FR2664470A1 - Machine universelle permettant de ligaturer simultanement deux saucissons ou une saucisse. - Google Patents

Abstract

Le procédé est remarquable en ce: qu'un module de base S assure la mise en forme et le serrage de deux nœuds reliés par un brin à partir d'un fil I tiré d'une pelote Ia, cela entre deux matrices 3 et 4; que deux mécanismes 2I A et 2I B assurent la préhension et le transfert des cols des produits A I, préparer, présenter et évacuer par un des modules complémentaire. Que ces modules complémentaires à démontage fixation et positionnement rapide sont chacun conçus pour un produit donné: saucissons attachés deux à deux, saucisses attachées à chacune des deux extrémités.

Description

L'invention a pour objet une machine universelle pour ligaturer à l'aide de deux noeuds autobloquants dit d marin ou de cabestan, les diverses saucisses et saucissons fabriqués en France.

Cette définition n' < st pas limitative, le procédé de ligaturage pouvant être llt.ilisé dans d'autres applications.

Cette tachine est composée d'un module de base assurant la préhension, le maintien et le ligaturage sur un ou deux bouts de saucisses et de modules complémentaires assiirant la; préparation, la présenttion et l'évacuation de produits à ligaturer.

On notera comme caractéristiques de produits à ligaturer: deux saucissons reliés par un meme fil, la mae et la souplesse de ces saucissons ; les deux bouts d'uiie meme saucisse reliés par un même fil.

On connait des machines réalisant des ligatturages par noeud autobloquant, ceci élimine les machine à poser ces clips en aluminium et celle qui réalise un noeud plaçt glissant facilement sur le boyau.

Parmi les autres, les unes agissant par actions mécaniques sur le fil, ces actions conduisent à la mise en forme du fil. Ces machines sont bruyantes, certaines pièces s'usent rapidement.D'autres utilisent l'air comprimé pour véhiculer le fil dans des canaux pour réaliser à la mise en forme du noeud
Les figures I et 2 illustrent ce procédé.Un cana t 2 est usiné alternativement dnns les matrices 3 et 4 séparées par un joint 5. Le, fil est poussé par un jet d'air émis dans un alésage conique par une buse
Si le bout du fil I figure 2 rencontre une aspérité ou si la trajectoire est tourmentée et complexe, sous l'effet du jet d'air, le fil I ondule et freine l'écoulement de 1'air. Le phénomène va s'accentuer jusqu'à former un bouchon.

On peut inverser et tirer5e fil en créant une aspiration du côté opposé à l'aide d'une pompe à vide. Ln faible pres sion fournie suppose une étanchéité parfaite entre les deux matrices 3 et 4 qui sont maintenues préssées l'une contre l'autre par des vérins. Cela suppose un joint 5 mou et de surface réduite figure 3.

Ce cas crée des aléas sous l'effet de la dépression figure 4, le joint va se déformer et obstruer le canal 2.IL peut se décrocher figure 5 en créant avec l'obtruction une fuite.

Une autre particularité réside dans le serrage de deux noeuds autobloquants réalisés simultanémént. On sait que les bouts libres de chaque- noeud doivent être réduit au maximum, entre 3 et 4 cmO Ceci interdit un serrage depuis le bout libre du fil I. La figure 6 illustre ce cas. Le bout libre est bloqué par une presse. , L'effort de serrage ést provo qué par le système d'alimentation en fil suivant une force
F 4.

Pour interdire le bLocage du noeud sur le cylindre C I la boucle centrale se dépose sur le cylindre G2. Un tel sys- tème permet de rattraper le mou, mais ne communique pas d'une manière acceptable l'effort de serrage. Ce problème est connu en mécanique appliquée et traité par la n formule en RANKINE"
laî relation entre qui énonse/les forces de chacun des brins issues d'un enroule- ment sur un cylindre. En utilisant les vecteurs de la figu re 6 on peut écrire : F4 = F3.e fq ; ; F3 = F2.e f &alpha; 2 2
F2 = FI.e e : base des logarithmes népériens = 2,7I8 f : coefficient de frottement. Dans le cas de frottements d'une ficelle ow fil sur acier f est-plus grand que 0,2. On admettra; que f = 0,2.

= angle de l'enroulement exprimé en radians.

CL i 3 = 2700 = 4,7I rd &alpha; 2 = I800 = 3,14 rd.

En prenant le cas le plus favorable f = 0,2 on écrit e f &alpha; I = e f &alpha; 3 = 2,56 e f &alpha; 3 = 1,6.

Le rapport entre fI et f4 est = 2,56xI,Sx2,56 = 10,485!
Pour serrer un noeud, il faut exercer sur un brin un effort de 5 ON. Si FI = 50 N F4 = 524 N ce qui égale cinq fois la résistance à la rupture d'une bonne ficelle courante.

Les machines courantes présentent un autre inconvénient. Le col du produit à ligaturer est placé dans le plan de mise en forme du noeud. Les suintements, la chute des déchets, parfois l'éclatement du boyau au serrage du noeud provoquent l'obstruction partielle des canaux des machines assurant la mise en forme par soufflage d'air.

La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients tout en présentant une machine universelle ayant les possibilités énoncées en préambule.

Pour faciliter la compréhension on désignera par le mot fil, tout fil, ficelle ou tout lien utilisable et par plan de joint les surfaces des matrices qui les opposent.

Selon une première caractéristique, la machine est constituée par un module de base formant le bâti (S), dont la partie avant est surbaissée et agencée pour recevoir l'un quelconque des modules complémentaires assurant la préparation, la présentation et l'évacuation d'un produit à ligaturer défini, ladite machine comprenant en outre - un mécanisme de mise en forme du fil par circulation dans un ensemble de deux blocs matrices séparables agencés selon une structure sandwich avec des canaux de passage du fil - des moyens assurant la circulation du fil dans lesdits canaux par action successive de soufflage d'air comprimé et d'aspiration à partir dtune pompe à vide - un mécanisme assurant l'alimentation précise en fil dans les blocs matrices, son retrait et le serrage des noeuds ;; - un mécanisme assurant la dépose des noeuds en avant des blocs matrices et leur serrage - un mécanisme permettant de faire varier la longueur du fil reliant les deux noeuds - un mécanisme de blocage du fil situé à l'entrée des blocs matrices empêchant le fil de s'échapper après coupe - un ensemble de deux mécanismes traversant les blocs matrices et assurant la préhension des cols des produits à ligaturer et leur transfert.

Des capteurs, des composants divers permettent l'automatisation optimale de cette machine.

Pour faciliter la compréhension, des dessins ont été simplifiés et déformés. Les produits à ligaturer sont repérés de la manière suivante:
A i pour désigner des saucissons préattachés à une extrémité.

A 2 pour désigner des saucisses fabriquées en continu à partir d'un boyau contenant plusieurs unités.

Les figures 1, 2, 3, 4, 5 et 6 ont été utilisées pour mettre en évidence des particularités de machines existantes.

Les figures 7, 8 et 9 montrent le mode de réalisation sous forme sandwich des matrices de mise en forme du fil selon l'invention.

La figure 10 est une perspective représentant l'ensemble du module de base.

La figure il est un dessin représentant les matrices et les accessoires qu'elles supportent.

La coupe A.A représente ces matrices dans leur position fermée.

Les coupes B.B et C.C représentent ces matrices dans leur position ouverte.

La figure 12 est une perspective montrant ces mêmes matrices en faisant apparaître les caractéristiques des canaux.

La figure 13 est une perspective représentant la position du fil dans les matrices après la mise en forme des noeuds.

La figure 14 est une perspective mettant en évidence la dépose du noeud en avant de la face avant du bloc matrice mobile et le serrage successif des deux noeuds à partir d'une action exercée par le mécanisme d'alimentation en fil.

Les figures I5 et IG sont des dessins en coupe montrant le fonctionnement des pinces assurant la préhension et le transfert des produits.

La figure I7 est une perspective montant les dispositifs de coupe du fil et de soufflage d'air.

La figure I8 est une perspective mettant en évidence le mécanisme permettant d'augmenter pendant la phase de serrage des noeuds la longueur du fil qui les relie.

Lai figure 19 est une perspective montrant les mécanismes d'un organe de présentation 37 d'un saucisson de fabrication courante.

La figure 20 est une perspective montrant la présenta- tion d'un saucisson et l'amorce de la coupe du boyau.

Les figures 21 et 22 sont des perspectives montrant l'évolution du module chargé: de préparer et de présenter des sausissons lourds et rigides.

Les figures 23 et 24 sont des perspectives montrant lité~ volution du module chargé de préparer de présenter et d'avec er des saucissons de fabrication courante.

Pour ne pas alourdir les dessins sur les figures 21; 22o 23 et 24 les mécanismes coupe boyaux ne sont pas représentEsO
La figure 25 est une perspective montrant deux sausissons lors de la phase de serrage du Ier noeud.

Les figures 26. 27. 280 29o 30. 31 et 32 sont des perspectives montrant les différents mécanismes qui équipent le module de préparation et de présentation de saucisses rea- lisées en continu à partir d'un boyau pouvant atteinre 20 m.

La machine présentée à titre d'exemple comprend le module de base dont le bati S constitue le bati de la machine. Sa partie avant surbaissée est aménagée pour recevoir les modules complémentaires. Les trous TI. T20 T3.T4 sont prévus pour le passage des boulons BI. 32o 33. B4. qui assurent la fixation et le positionnement correct.

Un évidement E permet le logement des guidages et des vérins ainsi que lrévacuation des produits ligaturés lors de la fabrication en continu de saucisses A2.

Pour assurer sa fonction, il comprend le mécanisme de mise en forme et de dépose du noeud fixé par le support 4a, dans lequel sont vissés la douille conique II disposée dans le trou (7), la douille cylindrique (12) disposée dans le trou (7a) et sa bague de roulement (12a) , le vérin (13b) sur la tige duquel est fixée la douille (13) et sa bague de roulement (13a) ; deux vis (10a) supportant la plaquette (10) ; le joint (4b), la matrice (4), les vérins (15b).

Les trois vérins (15b) supportent la plaque (3a) fixée sur leurs tiges par les écrous épaulés (15) et les contre-écrous (15a).

Sur la plaque (3a) sont fixés le joint (3b) et la matrice (3) à lune des extrémités le bloc (6) et à l'autre extrémité le bloc (3d).

Dans les matrices (3 et 4) sont usinés des canaux (2) de section rectangulaire formant un seul circuit. Ces canaux débouchent dans le plan de joint suivant toute leur surface aux lieux de croisement du fil (2a, 2b, 2c, 2d, 2e, 2f, 2g, 2h) et seulement par une fente de 1 mm dans les autres zones. Cela justifie le montage en sandwich qui permet l'usinage des canaux (2) depuis la face opposée au plan de joint, en laissant une toile (4c et 3c) rigide qui empêche le joint (5) de se déformer sous l'effet du vide. Les joints (3b et 4b) sont collés réciproquement sur la plaque (3a) et le support (4a). Les ensembles (3, 3a, 3b et 4, 4a, 4b) sont fixés réciproquement et fortement par des vis noyées dans la plaque (3a) et le support (4a).

On notera aux lieux de croisement (2a, 2b, 2c, 2d, 2e, 2f, 2g, 2h) que les canaux (2) usinés simultanément dans les matrices (3 et 4) sont de section constante comme le montre la coupe (A.A) de la figure 11 "lieux 2a et 2h".

Sur le bloc (3d) est vissé le vérin (14a) sur la tige duquel est fixé l'embout (14) aligné sur la cuvette (14b) et la canule (8) reliée par le tuyau (8a) à la pompe à vide.

La liaison du vide entre la canule (8) et la cuvette (14b) est assurée par le jeu qui existe entre l'embout (14) et l'alésage le contenant. Le vérin (14a) assure l'étanchéité de par sa conception (figure 11, coupe A.A).

Selon figure 11, coupe A.A, le bloc (6) percé d'un trou à bout conique (6c) aligné sur l'entrée du canal (2) supporte la buse de soufflage (8b) ; le vérin (6b) sur la tige duquel est fixé l'embout (6a) est aligné avec les axes du trou (6c) et de la cuvette (6d)
En se référant à la figure 17, le vérin (17b) actionne par l'intermédiaire de la chape (17c) le support (17) qui pivote autour de l'axe (17a) et supporte fixée par les vis (16a) la lame (16).

Autour de la douille (12) coulisse une plaquette curviligne (12b) animée par un vérin non représenté. En position rentrée sa face avant est légèrement en retrait du plan de joint ; en position sortie cette face est dans le plan de la face avant de la douille (12).

En se référant à la figure 10, une pelote de fil (la) fixée sur le support (S4) assure l'alimentation en fil (1). Celui-ci passe sous les mors d'une presse (22) animée par le vérin (22).

Ces deux éléments sont maintenus par le support (S5) qui par ailleurs forme le deuxième mors de la presse.

Le fil pénètre dans l'alésage (18a) du moyeu de la roue à gorge (18) et rejoint la gorge suivant un trou (18b) reliant l'axe du moyeu à la gorge.

La roue (18) est entraînée en rotation dans les deux sens par le vérin (20a) et cela par l'intermédiaire du système "pignon " (19) et de la crémaillère (20).

L'arc décrit par un point du fond de la gorge de la roue (18) pour une course complète du vérin (20a) a une longueur légèrement supérieure à la longueur de fil nécessaire à la mise en forme des deux noeuds.

En se référant aux figures 10 et 18, autour de deux axes (29b) soudés sur une aile (29a) fixée sur la plaque (3a) tournent deux galets cylindriques (29). Les écrous (29c) limitent la translation de ces galets
Entre ces deux galets coulisse sous l'action du vérin (32) une règle (31) dont les arêtes supérieures tangentent suivant un léger jeu avec les deux galets (29) et cela à mi-hauteur de ces derniers.

La règle (31) supporte par un axe (30a) un galet cylindrique (30) légèrement noyé comme le montre la figure 18.

L1ensemble (3a, 3b, 3) est évidé suivant (9) pour permettre le passage des organes de préhension et de transfert, des cols, des produits, des noeuds et du lien qui les réunit. La forme de cet évidement diffère dans la matrice (3) de celui de la plaque (3a), cet évidement permet le logement de la plaquette (10) et son placage contre le plan de joint de la matrice (4) par la plaque (3), lorsque les matrices sont fermées
Cette plaquette (10) a une course limitée par les têtes de vis (10a). A l'ouverture des matrices la plaquette (10) laisse passer le fil issu des canaux qu'elle masquait lorsque les matrices étaient fermées.

En se référant aux figures 10, 15, 16, les pinces de préhension (21A et 21B) sont translatées par les vérins (28) maintenus par les supports (S1 et S2) et les écrous (28a). Les chapes (27) et les axes (27a) assurent la liaison avec l'attelage arrière du vérin (26). Ce vérin est vissé dans un manchon (25) soudé sur un tube (21A ou 21B). Les courses maximum de ces organes dépendent de la longueur du tube (21) et de la course du vérin (28).

Elles peuvent être supérieures à 200 mm. Cette course peut être modifiée en fonction du type de produit et des caractéristiques du module complémentaire utilisé par le déplacement sur le bâti (S) de la bague (21d) qui sert à la fois de guide et de butée fin de course. Pour chacun des modules complémentaires des trous qui correspondent aux trous (21e et 21f) sont percés dans le support (S) du module base.

A l'autre extrémité du tube (21) on a encastré et soudé la pièce (21c) dont l'extrémité forme le bec fixe de la pince. La partie qui prolonge l'encastrement dans le tube (21) a le même diamètre extérieur que le tube.

Elle est usinée suivant une -ihumiere oblongue < lont les extrémités forment les surfaces d'appui 2Ia et 2Ib agissant sur les rampes 23a et 23b du bec mobile 23. Le bec mobile 23 est attelé à un piston 24 dont la partie avancée forme une chape contenant l'axe 24a.

Le piston 24 est attelé par l'intermédiaire d'une tige à bouts filetés 25b et une bague taraudée 25a à a tige du vérin 26.

Le bec 23 articulé autour de l'axe 24a' est: guidé latéralement par les faces de la lumière de la pièce 21d I1 ne peut que pivoter autour de l'axe 24ail et se translater avec lui.

Lorsque le vérin 26 pousse le piston 24, l'axe 24a et le bec 23, la rampe 23a s'appuie sur'''la surface 21a alors qusun eu s'établit entre la surface d'appui 2Ib et la face supérieure du bec 23, ce bec s'ouvre comme le montre la figure I5.

Lorsque le vérin 26 tire le piston 24, l'axe 24a' et le bec 23, la rampe 23b s'appuie sur la surface 2Ib alors qu'un jeu s'établit entre la surface d'appui 2Ia et la face inférieure du bec 23. Celui çi'se ferme en serrant fortement un boyau préalablement introduit.

On a vu comment fonctionnent les pinces de préhension et de transfert avant de décrire les différents modules complémentaires, on va expliquer comment est obtenue la mise en forme, la dépose et le serrage des noeuds.

On rappelle qu'une course du vérin 20at fait tourner un point du fond de la gorge de la roue I8 suivant un arc qui correspond à la longueur du fil nécessaire à la mise en forme des deux noeuds. Il ressort de cela que les positions respectives de la roue a gorge et de la crémaillère permettent de déterminer la position de l'extrémité du brin de fil I dans les canaux 2. Dès capteurs signablellt les positions caractéristiques de l'un des organes mobiles : vérin 20a, crémaillère 20 ou roue I8.

On fixe les conditions de départ du cycle : la presse 22 est sérrée, le vérin 20 a se trouve en position tige sortie la roue à gorge I8 a accumulé une longueur de ficelle légérement supérieure à celle qui est nécessaire pour réaliser la mise en forme dans les canaux 2 des deux noeuds. Le vérin 6b coince le bout du fil I dans la cuvette 6d. Les matrices sont fermées, la lame coupe fil (16) est dégagée.

Départ du cycle : soufflage d'air par la hu3e 8b,, rotation de la roue I8 par action tige rentrée du vérin 20a suivi du retrait par le vérin 6b de l'-embau-t-6al. Le bout du fil
Ia liséré pénétre dans les canaux 2 des matrices. Des que le bout du fil lai atteint le lieu de croisement 2b position connue par celle de l'un des organes mobiles (I8.20.

ou 20 au)2 n signal met en service la pompe à vide et arrête le jet d'air. Le fil tiré depuis l'accumulation de la roue I8 parcours le circuit formé par les canaux 2 et arrive au niveau de la cuvette I4b, ce qui correspond à la fin de course du vérin 20ai. L'embout I4 poussé par le vérin I4m coince le bout du fil dans la cuvette I4b-. La mise en forme du noeud est terminée.

Lat coincidence des signaux émis par les fins de course du vérin 20a. et les organes 21 A et 21 B en position retour, déclanchent l'action des vérins 15 qui ouvrent les matrices / du vérin I3b qui présente la douille baguée I3 dans la zone de dévétissage et du vérin 20a qui inverse sa course et le sens de rotation de la roue 18. Celle-çi exerce une traction sur le fil lai qui se dégage des canaux en passant par les lumières et en soulevant une partie du joint 5. Cette opération est facilitée par des chanfreins ménagés à chacun des lieux de croisement sur les toiles 3c et 4c. Le fil qui passe devant la plaquette IO air sur le corse II ce qui
de la plaque support déplace le noeud a i'avan hatrices. D'autre part le fil tombe sur les bagues I2a et I3a revétues intérieurement de résine téflonisée. La bague I3a empêche le deuxième noeud de se bloquer.

Le vérin 20a maintenant son effort : une action F 2 s'exerce sur le brin de fil issu des enroulements autour des bagues I2a et I3al Dès que l'effort F I grandit, les bagues 12a' et 13a tournent. Leur coefficient de frottement étant au maximum égal à 0,05, on peut écrire que F 2 = F I multiplié par deux fosle coefficient de frottement. on entraine deux bagues d'ou F 2 = F I x (2 x 0,05) = I,IO FI ce qui n'est pas une difficulté : F I sera défini en fonc.

tion de F 2 donc de la pression exercée sur le piston du vérin 20a. En faisant varier cette pression on régle Le serrage du noeud. Lorsque ce noeud est serré, un composant à chute de pression de la chambre du vérin 20a émet lin signas qui déclanche le serrage du deuxième noeud. La plaquette curviligne I2b maneuvrée par un vérin non représenté pousse et maintien l'entrelacement à l'avant de la douille I2 et des matrices. Le vérin 13b retire la douille I3 et sa bague I3a.Les baguessont dévéties du fil I par les parois d la matrice 4.

I1 n'y a plus d'obstacle au serrage du deuxième noeud. Les deux noeuds sont serrés en avant du cône II de la douille I2 et des matrices. A noter que lorsqu'un noeud est serre le vérin 20a est bloqué dans la position qu'il occupe. Une temporisation peut être utilisée pour signaler la fin du serrage du deuxième noeud. Elle déclanchera la phase suivante. Le vérin 6b pousse l'embout 6a. Celui-çi coince le fil I dans la' cuvette 6d.

Simultanément le vérin I7b agit sur la lame I6 et coupe le fil. Les vérins.26 repoussent les pistons 24, le vérin
I4a se retire. Les bouts de boyaux sont libérés. Les produits ligaturés sont évacués.

Le vérin 22at ouvre la presse 22, le vérin 20a qui était bloqué par les actiom indirectes sur le fil, des vérins I7b et 22a continue sa course. La; roue I8 reprend du fil I de la pelote la'. Cette longueur de fil compense et correspond à celle utilisée par le ligaturage précédent.

Après la fin de course du vérin 20a, le vérin 22a reste serre la presse 22, le vérin I7b dégage la laine I6. Les vérins I5b ferment les matrices. La plaquettg2b prend la position rentrée. Un nouveau cycle se déroule.

Si l'on désire un brin de fil reliant les deux noeuds plus long, il suffira de mettre en pression le vérin 32 sens tige sortie dès que commence le serrage (lu premier noeud. On remarquera que les arêtes de la règle 31 maintiennent le fil I sur les galets 29. Dès que cette règle est rétractée lors de la dernière phase, le fil I peut glisser sur les génératrices des rouleaux 29 ct échapper à leur action de retenue.

On va décrire chacun des modules complémeiitaires et expliquer leur fonctionnement.

Ils sont tous fixés de la même manière sur l'avant du bati du module principal de base par des boulons BI.B2.B3.

B4. Leur positionnement est tel que les becs des pinces 21 A et 21 B passent entre les ailes ou autres parois qui présentent le produit et cela le~bec fixe 2Ic au dessous du boyau, le bec mobile 23 au dessus du boyau.

a) Module complémentaire destiné aux saucissons lourds et rigides : figures 21 et 22.

Les saucissons A I sont déposés sur les plaques tournantes 30 et 31, le col est introduit dans une encoche ménagée dans les deux ailes des éléments de présentation 34 et 34a.

Les becs 2Ic et 23 des pinces 21 A et 21 B les saisissent. Sous l'actio i es vérins 36 et 36a suivant le guidage desblocs 35 et 35a les supports s'excamotent. Ce mouvement est suivi du retour des pinces et de la rotation sous l'effet du vérin 33 de la plaque 30 qui entraine dans son mouvement sous l'effet de l'ensemble ( plaque 32 axe 32a lumière 32b) la plaque 31.

Les pivots respectifs 30a et 31a de ces plaques sont situés en un lieu tel que dans leur mouvement elles placent les saucissons dans une position à 900 correspondant ç la position de nouage., Les pinces 21 A et 21 B'n'assurant qu'un léger déplacement, le guidage du col des saucissons et leur introduction dans les alésages 7 et 7a du cône II et de la douille 12. La figure 25 illustre cette caractéristique.

b) Module complémentaire destiné aux saucissons de fabrication courante figures I9.20.23 et 24. Les éléments de présentation 37 A et 37 B sont caractérisés par une tige partiellement cylindrique dont l'extrémité c)nique (37a) émerge des ailes 37b, 37c, 37d. Cette particularité facilitée lin- troduction du col du saucisson dans les encoches des ailes 37, 37c, 37d, et son enroulement de manière que le col fasse
un angle de 900 avec le compos du saucisson. Ce pour assurer la présentation aux becs 2Ic et 23 qui péiiétrent entre les ailes 37c et 37d. L'escamotage et la remontée des éléments 37 A et 37 B est assurée par les vérins 40.Des tiges cylindriques et paralleles coulissant dans les blocs 38 assurent le guidage.

Cet élément est complété par un dispositif coupe boyau situé situé entre les ailes 37b et 37d qui d'atti- culation du porte lame 39 sur lequel est fixée une lame(39e)- du type bistouri. Lai chape 39a reliée par une tige lié-e a celle du vérin 39d communique l'action de ce clernier au porte lame 39. Lai tige de guidage 39b est un tube fixé sur le corps 37 qt supporte le vérin 39d par l'intermédiaire d'une douille 39c vissée sur cette tige et sur l'embout du vérin.

Pour faciliter la compréhension sur le dessin les éléments 37 A et 37 B sont montrés décalés. Sur Ja machine ces éléments sont situés à égale distance des matrices.

Au début du cycle de chargement seul l'élément 37 A est en position haute. L'élément 37 B' montrera lorsque l'élément sera chargé.

L'appui 46 > permet de poser provisoirement le saucisson avant de le faire glisser suivant la pente 46a! sur les trois bandes transporteuses 41a, 4I , 4Ic. Le plan formé par la pente 46 constitue un diédre avec le plan passant par la partie supérieure des bardes transporteuses. Ces bandes sont tendues par les rouleaux 42 et 43. Le rouleau 42 est supporté par les paliers 44 et 44a. Le rouleau 43 est supporté par un palier non représenté et le moteur 45. Ce moteur réducteur fixé par le bati 45a entraine Jes bandes transporteuses. Le motel 45 a; deux sens de marche. Ses angles de rotation de faible emplitude sont controlés.

Après chargement du premier saucisson A I dans l'orga- ne de présentation 37 A, l'organe 37 B monte. Après chargement et préhension des deux saucissons A I par les pinces 21 A et 21 B les organes 37 A et 37 13 s'escamotent pour libérer le passage. Le moteur tourne pour entrainer les saucissons A I vers les matrices, les pinces 2S A et 21 B guident les cols des saucissons et assurent leur pénétration dans les alésages 7 et 7a; de la douille I2 et du cône II. Après ligaturage, le moteur tourne dans l'autre sens.

les saucissons sont évacués. L'élément 37 A remonte pour réception du saucisson A I suivant.

c) Module destiné à la fabrication en continu de saucisse A 2. I1 comprend figures 26.j*.28.29 et 30 un mécanisme disposé à 2 cm de l'extrémité de la canule du poussoir utilisé et fixé par un aile 47)ai sur le bati 67. Ce mécanisme crée à chaque fabrication d'une saucisse un vide de viande dans le boyau. Ce vide constituer les bouts de deux saucisses successives.

Un deuxième mécanisme qui.assure la saisie de la partie vide proche de la canule, la coupe du boyau au centre de la partie vide et le transfert du bout saisi vers le lieu de préhension de la pince 21 A < cela pendant la fabrication de la saucisse suivante.

Le premier mécanisme illustré par la planche 26 est composé d'un support 47 fixé sur le bati par l'aile 47a. IL maintien deux tiges de guidage cylindrique parallèles 49a et 49b sur lesquelles coulisse un deuxième support 48. Un vérin 50 fixé sur le support 48, attelé par un système écrou épaulé et contre écrou 50a, assure le rapprochemellt et l'acartement du support 48 par rapport au support 47.

Chacun de ces Support est équipé d'un Jeu de pinces 5Ia, 5IX, 52a, 52b, chacune ayant un axe d'articulation différent et commandées par un vérin différent 53.54.55.56. aquelles elles sont attelées par des chapes 53a, 54ai, 55a,56a.

L'attelage arrière de ces vérins étant aSsuré par des axes articulés sur le support 47, pour. les vérins 53 et 54 et au support coulissant 48 pour les vérins 55 et 56. Ces vérins actionnent des becs qui/les particularités suivantes
a) en position ouverte g aissent le libre passage de la saucisse fabriquée et de l'élément 62 du deuxième mécanisme.

b) Les becs 5Ia et 51b sont formés de deux ailes séparées par une entretoise. Les becs 52a et 52b pénétrent lors du serrage dans l'espace ménagé entre les deux ailes des becs 51a et 51b.

c) Lorsque les becs sont fermes ils ménagent un espace vide 58 figure 27 dans lequel peut circuler très librement un boyau vide. 66.

Les figures 28,29 et 30 illustrent le fonctionnement.

figure 28, les support 47 et 48 sont rapprochés, les becs sont ouverts, une saucisse en fabrication défile librement entre ces becs.

figure 29. la saucisse étant terminée, l'alimentation en viande étant stoppée par le poussoir. Sous l'effet des vérins 53.54.55.et 56 non représentés, les becs serrent la saucisse, la viande est refoulée. Après serrage des becs (figure 30) sous l'action du vérin 50 les supports 47 et 48 se séparent. Les becs entrainent la saucisse A 2.

Cette opération est facilitée par le jeu 58 laissé entre les becs. Ce jeu permet le passage du boyau qui glisse sur la canule 57, mais pas celui de la viande qu'il contient.Entre les becs de ce mécanisme pénétrent : du coté de la canule l'organe de reprise 62, le bec de pince 63, la lame 65, du coté opposé l'organe de préhension 21 B.

Les becs 2Ic et 23 de l'organe 21 B', le bec de la pince 63 serrent le boyau vide. Entre les éléments f)2 et 21 B, la lame(65)coupe le boyau.Les vérins 5.54.55. et 56 ouvrent les becs 51a et 51b 52a 52b. Le vérin 50 ramèlle l'ensemble dans la positioh de la figure 28.

La figure 3S illustre le principe et le fonctionnement des deux organes chargés de la préhension et < lu transfert pendant la fabrication de la saucisse, du bout situé près de la canule. Ces organes sont liés pariintermédiaire des supports 6Ia et 6Ib, à un bras 61 dont l'axe 60 tourne dans un moyeu {-68aprolongeant un portique(68)fixé sur le bati 67.

Un dispositif d'entrainement 59 qui est un moteur réducteur à angle de rotation controlé ou un 'dispositif vérin, manivelle est attelé à l'axe 60 qui accomplit à chaque cycle un demi tour en deux reprises. Sur les supports 61a et 61b sont fixés chacun des éléments 62, formant trois ailes, 62.

62a et 62b. Les ailes 62 et 62c constituent des becs de pince femelle entre lesquelles s'engage le bec 63 tournant autour d'un axe logé dans ces deux ailes.Ce bec est attelé par la chape 64c à un vérin 64 articulé sur un support 6Ic fixé sur les supports 6Ia et 6Ib. Le bec 63 supporte et entraine une lame 65 dont la trajectoire passe près de l'aile 62. Une lumière 62d ménagée dans l'aile permet le logement du boyau vide. L'aile 62b sert de butée > la viande introduite dans le boyau par le poussoir.

Durant sa rotation l'élément 62 décrit un demi cercle.

La corde de l'arc formé est oblique par rapport aux matrices 3 et 4. L'élément 62 qui entraine le bout de saucisse se rapproche de ces dernières. Son déplacement est nettement inférieur à la fabrication d'une saucisse A 2.

Ces deux caractéristiques favorisent la mise en forte en arc de cercle de la saucisse A 2.

Quinze degrés avant sa fin de course la rotation du bras 61 est stoppée pour permettre au premier mécanisme l'écartetement de la saucisse. Lorsque cela est terminé, le bras réalise sa rotation finale, les éléments 21 A et 21 13' avancent.

L'élément 62 qui se trouve près de la canule saisit et coupe le boyau, les becs 2Ic et 23 de-Vélément 21 B serre le boyau avant l'action de coupe. Après cette dernière l'élement 21 B entraine le bout du boyau 66 dans l'alésage 7 du cône II.

L'élément 62 opposé, se trouve dans et à la fin de la trajectoire de l'organe de préhension 21 A. Celui-çi avance, ces becs pénétrant entre les ailes 62b et 62c, entourent le boyau 66 que lai lumière 62d n'a pas permis de se remplir.

L'organe de préhension 21 A'serre'le bout de boyau 66 et l'entraîne dans l'alésage 7a de la douille I2.

Après lmgaturage, les produits relachés par les organes 21 sont évacués dans les évidements E et E I ménagés respectivement dans le module de base et le présent module.

On notera que les pinces de préhention et de transfert 21 sont constituées par un tube de diamètre douze ou quatorze mm. ne présentant aucune aspérité ou saillie dont la section circulaire est d'une longueur de deux cent cinquante iM., ce qui leur permet une grande course dans leur guide respectif 2Id et les alésages 7a et 7b. Que les faces d'appui 2Ia et 2Ib peuvent être remplaces par des rouleaux 21f et 2Ih coupeB.B. de la figure I5.

Claims (14)

REVENDICATIONS
1. -1- Machine universelle permettant de ligaturer au moyen d'un fil, ficelle ou autre lien, les bouts d'au moins un saucisson ou saucisse par deux noeuds auto-bloquants, réunis par le lien assurant le ligaturage, ladite machine étant caractérisée en ce qu'elle est constituée par un module de base formant le bâti (S), dont la partie avant est surbaissée et agencée pour recevoir l'un quelconque des modules complémentaires assurant la préparation, la présentation et ltévacuation d'un produit à ligaturer défini, ladite machine comprenant en outre - un mécanisme de mise en forme du fil par circulation dans un ensemble de deux blocs matrices (3 - 4) séparables agencés selon une structure sandwich avec des canaux (2) de passage du fil - des moyens assurant la circulation du fil dans lesdits canaux (2) par action successive de soufflage d'air comprimé et d'aspiration à partir d'une pompe à vide - un mécanisme assurant l'alimentation précise en fil dans les blocs matrices, son retrait et le serrage des noeuds - un mécanisme assurant la dépose des noeuds en avant des blocs matrices et leur serrage - un mécanisme permettant de faire varier la longueur du fil reliant les deux noeuds - un mécanisme de blocage du fil situé à l'entrée des blocs matrices empêchant le fil de s'échapper après coupe - un ensemble de deux mécanismes traversant les blocs matrices et assurant la préhension des cols des produits à ligaturer et leur transfert.
2. -2- Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le mécanisme de mise en forme du fil à l'intérieur des deux blocs matrices (3 - 4) est remarquable en ce qu'il comprend une structure sandwich définie par un premier ensemble comprenant la matrice (3), un joint (3b) et une plaque (3a) et un second ensemble comprenant la matrice (4), un joint (4b) et un support (4a), un joint (5) étant disposé entre les deux ensembles, lesdites matrices (3 - 4) étant disposées en regard et agencées avec des canaux (2) formant un seul circuit et étant de section rectangulaire depuis la surface opposée au plan de joint, lesdites matrices (3 - 4) étant agencées sur la face de plan de joint avec une toile rigide (3c - 4c) empêchant la déformation du joint (5), et en ce qu'est réalisée à l'une des extrémités ou au centre desdites toiles une fente de faible dimension autorisant le passage du fil de ligaturage.
3. -3- Machine selon la revendication 2, caractérisée en ce que le mécanisme de mise en forme du film à l'intérieur des blocs matrices inclut des blocs (3d) et (6) associés à l'ensemble matrice (3), ledit bloc (6) étant agencé avec une ouverture (6c) disposée en alignement de l'entrée du canal (2) et supportant la buse de soufflage (8b), ledit bloc (3d) étant agencé avec un alésage permettant de recevoir des moyens associés en fonctionnement avec la canule (8) reliée par un tuyau (8a) à la pompe à vide, et en ce que lesdits blocs (3d 6) sont agencés avec des formes en cuvette (6b - 14b) permettant le blocage en position du fil de ligaturage, des moyens (14 - 6d) associés à des vérins (14a - 6b) disposés dans les blocs (3d - 6) assurant le blocage en position du fil par ses extrémités dans les cuvettes précitées.
4. -4- Machine selon les revendications 1, 2, 3 ensemble, caractérisée en ce que le mécanisme assurant l'alimentation précise en fil, son retrait et le serrage des noeuds, comprend une roue à gorge (18) agencée intérieurement pour autoriser l'introduction du fil (1) en provenance d'une bobine de distribution et son enroulement, ladite roue étant entrainée en rotation dans les deux sens par un vérin (20a) coopérant avec une crémaillère (20), l'ensemble étant fixé à un support (S8) du bâti (S), ladite roue à gorge étant remarquable en ce qu'un point du fond de cette dernière décrit à chaque course du vérin (20a) un arc dont la longueur développée est légèrement supérieure à la longueur du fil nécessaire à la mise en forme dans les canaux (2).
5. -5- Machine selon la revendication 4, caractérisée en ce que le fil (1) est distribué par une bobine (la) positionnée sur un support (S4) du bâti, puis est guidé successivement entre les mors (21) d'une presse (22) introduits dans un alésage (18a) et trous (18b) formés sur la roue à gorge, en s'enroulant dans la gorge de celle-ci pour être guidée et introduite dans l'ouverture (6c) du bloc (6) et dans les canaux (2) des matrices (3 4), ledit fil étant maintenu en position par les embouts (14 - 1-a) formant presses contre les cuvettes (6d 14d).
6. -6- Machine selon la revendication 5, caractérisée en ce que les moyens assurant la circulation du fil dans les canaux (2) durant la phase de mise en forme du fil tendent ce dernier par l'intermédiaire des organes mobiles définis par le vérin (20a), la crémaillère (20) et la roue à gorge (18).
7. -7- Machine selon la revendication 2, caractérisée en ce que le support (4a) est agencé avec des trous (7 - 7a) recevant respectivement une douille conique (11) et deux douilles cylindriques (12 - 13) avec bagues de roulement respectives (12a - 13a), des vérins (15) étant assujettis à la plaque (3a), et autour de ladite douille (12) coulissant une plaquette curviligne (12b), une plaquette (10) étant associée par vissage à la plaque (4a), et en ce que l'ensemble (3, 3a, 3b) présente un évidement (9) pour le passage des organes de préhension et de transfert des produits, cet évidement autorisant le logement de la plaquette (10) et son placage contre le plan de joint de la matrice (4) par la plaque (3), ladite plaquette (10) ayant une capacité de déplacement limité.
8. -8- Machine selon les revendications 1, 2 et 7 ensemble, caractérisée en ce que le mécanisme de dépose des noeuds en avant des matrices et leur serrage successif, assure la fonction sous l'action du vérin (la), le tirage du fil et sa dépose entre les matrices ouvertes (3 - 4) en avant de la plaquette (10) sur les bagues de roulement (12a 13a) et le cône (11), ladite bague (13a) ayant pour fonction d'empêcher le serrage du noeud, tandis que les bagues (12a - 13a) à rotation libre permettent la transmission de l'action du vérin (20a) à l'entrelacement situé autour du cône (11) en assurant le serrage du noeud.
9. -9- Machine selon les revendications 7 et 8 ensemble, caractérisée en ce que l'évidement (9) formé sur l'ensemble (3, 3a, 3b) définit un passage avec différents organes de préhension et de transfert et au fil, par le cône (llj obligeant le noeud à se serrer contre sa face avant par l'action simultanée de la douille (13) qui, en rentrant dans son logement, échappe une boucle et de la plaquette curviligne (12b) qui pousse l'enchevêtrement.
10. -10- Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un mécanisme permettant de faire varier la longueur du fil entre deux noeuds, ledit mécanisme comprenant deux galets cylindriques (29) montés tournants et fixés à un support (29a) associé à la plaque (3a), entre lesdits galets coulissants sous l'action d'un vérin (32) , une règle (31) traversant lesdites matrices (3 4), ladite règle ayant des arêtes supérieures tangentant suivant un léger jeu les galets (29) et à mi-hauteur de ces derniers ; ladite règle (31) supportant un galet cylindrique (30) et en ce que la position de ladite règle par rapport au galet (29) détermine l'action sur le fil.
11. -11- Machine selon les revendications 1, 2 et 7, caractérisée en ce qu'elle comprend deux mécanismes identiques (21a - 21b) assurant la préhension des cols des produits et leur transfert, lesdits mécanismes étant des pinces de préhension avec un bec mobile (23) et un bec fixe (21c), l'articulation du bec mobile (23) étant réalisée par la translation de son axe (24a) guidé et porté par une bague (21d) présentant une lumière oblongue de guidage, ladite bague étant associée à un tube (21) solidarisé à un manchon (25) lui-même associé à un vérin (26) couplé avec un vérin (28) commandant la translation des pinces, et en ce que le bec mobile (23) présente des rampes profilées (23a - 23b) coopérant avec les faces d'appui (21a - 21b) dudit tube, le déplacement du vérin (26) permettant l'ouverture ou la fermeture des becs mobiles.
12. -12- Machine selon les revendications 1, 2, 8, 8 et 10, caractérisée en ce que les pinces de préhension sont guidées à l'intérieur des douilles (11 - 12) disposées dans les alésages (7 - 7a) et permettent la mise en position en regard des produits à ligaturer.
13. -13- Machine selon les revendications 1, 2, 11 et 12, caractérisée en ce qu'elle comprend un module complémentaire s'ajustant dans la partie avant du bâti, et ayant des moyens assurant la préparation et la présentation des saucissons lourds et rigides, et en particulier deux éléments de présentation escamotables (24a - 34b) des produits pouvant coopérer avec des mécanismes (21a - 21b) de préhension des produits, et deux plaques supports (30 - 31) entraînées en rotation par un vérin (33) dont les axes de pivotement (30a - 31a) et les moyens (33) de déplacement permettent une rotation des produits à 900 pour se situer en position d'attachage et de ligaturage.
14. -14- Machine selon les revendications 1, 2, 11 et 12, caractérisée en ce qu'elle comprend un module complémentaire s'ajustant dans la partie avant du bâti et ayant des moyens assurant la préparation, la présentation et l'évacuation des saucissons de fabrication courante, et en particulier des éléments de présentation (37a 37b) des produits, s escamotant entre des bandes transporteuses (41a - 41b - 41c) contrôlées et mises en rotation par un moyen moteur, lesdits éléments de présentation coopérant avec les mécanismes de préhension (21a - 21b) des produits, lesdits éléments de présentation comportant une tige (37a) dont l'extrémité conique émerge des ailes (37b - 37c - 37d), et un dispositif coupe-boyaux (39) commandé par un vérin (39d), l'ensemble étant associé au bâti, et en ce qu'il présente un plan incliné (46a) formant un dièdre avec le plan supérieur des bandes transporteuses (41a - 41b - 42ci, -15- Machine selon les revendications 1, 2, 11 et 12, caractérisée en ce qu'elle comprend un module complémentaire s'ajustant sur la partie avant du bâti, et ayant des moyens assurant la préparation et la présentation de saucisses fabriquées à partir d'un boyau long, et en particulier un mécanisme d'écartement et de présentation fixé sur le bâti par une aile (47a) d'un support (47) sur lequel sont fixés deux vérins (53 - 54) assurant l'articulation des becs de pinces (51a - 51b) et deux tiges cylindriques parallèles (49a - 49b) assurant le guidage d'un support mobile (48) sur lequel sont fixés les vérins (56 - 57) assurant l'articulation des becs de pinces inférieures (51b - 52b) et le vérin (50) attelé au support fixe (47), ledit vérin (50) assurant le rapprochement ou l'éloignement des supports (57 - 58) entre eux, et en ce qu'il comprend un mécanisme de préhension, de transfert et de présentation et de coupe du boyau supporté par un portique (68) entraîné suivant un axe vertical et une rotation de 1800 en deux fois chaque cycle par un dispositif d'entraînement (59) et constitué par un bras (61), les supports d'extrémité (61a - 61b) au bas desquels sont fixés des éléments (62) de réception des produits.

    -16- Machine selon la revendication 15, caractérisée en ce que entre les supports fixes et mobiles (47 - 48) sont disposés les becs (51a - 51b) (52a - 52b) des pinces, en ce que, dans la position ouverte des becs, une saucisse peut circuler librement, tandis qu'en position fermée des becs, il est défini un vide (58) suffisant pour permettre la libre circulation du boyau vide, et en ce que, en position d'écartement des supports (47 - 48), le boyau vide peut être saisi par les moyens de préhension (21b) et de transfert du col de saucisse.

    -17- Machine selon les revendications 15 et 16, caractérisée en ce que les éléments (62) agissent alternativement en assurant la préhension du bord du boyau présenté par le mécanisme d'écartement et cela du côté de la canule, le boyau disposé dans la lumière (62d) de l'élément (62) étant pincé par les becs (62, 62c, 63) serrés par le vérin (64) qui assure la coupe du boyau par action d'une lame (65) de coupe, et en ce que l'élément (62) est entraîné, lors de la rotation à 180 , et le remplissage du boyau vers le lieu proche des matrices ou la zone comprise entre les ailes (62b - 62c) s'ajuste avec le mécanisme (21a) de préhension et de transfert du col de saucisse.