FR2653713A1

FR2653713A1 - Vehicule amphibie pour parcs a huitres.

Info

Publication number: FR2653713A1
Application number: FR8914340A
Authority: FR
Inventors: Bedel Pierre
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1989-10-27
Filing date: 1989-10-27
Publication date: 1991-05-03

Abstract

L'invention concerne un véhicule amphibie pouvant être utilisé, notamment, dans des parcs à huîtres. Il est constitué d'un caisson étanche (1) de forme sensiblement parallélépipèdique dans lequel sont aménagés des passages (2) pour les roues avant et les roues arrière, le caisson (1) étant surmonté d'une cabine (3) dans laquelle est monté un moteur thermique (22) entraînant une pompe hydraulique à cylindrée variable (20) reliée hydrauliquement à des moteurs hydrauliques (7, 8, 14, 15) entraînant les roues avant et les roues arrière. Chaque moteur hydraulique (7, 8, 14, 15) fait partie d'un bloc moteur-roue. Une partie cylindrique du carter de moteur appartenant aux blocs moteur-roue arrière (7, 8) entre dans une ouverture circulaire faite dans la paroi latérale du passage de roue (2) et une partie en forme de disque est pressée, par l'intermédiaire d'un joint d'étanchéité torique, contre ladite paroi.

Description

L'invention concerne un véhicule automobile amphibie pouvant être utilisé, notamment, dans des parcs à hutres.

Les parcs à huîtres sont constitués par un quadrillage d'allées entre lesquelles sont bâties de grandes tables carrées montées sur pilotis, sur lesquelles sont posées des poches remplies d'huîtres. Le sol de ces allées présente deux caractéristiques essentielles: premièrement, il est recouvert d'une couche de vase de vingt à trente centimètres en moyenne et, deuxièmement, les bords de ces allées, le long des pilotis, sont fouillés par les courants des marées. Autrement dit, les allées ressemblent à des chemins creux vaseux.

Outre le fait que les véhicules utilisés dans les parcs à huîtres doivent pouvoir se déplacer sur un tel sol, ils doivent être prévus pour flotter. En effet, en cas de problèmes mécaniques sur le véhicule ou de retard dans le travail à effectuer dans les parcs, la mer peut être montée et son niveau dépasser un seuil au delà duquel le véhicule ne peut plus être ramené à terre. Si il peut flotter, il peut être ramené à terre dans tous les cas. I1 permet également de rester plus longtemps dans les parcs sans craindre la montée de la marée.

On connaît des véhicules automoteurs prévus pour se déplacer sur le sol meuble des parcs à huîtres et pouvant flotter en cas de pannes. Citons, par exemple, le document FR-A-2 537 507 qui décrit un fardier automobile tous terrains, notamment meubles ou submergés. Il est essentiellement constitué d'une coque étanche où sont enfermés un -moteur thermique, une pompe hydraulique et des moteurs hydrauliques alimentés par la pompe hydraulique. Ces moteurs hydrauliques entraînent des arbres, traversant la coque, au bout desquels sont fixés les moyeux des roues motrices. Ces roues entraînent le fardier directement ou par l'intermédiaire de chenilles. Le changement de direction s'opère par ripage. On peut encore citer, comme documents décrivant des véhicules amphibies, les documents FR-A-2 540 794 et
FR-A-2 507 973.

Les véhicules décrits dans les documents mentionnés ci-dessus comportent, pour réaliser la transmission entre les moteurs et les roues, un axe qui traverse la coque. L'étanchéité est assurée par des joints qui, du fait qu'ils sont en contact avec cet axe qui est mobile, s'usent et deviennent de moins en moins efficaces au cours du temps. A plus ou moins long terme, les véhicules de l'art antérieur ne sont plus suffisamment étanches.

Un but de l'invention est de prévoir un véhicule amphibie dont la coque est parfaitement étanche et le reste au cours du temps.

A cet effet, l'invention concerne un véhicule amphibie constitué d'un caisson étanche de forme sensiblement parallélépipèdique dans lequel sont aménagés des passages pour les roues avant et les roues arrière, ce caisson étant surmonté d'une cabine dans laquelle est monté un moteur thermique entraînant une pompe hydraulique à cylindrée variable reliée hydrauliquement à des moteurs hydrauliques entraînant les roues avant et arrière, chaque moteur hydraulique faisant partie d'un bloc moteur-roue constitué d'un carter logeant le moteur proprement-dit, ce moteur entraînant un axe au bout duquel sont montés les pignons d'un réducteur de vitesse dont le carter est formé de deux cylindres pouvant l'un recevoir la jante d'une roue et l'autre s'engager dans le carter du moteur, ?étanchéité entre ces deux carters étant assurée au moyen d'un joint torique, le carter du moteur comportant une partie cylindrique prolongée par une partie en forme de disque.

Selon une caractéristique de l'invention, la partie cylindrique du carter de moteur appartenant aux blocs moteur-roue arrière entre dans une ouverture circulaire faite dans la paroi latérale du passage de roue et sa partie en forme de disque est pressée, par l'intermédiaire d'un joint d'étanchéité torique, contre ladite paroi.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le train avant est constitué d'une poutre fixée sur une patte du caisson et prolongée à chaque extrémité d'une fourche entre les deux bras de laquelle est montée, de manière pivotante autour d'un axe vertical, une fusée recevant un bloc moteur-roue, les fusées ayant sur leur arrière une patte recevant une barre les reliant et formant avec elles et la poutre un parallèlogramme dont la déformation est engendrée par un vérin, ce vérin étant monté, à une extrémité, sur une patte prévue à l'avant de la fusée droite et, à l'autre extrémité, sur une patte prévue sur la poutre de manière que, lorsque sa tige entre complètement dans son fût, les roues avant sont tournées vers la gauche alors que, lorsqu'elle en sort complètement, les roues avant sont tournées vers la droite.

Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels:
la Fig. 1 est une vue en perspective d'un véhicule amphibie selon l'invention,
la Fig. 2 une vue en coupe d'un bloc moteur-roue équipant un véhicule amphibie selon l'invention,
la Fig. 3 est une vue schématique montrant le montage d'un bloc moteur-roue arrière sur le caisson d'un véhicule amphibie selon l'invention, et
les Figs. 4 et 5 sont des vues respectivement de devant et de dessus du train avant d'un véhicule amphibie selon l'invention.

Le véhicule amphibie représenté à la Fig. 1 se compose essentiellement d'un caisson étanche 1 de forme sensiblement parallélépipèdique dans lequel sont aménagés des passages 2 pour les roues avant et arrière. Le caisson 1 est surmonté d'une cabine 3 dont le côté droit et la partie avant sous le pare-brise 4 ont été retirés pour laisser apparaître son intérieur. Des roues 5, 6 à l'arrière du véhicule sont entraînées par des moteurs hydrauliques 7, 8 reliés hydrauliquement, aux moyens de conduits d'amenée 9 et de retour 10 d'huile, à un commutateur 11. De même, des roues 12, 13 à l'avant du véhicule sont entraînées par des moteurs 14, 15 reliés hydrauliquement par des conduits d'amenée 16 et de retour 17 au commutateur 11.

Celui-ci est relié, aux moyens des conduits 18, 19 à une pompe hydraulique 20. Un levier de commande 21 est relié à une entrée de commande du commutateur 11. La pompe 20 est entraînée par un moteur thermique 22 dont l'admission d'air et l'échappement des gaz brûlés se font par deux colonnes débouchant sur le toit de véhicule par des ouvertures 24, 25. Un levier de commande 23 est relié à une entrée de commande de la pompe hydraulique 20.

Le levier de commande 21 commande le commutateur 11 pour qu'il fournisse l'huile sous-pression de la pompe 20 soit à l'ensemble des moteurs 7, 8, 14, 15, soit aux seuls moteurs arrière 7, 8. Dans ce dernier cas, les deux moteurs 14, 15 et les deux conduits 16, 17 forment un circuit fermé. Le levier de commande 25 permet de faire varier la cylindrée de la pompe 20, ce qui a pour conséquence de faire varier la vitesse de rotation des moteurs hydrauliques en communication avec la pompe 20.

Les roues avant et arrière sont équipées de pneus du type à basse pression, les roues arrière pouvant être jumelées. La pression que ces pneus exercent sur le sol est, compte tenu également du poids relativement peu élevé du caisson 1 et de la cabine 3, suffisamment faible pour que le véhicule puisse se déplacer sur les sols meubles des parcs à huîtres.

De manière avantageuse, les moteurs hydrauliques 7, 8, 14, 15 font partie d'un bloc dit "bloc moteur-roue" représenté sous forme schématique à la Fig. 2. I1 est constitué d'un carter 30 prévu pour loger un moteur hydraulique 31 sur lequel sont branchées une conduite d'amenée 32 et une conduite de retour 33 d'huile. Le carter 30 présente, dans l'axe du moteur 31, une partie cylindrique 34 et une partie en forme de disque 35. Le moteur 31 entraîne un arbre 36 au bout duquel sont montés les pignons planétaires 37, 38 d'un réducteur.

Le carter de ce dernier est constitué de deux parties cylindriques 39, 40 dont l'une 39 peut recevoir une jante de roue 41 et l'autre 40 s'engage dans le carter de moteur 30 où l'étanchéité est assurée par un joint torique 42. La jante 39 est fixée aux moyens de goujons 43, 44 contre une partie 45 en forme de disque solidaire des parties cylindriques 39, 40 du réducteur.

La Fig. 3 montre le montage d'un bloc moteur-roue, tel que celui représenté à la Fig. 2, dans le passage 2 d'une roue arrière. La partie cylindrique 34 du carter 30 entre dans une ouverture circulaire dans la paroi latérale 46 du passage de roue 2 pour être guidée en rotation et la partie en forme de disque 35 est pressée contre la face extérieure de ladite paroi 46 aux moyens de boulons 47. L'étanchéité entre le carter du moteur 30 et l'intérieur du caisson 1 est assurée par un joint torique 48.

Le joint 48 n'est en contact avec aucune pièce en mouvement.

L'étanchéité du caisson à l'arrière du véhicule est donc assurée de manière durable en comparaison avec les montages de l'art antérieur où le joint d'étanchéité du caisson est en contact avec l'arbre d'entraînement des roues. Par ailleurs, en cas d'usure excessive du joint 42 situé entre les carters 30 et 40 du bloc moteur-roue, l'eau peut certes entrer entre le carter 30 et le moteur 31 et dans le carter 39, mais pas à l'intérieur du caisson 1. Le montage des roues arrière selon l'invention assure donc une étanchéité parfaite du caisson 1.

Les Figs. 4 et 5 représentent le train avant d'un véhicule amphibie respectivement vu de devant et vu de dessus. Il comprend essentiellement une poutre 50 fixée sur une patte 51 du caisson 1 au moyen d'une patte de fixation 52 et d'un boulon 53. Chaque extrémité de la poutre 50 reçoit une fourche 54, 55 entre les deux bras de laquelle est montée, de manière pivotante autour d'un axe vertical, une fusée 56, 57. Des blocs moteur-roue 58, 59, tels que ceux décrits en relation avec la Fig. 2, sont respectivement montés sur les fusées 56, 57. Sur l'arrière des fusées 56, 57, sont prévues des pattes 60, 61 sur lesquelles est montée, de manière pivotante autour d'un axe vertical, une barre 62 qui les relient. La fusée 56 est, en outre, munie d'une patte avant 63 sur laquelle est montée l'extrémité d'un vérin 64 dont l'autre extrémité est fixée sur une patte 65 de la poutre 1.La poutre 1, les fusées 56, 57 et la barre 62 forment un parallèlogramme déformable dont la déformation est engendrée par le vérin 64. Lors de cette déformation, la poutre 50 et la barre 62 restent sensiblement parallèles entre elles. Le vérin 64 est monté de manière à ce que, lorsque sa tige 66 entre complètement dans son fût 67, les roues avant soient tournées vers la gauche, alors que lorsqu'elle sort complètement du fût, les roues avant sont tournées vers la droite. Les blocs moteur-roue sont alimentés à l'aide des conduites 16, 17. Le vérin 64 est alimenté aux moyens des conduites 68, 69.

Du fait que la commande de direction est assurée par le vérin 64 qui est à l'extérieur du caisson 1 et que la transmission de puissance aux roues avant est assurée par les blocs moteur-roue 58, 59 eux-mêmes à l'extérieur du caisson 1, seuls les passages des conduites 16, 17, 68, 69 dans le caisson 1 peuvent constituer des points faibles quant à l'étanchéité du caisson 1. Or, celle-ci peut être assurée par des joints qui ne soient pas en contact avec des pièces mobiles. La structure du train avant permet d'obtenir une étanchéité parfaite et durable du caisson 1.

Claims

REVENDICATIONS

1) Véhicule amphibie constitué d'un caisson étanche (1) de forme sensiblement parallélépipèdique dans lequel sont aménagés des passages (2) pour les roues avant et les roues arrière, le caisson (1) étant surmonté d'une cabine (3) dans laquelle est monté un moteur thermique (22) entraînant une pompe hydraulique à cylindrée variable (20) reliée hydrauliquement à des moteurs hydrauliques (7, 8, 14, 15) entraînant les roues avant et arrière, chaque moteur hydraulique (7, 8, 14, 15) faisant partie d'un bloc moteur-roue constitué d'un carter (30) logeant le moteur proprement-dit (31), le moteur (31) entraînant un axe (36) au bout duquel sont montés les pignons (37, 38) d'un réducteur de vitesse dont le carter est formé de deux cylindres (39, 40) pouvant l'un (39) recevoir la jante (41) d'une roue et l'autre (40) s'engager dans le carter (30), l'étanchéité entre ces deux carters (30, 40) étant assurée au moyen d'un joint torique (42), le carter du moteur (30) comportant une partie cylindrique (34) prolongée par une partie (35) en forme de disque, caractérisé en ce que la partie cylindrique (34) du carter de moteur (30) appartenant aux blocs moteur-roue arrière (7, 8) entre dans une ouverture circulaire faite dans la paroi latérale (46) du passage de roue (2) et sa partie (35) en forme de disque est pressée, par l'intermédiaire d'un joint d'étanchéité torique (48), contre ladite paroi (46).

2) Véhicule amphibie selon la revendication 1, caractérisé en ce que le train avant est constitué d'une poutre (50) fixée sur une patte (51) du caisson (1) et prolongée à chaque extrémité d'une fourche (54, 55) entre les deux bras de laquelle est montée, de manière pivotante autour d'un axe vertical, une fusée (56, 57) recevant un bloc moteur-roue (58, 59), les fusées (56, 57) ayant chacune sur leur arrière une patte (56, 57) recevant une barre (62) les reliant et formant avec elles et la poutre (50) un parallèlogramme dont la déformation est engendrée par un vérin (64), le vérin (64) étant monté, à une extrémité, sur une patte (63) prévue à l'avant de la fusée droite (56) et, à l'autre extrémité, sur une patte (65) prévue sur la poutre (50) de manière que, lorsque sa tige (66) entre complètement dans son fût (67), les roues avant (12, 13) sont tournées vers la gauche alors que, lorsqu'elle en sort complètement, les roues avant sont tournées vers la droite.