FR2663901A1

FR2663901A1 - Engins nautiques en forme d'aile delta marine flottante propulsee par une helice.

Info

Publication number: FR2663901A1
Application number: FR9008433A
Authority: FR
Inventors: Traversari Dominique
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1990-06-27
Filing date: 1990-06-27
Publication date: 1992-01-03

Abstract

L'invention a pour objet un engin nautique en forme d'aile flottante propulsée par une hélice. Un engin nautique selon l'invention comporte une coque flottante plate (1) en matériau composite, ayant la forme d'une aile triangulaire. Sous cette aile est accroché un carénage tubulaire (4) à l'intérieur duquel se trouvent une ou plusieurs hélices montées sur un arbre d'entraînement (5) portant à son extrémité, un organe (7) de raccordement à un arbre moteur. Une application est la pratique de sports ou de loisirs nautiques individuels ou le remorquage d'un bateau en panne de moteur.

Description

Engins nautiques en forme d'aile delta marine flottante propulsée par
une hélice.

DESCRIPTION
La présente invention a pour objet des engins nautiques en forme d'aile delta marine flottante propulsée par une hélice.

Le section technique de l'invention est celui de la construction des petits engins nautiques.

Les plongeurs qui pratiquent la chasse sous-marine en apnée doivent signaler leur présence. A ce jour, ils utilisent généralement une bouée gonflable.

Un objectif de la présente invention est de mettre à la disposition des plongeurs sous-marins un petit engin d'accompagnement qui non seulement signale leur présence. mais qui facilite leurs déplacements et leur permet de se reposer en prenant appui sur cet engin.

Les bateaux de plaisance motorisés peuvent être en panne de moteur et doivent être équipés d'une embarcation de secours leur permettant de regagner la terre en cas d'avarie.

Un autre objectif de la présente invention est de procurer un engin nautique de secours, qui peut être facilement embarqué sur un bateau de plaisance et qui permet de remorquer celui-ci jusqu'à un port.

Un autre objectif de la présente invention est de procurer de petits engins nautiques qui peuvent être utilisés pour pratiquer un sport ou des loisirs ou pour faire des compétitions nautiques.

Les objectifs de l'invention sont atteints au moyen d'un engin nautique qui comporte une coque flottante plate. en un matériau composite. en forme d'aile triangulaire. sous laquelle est montée une hélice placée dans un carénage tubulaire et équipée d'un arbre d'entraînement.

Selon un mode de réalisation préférentiel, ladite coque flottante est un caisson étanche comportant un vide central.

Avantageusement, le bord arrière de ladite coque flottante est incurvé vers l'avant et présente. en son centre, une saillie en forme de pointe dirigée vers l'arrière.

Selon une première application, un engin nautique selon moteur, dans laquelle il est embarqué et, en cas de panne de moteur, on le met à l'eau à l'avant de l'embarcation à laquelle on le relie par des filins de remorquage.

Selon une autre application, un engin nautique selon l'invention est utilisé par un nageur qui prend appui avec sa poitrine sur l'arrière de ladite coque flottante, et qui se fait traîner par celleci pour se déplacer.

La présente invention a pour résultat de nouveaux engins nautiques, utilisables pour pratiquer des loisirs ou des sports nautiques individuels ou comme engin de secours pour remorquer une embarcation à moteur en cas de panne de celle-ci.

Les engins nautiques selon l'invention sont équipés d'une hélice de propulsion qui peut être entraînée, soit manuellement, soit par un moteur.

Les engins nautiques selon l'invention sont légers, peu encombrants, peu onéreux à construire et faciles à transporter.

La coque flottante et le carénage sont, de préférence, en matières plastiques, qui ne sont pas corrodables.

La description suivante se réfère aux dessins annexés qui représentent, sans aucun caractère limitatif, des exemples de réalisation d'engins nautiques selon l'invention.

La figure l est une vue de dessous d'un engin nautique selon l'invention.

La figure 2 est une vue de dessus.

La figure 3 est une coupe transversale selon III-III de la figure 2.

La figure 4 est une vue de dessus montrant une application au remorquage d'un bateau à moteur.

La figure 5 est une coupe verticale longitudinale montrant une application comme engin de déplacement d'un nageur.

La figure 6 est une vue en élévation transversale d'un autre mode de réalisation d'un engin nautique selon l'invention.

Les figures 1 à 3 représentent un engin nautique qui est constitué d'une coque plate flottante 1, ayant la forme générale d'une aile delta, c'est-à-dire d'une aile ayant la forme générale d'un triangle sensiblement équilatéral.

Pour fixer les idées la longueur des côtés du triangle est de l'ordre de 1 à 2 mètres, mais peut être plus grande si cela s'avère nécessaire dans certaines applications.

La coque 1 est construite, de préférence, en matériau composite, ou de plusieurs couches de résine polymérisable renforcée par une armature en fibres de verre ou de carbone.

On voit sur la figure 3 que la coque 1 présente la forme d'un caisson étanche très plat, comportant un vide central 3 suffisant pour lui conférer une bonne flottabilité, de sorte que cette coque peut supporter le poids des équipements et le poids d'un nageur.

Selon un autre mode de réalisation, la coque flottante 1 peut être constituée d'un matériau cellulaire, par exemple d'une mousse rigide revêtue sur ses deux faces d'une couche étanche.

Avantageusement, le bord arrière de la coque 1 est incurvé vers l'avant et présente, en son centre, une saillie 2 en forme de pointe dirigée vers l'arrière.

Sous l'aile flottante l est accroché un carénage tubulaire 4, parallèle à l'axe longitudinal de l'engin.

Le carénage 4 est ouvert à ses deux extrémités. Il contient des paliers portant un arbre d'entraînement 5, sur lequel est monté une hélice 6, qui est enveloppée par le carénage 4.

En variante, on peut monter plusieurs hélices sur le même arbre d'entraînement 5.

L'arbre d'entraînement 5 porte à son extrémité un raccord 7, sur lequel on peut venir connecter un arbre moteur, qui peut être entraîné par un moteur ou par une manivelle actionnée manuellement.

Le carénage 4 est relié à la face inférieure de l'aile flottante par exemple par des tiges coudées 8, dont les extrémités sont engagées dans des fourreaux 9, fixés sous l'aile.

Avantageusement, les tiges 8 peuvent être déformables élastiquement, de sorte qu'elles peuvent être facilement engagées dans les fourreaux ou extraites hors de ceux-ci et que l'ensemble propulseur peut être facilement démonté.

Selon une variante, l'aile flottante peut comporter deux hélices situées dans deux carénages tubulaires disposés symétriquement par rapport au plan de symétrie longitudinal.

Les figures 2 et 3 représentent un mode de réalisation, dans lequel l'aile flottante l, porte, sur sa face supérieure, deux petits flotteurs sphériques 10 destinés à conférer une flottabilité supplémentaire au cas où la flottabilité du caisson étanche serait insuffisante.

Avantageusement, le caisson étanche peut être divisé en plusieurs compartiments séparés par des cloisons verticales, de sorte que le caisson continue à flotter si l'eau pénètre accidentellement dans un des compartiments.

Les figures 2 et 3 représentent une aile flottante qui comporte, avantageusement, sur sa face supérieure, un boîtier 11 en creux, dans lequel on peut placer une boussole 12 ou d'autres instruments de navigation. Le boîtier Il est fermé par une paroi transparente 13.

La figure 4 représente un exemple d'utilisation d'un engin nautique 1 selon l'invention.

Le repère 14 représente l'avant d'un bateau de plaisance motorisé, qui est en avarie de moteur et sur lequel l'engin 1 était embarqué comme engin de secours.

L'équipage met l'engin 1 à l'eau à l'avant du bateau, ce qui ne présente aucune difficulté car le poids de l'engin est faible, de l'ordre de quelques dizaines de kilogrammes.

Le bateau 14 comporte à l'avant, deux manivelles 15 montées sur un arbre 16, qui est connecté par un renvoi d'angle 17 sur un arbre 18, que l'on connecte au raccord 7, situé à l'extrémité de l'arbre d'entraînement 5.

On relie l'aile flottante 1 à l'avant du bateau par deux filins 19.

Une fois ces opérations effectuées, on entraîne manuellement en rotation l'hélice de propulsion de l'aile flottante au moyen des manivelles 15, ce qui permet de faire avancer lentement le bateau 14 pour le ramener au port.

Un engin nautique selon l'invention peut être équipé d'une double manivelle reliée par des renvois d'angle à l'arbre 5 d'entraînement de l'hélice 6.

Dans ce cas, il peut être utilisé par un nageur qui actionne la manivelle et qui se fait remorquer dans l'eau par l'engin, ce qui permet d'utiliser un engin selon l'invention comme engin d'accompagnement d'un nageur ou d'un plongeur ou pour pratiquer des loisirs nautiques.

La figure 5 représente une coupe longitudinale d'un engin nautique selon l'invention, qui comporte une coque 1 en un matériau cellulaire et un arbre 5 d'entraînement de deux hélices placées dans un carénage tubulaire 4, accroché sous la coque 1. Dans cet exemple, l'arbre 5 est entraîné, par l'intermédiaire d'un renvoi à 900, par un moteur thermique 20, du type moteur de hors-bord, qui est installé sur la coque, à l'avant de celle-ci.

On voit sur cette figure un nageur 21, qui prend appui avec son corps sur la coque et qui utilise l'engin pour se déplacer sur l'eau.

Lorsqu'un engin selon l'invention est utilisé comme engin de secours pour remorquer un bateau qui est équipé de batteries, on peut équiper l'engin d'un moteur électrique immergé, qui entraîne l'arbre porte-hélice 5 et, dans ce cas, on peut alimenter ce moteur électrique à partir de la batterie du bateau.

Un engin nautique selon l'invention peut également être utilisé pour remorquer un bateau de pêche qui pratique la pêche à la traîne.

On retrouve sur cette figure une coque flottante 1, sous laquelle est accroché un carénage tubulaire 4. dans lequel se trouvent une ou plusieurs hélices montées sur un arbre d'entraînement, lequel arbre est accouplé par un organe 22 de renvoi de mouvement à 900 à un arbre vertical 23, qui est disposé dans un fourreau 24.

L'arbre 23 est connecté sur un boîtier 25, dans lequel se trouvent des pignons permettant un entraînement par un arbre transversal actionné par des manivelles 26.

Un nageur, qui utilise cet engin s'installe sur la coque 1, qui a une flottabilité suffisante pour le supporter et il actionne manuellement les manivelles 26 pour faire avancer la coque flottante.

Claims

REVENDICATIONS

1. Engin nautique, caractérisé en ce qu'il comporte une coque flottante, plate, en forme d'aile triangulaire, en matériau composite, sous laquelle est montée une hélice (6), placée dans un carénage tubulaire (4), laquelle hélice est équipée d'un arbre d'entraînement (5).

2. Engin nautique selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite coque flottante est un caisson étanche comportant un vide central 3.

3. Engin nautique selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le bord arrière de ladite coque flottante est incurvé vers l'avant et présente, en son centre, une saillie (2) en forme de pointe dirigée vers l'arrière.

4. Engin nautique selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte, sur sa face supérieure, un ou plusieurs flotteurs (10).

5. Engin nautique selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ledit carénage tubulaire (4) est relié à ladite aile flottante par des tiges (8), qui sont engagées de façon amovible, dans des fourreaux (9) fixés sous la coque.

6. Engin nautique selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ledit arbre d'entraînement (5) est accouplé par un renvoi à 900 (22) à un arbre vertical (23), qui est actionné par des manivelles (26) situées au-dessus de ladite coque flottante.

7. Application d'un engin selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est utilisé comme engin de secours d'une embarcation à moteur dans laquelle il est embarqué et, en cas de panne de moteur, on le met à l'eau, à l'avant de l'embarcation à laquelle on le relie par des filins de remorquage (19).

8. Application selon la revendication 7, caractérisée en ce que l'on actionne manuellement l'arbre (5) d'entraînement des hélices (6) dudit engin, au moyen de manivelles (16) qui sont installées sur ladite embarcation et qui sont reliées audit arbre d'entraînement (5) par des moyens de transmission du mouvement (17, 18).

9. Application selon la revendication 7, caractérisée en ce que ledit engin nautique est équipé d'un moteur électrique immergé, qui entraîne ledit arbre d'entraînement (5) et on alimente ledit moteur à partir d'une batterie située sur ladite embarcation.

10. Application d'un engin nautique selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce qu'il est utilisé par un nageur pour se déplacer sur l'eau.