FR2645519A1 - Cabestan a auto-maintien a entrainement differentiel de la tete d'auto-maintien - Google Patents

Abstract

Le cabestan à auto-maintien à entraînement différentiel de la tête d'auto-maintien, comprend au moins un socle fixe 18, 19 supportant un tambour 1 et une tête d'auto-maintien 24 montés de manière à pouvoir tourner sur le support 18, 19 en étant entraînés en rotation à partir d'un arbre vertical central d'entrée 5, la tête d'auto-maintien 24 comprenant une mâchoire conique inférieure 25 et une mâchoire conique supérieure 26 fixes l'une par rapport à l'autre et entraînées en rotation à l'aide d'un réducteur différentiel qui répartit le couple reçu de l'arbre d'entrée 5 après amplification, de façon inégale entre le tambour 1 qui reçoit un couple plus important et la tête d'auto-maintien 24 qui reçoit un couple plus faible, en permettant ainsi un ajustement automatique de la vitesse de rotation de la tête 24 en fonction du diamètre et de la nature du cordage utilisé. Le même cabestan peut ainsi être utilisé de façon efficace, notamment sur des bateaux, avec des câbles ou cordages de types différents.

Description

Cabestan suto-maintien 9 entraSne ent differsntiel
de la téte d'auto-aintien
La présente invention a pour objet un cabestan à auto-maintien å antrainement différentiel de la téte d'auto-maintien, comprenant au moins un socle fixe supportant un tambour et une tête d'auto-maintien montés de manière à pouvoir tourner sur le support en étant entraînés en rotation à partir d'un arbre vertical central d'entrée, la tête d'auto-maintien comprenant une mâchoire conique inférieure présentant une première face conique de travail et une mâchoire conique supérieure présentant une seconde face conique de travail munie de dents en relief.

On connaît déjà des cabestans à auto-maintien, encore dénommés "winch" du type "self-tailing", utilisés notamment sur des voiliers, et permettant de maintenir tendu un câble ou cordage pendant qu'il s'enroule sur le tambour du cabestan. De tels cabestans permettent à l'utilisateur d'exercer une manoeuvre à l'aide d'une seule main.

Les cabestans à auto-maintien comprennent souvent une poulie crantée à gorge en V disposée à la partie supérieure du tambour. Un tel type de cabestan n'est toutefois adapté qu'à un diamètre de câble donné ou à une nature de fibre donnée, sinon les forces de traction exercées sur la partie de câble située sur la poulie et la partie de câble située sur le tambour deviennent très différentes et ne permettent pas un fonctionnement sOr et sans à-coups. Par suite, il est nécessaire, notamment sur un voilier, de disposer d'un grand nombre de cabestans de tailles différentes adaptés aux différents diamètres des différents cordages ou écoutes utilisés sur le bateau.

Par ailleurs, les cabestans connus sont souvent d'un maniement peu commode du fait d'une démultiplication insuffisante de la cinématique d'entraînement du cabestan.

La présente invention vise à remédier aux inconvénients précités et notamment à permettre à un grand nombre de câbles ou cordages différents par leur taille ou leur nature de passer avec un fonctionnement sûr et efficace et sans usure anormale sur un même type de cabestan, de façon à réduire, en particulier sur un bateau, le nombre de cabestans nécessaires.

L'invention a ainsi pour objet un cabestan muni d'une tête automatique assurant l'auto-maintien d'un cordage et permettant l'utilisation sans réglage particulier d'une grande variété de cordages présentant des diamètres différents pouvant varier dans une grande plage de valeurs.

L'invention a encore pour objet un cabestan dont la commodité d'utilisation est améliorée et qui peut être appliqué à des cordages de grande section grâce à une cinématique assurant une grande démultiplication et un choix de divers rapports de vitesse sous un faible volume.

L'invention vise encore à réaliser un cabestan dont la pose soit facilitée, qui présente un aspect extérieur simplifié et qui diminue les frottements et l'usure provoqués au passage d'un cordage du tambour à la tete d'auto-maintien.

Ces buts sont atteints grâce à un cabestan à auto-maintien du type défini en tête de la description, caractérisé en ce que la mâchoire conique inférieure et la mâchoire conique supérieure sont fixes l'une par rapport à l'autre et sont entraînées en rotation à l'aide d'un réducteur différentiel qui répartit le couple reçu de l'arbre d'entrée après amplification, de façon inégale entre le tambour qui reçoit un couple plus important et la tête d'auto-maintien qui reçoit un couple plus faible, en permettant ainsi un ajustement automatique de la vitesse de rotation de la tête en fonction du diamètre et de la nature du cordage utilisé.

Selon un premier mode de réalisation, le réducteur différentiel comprend un planétaire en forme de cloche prolongé vers le haut par un arbre creux d'entraînement de la tête d'auto-maintien, des satellites montés entre le planétaire et un pignon central entraîné par l'arbre vertical central d'entrée, un porte-satellites disposé sous les satellites et entraînant par l'intermédiaire de cliquets des pignons d'éloignement coopérant avec une couronne dentée formée à la partie inférieure du tambour, des cliquets empêchant la rotation en sens inverse du planétaire, pour former un train épicycloidal entraînant de façon différentielle le tambour et la tete d'auto-maintien lorsque l'arbre d'entrée est tourné dans un premier sens de rotation, et des cliquets pour relier directement l'arbre d'entrée à la tête d'auto-maintien et à l'arbre creux -prolongeant le planétaire lorsque l'arbre d'entrée est tourné dans un second sens de rotation.

Selon un autre mode de réalisation possible, le réducteur différentiel est constitué par un système différentiel à deux vitesses par inversion du sens de rotation de l'arbre d'entrée et comprend un pignon central solidaire de l'arbre principal d'entrée, un porte-satellite monté libre en rotation autour de l'arbre d'entrée et muni d'une couronne dentée extérieure pour entraîner le tambour par l'intermédiaire de pignons d'éloignement coopérant avec une couronne dentée intérieure formée à la partie inférieure du tambour, des satellites montés en rotation dans le porte-satellite et présentant chacun un premier pignon recevant le mouvement du pignon d'entrée et un second pignon engrenant sur un premier planétaire central à denture extérieure et sur un second planétaire à denture intérieure, les premier et second planétaires tournant en sens inverse et dans un sens dépendant du sens de rotation de l'arbre d'entrée , lesdits premier et second planétaires étant reliés à l'arbre d'entraînement de la tête d'auto-maintien respectivement par des cliquets pour entraîner l'arbre d'entraînement toujours dans le même sens de rotation, quel que soit le sens de rotation de l'arbre d'entrée, mais avec deux rapports de réduction différents selon le sens de rotation de l'arbre d'entrée.

Selon une caractéristique avantageuse, le cabestan selon l'invention comprend un système d'introduction du cordage dans la tête d'auto-maintien comprenant un séparateur fixe, en forme de couronne, disposé entre la tête d'auto-maintien et le tambour et présentant une fenêtre de passage direct du cordage du tambour vers la tête où le cordage s enroule entre les mâchoires sur un diamètre inférieur à celui du tambour.

Dans ce cas, un éjecteur pour le cordage peut être disposé radialement par rapport à la tête en étant -solidaire du séparateur fixe.

Avantageusement, le cabestan selon l'invention comprend en outre un dispositif d'embrayage direct de l'extrémité supérieure de l'arbre d'entrée sur la mâchoire conique supérieure de la tête d'auto-maintien.

A titre d'exemple, ledit dispositif d'embrayage direct comprend une bague mobile montée libre en rotation autour de l'arbre d'entrée au-dessus de la mâchoire conique supérieure et coopérant avec un ressort de rappel interposé entre ladite mâchoire supérieure et la bague mobile , la bague mobile comporte des alvéoles dans lesquelles des galets peuvent venir se loger partiellement, la mâchoire conique supérieure comporte en sa partie supérieure une couronne dans laquelle sont ménagées des fentes de guidage pour lesdits galets et la partie supérieure de l'arbre d'entrée comprend des alvéoles dans lesquels peuvent se loger partiellement lesdits galets, de telle sorte que dans une première position débrayée les galets dégagent complètement les alvéoles ménagées dans l'extrémité de l'arbre d'entrée tandis que dans une seconde position d'entraînement direct de la tête par l'arbre d'entrée les galets assurent une solidarisation en rotation de l'extrémité de l'arbre d'entrée avec la bague et la mâchoire conique supérieure.

Selon un autre aspect de l'invention, les mâchoires coniques inférieure et supérieure de la tête d'auto-maintien sont séparées l'une de l'autre par une entretoise en matière plastique isolante qui évite un contact direct des deux mâchoires entre elles et joue en outre le rôle de palier supérieur de guidage pour l'arbre principal d'entrée. Ceci conduit à éviter notamment des effets de corrosion électrochimique.

La mâchoire conique inférieure peut être guidée en rotation par un roulement constitué de billes libres en matière plastique haute résistance qui roulent dans des chemins réalisés directement dans ladite mâchoire inférieure et le séparateur fixe.

Afin d'éviter tout démontage même partiel du cabestan pour sa fixation, le cabestan comprend en outre une embase de fixation rapide du cabestan sur son support d'utilisation, ladite embase étant munie de griffes à enclenchement rapide coopérant avec la partie inférieure du socle du cabestan.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante de modes particuliers de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples, en référence aux dessins annexés sur lesquels
- la figure 1 est une vqe générale en élévation avec demi-coupe axiale d'un cabestan à auto-maintien selon un premier mode de réalisation de l'invention, qui met en oeuvre un système différentiel à deux vitesses pour l'entraînement en rotation de la tête et du tambour du cabestan,
- la figure 2 est une coupe selon la ligne II-II de la figure 1 montrant un dispositif d'embrayage direct de l'arbre d'entrée du cabestan sur une mâchoire de la tête d'auto-maintien du cabestan,
- la figure 3 est une coupe selon la ligne III-III de la figure 1 montrant un système d'introduction du cordage dans la tête d'auto-maintien à l'aide d'un séparateur fixe et d'éjection du cordage hors de la tête d'auto-maintien à l'aide d'un éjecteur solidaire du séparateur,
- la figure 4 est une section selon la ligne IV-IV de la figure 1 montrant la mise en oeuvre de cliquets anti-retour afin d'éviter tout recul intempestif de la tête,
- la figure 5 est une demi-coupe selon la ligne V-V de la figure 1 montrant la forme de la mâchoire supérieure dentée de la tête d'auto-maintien,
- la figure 6 est une section selon la ligne VI-VI de la figure 1, montrant un détail de réalisation d'une cinématique à structure épicycloîdale, avec deux planétaires coopérant avec des cliquets,
- la figure 7 est une section selon la ligne VII-VII de la figure 1, montrant un autre détail de réalisation de la cinématique à structure épicycloidale selon le premier mode de réalisation de la figures, montrant en particulier d'autres cliquets interposés entre le socle et le tambour,
- la figure 8 est une section selon la ligne VIII-VIII de la figure 1, montrant encore un autre détail de réalisation de la cinématique à structure épicycloidale selon le mode de réalisation de la figure 1, montrant en particulier l'axe des satellites et un porte-satellite coopérant avec des pignons d'éloignement engrenant dans la couronne dentée du tambour,
- la figure 9 est une coupe selon la ligne IX-IX de la figure 1, montrant un dispositif de fixation rapide du cabestan sur le pont d'un bateau ou autre support d'utilisation,
- la figure 10 est une vue générale en coupe axiale d'un cabestan à auto-maintien selon un second mode de réalisation de l'invention, qui met en oeuvre un système différeniel simplifié pour l'entraînement en rotation de la tête et o tambour du cabestan et,
- la figure 11 est une demi-coupe selon la ligne XI-XI de la figure 10 montrant un détail de réalisation de la cinématique du cabestan de la figure 10.

On décrira d'abord en référence aux figures 1 à 9 un cabestan à auto-maintien selon-un premier mode de réalisation de l'invention.

Sur la figure 1, on voit un tambour 1 entraîné en rotation par l'intermédiaire d'une couronne dentée 2, actionnée elle-même par trois pignons d'éloignement 3.

Ces pignons 3 engrènent sur un pignon 4 qui tourne autour de l'arbre principal 5. Ce pignon 4 assure la fonction de porte-satellite. En effet, par l'intermédiaire de paliers à aiguille 6 ou d'autres paliers à roulement d'un type connu, il assure le guidage de trois satellites 7 constitués par un axe 70 dont l'extrémité supérieure reçoit une denture d'engrenage 9 - et dont l'extrémité inférieure reçoit un pignon 10 solidaire en rotation par l'intermédiaire d'une goupille 11. Ces pignons 10 engrènent sur un pignon central 14 solidaire de l'arbre principal 5 (figures 1 et 7 à 9).

Les pignons 9 engrènent d'un cté sur un planétaire central 12 et de l'autre sur un planétaire à denture intérieure 13.

Les planétaires 12 et 13 tournent en sens inverse, et dans un sens dépendant du sens de rotation de l'arbre d'entrée 5.

Ils sont reliés à l'arbre d'entraînement 15 de la tête par des cliquets 16 et 17 (figure 6). Les cliquets 16 et 17 ont pour but d'entraîner l'arbre 15 toujours dans le même sens horaire quel que soit le sens de rotation de l'arbre 5. Dans le mode de réalisation illustré sur les dessins, l'arbre 15 est donc entraîné par le planétaire 12 lorsque l'arbre 5 tourne dans le sens horaire eti par le planétaire 13 quand il tourne en sens inverse. Cette disposition procure deux rapports de réduction différents suivant le sens de rotation de l'arbre d'entrée.

L'effet d'entraînement différentiel de la tête d'auto-maintien 24 et du tambour 1 est obtenu grâce aux deux sorties du réducteur épicycloidal, l'une par les planétaires 12 ou 13 et l'autre par le pignon 4 porte-satellite.

Le couple transmis par l'arbre 5 est réparti entre le tambour 1 et la tête 24 de manière à être plus important sur le tambour 1 que sur la tête 24. Ce résultat est obtenu par un choix convenable du nombre de dents des différents engrenages.

A titre d'exemple, on peut choisir les nombres de dents suivants :
- pignon 14 = 9 dents
- pignon 10 = 18 dents
- pignon 9 = 9 dents
- planétaire 12 = 18 dents
- planétaire 13 = 36 dents
L'ensemble du mécanisme est monté dans un socle en deux parties 18 et 19 qui supportent les axes 20 des pignons d'éloignement 3. Ces derniers peuvent être montés sur des roulements à aiguille 21 ou d'autres paliers d'un type connu.

Les planétaires 12 et 13 sont montés flottants avec jeu sur les satellites 7 et il se produit un autocentrage de ces éléments autour des satellites, la transmission du couple s'effectuant par les cliquets 16, 17. Ceci contribue à simplifier le système en évitant la mise en oeuvre de paliers et en supprimant ainsi des problèmes de frottement et de graissage.

Le porte-satellite 4 est lui-même monté flottant de la même manière dans les trois pignons d'éloignement 3, ce centrage étant lui-même complété par les trois pignons satellites 10 qui tournent autour du pignon central 14. Ceci évite là encore des problèmes de mise en oeuvre de paliers et de graissage et permet d'améliorer le rendement et la fiabilité du système.

Le tambour 1 tourne sur un roulement 22 centré sur le socle 18; il est positionné verticalement par deux butées à aiguilles ou à billes 23 et 53.

La tête d'auto-maintien est constituée par deux machoires principales circulaires 25 et 26. Ces dernières cnt des faces coniques placées face à face 250 et 260. La face inférieure 250 peut être revêtue d'un moletage pour augmenter ,'adhérence du cordage et la face supérieure 260 est munie d'un système connu de dents en relief 27 présentant une forme générale en développante de cercle (figure 5).

Le cordage à entraîner, ou écoute, passe directement du tambour 1 sur lequel il est prélablement enroulé, dans l'espace compris entre les deux mâchoires circulaires 25 et 26, à travers une fenêtre 28 ouverte dans un séparateur fixe 29 (figure 3).

L'écoute s'enroule entre les mâchoires sur un petit diamètre si elle est elle-même de faible diamètre ou sur un plus grand diamètre si elle présente elle-même un diamètre important.

L'effet de serrage nécessaire à l'entraînement du cordage est automatiquement produit par la forme conique des mâchoires 25, 26.

Le système différentiel d'entraînement communique automatiquement à la tête 24 la bonne vitesse de rotation pour compenser les différences de diamètres d'enroulement de l'écoute évitant ainsi toute dégradation de cette dernière.

Les mâchoires 25 et 26 sont fixées à l'extrémité de l'arbre 15 par des vis 30 emprisonnant entre elles une entretoise 31, réalisée de préférence en matériaux plastiquas isolants.

L'entretoise .31 assure la fonction de palier supérieur de guidage pour l'arbre principal 5 et évite un contact direct des deux mâchoires 25 et 26 permettant d'éviter des effets de corrosion électrochimique, sous réserva que les vis de liaison soient elles-mêmes isolées électriquement.

La mâchoire 25 est guidée en rotation par un roulement à bille 32 constitué par exemple par des billes libres en matière plastique haute résistance qui roulant dans des chemins réalisés directement dans la mâchoire 25 et le séparateur 29 (figures 1 et 4). Ce roulement 32 est de préférence de grand diamètre afin d'accroître la stabilité de la tête.

Le séparateur 29 en forme de couronne présente une partie centrale permettant une fixation sur le socle 18 à l'aide de vis 80 et pouvant servir de logement pour la butée 23 de positionnement vertical du tambour 1.

Comme on peut le voir sur la figure 1, la tête d'auto-maintien 24 et l'arbre creux 15 d'entraînement de celle-ci peuvent tourner avec un minimum de frottements grâce à la mise en oeuvre du roulement de grand diamètre 32 entre la mâchoire 25 et le séparateur fixe 29 et d'un palier lisse en matière plastique 69 interposé entre le socle 18 et 11 arbre creux 15 à la partie inférieure de ce dernier située au-dessus des planétaires 12, 13.

Après un trajet angulaire suffisant entre les mâchoires, le cordage est extrait par un éjecteur 54 fixe sur le séparateur 29 (figures 1 et 3) et non pas sur un bras supérieur comme dans les solutions connues. Cette disposition permet de libérer l'axe supérieur de la tête 24, d'où la possibilité d'adjoindre facilement une commande d'embrayage direct de la tête 24 sur l'arbre de commande 5.

Ce dernier système est constitué par une bague de manoeuvre 33 montée en rotation sur la mâchoire supérieure 26.

Comme indiqué sur la figure 2 cette bague 33 comporte des alvéoles 34 dans lesquelles des galets 35 peuvent se loger partiellement. La mâchoire 26 comporte à sa partie supérieure une couronne 36 dans laquelle sont aménagées des fentes de guidage 37 pour les galets.

Dans la partie supérieure 39 de l'arbre d'entrée 5 sont taillées des alvéoles 38 dans lesquelles peuvent se loger partiellement les galets 35. Un ressort 40 s'appuie à une de ses extrémités sur la mâchoire 26 et à l'autre sur la bague 33, de manière à toujours ramener cette dernière en avant (sens horaire). Sous l'effet du ressort 40, les alvéoles 34 viennent se placer en butée sur les galets 35 en présentant leur partie la plus dégagée 41 qui permet au galet de reculer en dégageant complètement l'alvéole 38 aménagée dans l'extrémité 39 de l'arbre de commande. Ce dernier peut alors tourner librement dans les deux sens sans entraîner la tête 24.

Si on freine manuellement la bague 33, cette dernière recule par rapport à la mâchoire 26. Le galet 35 est alors chassé vers l'arbre 39 et pénètre dans ce dernier dès qu'une alvéole 38 se présente. Dans ce cas, la bague 33 recule complèterent et vient bloquer le galet 35 en position enfoncée par sa partie étroite 34.

L'arbre 39 entraîne alors directement la tête dans le sens horaire.

Pour débrayer, il suffit de libérer la bague 33 et d'effectuer un léger mouvement arrière de l'arbre 39. Le ressort 40 ramène la bague 33 vers l'avant, les galets 35 sont libérés et reculent dans leur logement 41 débrayant ainsi l'arbre 39 de la tête 24.

Afin d'éviter tout recul intempestif de la tête et du tambour, des cliquets anti-retour d'un type connu sont placés d'une part (référence 42) entre la mâchoire 25 et le séparateur fixe 29 dans lequel est taillée une couronne dentée 45 et d'autre part (référence 43) entre le socle 18 et le tambour 1 dans lequel est taillée une couronne dentée appropriée 44 (figures 4 et 7).

Pour faciliter le montage du cabestan sur son support d'utilisation, une embase de fixation 46 retient la partie inférieure du socle 19 par un système classique de griffes 47, 48.

Une vis antivol 49 peut être mise en place par l'intérieur du support pour empêcher une rotation du cabestan par rapport à l'embase et un retrait non autorisé de celui-ci.

L'embase de fixation est mise en place à poste fixe sur le support d'utilisation, tel que le pont d'un bateau, et le cabestan peut ensuite s'enclencher rapidement, sans démontage de ses éléments, sur l'embase 46, grâce au système à griffes 47, 48 destiné à retenir la partie inférieure du socle 19 (figures 1 et 9).

On décrira maintenant en référence aux figures 10 et 11 un deuxième mode de réalisation de l'invention concernant un cabestan à entraînement différentiel dans une version simplifiée qui utilise un différentiel simple, à une seule vitesse.

Ce différentiel simple comprend essentiellement un planétaire 158, des satellites 152 et un pignon central 151 entraîné par l'arbre de commande 105.

Le porte-satellite 157 entraîne les pignons d'éloignement 156 par l'intermédiaire de cliquets 159. Des cliquets 154 empêchent la rotation en sens inverse du planétaire 158. Le planétaire 158 entraîne la tête 124 par l'intermédiaire de cliquets et d'organes de liaison traditionnels. Des cliquets 162 relient directement l'arbre d'entrée 105 à la tête 124 lorsque l'on tourne cet arbre dans le sens horaire (figure 11). Lorsque l'arbre 105 est tourné dans le sens inverse, le train épicycloidal entre en jeu et entraîne de façon différentielle le tambour 101 et la tête 124.

Sur les figure 10 et 11, les éléments du cabestan semblables à des éléments correspondants du cabestan selon le mode de réalisation des figures 1à 9 portent les numéros de référence des éléments du cabestan des figures I à 9 avec simplement l'adjonction du nombre 100.

Claims (10)

Revendications

1. Cabestan à auto-maintien à entraînement différentiel de la tête d'auto-maintien, comprenant au moins un socle fixe (18, 19; 118, 119) supportant un tambour (1; 101) et une tête d'auto-maintien (24; 124) montés de manière à pouvoir tourner sur le support (18, 19; 118, 119) en étant entraînés en rotation à partir d'un arbre vertical central entrée (5; 105), la tête d'auto-maintien (24; 124) comprenant une mâchoire conique inférieure (25; 125) présentant une première face conique de travail (250) et une mâchoire conique supérieure (26; 126) présentant une seconde face conique de travail (260) munie de dents en relief (27), caractérisé en ce que la mâchoire conique inférieure (25; 125) et la mâchoire conique supérieure (26; 126) sont fixes l'une par rapport à l'autre et sont entraînées en rotation à l'aide d'un réducteur différentiel qui répartit le couple reçu de l'arbre d'entrée (5; 105) après amplification, de façon inéc De entre le tambour (1; 101) qui reçoit un couple plus importai et la tête d'auto-maintien (24; 124) qui reçoit un couple plus faible, en permettant ainsi un ajustement automatique de la vitesse de rotation de la tête (24; 124) en fonction du diamètre et de la nature du cordage utilisé.

2. Cabestan selon la revendication 1, caractérisé en ce que le réducteur différentiel comprend un planétaire (158) en forme de cloche prolongé vers le haut par un arbre creux (115) d'entraînement de la tête d'auto-maintien (124), des satellites (152) montés entre le planétaire (158) et un pignon central (151) entraîné par l'arbre vertical central d'entrée (105), un porte-satellites (157) disposé sous les satellites (152) et entraînant par l'intermédiaire de cliquets (159) des pignons d'éloignement (156) coopérant avec une couronne dentée (102) formée à la partie inférieure du tambour (101), des cliquets (154) empêchant la rotation en sens inverse du planétaire (15B), pour former un train épicycloldal entraînant de façon différentielle le tambour (lOl) et la tête d'auto-maintien (124) lorsque l'arbre d'entrée (105) est tourné dans un premier sens de rotation, et des cliquets (162) pour relier directement l'arbre d'entrée (105) à la tête d'auto-maintien (124) et à l'arbre creux (115) prolongeant le planétaire (158) lorsque l'arbre d'entrée (105) est tourné dans un second sens de rotation.

3. Cabestan selon la revendication 1, caractérisé en ce que le réducteur différentiel est constitué par un système différentiel à deux vitesses par inversion du sens de rotation de l'arbre d'entrée (5) et comprend un pignon central (14) solidaire de l'arbre principal d'entrée (5), un porte-satellite (4) monté libre en rotation autour de l'arbre d'entrée (5) et muni d'une couronne dentée extérieure pour entraîner le tambour (1) par l'intermédiaire de pignons d'éloignement (3) coopérant avec une couronne dentée (2) intérieure formée à la partie inférieure du tambour (1), des satellites (7) montés en rotation dans le portesatellite (4) et présentant chacun un premier pignon (10) recevant le mouvement du pignon d'entrée (14) et un second pignon (9) engrenant sur un premier planétaire central (12) à denture extérieure et sur un second planétaire (13) à denture intérieure, les premier et second planétaires (12, 13) tournant en sens inverse et dans un sens dépendant du sens de rotation de l'arbre d'entrée (5), lesdits premier et second planétaires (12, 13) étant reliés à l'arbre (15) d'entraînement de la tête d'auto-maintien (24) respectivement par des cliquets (16, 17) pour entraîner l'arbre d'entraînement (15) toujours dans le même sens de rotation, quel que soit le sens de rotation de l'arbre d'entrée (5), mais avec deux rapports de réduction différents selon le sens de rotation de l'arbre d'entrée (5).

4. Cabestan selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend un système d'introduction du cordage dans la tête d'auto-maintien (24; 124) comprenant un séparateur fixe (29; 129), en forme de couronne, disposé entre la tête d'auto-maintien (24; 124) et le tambour (1; 101) et présentant une fenêtre (28) de passage direct du cordage du tambour (1; 101) vers la tête (24; 124) où le cordage s'enroule entre les mâchoires (25, 26; 125, 126) sur un diamètre inférieur à celui du tambour (1; 101).

5. Cabestan selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un éjecteur (54) pour le cordage, disposé radialement par rapport à la tête (24; 124) et solidaire du séparateur fixe (29; 129).

6. Cabestan selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un dispositif d'embrayage direct de l'extrémité supérieure (39) de l'arbre d'entrée (5) sur la mâchoire conique supérieure (26) de la tête d'auto-maintien (24).

7. Cabestan selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit dispositif d'embrayage direct comprend une bague mobile (33) montée libre en rotation autour de l'arbre d'entrée (5) au-dessus de la mâchoire conique supérieure (26) et coopérant avec un ressort de rappel (40) interposé entre dite mâchoire supérieure (26) et la bague mobile (33), en ce que la bague mobile (33) comporte des alvéoles (34) dans lesquelles des galets (35) peuvent venir se loger partiellement, en ce que la mâchoire conique supérieure (26) comporte en sa partie supérieure une couronne (36) dans laquelle sont ménagées des fentes de guidage (37) pour lesdits galets (35) et en ce que la partie supérieure (39) de l'arbre d'entrée (5) comprend des alvéoles (38) dans lesquelles peuvent se loger partiellement lesdits galets (35), de telle sorte que dans une première position débrayée les galets (35) dégagent complètement les alvéoles (38) ménagées dans l'extrémité (39) de l'arbre d'entree (5) tandis que dans une seconde position d'entraînement direct de la tête (24) parl'arbre d'entrée (5) les galets (35) assurent une solidarisation en rotation de l'extrémité (39) de l'arbre d'entrée (5) avec la bague (33) et la mâchoire conique supérieure (26).

8. Cabestan selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les mâchoires coniques inférieure (25) et supérieure (26) de la tête d'auto-maintien (24) sont séparées l'une de l'autre par une entretoise (31) en matière plastique isolante qui évite un contact direct des deux mâchoires (25, 26) entre elles et joue en outre le rôle de palier supérieur de guidage pour l'arbre principal d'entrée (5).

9. Cabestan selon la revendication 4, caractérisé en ce que la mâchoire conique inférieure (25; 125) est guidée en rotation par un roulement (32; 132) constitué de billes libres en matière plastique haute résistance qui roulent dans des chemins réalisés directement dans ladite mâchoire inférieure (25; 125) et le séparateur fixe (29; 129).

10. Cabestan selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une embase (46) de fixation rapide du cabestan sur son support d'utilisation, ladite embase (46) étant munie de griffes (47) à enclenchement rapide coopérant avec la partie inférieure (19) du socle du cabestan.