FR2660536A1 - Latte en matiere plastique pour sommier. - Google Patents

Abstract

Latte pour sommier constitué d'un cadre sur lequel sont positionnées et solidarisées lesdites lattes (1), caractérisée: - en ce qu'elle est réalisée en matière plastique par moulage; - et en ce qu'elle présente à chacune de ses deux extrémités un organe élastique de liaison (3) issu de moulage, solidaire d'un organe de fixation également issu de moulage et destiné à assurer le positionnement et la solidarisation de la latte (1) sur le cadre du sommier.

Description

LATTE EN MATIERE pTeASTIOUE POUR SOMMIER.

L'invention concerne des lattes, destinées à être positionnées et solidarisées sur des sommiers. On a vu ces derniers temps apparaître des sommiers dont la carac éristique essentielle réside dans le fait qu'ils sont constitués d'un cadre sur lesquels sont positionnées et solidarisées , de manière amovible ou inamovible, des lattes disposées transversalement par rapport au sommier.

Ces lattes sont généralement réalisées en bois, à savoir soit en bois plein soit en lamellé-collé ou multiplis.

Toutefois, l'usage de ces lattes en bois n'apportent pas entière satisfaction pour les raisons suivantes. Tout d'abord, on ne peut garantir ni même maîtriser la flexion théoriquement offerte par ces lattes en bois. En effet, la qualité du bois est trop hétérogène pour obtenir des caractéristiques reproductibles. De fait, on compense cette trop grande hétérogénéité par une épaisseur suffisante, altérant ainsi les possibilités de flexion, flexion qui devrait être à l'origine du confort supplémentaire apporté par ce type de sommier. Corrélativement, le bois étant un matériau vivant, les lattes obtenues sont souvent voilées et/ou vrillées. De la sorte, l'hétérogénéité des profils des lattes obtenues qui en découle, interdit toute pause automatique des lattes sur un sommier.

Enfin, le positionnement des lattes sur le cadre du sommier implique l'utilisation d'embouts généralement réalisés en matière plastique qui, en outre, sont destinés à atténuer, voire limiter les grincements du bois sur le cadre Ils jouent également un rôle essentiel au niveau du confort général de tels sommiers. En effet, ils doivent pallier l'insuffisance de flexibilité des lattes, inhérente à leur trop grande épaisseur.Pour ce faire,ils doivent pouvoir assurer un déplacement global des lattes selon deux degrés de liberté, à savoir respectivement selon une translation verticale, afin d'assurer un rôle d'amortisseur, et selon une rotation de course limitée et d'axe horizontal parallèle à la latte, afin d'assurer un rôle oscillateur, permettant aux lames de pivoter légèrement sous l'action du poids du corps.Ces embouts,constituant ainsi des pièces rapportées sur les lattes, impliquent donc une opération supplémentaire lors de la pause des lattes sur le sommier, augmentant ainsi de manière significative le coût de revient de tels sommiers.

On a alors envisagé de remplacer les lattes en bois par des lattes en matière plastique. On a décrit, par exemple dans le brevet britannique GB-A-2 098 474 de telles lattes réalisées en matière plastique. Toutefois, les problèmes liés à la fixation des lattes sur le sommier, et au bruit généré par les grincements de celle-ci ne sont toujours pas solutionnés. En effet, de telles lattes impliquent également l'utilisation d'embouts, tels que ceux décrits précédemment.

L'invention pallie ces inconvénients. Elle a pour objet une latte pour sommier de lit, réalisée en matière plastique, susceptible de remplir le rôle d'embout par sa structure et son architecture, et ainsi permettre son utilisation et sa mise en place dans un cadre de sommier de manière automatique. Cette latte pour sommier, ledit sommier étant constitué d'un cadre sur lequel sont positionnnées lesdites lates, est caractérisée
- en ce qu'elle est réalisée en une pièce monobloc en matière plastique moulée
- et en ce qu'elle se compose d'un corps, présentant à chacune de ses deux extrémités un organe élastique de liaison issu de moulage, solidaire d'un organe de fixation également issu de moulage et destiné à assurer le positionnement et la solidarisation de la latte sur le cadre du sommier.

En d'autres termes, l'objet de l'invention concerne la réalisation d'une latte monobloc munie à ses deux extrémités d'un organe de liaison élastique, apte à jouer le rôle des embouts des lattes en bois conventionnelles, permettant ainsi de réaliser en une seule opération par simple moulage, une latte capable de remplir toutes les fonctions demandées en accroissant la qualité du confort final résultant.

Avantageusement, en pratique
- l'organe de liaison élastique est constitué d'un anneau dynamométrique, tangent à la face inférieure de la latte et dont la base inférieure se prolonge par une saillie cylindrique apte à coopérer avec un orifice de forme complémentaire ménagé dans le cadre ;
- l'organe de liaison élastique est une lame de profil en S, solidaire de la face inférieure de la latte, et dont l'extrémité inférieure se prolonge par une saillie cylindrique du même type que celle précédemment mentionnée ;
- l'extrémité inférieure dudit organe de liaison élastique présente des butées aptes à coopérer avec le cadre, afin de limiter la course d'oscillation de la lame
- la matière plastique est choisie dans le groupe constitué par le polypropylène et le polyéthylène.Elle est avantageusement chargée en fibres de verre avec une teneur comprise entre 30 et 40 % en poids
- la face supérieure de la latte présente des nervures longitudinales
- le fond des nervures est percé d'orifices traversants, aptes à favoriser l'échange thermique entre l'air ambiant et la face inférieure du matelas recouvrant le sommier.

La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux de l'exemple de réalisation qui suit, donné à titre indicatif mais non limitatif, à l'appui des figures annexées.

La figure 1 est une vue schématique en perspective d'une latte conforme à l'invention.

La figure 2 est une coupe transversale d'une forme de réalisation d'une latte conforme à l'invention.

La figure 3 est une coupe partielle longitudinale de la latte précédente en position sur le cadre d'un sommier.

La figure 4 est une vue schématique en perspective d'une autre forme de réalisation de la latte conforem à l'invention.

La figure 5 est une vue en coupe transversale de la latte précédente.

Selon l'invention, la latte en matière plastique est fondamentalement constituée d'un corps (2) de forme générale parallélépipédique, aux deux extrémités duquel est solidarisé un organe de liaison élastique (3), lui-même solidaire d'un organe de fixation (7) de ladite latte sur le cadre (8) d'un sommier. De manière avantageuse, la matière plastique utilisée est du polypropylène, voire du polyéthylène chargé en fibres de verre et ce, selon une proportion de 30 à 40 % en poids. En effet, on souhaite obtenir une certaine rigidité tout en permettant une flexion du corps de la latte sous l'action du poids du corps.

La latte (1) formée par le corps (2) et munie à chacune de ses extrémités respectivement d'un organe de liaison (3) et d'un organe de fixation (7), est moulée par pressage à chaud et ce de manière connue. Ainsi, l'ensemble ainsi défini est réalisé en une seule opération, ne nécessitant pas d'opération supplémentaire, destinée à rapporter d'autres pièces éventuellement nécessaires pour la fixation de la latte sur le cadre. De la sorte, l'ensemble ainsi réalisé est directement utilisable. De plus, étant réalisé en matière plastique, il est tout à fait possible de colorer dans la masse la latte et les organes de liaison et de fixation en versant les pigments adaptés dans la matière plastique en fusion.

Selon l'invention, et comme on peut mieux le voir sur les figures 2 et 3, l'organe de liaison de l'une des formes de réalisation de l'invention est constitué d'un anneau dynamométrique (3), solidaire comme déjà dit des deux extrémités du corps (2) de la latte. Il peut tangenter la face inférieure du corps (2) de la latte ou prendre naissance directement à partir des faces latérales dudit corps. Il est situé dans un plan perpendiculaire à la dimension principale du corps (2). Au niveau de sa base inférieure, il est solidaire d'un organe de fixation (9) comprenant notamment une saillie cylindrique (7) sensiblement parallèle aux côtés de la latte et destinée à coopérer avec le cadre (8) d'un sommier. De la sorte, et comme on peut mieux se rendre compte sur la figure 3, la latte (1) est susceptible de pouvoir osciller du fait de la rotation possible de la saillie (7) dans un orifice correspondant (10) ménagé dans le cadre (8) du sommier.

Toutefois, la course de cette rotation est limitée par la coopération du corps (2) de la latte avec la face supérieure du cadre (8).

Cet anneau dynamométrique (3) est destiné à permettre d'assurer l'amortissement du corps de la latte à ses deux extrémités, offrant ainsi un degré de liberté supplémentaire à la latte proprement dite. En effet, l'amortissement général de la latte est rendu possible par, d'une part la flexibilité propre du corps (2) de la latte, et d'autre part, la compression locale verticale au niveau de ses deux extrémités, rendue possible par l'anneau dynamométrique (3), dont les caractéristiques dimensionnelles sont telles, que cette compression relative avoisine deux à trois centimètres.Typiquement, cet anneau dynamométrique présente une épaisseur de six à huit millimètres . I1 se présente sous la forme d'une ellipse, dont le grand axe a une longueure comprise entre cinquante et quatre vingt millimètres, et dont le petit axe à l'état libre c'est-à-dire sans compression, a une longueur voisinne de deux ou trois centimètres.

Dans une autre forme de réalisation représentée dans les figures 4 et 5, l'organe de liaison élastique (3) est constitué d'une lame en forme de S, de largeur sensiblement équivalente à celle du corps (2) de la latte proprement dite, à savoir entre soixante et quatre vingt millimètres. Cette lame en forme de S (3) est solidarisée au corps (2) au niveau de la face inférieure. Comme dans le cas précédent, elle est directement issue du moulage, effectué en une seule opération pour la réalisation de la latte dans son intégralité. La lame (3) présente à son extrémité libre (13) une saillie (7) du même type que celle précédemment décrite.En outre, la face (13) de l'extrémité libre de la lame (3) présente au niveau de sa base supérieure, deux ailettes (6) également venues de moulage et destinées à coopérer avec la face supérieure du cadre (8) du sommier afin de limiter la rotation, donc l'oscillation générale de la latte. Typiquement, cette oscillation de la latte peut s'effectuer selon une course d'environ 10 à 15. de part et d'autre d'un axe vertical passant par ladite saillie (7). Elle permet ainsi d'accroître le confort résultant des sommiers réalisés au moyen de ces lattes.

Avantageusement, la face supérieure du corps (2) de la latte est nervurée (4), afin de limiter la surface de la latte (1) au contact du matelas. De la sorte, on améliore la circulation d'air au contact de ce dernier en permettant ainsi un meilleur échange thermique et notamment une augmentation de la capacité d'évaporation de l'eau contenue dans les matelas. En effet, il a été montré que chaque individu perdait une certaine quantité d'eau, voisinne d'un demi-litre, pendant son sommeil. De fait, une grande partie de cette eau est accumulée dans le matelas et doit donc être évacuée, faute de quoi, on aboutit à la longue à un pourrissement du matelas, et notamment de sa face inférieure. Cette possibilité d'évaporation peut en outre être accrue en ménageant des ouvertures traversantes (5) au fond desdites nervures (4).

I1 est à noter en outre que ces nervures, outre leur rôle précédemment décrit, sont également destinées à améliorer la rigidification desdites lattes. Qui plus est, elles permettente une diminution du coût de revient général de ces lattes, du fait de l'économie réalisée en matière plastique utilisée pour leur réalisation.

Les lattes obtenues présentent une flexibilité typique permettant d'obtenir une flèche moyenne de flexion du corps humain comprise entre deux et trois centimètres en leur milieu. Toutefois, il est tout à fait possible de réaliser des lattes de flexibilité différentes en fonction de leur position sur le sommier. Ces résultats sont obtenus en faisant simplement varier leur épaisseur tout en utilisant le même moule et ce, en utilisant, de manière connue, des cales que l'on positionne au fond de ce moule. De la sorte, il est également possible de réaliser des sommiers adaptés au poids du corps des utilisateurs potentiels, en faisant varier ainsi le type de lattes utilisées.

Les lattes utilisées permettent ainsi d'accroître de manière significative le confort offert par les sommiers à lattes. En outre, dans les sommiers pour lits à deux places, l'utilisation de lattes en bois aboutit systèmatiquement à la génération d'un point dur, constitué par une poutre porteuse qui court longitudinalement au milieu dudit sommier. Avec les lattes conformes à l'invention, ce point dur est largement atténué par l'effet d'amortissement généré par les organes de liaison.

En outre, ce type de lattes permet d'accroître de manière significative le gain de temps au niveau du montage. En effet, compte tenu de la régularité et de la précision des lattes, et également de leur flexibilité, l'automatisation de leur mise en place sur un sommier est ainsi rendue possible.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1/ Latte pour sommier de lit constitué d'un cadre (8) sur lequel sont positionnées et solidarisées lesdites lattes (1), caractérisée

- en ce qu'elle est réalisée en une pièce monobloc en matière plastique moulée

- et en ce qu'elle se compose d'un corps (2) allongé, présentant à chacune de ses deux extrémités (11,12) un organe élastique de liaison (3) également issu de moulage, solidaire d'un organe de fixation (7,9) également issu de moulage et destiné à assurer le positionnement et la solidarisation de la latte (1) sur le cadre (8) du sommier.

2/ Latte selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe de liaison élastique (3) est constitué d'un anneau dynamométrique, tangent ou issu de la face inférieure de la latte (1), et dont la base inférieure se prolonge par une saillie cylindrique horizontale (7) apte à coopérer avec un orifice (10) de forme complémentaire ménagé dans le cadre (8) du sommier.

3/ Latte selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe de liaison élastique (3) est constitué par une lame de profil en S, prolongeant le corps (2) de la latte (1), dont l'extrémité inférieure (13) présente une saillie cylindrique sensiblement horizontale (7), apte à coopérer avec un orifice de forme complémentaire (10) ménagé dans le cadre (8) du sommier.

4/ Latte selon la revendication 3, caractérisée en ce que l'extrémité inférieure (13) de ladite lame en forme de S présente des butées (6) également issues de moulage, aptes à coopérer avec la face supérieure du cadre (8) du sommier (7), afin de limiter la course d'oscillation de la lame en place sur ledit sommier.

5/ Latte selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle est réalisée en polypropylène ou polyéthylène, avantageusement chargé en fibres de verre de 30 à 40 % en poids.

6/ Latte selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que la face supérieure du corps (2) de la latte présente des nervures longitudinales (4).

7/ Latte selon la revendication 6, caractérisée en ce que le fond des nervures (4) est percé d'orifices traversants (5).