectue avec un jeu fonctionnel positif compris entre 0,5 et I mm selon la qualité des à dits tubes standards.

Le fourreau télescopique dit inférieur est constitué par deux gaines (51) et (52) cylindriques, concentriques et rigides en matière-plastique. La gaine (51) peut coulisser dans la gaine (52) et comporte à son extrémité inférieure un chanfrein intérieur (55) de guidage des spires du ressort de compression (34) et à son extrémité supérieure un épaulement (45). La gaine (52) comporte un épaulement (60) à son extrémité inférieure. Le ressort de compression (34) est par ailleurs graissé au montage.

Le dispositif de blocage et déblocage du tube (37) comprend au moins, le tube (36), une bague taraudée (65) soudée au tube (37) et dont le taraudage débouche à l'intérieur du dit tube, une vis-axe (66) vissée dans la bague (65) puis rendue solidaire de la pédale (3) par un écrou (67), un ressort de rappel (4) accroché à la pédale (3) et au tube (37), un appui ponctuel règlable constitué par la pointe d'une vis (64) bloquée dans un trou taraudé du tube (37) par un contre-écrou (62).

Le fonctionnement du dispositif de règlage de la position de la structure mobile inférieure (32) s'établit alors selon le mode décrit ci-après.

La compression du ressort (34) et le desserrage et le serrage de la r-is-axe (66) sont contrôlés par la pédale unique (3) sur laquelle le pied de l'utilisateur exerce un effort modulé. Sous un premier effort dont la valeur peut être appelée F1, la pédale (3), qui constitue un levier démultiplicateur, tourne autour de l'axe (61) entraîne en rotation la vis-axe (66) dans le sens de son dévissage et en fin de course appuie sur le tube (37) par la barre (2). Si l'utilisateur maintient uniquement à la valeur F1 l'effort exercé par son pied sur la pédale (3), la structure mobile inférieure (32) va remonter sous l'action du ressort de compression (34) qui appuie sur les butées (59) et (46).Si l'utilisateur accentue son effort à une valeur F2 suffisante pour comprimer le ressort (34) par l'intermédiaire des butées (59) et (46), la structure mobile supérieure va descendre. Quand l'utilisateur annule tout effort en relâchant complètement la pédale (3), le ressort de rappel 14) exerce par l'intermédiaire de la pédale (3) un couple de serrage sur la vis-axe (66) dont l'action combinée à celle de l'appui ponctuel (64) crée un couple, provoquant autour du dit appui ponctuel (64) une rotation relative (inférieure à un angle de 1 degré, selon l'ajustement des tubes standards) du tube mobile (37) par rapport au tube fixe (36) qui entraine le blocage des faces internes du tube carré contenant (37) contre les arêtes extérnes du tube carré contenu (36).L'action du pied de l'utilisateur exerçant une effort modulé sur la pédale (3) permet ainsi de contrôler successivement, le désserrage de la vis-axe (66), la position en hauteur de la structure mobile inférieure (32), et enfin le serrage de la vis-axe (66)
La course de la structure mobile inférieure (32) est limitée par la rainure (53), les tampons en caoutchouc (5) et (35). le taquet (54) et la butée (50).

Le dispositif de règlage complémentaire de la position de la structure mobile supérieure (17) comprend, le tube (39) emboîté avec un jeu positif dans le tube (38) pourvu de sa rainure longitudinale, un fourreau télescopique dit supérieur contenu dans les tubes (39) et (38) et constitué par deux gaines en matière plastique (47) et (48), un ressort de compression (18) contenu dans le dit fourreau télescopique supérieur, une barre de commande manuelle (6) montée pivotante autour d'un axe vertical (Z) soudé à la structure mobile inférieure (32), des cables (31) (28), un cable (26) tendu entre deux équerres soudées au tube (38), des galets tendeurs de renvoi (29) (30), une poulie (25) à deux gorges de diamètres différents montée pivotante autour d'un axe (24) soudé au tube (38), des tampons en caoutchouc, un dispositif de blocage et déblocage du tube (39).

Le dispositif de blocage et de déblocage du tube (39) comprend, le tube (38), une bague taraudée (20) soudée sur le tube (38) et dont le taraudage débouche à l'intérieur du dit tube, une vis-axe (19) vissée dans la bague taraudée (20) puis rendue solidaire d'un levier (22) par un écrou, un ressort de rappel (14) accroché au levier (22) et au tube (38), un appui ponctuel règlable constitué par une vis bloquée dans un trou taraudé du tube (38) par un contre-écrou, une manette (12) montée pivotante autour d'un axe vertical (11) soudé à la structure mobile inférieure (32), un cable (13) fixé en ses extrémités par des boulons respectivement à la manette (12) et au levier (22), un galet tendeur de renvoi (23).

Le dispositif de règlage complémentaire de la position de la structure mobile supérieure (17) fonctionne alors selon le mode décrit ci-après.

La manette (12), située sous le plateau horizontal inférieur (9), contrôle à distance le desserrage de la vis (19). Cette manette constitue un levier démultiplicateur qui peut tourner dans un plan horizontal autour de l'axe vertical (11) fixe soudé à la structure mobile inférieure (32). Quand l'utilisateur tire la manette (12) vers lui, celle-ci dans sa rotation tend le cable (13) qui redirigé par le galet (23) tire sur le levier (22) qui entraîne en rotation la vis-axe (19) dans le sens de son dévissage.

La barre de commande (6) constitue un levier démultiplicateur qui peut tourner dans un plan horizontal autour de l'axe fixe vertical (7) soudé à la structure mobile inférieure (32). Les deux cables (31) et (28) sont arrimés à la barre (6), un de chaque côté et à égale distance de l'axe (7) de façon à ce que les points d'attache respectifs des deux cables (31) et (28) sur la barre (6) décrivent deux arcs de cercle symétriques de grand rayon quand la barre (6) tourne autour de l'axe (7) . Les galets (30) et (28) permettent de régler la tension des deus cables et de les rediriger vers la poulie (25). Les deuxièmes extrémités respectives des deux cables (31) et (28) sont arrimées toutes deux sur une même gorge de la poulie (25) mais les cables sont enroulés en sens inverse sur cette gorge. Le cable (25) est enroulé plusieurs fois sur la deuxième gorge de la poulie (26) et tendu entre deus équerres soudées au tube (39) . L'une des deus dites equerres comporte un petit dispositif (21) à vis permettant de règler la tension du cable (26 > lia structure mobile supérieure (17) sera alors, entraînée vers le bas quand l'utilisateur tourne la barre (6) dans un plan horizontal en la ramenant vers lui, et tirée vers le haut quand il repousse la barre (6).

Le ressort de compression (18) complète ce dispositif : en équilibrant en partie ou en totalité les charges dues à la structure mobile supérieure (17) et aux appareils posés sur le plateau supérieur (15) il facilite la manoeuvre de la barre (6) ; il empêche également l'ensemble mobile supérieur de retomber brutalement au cas où l'utilisateur venait à lâcher la barre de commande (6).

Le blocage du tube (39) est obtenu par le ressort (14) qui rappelle le levier démultiplicateur (22) entraînant en rotation la vis-axe (19) dans le sens de son vissage ce qui provoque le blocage du tube (39 >
Le cadre (16) présente sous le plateau supérieur (15) une retombée (40) d'environ 50 mm ce qui délimite sous le dit plateau supérieur (15) deux volume creus symétriques, de dimensions aproximatives respectives de 50 x 350 x 400 mm.

Le dispositif d'éclairage du plateau de travail horizontal inférieur (9) et du plan incliné (10) comporte, au moins une règlette du type du type à tube fluorescent avec diffuseur et interrupteur conforme aux normes de sécurité en vigueur et fisée par des vis sous le plateau supérieur (15) à l'intérieur de la dite retombée (40) du cadre (16), au moins un cable souple d'alimentation, au moins un dispositif expansible qui s'adapte aux sollicitations du dit cable d'alimentation dues aus mouvements des deux structures mobiles inférieure (32) et supérieure (17).

L'ensemble des prises de courant alimentées par le réseau est assujetti globalement à un disjoncteur et comporte, au moins une rampe (42) de plusieurs prises de courant du tqpe - 220 volts, 16 ampères, bipolaire avec terre - encastrée et fixée par des vis dans plan incliné (10) et au moins une prise de courant (43) du même tupe que les précédentes mais commandée en plus par un interrupteur et placée sous le plateau inférieur (9). La dite prise est destinée à alimenter le fer à souder qui sera utilisé au poste de travail. Un voyant lumineus (41) est intégré dans le plan incliné (10) afin de visualiser l'état d'alimentation de la prise (43).

Les cables d'alimentation des prises de courant passent également dans un dispositif expansible qui s'adapte aux mouvements des deux structures mobiles, inférieure (32) et supérieure (17).

En conformité aus normes en vigueur, la sécurité de l'utilisateur contre les risques de l'électricité est notamment assurée par la mise à la terre de toutes les masses métalliques de la console.

Selon une variante du mode de réalisation préférentiel décrit, les tubes carrés (36) et (37) présentent une différence de section telle qu'elle permet l'insertion entre les deux tubes d'un ensemble de coussinets ou patins en nylon, dont cert 4 ns sont fises et d'autres règlables par des vis bloquées par des contre-écrous. La même solution est appliquée au tubes (38) et (39).

Les vis-ases de blocage (3) et (19) peuvent être alors être équipées en leur bout de patins de blocage normalisés.

Les galets tendeurs de renvoi (23) (29) et (30) peuvent être remplacés par des gaines flexibles.

Selon une autre variante du mode de réalisation préférentiel, le piétement (1) peut-être équipé de moyens de déplacement du type "roulette" rendant alors mobile la console de travail. L'équipement électrique de la console étant alors modifié en conséquence afin de répondre aux normes de sécurité en vigueur.

Si le mode de réalisation préférentiel décrit à été établi par référence à des coût de revient réduits avec utilisation d'éléments simples purement mécaniques et de matériaus standard, il est évident que d'autres modes particuliers de réalisation de la console selon l'invention faisant appel à des technologies plus performantes (mécanique, pneumatique, hydraulique, électrique) peuvent améliorer l'invention et notamment en ce qui concerne
- le guidage en translation des structures mobiles
- l'augmentation des charges supportables par la console
- la souplesse et la précision des dispositifs de règlage
Toutefois, selon le mode de réalisation préférentiel décrit, la console selon l'invention permet de regrouper constamment à "postée de main" de l'utilisateur et toujours sans que celui-ci n'aie besoin de se lever de son siège, l'outillage, les commandes des appareils de mesure utilisés au poste de travail, et les commandes de réglage de la position des différents plateaux. Elle permet également à l'utilisateur de garder constamment sous les yeus et sous un angle de vision optimisé les fiches de travail et les écrans des différents appareils de mesure.

Elle favorise enfin pour l'utilisateur des postures de travail correctes, à condition toutefois qu'elle soit utilisée avec un siège lui-même règlable en hauteur et disposant d'une mobilité permettant de le rapprocher ou de l'éloigner de la console de travail.

Le plateau horizontal inférieur (9) constitue alors un plan de travail dont la position en hauteur peut être modulée selon la taille de l'utilisateur et selon les travaux spécifiques à effectuer. L'utilisateur pouvant par ailleurs moduler la distance de son propre corps au plan de travail grâce à la mobilité du siège utilisé.

Le plan incliné (10) d'orientation fixe assure quant à lui constamment un support de visualisation particulièrement utile à la présentation optimale des fiches de travail et des appareils de mesure dont l'écran se trouve sur leur face supérieure (multimètres).

Le plateau supérieur (15) par son orientation horizontale et son type de mobilité combinant simultanément positionnementdans les deux directions horizontale et verticale constitue enfin un support particulièrement adapté à la présentation optimale de certains appareils de mesures dont le tableau des commandes et les écrans de visualisation se trouvent sur leur champ frontal (oscilloscopes).

Toujours selon ce mode de réalisation particulier, toutes les comnandes des dispositifs de règlage de cette console présentent souplesse d'utilisation et rapidité de mise-en-oeuvre : en effet les règlages en position des différents plateaux de travail ne nécessitent que des efforts compatibles avec l'utilisateur et les temps nécessaires aux différents réglages sont de l'ordre de la seconde pour amener les plateaux d'une position extrême à l'autre.

La console de travail selon l'invention, combinée à un siège mobile et règlable en hauteur, est donc particulièrement adaptée à des travaux légers unitaires ou de petites séries d'assemblage, de contrôle de composants et de petits montages. Elle peut alors équiper notemment des postes de travail polyvalents dans les établissements scolaires ou de formation, certains postes de contrôles légers dans les laboratoires de recherches ou en atelier, et peut convenir également aux utilisateurs particuliers.

Claims (11)

RE;VENDICATIONS

1) Console de travail ergonomique polyvalente constituée par au moins un piètement fixe (1) et plusieurs plateaux mobiles règlables en position, intégrant, un ensemble de plusieurs prises électriques alimentées en basse tension dont l'une au moins est assujettie à un interrupteur, et un système d'éclairage des plateaux de travail, caractérisée en ce qu'elle comporte, au moins une première structure mobile dite inférieure (32) liée au piètement (1) par au moins une liaison mécanique de type nglissière" de direction verticale et sur laquelle est fixé au moins un cadre (8) dans lequel sont fixés conjointement au moins un plateau de travail horizontal dit inférieur (9) et au moins un plan incliné (10), au moins une deuxième structure mobile dite supérieure (17) liée à la structure mobile dite inférieure (32) par au moins une liaison mécanique de type "glissièreW de direction inclinée et sur laquelle est fixé au moins un cadre horizontal (16) dans lequel est fixé au moins un plateau horizontal dit supérieur (15), un dispositif de règlage en position de la structure mobile inférieure (32), un dispositif de règlage complémentaire en position de la structure mobile supérieure (171.

2) Console de travail selon la revendication l caractérisée en ce que la structure mobile inférieure (32) comporte, deux tubes (44) horizontaux et parallèles soudés à un tube descendant (37) vertical de section carrée et à un tube montant (33) de section carrée incliné par rapport à l'horizontale.

3) Console de travail selon les revendications 1 et 2 caractérisée en ce que le dispositif de règlage en position de la structure mobile inférieure (32) comprend, le tube (37) comportant dans l'une de ses faces une rainure longitudinale (53) et emboîte sur un tube vertical (36) de section carrée encastré dans le piètement (1), un fourreau télescopique dit inférieur contenu dans les tubes (36) et (37), un ressort de compression (34) contenu dans le dit fourreau télescopique inférieur, une pédale (3) montée pivotante autour d'un axe horizontal (61) soudé au tube (37), un taquet (54) fixé par des vis à des pattes (63) soudées au tube (37), une butée (50) fixée par des vis au tube (36) et pourvue d'un tampon en caoutchouc (5), un tampon en caoutchouc (35) fixe par une vis sur une semelle (57) du piètement (1), un dispositif de blocage et déblocage du tube (37).

4) Console de travail selon la revendication 3 caractérisée en ce que le fourreau télescopique dit inférieur est constitué par deux gaines (51) et (52) cylindriques, concentriques et rigides en matière-plastique, dont, l'une (51) coulissante dans l'autre (52) comporte à son extrémité inférieure un chanfrein intérieur (55) de guidage des spires du ressort de compression (34) et à son extrémité superieure un épaulement (45), et l'autre (52) comporte un épaulement (60) à son extrémité inférieure.

5) Console de travail selon les revendications 2 et 3 caractérisée en ce qu'un appui constitué par une berre (2) bloque par deux écrous dans la pédale (3), et deux butées (59) et (46) soudées respectivement à l'intérieur du tube (36) et du tube (37) tendent à comprimer le fourreau télescopique dit inférieur et le ressort de compression (34).

6) Console de travail selon les revendications 2 et 3 caractérisée en ce que le dispositif de blocage et déblocage du tube (37) comprend au moins, le tube (36), une bague taraudée (65) soudée au tube (37) et dont le taraudage débouche à l'intérieur du dit tube, une vis-axe (66) vissée dans la bague (65) puis rendue solidaire de la pédale (3) par un écrou < 67), un ressort de rappel (4) accroché à la pédale (3) et au tube (37), un appui ponctuel règlable constitué par la pointe d'une vis (64) bloquée dans un trou taraudé du tube (37) par un contre-écrou (62).

7) Console de travail selon la revendication l caractérisée en ce que la structure mobile supérieure (17) comporte, un tube (39) de section carree en acier incliné par rapport à l'horizontale sur lequel sont soudés deux tubes horizontaux et parallèles.

8) Console de travail selon les revendications 1,2 et 7 caracterisée en ce que le dispositif de règlage complémentaire en position de la structure mobile supérieure (17) comprend au moins, le tube (39) comportant une rainure longitudinale dans l'une de ses faces et emboîté dans le tube (38), une butée (49) soudé à l'intérieur tube (38) dans sa partie la plus basse et une autre butée du meme type soudée à l'intérieur tube (39) dans sa partie la plus haute, un fourreau télescopique dit supérieur contenu dans les tubes (39) et (38) et constitué par deux gaines en matière plastique (47) et (48), un ressort de compression (18) contenu dans le dit fourreau télescopique supérieur, une barre de commande manuelle (6) montée pivotante autour d'un axe vertical (7) soudé à la structure mobile inférieure (32), des cables (31) (28) et (26), des galets tendeurs de renvoi (29) (30), une poulie (25) à deux gorges de diamètres différents montée pivotante autour un axe (24) soude au tube (38), un dispositif de blocage et déblocage du tube (39).

9) Console de travail selon les revendications 1,2 et 8 caractérisée en ce que le dispositif de blocage et déblocage du tube (39) comprend au moines, le tube (38), une bague taraudée (20) soudée au tube (38) et dont le taraudage débouche à l'intérieur du dit tube, une vis-axe (19) vissée dans la bague taraudée (20) puis rendue solidaire d'un levier (22) par un écrou, un ressort de rappel (14) accroché au levier (22) et au tube (38), un appui ponctuel règlable constitué par une vis bloquée dans un trou taraudé du tube (38) par un contre-écrou, une manette (12) montée pivotante autour d'un axe vertical (11) soudé à la structure mobile inférieure (32), un cable (13) fixé en ses extrémités par des boulons respectivement à la manette (12) et au levier (22), un galet tendeur de renvoi (23).

10) Console de travail selon la revendication l caractérisée en ce que le cadre (16) comporte sous le plateau horizontal supérieur (15) une retombée (40) à l'intérieur de laquelle est fixée par des vis une règlette d'éclairage du plateau de travail (9) et du plan incliné (10) du type à tube fluorescent avec diffuseur et interrupteur et cable d'alimentation passant dans un dispositif expansible selon les sollicitations du dit cable d'alimentation.

11) Console de travail selon la revendication 1 caractérisée en ce que le cadre (8 > est constitué par six tubes de section prismatique assemblés de façon à ce que le dit cadre (8) comporte, une partie inférieure horizontale constituée par trois des dits six tubes et une partie supérieure incline par rapport à la dite partie inférieure horizontale et constituée par les trois autres des dits six tubes.