FR2671288A1 - Fixation de securite de ski alpin. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une fixation alpin qui est destinée à retenir une chaussure en appui sur un ski. La fixation comprend une glissière 4 solidaire du ski, un corps mobile le long de la glissière, et une pièce d'habillage 11 qui enrobe la glissière. Elle est caractérisée en ce que les orifices 13 présentent du coté de la glissière 4 une découpe par laquelle le rebord de la glissière 5 débouche à l'intérieur de l'orifice 13, de telle façon que la tête de vis prenne appui en partie sur le fond d'un évidement 15 situé dans la partie supérieure de l'orifice 13, et en partie sur la surface supérieure d'un rebord 9, 10 de la glissière 4.

Description

FIXATION DE SECURITE DE SKI ALPIN

L'invention concerne une fixation de ski alpin, qui est destinée à retenir l'extrémité d'une chaussure en appui sur un ski Plus précisément, l'invention concerne les moyens qui permettent d'assembler un élément de fixation sur un ski, notamment un élément de fixation dont la position longitudinale est réglable. Généralement, une chaussure est retenue sur le ski par un élément de fixation avant, et un élément de fixation arrière Pour permettre l'adaptation de ces fixations à la longueur de la semelle de chaussure, l'élément de fixation arrière est monté coulissant selon une direction longitudinale, le long d'une glissière qui est assemblée au ski Un verrou, ou tout autre moyen de verrouillage permet de donner au corps de la fixation une position longitudinale définie A partir de cette position, lors de la pratique du ski, le corps de la fixation peut reculer contre la force de rappel élastique d'un ressort Ce

recul du corps se produit en particulier lors des flexions de ski.

La glissière est assemblée sur le ski par des vis Le plus souvent, lors du montage, ces vis sont serrées par des visseuses électriques ou pneumatiques, équipées d'un dispositif de crabotage qui débraye la lame de la visseuse lorsque la vis offre une résistance à la rotation supérieure à un couple préréglé Généralement, cette résistance est atteinte lorsque la partie filetée de la vis a atteint un

accrochage suffisant dans l'intérieur du ski.

Toutefois, il se peut que la vis n'offre pas une résistance suffisante pour provoquer le débrayage de la visseuse compte-tenu notamment de l'inertie des pièces en mouvement Dans ce cas,

la vis tourne folle dans son orifice en arrachant la matière du ski qui est accrochée par la partie filetée.

Une intervention particulière est alors nécessaire pour réparer le logement et permettre le vissage

d'une nouvelle vis.

Cet inconvénient est surtout sensible lorsque la vis maintient la glissière par l'intermédiaire d'un habillage en matière plastique, qui enrobe la glissière Dans cet habillage, un logement est prévu pour

recevoir la tête de la vis.

Pour un tel dispositif, le frottement entre la tête de la vis et le logement de l'habillage en matière plastique n'est pas suffisant pour freiner suffisamment la vis en fin de vissage, et provoquer le débrayage de la visseuse De ce fait, en fin de vissage, le logement de la pièce d'habillage n'offre pas une résistance suffisante à la tête de vis pour stopper sa rotation La tête de vis continue à pivoter, mais comme elle ne peut pas continuer son mouvement de descente, c'est la matière du ski qui est

arrachée et qui remonte le long de son filetage.

Il existe d'autres dispositifs de montage qui mettent en oeuvre un étrier, ou une pièce auxiliaire.

La tête de vis repose alors sur une surface plus dure, qui est plus efficace pour stopper sa rotation.

Cependant, un tel dispositif présente l'inconvénient de nécessiter une pièce supplémentaire, qui est

l'étrier, d'o un coût de revient plus élevé pour la fixation.

Un des buts de l'invention est de proposer une fixation de ski, pour laquelle les vis de montage sont freinées de manière efficace, lors de leur vissage, sans qu'une pièce supplémentaire soit

nécessaire pour assurer ce freinage.

Un autre but de la présente invention est de proposer une fixation pour laquelle l'accrochage des

vis dans le ski est amélioré.

D'autres buts avantages de l'invention apparaîtront au cours de la discussion qui va suivre,

cette description étant toutefois donnée à titre indicatif, et non limitatif.

La fixation arrière de ski alpin, selon l'invention comprend: une glissière solidaire du ski un corps mobile longitudinalement le long de la glissière, une pièce d'habillage qui enrobe la glissière en se refermant sur ses rebords, au moins sur une partie de sa longueur, la dite pièce d'habillage présentant des orifices pour recevoir chacun une vis d'assemblage disposée de façon que les vis retiennent la glissière en s'appuyant sur la pièce d'habillage, chaque orifice présentant un évidement dans lequel se loge la tête de vis Elle est caractérisée par le fait que le fond de l'évidement de l'orifice est situé à la hauteur de la surface supérieure du rebord de la glissière au niveau dudit orifice, que le fond de l'évidement présente une découpe située du coté de la glissière par laquelle le rebord de la glissière 5 débouche à l'intérieur de l'orifice 13, de telle façon qu'en position vissée la tête de vis porte en partie sur le fond de l'évidement et en partie sur le rebord de la glissière.

La figure 1 représente en perspective une fixation arrière montée sur une portion de ski.

La figure 2 représente en vue de dessus la glissière de la fixation de la figure 1.

La figure 3 est une coupe selon 3-3 de la figure 2.

La figure 1 représente une fixation 1 montée sur un ski, que l'on a schématisé par une portion de ski 2 D'une manière connue, la fixation 1 présente un corps 3, qui est monté coulissant le long d'une glissière 4 Le corps peut être mis en place en différentes positions longitudinales le long de la glissière, et immobilisé par un dispositif tel qu'un verrou non visible dans la figure 1, dont les dents sont engagés dans des crans 5 de la glissière 4 A partir de cette position, le corps peut reculer contre la force de rappel élastique de ressorts, qui sont couramment appelés ressorts de recul Ceci est bien connu de

l'homme de l'art.

La glissière 4 est assemblée au ski 2 par des vis Dans la figure 1, une vis arrière 7 et une vis

avant 8 sont visibles.

Pour faciliter le montage, et permettre par ailleurs le libre coulissement du corps 3 le long de la

glissière 4, les vis arrières 7 sont situées sur l'extérieur des rebords recourbés 9 et 10 de la glissière.

Tel que cela est connu, une pièce d'habillage 11 enrobe la glissière, sur une partie de sa longueur, et entoure les deux rebords 9 et 10 Les vis 7 traversent de part en part les bords latéraux de la pièce d'habillage 11, au niveau d'orifices 13, et la tête de vis vient s'appuyer sur le fond d'un évidement 15,

qui est situé dans la partie supérieure de l'orifice 13.

Selon l'invention, chaque orifice 13 et son évidement supérieur 15 présentent vers les rebords de la glissière une découpe 16, au travers de laquelle la glissière elle-même débouche à l'intérieur de l'orifice 13 et de l'évidement 15 En outre, la surface supérieure du rebord 9 ou 10 de la glissière arrive sensiblement au niveau du fond de l'évidement 15, de façon à ce que l'assise de la tête de vis soit en

partie constituée par le fond de l'évidement 15, et en partie par la surface supérieure du rebord 9 ou 10.

De préférence, chaque rebord 9 ou 10 présentent au niveau d'un orifice 13 de la pièce d'habillage

11 une échancrure 18, dans laquelle se loge partiellement la partie filetée de la vis.

De cette façon, en fin de vissage, la tête de vis vient porter en partie sur le fond de l'évidement

, et en partie sur la surface supérieure du rebord 9 ou 10 de la glissière 4.

Le rebord de la glissière constitue pour la tête de vis une assise rigide, qui retient et freine la vis efficacement en fin de vissage De cette façon, la vis offre une résistance accrue en fin de rotation, au niveau de sa tête La vis provoque donc le débrayage de la visseuse sans que la partie filetée de la

vis sollicite de manière excessive la matière interne du ski.

Ainsi, la tenue de la vis dans le ski est améliorée, étant donné que la vis ne sollicite pas la matière du ski de manière excessive, allant jusqu'à l'arrachement de la matière du ski qui est sollicitée

par la partie filetée de la vis.

Selon un mode préférentiel de réalisation, la zone du rebord 9 ou 10 de la glissière 4 qui porte en partie la tête de vis est surélevée par rapport au reste du rebord, de façon à dégager cette zone en hauteur. Egalement, selon un autre mode préférentiel de réalisation, en l'absence de vis, le fond de l'évidement 15 est sensiblement surélevé par rapport à la zone du rebord 9 ou 10 de la glissière 4 sur laquelle la tête de vis vient prendre appui Cette surélévation tient compte de l'écrasement de la pièce d'habillage, qui est généralement réalisée en matière plastique, en présence de la vis, du fait de la compression que la vis exerce sur la pièce d'habillage 11 au niveau de l'orifice 13 La vis est ainsi

soutenue de manière régulière sur toute la périphérie de sa tête.

Il va de soit que l'invention s'applique également aux glissières qui équipent certaines fixations avant, en particulier les fixations de location dans la position longitudinale est réglable pour s'adapter à

la longueur de la chaussure.

Naturellement, la présente invention n'est donnée qu'à titre indicative, et l'on pourra adopter

d'autres mises en oeuvres de l'invention sans pour autant sortir du cadre de celle-ci.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1 Fixation de ski alpin, destinée à retenir une chaussure en appui sur un ski et comprenant: une glissière ( 5) solidaire du ski un corps ( 3) mobile longitudinalement le long de la glissière ( 5), une pièce d'habillage ( 11) qui enrobe la glissière ( 5) en se refermant sur ses rebords ( 9,10), au moins sur une partie de sa longueur, la dite pièce d'habillage ( 11) présentant des orifices ( 13) pour recevoir chacun une vis d'assemblage disposée de façon que la vis retiennent la glissière ( 5) en s'appuyant sur la pièce d'habillage ( 11), chaque orifice ( 13) présentant un évidement ( 15) dans lequel se loge la tête de vis et un fond sur lequel porte la tête de vis, caractérisée par le fait que le fond de l'évidement ( 15) de l'orifice est situé à la hauteur de la surface supérieure du rebord ( 9,10) de la glissière ( 5) au niveau du dit orifice, que l'orifice ( 13) présente du coté du rebord ( 9,10) de la glissière une découpe ( 16) par laquelle le rebord supérieur de la glissière débouche dans l'orifice ( 13), de telle façon qu'en position vissée la tête de vis porte en partie sur le fond

de l'évidement et en partie sur le rebord de la glissière.

2 Fixation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que au niveau de l'orifice, la glissière

présente une découpe en renfoncement dans laquelle la partie filetée de la vis se loge en partie.

3 Fixation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la surface supérieure du rebord

de la glissière est sensiblement surélevée dans la zone qui porte en partie la tête de vis.

4 Fixation selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'en l'absence de vis, le fond de

l'évidement de l'habillage est sensiblement plus élevé que la surface supérieure du rebord de la glissière.