FR2648376A1

FR2648376A1 - Lame de couteau pour des dispositifs de fauchage de moissonneuses et son procede de fabrication

Info

Publication number: FR2648376A1
Application number: FR9007645A
Authority: FR
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1989-06-19
Filing date: 1990-06-19
Publication date: 1990-12-21
Anticipated expiration: 2010-06-19
Also published as: US5077961A; GB9012497D0; GB2232867A; FR2648376B1

Abstract

La présente invention concerne une lame de couteau pour des dispositifs de fauchage de moissonneuses, ainsi qu'un procédé de fabrication des biseaux de coupe de telles lames de couteau. Cette lame de couteau est caractérisée en ce que les zones individuelles 2, 3 sont formées par estampage sans enlèvement de copeaux et un palier 1 est prévu entre la zone 3 formée du côté de l'arête de coupe et la zone 2 s'étendant jusqu'à la surface supérieure de la lame.

Description

La présente invention concerne une nouvelle lame de couteau pour des

dispositifs de fauchage de moissonneuses, ainsi qu'un procédé de fabrication des biseaux de coupe de lames de couteau de dispositifs de fauchage, en particulier de lames de couteau de fauchage pour des moissonneuses. De telles lames sont prévues, pour des couteaux de fauchage à mouvement alternatif, sous une forme de base triangulaire, avec des biseaux de coupe convergents en formant un angle et affûtés d'un c8té, dans pratiquement toutes les moissonneuses de paille. Par ailleurs des lames sont également incorporées dans des dispositifs de fauchage rotatifs, ces lames ayant une forme de base rectangulaire avec des biseaux de coupe s'étendant parallèlement l'un à l'autre. Avec ces dernières lames il y a seulement une coupe

effective de la lame, suivant le sens de rotation du rotor.

Comme l'invention concerne la réalisation de lames de couteau, cette réalisation convient pratiquement pour toutes les lames de fauchage mais plus particulièrement pour les lames de couteau de fauchage travaillant d'une manière

oscillante. Dans la description qui va suivre on considèrera

uniquement des lames de ce dernier type, dans un but de simplification. Les tranchants de ces lames de couteau coopèrent avec les doigts de fauchage qui sont fixés à la barre du couteau, qui forment les contrecouteaux et qui, en général, comportent une lèvre s'étendant par dessus le contre-couteau associé, lèvre qui protège le produit coupé à l'encontre de la lame de couteau, afin que les brins de paille ne viennent pas s'aplatir avant d'être coupés. Cependant il y a toujours le risque que des brins de paille individuels viennent se coincer entre les contre-couteaux et la lame de couteau et

qu'ils soulèvent cette dernière par rapport aux contre-

couteaux. Pour utiliser, avec les très larges dispositifs de fauchage actuels, comportant plusieurs lames de couteau, la force la plus faible possible pour le processus de coupe, on cherche à utiliser des lames minces. Ceci a toutefois de nouveau pour inconvénient que les lames se cambrent sous l'effet d'une forte charge et qu'elles sont soulevées par

rapport aux contre-couteaux.

Par ailleurs des lames plus épaisses présentent l'inconvénient que les brins de paille coupés par les biseaux de coupe relativement prononcés sont tirés sous les lèvres

des doigts et viennent provoquer un bourrage à cet endroit.

Un tel bourrage traîne une augmentation notable de la charge du couteau de fauchage puisque les forces qui sont nécessaires par lame, s'ajoutent avec le nombre de lames utilisées. Par contre, si le biseau de la lame de couteau est choisi suffisamment aplati pour que le produit coupé puisse glisser facilement sur les lèvres des doigts, par dessus ces lèvres, l'arête de coupe se trouve être si mince qu'elle se casse facilement lors de l'utilisation sur le terrain. En particulier avec les lames dentées qui sont de plus en plus utilisées récemment, les pointes des dents qui sont alors très minces se cassent si bien que la capacité de coupe se

trouve être très fortement altérée.

Avec de telles lames dentées, c'est-à-dire des lames dans lesquelles le biseau de coupe présente des entailles, le risque de voir les brins de paille tirés sous les lèvres des doigts est remarquablement élevé. Pour des raisons techniques de fabrication il a été jusqu'à présent très difficile de disposer la denture uniquement à l'endroit de l'arête de coupe de la lame de couteau et d'éviter toute entaille dans le reste du biseau de coupe. Les entailles prévues sur le biseau de coupe et les cannelures formées par ces entailles provoquent habituellement, dans une certaine mesure, un bourrage des brins de paille sous les lèvres des doigts. Un biseau de coupe cannelé, de forme aplatie est toutefois exceptionnellement difficile à fabriquer pour des raisons techniques, indépendamment du risque précité qu'il présente à

l'égard d'une cassure des pointes des dents minces.

Un autre inconvénient rencontré avec les lames dites à "denture vers le haut" est qu'ensuite, si les entailles entre les dents, estampées ou pressées, s'étendent jusqu'à la surface supérieure de la lame, il existe un risque de formation de fissures dans les lames qui sont avantageusement durcies jusqu'au maximum possible. Un autre inconvénient est également que, dans le cas d'un pas très grossier des dents, qui est prévu en particulier dans des dispositifs de fauchage de céréales et de plants de soja, des grains de sable sont toujours guidés dans la même direction, en sortant des entailles, par-dessus la lame et, conjointement avec la fine poussière, ils prolongent les entailles par-dessus la totalité de la lame. De ce fait non seulement il existe un risque additionnel de cassure mais encore l'évacuation du produit coupé vers l'arrière est entravée. On a constaté que ces entailles continues sont prolongées par des corps sableux

déjà après moins de 100 heures de fonctionnement.

Dans le brevet DE-OS-2 126 944 est décrite une lame qui, par suite du formage de la totalité de l'ébauche de la lame, comporte un palier dirigé vers le biseau de coupe. Ce formage sert à l'autoaff tage de la lame et il présente l'inconvénient que la lame présente une épaisseur de matériau proche du double, calculée à partir du plan de coupe. Une telle lame convient donc de ce fait uniquement pour les dispositifs de fauchage dans lesquels la lame n'est pas guidée dans une fente de lame car le produit coupé serait alors tiré dans la fente de la lame encore davantage que dans

le cas des lames plates courantes.

La lame décrite dans le brevet US-522 665 présente le même inconvénient. Cette lame est également formée avec un palier. De telles lames présentent un autre inconvénient à savoir que la face inférieure des lames présente un creux fermé rond dans lequel, dans le cas de produits moissonnés différents, la sève des brins coupés se mélange avec la terre, se durcit et altère le fonctionnement du couteau de

fauchage jusqu'à son blocage.

Dans le brevet US-513 834 datant de l'année 1894 est décrite une lame présentant les entailles sur sa face inférieure. De telles lames sont très rarement utilisées et de plus en plus remplacées par des lames à "denture vers le haut". La rectification de ces lames décrites est exécutée en tant que rectification concave servant à rendre plus facile l'affûtage postérieur des lames. Dans le brevet anglais 893 datant de l'année 1895 est décrite une lame réalisée suivant le même principe. Là encore la rectification est exécutée en tant que rectification concave pour faciliter

l'affutage postérieur.

Toutefois une rectification concave suivant cette technique n'a pu s'imposer, car elle entraîne, du point de vue fonctionnel, l'inconvénient décisif que le produit moissonné coupé est arrêté, lorsqu'il s'écoule, dans la zone rectifiée concave et également la sève du produit coupé se mélange avec la terre, se solidifie dans la gorge creuse et

perturbe définitivement le processus de coupe.

Dans la demande de brevet allemand P 32 08 270.3-23 est décrite une lame dont la rectification est répartie en deux zones avec des angles de rectification différents ou

bien une rectification effectuée avec une courbure convexe.

L'arête de coupe est exécutée avec une pente plus raide pour permettre d'obtenir des dents les plus stables possibles dans le cas de lames à "denture vers le haut" et la zone rectifiée qui s'y raccorde, est exécutée de manière à être beaucoup plus plate, afin d'éviter les inconvénients précités. La pratique a montré que des lames réalisées avec une telle rectification sont plus stables à l'endroit de la denture, le produit moissonné coupé est beaucoup moins tiré dans la fente de la lame et s'écoule de ce fait beaucoup plus facilement vers l'arrière; les lames sont beaucoup plus libres car la rectification donne dans son ensemble la caractéristique d'une surface rectifiée très plate, et le danger de cassure, dans le cas de lames à "denture vers le haut", est fortement réduit parce que les entailles pour la réalisation de la denture ne sont pas exécutées à travers la

totalité de l'épaisseur de la lame.

Ces lames présentent toutefois l'inconvénient qu'en premier lieu il est nécessaire de procéder à une rectification coûteuse des biseaux de coupe qui doit être réalisée soit avant, soit après l'estampage des entailles entre les dents, et qu'en second lieu, comme dans le cas des lames désavantageuses décrites antérieurement, il existe un

risque de formation de fissures provoqué par les stries.

Un autre inconvénient existe dans le domaine de la technique de fabrication. Les biseaux rectifiés doivent être

notamment réalisés par un processus de rectification, c'est-

à-dire soit avant, soit après l'estampage des entailles entre les dents, ou par l'exécution de deux biseaux rectifiés différents. Toutefois les processus de rectification sont relativement onéreux et l'élimination de quantités importantes de la poussière résultant de la rectification qui est très nuisible pour la santé, dans le cas d'une rectification à sec et qui de ce fait doit être filtrée au moyen d'installation de filtrage onéreuse, et qui, dans le cas d'une rectification humide, se présente sous la forme

d'une boue spéciale, est très coûteuse.

La présente invention a donc pour but de fournir une nouvelle lame de couteau pour des dispositifs de fauchage de moissonneuses dont le biseau de coupe présente deux zones ayant des inclinaisons différentes par rapport au plan de la lame, au moyen de laquelle les inconvénients précités sont

évités et qui présente en outre d'autres avantages.

Ce but est atteint, suivant l'invention, du fait que les zones individuelles sont formées par estampage sans enlèvement de copeaux et un palier est prévu entre la zone formée du côté de l'arête de coupe et la zone s'étendant

jusqu'à la surface supérieure de la lame.

Ce palier s'étend de préférence parallèlement à l'arête de coupe et par rapport au plan de la lame, le palier peut former un angle approprié ou bien encore le plan du palier peut s'étendre avantageusement parallèlement au plan

de la lame.

La zone s'étendant jusqu'à l'arête de coupe forme avantageusement, par rapport au plan de la lame, un. angle différent et de préférence plus grand que celui de la zone s'étendant à partir du palier jusqu'à la surface supérieure

de la lame.

Dans le cas de lames à "denture vers le haut", des entailles entre dents sont estampées avantageusement

uniquement dans la zone s'étendant jusqu'à l'arête de coupe.

Comme les outils utilisés pour l'estampage d'entailles entre dents sont fragiles, ceci signifie une réduction notable de l'usure de l'outillage. En outre une force de pressage

moindre est nécessaire.

Par suite de la présence du palier le processus de

rectification pour le biseau de coupe n'est plus nécessaire.

A sa place les deux zones sont estampées au cours de deux étapes d'estampage. Un processus d'estampage additionnel est

notablement moins coûteux qu'un processus de rectification.

En outre des processus de rectification exigent l'occupation de beaucoup de place de travail et une prise en compte du milieu parce que la poussière résultant de la rectification doit être filtrée ou une boue de poussière de rectification

doit être éliminée.

Toutefois un avantage tout à fait déterminant procuré par la lame suivant l'invention est la plus grande stabilité de cette lame. Ceci résulte du fait que des fissures dans l'arête de coupe qui résultent toujours de corps étranger, se répartissent dans le palier entre les zones supérieure et inférieure du biseau de coupe, parce que les entailles entre

les dents débouchent dans ce palier.

Puisse qu'aucun matériau n'est enlevé par la rectification, à l'endroit du biseau de coupe, l'ébauche de la lame peut être plus étroite de quelques millimètres. Lors

du pressage, la lame prend de nouveau la largeur nécessaire.

On économise ainsi de la matière.

Par suite du risque réduit d'apparition de fissures la lame peut être également durcie plus fortement. Ceci augmente également la durée de vie de la lame. Par suite d'un degré de plus grande robustesse par rapport aux lames connues jusqu'à présent on peut obtenir une reproduction de la durée

de vie des lames.

Le produit coupé s'écoule beaucoup plus facilement sur la surface supérieure de la lame, en particulier dans le cas de lames à "denture vers le haut", parce que les brins de paille passant à travers les entailles entre les dents, freinés dans ces entailles, se trouvent libres sur le palier intermédiaire et peuvent glisser facilement sur la zone lisse

qui s'y raccorde.

Pour résumer, les lames de couteau suivant l'invention offrent les avantages suivants: 1. une quantité moindre de matière première est mise en oeuvre; 2. un travail de rectification moins important est nécessaire; 3. le risque de formation de fissures est réduit; 4. la lame peut être durcie plus fortement et de ce fait; 5. la durée de vie des lames est notablement améliorée; 6. une pression d'estampage moindre est nécessaire pour la formation des entailles entre les dents, si bien que l'outillage est ménagé; 7. des lames à tranchant lisse peuvent être fabriquées par le procédé d'estampage; 8. des lames à tranchant lisse peuvent être réaffutées plus facilement ensuite et; 9. le produit coupé s'écoule plus facilement par

rapport aux lames connues.

Grâce à la prévision du palier intermédiaire suivant l'invention il est également possible, pour la première fois, de fabriquer des biseaux de coupe non dentés par le processus d'estampage. Ceci n'avait été possible jusqu'à présent que par une rectification du biseau. Au contraire des lames à "denture vers le haut", dans lesquelles la matière du biseau de coupe peut se répartir, lors du processus d'estampage, en fluant à l'extérieur des entailles, dans les zones en saillie que constituent les dents -la surface supérieure du biseau de coupe, dans le cas de lames à "denture vers le haut", se trouve être, après la formation des dents, plus que doublée par rapport aux biseaux de coupe lisses- la matière, lors de l'estampage d'un biseau de coupe dans lequel les entailles sont absentes, peut fluer uniquement vers l'extérieur. Il n'est jamais arrivé jusqu'à présent que l'on puisse former un biseau de coupe plat, satisfaisant du point de vue fonctionnel, au cours d'un seul processus d'estampage. Ceci est par contre très facilité, comme il sera décrit davantage par la suite, grâce à la prévision d'un palier dans le biseau

de coupe, au moyen d'un estampage en plusieurs étapes.

La rectification finale de lames lisses est également considérablement plus simple parce que seule la zone formée à l'endroit de l'arête de coupe doit être soumise à la rectification finale. La zone du biseau de coupe qui est située à l'opposé de l'arête de coupe n'est pas rectifiée. La lame conserve de ce fait, dans cette zone, sa robustesse exceptionnelle obtenue par le renforcement de l'épaisseur de

matière résultant du processus d'estampage.

Un autre but de l'invention est de fournir un nouveau procédé de fabrication de biseaux de coupe de lames de couteau pour des dispositifs de fauchage, lesquels sont constitués de deux zones formant des angles d'incidence différents par rapport au plan de la lame et qui correspondent, comme indiqué précédemment, aux lames de couteau suivant la demande de brevet P 32 08 279.3-23 pour lesquelles le travail de rectification est notablement réduit. Ce but est atteint, avec un procédé suivant la technique antérieure définie ci-dessus, du fait qu'au cours d'une première étape d'estampage on forme, dans une ébauche de la lame, parallèlement à son arête de coupe prévue, la zone du biseau de coupe s'étendant jusqu'à la surface supérieure de la lame, et au cours d'une étape d'estampage suivante on forme la zone s'étendant jusqu'à l'arête de coupe, et ensuite on supprime par rectification la partie, résultant de l'estampage, faisant saillie en-dessous de la

surface inférieure de la lame.

Avec un tel procédé, le travail de rectification est très notablement réduit et ce procédé exige de ce fait moins de matière première pour constituer l'ébauche. Le procédé suivant l'invention est ainsi très économique et avant toute chose il est bénéfique pour l'environnement parce qu'il entraîne notablement moins de poussière due à la rectification qui, comme il a été déjà précisé précédemment, pose des problèmes en ce qui concerne cet environnement. Suivant une forme d'exécution avantageuse du procédé suivant l'invention au cours de la première étape d'estampage, on forme dans l'ébauche, par pressage, parallèlement à l'arête de coupe prévue, une gorge en forme de coin dont un flanc forme la zone s'étendant jusqu'à la surface supérieure de la lame, et au cours d'une seconde étape d'estampage on déforme la lèvre, s'étendant librement, de la gorge en forme de coin pour former la zone du biseau de coupe. Avec une telle forme d'exécution du procédé suivant l'invention la matière mise en forme par le processus d'estampage à la possibilité de fluer latéralement et de former la lèvre qui est ensuite déformée, au cours de la seconde étape d'estampage, pour constituer la zone de l'arête de coupe. De ce fait il subsiste, pour le processus de rectification, uniquement la partie estampée faisant saillie sous la surface inférieure de la lame, laquelle, dans le cas d'un processus d'estampage en deux étapes décrit précédemment, peut être maintenue à des dimensions relativement faibles si bien que cela n'entraîne pratiquement aucun travail de rectification et pratiquement la production

d'aucune poussière de rectification.

Suivant une autre forme d'exécution avantageuse de la présente invention les entailles sont formées par pressage dans la zone s'étendant jusqu'à l'arête de coupe soit en même temps qu'a lieu le processus d'estampage donnant la forme définitive soit au cours d'un processus d'estampage postérieur. Il s'est révélé particulièrement avantageux de faire en sorte que, dans le procédé suivant l'invention, la zone du biseau de coupe qui est dirigée vers l'arête de coupe soit plus raide c'est-à-dire forme un angle plus grand, par rapport au plan de la lame, que la zone formée au cours de la première étape d'estampage. Un biseau de coupe de lame de couteau, formé de cette façon, s'est révélé, lors de son utilisation pratique, comme étant particulièrement avantageux et ceci présente en outre des avantages particuliers, dans une telle forme d'exécution, si des entailles sont formées dans la zone s'étendant jusqu'à l'arête de coupe, comme il

sera expliqué d'une manière détaillée par la suite.

Suivant une forme d'exécution particulièrement avantageuse du procédé suivant l'invention un palier s'étendant sensiblement parallèlement au plan de la lame est formé entre les deux zones du biseau de coupe parallèles l'une à l'autre, grâce à la conformation du poinçon

d'estampage d'une manière correspondante.

Une telle forme d'exécution procure, lors de sa mise en oeuvre pratique, les avantages particuliers qui seront

exposés de manière détaillée par la suite.

On décrira ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes d'exécution de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel: La figure 1 est une vue en coupe schématique d'un dispositif d'estampage prévu pour l'exécution de la première étape d'estampage pour la fabrication d'une lame de couteau

suivant l'invention.

La figure 2 est une vue en coupe du biseau de coupe

obtenu après la première étape d'estampage.

La figure 3 est une vue en coupe schématique du dispositif d'estampage prévu pour l'exécution de la seconde

étape d'estampage.

La figure 4 est une vue en coupe du biseau de coupe

obtenu à la suite de la seconde étape d'estampage.

La figure 5 est une vue en coupe du biseau de coupe

rectifié d'une lame de couteau suivant l'invention.

La figure 6 est une vue en coupe, à plus grande échelle, du biseau de coupe suivant l'invention à "denture

vers le haut".

La figure 7 est une vue à plus grande échelle du poinçon d'estampage utilisé au cours de la seconde étape d'estampage. La figure 8 est une vue en coupe d'un dispositif d'estampage utilisé dans le processus d'estampage suivant la

technique antérieure.

La figure 9 est une vue en coupe d'une ébauche de lame obtenue par le processus d'estampage suivant la

technique antérieure.

La figure 10 est une vue en coupe d'un biseau de coupe terminé tel qu'il peut être obtenu après le processus d'estampage suivant la technique antérieure, illustré sur les

figures 8 et 9.

La figure 11 représente le dispositif d'estampage mis en oeuvre dans la première étape d'estampage du processus

suivant l'invention.

La figure 12 est une vue en coupe d'une ébauche de lame obtenue après la première étape du processus d'estampage

illustrée sur la figure 11.

La figure 13 est une vue en coupe du dispositif d'estampage mis en oeuvre au cours de la seconde étape d'estampage du processus suivant l'invention. La figure 14 est une vue en coupe d'une ébauche de lame obtenue après la seconde étape d'estampage illustrée sur

la figure 13.

La figure 15 est une vue en coupe d'un dispositif d'estampage particulièrement avantageux utilisable au cours de la première étape du processus d'estampage suivant l'invention. La figure 16 est une vue en coupe d'une ébauche de lame obtenue après la première étape d'estampage illustrée

sur la figure 15.

La figure 17 est une vue en coupe d'un dispositif d'estampage utilisé au cours de la seconde étape du processus

d'estampage de l'ébauche de la lame suivant la figure 16.

La figure 18 est une vue en coupe d'une ébauche de lame obtenue après la seconde étape d'estampage illustrée sur

la figure 17.

La figure 19 est une vue en coupe d'un biseau de coupe terminé d'une lame de couteau qui est obtenue après le processus d'estampage illustré sur les figures 15 et 17 et la

rectification nécessaire.

Comme l'invention concerne uniquement la formation du biseau de coupe de lame de couteau, seul ce biseau de coupe est représenté en coupe transversale sur le dessin, la

totalité de la lame n'étant pas représentée.

Comme il est représenté sur les figures 1 à 7, il est nécessaire, pour obtenir un palier 1 suivant l'invention, entre une zone 2 et une zone 3 d'un biseau de coupe, que ces deux zones soient formées avec le palier au cours d'étapes

d'estampage successives.

Au cours de la première étape d'estampage une ébauche de lame 4 repose sur une enclume plate 5. Un poinçon d'estampage 6 forme par pressage, dans l'ébauche 4, une gorge 7 bordée de flancs 8 et 9. De ce fait le matériau flue vers l'extérieur et on obtient la coupe transversale représentée sur la figure 2. Le flanc 8 a pris déjà l'angle désiré par rapport au plan de la lame, qui correspond à la zone 2. Vers

l'arête de coupe désirée a été formée une lèvre 10.

Au cours de la seconde étape d'estampage illustrée sur la figure 3, la lèvre 10 est déformée par pressage de manière à constituer la zone 3 reliée à la zone 2 par le palier 1. De ce fait une petite quantité de matériau flue dans un espace libre 11 d'une matrice 12 o se forme alors une lèvre 13. Cette lèvre 13 doit être seule éliminée ultérieurement pour donner une arête de coupe effilée 14. Les zones 2 et 3 des biseaux de coupe peuvent former le même angle avec le plan de la lame mais également des angles différents. De préférence l'angle d'incidence de la zone 3 est plus grand que l'angle d'incidence de la zone 2 par rapport au plan de la lame. Le palier 1 est avantageusement formé de manière à être parallèle au plan de la lame. Comme on peut le voir d'après la représentation à plus grande échelle du poinçon d'estampage sur la figure 7, la partie A correspond à la zone 2 du biseau de coupe, la partie B à la zone 3 tandis que le palier 1 est formé au moyen de la partie C. Dans les lames du type à "denture vers le haut" les entailles entre les dents sont estampées uniquement dans la zone 3. Ceci peut être réalisé en même temps que la seconde étape d'estampage représentée sur la figure 3 ou bien encore au cours d'une étape d'estampage suivante. Dans le cas de lames à "denture vers le haut" il est également approprié que la zone 3 présente un angle plus grand, par rapport au plan de la lame, c'est-à-dire soit davantage inclinée que la zone

2. Les pointes des dents sont de ce fait plus stables.

10. Du point de vue fonctionnel un biseau de coupe formé de la façon précitée présente également des avantages appréciables. Dans le cas de lames lisses l'affûtage postérieur est beaucoup plus simple parce que, comme il a été indiqué, seule la zone 3 doit être affûtée ensuite. Le produit coupé glisse beaucoup plus légèrement sur la surface supérieure de la lame et il n'est pas tiré en-dessous des lèvres des doigts de fauchage. Dans le cas des lames à "denture vers le haut" les entailles débouchent déjà dans le palier 1. Le produit fauché lequel est coupé, suivant sa nature, entre les dents et également dans les entailles s'étendant jusqu'à l'arête de coupe, s'écoule à l'extérieur des entailles 15 dans l'espace libre 16 du biseau de coupe correspondant au palier et il peut passer par-dessus la zone plane 2, sur la surface supérieure de la lame, sans en être empêché comme cela est le cas des lames connues présentant des entailles s'étendant sur

la totalité du biseau de la lame.

La stabilité d'une lame de couteau est sensiblement augmentée par le biseau de coupe à palier suivant l'invention. Comme la zone 2 est exempte de stries de rectification dans le cas de lames lisses et qu'elle est également exempte d'entailles dans le cas de lames à "denture vers le haut", des cassures transversales des lames qui commencent toujours avec une amorce dans une strie ou une

entaille, sont évitées.

Non seulement le profil du palier 1 procure une stabilité additionnelle mais encore l'épaississement de la matière dans la zone 2, à la suite de l'estampage, contribue

aussi à l'accroissement de la stabilité.

Le biseau de coupe suivant l'invention augmente aussi, d'une manière indirecte, la durée de vie de la lame puisque, comme il a été indiqué, sa résistance à l'égard du

risque de cassure peut être portée à une valeur supérieure.

On décrira maintenant le procédé de fabrication suivant l'invention en se référant plus particulièrement aux

figures 8 à 19.

Comme la forme de base de la lame n'a pas une

importance particulière pour la description du procédé -des

biseaux de coupe de toutes les formes de lames possibles peuvent être en effet fabriqués par ce procédé-, on se limitera à la représentation de la section transversale des

lames dans la zone des biseaux de coupe.

Dans le procédé d'estampage suivant la technique antérieure (figure 8) une ébauche de lame 21 repose sur une matrice 22 qui présente un chanfrein 23 le long du biseau de coupe de la lame à former. Un poinçon d'estampage 24 est pressé, dans la direction de la flèche 25, sur l'ébauche de lame 21.De cette façon le matériau est refoulé vers l'extérieur et vers le bas dans un espace libre 26 de la matrice 22. Le poinçon d'estampâge peut avoir une face d'estampage lisse mais également, pour la fabrication des lames à "denture vers le haut", il peut présenter, sur sa face d'estampage, des entailles constituant le négatif de la denture de la lame. Cette denture n'est pas représentée par elle-même sur les figures du dessin puisqu'elle n'est pas

essentielle pour la compréhension du procédé.

Après le processus d'estampage le biseau de coupe de la lame présente en section transversale la forme représentée sur la figure 9. Une lèvre 27 a été refoulée, le long de la totalité de l'arête de coupe, sous la surface inférieure de l'ébauche de la lame, dans l'espace libre 26, et elle doit être éliminée après le processus d'estampage ou après le

durcissement de la lame.

Le processus d'estampage connu décrit ci-dessus donne la forme relativement aiguë du biseau de coupe 28. Si le poinçon 24 présente un angle de la face d'estampage plus plat, l'espace libre 26 dans la matrice doit être choisi d'autant plus grand pour permettre que, lors de l'estampage de lames à "denture vers la haut", les entailles dans le biseau de coupe 28 soit repoussées suffisamment profondément pour que, apr.es rectification de la lèvre 27, la denture soit

également formée dans l'arête de coupe 29.

Pour obtenir un tel estampage à plat on doit mettre en oeuvre des pressions d'estampage très élevées. Un autre inconvénient est qu'un biseau de coupe très aplati 28 donne

également une arête de coupe très mince et donc instable.

Par conséquent, pour combiner les avantages du biseau de coupe aplati avec les avantages d'une arête de coupe stable on a déjà envisagé, ainsi qu'il est décrit dans la demande de brevet allemand P 32 08 270.3-23, de rectifier la zone 30 du biseau de coupe ainsi qu'il est représenté sur la figure 10. Ceci conduit aux inconvénients déjà indiqués de ce procédé. On a maintenant montré que le profil souhaité pour le biseau de coupe peut être obtenu par deux étapes d'estampage différentes. Au cours de la première étape d'estampage une ébauche de lame 31 repose sur une enclume plate 32. Un poinçon d'estampage 33 présente une face d'estampage en biseau assez plane, c'est-à-dire à biseau peu prononcé. Avec cette face d'estampage à biseau peu prononcé on obtient une ébauche de lame, à la suite de la première opération d'estampage, qui présente la section transversale du biseau de coupe telle que

représentée sur la figure 12.

Au cours de la seconde étape d'estampage, représentée sur la figure 13, on utilise un poinçon d'estampage 34 qui présente une face d'estampage à biseau beaucoup plus prononcé que le poinçon utilisé pendant la première étape d'estampage et ce poinçon forme une zone 36 beaucoup plus inclinée par rapport au plan de la lame. De ce fait le matériau est refoulé dans un espace libre 37 d'une matrice 38 et il constitue une lèvre inférieure 39, laquelle est toutefois constituée de beaucoup moins de matière que la lèvre 27 obtenue par le procédé antérieur, ainsi qu'il est représenté sur la figure 9. De cette façon l'estampage en plusieurs étapes nécessite un travail de rectification qui est beaucoup

plus réduit par rapport au procédé connu.

On a également trouvé que, suivant une autre forme d'exécution du procédé suivant l'invention, on obtient un

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autre avantage du fait qu'au cours de la première étape d'estampage on utilise un poinçon d'estampage 40 ayant une face d'estampage en forme de coin, comme il est représenté

sur la figure 15.

Une ébauche de lame 41 repose également sur une enclume plate 42 et lors du processus d'estampage, la matière de la lame est refoulée vers l'extérieur par un flanc d'estampage. On forme ainsi dans l'ébauche de la lame, le long du biseau de coupe prévu, une gorge 43 bordée de deux flancs 44 et 45. Le flanc 45 forme ainsi l'angle relativement

plat souhaité par rapport au plan de la lame.

L'estampage avec un poinçon à extrémité en forme de coin entraîne également la formation d'une lèvre 46 inclinée vers l'extérieur. Lors de la seconde étape d'estampage un poinçon d'estampage 47 (figure 17), présentant une face d'estampage en biseau plus prononcé, refoule la lèvre 46 pour donner la zone 48 à plus grande pente du biseau de coupe. Par suite du choix de la force d'estampage et de la dimension d'un chanfrein 49 dans une matrice 50 la zone 48 s'étend, après le processus d'estampage, soit directement jusqu'à la zone plus aplatie 45 ou bien encore un palier 51 se trouve

formé entre les deux zones 48 et 45.

On a trouvé que l'étage 51 prévu entre les deux zones 48 et 45 procure des avantages différents et déterminants, en particulier dans le cas de biseaux de coupe à "denture vers le haut". Les entailles qui sont nécessaires pour la fabrication de lames à "denture vers le haut" s'étendent jusqu'à ce qu'elles atteignent la zone 45. La lame de couteau reste essentiellement plus stable, les brins de paille coupés glissent très facilement vers la surface supérieure de la lame et le sable et des particules de terre peuvent très facilement sortir des entailles. Egalement la lèvre 53 qui est obtenue, au cours de la seconde étape d'estampage, à la fin de l'estampage de l'arête de coupe, est beaucoup plus petite et exige un travail de rectification beaucoup plus réduit. Alors que, dans le cas du procédé suivant la demande de brevet allemand P 32 08 270.3-23, les zones 27 et 30 représentées sur les figures 9 et 10 doivent être éliminées par rectification, il en est de même, dans le cas du procédé suivant l'invention, uniquement en ce qui concerne les lèvres 39 et 53. Cependant le coût d'une seconde étape d'estampage ne représente qu'une partie de celui d'un processus de rectification et ce coût est réduit, du fait de la faible quantité de matière qui, suivant la forme de la lame et la force de celle-ci, va de 4 à 6%. Avec un outil double ou un outil en série, au moyen duquel les deux étapes d'estampage sont exécutées au cours d'une même course, le coût du

processus d'estampage additionnel disparaît totalement.

Claims

REVENDICATIONS

1.- Lame de couteau pour des dispositifs de fauchage de moissonneuses, dont le biseau de coupe présente deux zones (2,3) ayant des pentes différentes par rapport au plan de la lame, caractérisée en ce que les zones individuelles (2,3) sont formées par estampage sans enlèvement de copeaux et un palier (1) est prévu entre la zone (3) formée du côté de l'arête de coupe et la zone (2) s'étendant jusqu'à la surface

supérieure de la lame.

2.- Lame de couteau suivant la revendication 1 caractérisée en ce que la zone (3) s'étendant jusqu'à l'arête de coupe forme un angle plus grand, par rapport au plan de la lame, que la zone (2) s'étendant jusqu'à la surface

supérieure de la lame.

3.- Lame de couteau suivant la revendication 1 caractérisée en ce que la zone (3) s'étendant jusqu'à l'arête

de coupe présente des entailles.

4.- Lame de couteau suivant la revendication 1 caractérisée en ce que la zone (2) s'étendant jusqu'à la surface supérieure de la lame est lisse, sans présenter d'entailles.

5.- Lame de couteau suivant l'une quelconque des

revendications 1 à 4 caractérisée en ce que le palier (1) est

parallèle au plan de la lame.

6.- Procédé de fabrication de biseaux de coupe de lames de couteau pour des dispositifs de fauchage, lesquels sont constitués de deux zones formant des angles d'incidence différents par rapport au plan de la lame, caractérisé en ce qu'au cours d'une première étape d'estampage on forme, dans une ébauche de la lame, parallèlement à son arête de coupe prévue, la zone (35) du biseau de coupe s'étendant jusqu'à la surface supérieure de la lame, et au cours d'une étape d'estampage suivante on forme la zone (36) s'étendant jusqu'à l'arête de coupe, et ensuite on supprime par rectification la partie, résultant de l'estampage, faisant saillie endessous

de la surface inférieure de la lame.

7.- Procédé suivant la revendication 6 caractérisé en ce qu'au cours de la première étape d'estampage, on forme dans l'ébauche, par pressage, parallèlement à l'arête de coupe prévue, une gorge (43) en forme de coin dont un flanc (45) forme la zone s'étendant jusqu'à la surface supérieure de la lame, et au cours d'une seconde étape d'estampage on déforme la lèvre (46), s'étendant librement, de la gorge en forme de coin (43) pour former la zone (48) du biseau de

coupe.

8.- Procédé suivant l'une quelconque des

revendications 6 et 7 caractérisé en ce qu'en même temps qu'a

lieu le processus d'estampage donnant la forme on crée par pressage des entailles dans la zone (3,48) dirigée vers

l'arête de coupe.

9.- Procédé suivant l'une quelconque des

revendications 6 à 8 caractérisé en ce qu'au cours d'un

processus d'estampage postérieur on forme par pressage des

entailles dans la zone (36,48) formant l'arête de coupe.

10.- Procédé suivant l'une quelconque des

revendications 6 à 9 caractérisé en ce qu'on forme la zone

(36,48) du biseau de coupe qui est dirigée vers l'arête de coupe avec un angle, par rapport au plan de la lame, qui est plus grand que celui de la zone (35,45) formée au cours de la

première étape d'estampage.

11.- Procédé suivant l'une quelconque des

revendications 6 à 10 caractérisé en ce qu'entre les zones

(35,36;45,48) on forme un palier (51) sensiblement parallèle

au plan de la lame.