FR2655064A1 - Installation pour la thermofixation a la vapeur de fils textiles. - Google Patents

Abstract

L'installation pour la thermofixation de fils textiles comprend une chambre tubulaire (1) de chauffage et de traitement à la vapeur partiellement remplie d'eau et raccordée à ses extrémités opposées à deux chambres tubulaires de refroidissement, ces chambres étant traversées longitudinalement par un tapis mobile (4) transportant le fil à traiter. Le tapis (4) s'étend à une distance (D) au-dessus de l'axe longitudinal (X-X') de la chambre (1) de chauffage et de traitement comprise entre 1/10ème et 1/6ème du diamètre de la chambre. La largeur dudit tapis (4) est supérieure à 60% du diamètre de la chambre (1) et le niveau (N) d'eau dans la chambre (1) est situé à plus de 1/10ème de son diamètre en dessous de l'axe longitudinale (X-X') de cette chambre (1). Utilisation pour augmenter la productivité de l'installation et améliorer la qualité du fil traité.

Description

La présente invention concerne une installation

perfectionnée pour la thermofixation de fils textiles.

Par thermofixation on désigne un traitement thermique en présence de vapeur d'eau destiné à thermofixer les fibres constituant un fil pour rendre ce dernier apte à la fabrication de tapis ou moquettes Dans le cas présent, il s'agit essentiellement de fils tapis constitués en général de fibres polyamides 6, polyamides 66, polyesters, polypropylènes, laines, ou mélangées Les traitements thermiques peuvent s'effectuer à l'aide d'air chaud de vapeur saturée, humide ou surchauffée Néanmoins, pour obtenir une bonne thermofixation, la vapeur saturée est

encore le fluide de traitement le mieux approprié.

Suivant le type de fibre à traiter et les résultats désirés, les températures de traitement en vapeur

saturée peuvent aller de 105 à 1500 C environ.

Il est donc évident que pour obtenir de la vapeur saturée à ces températures, les chambres de traitement

doivent travailler sous pression.

L'installation connue, conçue par la demanderesse, pour la thermofixation de fils textiles comprend une chambre pour la thermofixation de fils textiles comprenant une chambre tubulaire de chauffage et de traitement à la vapeur partiellement remplie d'eau et raccordée à ses extrémités opposées à deux chambres tubulaires de refroidissement, elles-mêmes fermées à leur extrémité par un dispositif d'étanchéité composé essentiellement de rouleaux caoutchoutés permettant à la fois de maintenir l'ensemble des chambres sous pression et de laisser passer le tapis transporteur supportant la nappe de fil à traiter Ces chambres sont traversées longitudinalement par un tapis mobile transportant le fil à traiter L'eau contenue dans les chambres de traitement (de thermofixation) est chauffée par serpentins de chauffage permettant par un système de régulation de température et de pression, de générer de façon interne la vapeur saturée

nécessaire au traitement des fils textiles.

Ce fil à traiter est déposé en spires circulaires parallèles successives ou spires oblongues successives perpendiculaires au tapis et forme ainsi une nappe qui

occupe sensiblement toute la largeur de ce tapis.

Ce tapis s'étend dans les chambres de refroidissement sensiblement dans un plan diamétral

horizontal de ces chambres.

Par ailleurs, dans cette installation connue, l'axe longitudinal de la chambre de chauffage et de traitement à la vapeur est décalé par rapport à celui des chambres de refroidissement et se situe ainsi à un niveau inférieur à celui de ces dernières A cet effet, les extrémités des chambres de refroidissement sont raccordées à celles de la chambre de chauffage et de traitement par des raccords obliques De ce fait, le tapis transportant le fil à traiter s'étend au-dessus de l'axe longitudinal de la chambre de chauffage et de traitement Ce tapis s'étend également à une certaine distance au-dessus de l'eau contenue dans la chambre précitée, dont le niveau atteint presque le plan horizontal situé dans l'axe longitudinal de

cette chambre.

Dans cette réalisation connue, le diamètre des chambres tubulaires est égal à 400 mm, et le tapis transportant le fil à traiter s'étend à une distance de cm au-dessus de l'axe longitudinal de la chambre de

chauffage et de traitement.

A l'époque à laquelle la demanderesse a conçu cette installation, elle a considéré qu'il était essentiel de respecter la distance ci-dessus afin de maintenir le tapis à une distance suffisante au-dessus du niveau d'eau dans la chambre précitée, qui, comme indiqué ci-dessus, atteint presque l'axe longitudinal de cette chambre, afin d'éviter tout risque de contact entre le fil transporté par

le tapis et cette eau.

Par ailleurs, à cette époque, la demanderesse avait considéré comme indispensable d'assurer que le niveau d'eau dans la chambre précitée atteigne sensiblement l'axe longitudinal de cette chambre afin de maintenir celle-ci sous une atmosphère de vapeur saturée et à la température optimale. La demanderesse s'est posée le problème

d'améliorer la productivité de l'installation connue ci-

dessus, à savoir modifier celle-ci afin qu'elle puisse traiter une plus grande quantité de fil pendant une durée déterminée. La demanderesse s'est également penchée sur le problème d'améliorer la qualité du traitement effectué sur le fil Elle a en effet constaté que les articles textiles tels que moquettes et tapis obtenus à partir du fil traité par l'installation présentaient des défauts répartis d'une

manière régulière sur les articles ci-dessus.

Elle a constaté que ces défauts étaient dus au fait que le fil enroulé sur le tapis, sous forme de spires circulaires successives parallèles au tapis (s'étendant à plat sur celui-ci) ou sous forme de spires oblongues successives perpendiculaires au tapis, formait sur ce dernier une nappe de fil dont la densité de fil est plus importante sur les bords du tapis que sur la partie centrale de celui-ci Ainsi, la thermofixation du fil réalisée par l'effet conjoint du chauffage et de la vapeur, est effectuée dans de moins bonnes conditions, sur les

parties du fil situées près des bords du tapis qu'ailleurs.

Cette déficience se traduit ainsi par des défauts visibles sur certains articles textiles sensibles réalisés à partir

du fil traité.

L'augmentation de la productivité de l'installation pourrait être obtenue en augmentant la vitesse de défilement du tapis Toutefois, cette solution ne peut pas être retenue, car au-delà d'une certaine vitesse de défilement du tapis, on constate une dégradation de la qualité du fil obtenue En effet, pour que la thermofixation puisse se faire dans des conditions optimales, il est essentiel que le fil soit soumis à un chauffage et en présence de vapeur pendant une durée bien définie. Une autre solution consisterait à augmenter significativement la longueur des chambres tubulaires de l'installation Toutefois, cette solution présente les inconvénients d'augmenter notablement le coût de l'installation et d'accroître son encombrement dans le

local o se situe l'installation.

Une autre solution consisterait encore à augmenter significativement le diamètre des chambres tubulaires de l'installation, de façon à pouvoir élargir le tapis et permettre ainsi à celui-ci de transporter une plus grande quantité de fil par unité de temps Toutefois, cette solution implique une modification profonde et coûteuse de l'installation. Le but de la présente invention est de créer une installation pour la thermofixation de fils textiles permettant d'atteindre les objectifs a priori incompatibles ci-après: amélioration de la productivité, amélioration de la qualité, sans modification profonde de l'installation existante et en particulier sans augmenter ni la longueur,

ni le diamètre des chambres tubulaires de l'installation.

L'invention vise ainsi une installation pour la thermofixation de fils textiles comprenant une chambre tubulaire de chauffage et de traitement à la vapeur partiellement remplie d'eau et raccordée à ses extrémités opposées à deux chambres tubulaires de refroidissement, ces chambres étant traversées longitudinalement par un tapis mobile transportant le fil à traiter enroulé en spires parallèles ou perpendiculaires au tapis, ce tapis s'étendant dans les chambres tubulaires de refroidissement sensiblement dans un plan diamétral horizontal de ces chambres, l'axe longitudinal de la chambre de chauffage et de traitement à la vapeur étant décalé par rapport à celui des chambres de refroidissement pour se situer à un niveau inférieur à celui de ces dernières, de sorte que le tapis transportant le fil à traiter s'étend au-dessus de l'axe longitudinal de ladite chambre de chauffage et de traitement et à une certaine distance au-dessus de l'eau

contenue dans cette chambre.

Suivant l'invention, cette installation est

caractérisée en ce que le tapis s'étend à une distance au-

dessus de l'axe longitudinal de la chambre de chauffage et de traitement comprise entre 1/l Oème et 1/6 ème du diamètre de la chambre, en ce que la largeur dudit tapis est supérieure à 60 % du diamètre de la chambre et en ce que le niveau d'eau dans la chambre est situé à plus de 1/l Oème de son diamètre en dessous de l'axe longitudinal de cette chambre. Ainsi, dans l'installation conforme à l'invention, le tapis s'étend à une distance au-dessus de l'axe longitudinal de la chambre de chauffage et de traitement qui est significativement plus faible que dans l'installation connue décrite précédemment ( 1/l Oème à 1/6 ème du diamètre de la chambre au lieu de 10 cm soit 1/4

du diamètre).

Du fait que le tapis a été significativement rapproché de l'axe longitudinal de la chambre, la demanderesse a pu également augmenter significativement la largeur du tapis à tel point que celui-ci dépasse 60 % du diamètre de la chambre, alors que dans la réalisation connue, cette largeur n'atteint pas 50 % du diamètre précité. Pour pouvoir rapprocher le tapis de l'axe longitudinal de la chambre et augmenter la largeur du tapis, il a fallu également diminuer le niveau d'eau dans la chambre pour éviter tout risque de contact entre cette eau et le fil à traiter La demanderesse a constaté qu'il était possible sans risques, d'abaisser le niveau d'eau jusqu'à plus de 11 l Oème du diamètre de la chambre en

dessous de l'axe longitudinal de cette chambre.

L'invention permet ainsi d'augmenter la largeur du tapis transportant le fil à traiter et par conséquent d'augmenter la productivité de l'installation sans modifier ni le diamètre des chambres tubulaires, ni leur longueur et ni la vitesse de défilement du tapis à l'intérieur de

l'installation.

Les modifications prévues selon la présente

invention sont par conséquent peu onéreuses.

La demanderesse a pu constater par ailleurs que les modifications prévues selon la présente invention entraînent bien une amélioration significative de la qualité des fils traités, ce qui a été l'un des buts

recherchés en dehors de la productivité.

L'explication de cette amélioration est la suivante: du fait de l'augmentation de la largeur du tapis transportant le fil, on réduit l'écart de densité du fil entre la zone située près des bords du tapis et la zone centrale Ainsi, le traitement de thermofixation est réalisé dans des conditions notablement plus uniforme que dans l'installation connue, ce qui se traduit par le fait que les défauts signalés précédemment sont beaucoup moins visibles sur les articles textiles réalisés à partir du fil traité. Cette augmentation de la qualité du fil obtenu est surprenante du fait que l'homme du métier ne pouvait a priori établir aucune corrélation entre la position du tapis à l'intérieur de la chambre de chauffage et de

traitement et la qualité du fil traité.

Selon une version avantageuse de l'invention, le tapis s'étend à environ 1/8 ème du diamètre de ladite

chambre au-dessus de l'axe longitudinale de celle-ci.

Selon une version préférée de l'invention, le niveau d'eau dans ladite chambre est situé à plus de 1/8 ème de son diamètre en dessous de l'axe longitudinal de cette chambre. Dans le cas d'une installation comportant des chambres tubulaires ayant 400 mm de diamètre, le tapis s'étend à environ 50 mm au-dessus de l'axe longitudinal de cette chambre, le niveau d'eau est situé à plus de 50 mm au-dessous de l'axe longitudinal précité et la largeur du

tapis est égale à environ 260 mm.

A titre de comparaison, dans l'installation connue, le tapis est située à 100 mm au-dessus de l'axe longitudinal de la chambre, le niveau d'eau atteint pratiquement cet axe et la largeur du tapis est égale à

200 mm.

Par rapport à cette installation, l'invention permet une augmentation de productivité de près de 30 % et

une amélioration de qualité dans les mêmes proportions.

D'autres particularités et avantages de

l'invention apparaîtront encore dans la description ci-

après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs: la figure 1 est une vue en coupe longitudinale diamétrale avec arrachement, d'une installation de thermofixation conforme à l'invention, la figure 2 est une vue en coupe longitudinale, à plus grande échelle d'une partie de l'installation, la figure 3 est une coupe à plus grande échelle suivant le plan III-III de la figure 1, et la figure 4 est une coupe à plus grande échelle suivant le plan IV-IV de la figure 1, la figure 5 est une vue en plan montrant la disposition du fil à traiter sur le tapis, sous forme de boucles s'étendant à plat sur ce tapis, la figure 6 est une vue en plan montrant la disposition du fil à traiter sur le tapis sous forme de boucles s'étendant de façon sensiblement perpendiculaire à

ce tapis.

Avant de décrire en détail l'installation conforme à l'invention, on va exposer brièvement le principe de la thermofixation de fils textiles, tels que

polyamide, polyester acrylique, polypropylène ou laine.

Le but de cette thermofixation est de fixer les fibres individuelles constituant un fil textile La fixation de la fibre consiste à en modifier sa structure moléculaire afin de la rendre résiliente et permettre au fil composé de ses fibres thermofixées de se déformer sous l'effet d'actions mécaniques (lavage, nettoyage, passage d'aspirateur, piétinement, etc) puis de revenir à sa position et forme primaire comme un ressort La modification de la structure moléculaire se fait en apportant à la fibre l'énergie suffisante, en portant sa température à un niveau dépendant essentiellement de la nature de la fibre et du degré de thermofixation désiré La vapeur saturée est en ce domaine le fluide idéal, car exempte d'oxygène et pouvant transmettre son énergie aux

fibres très rapidement.

D'autre part, sous l'effet de la thermofixation, les fibres se stabilisent dimensionnellement, rétractent parfois et surtout développent individuellement leur frisure Ces phénomènes divers et combinés produisent un fil gonflant, volumineux agréable au toucher, résilient, revenant à sa structure initiale (torsion fixée) après déformation mécanique Dans le domaine du tapis, ces fils réalisent des produits résistants gardant longtemps leur

texture initiale et leur aspect du neuf.

L'installation conforme à l'invention représentée sur la figure 1 comporte essentiellement une chambre tubulaire 1 de section circulaire dans laquelle est réalisée la thermofixation du fil textile, à une température de l'ordre de 105 à 1500 C et sous une pression absolue de vapeur saturée d'eau de 1,3 à 5 bars Ces températures et pression dépendent de la nature du fil à

traiter et du degré de thermofixation désiré.

Cette chambre 1 de traitement à la chaleur et sous pression de vapeur est prolongée à ses extrémités opposées la, lb par deux chambres de refroidissement 2, 3 dans lesquelles des moyens de refroidissement maintiennent en leur intérieur une température comprise entre 40 et

700 C.

Ces trois chambres 1, 2, 3 sont traversées longitudinalement par un tapis mobile 4, par exemple constitué par une bande souple en acier inoxydable,

perforée, transportant le fil à traiter.

Le fil à traiter est transporté sur le tapis 4 soit sous forme de spires elliptiques enroulées parallèlement au tapis, c'est-à-dire à plat, comme indiqué par la référence 5 sur la figure 5, soit sous forme de spires sensiblement jointives et perpendiculaires au tapis

4, comme indiqué par la référence 6 sur la figure 6.

Dans les chambres de refroidissement 2, 3, le tapis 4 s'étend sensiblement dans un plan diamétral horizontal P de celles-ci, comme on le voit sur la figure 3. On voit d'autre part sur la figure 1, que l'axe longitudinal X-X' de la chambre 1 de chauffage et de traitement à la vapeur est décalé par rapport aux axes Y-Y' des chambres de refroidissement 2, 3 et se situe ainsi à un

niveau inférieur à celui des axes Y-Y'.

A cet effet, les extrémités des chambres de refroidissement 2, 3 sont reliées aux extrémités opposées la, lb de la chambre 1 de chauffage et de traitement à la

vapeur par des raccords obliques 7, 8.

Du fait de cette disposition, le tapis 4 transportant le fil à traiter s'étend à une certaine distance D au-dessus de l'axe longitudinal X-X' de la chambre 1 de chauffage et de traitement à la vapeur (voir

notamment la figure 4) -

Dans l'installation antérieure, mise au point par la demanderesse, le diamètre des chambres 1, 2, 3 était égal à 400 mm et la distance D précitée était de 100 mm. La partie inférieure de la chambre 1 de chauffage et de traitement à la vapeur sous pression est remplie d'eau 9, le niveau N de cette eau se situant à une certaine distance d (voir figure 4) en-dessous de l'axe longitudinal X-X' de la chambre 1 Dans l'installation connue, le niveau N de l'eau atteint sensiblement l'axe longitudinal X-X' de

la chambre 1.

Avant de définir les perfectionnements apportés par l'invention, on va décrire brièvement les autres

particularités connues de l'installation de thermofixation.

Aux extrémités opposées 2 a, 3 a des chambres de refroidissement 2, 3 sont disposés des soufflets métalliques (non représentés) capables d'absorber les dilatations thermiques et présentant respectivement à leurs extrémités opposées à la chambre de refroidissement adjacente un dispositif connu permettant de faire entrer et sortir le tapis 4 transportant le fil à traiter, d'une manière étanche dans et hors de l'installation Ces dispositifs de fermeture à l'entrée et à la sortie de l'installation permettent ainsi de maintenir à l'intérieur de l'installation, une pression élevée d'air et de vapeur d'eau. On voit notamment sur les figures 3 et 4, que le tapis 4 est monté sur des galets 9 a, par exemple montés sur roulement à billes qui sont supportés par une structure en

t 8 le 10 qui est fixée à l'intérieur des chambres 1, 2, 3.

Au-dessus du tapis 4 est ménagé un volume vide délimité en haut et latéralement par une structure en tôle 11 La partie supérieure lia de cette structure en tôle a la forme d'un V inversé de façon à définir de part et d'autre du sommet deux pentes inclinées vers le bas sur il lesquelles peuvent s'écouler l'eau qui se condense sur la surface intérieure des chambres 1, 2, 3 Les extrémités

latérales de cette structure en V inversé se situent au-

delà des bords longitudinaux 4 a, 4 b du tapis 4 Ainsi, l'eau condensée ne risque pas de tomber sur le fil

transporté par le tapis 4.

Du fait de la présence de la structure en t 8 le 11, le tapis 4 ne peut pas s'étendre sur la totalité de la largeur des chambres 1, 2, 3 et il est donc nécessaire de maintenir un certain intervalle e (voir figure 4) entre les

bords du tapis et la surface intérieure de la chambre.

La disposition du tapis 4 suivant le plan diamétral des chambres 2, 3 de refroidissement est optimale, du fait qu'elle permet théoriquement d'augmenter la largeur du tapis 4 afin d'améliorer la productivité de

l'installation Toutefois, la disposition de ce tapis 4 au-

dessus de l'axe longitudinal Y-Y' de la chambre 1 de chauffage et de traitement à la vapeur sous pression limite les possibilités d'élargissement dudit tapis 4, comme le

montre la figure 4.

L'installation comporte d'autre part des volets souples (non représentés) à l'entrée et à la sortie de la chambre 1 de chauffage et de traitement à la vapeur, qui permettent de limiter les déperditions de chaleur vers les

chambres 2, 3 de refroidissement adjacentes.

Les chambres de refroidissement d'entrée 2 et de sortie 3 comprennent principalement un radiateur longitudinal 15 (Voir figure 2) refroidi par une

circulation d'eau.

La chambre 1 de chauffage et de vaporisation comprend principalement des conduites 16 longitudinales d'injection directe de vapeur sous pression et des conduites de vapeur indirectes d'eau chaude 17 Ces conduites 16 et 17 sont en service noyées dans l'eau 9 contenue dans la chambre 1 Ces conduites permettent le chauffage de l'eau 9 produisant ainsi de la vapeur indirectement dans la chambre 1, associées à un système de régulation pour réguler la température et la pression désirées Ce principe de production de vapeur par une masse d'eau interne à la machine permet une meilleure répartition et une meilleure homogénéisation de la température tout au long de la chambre 1 ainsi qu'une régulation plus précise

due à la masse thermique inertielle.

La paroi de la chambre 1 présente d'autre part près de son extrémité adjacente à la chambre 3 de refroidissement en sortie des tubulures 18, 19 de section large destinées à être connectée à une turbine (non représentée) aspirant la vapeur à l'intérieur de la chambre 1 pour la réinjecter à l'intérieur de celle-ci par une ouverture 20 (voir figure 2) située près de la chambre de

refroidissement 2 en entrée.

Cette disposition permet d'assurer un brassage uniforme de la vapeur sous pression à l'intérieur de la

chambre 1.

D'autres accessoires tels que sondes de température et de pression ainsi que des soupapes de sécurité, servant au fonctionnement de l'installation et à la régulation de la température et de la pression n'ont pas

été représentés sur les figures.

On va maintenant détailler les différences existant entre l'installation selon l'invention et celle connue présentant les caractéristiques qui viennent d'être décrites. Une première différence réside dans le fait que le tapis 4 transportant le fil à traiter a été notablement abaissé à l'intérieur de la chambre 1 de chauffage et de traitement à la vapeur Ce tapis 4 se trouve maintenant à une distance D (voir figure 4) qui n'est plus égale à une valeur comprise entre le 1/l Oème et 1/6 ème du diamètre de la chambre La distance D préférée est égale au 1/8 ème du diamètre de la chambre soit 50 mm pour un diamètre égal à 400 mm Cette distance D est seulement égale à la moitié de celle égale à 100 mm mise en oeuvre dans l'installation connue. L'abaissement du tapis 4 a permis d'élargir celuici, à tel point que celui-ci atteint maintenant plus de 60 % du diamètre de la chambre 1 Ainsi, pour une chambre 1 de diamètre égal à 400 mm, la largeur du tapis 4 dépasse 260 mm alors que celle-ci était de l'ordre de 200 mm dans

l'installation connue.

D'autre part, le niveau N de l'eau 9 contenue dans la chambre 1 a été abaissé notablement en-dessous de l'axe longitudinal X-X' de cette chambre Ainsi, ce niveau d'eau N se trouve maintenant à plus de 1/8 ème du diamètre de la chambre 1 en-dessous de l'axe X-X', ce qui correspond à plus de 50 mm dans le cas d'une chambre ayant un diamètre

de 400 mm.

Les modifications ci-dessus ont entraîné des modifications secondaires, telles que la modification des structures en tôles 10 qui supportent les galets 9 a et celles 11 situées au-dessus du tapis 4 pour dévier les eaux de condensation vers les deux intervalles existant entre les bords du tapis 4 et la surface intérieure de la paroi

de la chambre 1.

Il a fallu d'autre part améliorer la précision des moyens de régulation thermique pour tenir compte de l'abaissement du niveau d'eau et donc du volume d'eau plus

-faible dans la chambre 1.

Par conséquent, les modifications ci-dessus de l'installation, n'impliquent aucune modification dimensionnelle des chambres et se limitent pratiquement à des modifications d'organes intérieurs à la chambre 1 (le

tapis 4, ses supports et la tôlerie au-dessus du tapis).

L'élargissement du tapis 4 permet d'augmenter de près de 30 % la productivité de l'installation et ce, sans

modifier la vitesse de défilement du tapis 4.

D'autre part, cet élargissement du tapis 4 permet d'améliorer dans les mêmes proportions, la qualité du fil traité obtenu Cette amélioration surprenante peut

s'expliquer a posteriori de la façon suivante.

Comme indiqué sur les figures 5 et 6, la densité du fil enroulé en spires 5 ou 6 s'étendant sur le tapis 4, a une densité plus élevée près des bords longitudinaux 4 a et 4 b que dans la partie centrale Cette non uniformité de la densité a pour conséquence que la thermorétractation du fil traité s'effectue dans des conditions différentes dans la zone des bords du tapis qu'ailleurs Il en résulte que les articles textiles réalisés à partir d'un tel fil peuvent présenter des défauts répétitifs cycliques visibles

dans le produit final.

Du fait de la largeur significativement augmentée du tapis 4, l'écart de la densité du fil entre les zones du bord et la zone centrale est significativement plus faible, de sorte que les défauts précités seront à la fois moins perceptibles et plus espacés sur l'article textile réalisé à partir du fil traité dans une installation conforme à l'invention. Un autre avantage très important apporté par l'installation perfectionnée selon la présente invention réside dans le fait que l'abaissement du tapis 4 dans la chambre 1 de chauffage et de traitement à la vapeur sous pression, permet de dégager au-dessus du fil s'étendant sur le tapis, un espace à la fois plus haut et plus large Cet espace agrandi évite les risques de bourrage du fil dans cet espace et en tout cas si un tel bourrage avait lieu, il

serait plus facile d'extraire le fil, de l'installation.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation que l'on vient de décrire et on peut apporter à celui-ci de nombreuses modifications sans

sortir du cadre de l'invention.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1 Installation pour la thermofixation de fils textiles comprenant une chambre tubulaire ( 1) de chauffage et de traitement à la vapeur partiellement remplie d'eau et raccordée à ses extrémités opposées à deux chambres tubulaires ( 2, 3 > de refroidissement, ces chambres ( 1, 2, 3) étant traversées longitudinalement par un tapis mobile ( 4) transportant le fil à traiter déposé en spires circulaires parallèles successives ( 5) ou en spires oblongues successives ( 6) perpendiculaires au tapis et formant ainsi une nappe qui occupe sensiblement toute la largeur de ce tapis, ce tapis ( 4) s'étendant dans les chambres tubulaires ( 2, 3) de refroidissement sensiblement dans un plan diamétral horizontal de ces chambres, l'axe longitudinal (X, X') de la chambre ( 1) de chauffage et de traitement à la vapeur étant décalé par rapport à celui des chambres de refroidissement ( 2, 3) pour se situer à un niveau inférieur à celui de ces dernières, de sorte que le tapis ( 4) transportant le fil à traiter s'étend au-dessus de l'axe longitudinal (X-X') de ladite chambre ( 1) de

chauffage et de traitement et à une certaine distance au-

dessus de l'eau contenue dans cette chambre, caractérisée en ce que le tapis ( 4) s'étend à une distance (D) au-dessus de l'axe longitudinal (XX') de la chambre, en ce que la largeur dudit tapis ( 4) est supérieure à 60 % du diamètre de la chambre ( 1) et en ce que le niveau (N) d'eau dans la chambre ( 1) est situé à plus de 1/10 ème de son diamètre en

dessous de l'axe longitudinal (X-X') de cette chambre ( 1).

2 Installation conforme à la revendication 1, caractérisée en ce que le tapis ( 4) s'étend à environ 1/8 ème du diamètre de ladite chambre ( 1) au-dessus de l'axe

longitudinal (X-X') de celle-ci.

3 Installation conforme à l'une des

revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que le niveau

d'eau (N) dans ladite chambre ( 1) est situé à plus de

1/8 ème de son diamètre en-dessous de l'axe longitudinal (X-

X') de cette chambre.

4 Installation conforme à l'une des

revendications 1 à 3, ladite chambre ( 1 M ayant un diamètre

de 400 mm, caractérisée en ce que le tapis ( 4) s'étend à environ 50 mm au-dessus de l'axe longitudinal (X-X') de cette chambre, en ce que le niveau d'eau (N) est situé à plus de 50 mm au-dessous de l'axe longitudinal (X-X') précité et en ce que la largeur du tapis ( 4) est égale à

environ 260 mm.