FR2638371A1 - Ski en polyethylene - Google Patents

Abstract

Procédé de traitement de la semelle de skis, en particulier de skis alpins et de skis de fond, la semelle étant faite de matière plastique, par exemple de polyéthylène, en particulier de polyéthylène fritté, et une structure longitudinale de la surface du revêtement de la semelle étant dotée de rainures longitudinales, caractérisé en ce que, pour la fabrication des rainures longitudinales, la surface du revêtement de semelle est traitée au laser de préférence sur le ski.

Description

L'invention concerne un procédé de traitement de la semelle de skis, en

particulier, de skis alpins et de skis de fond, la semelle étant faite de matière plastique, par exemple, de polyethylene, en particulier de polyéthylene fritté, et une structure longitudinale de la surface du revêtement de semelle étant dotée de rainures longitudinales. Les semelles des skis alpins et skis de fond modernes sont essentiellement faites pour la plupart de polyéthylène, o, selon la réalisation et la catégorie de prix, on utilise du polyéthylène sous forme d'extrudat ou de matériau fritté. La différence la plus importante réside dans la masse moléculaire, qui sert de facteur essentiel pour les propriétés de glissement et pour le traitement de

la semelle.

Dans un procéde de frittage traditionnel, du polyéthylène (de préférence, "HDPE = Polyéthylene Haute Densité",) sous forme pulvérulente est fondu dans des récipients annulaires sous l'effet de la température et de la pression, refroidi, et démoulé en un gâteau fritté. Dans un procédé de pelage ultérieur, le revêtement des semelles

est alors pelé dans l'épaisseur de matériau souhaitée.

Cependant, dans les procédés connus utilisant la technique de frittage, le gâteau fritté est démoulé sous la forme d'un bloc de matériau nonhomogène. En outre, le polyéthylene doit être considéré comme un mauvais conducteur de la chaleur, et étant donné que la température, dans le procédé de frittage, est dirigée de l'extérieur vers l'intérieur, la matière subit sur les zones marginales de la pièce frittée

un choc de température beaucoup plus long que dans le coeur.

Des conditions inverses s'exercent pendant la phase de refroidissement. En conséquence, un revêtement de semelle obtenu de cette sorte montre, sur sa longueur, le manque d'homogénéité que le gâteau fritté présente dans la

direction radiale.

Comme des essais de différentes natures l'ont montré, ceci est la raison pour laquelle aucun mètre courant de polyéthylene ne se ressemble (fabriqué à partir du même

gâteau de frittage).

Dans des techniques traditionnelles de collage des

skis et de traitement du revêtement des semelles, les compo-

sants individuels du ski sont collés ensemble sous l'action

de la température, facultativement avec ou sans compression.

Par des passages abrasifs ultérieurs sur des machines à meuler à bande et/ou des machines à meuler à pierre, la

structure de semelle souhaitée est imprimée dans le revê-

tement. Cette structure, c'est-à-dire la répartition de la

rugosité, est toujours orientée dans le sens de la longueur.

D'après des années d'essais expérimentaux de glissement, on sait que la valeur de la rugosité doit se situer à l'intérieur de limites déterminées selon le type de

revêtement et l'état de la neige, pour permettre un glisse-

ment optimal et rapide. Cependant, avec les abrasifs connus à présent, il n'est pas possible, ou il n'est possible que de façon insuffisante, de garantir une reproductibilité

satisfaisante. La non-homogénéité des produits de revête-

ment dont on dispose, la modification additionnelle du degré de cristallinité du polyéthylene pendant le collage du ski et l'usure de l'abrasif lors de la confection des semelles sont responsables du fait que - pour une réalisation, une longueur de ski et un type de revêtement identiques - un ski

ne ressemble jamais à un autre. D'après des essais expéri-

mentaux, il est bien connu que, sur la base d'un temps de glissement de 60 secondes, ces fluctuations de production se traduisent par des retards de temps allant jusqu'à 2,5 secondes. Quand on pense qu'en attendant, les courses de skis se décident dans le domaine du centième de seconde, on doit considérer cet état de la technique du traitement des

semelles comme étant insuffisant et peu satisfaisant.

La structure longitudinale indiquée de la surface de revêtement représente à l'heure actuelle un assemblage de rainures longitudinales, lequel devrait être effectué le plus régulièrement possible. La géométrie des rainures longitudinales en profondeur, la rugosité latérale et la longueur sont cependant à nouveau dépendantes de l'état de surface du grain abrasif, de sa vitesse d'avance lors du meulage et de sa durée d'attaque. S'ajoutent à cela les fluctuations décrites ci-dessus du matériau de revêtement, si bien qu'à partir d'une observation purement optique, des structures d'abrasion homogènes ae manière diffuse sont certes obtenues, mais l'on n'obtient pas les structures

d'abrasion géométriquement homogènes requises.

Le but de l'invention réside alors dans le fait que, pour la réalisation des rainures longitudinales, la

surface du revêtement de semelle est traitée par laser.

Ces rainures longitudinales ne sont alors plus du tout disposées en étant orientées de façon diffuse comme dans les procédés de meulage traditionnels, mais sont disposées, soit en continu sur la longueur du ski, soit en étant interrompues de façon appropriée. Une largeur de

rainures de 0,05-0,2 mm, une profondeur de rainure de 0,05-

0,5 mm, et un intervalle entre les rainures de 0,1-1,0 mm se

présentent comme avantageux.

Une autre caractéristique du procédé selon l'invention réside dans le fait que le traitement des

semelles a lieu sur le ski.

Par les structures longitudinales définies géomé-

triquement avec précision, produites au moyen du laser, dans le matériau de revêtement, on obtient une amélioration substantielle des propriétés de glissement du ski. Comme cela est essentiel en particulier dans le domaine des courses, on obtient de cette façon un glissement plus rapide

sur la neige.

Un autre avantage des semelles traitées au laser, le traitement ayant lieu sur le ski lui-même, réside dans le fait que la capacité élevée de réduction du temps de confection des semelles au moyen du laser a pour conséquence

une augmentation considérable de la qualité des skis.

Claims (1)

1. REVENDICATION

   Procédé de traitement de la semelle de skis, en particulier de skis alpins et de skis de fond, la semelle

   étant faite de matière plastique, par exemple de polyé-

   thylène, en particulier de polyéthylene fritté, et une structure longitudinale de la surface du revêtement de la semelle étant dotée de rainures longitudinales, caractérisé en ce que, pour la fabrication des rainures longitudinales, la surface du revêtement de semelle est traitée au laser,

   de préférence sur le ski.