FR2671951A1 - Meuble transformable, tel que vestiaire. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un meuble transformable, tel que vestiaire, susceptible de participer à la partition de l'espace qu'il occupe. Le meuble selon l'invention est caractérisé en ce qu'il est constitué d'au moins deux caissons trapézoïdaux (1,2)mobiles en rotation autour d'un axe vertical commun et susceptible de prendre au moins trois positions angulaires relatives, l'une dite " en alignement" pour former un angle plat, une autre dite "en équerre" et une troisième dite "juxtaposée" pour définir un plan de travail, lesdits caissons comportant, dans cette dernière hypothèse, des moyens d'accouplement complémentaire.

Description

"Meuble transformable, tel que vestiaire"
L'invention concerne un meuble transformable, tel que vestiaire, susceptible de participer à la partition de l'espace qu'il occupe, ledit meuble pouvant, de par sa conception articulée, adopter des formes et volumes différents selon l'endroit où il sera implanté.

On connaît déjà de nombreux meubles tels qu'armoires, vestiaires,penderies ou autres, montés mobiles sur roulettes, pour pouvoir être aisément déplacés afin d'occuper, selon les nécessités du moment, un emplacement déterminé. Ce type de meuble peut même être utilisé comme cloison basse pour former des éléments de partition d'un volume.

I1 est par ailleurs usuel d'adosser de tels meubles, les uns aux autres, afin de former, par exemple, des placards ou vestiaires accessibles sur les deux faces. Toutefois, ces agencements connus n'autorisent pas, même en faisant appel à deux meubles identiques, des dispositions en équerre dans l'espace ou en coin car, dans cette hypothèse, ou bien une partie du volume d'un des deux meubles serait, par chevauchement partiel, paralysé, ou bien leur juxtaposition par l'une de leurs arêtes laisserait subsister un angle mort inexploité.

Enfin, une telle structure serait inélégante et instable et d'un emploi mal commode.

Le concept de l'invention s'articule donc sur l'originalité d'un meuble formé d'au moins deux caissons associés par un axe vertical commun, ceux-ci présentant la particularité d'être taillés; côté articulation, en biseau à 450 pour pouvoir prendre, sans perte d'espace ni de volume, au moins trois positions angulaires relatives l'une dite en alignement, pour former un angle plat,une autre dite "en équerre" et une troisième dite "juxtaposée" pour définir un plan de travail,lesdits caissons comportant dans cette dernière hypothèse des moyens d'accouplement complémentaire.

Selon un mode de réalisation préférentiel les caissons sont au nombre de deux et sont associés à un mince panneau vertical de longueur sensiblement identique à celle des caissons mais de hauteur légèrement inférieure, ce panneau étant mobile angulairement sur l'axe commun des caissons et pouvant venir, au choix, soit contre le dos d'un de ceux-ci, où ils s'effacent sous les moyens d'accouplement complémentaire, soit en toute position angulaire relative par rapport auxdits caissons pour accroître leur polygone de sustentation.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, les caissons sont mobiles sur des roulettes à frein fixées à leur base, le panneau-support comportant sur sa tranche accessible un moyen de fixation amovible au sol, tel un frein à ressort.

D'autres caractéristiques et avantages du meuble, selon l'invention, ressortiront de la description ci-après et des dessins annexés qui illustrent, à titre non limitatif, un mode préférentiel de l'invention, figures dans lesquelles
- la figure 1 est une vue en perspective du meuble selon l'invention en cours de déploiement,
- la figure 2 est une vue en perspective illustrant le mode d'articulation des caissons et du pan neau-support,
- la figure 3 est une vue en perspective des caissons en cours de repliement pour montrer leur emboitement respectif,
- les figures 4A à 4D montrent de fa çon schématique les positions respectives que sont susceptibles de prendre les caissons et panneau-support.

Selon l'exemple illustré en figure l,le meuble, selon l'invention, se présente sous la forme de deux caissons, 1 et 2, structurés sous la forme de deux armoires comportant une étagère haute 3 et des cloisons verticales 4 formant une série de cinq casiers ouverts 6
Un placard à deux portes 7 occupe la moitié inférieure de chaque caisson, celui-ci étant contigu à une penderie 8.

Chaque caisson 1 ou 2 a la forme d'un trapèze, le côté latéral 9 étant orthogonal à la longueur 10 du caisson, tandis que l'autre côté latéral opposé 11, tourné vers l'axe d'articulation défini par la référence générale 12 (figure 2) est biseauté à 450. L'angle 13 de chacun des caissons est monté articulé sur l'axe commun 12 par deux charnières 14, fixées sur le dos 15 de chaque caisson, l'axe d'articulation étant perpendiculaire au sol et s'étendant sur une hauteur de 80 cm environ.

Selon une caractéristique importante de l'invention, la stabilité des caissons est assurée par un panneau vertical 16 en bois plein, celui-ci étant d'une longueur sensiblement égal à celle du dos 15 de chaque caisson mais d'une hauteur légèrement inférieure à ceuxci, comme cela résulte de la figure 2 où l'on observe effectivement que l'arête supérieure 161 du panneau 16 affleure sensiblement l'extrémité de l'axe commun de rotation.

Le panneau vertical de sustentation 16 est, à l'instar des deux caissons 1 et 2, articulé sur l'axe 12 par deux charnières 14.

Du fait de l'articulation des deux caissons et du panneau vertical 16,dit"panneau-support" ces trois éléments peuvent occuper des positions angulaires relatives, les uns par rapport aux autres, et notamment être amenés dans l'un quelconque des agencements schématisés sur les figures 4A à 4D. Pour faciliter leur rotation, les caissons sont pourvus à leur base de roulettes 17 dotées de façon usuelle d'un frein, le panneausupport 16 comportant, quant à lui, sur sa tranche accessible 162 un verrou à ressort 18 tels que ceux communément utilisés pour immobiliser une porte dans une position angulaire choisie.

Grâce à leur face frontale biseautée 11 les caissons peuvent être amenés selon une disposition orthogonale, les côtés latéraux l1 étant,dans cette hypothèse, accolés l'un à l'autre, et le panneau-support 16 étant,de préférence, situé dans le plan bissecteur de l'équerre formée par les deux caissons, pour constituer une structure en Y. Dans cet agencement, le meuble est situé au centre d'un volume et participe à la partition de l'espace qutil occupe.

Selon une variante, les deux caissons 1 et 2 peuvent être amenés par articulation autour de leur axe commun 12 dans un même plan dit "en alignement" pour former un angle plat, les caissons étant adossés par leur face arrière 15 contre une cloison, par exemple. Dans cet agencement, les faces frontales avant des deux caissons sont accessibles, de même que les penderies logées dans les angles biseautés desdits caissons.

Selon une autre variante de réalisation, les caissons peuvent être ramenés dans une position orthogonale afin d'être accolés par leur face arrière 15 dans l'angle d'une pièce sans entraîner de perte de place ou d'angle mort inexploité.

L'exemple illustré en figure 4D montre que les deux caissons peuvent être accolés l'un à l'autre grâce au fait que le panneau-support 16 peut, par déplacement angulaire, être amené en application sur le dos de l'un des caissons, voire pris en sandwich comme l'illustre la figure 3. Pour ce faire, le panneau-support 16 est volontairement de faible épaisseur afin d'autoriser la juxtaposition jointive des deux caissons qui sont, à cet effet, pourvus de moyens d'emboîtement complémentaire se présentant sous le forme de languettes profilées 19 faisant légèrement saillie sur le dos de chaque caisson et s'étendant sur toute leur longueur, ces languettes étant de niveau décalé pour pouvoir se chevaucher selon la fonction usuelle "tenon / mortaise".On obtient un tel emboîtement en désépaississant les languettes 19 de moitié, l'une étant creusée par dessous, l'autre par dessus pour former un décrochement à emboîtement complémentaire.

Comme visible en figure 2, l'arête supérieure du panneau support 16 est située à un niveau légèrement inférieur à la languette 19 la plus basse, de manière à pouvoir s'effacer sous celle-ci lors du repliement total du meuble. Dans l'exemple illustré en figure 4D les deux caissons 1 et 2 sont jointifs et forment ainsi un plan de travail double suffisamment large pour servir de table à langer occasionnelle.

Le meuble transformable ainsi décrit présente l'avantage de pouvoir adopter des formes et volumes différents et de participer, selon les nécessités du moment, à la partition d'un espace ou d'un volume,sans pour autant qu'une quelconque partie du meuble soit paralysée ou inexploitée. Ce type de meuble est particulièrement bien adapté aux collectivités locales et notamment aux crèches ou garderies mais peut, par ailleurs, être utilisé judicieusement comme paroi basse pour le cloisonnement d'espaces de bureaux ou encore comme éléments de décoration de type fonctionnel.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1) Meuble transformable tels que vestiaire, susceptible de participer à la partition de l'espace qu'il occupe, caractérisé en ce qu'il est constitué d'au moins deux caissons trapézoidaux (1,2) mobiles en rotation autour d'un axe vertical commun (12) et susceptible de prendre au moins trois positions angulaires relatives, l'une dite "en alignement" pour former un angle plat, une autre dite "en équerre" et une troisième dite "juxtaposée" pour définir un plan de travail, lesdits caissons comportant,dans cette dernière hypothèse, des moyens d'accouplement complémentaire.

2) Meuble transformable selon la revendication 1 caractérisé en ce que les caissons (1,2) sont au nombre de deux et sont associés à un mince panneau vertical (16) de longueur sensiblement identique à celle des caissons, mais de hauteur légèrement inférieure,ce panneau étant mobile angulairement sur l'axe commun (12) des caissons (1,2) et pouvant venir, au choix, soit contre le dos de l'un de ceux-ci, où il s'efface sous les moyens d'accouplement complémentaire (9) soit en toutes positions angulaires relatives par rapport auxdits caissons pour accroître leur polygone de sustentation.

3) Meuble transformable selon l'une ou l'autre des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les caissons (1,2) sont mobiles sur des roulettes à frein (17) fixées à leur base, le panneau-support (16) comportant sur sa tranche accessible (162) un moyen de fixation amovible au sol tel qu'un verrou à ressort (18).

4) Meuble transformable selon l'une quelconque des revendications de 1 à 3, caractérisé en ce que les caissons (1,2)et le panneau--support (16) sont reliés chacun à l'axe de pivotement (12) par deux charnières(13, 14).

5) Meuble transformable selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d'accouplement complémentaire (19) des caissons (1,2), sont cons titués de deux languettes profilées s'étendant sur toute la longueur de leur arête supérieure, mais décalées en hauteur d'un caisson à l'autre, pour réaliser la fonction "emboîtement", selon la formule "tenon / mortaise" le bord supérieur (131) du panneau-support (16) étant à un niveau situé sous la languette (19) la plus basse pour s'effacer sous celle-ci lorsqu'il est appliqué sur le dos (15) de l'un desdits caissons ou pris en sandwich entre ceux-ci.

6) Meuble transformable selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les caissons comportent un bord latéral (9) orthogonal à leur longueur, l'autre bord opposé (11) situé côté articulation (12) étant biseauté à 450.

7) Meuble transformable selon la revendication 1, caractérisé en ce que les caissons sont réalisés sous la forme d'armoires mobiles, de casiers ouverts, d'étagères, de rayonnages, d'armoires suspendues, de placards, de parois basses de séparation ou similaires.

8) Meuble transformable selon les revendications 1 et 7, caractérisé en ce que chaque caisson comporte un placard fermé (7) occupant sa moitié inférieure, une étagère haute (3) et des séparations verticales (4) définissant des caissons (6).

9) Meuble transformable selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'une penderie est logée dans la partie biseautée(ll) de chaque caisson (1,2).