FR2670714A1 - Dispositif pour relier des feuilles perforees, et classeurs-relieurs comportant un tel dispositif. - Google Patents

Abstract

Dispositif pour relier des feuilles perforées, caractérisé en ce qu'il comporte un étrier (2) rigide dont les ailes (3) sont percées de deux séries de trous (4) en alignement, des tiges (5) de diamètre inférieur à celui des trous (4) dont une extrémité est munie d'une tête (6) fixe et l'autre extrémité se termine par une pointe arrondie (7), et des éléments d'arrêt (8) clipsables sur lesdites pointes arrondies (7), la longueur des tiges étant telle qu'après enfilage des tiges dans les trous et clipsage des éléments d'arrêt, ceux-ci (8) et les têtes fixes (6) reposent sur l'extérieur des ailes (3) de l'étrier (2).

Description

L' invention concerne un dispositif pour relier des feuilles perforées et des classeurs-relieurs pour feuilles perforées comportant un tel dispositif, notamment les classeurs pour échantillons.

Des échantillons divers comme les tissus, les moquettes, les papiers peints, sont souvent présentés soit directement soit par l'intermediaire d'un support carton dans des classeurs-relieurs à anneaux ou similaires pour permettre de modifier ou de compléter la collection présentée.

En plus de leur taille et de leur poids, les classeurs et relieurs connus présentent des inconvénients de maniement spécifiques aux types de fixation utilisés pour relier les feuilles perforées.

Dans le texte, le mot feuille perforée est utilise pour désigner tant des feuilles constituant l'échantillon lui-même (papier, moquettes, tissus, etc. ..) que des feuilles servant de support à ltéchantillon (par exemple feuilles cartonnées sur lesquelles est collé ou agrafé un échantillon de tissu, de moquette, etc...)
Quelque soit le mode de fermeture des anneaux (vissage, encliquetage,...), il existe deux types de classeurs-relieurs a anneaux : dans le premier, les anneaux sont fixés à la partie interne du dos du classeur et les feuilles perforées s'ouvrent en éventail et il est nécessaire de prévoir des moyens compresseurs pour les maintenir les unes contre les autres lorsque le classeur est fermé et posé verticalement.Dans le second type dit aussi "relieurs a arceaux", les arceaux sont montés sur le bord interne d'un plat, à proximité du dos, ce qui pose des problèmes lorsque l'on veut prendre, par le dos, un relieur rangé verticalement.

Dans d'autres types de relieurs, les feuilles perforées sont réunies par des tiges filetées à une extrémité et des écrous (d'ou des difficultés de maniement de relieurs lourds, qui exigent parfois l'intervention de deux personnes) ou clipsées a une extrémité sur des boutons-pression à rivets montes sur des supports perforables (cuir, carton, matières plastiques). Une telle fermeture par clipsage ne resiste pas sous le poids des feuilles perforées lors de la consultation du relieur et demande des précautions de manipulation pour ranger et prendre le relieur sans que le clipsage ne tâche.

On a donc besoin dtun classeur-relieur facile a manipuler, résistant aux contraintes dues au poids des feuilles perforées et donnant de préférence un aspect plaisant au classeur-relieur tant lors de la consultation de son contenu que de sa manipulation.

Ceci est résolu selon l'invention par un dispositif pour relier des feuilles perforées comportant un étrier rigide percé sur les ailes de deux séries de trous en alignement, des tiges de diamètre inférieur à celui des trous dont une extrémité est munie d'une tête fixe et l'autre extrémité se termine par une pointe arrondie et des éléments d'arrêt clipsables sur lesdites pointes arrondies, la longueur des tiges étant telle qu'après enfilage des tiges dans les trous et clipsage des éléments d'arret, ceux-ci et les têtes fixes reposent sur l'extérieur des ailes de l'étrier.

Les éléments d'arrêt clipsables sont avantageusement les parties femelles de boutons-pression à rivets et les rivets associés montés l'un sur l'autre ou de préférence sur une languette intermédiaire de matière perforable souple pour faciliter leur manipulation.

Avantageusement, les têtes fixes sont également constituées par les memes parties femelles de boutonspression à rivets (et les rivets associes) dans lesquelles sont enfancées a force les extrémités non arrondies des tiges. Ceci permet, outre une fabrication simple, d'avoir une fixation identique à l'oeil de chaque côté de l'étrier, d'autant que si la partie femelle des boutons-pression est métallique, le rivet est souvent enrobé ou laqué de matière plastique colorée.

Le dispositif selon l'invention peut s'utiliser seul ou en association avec des plats de classeur ou de relieur. Par fixation sur la partie interne du dos du classeur de ce dispositif, on obtient un classeur d'échantillons ou autre esthétique, facile a manipuler et permettant une modification aisée de son contenu.

D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront å la description détaillée d'un mode de réalisation du dispositif selon l'invention, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels
la figure 1 représente une vue éclatée partielle de face d'un dispositif selon l'invention,
la figure 2 montre la mise en place des éléments d'arrêt sur le dispositif, et
la figure 3 montre une variante de tige selon l'invention.

Le dispositif 1 selon l'invention se compose d'un étrier 2 constitué par une plaque rigide, en matière plastique ou en métal, pliée en U dont la longueur correspond à la dimension du côté des feuilles portant les perforations et la largeur est fonction du nombre total de feuilles perforées à relier et de l'épaisseur de celles-ci. Chaque aile 3 ou branche du U de l'étrier porte une série de trous 4 respectivement alignés, de deux, trois ou quatre trous de préférence. La profondeur du U (largeur de chaque aile) doit permettre d'y pratiquer les trous en question et sera maintenue à une valeur suffisamment faible pour ne pas alourdir le dispositif et permettre le maniement des feuilles relies. Avantageusement elle sera de l'ordre de 2 à 3 cm.

L'espacement et le nombre des trous sont choisis pour s'adapter aux perforations des feuilles à relier, de manière connue.

A chaque paire de trous aiLgnés, est associée une tige 5 comportant à une extrémité une tête 6 ixe, avantageusement constituée par la partie femelle a d'un bouton-pression sur laquelle est fixée directement le rivet 6b correspondant et dans laquelle l'extrémité de la tige est montée à force.

A l'autre extrémité, la tige comporte une tête 7 arrondie après une gorge 7a dans laquelle viendra se loger le ressort (non visible) contenu dans la partie femelle 6a du bouton-pression. Ce type de boutons est suffisamment connu pour qu'une description détaillée ne soit pas nécessaire. On citera toutefois à titre d'exemple ceux commercialisés sous la marque PRYE.

Lorsque les tiges 5 ont été enfilées dans les trous 4 de l'étrier 3 (et dans les perforations des feuilles présentes) en maintenant les feuilles à plat avec le recto visible, on les fait ensuite basculer jusqu'à la position à plat verso visible (figure 2), et on vient clipser les éléments d'arrêt 8 sur les têtes 7 arrondies des tiges sortant par les trous de l'étrier.

Les éléments d'arrêt 8 sont constitués par la partie femelle 8a d'un bouton-pression tel que décrit précédemment sur laquelle on a fixé le rivet 8b correspondant directement ou avec une languette souple 9 intermédiaire pour faciliter la manutention du bouton clipsable. Bien entendu la longueur des tiges est choisie telle que la tête fixe et l'élément clipsable reposent alors sur l'extérieur des ailes de l'étrier.

La rigidité de l'étrier 3 est une condition nécessaire pour l'emploi d'éléments d'arrêt 8 clipsables: l'absence d'étrier ou l'utilisation d'un matériau souple feraient que l'élément d'arrêt "sauterait" dès qu'il serait soumis au poids des feuilles perforées. Dans le dispositif selon l'invention, c'est l'étrier qui supporte ce poids et l'élément d'arrêt reste en place.

La présence de l'étrier fournit l'avantage supplémentaire d'une répartition harmonieuse "en éventail" des feuilles perforées lors de l'ouverture et d'une remise à plat spontanée à la fermeture sans que l'utilisation ait a aider les feuilles à le faire, comme c'est le cas dans les classeurs-relieurs d'anneaux et à arceaux.

L'étrier est réalisé dans une matière et avec une epaisseur lui donnant la rigidité nécessaire. Cette dernière est bien entendu fonction du nombre et du poids des feuilles perforées å maintenir mais sera facilement déterminée. L'étrier peut être réalisé en matière plastique moulée, injectée, thermoformée, etc. . . pour autant que la rigidité obtenue soit suffisante. Il peut également être réalisé en tôle métallique, par exemple d'aluminium de 2 à 3 mm d'épaisseur pour avoir la rigidité et la résistance nécessaires. Bien entendu cette tôle peut avoir subi un traitement de surface
Canodisation), , être colorée ou laquée, être gainée de papier ou tissu, etc. I1 peut aussi être en bois.

Pour modifier le contenu, rajouter des feuilles, en enlever,... on enlève les éléments d' arrêt clipsés, à l'aide de la languette ou en les faisant sauter avec une lame en l'absence de languette, on retourne la pile de feuilles maintenues dans l'étrier, on enlève les tiges et on peut alors manipuler librement les feuilles perforées une à une.

Le dispositif tel que décrit précédemment peut être utilisé tel quel. Toutefois pour améliorer encore la présentation et assurer la protection des feuilles perforées, il est associé à des plats 10 classiques (carton fort, matière plastique rigide) de classeurrelieur par fixation (par exemple par rivets) a la paroi interne du dos 11 situé entre les plats.

Selon une variante, l'extrémité enfoncée à force de la tige 5 pour former la tète fixe peut elle aussi être arrondie (figure 3 > pour être clipsable dans un boutonpression à rivet Ce dernier est alors choisi d'un calibre inférieur pour limiter les risques d'enlèvement.

Une telle solution (tige à pointes arrondies aux deux extrémités) peut faciliter la fabrication et le montage des tiges et se révèle en outre utile dans le cas de classeurs-relieurs en matière perforable utilisant des tiges clipsées, le clipsage se faisant alors aux deux extrémités : ceci permet de poser des deux côtés des parties femelles, à pose automatique par machine, alors qu'une partie femelle comportant une tige enfoncée à force - sans clipsage - doit être posée manuellement.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1.- Dispositif pour relier des feuilles perforées, caractérisé en ce qu'il comporte un étrier (2) rigide dont les ailes (3) sont percées de deux series de trous (4) en alignement, des tiges (5) de diamètre inférieur à celui des trous (4) dont une extrémité est munie d'une tête (6) fixe et l'autre extrémité se termine par une pointe arrondie (7V, et des éléments d'arrêt (8) clipsables sur lesdites pointes arrondies (7), la longueur des tiges étant telle qu'après enfilage des tiges dans les trous et clipsage des éléments d'arrêt, ceux-ci (8) et les têtes fixes (6) reposent sur l'extérieur des ailes (3) de l'étrier (2).

2.- Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que les éléments d'arrêt C8) clipsables sont montés sur une languette (9) formant prise.

3.- Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les éléments d'arrêt (8) clipsables sont constitués par les parties femelles (8a) de boutons-pression à rivets et les rivets (8b) associés.

4.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les têtes (6) fixes sont constituées par des parties femelles (6a) de boutons-pression à rivets et des rivets (6b) associés, montés à force sur les tiges (5).

5.- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'étrier (2) est fixé à la partie interne du dos ( d'un classeurrelieur.