FR2638425A1 - Emballage en carton ou analogue a moyens de verrouillage perfectionnes - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un emballage pour envelopper un ou plusieurs objets, du type constitué par un flan 100 mis en forme avec recouvrement partiel de deux zones d'extrémité 140a, 140b et assemblage à l'aide de dispositifs de verrouillage du type comprenant chacun une patte 200 solidaire de l'une desdites zones 140bet apte à s'engager dans au moins une ouverture 220, 240 formée dans l'autre zone 140a. Selon l'invention, la patte 200 est formée dans la matière de ladite première zone 140b en s'étendant vers l'opposé de son bord libre 142b à partir d'une première ligne de pliage 202 et comporte deux parties 200a, 200b séparées par une seconde ligne de pliage 206; il est prévu dans ladite seconde zone 140a deux ouvertures 220, 240 essentiellement oblongues et parallèles; la patte 200 est insérée vers le bas dans une ouverture 220, en laissant dans la première zone 140b une troisième ouverture 210, tandis que la seconde partie 200b de la patte est repliée vers le haut autour de ladite seconde ligne de pliage 206 et insérée à la fois dans les seconde et troisième ouvertures 240, 210, des moyens 204c, 204d étant prévus pour son ancrage derrière celles-ci.

Description

La présente invention a trait d'une façon générale aux emballages, et

concerne plus précisément un emballage de type fourreau, valisette et analogue pour un ou plusieurs objets

tels que des pots, bouteilles ou autres.

En règle générale, un emballage de ce type est réalisé à partir d'un flan en carton ou analogue replié de manière à former un fourreau entourant le groupe d'objets sur quatre de ses six faces, ou encore une boite ou "valisette" entourant

le groupe d'objets sur ses six faces.

L''emballage est généralement formé en reliant entre elles deux zones d'extrémités opposées du flan, qui vont constituer par exemple la paroi de fond dudit emballage, l'assemblage étant effectué par collage ou par des dispositifs de verrouillage mécaniques, comprenant chacun classiquement une patte solidaire de l'une desdites zones, apte à coopérer avec une ou plusieurs ouvertures formées dans

l'autre zone.

On connaît déjà dans la technique antérieure de très

nombreux dispositifs de verrouillage mécaniques de ce type.

Ils présentent cependant tous au moins l'un des inconvénients suivants: la mise en oeuvre des dispositifs de verrouillage implique un retournement des pattes à environ 180 , ce qui fait qu'au moins une partie de l'envers desdites pattes, qui est généralement constitué de carton nu, est visible de

l'extérieur; ceci nuit à l'esthétique des emballages.

- dans le même esprit, certains dispositifs de verrouillage connus laissent, dans leur position finale, des trous dans la paroi considérée de l'emballage; l'inconvénient

est ici encore de nature esthétique.

- les pattes de verrouillage sont saillantes à partir d'un bord d'extrémité libre du flan; ainsi il est nécessaire d'accroître la longueur de la bande de carton requise pour réaliser un flan; en outre, les espaces vides existant entre les diverses pattes le long d'un même bord du flan signifient une perte substantielle de matière et une région de fragilité du flan qui est difficilement compatible avec les diverses

manipulations dudit flan qui précèdent sa mise en forme.

- les dispositifs de verrouillage autorisent un jeu substantiel entre les deux zones d'extrémité du flan venant en recouvrement mutuel; un tel jeu est désavantageux d'une part en ce qu'il empêche les objets emballés d'être étroitement confinés dans le fourreau, et d'autre part en ce que les dispositifs de verrouillage peuvent être déverrouillés en faisant jouer les diverses parties qui

participent au verrouillage.

- enfin, certains dispositifs connus sont extrêmement complexes à mettre en oeuvre; ils sont donc mal adaptés aux machines d'emballage automatiques destinées aussi bien à mettre le flan en forme qu'à le verrouiller dans sa

configuration finale.

La présente invention vise & pallier ces inconvénients

de la technique antérieure.

A cet effet elle concerne un emballage en carton ou analogue pour envelopper un ou plusieurs objets, du type constitué par un flan mis en forme avec recouvrement au moins partiel de deux zones d'extrémité dudit flan et comportant au moins un dispositif de verrouillage pour assembler lesdites zones d'extrémité, chaque dispositif étant du type comprenant une patte solidaire de l'une desdites zones et apte à s'engager dans au moins une ouverture formée dans l'autre zone, caractérisé en ce que: - la patte est formée dans la matière de ladite première zone en s'étendant vers l'opposé d'un bord d'extrémité libre de ladite zone à partir d'une première ligne de pliage, ladite patte comportant une première partie et une seconde partie séparées par une seconde ligne de pliage, - il est prévu dans ladite seconde zone une première ouverture et une seconde ouverture située entre la première ouverture et le bord d'extrémité libre de ladite zone; - la patte est insérée vers le bas dans ladite première ouverture, en laissant dans la première zone une troisième ouverture, tandis que la seconde partie de ladite patte est repliée vers le haut autour de ladite seconde ligne de pliage et insérée à la fois dans les seconde et troisième ouvertures, dans le prolongement l'une de l'autre, ladite seconde partie comportant des moyens pour s'ancrer derrière

lesdites seconde et troisième ouvertures.

Des aspects préférés de l'emballage selon l'invention sont les suivants: * les deux lignes de pliage associées à chaque patte sont parallèles au bord d'extrémité libre de ladite première zone du flan; * la première partie de chaque patte est de forme essentiellement trapézoïdale et se retrécit de la première ligne de pliage vers la seconde ligne de pliage; * la longueur de la première ligne de pliage est inférieure ou égale à la longueur d'un bord essentiellement droit de la première ouverture, le plus proche de la seconde ouverture; * la seconde partie de chaque patte présente un contour comprenant deux segments droits fortement divergents à partir de la région des deux extrémités de la seconde ligne de pliage et un segment convexe joignant les extrémités desdits segments droits, ces derniers constituant lesdits moyens d'ancrage; * les moyens d'ancrage comprennent un élargissement de ladite seconde partie de la patte au voisinage de la seconde ligne de pliage, et la seconde et la troisième ouvertures sont prolongées latéralement par des entailles permettant le passage de la seconde partie de la patte dans lesdites ouvertures; * lesdites entailles sont inclinées par rapport au plan de la seconde partie de la patte; * ladite seconde ouverture présente au moins localement une longueur maximale sensiblement égale à la longueur de la seconde ligne de pliage; * la distance entre un bord droit de la première ouverture, le plus proche de la seconde ouverture, et la région de longueur maximale de ladite seconde ouverture est sensiblement égale à la dimension de la première partie de la patte entre les deux lignes de pliage; * chaque seconde ouverture se retrécit vers chacune de ses extrémités; * chaque dispositif de verrouillage comporte en outre, en saillie à partir du bord d'extrémité de la seconde zone au droit des deux ouvertures respectives, une languette qui est insérée derrière un bord de la troisième ouverture qui est opposé à la première ligne de pliage; * la distance entre le bord d'extrémité de ladite seconde zone et le bord de la première ouverture le plus proche de celui-ci est sensiblement égale à la dimension totale de la patte entre la première ligne de pliage et son extrémité libre; * ladite extrémité opposée de la patte est constituée par un segment de droite sensiblement parallèle à la première ligne de pliage; * les moyens d'ancrage sont constitués par deux décrochements vers l'extérieur formés dans la seconde partie de la patte à une distance de la seconde ligne de pliage sensiblement égale à l'épaisseur cumulée des première et secondes zones du flan; * les deux zones d'extrémité du flan définissent conjointement la paroi de fond de l'emballage; et * la seconde partie de chaque patte s'étend essentiellement perpendiculairement & ladite paroi de fond

dans une cavité définie par le ou les objets emballés.

D'autres aspects, buts et avantages de la présente

invention apparaîtront mieux à la lecture de la description

détaillée suivante de formes de réalisation préférées de celle-ci, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels: la figure 1 est une vue en plan d'un flan pour emballage selon une première forme de réalisation de base de la présente invention; la figure 2 est une vue en perspective du flan de la figure 1, prépositionné pour sa conformation en un fourreau; la figure 3 est une vue en perpective du flan des figures 1 et 2 en cours de conformation; les figures 4a, 4b et 4c illustrent en coupe transversale trois étapes de la mise en oeuvre d'un dispositif de verrouillage prévu sur le flan des figures 1 à 3, pour réaliser le fourreau fermé sur lui-même; la figure 5 est une vue en plan du dispositif de verrouillage des figures 4a à 4c, dans sa position finale; la figure 6 est une vue en élévation du dispositif de la figure 5; la figure 7 est une vue en plan d'un flan pour un emballage selon une seconde forme de réalisation de base de la présente invention; les figures 8a, 8b, 8c et 8d illustrent, en coupe transversale, quatre étapes de la mise en oeuvre d'un dispositif de verrouillage prévu sur le flan de la figure 7; et la figure 9 est une vue en plan du dispositif de

verrouillage des figures 8a & 8d dans sa position finale.

On va décrire ci-dessous des exemples de réalisation de l'invention en liaison avec des emballages de type fourreau. Mais il est bien entendu que l'invention s'applique également au verrouillage d'emballages de type bottes

fermées, valisettes et analogues.

En référence tout d'abord aux figures 1 à 3, un flan destiné à constituer un fourreau pour l'emballage d'un ennsemble d'objets groupés, tels que des récipients pour produits alimentaires, par exemple bottes, pots ou bouteilles, est de contour général rectangulaire et comprend de l'intérieur vers l'extérieur une zone de face supérieure

, deux zones de faces latérales 120, 130 et deux demi-

zones de fond 140a et 140b conçues pour être reliées entre elles au voisinage des bords d'extrémité libre (en haut et en bas sur la figure 1) du flan, lorsque ce dernier est replié sur lui-même pour former un fourreau. Ces diverses zones sont séparées par des lignes de pliage, respectivement 112, 113,

124 et 134, comme illustré.

Classiquement, des découpes 150 de forme générale en U aplati sont formées dans la région des lignes de pliage 124 et 134, qui correspondront aux arêtes inférieures du fourreau, pour permettre à celui- ci de s'adapter par déformation à des conditionnements présentant par exemple des contours arrondis ou bombés. Dans le même esprit, 'des évidements (non représentés) pourraient être pratiqués dans les zones de faces latérales 120, 130 au voisinage des découpes 150, pour permettre à ces conditionnements de

déborder légèrement extérieurement par rapport au fourreau.

Un tel flan est équipé d'un certain nombre de dispositifs de verrouillage mécanique conformes & la présente invention, pour relier l'une à l'autre les parties 140a et b. Dans le présent exemple, deux de ces dispositifs sont

prévus côte-à-côte et sont décrits en détail ci-dessous.

Chacun des dispositifs de verrouillage comprend tout d'abord une patte de verrouillage 200 formée dans la matière de la zone 140b du flan. La patte 200 est délimitée tout d'abord par une ligne de pliage 202 formant charnière et s'étendant au voisinage du bord d'extrémité libre 142b de la zone 140b et parallèlement à celle-ci, et par une découpe

complexe 204 décrite en détail ci-dessous.

En outre, une ligne de pliage intermédiaire 206 divise la patte 200 en deux parties 200a, 200b, comme illustré. La première partie 200a, adjacente à la ligne de pliage 202, présente une forme de trapèze, en étant délimitée d'une part par les deux lignes de pliage 202, 206 et d'autre part par deux segments 204a, 204b de la découpe 204, qui convergent l'un vers l'autre à partir des deux extrémités de la ligne de pliage 202, en direction des deux extrémités de la ligne de

pliage 206.

La seconde partie 200b de la patte 200 est délimitée, outre par la ligne de pliage 206, par deux petits segments 204c, 204d de la découpe 204, fortement divergents à partir de ladite ligne, ainsi que par un segment convexe 204e en forme générale de demi-cercle joignant les extrémités desdits segments. Par ailleurs, deux encoches de faible longueur 208a, 208b s'étendent essentiellement latéralement, avec cependant une légère inclinaison, dans la matière de la zone 140b à partir de la découpe 204 dans la région des extrémités de la

ligne de pliage 206.

Chaque dispositif de.verrouillage comporte en outre, dans la zone 140a du flan et en vis-à-vis de la patte respective 200, deux ouvertures 220 et 240 situées à certaine distance l'une de l'autre. Ces ouvertures sont de forme générale oblongue et leurs grands axes sont essentiellement parallèles aux lignes de pliage 202 et 206. L'ouverture 220 la plus éloignée du bord d'extrémité libre 142a de la zone 10140a présente un contour 222 défini par un segment extérieur droit 222a essentiellement parallèle audit bord d'extrémité libre 142a et un segment intérieur 222b légèrement concave, ces deux segments étant réunis par des parties de

raccordement arrondies.

L'autre ouverture 240 est généralement symétrique par rapport à un axe central A et son contour 242 présente deux segments de droite longs 242a, 242b parallèles audit axe et des segments de droite courts 242c à 242f qui, à chaque extrémité, convergent ici en pointe vers l'axe A, toute autre configuration pouvant par ailleurs être adoptée dans cette région. En outre, les segments 242e, 242f qui prolongent le segment 242b se prolongent eux mêmes en des entailles 244a, 244b dans la matière de la zone 140a, à des fins expliquées

plus loin.

En ce qui concerne la géométrie des diverses parties , 220 et 240 de chaque dispositif de verrouillage, et en référence à la partie droite de la figure 1, on peut noter ce qui suit: - la longueur Li de la ligne de pliage 202 est inférieure ou égale à la longueur L2 du segment droit 222a de l'ouverture 220; - la longueur La de la ligne de pliage 206 de la patte est égale ou légèrement inférieure à la longueur L4 de l'ouverture 240 selon son axe central A, c'est-à-dire à sa longueur maximale, tandis que cette dernière longueur L4 est inférieure à la largeur maximale Ls de la seconde partie 200b de la patte 200, c'est à dire à la distance entre les extrémités extérieures des segments 204c, 204d; - la distance Le entre les extrémités extérieures des entailles 244a, 244b est égale à la distance, notée également Le, entre les extrémités libres des entailles 208a, 208b et égale ou légèrement supérieure à ladite largeur maximale La; et - la longueur L7 de la première partie 200a de la patte 200 perpendiculairement & ses lignes de pliage 202, 206 est sensiblement égale à la distance La entre le segment

droit 222a de l'ouverture 220 et l'axe A de l'ouverture 240.

Les autres dimensions des diverses parties de chacun des dispositifs de verrouillage ne sont pas critiques pour le fonctionnement du dispositif de verrouillage, et sont choisies en fonction de considérations de robustesse,

maniabilité, etc...

On a illustré sur la figure 2 la façon dont les deux pattes 200 sont légèrement dégagées du plan du flan, du côté de sa face extérieure (vers le haut sur la figure), par pivotement autour des lignes de pliage 202, avant que le flan

ne soit mis en forme de fourreau.

La figure 3 illustre cette mise en forme, les pattes étant maintenant situées au-dessous de la demi-zone de

fond 140b du fourreau.

Les figures 4a à 4c illustrent la mise en oeuvre de l'un des dispositifs de verrouillage pour l'assemblage rigide et pratiquement inviolable des deux demi-zones de fond 140a,

b, pour former définitivement le fourreau.

Comme on le voit sur la figure 4a, la patte 200 est dégagée de sa zone 140b jusqu'à former un angle substantiel par rapport à celle-ci, angle par exemple voisin de 90 degrés. Les parties marginales des zones de fond 140a, 140b

étant amenées en superposition (la zone 140b étant au-

dessus), la patte 200 est introduite vers le bas dans l'ouverture 220. Puis, comme le montre la figure 4b, la partie 200b de la patte 200 est repliée vers le haut autour de la ligne de pliage 206 (dans ie sens des aiguilles d'une montre sur la figure), les deux parties 200a, 200b faisant maintenant un angle aigu. Les zones 140a, 140b du flan sont alors amenées en contact l'une avec l'autre de telle sorte que les entailles 244a, 244b qui bordent l'ouverture 240 soient superposées avec les entailles 208a, 208b qui bordent l'ouverture 210 qui a été laissée dans la zone 140b lorsque la patte 200 a été pliée comme précité. Dans le même temps, l'extrémité libre arrondie de ladite patte (segment

circulaire 204e) est amenée en vis-à-vis de l'ouverture 240.

Elle y est alors introduite, en poursuivant son chemin dans

l'ouverture 210.

Au cours de cette introduction, les parties latérales de la partie 200b, qui s'étendent au delà des bords de l'ouverture 240, forcent leur passage dans les entailles 244a, 244b, puis dans les entailles 208a, 208b, en se déformant sensiblement élastiquement pour s'adapter à

l'inclinaison de ces dernières.

Au cours de ce mouvement, la partie 200a de la patte pivote autour de la ligne de pliage 202 de manière à

revenir pratiquement dans le plan des zones 140a et 140b.

Une fois que les segments 204c, 204d de la partie 200b de la patte ont entièrement franchi ces deux niveaux d'entailles, l'ensemble de ladite partie peut reprendre sa configuration plane (figures 4c et 5), si bien que lesdits segments 204c, 204d viennent maintenant s'accrocher contre la surface intérieure de la zone de fond 140b bordant

latéralement l'ouverture 210.

Les deux demi-zones de fond 140a, 140b sont ainsi verrouillées l'une à l'autre, pour ainsi donner au flan sa forme finale et permanente de fourreau. De préférence, le flan est mis en forme de fourreau en entourant les pots ou analogues à emballer, et la mise en oeuvre des moyens de verrouillage, telle que décrite ci-dessus effectue à la fois la fermeture du fourreau sur lui-même et l'emprisonnement

essentiellement inviolable des pots dans celui-ci.

On a représenté sur les figures 5 et 6 l'aspect de l'un des dispositifs de verrouillage dans sa position de verrouillage. Sur la figure 6, l'épaisseur des zones 140a,

b du fourreau a été exagérée par souci de clarté.

Les moyens de verrouillage conformes à la présente

invention présentent de nombreux avantages.

Tout d'abord, le fait que la patte 200, par sa partie b, vienne se verrouiller derrière une double épaisseur de la matière du flan confère au verrouillage une grande robustesse. En effet, le déverrouillage impliquerait une déformation simultanée de deux épaisseurs de carton, c'est-à-dire un effort d'arrachement accru par rapport au cas

o une seule épaisseur de matériau serait prévue.

En outre, grâce à la géométrie judicieusement choisie des pattes et des ouvertures associées, les zones 140a et 140b ne peuvent pratiquement pas glisser l'une par rapport à l'autre, ce qpi confère au fourreau une grande stabilité dimensionnelle. Les objets emballés sont ainsi maintenus avec

une plus grande sécurité.

Par ailleurs, les pattes de verrouillage sont formées par prélèvement de matière dans l'une des zones de fond, si bien qu'aucune perte de matière n'est occasionnée, contrairement aux systèmes de l'art antérieur à pattes saillantes. Il est à noter également que la mise en oeuvre des dispositifs de verrouillage ne laisse apparaître nulle part le carton nu de la face intérieure du fourreau. Plus précisément, du fait que les premières parties 200a des pattes 200, dans la position de verrouillage, ne sont pas retournées à 180 autour de leur charnière mais sont au contraire ramenées sensiblement dans le prolongement de la zone 140b, elles ne sont exposées que sur leurs faces extérieures. A cet égard, on peut noter également que les dispositifs de verrouillage conformes à l'invention ne laissent aucun trou ou autre irrégularité de surface dans la paroi de fond terminée de l'emballage. Celle-ci peut donc

présenter un aspect avantageusement homogène.

Enfin l'invention s'avère facile à mettre en oeuvre dans les machines d'emballage automatiques. Plus précisément, les étapes illustrées sur les figures 4a à 4c sont simples et n'impliquent aucune manipulation complexe des divers éléments

et zones du flan qui participent au verrouillage.

Bien entendu, on peut prévoir des dispositifs de verrouillage 200, 220, 240 du type décrit en un nombre et selon une disposition quelconques, le choix étant dicté au cas par cas en fonction des diverses caractéristiques des objets à emballer, des dimensions du flan et du comportement

du matériau utilisé pour celui-ci.

On peut noter en outre que, dans une variante de réalisation, les entailles 244a, 244b et/ou 208a, 208b pourront être omises. Dans ce cas, la partie 200b de la patte pourra franchir les ouvertures 240 et 210 en incurvant substantiellement ses parties latérales, de telle sorte que sa largeur hors-tout soit momentanément inférieure ou égale à

la largeur autorisée par lesdites ouvertures.

Par ailleurs, dans la configuration finale illustrée sur la figure 5, la partie 200a de la patte s'étend sensiblement perpendiculairement au plan des zones 140a et 140b superposées, dans une cavité 310 définie entre deux objets emballés 301, 302, qui consistent par exemple en des pots solidaires les uns des autres par leurs collerettes supérieures. Mais il est bien entendu que, dans le cas o le ou les objets emballés ne comportent ou ne définissent pas ce genre de cavité, la partie 200a de la patte pourra être repliée contre la face intérieure du fond 140 du fourreau, dans un sens ou dans l'autre, sans que les qualités du verrouillage

obtenu ne soient compromises.

On a illustré sur les figures 7 à 9 une variante de réalisation de la présente invention. Sur ces figures, des éléments ou parties identiques ou similaires à ceux des figures précédentes sont désignés par les mêmes numéros de

référence et ne seront pas décrits à nouveau.

3Q Pour ce qui concerne la forme des moyens participant au verrouillage, on peut noter les différences suivantes: - la découpe définissant chaque patte présente, à la place des segments de droite 204c, 204d dirigés en biais, des décrochements vers l'extérieur 204g, 204h parallèles aux lignes de pliage 202 et 206; - le segment circulaire 204e est tronqué dans la région de l'extrémité libre de la patte par un segment droit 204f également parallèle auxdites lignes de pliage; - les ouvertures 220 formées dans la zone 140a sont ici essentiellement rectangulaires, & coins arrondis; - les segments 242a, 242c et 242d de chaque ouverture 240 sont ici remplacés par deux segment droits 242g, 242h définissant un "V" à angle au sommet obtus; et - les segments 242b de chaque ouverture 240 sont remplacés par deux segments droits 242i, 242j définissant

également un "V' à angle au sommet obtus.

Par ailleurs, une différence essentielle entre cette variante de réalisation et la réalisation des figures i à 6 réside en ce que le bord d'extrémité libre 142a de la zone a du flan comporte, en vis-à-vis des ouvertures de chacun des dispositifs de verrouillage, une petite languette en saillie 260 de forme générale triangulaire. Les deux segments de droite 262a, 262b délimitant chaque languette définissent un "V" à angle au sommet obtus. En outre, une entaille 262c s'étend à partir dudit sommet vers l'intérieur de la zone a, perpendiculairement & la direction générale du bord 142a, pour faciliter la déformation de chaque languette,

comme expliqué plus loin.

On peut noter que, de façon avantageuse, la matière utilisée pour ces languettes 260 est prélevée sur le flan immédiatement adjacent au cours de la découpe des flans en succession. On évite ainsi la moindre perte de matière. A cet égard, le bord 142b du flan situé & l'opposé du bord 142a présente deux encoches 144 qui correspondent aux languettes du flan adjacent, ces encoches étant avantageusement masquées par la zone de fond 140a lorsque le flan est mis en forme de fourreau, et n'apportant donc aucun inconvénient d'ordre

esthétique.

Par ailleurs, une caractéristique géométrique essentielle du flan conforme à cette variante réside en ce que la longueur totale Le de chaque patte 200 est sensiblement égale à la distance Lie entre le bord 222a de

l'ouverture 220 et le bord 142a de la zone 140a du flan.

En outre, la distance entre la ligne de pliage 206 de chaque patte et les deux décrochements de verrouillage 204g, 204h est au moins égale au double de l'épaisseur du matériau

du flan.

Les figures 8a à 8d illustrent la mise en oeuvre d'un dispositif de verrouillage conforme à cette variante. Les figures 8a à 8c correspondent pour l'essentiel aux figures 4a à 4c. La figure 8d illustre l'étape finale du processus, selon laquelle la languette 260 est insérée dans l'ouverture 210 laissée par la patte 200 dans la zone 140b du flan, pour venir s'ancrer derrière le bord de ladite ouverture qui est opposé à la ligne de pliage 202 et défini par le segment droit 204f mentionné plus haut. On peut noter ici que la découpe 262c de la languette confère à celle-ci une déformabilité suffisante pour permettre cette opération, exécutée par exemple en exerçant une pression localisée sur la languette. Ceci permet au bord d'extrémité libre de la zone extérieure 140a du fond du fourreau d'être fermement plaqué contre la zone 140b. On évite ainsi tout bâillement entre les deux zones du flan qui, conjointement, définissent

le fond de l'emballage.

La figure 9 illustre un dispositif de verrouillage

selon cette variante dans sa configuration finale.

On peut noter ici que les décrochements 204g, 204h de chaque patte 200 vont conférer à l'assemblage une grande rigidité en ce sens qu'ils ne laissent au-dessous d'eux que l'espace nécessaire pour recevoir les deux couches 140a, 140b du matériau constituant le flan. Bien entendu, on pourra prévoir les languettes 260 en un nombre inférieur, égal ou supérieur à celui des dispositifs de verrouillage. Dans ce dernier cas, la ou les languettes 260 qui ne seront pas situées en vis-à-vis d'un couple d'ouvertures 220, 240 d'un dispositif de verrouillage pourront venir s'ancrer dans des fentes formées dans la zone 140b du flan en des emplacements apropriés. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux deux modes de réalisation décrits ci-dessus et représentés sur les dessins. En particulier, le flan pourra être réalisé en carton ou en tout autre matériau présentant des propriétés similaires, notamment en ayant le minimum d'élasticité nécessaire pour autoriser le verrouillage de la partie 200b

de chaque patte derrière les zones 140a, 140b superposées.

Par ailleurs, il apparaîtra à l'home de l'art que la ligne de pliage 202 de chacune des pattes est facultative. En effet, la partie 200a de chaque patte n'est que temporairement dégagée du plan de la zone de fond 140b, et elle est ramenée sensiblement dans ce plan dès la fin de

1l'opération d'assemblage.

Enfin il est clair qu'un emballage conforme à l'invention pourra présenter toute disposition complémentaire soit de verrouillage du flan sur lui-même, soit de calage des

objets & emballer dans le fourreau.

Claims (18)

REVENDICATIONS

1. Emballage en carton ou analogue pour envelopper un ou plusieurs objets, du type constitué par un flan (100) mis en forme avec recouvrement au moins partiel de deux zones d'extrémité (140a, 140b) dudit flan et comportant au moins un dispositif de verrouillage pour assembler lesdites zones d'extrémité, chaque dispositif étant du type comprenant une patte (200) solidaire de l'une desdites zones (140b) et apte à s'engager dans au moins une ouverture (220, 240) formée dans l'autre zone (140a), caractérisé en ce que: - la patte (200) est formée dans la matière de ladite première zone (140b) en s'étendant vers l'opposé d'un bord d'extrémité libre (142b) de ladite zone à partir d'une première ligne de pliage (202), ladite patte comportant une première partie (200a) et une seconde partie (200b) séparées par une seconde ligne de pliage (206), - il est prévu dans ladite seconde zone (140a) une première ouverture (220) et une seconde ouverture (240) située entre la première ouverture et le bord d'extrémité libre (142a) de ladite zone; - la patte (200) est insérée vers le bas dans ladite première ouverture (220), en laissant dans la première zone (140b) une troisième ouverture (210), tandis que la seconde partie (200b) de ladite patte est repliée vers le haut autour de ladite seconde ligne de pliage (206) et insérée à la fois dans les seconde et troisième ouvertures (240, 210), dans le prolongement l'une de l'autre, ladite seconde partie (200b) comportant des moyens (204c, 204d; 204g, 204h) pour s'ancrer

derrière lesdites seconde et troisième ouvertures.

2. Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux lignes de pliage (202, 206) associées à chaque patte sont parallèles au bord d'extrémité libre (142b)

de ladite première zone (142b) du flan.

3. Emballage selon la revendication 2, caractérisé en ce que la première partie (200a) de chaque patte (200) est de forme essentiellement trapézoïdale et se retrécit de la

première ligne de pliage vers la seconde ligne de pliage.

4. Emballage selon l'une des revendications i à 3,

caractérisé en ce que la longueur (Li) de la première ligne de pliage (202) est inférieure ou égale à la longueur (La) d'un bord essentiellement droit (222a) de la première ouverture (220), le plus proche de la seconde ouverture

(240).

5. Emballage selon l'une des revendications 1 à 4,

caractérisé en ce que la seconde partie (200b) de chaque patte présente un contour comprenant deux segments droits (204c, 204d) fortement divergents à partir de la région des deux extrémités de la seconde ligne de pliage (206) et un segment convexe (204e) joignant les extrémités desdits segments droits, ces derniers constituant lesdits moyens d'ancrage.

6. Emballage selon l'une des revendications 1 à 5,

caractérisé en ce que les moyens d'ancrage (204c, 204d; 204g, 204h) comprennent un élargissement de ladite seconde partie (200b) de la patte au voisinage de la seconde ligne de pliage et en ce que la seconde et la troisième ouvertures (240,'210) sont prolongées latéralement par des entailles (244a, 244b, 208a, 208b) permettant le passage de la seconde partie (200b)

de la patte dans lesdites ouvertures.

7. Emballage selon la revendication 6, caractérisé en ce que lesdites entailles sont inclinées par rapport au plan

de la seconde partie (200b) de la patte.

8. Emballage selon l'une des revendications 1 à 7,

caractérisé en ce que ladite seconde ouverture (240) présente au moins localement une longueur maximale (L4t) sensiblement

égale à la longueur (La) de la seconde ligne de pliage.

9. Emballage selon la revendication 8, caractérisé en ce que la distance (Le) entre un bord droit (222a) de la première ouverture (220) le plus proche de la seconde ouverture, et la région de longueur maximale (A) de ladite seconde ouverture est sensiblement égale à la dimension (L) de la première partie (200a) de la patte entre les deux

lignes de pliage (202, 206).

10. Emballage selon l'une des revendications

précédentes, caractérisé en ce que chaque seconde ouverture

(240) se retrécit vers chacune de ses extrémités.

11. Emballage selon l'une quelconque des

revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque

dispositif de verrouillage comporte en outre, en saillie à partir du bord d'extrémité (142a) de la seconde zone (140a) au droit des deux ouvertures respectives (220, 240), une languette (260) qui est insérée derrière un bord (204f) de la troisième ouverture (210) qui est opposé à la première ligne

de pliage (202).

12. Emballage selon la revendication 11, caractérisé en ce que la distance (Lio) entre le bord d'extrémité (142a) de ladite seconde zone (140a) et le bord (222a) de la première ouverture (220) le plus proche de celui-ci est sensiblement égale à la dimension totale (L.) de la patte (200) entre la première ligne de pliage (202) et son

extrémité opposée.

13. Emballage selon la revendication 12, caractérisé en ce que ladite extrémité opposée de la patte (200) est constituée par un segment de droite (204f) sensiblement

parallèle à la première ligne de pliage (202).

14. Emballage selon l'une des revendications

précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'ancrage sont constitués par deux décrochements vers l'extérieur (204g, 204h) formés dans la seconde partie (200b) de la patte (200) à une distance de la seconde ligne de pliage (206) sensiblement égale à l'épaisseur cumulée des première et

secondes zones (140b, 140a) du flan (100).

15. Emballage selon l'une des revendications

précédentes, caractérisé en ce que les deux zones d'extrémité (140b, 140a) du flan (100) définissent conjointement la paroi

de fond de l'emballage.

16. Emballage selon la revendication 15, caractérisé en ce que la seconde partie (200b) de chaque patte (200) s'étend essentiellement perpendiculairement à ladite paroi de fond dans une cavité (310) définie par le ou les objets

emballés (301, 302).

17. Emballage selon l'une des revendications

précédentes, caractérisé en ce qu''il constitue un fourreau

entourant un groupe d'objets sur quatre de ses six faces..

18. Emballage selon l'une des revendications 1 à 16,

caractérisé en ce qu'il constitue une boite ou valisette

entourant un groupe d'objets sur six faces.