FR2868922A1 - Meuble de rangement tel que placard de longueur reglable comportant des etageres - Google Patents

Abstract

Il est formé de deux parties (1, 2). Chaque partie a un montant (11, 21) formant un côté du meuble et portant des caissons de rangement (12-14, 22-23). Les caissons des deux montants sont décalés en hauteur de la hauteur d'un caisson ou d'un multiple de cette hauteur dans des positions complémentaires pour les deux parties (1, 2) de façon à imbriquer les caissons (12-14) d'une partie (1) dans les intervalles (121, 22, 23) des caissons (22, 23) de l'autre partie (2), suivant la longueur à régler entre les montants du meuble, en formant ainsi un appui intermédiaire entre les montants lorsque les deux parties sont assemblées.

Description

Domaine de l'invention

La présente invention concerne un meuble de rangement tel qu'un placard de longueur réglable comportant des étagères.

Etat de la technique Pour s'adapter à des emplacements de dimensions variables d'un appartement à l'autre, qui peut en général de différer quelques dizaines de centimètres, il est connu de réaliser des placards penderies télescopiques formés d'une partie comportant des casiers et d'une partie de penderie avec une ou plusieurs barres d'accrochage de vêtements. Cette partie de penderie constitue un élément télescopique permettant d'adapter la longueur du meuble à la place disponible.

Mais il existe également des installations ne nécessitant pas de penderie. Or, dans ce cas, les meubles de rangement actuels avec des étagères ou caissons ne sont pas de longueur réglable et ne peuvent s'adapter à la place disponible ou du moins occuper toute la place disponible. La seule solution consiste à installer un meuble à étagères ou casiers de longueur compatible avec la place disponible sans pouvoir ainsi occuper toute la place disponible si la longueur est intermédiaire entre deux types de meuble de rangement. Outre la perte de place surtout gé- nante si le meuble est placé dans une niche ou entre deux murs ou cloisons, non occupés complètement, cette installation a également l'inconvénient de ne pouvoir appuyer le meuble contre les deux murs ou parois fixes, ce qui permettrait de soutenir le meuble en cas de surcharge.

But de l'invention La présente invention a pour but de développer un meuble de rangement de type meuble à étagères ou casiers, de longueur réglable, susceptible d'être préassemblé et dont l'encombrement pour le stockage et le transport soit réduit au minimum.

Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un meuble de rangement du type défini ci-dessus caractérisé en ce qu'il est formé d'au moins deux parties, chaque partie ayant un montant formant un côté du meuble et portant des caissons, les caissons des deux parties étant décalés en hauteur de la hauteur d'un caisson ou d'un multiple de cette hauteur dans des positions complémentaires pour les deux parties de façon à imbriquer les caissons d'une partie dans les intervalles des caissons de l'autre partie, suivant la longueur à régler entre les montants du meuble, en formant ainsi un appui intermédiaire entre les montants lorsque les deux parties sont assemblées.

Le meuble de rangement selon l'invention a l'avantage principal de constituer un meuble à étagères ou casiers de longueur réglable ou adaptable sans qu'il soit nécessaire de couper les étagères sur place en fonction de la place disponible ou de l'extension voulue pour le meuble. Le meuble constitue ainsi en grande partie un meuble à étagères extensibles grâce à la réalisation de ses étagères sous la forme de caissons. Les caissons ont en outre l'avantage de constituer des cloisons verticales coupant chaque étagère pour constituer un volume de rangement plus pratique. L'existence de caissons permet d'utiliser certains d'entre eux pour recevoir des tiroirs puisque les rails des tiroirs peuvent se fixer au côté du caisson.

Cette structure de meuble de rangement vue sous l'angle des étagères a également l'avantage très important, au cas où le meuble est fourni démonté, que tous les préparatifs de montage (trous à cheville, chevilles, cames d'assemblages) peuvent être faits en usine avec la précision industrielle, indispensable pour réaliser un assemblage cohérent et solide. Cela ne serait que rarement le cas pour un meuble à étagères coupées sur place par un non professionnel ne disposant pas des gabarits de perçage ni des outils de perçage appropriés pour la mise en place des éléments d'assemblage mécaniques utilisés actuellement pour l'assemblage invisible des meubles.

Dans le cas où le meuble est fourni assemblé, on a l'avantage de l'encombrement réduit au minimum.

De façon générale, le meuble selon l'invention est un meuble à étagères qui s'adapte à la longueur disponible soit dans une niche soit entre deux murs soit entre un mur et un autre meuble. Cette adaptation se fait par l'imbrication plus ou moins poussée des caissons des deux parties dans les intervalles respectifs pour couvrir ainsi une gamme de longueurs relativement importante et correspondant en théorie à une longueur comprise entre une longueur minimale pour l'imbrication complète des caissons des deux parties et une longueur maximale correspondant à la limite d'imbrication des caissons des deux parties, lorsque les caissons ne sont plus engagés dans les intervalles que sur une longueur minimale correspondant en théorie à l'épaisseur du côté vertical libre du caisson. Ainsi, l'invention concerne un meuble à étagères ou à caissons de longueur réglable et adaptable permettant de couvrir une plage de longueurs utiles relativement importante sans pour autant être encombrant lorsqu'il est en position rétractés, lorsque les caissons des deux parties sont complètement engagés dans les intervalles des parties correspondantes.

Dans la position la plus engagée qui est la position de stockage ou de transport du meuble, l'encombrement est réduit au minimum peiniettant l'assemblage du meuble en usine ce qui est une garantie de précision et de solidité de l'assemblage. Néanmoins, si le meuble est analysé comme un meuble formé de caissons alors il constitue une solution beaucoup plus simple que celle connue de meubles à caissons suspendus à une ossature dont l'installation est relativement compliquée et nécessite l'intervention d'un professionnel.

La mise en place du meuble peut être faite par l'acheteur lui-même, qui est en principe une personne non spécialisée; il met en place le meuble puis l'allonge pour occuper toute la place disponible, les caissons glissant les uns par rapport aux autres. En position d'extension, le meuble tient de lui-même sans nécessiter l'assemblage des caissons des deux parties les uns par rapport aux autres.

De manière avantageuse, les caissons sont intégrés dans chaque montant qui forme ainsi un côté des caissons. Cette solution est avantageuse sur le plan de l'esthétique car le chant qui apparaît de face au niveau de chaque caisson n'aura qu'une épaisseur simple, celle du montant et non pas une épaisseur double, celle du caisson et du montant auquel est fixé le caisson.

Le meuble constitue, suivant le point de vue adopté, un meuble à étagères ou un meuble à caissons, les étagères étant limitées chaque fois par une paroi verticale, celle des différents caissons. Ces parois verticales se superposent et forment un appui intermédiaire entre les deux montants. Cet appui est doublé lorsque les caissons sont imbriqués les uns dans l'intervalle des autres, ce qui participe également à la stabilité de l'ensemble.

Certains caissons peuvent comporter des tiroirs ou des portes pour les fermer et les fonds.

Enfin, le meuble télescopique tel que défini ci-dessus peut recevoir une partie complémentaire formant penderie. Cette partie com- plémentaire, elle-même télescopique, est installée d'un côté de l'une des deux parties décrites ci-dessus. On obtient ainsi un double réglage téles- copique du meuble de rangement par le déplacement de la deuxième par- tie du meuble qui constitue la partie intermédiaire et qui pourra être glissée plus ou d'un côté ou de l'autre pour augmenter le volume de la partie caisson au profit de la partie penderie ou inversement.

Cette partie complémentaire s'installe pratiquement tout aussi simplement que les deux autres parties du meuble. Elle peut che- vaucher les deux parties du meuble par sa paroi supérieure et la barre de penderie télescopique est alors démontée en position de stockage ou de transport; au montage cette barre télescopique s'installe simplement dans des socles préfixés aux deux montants de la partie penderie ou se fixant après installation.

Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide de modes de réalisation représentés schématiquement dans les dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 montre une vue de face des deux parties constituant un 15 meuble de rangement selon l'invention, - la figure 2 est une vue de face d'un meuble de rangement selon l'invention constitué de trois parties, - la figure 3 montre différentes possibilités de réglage télescopique du meuble de rangement formé des parties de la figure 1, - la figure 4 montre différentes positions de réglage télescopique du meuble de rangement foiiné des parties de la figure 2, - la figure 5A montre le meuble de rangement de la figure 1 en position d'extension minimale, - la figure 5B montre le meuble de rangement de la figure 1 en position 25 d'extension importante, proche de l'extension maximale, - les figures 6A, 6B, 6C montrent différentes positions d'extension du meuble de rangement de la figure 2 entre une position d'extension minimale et une position d'extension maximale.

Description de modes de réalisation

Selon la figure 1, le meuble de rangement tel qu'un placard de longueur réglable se compose de deux parties semblables mais non identiques strictement.

Ces deux parties 1, 2 sont formées chacune d'un mon-tant 11, 21 portant des caissons 12, 13, 14 et 22, 23. Ces caissons sont fixés aux montants 11, 21 ou intégrés dans ceux-ci, les montants pouvant constituer un côté vertical de chaque caisson. Les caissons sont en principe identiques sans que cela ne soit indispensable.

Chaque caisson est formé de trois côtés, le quatrième étant constitué par le montant. Ainsi à titre d'exemple le caisson 12 se compose d'une paroi inférieure 121, d'une paroi latérale 122, d'un dessus 123 et d'un côté 124; ce dernier est en fait constitué par une partie du mon- tant 11. Le caisson peut avoir un fond, être équipé de portes ou recevoir des tiroirs comme les tiroirs 135, 136 du caisson 13. Les autres caissons 13, 14, 22, 23 ont la même structure et les mêmes parois portent des références 131, 132, 133, 134; 141, 142, 143, 144; 221, 222, 223, 224; 231, 232, 233, 234 homologues à celles du caisson 12 dont la description io ne sera pas reprise dans un but de simplification.

Les caissons sont répartis sur les parties 1 et 2 de façon que les caissons d'une partie soient en regard de l'intervalle entre les caissons de l'autre partie, par exemple les caissons 12, 13, 14 de la partie 1 sont situés en regard des intervalles I21, I22, I23 de la partie 2 et réciproquement les caissons 22, 23 sont situés en regard des intervalles I12, I13 de la partie 1. La hauteur des caissons et celle des intervalles se correspond. Dans l'hypothèse où les caissons sont identiques, les intervalles sont également identiques.

Ainsi à titre d'exemple, la hauteur du caisson H2 du cais- son 22 de la partie 2 correspond à la hauteur Hl de l'intervalle I12 de la partie 1 entre les caissons 12 et 13. Il en est de même de la hauteur du caisson 23 et de la hauteur de l'intervalle I13. La réciproque est également vraie pour les caissons 12, 13, 14 et les intervalles I21, I22, I23.

Schématiquement, dans le cas de caissons identiques, la hauteur H1 des intervalles I12, I13 et 21, 22, 23 est égale à la hauteur hors tout d'un caisson. Le cas de l'intervalle I23 est particulier dans la mesure où celui-ci n'est pas fermé dans sa partie supérieure dans l'exemple du meuble de la figure 1.

La longueur des caissons d'une même partie et aussi de ceux des deux parties sont identiques de manière à bénéficier d'une plage d'extension et de rétraction maximale pour les deux parties. La profondeur des parties 1, 2 et de leurs caissons correspond à une profondeur habituelle de meuble.

Le meuble représenté à la figure 1 représente les deux par-35 ties 1, 2 séparées, non imbriquées, de manière à montrer clairement leur structure.

En fait ces deux parties 1, 2 sont destinées à être imbriquées par leurs caissons comme le montre la figure 3 et les figures 5A, 5B.

Les parties 1 et 2 peuvent être imbriquées au maximum (figure 5A). Dans cette position les caissons sont superposés les uns aux autres et les inter- valles disparaissent. Cette position est la position d'imbrication maximale dans le cas de deux parties de meuble 1, 2 ayant des caissons de même 5 longueur.

Partant de la position de la figure 5A et comme le montrent les positions intermédiaires esquissées à la figure 3, on peut tirer la partie 2 par rapport à la partie 1 (ou réciproquement) pour dégager progressivement les caissons 22, 23 par rapport aux caissons 12, 13, 14 et qui s'appuient les uns sur les autres jusqu'à la limite maximale d'appui sur le bord des caissons 12, 13, 14 ou 22, 23 lorsque les parois latérales 122, 222, 132, 223, 142 sont pratiquement alignées verticalement.

Le meuble selon la figure 1 peut être fourni et transporté dans sa position représentée à la figure 5A, tous les caissons étant super- posés. Il est également possible de fournir le meuble à l'état démonté, l'assemblage des parois des caissons se faisant par exemple à l'aide de tourillons à bois et vis autobloquantes, permettant de serrer les assemblages par effet de came.

La figure 2 montre une variante de réalisation de meuble de rangement comprenant les parties 1 et 2 telles que représentées et décrites dans la figure 1, complétées par une troisième partie 3 formée d'un montant 31 et d'un dessus 32. Le montant 31 est équipé d'une barre de penderie télescopique 4 formée de deux éléments 41, 42, l'élément 41 étant fixé au montant 21 de la partie 2 et l'autre élément 42, portée par le montant 31.

Le meuble de rangement ainsi formé de trois parties est réglable diversement comme l'indique schématiquement la figure 4 en va-riant entre une position de réglage minimale représentée à la figure 6A, une position intermédiaire représentée à la figure 6B et une position d'extension maximale représentée à la figure 6C.

Dans la position d'extension minimale de la figure 6A, les parties 1 et 2 sont regroupées l'une dans l'autre comme dans le cas de la figure 5A et la troisième partie 3 est rétractée au minimum permis par la barre télescopique 4.

La figure 6B montre une position intermédiaire et la figure 6C, la position d'extension maximale dans laquelle les parties 1 et 2 sont déployées au maximum, les caissons ne reposant plus l'un sur l'autre que par leur bord extrême au droit de leur cloison latérale et la troisième partie 3 étant tirée au maximum permis par sa barre télescopique et le dessus 32 appuyé sur le montant 21.

Le meuble selon l'invention peut se réaliser en bois ou di-verses matières à base de bois. Les chants peuvent être mélaminés avec un décor approprié. On peut également envisager une combinaison de couleurs ou de décors en jouant sur les deux ou trois parties composant le meuble. lo

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Claims (5)

REVENDICATIONS

1 ) Meuble de rangement tel que placard de longueur réglable comportant des étagères, caractérisé en ce qu' il est formé d'au moins deux parties (1, 2), chaque partie ayant un montant (11, 21) formant un côté du meuble et portant des caissons (12-14, 22-23), les caissons des deux parties (1, 2) étant décalés en hauteur de la hauteur d'un caisson ou d'un multiple de cette hauteur dans des positions corn- Io plémentaires pour les deux parties de façon à imbriquer les caissons (12, 13, 14) d'une partie (1) dans les intervalles (I21, 22, 23) des caissons (22, 23) de l'autre partie (2), suivant la longueur à régler entre les montants (11, 21) du meuble, en formant ainsi un appui intermédiaire entre les montants (11, 21) lorsque les deux parties (1, 2) sont assemblées.

2 ) Meuble de rangement selon la revendication 1, caractérisé en ce que le ou les caissons (12-14, 22-23) sont intégrés dans le montant (11, 21) qui forme un côté de chaque caisson (1, 2).

3 ) Meuble de rangement selon la revendication 1, caractérisé en ce qu' une partie (2) comporte deux caissons (22, 23) et l'autre (1), trois caissons (12, 13, 14) dont le caisson (12) inférieur constitue un appui sur le sol.

4 ) Meuble de rangement selon la revendication 1, caractérisé en ce qu' il comprend une partie complémentaire (3) formant penderie et ayant un montant (31) et un dessus (32) coiffant le montant (21) de l'une (2) des parties (1, 2) et muni d'une barre de penderie télescopique (4) dont un élément (42) est fixé à ce montant (31) et l'autre (41) au montant (21) de l'autre partie (2).

5 ) Meuble de rangement selon la revendication 1, caractérisé en ce qu' un ou des caissons (13) comportent des tiroirs (135, 136).