FR2637627A1 - Machine de chantier, en particulier excavatrice comportant une cabine pour le conducteur - Google Patents

Abstract

La cabine 16 du conducteur, qui contient des ensembles de commande, est montée sur un châssis 18 qui est associé de manière pivotante à un cadre porteur 12 présentant des roues 42 et/ou des griffes supports 45 fixées sur des bras télescopiques. La machine 10 est également munie d'une flèche 22 orientable, articulée à une extrémité, pour au moins un outil de travail 33. La cabine 16 du conducteur recouvre un compartiment moteur 20 ou analogue prévu sur le châssis 18 et est aussi susceptible de basculer par rapport à celui-ci. Utilisation notamment pour une machine de chantier, en particulier une excavatrice.

Description

La présente invention concerne une machine de chantier, en particulier une excavatrice, comportant pour le conducteur une cabine qui contient des systemes de commande, montée sur un châssis qui est associé de manière pivotante à un cadre porteur présentant des roues etZou des griffes supports fixées sur des bras télescopiques, cette machine étant également munie d'une flèche orientable, articulee à une extrémité, pour au moins un outil de travail.

Des excavatrices de cette sorte peuvent être vues par exemple dans le brevet autrichien n' 305 910.

Elles se déplacent rapidement et par conséquent on peut aussi les utiliser dans des conditions de terrain difficiles. Pour la progression de l'excavatrice, l'extrémité antérieure du châssis est soulevée pendant le fonctionnement du fait de l'appui d'un outil de creusement ou analogue contre le sol, l'excavatrice se met en mouvement vers lavant et vers l'arrière du fait de la manoeuvre de la flèche, ou est guidée du fait de la rotation de la superstructure portant cette cabine du conducteur, et est ensuite de nouveau abaissée sur les griffes supports, de sorte que, en répétant ces operations de déplacement, il se produit une progression pasà-pas. Pour adapter une excavatrice de ce type aux irrégularités du terrain, on sait monter chaque bras porteur de manière pivotante dans un plan vertical en soi et indépendamment de son partenaire.

Des inconvénients particuliers de ce type d'excavatrice sont que les composants de la machine qui se trouvent dans la superstructure sous la cabine du conducteur, en particulier l'entraînement, sont très difficiles d'accès et, comme les excavatrices marchantes doivent être particulièrement étroites, la place offerte pour les éléments encastrés reste aussi très limitée. En outre il est apparu que, jusqu'ici, le bruit total produit par la machine pénétrait relativement sans que rien ne s'y oppose dans l'espace intérieur de la cabine ou de l'habitacle et de ce fait nuisait considérablement à l'activité du conducteur aussi bien qu'à la sécurité.

Compte tenu de ces données, l'inventeur s'est fixé comme but de fabriquer une machine de chantier du type évoqué dans l'introduction de façon telle que l'accès aux composants de la machine soit facilité, ceci aussi pour un type de construction plus petite. En outre la cabine du conducteur doit être très largement protégée contre le bruit provenant du châssis.

Pour resoudre ce problème, la cabine du conducteur recouvre un compartiment moteur ou analogue prévu sur le châssis et est aussi susceptible de basculer par rapport à celui-ci. En outre la cabine du conducteur doit avoir une largeur correspondant sensiblement à la largeur du châssis, et doit pouvoir pivoter autour d'un axe à une certaine distance de celui-ci.

Suivant une autre particularité de l'invention, cet axe de la cabine du conducteur doit être essentiellement horizontal au-dessus de l'axe de pivotement de la flèche, être de préférence placé à peu près au tiers de la hauteur de la cabine du conducteur.

La position de l'axe d'articulation de la cabine du conducteur à distance du châssis est d'une importance particulière; de cette façon la zone de basculement de la cabine du conducteur est notablement agrandie puisque cette zone se trouve au-dessus de la flèche. Par contre ceci n'oblige pas à réaliser une cabine étroite.

Par suite de ces mesures, la cabine du conducteur forme une unité autonome qui est en même temps utilisée pour recouvrir le châssis ou les unités d'entraînement. Il suffit d'un basculement de la cabine du conducteur pour parvenir directement à tous les composants d'entrainement à l'intérieur du compartiment du moteur.

La ligne axiale passant par les articulations de la cabine du conducteur est située approximativement à hauteur d'un décrochement de la cabine; dans la zone du côte avant, la cabine du conducteur va vers le bas jusqu'au châssis ou jusqu'à un socle tournant. La partie de la cabine du conducteur se trouvant derrière ou sous le siège du conducteur se termine à ce décrochement, en vue de dessus; dans l'évidement correspondant de la cabine du conducteur s'encastre en position abaisse le compartiment pour l'entraînement. Cette forme de la cabine du conducteur est d'une importance considérable pour l'invention.

Dans le cadre de l'invention, la cabine du conducteur se trouve articulée sur des montants d'appui ou des éléments de construction analogues du châssis, un côte de la cabine du conducteur -de préférence la partie arrière muni d'éléments de fermeture se trouvant de préférence à l'opposé du côté de la cabine du conducteur qui présente les articulations; ces éléments de fermeture, en position de service de la cabine du conducteur, fixent celle-ci au châssis. En outre un élément d'appui est prévu enfin pour chaque élément de fermeture de la cabine du conducteur.

Les éléments de fermeture -et également les éléments d'appui- sont places sensiblement à hauteur des articulations de l'autre côté de la cabine du conducteur, de préférence sensiblement au-dessus du décroche- ment de la cabine. On obtient ainsi que la cabine du conducteur soit avantageusement accrochée entre les articulations d'un côte et les éléments de fermeture de l'autre côté.

La conception de l'élément de fermeture a une importance particulière: elle doit fournir une liaison rapide de la cabine du conducteur avec le châssis sans qu'il y ait besoin de manipulations coûteuses. A cet effet, l'élément de fermeture est conçu selon l'invention comme un crochet ouvert vers le bas et est à cet effet avantageusement muni d'une fente à fond plein partant du bord inférieur. En position de fermeture de la cabine du conducteur, cet élément de fermeture s'appuie sur un organe de verrouillage sensiblement horizontal qui s'étend parallèlement au côté voisin de la cabine du conducteur.

En outre, cet élément de verrouillage entoure en position de fermeture l'organe de verrouillage pour garantir un appui solide. Dans ce but l'élément de fixation est muni d'un goujon de fermeture qui retient par en dessous l'organe de verrouillage en position de fermeture, et qui traverse la fente à fond plein dans cette position de fermeture et la ferme vers le bas.

Selon l'invention, ce goujon de fermeture peut être amené automatiquement dans ses deux positions extrêmes. Il est guidé dans un alésage longitudinal de l'élément de fermeture, et son extrémité libre peut être retirée derrière l'ouverture du crochet pour libérer celui-ci.

Le guidage du goujon de fermeture dans l'alésage longitudinal est obtenu au moyen d'un organe pivotant qui est articulé, à distance d'une articulation reliant l'organe pivotant et le goujon de fermeture, au moyen d'une broche axiale fixe, au châssis de l'excavatrice; cet organe pivotant peut pivoter autour de sa broche axiale au moins selon un angle qui définit la longueur du trajet de la broche axiale entre ses positions extrêmes.

Il s'est révélé particulierement avantageux de réaliser l'organe pivotant comme un levier coudé, dont l'un des bras est articulé au goujon de fermeture et dont l'autre bras, qui se trouve de l'autre côté de la broche axiale fixe, est relié de façon articulée à un goujon de commande, lequel, de son côté, peut être articulé autour d'un point fixe.

Le bras de levier du levier coudé éloigné du goujon de fermeture peut etre repoussé contre l'action d'un accumulateur d'énergie du goujon de commande, ce qui assure les positions extrêmes du goujon de fermeture; dans les deux positions extrêmes du levier coudé, un ressort à boudin du goujon de commande appuie en fonction de son réglage contre le levier coudé et maintient celui-ci dans cette position jusqu'à ce qu'une force de guidage provoque le deplacement du levier coudé dans son autre position.

En ce qui concerne l'insonorisation de la cabine du conducteur accrochée, il est apparu judicieux de monter de manière insonorisée aussi bien les broches axiales des articulations de la cabine que l'(les) organe(s) de verrouillage des systèmes de fermeture, et par exemple de les entourer d'une masse de caoutchouc.

Une insuffisance des excavatrices de cette sorte est aussi que le bruit total produit par la machine penètre relativement sans que rien ne s'y oppose dans l'espace interieur de la cabine ou de l'habitacle du conducteur et, de ce fait, nuit considérablement à l'activité du conducteur aussi bien qu'à la sécurité. A cet effet il est apparu judicieux de construire la cabine du conducteur de façon à ce qu'elle puisse basculer.

Egalement dans le cadre de l'invention, pour des machines du type précité, on construit une partie rapportée que l'on peut facilement fixer de façon rapide et sûre. En outre1 on doit concevoir une liaison protegee le plus possible contre la propagation du son.

Pour le dispositif présentement decrit -mais aussi comme invention indépendante- entre la partie rapportée d'une part et la machine de chantier ou analogue, d'autre part, doivent être prévus des éléments d'accouplement appariés pour fixer la partie rapportée à la machine de chantier, les éléments d'accouplement appariés comprenant un élément de fermeture faisant saillie par rapport à la partie qui en est équipee, et un organe de verrouillage d'un élément d'appui de l'autre partie, susceptible d'être inséré dans l'élément de fermeture en position de fermeture.

D'importance inventive indépendante particulière est la réalisation de l'élément de fermeture et de son élément antagoniste au moyen de laquelle on peut obtenir une liaison rapide des deux parties sans avoir besoin de manipulations coûteuses. A cet effet, selon l'invention, l'élément de fermeture est conçu comme un crochet ouvert vers le bas, et avantageusement comme une plaque en acier ou analogue présentant une fente à fond plein partant de son bord inférieur. En position de fermeture, cet elément de fermeture s'appuie sur un organe de verrouillage sensiblement horizontal de l'élément d'appui.

En outre, cet élément de fermeture entoure en position de fermeture l'organe de verrouillage en forme de broche, c'est-à-dire que ce dernier se trouve contre le fond plein et arrondi de la fente pour garantir un appui solide. Avantageusement l'élément de fermeture est muni d'un goujon de fermeture qui retient par en dessous l'organe de verrouillage en position de fermeture, et qui, dans cette position de fermeture, en se déplaçant dans ladite plaque -traverse la fente a fond plein et la ferme vers le bas.

Ce goujon de fermeture peut, selon l'invention, être déplacé automatiquement dans ses deux positions extrêmes. Il est guidé dans un alésage longitudinal de l'élément de fermeture et son extrémité libre peut être retiré derrière l'ouverture du crochet ou derrière la fente à fond plein pour libérer le crochet.

Le guidage du goujon de fermeture dans l'alésage longitudinal est obtenu au moyen d'un organe pivotant qui lui est articulé, et qui de son côté, à distance de l'articulation, est articulé, au moyen d'une broche axiale fixe, à un point fixe de la partie du dispositif qui est associée au goujon de fermeture; cet organe pivotant peut pivoter autour de sa broche axiale au moins selon un angle qui définit la longueur du trajet de la broche longitudinale entre des positions extrêmes.

Il s'est révéle particulièrement avantageux de realiser l'organe pivotant comme un levier coudé ou une biellette coudée présentant la broche axiale prévue dans la zone du coude. L'un des bras du levier coudé est articulé au goujon de fermeture, tandis que l'autre bras, qui est de l'autre côte de la broche axiale fixe, est relié de manière articulée à un goujon de commande qui, de son côté, peut pivoter autour d'un point fixe.

Les surfaces principales de l'extrémité qui fait office de languette du goujon de fermeture articu lée au levier coudé, et qui offre un trou oblong transversal pou recevoir l'axe d'articulation correspondant, et le levier coudé sont parallèles les uns aux autres.

Le bras de levier du levier coude éloigné du goujon de fermeture pousse contre l'action d'un accumulateur d'énergie du goujon de commande, ce qui assure la stabilité des positions extrêmes du goujon de fermeture; dans les deux positions extrêmes du levier coude, un ressort à boudin entourant le goujon de commande maintient en fonction de son réglage le levier coudé dans cette position, jusqu'à ce qu'une force de guidage provoque le déplacement du levier coudé dans son autre position.

Selon une autre particularité de l'invention, le support pivotant est réalisé sous la forme du goujon de commande et de la douille recevant le ressort à boudin qui est coaxial au goujon et entoure celui-ci, et il est relié à un axe d'articulation à son extrémité éloignée du goujon de commande.

Dans le cadre.de l'invention, on trouve aussi ici que les broches axiales des articulations et/ou les organes de verrouillage du (des) système(s) de fermeture sont montés de façon à être isolés phoniquement de façon à éviter des pontages de bruit lors d'utilisation particulière de l'accrochage conforme à l'invention.

Ainsi l'organe de verrouillage en forme de barre repose à ses deux extrémités dans un matériau d'insonorisation, qui est de préférence formé comme une rondelle d'appui disposée autour de l'extrémité de l'organe de verrouillage, et cette rondelle est entourée par une partie annulaire d'une plaque de retenue fixée à son autre extrémité, les deux plaques de retenue étant à une certaine distance l'une de l'autre qui correspond au moins à la largeur de l'organe de fermeture. D'une façon analogue, l'axe de l'articulation peut aussi être monte dans un matériau d'insonorisation, par exemple une rondelle de caoutchouc.

La commande des machines de chantier decrites est obtenue le plus souvent hydrauliquement; c'est pourquoi plusieurs tuyauteries souples courent sur les côtés de la flèche, ce qui soulève des problèmes en particulier dans la zone de l'articulation bras supérieur/bras de travail mais aussi au passage du bras de travail à un bras profilé coulissant de manière télescopique dans celui-ci; ces tuyauteries doivent pouvoir offrir des longueurs suffisantes pour les positions d'exploitation différentes de la flèche, ce qui a pour conséquence la présence gênante de boucles avec le danger que les tuyauteries souples soient endommagées. Les conséquences de tuyauteries hydrauliques crevées sont évidentes.

Pour garantir maintenant un guidage sûr des tuyauteries qui évite la formation de boucles dans toutes les positions de la flèche, il est prévu, pour le guidage des tuyauteries souples, au moins un dispositif support en saillie par rapport à la flèche et susceptible de tourner autour d'une vis axiale ou analogue, qui présente au moins un passage placé à l'extérieur de la vis axiale. Ce dispositif support reçoit les tuyauteries souples et, par suite de son aptitude à tourner autour de son axe qui est placé perpendiculairement à la flèche, il s'adapte aux mouvements des tuyauteries souples, ceci spécialement quand il se trouve à une-certaine distance latéralement et/ou décalé en hauteur par rapport à l'axe d'articulation de la flèche et maintient ainsi les tuyauteries souples eloignées de la zone de celui-ci.

Comme distance convenable entre le dispositif support et l'axe d'articulation, on a trouve au moins trois fois la valeur du diamètre de celui-ci, par exemple 200 mm, avec un faible decalage en hauteur, le dispositif support étant prévu du côté de l'axe d'articulation tourné vers le godet.

Grâce à ces mesures, le dispositif support peut maintenir les tuyauteries tenues par lui dans chaque position du tube de guidage du bras profile de la flèche lorsqu'il se déploie; les tuyauteries forment, en position retractee du bras profilé, un "S" qui s'étend sur le flanc du bras de travail. L'enroulement sur plusieurs tours de la (des) tuyauterie(s > qui était necessaire dans l'état de la technique connue disparaît complètement.

Selon une autre particularité de l'invention, le dispositif support comprend un corps traversé par la vis axiale, ainsi qu'au moins un arceau faisant office de joug ou analogue qui lui est associé, la tuyauterie passant entre cet arceau et le corps tournant. De plus il s'est révélé judicieux de relier l'arceau faisant office de joug au corps tournant au moyen d'une (de) vis et de maintenir la tuyauterie, en serrant ces vis, entre le corps et l'arceau.

Dans un mode de réalisation particulier, le corps tournant et l'arceau faisant office de joug déf i- nissent des passages pour la (les) tuyauterie(s).

Au-dessus du bras de travail se trouve un tube de guidage pour la (les) tuyauterie(s), qui est relié à un bras profilé prolongeant le bras de travail; les tuyauteries, dans une position du tube de guidage coulissant par rapport au bras de travail, s'étendent entre ce tube et le dispositif support en formant un "S" comme on l'a déjà dit. Dans cette position du tube de guidage, les axes des vis du dispositif support croisent cet axe d'articulation.

Dans le cadre de l'invention, on trouve encore que le bras profilé est monté de façon coulissante dans le bras de travail au moyen d'un système piston/cylindre, qui est articulé sur le bras profilé dans la zone du raccordement de celui-ci avec le tube de guidage.

D'autres particularités et avantages de l'invention résulteront encore de la description qui va suivre. Aux dessins annexés, donnes à titre d'exemples non limitatifs:
- la figure l est une vue de côté simplifiée d'une excavatrice marchante comportant flèche et cabine de conducteur;
- la figure 2 est une vue partielle de l'excavatrice de la figure 1, avec une position différente de la cabine du conducteur;
- la figure 3 est une vue de dessus partielle de l'excavatrice de la figure 1;
- la figure 4 est une vue de face agrandie de l'excavatrice de la figure 1;
- la figure 5 est une vue en coupe agrandie d'un détail de la figure 1;
- la figure 6 est une vue de côté partiellement en coupe d'une partie de la cabine du conducteur agrandie par rapport à la figure 1;;
- la figure 7 est une vue agrandie de la partie représentée à la figure 6 dans une position différente contre une pièce d'appui;
- la figure 8 est une vue de dessus reduite de la partie représentée à la figure 7;
- la figure 9 est une vue d'un détail de la figure 8;
- la figure 10 est une vue de côte d'une partie de la flèche;
- la figure Il est une vue agrandie d'un detail de la figure 10 avec un support de câble;
- la figure 12 est une vue agrandie en coupe suivant XII-XII à la figure 10; et
- la figure 13 est une vue de dessus agrandie du support de câble.

Dans la réalisation représentée aux figures, une excavatrice marchante 10 présente sur un cadre porteur 12 une couronne rotative 14 équipee d'une cabine 16 du conducteur qui tourne autour d'un axe A. La cabine 16 repose sur un socle tournant 18. Celui-ci porte d'une part, & l'intérieur d'un compartiment 20, un moteur d'entraînement, qui n'est pas montré aux figures pour des raisons de clarté, ainsi que, d'autre part, une flèche 22 dont le bras supérieur 22a est articulé de façon pivotante dans le plan vertical en 23 à des montants d'appui 21 du socle tournant 18 et, à l'autre extrémité, est relié par l'intermédiaire d'un axe d'articulation 24 à un bras de travail 30 de la flèche 22.

Entre le bras supérieur 22a et le bras de travail 30, sont situés d'une part, au-dessus du bras 22a, un ensemble 25 piston/cylindre, articulé à ses deux extrémités, qui commande la rotation du bras de travail 30 autour de l'axe d'articulation 24, d'autre part, audessous du bras supérieur 22a, un deuxième ensemble 26 piston/cylindre articulé à celui-ci et au socle porteur 18 pour régler l'inclinaison du bras supérieur 22a de la flèche 22.

Un bras profilé 32 est monté coulissant de façon télescopique dans un profil creux 31 du bras de travail 30; un godet 33 -ou un autre outil interchangeable- est fixé de façon articulée en 34 & l'extrémité libre de ce bras profilé 32 et, à une certaine distance de l'articulation 34, à une biellette articulée 36 du bras profilé 32 au moyen d'une tige de poussée 35. Cette biellette articulée 36 est actionnée par une tige de piston 38 d'un entraînement hydraulique, non visible, placée dans un logement de piston de section polygonale 39.

Comme le montrent les figures 1 à 3, deux roues 42 -reliées à une traverse 40 au moyen de bras oscillants 41 distants l'un de l'autre d'une longueur variable- font saillie vers l'arrière du cadre porteur 12. Sur le côté opposé du cadre porteur 12, des griffes supports 45 sont fixées respectivement, par l'intermédiaire d'une articulation 46, à un bras télescopique pivotant 44 de hauteur variable par rapport au cadre 12. Des ensembles piston/cylindre, placés entre le cadre porteur 12 et respectivement le bras oscillant 41 ou le bras télescopique 44, sont repérés en 43 à la figure 1.

La cabine 16 du conducteur, équipée d'un siège 17 pour le conducteur et de systèmes, non visibles, de commande des mouvements de l'excavatrice, est accrochée, sur sa face avant 16f et par l'intermédiaire d'articulations 48, sur des montants d'appui 49 en saillie par rapport au socle tournant 18, et peut egalement, conformément la figure 12, basculer vers la flèche 22. La ligne axiale E des articulations 48 se trouve une distance h du socle tournant 18 au-dessus de l'axe d'articulation 33 de la flèche 22; ainsi, la cabine 16 du conducteur, qui s'étend sur toute la largeur a du vehicule, conformément à la figure 4, peut être basculée relativement loin vers la flèche. Cette distance h correspond à environ un tiers de la hauteur i de la cabine.Sensiblement à hauteur de l'articulation 48 on peut reconnaître un décrochement de la cabine du conducteur; dans la zone arrière, celle-ci se termine au niveau du plan de ce décrochement puisqu'elle recouvre là le compartiment 20 adapté.

La cabine 16 du conducteur basculable est fermée vers le bas au moins au-dessus du compartiment 20 au moyen de tôles de plancher 15 qui recouvrent le compartiment 20 par-dessus celui-ci lorsque la cabine 16 du conducteur est rabattue vers l'arrière prête à fonctionner. Les tôles du plancher sont recouvertes d'une couche de protection contre le bruit.

Comme le montre la figure 5, les articulations 48 comprennent d'une part une bague extérieure 50 du montant d'appui 49 qui entoure une bague d'articulation 51 comportant une bague d'appui intégrée 52 en caoutchouc ou en matière d'insonorisation analogue, ainsi que d'autre part une broche axiale 54 qui tourne de manière insonorisée dans la bague d'appui 52 et qui, à ses deux extrémités, repose dans des colliers d'appui 55 de la cabine 16 du conducteur. La bague d'appui 52 peut aussi être entourée directement par la bague extérieure 50.

A l'opposé des articulations 48, des éléments de fermeture 57 en forme de crochets sont fixés sur un profilé transversal 56 de la face arrière 16h de la cabine du conducteur, et, lorsque la cabine 16 du conducteur est prête à fonctionner conformément à la figure 1, et est donc en position de fermeture, reposent sur des éléments d'appui 58 sur les côtés du socle. On peut reconnaître à la figure 7 ces éléments d'appui 58 qui sont soudés à des montants profiles 59 du socle tournant 18.

L'élément de fermeture 57 comprend une plaque 60, dont la largeur k est par exemple de 45 mm, du bord inférieur de laquelle part une fente 61 à fond plein arrondi. Cette fente est traversée par un alésage longitudinal 62 ouvert à ses deux extrémités de la plaque 60.

Dans l'alésage longitudinal 62 est logé de façon coulissante un goujon de fermeture 64 dont le diamètre d est d'environ 20 mm, et qui, dans la position d'ouverture selon la figure 6, libèré la fente à fond plein 61 et traverse celle-ci dans la position de fermeture selon la figure 7. Ce goujon de fermeture 64 est d'un seul tenant avec un collet de butée 65 destiné à limiter le trajet de coulissement et avec une languette d'articulation 66.

Cette dernière de son côté est articulée au moyen d'un goujon d'articulation 67 à une biellette oscillante coudée 68 fendue à ses deux extrémités; le goujon d'articulation 67 traverse un trou oblong 69 transversal de la languette d'articulation 66 ainsi que la grande aile 68n de la biellette oscillante coudée 68 dans la zone d'une fente d'extrémité 70. La biellette oscillante coudée 68 est articulee d'une maniere limitée à son coude autour d'une broche axiale fixe 71.

L'aile la plus courte 68q de la biellette oscillante coudée 68 est reliee au moyen d'un axe d'articulation 67q à l'extrémité 72 formant languette, qui fait saillie dans une fente d'extrémité 71q de la biellette oscillante coudée 68, d'un goujon de commande 73 maintenu sur un support pivotant 76 par un ressort 74. Le-support pivotant 76 tourne autour d'une vis d'articulation 77 qui est fixée sur une plaque de retenue 78 du profilé transversal 56.

A la figure 8, des axes B1 et B2 representent deux positions extrêmes de cette biellette oscillante coudée 68, et donc du goujon de fermeture 64; la longueur du trajet de l'axe F du goujon d'articulation 67 lors du mouvement de celui-ci autour de la broche axiale 71 est représentée par n. Le goujon de fermeture 64 est maintenu dans sa position de fermeture représen- tée à la figure 7, par.l'intermédiaire de la biellette oscillante coudée 68, par le ressort 74 et est amené dans l'autre position extrême en comprimant ce ressort.

A cet effet, une douille d'actionnement 75 est soudée à la biellette oscillante coude 68 dans une position qui est sensiblement perpendiculaire à la ligne axiale B1 lorsque la biellette est dans la position représentée par la ligne axiale B2. On engage dans la douille 75 un levier de manoeuvre non représente avec lequel on amène la douille d'actionnement 75 d'une des positions extrêmes à l'autre en passant par la position de point mort situee entre celles-ci. Cette douille d'actionnement 75 fait, par exemple, dans la position de fermeture représentée, un angle e d'environ 25' par rapport au profilé 56.

A partir de la position d'ouverture de l'élément de fermeture 57, la fente à fond plein 61 de celui-ci peut être amenée sur une tige circulaire fixe servant d'organe de verrouillage 80 de l'élément d'appui 58. L'organe de verrouillage 80 est fixé à chacune de ses deux extrémités dans une plaque d'arrêt 58at 58b de l'élément d'appui 58 qui présente un contour partiellement circulaire; chaque plaque porte dans un évidement 81 de forme circulaire une rondelle de caoutchouc 82 traversée en son centre par une ouverture 83 pour la tige circulaire. L'organe de verrouillage 80 est ainsi monté de façon insonorisée.

La cabine 16 du conducteur est accrochée de façon silencieuse dans les éléments de caoutchouc 52, 82 d'insonorisation. On équipe également d'éléments d'insonorisation 79 des lignes de raccordement de la cabine 16 du conducteur adjacentes au socle tournant 18 (voir figure 2). Cette technique d'accrochage garantit que les bruits de mouvement ou analogue de l'excavatrice 10 ne parviennent que faiblement dans la cabine 16 du conducteur.

L'actionnement et la commande des outils 36 du bras de travail 30, et les mouvements de celui-ci sont hydrauliques, et les tuyauteries correspondantes sont uniquement représentées en 37 à la figure 10. Dans la zone du bras supérieur 22a de la flèche 22 se trouvent des étriers de fixation 85 pour fixer en les serrant les tuyauteries hydrauliques 37. Depuis l'étrier de fixation 85 supérieur, la tuyauterie 37 est guidée du côté de l'axe d'articulation 24 tourné vers le godet au moyen d'un dispositif support 86 placé à une distance t de cet axe et à une distance k de la surface supérieure 30a de la flèche 22; ce dispositif support tourne autour d'une vis axiale 87 en saillie par rapport à une jupe latérale 29 du bras de travail 30. Des passages faisant office de douilles 24a des jupes latérales 29 sont traversés par cet axe articulé 24.

Le dispositif support 86 comprend un corps tournant 88 en forme de plaque traversé par la vis axiale 87, muni d'un graisseur 88a Le corps tournant 88 définit, en combinaison avec des jougs de serrage ou des arceaux faisant office de jougs 89 placés sur son bord longitudinal et fixés par des vis 8gat des passages 90 de forme circulaire pour les tuyauteries 37.Une ligne droite N (figure 13) traversant respectivement le dispositif support 86 en forme de plaque et une vis 89a effleure sensiblement, dans la position non déployée du profilé 32 représentée à la figure 10, l'axe d'articulation 24 et, par suite du déplacement des tron çons de tuyauteries libres pendant le déploiement du bras profilé 32, pivote autour de la vis axiale 87, d'un angle w d'environ 45 . Les tuyauteries hydrauliques 37, qui reposent dans les passages 90 du dispositif support 86 et qui sont maintenues par les jougs de serrage 89 de celui-ci, sont ainsi maintenues tout contre la fleche 30 dans chaque position de celle-ci; on n'a plus besoin d'enroulements multiples des tuyauteries.Dans la position rentrée du bras profilé 32, les tronçons des tuyauteries hydrauliques 37, qui traversent le dispositif support 86, s'étendent à la maniere d'un "S" couché entre l'extrémité supérieure du bras supérieur 22a et l'embouchure d'un tube de guidage 91. Celui-ci est monté & son extrémité éloignée de l'embouchure sur le logement de piston 39 du bras profilé 32, et est parallele au bras de travail 30 à une certaine distance au-dessus de celui-ci. On a représenté en 91a la position du tube de guidage 91 lorsque le bras profilé 32 est déployé (non represente, et en 37a la course faiblement cintrée des tuyauteries hydrauliques. On voit que même lorsque le bras profile 32 est déployé, il existe un guidage rigide des tuyauteries 37a au moyen du dispositif support 86 en position pivotée.

A la figure 10, le logement de piston 39 se trouve au-dessus d'un axe transversal 92 qui traverse le bras profilé 32 et qui relie ce bras profilé 32 à la lumière de l'extrémité d'une tige de poussée 93. Le cylindre 94 de celle-ci est fixé en 95 à l'extrémité libre du bras de travail 30 et commande le déploiement du bras profilé.

Claims (32)

REVENDICATIONS

1. Machine de chantier, en particulier excavatrice, comportant pour le conducteur une cabine, qui contient des systèmes de commande, montée sur un châssis (18) qui est associé de manière pivotante & un cadre porteur (12) présentant des roues (42) et/ou des griffes supports (45) fixées sur des bras télescopiques (43), cette machine étant également munie d'une flèche (22) orientable, articulée à une extrémité, pour au moins un outil de travail (33), caractérisée en ce que la cabine (16) du conducteur recouvre un compartiment moteur (20) ou analogue prévu sur le châssis (18) et est aussi susceptible de basculer par rapport ê celui-ci.

2. Machine de chantier selon la revendication 1, caractérisée en ce que la cabine (16) du conducteur a une largeur qui correspond sensiblement à la largeur (a) du châssis (18) et peut pivoter autour d'un axe (E > à une distance (h) de celui-ci, et/ou en ce que l'axe (E) est situé au-dessus de l'axe de pivotement (23) de la flèche (22).

3. Machine de chantier selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que l'axe (E) est situé à peu près au tiers de la hauteur (i) de la cabine (16) du conducteur, de préférence sensiblement à hauteur d'un décrochement de la cabine (16) sur lequel est placé vers l'arrière un plancher (15) de la cabine du conducteur.

4. Machine de chantier selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la cabine (16) du conducteur est articulée à des montants d'appui (49) ou à des éléments de structure analogues du châssis (18), et/ou en ce que, en face du côté (16f) qui présente les articulations (48) de la cabine (16) du conducteur, se trouve un côté (16h) de la cabine muni d'éléments de fermeture (57), les éléments de fermeture (57) s'engageant, en position de fonctionnement de la cabine du conducteur (16), sur des éléments d'appui (58) du châssis (18).

5 Machine de chantier selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les éléments de fermeture (57) et les éléments d'appui (58) sont sensiblement & la hauteur des articulations (48), et sont de préférence sur le décrochement de la cabine (16) du conducteur.

6. Machine de chantier selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée par un crochet ouvert vers le bas, qui sert d'élément de fermeture (57) et qui, en position de fermeture, s'appuie sur un organe de verrouillage (80) sensiblement horizontal, l'élément de fermeture (57) entourant l'organe de verrouillage (80) en position de fermeture.

7. Machine de chantier selon au moins l'une des revendications 1 & 6, caractérisée en ce que l'élément de fermeture (57) est muni d'un goujon de fermeture (64) retenant par en dessous l'organe de verrouillage (80) en position de fermeture, et l'organe de verrouillage est fixé entre ce goujon de fermeture et le fond d'une fente (61) à fond plein de l'élément de fermeture, le goujon de fermeture (64) de l'élément de fermeture (57) pouvant être amené automatiquement dans sa position de fermeture.

8. Machine de chantier selon au moins l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce qu'un alésage longitudinal (62) est ménagé dans l'élément de fermeture (57) pour recevoir le goujon de fermeture (64) dont l'extrémité libre est disposée de maniere rétractable derrière l'ouverture (61) du crochet et qui est articulé & un organe pivotant (68) et est actionné par celui-ci.

9. Machine de chantier selon au moins l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que l'organe pivotant (68) est traversé par une broche axiale fixe (71) à distance de l'articulation (67) et peut pivoter par rapport à celle-ci au moins d'un angle qui définit la longueur (n) du trajet du goujon longitudinal (64).

10. Machine de chantier selon la revendication 8 ou 9, caractérisée en ce que l'organe pivotant (68) est un levier coudé, dont l'un des bras (68nu est articule au goujon de fermeture (64) et dont l'autre bras (68q)' qui se trouve de l'autre côté de la broche axiale fixe (71), est relié de maniere articulée un goujon de commande (73) qui pivote autour d'un point fixe (77).

11. Machine de chantier comportant une partie rapportée, en particulier excavatrice comportant pour le conducteur une cabine, qui contient des systèmes de commande, montée sur un châssis qui est associe de manière pivotante à un cadre porteur présentant des roues ou des griffes supports fixées sur des bras télescopiques, cette machine étant également munie d'une flèche orientable, articulée à une extrémité, pour au moins un outil de travail, en particulier selon au moins l'une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que, entre la partie rapportee (16) d'une part et la machine de chantier (10) d'autre part, sont prevus des éléments d'accouplement appariés (57, 58) pour fixer la partie rapportée à la machine de chantier, les éléments d'accouplement appariés comprenant un élément de fermeture (57) en saillie par rapport à la partie (16) qui en est équipée, et un organe de verrouillage (80) d'un éle- ment d'appui (58) de l'autre partie (18), susceptible d'être inséré dans l'élément de fermeture (57) en position de fermeture.

12. Machine de chantier selon la revendication 11, caractérisée en ce que, à l'opposé d'un côté (16h), présentant les éléments appariés d'accouplement (57, 58), de la partie (16) équipée de ces éléments se trouve un côté (16f) muni d'articulations (48) entre lesquelles est accrochée la partie (16), les éléments de fermeture (57) et les éléments d'appui (58) se trouvant sensiblement dans le même plan que les articulations (48).

13. Machine de chantier selon la revendication 11 ou 12, caractérisée par un crochet ouvert vers le bas, qui sert d'élément de fermeture (57) et qui, en position de fermeture, s'appuie sur un organe de verrouillage (80) sensiblement horizontal de l'élément d'appui (58)., une fente (61) à fond plein arrondi étant ménagée dans le bord inférieur d'une plaque d'acier (60) ou analogue, sensiblement verticale, fixée à la partie (16) ou à une poutre transversale (56) en saillie latéralement par rapport à celle-ci.

14. Machine de chantier selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisée en ce que, en position de fermeture, l'élément de fermeture (57) entoure l'organe de verrouillage (80) en forme de broche ou celui-ci traverse la fente à fond plein (61) et se cale au fond de celle-ci, et/ou en ce que l'élément de fermeture (57) est muni d'un goujon de fermeture (64) retenant par en dessous l'organe de verrouillage (80) en position de fermeture, l'organe de verrouillage étant entre le goujon de fermeture (64) et le fond de la fente (61).

15. Machine de chantier selon l'une au moins des revendications 12 à 14, caractérisée en ce qu'un alésage longitudinal (62) est ménagé dans l'élément de fermeture (57) ou dans la plaque d'acier (60) à distance du fond de la fente (61) pour recevoir le goujon de fermeture (64) dont l'extrémité libre est placée de manière rétractable derrière l'ouverture du crochet ou derrière la fente à fond plein, ettou en ce que le goujon de fermeture (64) est articulé à un organe pivotant (68) et est actionné par celui-ci.

16. Machine de chantier selon l'une au moins des revendications 12 à 15, caractérisée en ce que l'organe pivotant (68) est traversé par une broche axiale fixe (71) à distance de l'articulation (67) et peut tourner autour de celle-ci au moins d'un angle qui définit la longueur (n) du trajet du goujon de fermeture (64).

17. Machine de chantier selon la revendication 10 ou 11, caractérisée en ce que le goujon de fermeture (64) et l'organe pivotant (68) sont placés dans un même plan ou dans des plans parallèles l'un à l'autre, et l'axe de l'articulation (67) s'étend parallèlement & la broche axiale (71).

18. Machine de chantier selon l'une au moins des revendications Il à 17, caractérisée en ce que l'organe articule (68 > est un levier coudé, dont l'un des bras (68nu est articulé au goujon de fermeture (64) et dont l'autre bras (68q), qui se trouve de l'autre côté de la broche axiale fixe (71), est relié de manière articulée à un goujon de commande (73) qui pivote autour d'un point fixe (77), une broche d'articulation (67) traversant le premier bras (68nu du levier coudé (68) et une extrémité formant languette (66) du goujon de fermeture (64), et passant à travers un trou oblong (69) de l'extrémité formant languette perpendiculaire à l'axe du goujon de fermeture.

19. Machine de chantier selon l'une au moins des revendications 11 à 18, caractérisée en ce que le bras (68q) dulevier coudé (68) éloigné du goujon de fermeture (64), est mobile contre l'action d'un accumulateur d'énergie (74) du goujon de commande (73), et/ou en ce que l'accumulateur d'énergie (74) et le goujon de commande (73) sont placés dans un support pivotant (76), ce support pivotant (76) étant réalisé sous la forme d'une douille recevant le goujon de commande (73) et d'un ressort à boudin (74) coaxial entourant celui-ci, et étant relié, à son extrémité opposée au goujon de commande, à un axe d'articulation (77).

20. Machine de chantier selon l'une au moins des revendications 11 à 19, caractérisée en ce que le levier coudé (68) présente dans la zone de son coude un prolongement latéral (75) et est déplaçable avec celuici autour de sa broche axiale (71) d'une position extrême (B1, B2) à son autre position extrême (B2, B1).

21. Machine de chantier selon la revendication 14 ou 15, caractérisée en ce que le goujon de fermeture (64) de l'élément de fermeture (57) est amené automati quement dans sa position de fermeture.

22. Machine de chantier selon l'une au moins des revendications 11 à 20, caractérisée en ce qu'une butée (65) est située entre le fût du goujon de fermeture (64) et l'extrémité formant languette (66) de celui-ci qui se trouve dans une fente (70) du levier coudé (68), et/ou en ce que les axes (54) des articulations (48) ou les organes de verrouillage (80) des systèmes de fermeture (57, 58) sont montés de manière insonorisée.

23. Machine de chantier selon l'une des revendications 11 à 22, caractérisée en ce que l'axe (54) de l'articulation (48) est monté dans un matériau insonorisant, par exemple une rondelle circulaire en caoutchouc (52).

24. Machine de chantier selon au moins l'une des revendications 1 à 23, caractérisée en ce que l'organe de verrouillage (80) en forme de broche est monté à ses deux extrémités dans un matériau insonorisant, le matériau insonorisant formant autour de l'extrémité de l'organe de verrouillage (80) une rondelle d'appui qui est entourée par un élément de forme annulaire d'une plaque de retenue (58a; 58b) fixée à son autre extrémité, les deux plaques de retenue étant à une certaine distance l'une de l'autre qui correspond au moins & la largeur (b) de l'organe de fermeture (57).

25. Machine de chantier selon au moins l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que, aussi bien les axes (54) des articulations (48) de la cabine (16) du conducteur que l'organe de verrouillage (80) des ensembles de fermeture (57, 58) sont montés de manière insonorisée, la cabine (16) du conducteur étant accrochée aux appuis insonorisants (51, 82), et une isolation acoustique (79) étant disposée sur les surfaces de séparation du compartiment (20 > et du châssis (18).

26. Machine de chantier ayant une fleche pivotante qui est composée d'au moins un bras supérieur et d'un bras de travail articulé ce dernier, et qui est aussi munie de tuyauteries souples pour le moyen d'exploitation, en particulier excavatrice marchante comportant pour le conducteur une cabine qui contient des systèmes de commande, montée sur un châssis qui est associé de manière pivotante à un cadre porteur présentant des roues et/ou des griffes supports fixées sur des bras télescopiques et qui est aussi muni d'une flèche articulée, en particulier selon au moins l'une des revendications 1 à 24, caractérisée en ce que, pour guider les tuyauteries souples (37) sur la flèche (22), il est prévu au moins un dispositif support (86) en saillie par rapport à la fleche et susceptible de tourner autour d'une vis axiale (87) ou d'une broche d'articulation analogue, qui présente pour la(les) tuyauterie(s) au moins un passage (90) placé de façon excentrée par rapport å la vis axiale.

27. Machine de chantier selon la revendication 25, caractérisée en ce que le dispositif support (86) est placé à une distance (t) de l'axe d'articulation (24) de la flèche (22) sur le bras de travail de celleci, et/ou en ce que le dispositif support (86) est prévu entre l'axe d'articulation (24) et l'extrémité (33) de travail du bras de travail (30), la distance (t) entre le dispositif support (86) et l'axe d'articulation (24) correspondant éventuellement au moins trois fois le diamètre de celui-ci.

28. Machine de chantier selon la revendication 25 ou 26, caractérisée en ce que le dispositif support (86) est en saillie par rapport au bras de travail (30) et est décalé vers le haut par rapport à l'axe d'articulation (24), et/ou en ce que le dispositif support (86) comprend un corps tournant (88) traversé par la vis axiale (87), et au moins un arceau faisant office de joug (89) ou analogue qui lui est associé, la tuyauterie (37) passant entre l'arceau et le corps tournant, les arceaux faisant office de jougs (89) étant disposés parallèlement à la vis axiale (87) sur les bords longitudinaux du corps tournant (88).

29. Machine de chantier selon l'une des revendications 25 à 28, caractérisée en ce que l'arceau faisant office de joug (89) est relié au corps tournant (88) au moyen d'une (de) vis (89a) et la tuyauterie (37) est maintenue serrée entre l'arceau et le corps, et/ou le corps tournant (88) et l'arceau faisant office de joug (89) définissent des passages (90) pour la (les) tuyauterie(s) (37).

30. Machine de chantier présentant un bras profile prolongeant le bras de travail et coulissant de façon telescopique sur celui-ci selon au moins l'une des revendications 25 à 29, caractérisée en ce qu'un tube de guidage (91) de la (des) tuyauterie(s) (37) passe au-dessus du bras de travail (30), et est relié au bras profilé (32), et en ce que, en position rétractée du tube de guidage coulissant par rapport au bras de travail, la (les) tuyauterie(s) s'étendent à la manière d'un S entre le tube de guidage et le dispositif support (86), les axes (N) des vis (89au de celui-ci croisant sensiblement l'axe d'articulation (24) dans cette position du tube de guidage (91).

31. Machine de chantier présentant un bras profilé prolongeant le bras de travail et coulissant de façon télescopique sur celui-ci selon au moins l'une des revendications 25 & 29, caractérisée en ce que la tuyauterie (37jazz dans la position déployée du bras profilé (32) s'étend du dispositif support (86) jusqu'à l'embouchure (91a) du tube de guidage selon une courbure peu importante, les axes (N) des vis (89a) se trouvant, par rapport à l'autre position extrême, selon un angle (W) compris entre environ 30 et 60 .

32. Machine de chantier selon la revendication 28 ou 29, caractérisée en ce que le bras profilé (32) coulisse dans le bras de travail (30) sous l'action d'un ensemble piston/cylindre (93/94) qui est articulé sur le bras profilé dans la zone du raccordement (39) de celuici avec le tube de guidage (91).